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Les Forums de MeteoBelgique

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D'après certains sites, nous ne devrions pas avoir d'été cette année :whistling:

En effet, malgré que les 25°C soient dépassés quelques fois durant cette première décade de juin, cela compte visiblement pour du beurre pour LCM qui continue avec son article "l'été sera-t'il reporté en septembre ?".

Bref, comme depuis 1 an maintenant, j'aimerais que l'on suive de plus près la saison en cours ;)

Et cette première décade de juin commence fort : pas mal de stations ont 0.0 mm au 10 juin et d'autres, comme dans l'est/sud-est ont déjà sans doute localement plus de 20 mm (ou plus ?).

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Une décade tout à fait sèche, même si elle n'est pas exceptionnelle, mérite d'être mentionnée dans un climat aussi pluvieux que celui de la Belgique.

Au cours des années récentes, les décades entièrement sèches, à Uccle, ont été les suivantes :

1re décade de septembre 2012

2e décade d'août 2012

3e décade de mars 2012

3e décade de septembre 2011

1re décade de décembre 2008

1re décade d'avril 2007

2e décade d'avril 2007

3e décade d'avril 2007

2e décade d'octobre 2003

2e décade de février 2003

3e décade de mai 2001

Pendant la 1re décade caniculaire d'août 2003, il est tombé 0,2 mm d'eau, en date du 7, des suites d'un temps légèrement orageux.

Les 3 décades sèches consécutives d'avril 2007, qui en ont fait un mois entier parfaitement sec, sont par contre tout à fait exceptionnelles.

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Depuis hier, 17 juin, les premiers 30°C de 2013 sont devenus une réalité. En effet, la station d'Aubange, à quelques 10 km au sud d'Arlon, a enregistré 30,0°C tout juste comme maximum.

Aujourd'hui à 13 h, c'était chose faite aussi pour Kleine Brogel avec 30,2°C, et ce sera aussi le cas pour de très nombreuses stations d'ici une heure ou deux.

Quelques belles cotes de précipitations ont également été observées entre 8 h hier et 8 h aujourd'hui :

Hastière : 25,3 mm

Florennes : 19,8 mm

Ciney : 13,5 mm

Un rapport détaillé suivra d'ici mercredi ou jeudi, en fonction de l'évolution de la situation.

Source des données : IRM

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Merci Cumulonimbus ! :thumbsup:

A noter aussi qu'en Gaume, on pourrait avoir une vague de chaleur.

Rappel : 5 jours > 25°C dont 3 > 30°

A la station de Météobelgique de Virton (St-Mard) on a comme température maximales :

16/06 : +25.3°C

17/06 : +30.1°C

18/06 : +35.0°C !

On prévoit plus de 30°C encore demain(19/06), reste à voir si les 25°C seront atteint jeudi, ce qui n'est pas gagné...

Bonne journée à tous !

:thumbsup:

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Hier, 18 juin 2013, des températures particulièrement élevées ont été observées sur une partie du pays. C’est ainsi que Mont-Rigi est monté jusqu’à 29,5°C. Il s’agit deuxième plus haute température observée au cours d’une deuxième décade de juin sur le plateau des Hautes Fagnes depuis 1945 ! Le record est de 30,2°C en date du 18 juin 2002. Pour l’ensemble du mois de juin, le record est de 33,0°C le 27 juin 1947 (Baraque Michel). Malgré cela, les 29,5°C d’hier sont même dans le top 5 des températures les plus élevées de tout le mois de juin dans les Hautes Fagnes.

À Elsenborn, on a observé 31,9°C ce qui constitue, sur les 26 années d’existence de cette station, la température la plus haute observée en juin. Auparavant, on y avait noté 31,7°C le 18 juin 2002 et 31,4°C le 28 juin 2011.

À Saint-Hubert, avec 29,1°C, le record pour une deuxième décade de juin (depuis 1954) a été frôlé. Il y avait fait 29,3°C le 17 juin 2002.

La Campine a aussi bénéficié de températures fort élevées, même si elles y ont été moins extrêmes. À Koersel, on a observé 33,3°C et à Kleine Brogel, 33,0°C. Les records, pour une deuxième décade de juin, y sont respectivement de 35,6°C et de 36,3°C, en date du 20 juin 2005. Ailleurs dans le pays, la chaleur semblait plus suffocante qu’elle ne l’était réellement, avec par exemple 29,0°C à Uccle et à Zaventem, 29,7°C à Gosselies, 30,3°C à Bierset (mais 32,1°C à Angleur) et 31,1°C à Beauvechain.

Au littoral, le maximum a été de 25,8°C tant à Middelkerke qu’à Coxyde. Ces valeurs ont été observées vers midi, avant que ne se lève une brise de mer de nord à nord-ouest qui a ramené les températures vers 19-20°C.

Pourquoi les températures ont-elles été exceptionnelles en Ardenne, et pas ailleurs ? La cause est à rechercher dans une inversion qui ne s’est que très partiellement résorbée. L’afflux d’air chaud a surtout été perceptible dans les moyennes couches. Les basses couches auraient dû se réchauffer à leur tour suite à l’action du soleil sur le sol, mais le ciel est souvent resté voilé (cirrus spissatus épais, parfois à la limite de l’altostratus translucidus), ce qui a ralenti la hausse des températures. L’inversion, située au départ vers 800 à 1000 mètres, est montée par la suite jusqu’à 1300 à 1400, mais seul le réchauffement des plateaux ardennais, où le temps a d’ailleurs été plus ensoleillé, a réussi a résorber temporairement et localement cette inversion. En Gaume, le thermomètre a affiché 31,0°C à Aubange, ce qui signifie que là aussi, l’inversion était encore présente (sinon il y aurait fait 34-35°C).

Le 19 juin, des orages ont été observés dès le matin, et à 8 heures, on a recueilli au pluviomètre (sur une période de 24 h) 14,0 mm à Florennes, 12,0 mm à Kleine Brogel, 11,8 mm à Ciney et 10,0 mm à Gorsem. En attendant des averses peut-être plus violentes ce soir et cette nuit…

Source : IRM

Modifié par cumulonimbus

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Le 19 juin, les températures ont à nouveau été fort élevées en Haute Belgique et ce, malgré la couverture nuageuse assez importante, cirrus épais, altocumulus (parfois castellanus) et quelques cumulus. À Mont-Rigi, le maximum est monté jusqu’à 27,6°C, à Elsenborn jusqu’à 29,5°C et à Saint-Hubert, jusqu’à 28,7°C. C’est moins que la veille mais encore beaucoup pour les hauteurs. Dans les vallées et en Famenne, le temps a été vraiment très chaud par endroit, comme par exemple à Ciney, avec 32,8°C. À cette station, dont les données sont disponibles depuis 1976, le record a été frôlé pour la 2e décade de juin. Le 20 juin 2005, il y avait fait 33,2°C.

En Basse et Moyenne Belgique, également sous des cirrus épais, des altostratus, des altocumulus (parfois de beaux floccus) et l’un ou l’autre cumulus, le tout avec quelques gouttes de pluie, l’intensité de la chaleur a été très variable. En région liégeoise, on a observé 29,6°C à Bierset et 31,2°C à Angleur. Autour de Bruxelles, il n’a fait que 25,7°C à Uccle et 25,4°C à Zaventem. Au littoral, Coxyde a atteint 23,1°C et Middelkerke, 22,8°C.

Les orages qui ne sont pas venus

Le 19 juin au soir, tout portait à croire qu’une violente offensive orageuse se préparait à aborder la Belgique…

cu4a.jpg

Image radar de l’IRM – 19 juin 2013 à 17h45

Pourtant tout s’est désintégré ou presque avant d’arriver en Belgique.

La prévision orageuse, bien des fois, est un vrai casse-tête en Belgique.

Voici un extrait de l’interview donnée par Michael Baillie (Belgorage) au journal Le Soir :

On annonçait d’énormes épisodes orageux pour aujourd’hui, pour l’instant il semblerait que ce ne soit pas le cas…

« C’est le problème depuis quelques jours et c’est même récurrent en Belgique et en Europe occidentale, les modèles météorologiques ont beaucoup de mal à cerner ce qu’il va se passer, à cause de l’atmosphère (le 1er kilomètre d’altitude). En fait, à cause des reliefs, de l’influence maritime, continentale, les modèles ont vraiment beaucoup de mal à dire où les orages vont naître et quelles seront leurs caractéristiques. »

Et d’ajouter :

« Si on a une dynamique à un endroit qui permet à un orage de naître, dans une humidité assez importante, dans une instabilité forte et avec une dynamique d’altitude et bien, on aura les orages qu’ils peuvent connaître là-bas (en Amérique), c’est-à-dire puissants. Sauf que chez nous, c’est souvent déphasé : on a ou bien l’instabilité, ou bien la dynamique, ou bien l’humidité et la dynamique mais pas d’instabilité, etc. Cela peut parfois amener des « flops orageux ». On prévoit des orages sévères, on met en alerte les médias et tout d’un coup, rien ne se passe ! »

En fait, dans la « Tornado Alley » des États-Unis, la situation est un peu plus simple que chez nous, le plus souvent tout au moins. On est en présence de trois masses d’air :

- Air tropical maritime humide et chaud, en provenance du Golfe du Mexique

- Air tropical continental sec et encore plus chaud, en provenance des déserts du sud-ouest

- Air polaire continental, plus ou moins sec et plus frais

La transformation de ces masses d’air lors de leur passage sur les Grandes Plaines se fait de façon relativement homogène. Lorsque ces masses d’air se rencontrent, on peut calculer avec une assez bonne précision l’endroit où le profil atmosphérique (instabilité, humidité et vents) est idéal pour générer des orages violents.

En Europe, le découpage des côtes (Golfe de Gascogne, Canal de La Manche, Mer du Nord), ainsi que la répartition inégale des reliefs et des types de sol, fait en sorte que l’évolution d’une masse d’air peut devenir très aléatoire à petite échelle.

oka.gif

Source : KNMI

La carte d’hier matin montre déjà la complexité des lignes de convergence qui peuvent se former à l’intérieur du secteur chaud d’une perturbation, c’est-à-dire dans l’air tropical. En outre, la dépression thermique se déplacera en soirée vers un endroit défavorable pour les orages, en s’installant à l’est de la Belgique. De ce fait, un petit vent de nord-ouest se lèvera en Moyenne Belgique en soirée, et ce vent sera encore perceptible à Florennes et à Saint-Hubert. Le sondage de Beauvechain de minuit révèle ce vent de nord-ouest jusqu’à un petit 1000 mètres d'altitude, puis le vent souffle d’ouest (1000 mètres), de sud-ouest (1500 mètres) et de sud au-dessus. Un bon cisaillement, mais à l’envers. De ce fait, malgré que les autres paramètres aient été très bons pour garder en vie les orages formés sur la France, le vent a été un sérieux trouble-fête pour ces orages, qui n’ont pratiquement pas pu dépasser la frontière belge.

En matière de pluviosité (sur 24 heures), seul Aubange, à l’extrême sud du pays, a eu une cote remarquable avec 21 mm.

Sources :

IRM

Le Soir en ligne

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Hier, 20 juin 2013, ce sont surtout les précipitations qui ont fourni quelques valeurs remarquables. Dans les relevés de ce matin à 8 h (qui couvrent la période d’hier, 8 h, à aujourd’hui, 8h), on a noté 51,4 mm d’eau à Chièvres, 32,1 mm à Sint-Katelijne-Waver, 30,2 mm à Semmerzake, 27,0 mm à Coxyde, 25,0 mm à Kruishoutem et encore 20,9 mm à Gosselies. À l’est et au sud du pays, les précipitations ont parfois été plus intenses encore, avec 56,0 mm à Elsenborn, 38,0 mm à Aubange et encore 20,8 mm à Sivry.

En effet, des zones orageuses assez intenses ont frappé notre pays hier soir. À 22 h 30, on dénombrait trois zones orageuses : la première, fort étendue (quoique irrégulière) couvrant tout l’est du pays, du Limbourg à la Gaume en passant par les Hautes-Fagnes et l’Ardenne belge (ainsi que l’Eiffel allemande) ; la deuxième aux dimensions non négligeables, débordant de la France pour affecter le Hainaut occidental et une partie des deux Flandre ; et la troisième, plus petite, affectant l’ouest de la côte belge.

Ces orages se sont produits dans le cadre du passage d’un front froid, où de nombreuses dépressions de petite taille ont créé pas mal de discontinuité. Il n’est pas à exclure qu’une zone de convergence préfrontale se soit trouvée très près de ce front, et qu’elle ait interagi avec lui. Auparavant, le matin, une autre zone de convergence a déjà été responsable d’une activité orageuse, notamment dans le Namurois.

Entre les deux, l’atmosphère a été lourde avec un ciel souvent très nuageux, cirrus épais, altocumulus, altostratus et, en dessous, cumulus et stratocumulus. Dans les éclaircies, les hausses de température pouvaient être très nettes. Pour finir, le pays presque tout entier a connu des maxima autour des 25-26°C.

On notera enfin, dans la nuit du 20 au 21 juin, une bizarrerie dans les vents d’altitude, qui n’est sûrement pas étrangère aux développements orageux. En effet, au-dessus de Beauvechain, on a noté un vent de 104 nœuds (193 km/h), en provenance du sud-est, peu en dessous de 11 000 mètres. C’est rare d’avoir des vents aussi forts, à cette altitude, qui ne viennent pas de l’ouest (ou tout au moins d’une direction à composante occidentale). Ce phénomène a également été mesuré au-dessus d’Idar-Oberstein, avec un vent de sud-est de 95 nœuds (176 km/h), et au-dessus de De Bilt, avec un vent de sud-est de 100 nœuds (185 km/h), le tout à des altitudes comparables.

Sources :

IRM

Belgorage

University of Wyoming

OGIMET

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A noter aussi qu'en Gaume, on pourrait avoir une vague de chaleur.

Rappel : 5 jours > 25°C dont 3 > 30°

A la station de Météobelgique de Virton (St-Mard) on a comme température maximales :

16/06 : +25.3°C

17/06 : +30.1°C

18/06 : +35.0°C !

On prévoit plus de 30°C encore demain(19/06), reste à voir si les 25°C seront atteint jeudi, ce qui n'est pas gagné...

Bonne journée à tous !

:thumbsup:

Dans les stations du réseau offiiciel de l'IRM, la vague de chaleur n'a pas réussi. C'était la station d'Aubange (extrême sud du pays) qui avait les meilleures chances d'avoir une vague de chaleur, mais le 1e jour n'a pas été assez chaud.

16/06/2012 : max. 23,2°C

17/06/2012 : max. 30,0°C

18/06/2012 : max. 31,0°C

19/06/2012 : max. 31,0°C

20/06/2012 : max. 25,2°C

Malheureusement, les données de Meix-devant-Virton ne sont plus disponibles. Il n'est pas exclu que là, la vague de chaleur ait réussi.

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Après une journée plutôt fraîche hier, assez belle au littoral mais plutôt nuageuse à l’intérieur des terres (pas mal de stratocumulus et, parfois, une modeste convection sous une inversion vers 2800 mètres l’après-midi), le ciel s’est dégagé la nuit, et ce matin (26 juin), il a fait particulièrement froid en bien des régions de la Belgique. À Elsenborn, on a même encore observé une gelée, avec un minimum de –0,1°C. Dans les Hautes Fagnes, pendant ce temps, on observait 2,7°C à Mont-Rigi.

D’autres stations très froides ont été les suivantes :

Gouvy : 3,2°C

Bièvre : 3,9°C

Koersel : 3,9°C

Saint-Hubert : 4,6°C

Kleine Brogel : 4,7°C

Ciney : 4,8°C

Aubange : 5,0°C

Middelkerke : 5,4°C

Il ne s’agit pas de records, mais quand même de valeurs fort basses pour la saison. À Elsenborn, le record pour la 3e décade de juin (sur 26 ans) a été de –1,2°C le 27 juin 2000. Dans les Hautes-Fagnes, on a déjà observé –0,3°C à la Baraque Michel (tout près de Mont-Rigi) le 21 juin 1964. À Koersel, une valeur plus basse que celle de la nuit dernière a notamment été observée le 23 juin 1988 avec 2,5°C. Quant à Ciney, le record (sur 36 ans) a été observé le 23 juin 1988 également, avec 3,9°C.

À Middelkerke, on a été qu’à un dixième de degré de la valeur la plus basse sur 28 ans, observée assez récemment d’ailleurs, le 22 juin 2010 avec 5,3°C.

Parmi les stations de MétéoBelgique, la station de Botrange, avec 2,8°C, a connu une valeur très proche de celle de Mont-Rigi. Un peu plus au sud, on notera encore la valeur très basse de Bovigny (entre Vielsam et Gouvy), avec 3,0°C. Enfin, on relèvera aussi les 3,8°C de Poederlee (Limbourg) et les 3,9°C de Cerfontaine, de Bertrix et de Chiny (Pin).

D’une façon générale, il est intéressant de constater combien chaleur et froid ont souvent été proches dans le temps cette année-ci.

Source : IRM + MB

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Le mois de juin qui est sur le point de se terminer devrait connaître, au vu des prévisions pour les derniers jours, une moyenne mensuelle de l’ordre 15,8 ou 15,9°C à Uccle. Cela en fera le sixième mois consécutif trop froid par rapport aux nouvelles normes (1981-2010). Et même par rapport aux anciennes normes (1833-1980), d’avant le réchauffement climatique, on note encore quatre mois sur six trop froids. Seul avril (9,0°C) tombe pile poil dans l’ancienne moyenne, tandis que juin sera légèrement au-dessus de ces anciennes normes.

En outre, 2013 a déjà connu deux décades les plus froides depuis le début des observations à Uccle, en l’occurrence la 3e décade de mars (0,9°C) et la 3e décade de mai (9,9°C). En outre, la 2e décade de mars (1,5°C) a encore été considérée par l’IRM comme exceptionnelle, tandis que la 2e décade de janvier (–2,6°C) et la 1re décade d’avril (4,5°C) ont été très anormalement froides (par rapport aux nouvelles normes 1981-2010). Ajoutons encore à cela que de brefs épisodes aux températures très élevées ont régulièrement émaillé, jusqu'à présent, cette année 2013, sans arriver à compenser la tendance froide générale.

Au total, le premier semestre de 2013, avec une moyenne de 7,1°C, sera même la première moitié de l’année la plus froide depuis 1987 (6,6°C). Pourtant, au niveau mondial, le réchauffement climatique est encore bien là. Le mois de mars par exemple, si froid chez nous, a occupé la dixième place parmi les mois de mars les plus chauds de la planète, tandis que le mois de mai, également très froid chez nous, a même occupé la troisième place parmi les mois de mai les plus chauds (depuis la fin du 19e siècle) !

La banquise arctique, elle aussi, continue à se trouver dans un piteux état. Si sa superficie, en ce mois de juin, est quelque peu remontée pour se situer dans la moyenne des années 2000, son volume (de glace) est presque aussi catastrophiquement bas qu’en 2011 et 2012 (à la même époque de l’année).

Et pourtant… Le réchauffement climatique semble, en moyenne, en stagnation depuis une quinzaine d’années, avec des valeurs annuelles mondiales tournant autour de 0,45°C au-dessus des moyennes 1961-1990 (soit environ 0,75°C ± 0,2°C de plus par rapport au début du 20e siècle). Toutefois, ce n’est pas parce que le réchauffement climatique semble (temporairement) arrêté que le changement climatique s’arrête aussi. Dans les régions arctiques, on continue à observer des hausses de température affolantes, tandis que d’autres parties du globe (dont peut-être aussi l’Europe occidentale) semblent se refroidir quelque peu, avec comme corrollaire le déplacement de certaines zones de précipitations et des modifications climatiques régionales parfois dramatiques.

Les hypothèses concernant la stagnation de la température mondiale pourraient être les suivantes :

1) Une oscillation naturelle froide qui contrecarre (masque) le réchauffement climatique. Dans ce cas, cela ne change rien aux prospectives à long terme, avec la Terre qui se réchaufferait de 4°C ou plus d’ici la fin de ce siècle. Pour le moyen terme par contre, il faudrait alors connaître la nature, l’amplitude et la durée du phénomène naturel refroidissant en question, pour par exemple projeter l’évolution du climat au cours de la décennie à venir.

2) L’avènement ou l’augmentation d’un polluant encore inconnu ou non détecté (aérosol ou autre), dont l’effet refroidissant compenserait l’effet réchauffant du CO2 et d’autres gaz à effet de serre. Dans ce cas, l’évolution future du climat devient imprévisible. (Pour rappel, le « global dimming » des années 1950-60-70 aurait été le principal responsable du fait que le réchauffement climatique principal ne soit apparu qu’après.)

3) Des effets de retour inattendus liés au réchauffement climatique.

L’une des hypothèses les plus connues à ce propos est la modification de la circulation thermohaline dans les océans, avec un possible ralentissement ou arrêt du Gulf Stream.

Une théorie plus récente consiste en un déplacement des centres d’action de la circulation atmosphérique générale. Comme les régions polaires (en raison du changement dans l’albédo) se réchauffent plus vite que les régions subpolaires, ces dernières tendent à être désormais (relativement) plus froides que les régions polaires. Ceci provoque un positionnement des anticyclones polaires à des latitudes moins élevées, avec un risque plus grand de vents d’est hivernaux aux latitudes moyennes. Si cette hypothèse s’avère, il faudra l’intégrer dans les modèles pour faire des prospectives à long terme sur le changement climatique (avec de nouveaux effets de retour possibles, comme par exemple une couverture neigeuse plus importante aux latitudes moyennes avec renforcement de l’albédo pendant que l’albédo diminue justement au pôle, etc.).

De même, pour l’hémisphère sud, le KNMI vient de découvrir que l’extension exceptionnelle (a contrario de la banquise arctique) de la banquise antarctique était cependant liée, elle aussi, au réchauffement climatique, avec la fonte de la calotte glaciaire antarctique périphérique (eau douce plus légère que l’eau salée) qui aurait formé une couche en surface (de quelques dizaines de mètres) isolée des eaux salées profondes et se refroidissant (gelant) donc plus facilement au contact des vents glacés de l’Antarctique. Il s’agit là d’un effet de retour complexe et longtemps insoupçonné.

4) Le réchauffement climatique s’opère par pallier. La nature, qui fait bien les choses, retrouve son équilibre et se stabilise jusqu’au moment où l’apport de chaleur supplémentaire devient trop fort. Alors l’équilibre se rompt, la température bondit en un coup, puis un nouvel équilibre s’instaure pendant une décennie ou deux, avant qu’il ne se rompe à son tour. Dans ce cas, rien ne change pour les prospectives à long terme, sauf que le graphique du réchauffement climatique, au lieu d’être une courbe, sera un escalier.

5) Le réchauffement climatique qu’on a connu jusqu’à présent ne serait pas de nature anthropique. Il s’agit cependant de l’hypothèse la moins probable.

En attendant, pour ce qui est de l’été 2013, il n’existe encore aucune théorie pour prévoir de quoi il sera fait, et comment se dérouleront les vacances de ceux qui ont choisi de rester dans notre pays (et de ceux, étrangers, qui ont choisi d’y faire de la villégiature). Jusqu'à présent, 2013 a quelque peu suivi l'évolution de 1888, mais rien ne dit que cette tendance (donc vers l'été pourri de 1888) se poursuive puisqu'ici, il s'agit très vraisemblablement d'un simple hasard.

Sources :

- IRM

- KNMI

- NOAA

- Journal « Le Monde »

- Blog d’Olivier Berruyer

- Wikipedia

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Pour ce qui est de la stagnation des T globale, encore faudrait-t-il qu'elle existe... La tendance linéaire de 1998 à maintenait pour le GISS est de 0.6°/siècle, quasiment la même tendance qu'au 20ème siècle (0.7°/siècle). Toujours est-il que les aérosols contribuent évidemment à ralentir le rechauffement, malheuresement. Car a moins de se risquer a la géoingenierie, et faire péter la baraque pour de bon, il y a au minimum 0.5° de RC supplémentaire non évitable. Pour ce qui est des oscillations naturelles, la persistance d'une phase negative de la PDO avec un enfouissement de la chaleur dans l'Océan profond a pu ralentir le rythme de hausse, mais cela ne change rien, le réchauffement n'est pas censé être linéaire. Sur une échelle de temps ne serait ce que de 20000 ans, depuis le dernier âge glaciaire, la "stagnation" apparaît surtout comme un point au bout d une droite quasi verticale... Pour les latitudes moyennes, la tendance aux blocages plus fréquents ne signifie pas spécialement plus de froid. Déjà quand on voit le "froid" récupéré alors que nous avons des synoptique épiques... Et il s'agit plus généralement d'une plus grande fréquence des extrêmes. Ensuite cela n'impacte pas le bilan global, c'est juste que la soupe est moins bien touiller qu'avant, mais cela n'empêche pas la soupe d'être plus chaude quand même.

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Si je puis me permettre de préciser un peu ma pensée, sans vouloir jeter un froid :lol: si on comparé le RC au cycle saisonnier, les approches d'études sont radicalement différentes, alors qu'il y à des similitudes entre les deux. Le RC est, comme le cycle saisonnier, une réponse forcée, son lot de rétroaction et non linéarités, soumis à de la variabilité naturelle, le "bruit". Nous savons que l'Été sera plus chaud que l'Hiver -encore que, en Belgique, certains vont finir par en douter :lol: - et cela même sans avoir poussé un bilan énergétique quelconque, ni cela même si la T se refroidit par moment. En 2012, après le mois de Mars caniculaire et le moi de Mai frais, la tendance linéaire sur 3 mois était significativement négative... Et pourtant l'Été fut plus chaud que l'Hiver. Alors qu'avec le climat, dès que la tendance fléchi un peu, sans même passé dans le négative qui plus est, on commente sans fin. De même personne n'essaye de calculer la sensibilité climatique sur le cycle saisonnier. Alors que dans l'absolu c'est possible à cause que la Terre ne tourné pas rond et a bien un cycle saisonnier indépendamment des hémisphères. Comme le cycle saisonnier est une réponse transitoire avec des barres d'erreurs monstres, personne ne risque l'aventure. Pour autant avec le climat, alors que là aussi on est sur une réponse transitoire, on essayé de trouver une sensibilité climatique. Je n'ai rien contre, mais tout ceci fait un peu méthode Coue, sur le mode "Tout va bien". Avec le climat c'est la moyenne paleoclimatologique qui correspondrait le mieux à notré approche très statique du climat ; et quelque part sans fondements physiques étés profonds. On attend encore le gars qui boucle le bilan énergétique de la Terre sur un an pour démontrer enfin que le cycle saisonnier est bien du au fait que la Terre ne tourne pas rond. Et quand on à une approche plus pales et moins titrage de chiffres, lla tendance un peu faible des dernières années est surtout insignifiante. De plus, la notion de significatif ou pas se réfère à un seuil de risque donné. La Terre se réchauffe depuis 1998, et c'est significatif avec un risque d'erreur de 30%. 30% c'est un peu élevé en stat's, mais je ne connais personne pour autant qui prendrait un avion qui à 7 chance sur 10 de terminer disperse façon puzzle en cours de vol... Pour faire passer sous le tapis ce genre de détails intéressants, on choisit un risque de première espèce vachement serre, 5%, mais qui n'est pas justifié à priori, et on conclut : "non significatif". Cela permet d'oublier que la tendance est bien positive, du genre positive, qu'avec un risque de première espèce un plus lâche c'est significatif, que..... En plus il y a souvent une erreur de collégiens commise, qui est d'évaluer l'intervalle symétriquement l'intervalle. Le caractère non significatif, Cela veut dire que le signe de la tendance n'est pas déterminable. Or si l'intervalle à 90% est [0,1] avec une valeur calculée de .5, le RC est bien significatif à 95% et non 90%. Parce que les 5% restant, c'est la probabilité que la valeur soit en réalité supérieur à 1 ; et il n'y à donc que 5 risque sur 100 que la valeur soit effectivement négative. Or certains sont prompt alors à conclure que la tendance n'est pas significative à 95% dans ce cas. Bref pour conclure, la Terre se réchauffe depuis 1998, et que la pente soit un peu moins raide, on s'en tampone le coquillard avec une patte de coleoptere pannée

Modifié par paix

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Nous venons de connaître un superbe week-end, loin d’être exceptionnel, mais digne d’être mentionné dans le contexte climatologique de l’année2013.

Des hautes pressions se développant sur le sud de la Mer du Nord et au sud-ouest des Îles Britanniques, et se déplaçant par la suite vers l’Écosse, ont placé notre pays sous l’influence de courants continentaux modérément chauds, se desséchant progressivement.

Une évolution au niveau de l’humidité (diminuant progressivement) et de l’altitude de l’inversion de subsidence (passant de 1800 à 1400 mètres) a cependant mené à quelques différences entre les deux journées. Ainsi, le samedi, la convection a encore été bien visible avec le développement de cumulus parfois jusqu’au stade de mediocris, alors que le dimanche, à l’exception de rares cirrus et altocumulus, ainsi que de cumulus très isolés, le ciel est resté serein.

Le vent général de nord-est à est, le samedi, a été favorable au déclenchement de la brise de mer dans la région côtière. Le maximum, de 23,3°C à Middelkerke, a été atteint à midi. Ensuite, durant l’après-midi, un vent de nord soufflant parfois par rafales a ramené la température à 20-21°C. À l’intérieur des terres, pendant ce temps-là, la température se situait le plus souvent entre 26 et 28°C en basse et moyenne Belgique, et autour des 23-24°C sur les hauts plateaux. Les plus hautes valeurs ont été observées à Tirlemont (28,2°C) et à Sint-Katelijne-Waver (28,0°C).

Le dimanche, le vent général de nord-est a été à nouveau favorable à la brise de mer. Celle-ci, un peu hésitante au début, a permis au thermomètre de monter jusqu’à 23,4°C vers 13 h (après quelques oscillations, 22,6°C à 10h, 22,0°C à 11h, 22,9°C à 12h). L’après-midi, à nouveau, il fallait se contenter de 20-21°C sous un vent de nord-nord-est parfois soutenu. À l’intérieur des terres par contre, la température a réussi à grapiller encore un petit degré en bien des endroits, avec 29,0°C comme plus haute valeur à Kleine Brogel, suivi de 28,2°C à Stabroek.

Il est à noter qu’au cours des dernières années, les belles journées sans chaleur caniculaire, en basse et moyenne Belgique, n’ont pas été tellement fréquentes en juillet et en août.

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Il est à noter qu'au cours des dernières années, les belles journées sans chaleur caniculaire, en basse et moyenne Belgique, n'ont pas été tellement fréquentes en juillet et en août.

Merci Robert :thumbsup:

C'est justement ça qui fait toute la différence, avoir un soleil radieux sans toutefois dépasser les 30°c, on peut dire que c'est le temps idéal pour monsieur tout le monde. En plus ce petit vent du Nord-est fait que c'est tout à fait respirable, le pied!

Modifié par huymétéo

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Hier, 8 juillet 2013, a été une nouvelle journée ensoleillée et modérément chaude, sous l’égide d’un vent de nord-est commandé par un anticyclone à deux noyaux, l’un sur le nord de l’Irlande et l’autre, sur le milieu de la Mer du Nord. Malgré une grande instabilité des basses couches, avec des températures de 26 à 28°C en plaine et de quelque 16°C vers 1000 mètres d’altitude, la présence d’une inversion de subsidence vers 1300 mètres a grandement empêché la formation de cumulus. En fait, l’air des basses couches a été tout juste assez humide pour générer ici et là quelques cumulus humilis. En contrepartie, cette instabilité générait parfois quelques rafales de vent. En dehors de ces cumulus, on observait aussi l’un ou l’autre cirrus, mais le ciel a été par moment tout à fait serein.

Ces conditions, plus encore que les deux jours précédents, ont été favorables à la brise de mer le long du littoral. Celle-ci a été présente dès la matinée et a soufflé de nord-nord-est avec des rafales l’après-midi. De ce fait, la température maximale n’a pas dépassé 20,1°C à Middelkerke. L’eau de la Mer du Nord, bien trop froide pour la saison (13°C au large), y est évidemment pour quelque chose aussi.

Notons enfin que les plus hautes températures ont été observées à Kleine Brogel et à Sint-Katelijne-Waver avec 28,3°C, tandis que Stabroek et Hastière ont noté 28,0°C. La présence du vent a cependant bien brassé l’air, avec des différences de température généralement petites, à l’exception du littoral en raison de la brise de mer et des hauts plateaux en raison de l’altitude. À Mont-Rigi, le maximum a été de 23,5°C.

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Hier, 9 juillet, a été une nouvelle journée ensoleillée, avec des températures toujours aussi modérées. La plus haute valeur, cette fois-ci, a été mesurée à Tirlemont avec 28,2°C. Sinon, les températures maximales, en plaine, se situaient le plus souvent entre 25 et 27°C.

L’anticyclone, peu à peu, s’est déplacé vers le nord-ouest pour se retrouver, en soirée, au nord-ouest de l’Irlande et de l’Écosse.

Au sol, cela a provoqué un basculement des vents du nord-est vers le nord. À l’intérieur des terres, ceci a eu peu de conséquences : il a continué à faire chaud. L’inversion s’est encore quelque peu abaissée ce qui, en combinaison avec une humidité raisonnablement basse, a permis au ciel d’être parfaitement serein en certaines régions. Ailleurs, quelques discrets cumulus ont encore réussi à se former en dessous de l’inversion.

Au littoral, ces conditions de vents ont été à nouveau très favorables à la brise de mer, qui s’est combinée au vent général et s’est renforcée en après-midi, avec un maximum (atteint à 13 heures) de 20,0°C tout juste. L’après-midi, il n’a fait plus que 18°C. Sinon, il a fait ensoleillé à la côte aussi, avec de rares cirrus.

Aujourd’hui, 10 juillet, l’arrivée d’un faible front froid a provoqué un léger fléchissement des températures même à l’intérieur des terres. L’air instable et quelque peu humide des basses couches a permis la formation de cumulus humilis très plats (arrêtés nets par l’inversion), avec par la suite une petite tendance à l’étalement.

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Webcam IRM – Dourbes – 10 juillet 2013 à 14h45

Modifié par cumulonimbus

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On arrive bientôt au 15 juillet et à ma connaissance, aucune station n'atteint les 10 mm depuis le 1er, les dernières pluies remontant au 3 juillet.

Des conditions très anticycloniques qui contrastent avec le printemps plutôt dépressionnaire (bien que là aussi nous avons réussi à avoir quelques périodes sèches).

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Depuis le 6 juillet, nous sommes influencés par un anticyclone centré en moyenne sur les Îles Britanniques ou près de celles-ci, avec à partir du 12, une tendance du noyau central à s’installer plus à l’ouest, sur l’Océan.

Ces conditions anticycloniques quasi constantes nous ont valu une période très sèche, avec par exemple à Uccle déjà 12 jours consécutifs sans précipitations. Du 6 au 9, nous avons déjà connu une période très ensoleillée et modérément chaude. Puis, le passage d’un faible front froid nous a placé dans des courants plus frais du 10 au 13, avec des températures légèrement en dessous des normes saisonnières. Le 10, il a encore fait assez ensoleillé, avec des cumulus humilis très plats, tendant parfois à s’étaler, avec quelques passages nuageux plus marqués (stratocumulus). Les températures maximales, en Basse et Moyenne Belgique, atteignaient encore près de 23°C, sauf au littoral, où il ne faisait plus que 19°C.

Le 11, il a fait plus frais encore, avec 17°C au littoral et 20 à 21°C à l’intérieur des terres, mais à nouveau en dessous de 20°C dès 200 mètres d’altitude. Les stratocumulus étaient nombreux en matinée, mais ensuite le ciel s’est déchiré avec de belles éclaircies, avec des stratocumulus résiduels, quelques cumulus et cirrus. Un bon dégagement du ciel la nuit suivante a fait fortement chuter les températures aux endroits exposés. C’est ainsi qu’à Elsenborn, le thermomètre est descendu jusqu’à 2,8°C.

Le 12, la température n’a plus atteint 20°C à Uccle non plus, tandis que Middelkerke n’affichait plus que 16°C. Les stratocumulus sont rapidement réapparus, et ont persisté la majeure partie de la journée. Malgré cela, Uccle est encore arrivée à 4 h 16 d’insolation. Pendant ce temps, le sud du pays est resté quelque peu épargné par cette fraîcheur, avec à Aubange, respectivement, 25,8°C le10, 21,8°C le 11 et 23,4°C le 12.

Le samedi 13, le beau temps est revenu pour tout le monde, avec encore quelques stratocumulus en matinée, puis des cumulus humilis (avec stratocumulus résiduels) et des cirrus. Les températures se situaient à nouveau autour des 23°C en bien des endroits, mais le littoral restait très frais, avec un maximum de 17,9°C seulement à Middelkerke. En contrepartie, le ciel y a été encore plus dégagé qu’ailleurs en après-midi.

Le dimanche 14 a été une très belle journée, un peu voilée par des cirrus et accompagnée de quelques cumulus humilis, et temporairement un peu plus de stratocumulus et d’altocumulus l’après-midi, principalement sur l’ouest du pays. Les températures tournaient autour des 25°C à l’intérieur des terres, avec quelques valeurs plus élevées en Flandres, comme les 27,0°C à Kruishoutem (entre Gand et Courtrai) et les 26,6°C à Semmerzake (au sud-sud-ouest de Gand). Au littoral, une faible brise de mer a limité le maximum à 21,3°C.

Le 15 a marqué le retour de la chaleur modérée qu’on a déjà connue du 6 au 9, avec des valeurs de 26-27°C dans la plupart des régions de Basse et Moyenne Belgique. Kleine Brogel a été l’endroit le plus chaud, avec 28,4°C, tandis que Mont-Rigi a enregistré un maximum de 22,4°C. Le temps, à nouveau a été ensoleillé (cirrus et cumulus humilis, parfois mediocris à l’est) sous un faible vent de nord ou de nord-ouest. Le littoral a été à nouveau soumis à une brise de mer, assez faible certes (d’ouest à nord), mais gardant les températures proches de 21°C (21,4°C à Middelkerke).

Pendant toute cette période, une inversion de subsidence nous a accompagné de façon quasi constante, avec juste des variations dans l’altitude et l’intensité de cette inversion.

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Merci Cumulonimbus !

:thumbsup:

A noter aussi qu'à la moitié du mois, on a déjà une durée d'insolation de 130h alors que la durée moyenne d'insolation pour un mois de juillet est de 200h.

Bonne soirée à tous !

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Hier, le 16 juillet 2013, de grandes différences ont été observées dans les conditions météorologiques sur la Belgique.

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Webcam IRM – Zeebrugge – 16 juillet 2013 à 16h

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Webcam IRM – Dourbes – 16 juillet 2013 à 16h

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Webcam IRM – Wideumont – 16 juillet 2013 à 16h

Le littoral, en effet, a connu du brouillard le matin, suivi d’un temps brumeux en matinée, et voilé toute la journée par d’épais cirrus, parfois accompagnés d’altocumulus. Paradoxalement, ces nuages ont permis à la température de monter plus haut le long du littoral, dans la région des dunes tout au moins, grâce à une brise de mer faible par moments. Le maximum à Middelkerke a atteint 23,5°C. À Zeebrugge par contre, le maximum n’a guère dépassé 20,7°C.

À l’intérieur des terres, le temps a été plutôt chaud et nettement plus ensoleillé, malgré un voile de cirrus qui y était présent dans le ciel aussi, avec des altocumulus et, parfois, de l’altostratus translucidus. Sur les reliefs, on observait également des cumulus humilis. Le soir, apparition de cirrocumulus tandis que certains altocumulus prenaient des formes de castellanus, avec des virga.

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Webcam IRM – Dourbes – 16 juillet 2013 à 20h

Les températures se situaient le plus souvent autour des 27°C, avec localement 28 ou 29°C (Kleine Brogel : 29,0°C ; Hastière : 28,4°C ; Semmerzake : 28,2°C).

En Haute Belgique, des cumulus humilis se sont également formés, avec un voile de cirrus cependant moins présent. Le maximum, à Mont-Rigi, a été de 23,5°C. À Elsenborn, cette valeur a été de 24,7°C, tandis que Saint-Hubert affichait 24,6°C.

Partout une chaleur modérée, donc.

Les castellanus, quant à eux, ont été provoqué par une petite baisse des températures en altitude, passant de 6°C à 3°C vers 3170 mètres (niveau 700 hPa), et de –9°C à –12°C vers 5840 mètres (niveau 500 hPa) au-dessus de Beauvechain dans le courant de la journée. De l’instabilité en altitude en soirée, donc, mais les autres conditions n’étaient pas réunies pour former des orages.

Modifié par cumulonimbus

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On reprend les mêmes et on recommence…

Hier, 17 juillet 2013, à nouveau une journée assez ensoleillée, modérément chaude et avec absence de précipitations sur tout le pays. Juste dans les nuances, on observe des changements ici et là.

À la mer par exemple, le ciel est certes resté voilé, mais avec moins d’altocumulus que la veille, et avec des cirrus spissatus et uncinus très dessinés l’après-midi.

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Webcam IRM – Zeebrugge – 17 juillet 2013 à 15h15

À Middelkerke, la température maximale a atteint 22,6°C, avec une brise de mer de nord qui s’est à nouveau quelque peu renforcée.

À l’intérieur des terres, le vent a soufflé un peu plus fort que la veille, de nord à nord-est, mais en contrepartie, les températures maximales ont été un brin plus élevées aussi. Les 28°C ont été atteints à plus d’endroits, répartis un peu partout en Basse et Moyenne Belgique (+ certaines vallées de Haute Belgique), avec 28,2°C à Essen, Stabroek et Hastière, 28,1°C à Semmersake et 28,0°C à Tirlemont. Ailleurs, les températures étaient généralement comprises entre 26 et 28°C.

Le ciel était peu nuageux ou légèrement voilé avec des cirrus et, en dessous, quelques altocumulus et des cumulus humilis.

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Webcam IRM – Dourbes – 17 juillet 2013 à 15h15

En Haute Belgique, sous un ciel plus nuageux, les températures ont atteint 22,7°C à Mont-Rigi, 23,2°C à Saint-Hubert et 23,6°C à Mont-Rigi.

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Webcam IRM – Mont-Rigi – 17 juillet 2013 à 15h15

L’anticyclone, qui s’était quelque peu retiré vers l’Océan, tend à se centrer à nouveau sur les Îles Britanniques, avec de bons courants continentaux de nord-est sur nos régions. En altitude, on observe depuis des jours et des jours une crête au-dessus de nos régions, ou un peu à l’ouest de celles-ci (parfois avec une configuration « rex »), qui rejette la circulation zonale d’ouest vers des latitudes plus élevées. Les sondages près de chez nous indiquent toujours des conditions assez anticycloniques, avec une tendance à former une inversion de subsidence (vers 1500 mètres au-dessus d’Essen en Allemagne, hier à midi). L’instabilité des basses couches, des suites de l’insolation en journée, ne permet jusqu’à présent que le développement de cumulus.

Aujourd’hui, 18 juillet à 14 heures, les contrastes sont grands entre le littoral et l’intérieur des terres. Du brouillard et des stratus se sont formés au-dessus des eaux froides de la Mer du Nord (eaux à 15°C au large), et sont poussés vers le littoral par un bon petit vent du nord, et cette grisaille tend à persister, avec une température de 17°C seulement, voire même un peu moins à Zeebrugge (et 17,2°C à Middelkerke).

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Webcam IRM – Zeebrugge – 18 juillet 2013 à 14h00

À l’intérieur des terres, pendant ce temps, il fait déjà chaud avec près de 27°C et formation de cumulus (27,4°C à Uccle, 27,6°C à Zaventem et déjà 25,2°C à Beitem (Roulers), pourtant pas tellement loin de la mer.

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Webcam IRM – Uccle – 18 juillet 2013 à 14h00

Modifié par cumulonimbus

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Encore un mot sur les conditions climatiques qui ont régné hier sur notre littoral.

Il a fallu attendre 17 heures pour que la brume et les stratus se dissipent enfin.

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Webcam IRM – Zeebrugge – 18 juillet à 17h15

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Webcam IRM – Zeebrugge – 18 juillet à 18h30

Et voici la courbe de température de Zeebrugge. Comme on peut voir, après la dissipation des stratus, la température a encore réussi à monter quelque peu en soirée, tout en restant très fraîche pour la saison. (Il est à noter qu’à 23 heures, la température arrivera à 18,1°C).

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Source : IRM

Sur le schéma ci-dessous, on voit bien aussi que le vent de nord-nord-est est plutôt soutenu.

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Source : IRM

Le synoptique de Middelkerke donne une évolution à peu près similaire. Une forte brume de mer (temporairement du brouillard) y apparaît vers 8 heures, avec une température qui baisse légèrement, passant de 17 à 16°C. Ensuite, dans la grisaille des stratus, cette température remonte péniblement vers 17-18°C, avec un vent du nord qui se renforce graduellement. En début de soirée, avec la dissipation des stratus, la température atteint un maximum de 19,0°C. Puis, la nuit qui suit, sous un vent qui reste assez présent, la température oscille constamment autour des 17°C. Presque pas de différence, donc, entre le jour et la nuit.

Ces brumes et stratus se sont enfoncées jusqu’à quelques kilomètres à l’intérieur des terres, au-delà, les conditions étaient parfaitement estivales. Un rapport sur les températures d’hier suivra.

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Question climat Belge :

Voici un article (toujours fort intéressant !!!! :innocent: ) sur le site rtbf :

http://www.rtbf.be/info/article/detail_foc...-sec?id=8051554

on ne sait plus quoi écrire a ce que je vois....

extrait :

Mais nous sommes en Belgique. Les précipitations ne sont jamais loin. Malgré la présence de hautes pressions sur notre pays, le parapluie devrait donc bientôt faire son retour.

:whistling: :whistling: :whistling: :whistling: :whistling: :whistling:

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Hier, 18 juillet 2013, les températures ont localement atteint 30°C en Campine, avec par exemple 30,6°C à Kleine Brogel. En bien d’autres endroits, les 30°C ont été frôlés, comme 29,8°C à Stabroek, 29,6°C à Hastière et 29,5°C à Sint-Katelijne-Waver.

D’une façon générale, les maxima ont atteint 28-29°C en Basse et Moyenne Belgique et 25 à 26°C sur les plateaux ardennais et fagnards. Le littoral, comme déjà mentionné, a connu un temps frais, avec 18 ou 19°C au meilleur moment de la journée (en début de soirée). Dans une petite mesure, la Flandre Occidentale et l’ouest de la Flandre Orientale ont été aussi affectés par cette fraîcheur côtière, avec 25,8°C à Passendaele, 26,0°C à Beitem et 27,0°C à Kruishoutem.

La sécheresse, aussi, commence à faire parler d’elle. En ce mois de juillet, on a recueilli jusqu’à présent 9,8 mm à Uccle, en 2 jours de précipitations seulement. Des valeurs très proches ont été observées à Zaventem et à Beauvechain. Kleine Brogel et Sivry, avec 6 mm, ont été plus secs encore, alors que Gosselies (Charleroi) n’a encore mesuré que 4 mm.

Uccle a aussi connu une période de 15 jours consécutifs sans précipitation aucune. D’après Fabian Delal, responsable des prévisions à l’IRM, cela se produit une fois tous les quatre à cinq ans. Mais il est probable que ce nombre de jours va encore fortement augmenter.

La plus longue période sans précipitations à Uccle, on s’en souvient, a été de 36 jours en 2007, du 31 mars au 5 mai. En plein été, on se souviendra aussi des 26 jours de sécheresse en 1995, du 28 juillet au 22 août. Il s’agit en outre d’une période très ensoleillée et très chaude. Pendant 20 de ces 26 jours, la température a dépassé 25°C et à 6 reprises, la température a atteint ou dépassé 30°C.

Le grand été 1976 nous a aussi offert une belle période de sécheresse, un peu plus courte mais bien plus chaude : 21 jours, où la température a atteint ou dépassé les 25°C à 18 reprises, et les 30°C à 16 reprises (jours consécutifs d’ailleurs) sous un soleil de plomb. En outre, une autre période très sèche, de 25 jours, a concerné le même été en août, avec 0,2 mm seulement sous un temps tout aussi ensoleillé mais un peu moins chaud.

L’été 1911 a également connu 21 jours de sécheresse, avec là aussi des températures fort élevées : 19 jours au-dessus de 25°C dont 11 au-dessus de 30°C (valeurs homogénéisées par rapport aux mesures actuelles). Comme en 1976, certains jours il a fait dans les 35°C.

Une longue période de sécheresse concernant partiellement l’été a été celle de 1959 : 30 jours, du 21 août au 20 septembre. Là aussi, il a fait fort ensoleillé et encore chaud pour la saison, avec une trentaine de degrés les 11 et 12 septembre.

La longueur d’une période de sécheresse, cependant, est loin d’être le seul critère pour déterminer une sécheresse. Au printemps 2011, aucune longue période sans précipitations n’a été observée, pourtant le printemps, en raison de la maigreur des précipitations, a été sec au point qu’on redoutait déjà un 1976 bis.

La terrible sécheresse de 1921, qui a duré 9 mois, a été exempte de longues périodes sans pluie, mais les précipitations étaient tellement maigres que cela reste, jusqu’au jour d’aujourd’hui, la pire des sécheresses que notre pays n’ait jamais connue.

Pour bien définir une sécheresse, il faut aussi tenir compte de l’évaporation et de l’évapotranspiration des plantes, pour évaluer le manque réel d’eau. C’est ainsi qu’à précipitations égales, une sécheresse sera beaucoup plus grave en été qu’en hiver, surtout si la sécheresse se double d’une canicule. C’est pour cette raison que la sécheresse de 1995-1996, pourtant très marquée au niveau du déficit des précipitations, est passée en partie inaperçue puisqu’elle s’est produite essentiellement en hiver (excepté le début, en juillet-août 1995).

Sources :

IRM

KNMI

OGIMET

Marc Vandiepenbeeck via http://www.lalibre.be/actu/planete/avant-2...b0de6db9c1a72e

RTBF via http://www.rtbf.be/info/article/detail_foc...sec?id=8051554

Modifié par cumulonimbus

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Hier a été une belle journée dans tout le pays, y compris à la mer, mais le vent de nord-est était assez soutenu, principalement l’après-midi. Au centre du pays, on notait partout des rafales de 40 à 45 km/h. Sinon, le temps a été chaud et ensoleillé, avec des températures de 27-28°C en Basse et Moyenne Belgique, et des pointes jusqu’à 29°C en Campine.

Avec des basses couches modérément sèches mais très instables (seulement 12°C vers 1500 mètres), des cumulus ont aisément pu se former, mais ils butaient contre une inversion située au-dessus, contre laquelle ils s’aplatissaient littéralement.

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Webcam IRM – Diepenbeek – 19 juillet à 15h15

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Webcam IRM – Diepenbeek – 19 juillet à 18h00

Au littoral, le ciel a été particulièrement bleu (serein au-dessus de la mer, cumulus au-dessus des terres), mais le vent a été assez fort et frais. À Middelkerke, le maximum n’a atteint que 23,4°C, en début d’après-midi, avant que la température ne se stabilise autour de 22°C durant le reste de l’après-midi. Les rafales tournaient autour des 45 km/h, et montaient même jusqu’à 50 km/h en début de soirée, dans le cadre d’une puissante brise de mer qui s’alliait au vent général, et qui a soufflé de nord-nord-est.

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Webcam IRM – Zeebrugge – 19 juillet à 15h00

La station de Zeebrugge, située plus près de la mer, a été plus fraîche encore, avec 19 à 20°C en après-midi, après une petite pointe juste au-dessus des 20°C en fin de matinée.

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Source : IRM

Vous remarquerez sur le graphique ci-dessous que cette pointe de température correspond à un fléchissement du vent.

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Source : IRM

En effet, la longue période de beau temps chaud a fini par réchauffer les eaux côtières, qui atteignent maintenant 19 à 20°C. Un peu plus au large, cependant, le printemps froid fait toujours sentir ses effets, et l’eau n’a que 15 à 16°C. Une brise de mer forte ramène donc l’air du large, très frais, qui ne se réchauffe que peu en arrivant au littoral. Une brise plus faible ramène un air moins frais se trouvant près des côtes.

C’est une situation fréquente le long de notre littoral lorsqu’il fait beau. Lorsque le vent général est moins fort qu’il n’a été hier, cet effet est plus marqué encore. Jusqu’au matin, le vent vient de terre, puis durant la matinée, le vent est assez calme, et la température côtière suit assez bien celle de l’intérieur des terres, qui monte vite en raison du sable des dunes. Puis vers 11 heures, une première brise de mer se lève, faible, et la hausse de la température se ralentit. Mais l’air vient encore des eaux proches de la côte, pas trop froides. Puis l’après-midi, lorsque la différence de température entre terre et mer devient la plus forte, la brise se renforce et ramène de l’air de plus en plus frais en provenance du grand large. C’est pour cette raison que le maximum, en zone côtière, est souvent atteint à midi ou en tout début d’après-midi.

Notez que la brise de mer dépend principalement de trois facteurs :

1) La différence de température entre terre et mer. Plus elle est grande, plus la brise de mer sera puissante.

2) L’instabilité de l’air. Un air instable favorise les appels d’air, et permet une brise de mer même lorsque les différences de températures sont faibles. A contrario, des conditions très anticycloniques, avec un air stable, va inhiber la brise de mer même quand les différences de températures sont très fortes.

3) Le vent général. S’il souffle à peu près dans la même direction que la brise de mer, il renforce celle-ci. Dans le cas contraire, il diminue cette brise de mer, ou l’élimine même complètement.

Exemples (valables pour la côte belge) : un vent calme va donner une brise de mer du nord qui se lève en fin de matinée, qui va se renforcer l’après-midi en basculant vers le nord-nord-est, puis le nord-est et l’est-nord-est le soir (avec à nouveau diminution du vent), avant que ne reviennent la brise de terre.

Un vent général de nord-est va s’orienter à l’est-nord-est au littoral la nuit, et au nord-nord-est durant l’après-midi. Il fera alors frais dès le matin, tandis que le vent peut devenir temporairement assez fort en après-midi ou en début de soirée.

Un vent de sud-est va contrecarrer la brise de mer pendant une bonne partie de la journée. Si elle se lève alors en fin d’après-midi ou en début de soirée, après une journée caniculaire à la côte, les différences entre terre et mer peuvent être telles que le vent de mer apparaît brutalement, avec parfois de fortes rafales.

Un vent de sud-ouest va rester plus ou moins inchangé en matinée, mais s’orientera à l’ouest, et temporairement au nord-ouest l’après-midi en raison de la combinaison des forces entre le vent général et la brise de mer.

Un vent de nord-ouest va faire en sorte que la brise de mer souffle toute la journée. Le maximum de vent sera alors atteint vers midi. L’après-midi, la tendance de la brise de mer à tourner vers le nord-est va quelque peu contrecarrer le vent général, et le vent diminue alors temporairement. Dans une telle situation, les maxima côtiers tendent à être atteints plutôt en fin d’après-midi.

La rotation journalière de la brise de mer est liée à la force de Coriolis. La brise de mer étant plus étendue en après-midi qu’en fin de matinée, la force de Coriolis a davantage de prise sur la brise de mer en après-midi.

Lorsque le vent général est fort, ou que le temps est perturbé, le phénomène de brise de mer et de terre n’apparaît pas.

Modifié par cumulonimbus

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