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Futururgentiste

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  1. Futururgentiste

    13/01/2017

    Ne travaillant pas aujourd'hui (après un service météorologique très soutenu hier), j'en ai profité pour m'offrir une nuit dans ma région natale, Butgenbach (Alt. 580 m), afin d'y suivre cet événement hivernal que l'on peut clairement qualifier de tempête de neige. Après un petit intermède pluvieux hier soir vers 23h, un épisode de vent moyen très soutenu lié au pincement isobarique sur le sud de la dépression de tempête s'est installé sur une durée de 4h cette nuit avec une véritable poudrerie neigeuse. Ce matin, jusque 9h, fortes averses ne neige en continu. Réseau routier très délicat. Un habitant me disait que ce genre d'événement restait malgré tout exceptionnel au fil du temps, se reproduisant de manière bien plus sporadique que "dans le passé". Je miserais sur un cumul de 15-20 cm sur cet épisode malgré de grandes disparités liées aux congères. Voici quelques clichés que je souhaitais partager avec vous !
  2. Bonjour Flocons, Vous vous laissez biaiser par les hachures générées automatiquement par le système. Il s'agira de neige en matinée au Nord du sillon Sambre-et-Meuse avec un passage progressif vers des granules de glace, puis de la pluie verglaçante d'ici le début d'après-midi et ce pour tout le reste de la journée (plus on sera vers l'est, moins la transition se fera rapidement). Les hauteurs du pays n'y échapperont malheureusement pas non plus, mais avec un décalage dans le temps (milieu/fin d'après-midi).
  3. Futururgentiste

    31/12/2016

    C'est vraiment triste d'être remis en cause de la sorte. J'ai toujours espéré ne pas être un jour confronté à ce genre de réaction, mais il fallait bien que cela arrive un jour . Cependant la science est sans cesse remis en cause il me semble ... En effet, comme spécifié dans mon message, ces observations ont été faites à Erbisoeul (région de Jurbise), dans la famille. C'est un phénomène extrêmement local. Peut-être trouverez-vous d'autres témoignages dans la presse ! La météorologie est mon métier, pourquoi prendrais-je un malin plaisir à divulguer de fausses informations alors que je suis le premier à critiquer fermement ce genre de comportements. Si cela peut vous rassurer, j'ai été formé en tant que météorologue par l'IRM et suivi par le professeur Fabian Debal (chef actuel du service des prévisions) qui fut mon promoteur de mémoire. Par ailleurs, il me semble avoir suffisamment démontré par le passé mon attachement aux arguments et démonstrations scientifiques sur ce forum que pour venir y faire de la désinformation. Si vous remettez de la sorte en doute le plaisir que j'ai eu à partager ces clichés avec vous, prenez contact avec quelques membres de ce forum qui me connaissent personnellement (Piet, El Nino, etc.) ou qui habitent la région (notamment Farid). Ils pourront peut-être témoigner de la véracité de ces informations. Enfin, si vous ne les croyez toujours pas, je vous invite à consulter ma page Facebook (Bastien Lombeau) où je laisse en accès libre le visionnage de mon contenu météorologique. De nouveaux clichés devraient suivre dès demain. Sans rancune, mais que c'est triste d'être considéré de la sorte ... Bonne soirée et bonnes fêtes à tous.
  4. Futururgentiste

    31/12/2016

    Épisode de neige assez important et très localisé ce matin sur Erbisoeul (région de Jurbise - Mons) et qui a duré +- 6-7h . Phénomène très localisé puisque sur quelques centaines de mètres, nous passons de tout à rien. Certaines rues sont plus enneigées que les rues perpendiculaires passant plus loin ... Au final, plus de 5 cm à l'heure actuelle sous une température de -3°C. Il faut bien se rendre compte que les photos où il y a peu de neige ont été prises à 500-1000 m des photos où il y a le maximum de neige ! Sur les 2 photos, on observe très bien la limite au sol entre le simple givre et les premières accumulations de neige (soudaine trace plus blanche). On distingue également les stratus bas précipitants. Nous avons quand-même connu des intensités modérées de neige "serrée" par moments !
  5. Bonjour à tous. Je vous propose un nouveau sujet qui me tient particulièrement à coeur puisqu'au-delà de ma passion pour la météorologie, je m'intéresse tout particulièrement à la météorologie des régions vallonnées et montagneuses. En Belgique, mon intérêt se manifeste par un grand attrait pour la topoclimatologie et la climatologie régionales du Condroz, de l'Ardenne et du Plateau des Hautes-Fagnes. La situation météorologique d'aujourd'hui en Belgique mérite une grande attention. En effet, en liaison avec une dépression centrée sur la région Ibérique, un thalweg de surface peu mobile transite par la Belgique. Le caractère statique de ce dernier tend à orienter le flux de surface au sud-est à l'est d'une ligne Mons - Eupen. A l'ouest de cette même ligne, le flux est plutôt orienté au nord-est. Par conséquent, une masse d'air relativement douce est advectée depuis le nord-est de la France vers les hauteurs de la Belgique. A l'inverse, une masse d'air plus froide est advectée depuis l'Allemagne vers le centre et l'ouest du pays. Simulation du vent moyen (10m) par le modèle AROME : Observations en temps réel (vent moyen en surface) : Source : www.Infoclimat.fr Paradoxalement, cette situation permet aux stations de l'Ardenne et des Hautes-Fagnes d'atteindre des valeurs thermiques plus hautes que celles rencontrées dans les régions de Basse et de Moyenne Belgique. Cet effet thermique est accentué par la présence d'une inversion de température dont le pic se situe entre 700 et 1000 m d'altitude selon les régions. Cette inversion vient donc "lécher" les plateaux de l'Ardenne et des Hautes-Fagnes permettant d'accentuer le phénomène. Étant donné la configuration du flux en surface et la dissipation des pluies actuelles au-delà des crêtes ardennaises, je soupçonne la présence d'un léger effet de foehn sur les contreforts nord du Plateau des Hautes-Fagnes (dans la région de Theux, de Eupen et de Raeren se prolongeant même jusqu'au bassin du Rhin en Allemagne) ainsi que dans certains lieux de la dépression de Famenne (Humain au nord-ouest immédiat du Massif de Saint-Hubert dont la température dépasse la barre des 17°C à 14h locale ! ). Observations en temps réel (température en surface) : Source : www.infoclimat.fr Simulation des températures par le modèle AROME (pseudo-effet de foehn au nord-ouest immédiat du Plateau des Hautes-Fagnes ?) : Source : www.meteociel.fr
  6. Il y a un point culminant à 369m sur la région de Hamois ? Où se situe-t-il ?
  7. A noter qu'au passage d'un petit système dépressionnaire entre Belgique et Pays-Bas entre cette nuit et demain, le flux devrait s'orienter au N ou au NNE. Par conséquent, une masse d'air bien fraîche, à tous les étages, devrait nous affecter. En parallèle, les températures ainsi que les températures du point de rosée accuseraient une nette chute au passage d'un semblant d'occlusion à caractère froid très affaiblie en milieu de matinée. Au niveau des modèles à maille fine, un léger effet orographique est simulé sur les précipitations au sud du sillon Sambre-et-Meuse pour la première partie de journée Par effet de triggering, quelques précipitations devraient donc se développer sur les reliefs du Condroz et surtout sur le Massif ardennais. Il semble que de la neige ferme puisse s'inviter en seconde partie de matinée, principalement au-delà de 300 m d'altitude sur le Condroz : typiquement sur la ligne de crête évoluant entre Ciney et le Plateau de Herve (régions de Hamois, Havelange, Clavier, Warzée, Anthisnes, Beaufays, Herve). Les quantités resteront très limitées ce qui devrait rendre le potentiel d'accumulation au sol hasardeux. A plus basse altitude (200-300 m) , les précipitations resteront hivernales.
  8. En effet, j'ai suivi ce master après un bac à l'ULB. Ça s'est en effet bien terminé avec une très chouette défense du mémoire en juin 2015 ... Cela fait déjà presque 1 an et demi donc ... Disons que pour beaucoup, Michel Crucifix est amené à devenir le futur André Berger qui fut un grand climatologue à l'UCL reconnu à travers le monde. Michel Crucifix n'est pas juste un bon professeur, c'est véritablement un homme extrêmement intelligent. En effet, tu ne trouveras pas d'approche analytique ou statistique dans ces cours. Il y a par ailleurs deux cours nommés "Physique et Dynamique de l'Atmosphère et des Océans I et II" (pour un total de 11 ECTS) qui sont, eux, très axés sur le développement mathématique des équations qui régissent les différents équilibres des fluides atmosphériques et océaniques (hydrostatisme, géostrophisme), les équations de la thermodynamique, etc. Je fus comme toi. Je voulais réellement m'investir dans un projet conséquent. Il était hors de question que je me lance dans un sujet préalablement préparé/balisé dans lequel il n'y avait plus qu'à faire ce que le prof attendait de moi ... J'ai en fait réalisé un projet de mémoire un peu particulier dans le sens où j'ai été trouvé Michel Crucifix en lui expliquant ma passion pour la météorologie et en lui demandant si il était prêt à me suivre dans un challenge qui me tenait à coeur. Je voulais monter un projet de A à Z en choisissant ma question de recherche sur un sujet qui me passionnait tout en concluant un partenariat avec l'Institut Royal Météorologique de Belgique. Il m'a alors suivi dans l'aventure, mais cela m'a demandé énormément d'investissement : j'ai dû organiser les partenariats (plusieurs rencontres ont été organisées à l'IRM) ; je devais mettre en relation mon promoteur de mémoire et l'IRM ; je devais sélectionner les données qui m'intéressaient et assurer leur transfert quotidien sur les serveurs de l'UCL (assurer la bonne coordination entre l'informaticien de l'UCL et celui de l'IRM pour qu'ils mettent en place un transfert automatique) ; je devais me rendre à l'IRM pour discuter de l'avancement du projet, de mes premiers résultats et j'allais également récupérer certaines maps issues des modèles pour illustrer mon propre travail de modélisation, etc. J'étais donc déjà très impliqué dans mon mémoire à la fin de ma première année de Master. Pour répondre à ta question concernant mon sujet de mémoire, en plus de ma passion pour la météorologie générale, je suis particulièrement intéressé par les effets orographiques (effets liés au relief). Par amour pour les reliefs wallons (Condroz, Ardenne, Hautes Fagnes), l'interaction locale entre la topographie wallonne et la météorologie retient toute mon attention. J'ai donc étudié et tenté de modéliser l'impact potentiel du relief belge sur la mise en place du jet nocturne de basse couche (rien à voir avec les statistiques, mais au contraire, très appliqué comme sujet) Ha, je me doute, le Earth and Life Institute n'est pas le secteur le plus connu de l'UCL Pour la disponibilité, je ne saurais pas te conseiller. Forcément, c'est quelqu'un de très occupé, bien que me concernant, il s'est toujours montré très disponible. Nous avons eu la chance de très bien nous entendre, de nous comprendre en tant que passionnés. Je sais aussi qu'il appréciait mon autonomie donc je ne l'ai pas forcément dérangé régulièrement, juste lorsque c'était vraiment nécessaire. A ta place, je n'hésiterais pas à le contacter directement sur sa boîte mail en lui demandant si tu peux éventuellement passer le rencontrer pour lui exposer brièvement tes attentes. Ce sera plus direct et au moins, tu seras rapidement fixé sur les possibilités ...
  9. Bonjour, La première réflexion qui me vient directement en tête et qui me semble évidente est : pourquoi ne pas directement t'adresser au Earth and Life Institute où tu retrouveras de très grandes pointures en climatologie. Je pense notamment au professeur Michel Crucifix qui fut mon promoteur de mémoire il y a 2 ans. En plus d'être un véritable génie, c'est un passionné de paléoclimatologie et un spécialiste en statistiques bayésiennes. http://www.uclouvain.be/michel.crucifix&langue=fr Autre voie que je privilégierais sans hésitation puisque c'est le schéma que j'ai suivi lors de la réalisation de mon mémoire : l'Observatoire d'Uccle. Pourquoi ne pas chercher à mettre en place un partenariat avec d'autres facultés universitaires ou des Institutions scientifiques ? Il faut oser se donner les moyens ! (Bien qu'il puisse être un peu tard pour mettre en place une collaboration et la mise à disposition de ces données une fois qu'elles seront définies). Mais qui ne tente rien n'a rien Bonne chance ! Bastien.
  10. Bonjour, Quelqu'un pourrait-il me transmettre l'adresse mail de Piet par message privé car je souhaiterais pouvoir le contacter dans un cadre professionnel ? D'avance merci.
  11. Et oui ! Dans ce genre de configuration, ce sont le Massif de Rocroi, le Massif de Givonne et plus généralement les plateaux s'étendant de la région de Libramont à Bastogne qui enregistrent les cumuls les plus importants. A l'inverse, la dépression de Fagne-Famenne, la région de la Hesbaye liégeoise et la moitié nord de l'Ardenne + les Hautes Fagnes cumulent moins a contrario des situations en flux maritime de nord-ouest. On peut assigner ces conséquences à un double effet : * un cumul sur les collines face au vent (effet éolien) ; * un potentiel assèchement pseudo-adiabatique sur les versants sous le vent + en aval et un effet "feeder-seeder" sur les versants au vent (Lifted Condensation Level compris entre 300 et 400 m d'altitude en amont de l'Ardenne belge).
  12. Les sondages d'AROME et du WRF sont favorables à l'apparition de précipitations solides sur la moitié est de la Belgique. Étant donné : * L'advection d'air froid depuis le nord à 850 hPa ce soir et cette nuit ; * L'origine continentale du vent à tous les étages dans la couche limite ; * Le profil vertical du point de rosée dans la couche limite. une tenue de la neige est fortement probable au-delà de 200 m d'altitude et possible vers 150 m d'altitude voire 100 m d'altitude à l'est d'une ligne Binche-Lommel. Des précipitations hivernales sont possibles partout ailleurs sous l'occlusion qui devrait se limiter à l'est de Bruxelles. Comme toujours à l'approche d'une occlusion en frontolyse s’apparentant à un "retour d'est ou de nord", des surprises sont possibles. WRF, par exemple, simule des vitesses verticales modérées durables tant à 925 hPa qu'à 850 hPa ce qui peut booster les précipitations. Le forçage orographique semble en être la cause principale, même au niveau des premiers plateaux brabançons ! Le phénomène d'isothermie devrait être limité sur les régions au nord du sillon Sambre-et-Meuse étant donné la turbulence attendue dans les basses couches (jet de basse couche favorable à un fort cisaillement sur la partie centrale du pays)
  13. Futururgentiste

    Le Sting Jet : vidéos et explications

    Je comptais en parler oui ! Donc c'est une bonne idée que tu proposes là (Très bonne idée de post que tu as eue également puisque c'est vraiment très complet pour les débutants !) Les 4 prochains jours vont être chargés pour moi donc je ne pourrai continuer avant, à mon avis, le milieu de semaine prochaine
  14. Passion et moi avions cité le terme "Sting Jet" dans nos posts respectifs lors de la prévision de l'épisode de vent fort qui nous a concernés mardi passé. En effet, le modèle français ARPEGE insistait sur un épisode de vent aussi bref qu'incisif au sud immédiat du noyau de basse pression en phase de creusement explosif (dans ses sorties des 8 et 9 octobre 2016. ) ce qui laissait éventuellement penser à ce genre de phénomène. J'en profite dès lors pour ouvrir un post à ce sujet. J'ai pris l'habitude d'aborder un sujet en exposant d'abord des exemples et des illustrations avant de se pencher sur la théorie qui y est liée. Ceci revient en fait à se poser la question "Mais comment peut-on expliquer un tel phénomène tel qu'observé dans les faits ?!". C'est une façon comme une autre d'activer les esprits et de susciter la curiosité de tout un chacun. Personnellement, j'apprécie apprendre de cette manière. Brièvement, le sting jet est l'apparition d'un couloir étroit de vents extrêmement forts au potentiel destructeur sur le flanc sud d'un noyau de basse pression. Il est habituellement localisé dans la pointe d'une occlusion en retrait du front froid qui, selon le schéma de Shapiro-Keyser, s'isole sous la forme d'un front individualisé quelques dizaines de km en aval. En première approximation, on considère que ce couloir de vent est alimenté par le rabattement du jet d'altitude vers la couche limite atmosphérique. Le phénomène est donc avant tout caractérisé par l'incursion d'air stratosphérique très froid et très sec dans la troposphère. En plus de l'aspect dynamique, les processus thermodynamiques contribuent à une accentuation du phénomène par l'évaporation de la queue de l'occlusion qui facilite la densification et la subsidence du courant d'air. Ceci explique pourquoi on peut observer ce phénomène sous un ciel gris non précipitant ou sous de larges éclaircies. C'est donc un phénomène très trompeur qui intervient à l'arrière du front froid précipitant. Je vous propose cette série de vidéos qui illustre un potentiel épisode de sting jet ayant touché une partie de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, mais surtout les Pays-Bas et le Danemark lors du passage de la dépression extra-tropicale "Saint-Jude" la journée du 28 octobre 2013. La puissance du vent moyen est vraiment éloquente sur certaines vidéos. Les rafales maximales auraient atteint des valeurs de l'ordre de 150 km/h aux Pays-Bas et 190 km/h au Danemark. C'est également ce phénomène qui aurait expliqué d'autres événements destructeurs tels que "The Great Storm" en octobre 1987 en Grande-Bretagne ou certaines violentes tempêtes ayant touché la France depuis 20 ans. Allemagne : Pays-Bas : https://www.youtube.com/watch?v=WWKE5TDcdMI Danemark : Je reviendrai par la suite sur les explications théoriques de ce phénomène météorologique.
  15. J'ai également pensé à une modélisation récurrente de sting jet sur Arpege puisqu'on retrouve un couloir de vents très forts sur la pointe sud de l'occlusion (quelques dizaines de km) et un front froid en aval, vers l'est. Si l'on s'intéresse ensuite au profil vertical, ARPEGE simule au sud immédiat du centre dépressionnaire des vitesses verticales positives importantes sur la tranche 300-700 hPa associées à un fort assèchement. Cette dépression serait véritablement en phase de creusement explosif (-9 / -12 hPa en 6h) arrivant à maturité en passant sur la Belgique. Le signal d'un creusement explosif est récurrent sur le modèle français, moins sur les autres modèles, même si le creusement dépressionnaire semble acquis. C'est une situation à risque dont le phasage entre la dynamique d'altitude et celle de surface aura toute son importance. Au-delà des modélisations des prochaines heures, je pense que c'est surtout l'observation du système qui nous donnera l'information sur le risque réel dès demain. A suivre dès la formation du minimum de surface en cours de nuit ... Délicat comme prévision à si court terme ...
  16. Ce sont des valeurs représentatives de l'activité convective. Là où les systèmes convectifs seront bien actifs, les valeurs sont probables en regard du profil vertical des vitesses verticales associées aux cellules convectives, des advections sèches en moyenne troposphère et du vent vers 925 hPa (entre autres).
  17. Bonjour tout le monde, Je pense que tu fais référence à cette vidéo-ci Passion ? Il y a aussi celle-ci :
  18. Futururgentiste

    Quelques questions d'un de mes lecteurs

    Je me suis également déjà fait cette réflexion en passant à côté de certaines antennes du Brabant-Wallon. Malheureusement, pour le moment, j'ai l'impression que l'on tente de faire la moindre économie sur "ce qui n'est pas indispensable". Je pense ne pas me tromper en disant que nos trois services météorologiques nationaux souffrent (comme d'autres services publics ou semi publics) des restrictions budgétaires et ce, à mon plus grand regret !! L'investissement dans le domaine scientifique, c'est maintenant qu'il doit se faire, pas dans 10 ans (probablement encore plus dans notre discipline qui est une science encore jeune, en pleine expansion et aux enjeux multiples, complexes et sensibles qui risquent d'impacter négativement nos régions dans les prochaines décennies). Enfin, là je prêche pour ma paroisse et je ne doute pas que d'autres disciplines pourraient avancer des arguments pertinents pour se défendre de leur intérêt pour la société. Mais c'est bien souvent lorsqu'une conséquence très négative et médiatisée (catastrophes naturelles, accidents majeurs, etc.) se produit que les fonds pour investissements se débloquent (temporairement) par magie au nom d'une soi-disant volonté de ne plus jamais avoir à revivre une telle catastrophe. Et puis, au fil du temps, les investissements ou les promesses d'investissement disparaissent et se font oublier autant que cette peur éphémère et exacerbée (c'est ce que j'appelle le syndrome de l'attentat ...).
  19. Futururgentiste

    02/02/2016

    La célèbre allocution "géo-météorologique" au nord du sillon Sambe-et-Meuse n'aura jamais aussi bien porté son nom qu'aujourd'hui ! Le passage frontal épouse quasi parfaitement les vallées de la Sambre et de la Meuse ! Source : IRM
  20. Futururgentiste

    Quelques questions d'un de mes lecteurs

    Il existe en tout cas des wind profiler sous forme d'impulsions laser/lumineuses (LIDAR pour LIght Detection and Ranging) ou d'impulsions accoustiques (SODAR pour SOund Detection and Ranging). A l'IRM, le profil vertical du vent est donné pour les stations de Jabbeke, Wideumont et Zaventem à partir des radars Doppler qui y sont installés. C'est en effet le backscattering résultant de l'interaction de l'impulsion du radar avec les gouttelettes d'eau qui fournit l'information sur la vitesse horizontale du vent. Les données sont donc exclusivement disponibles lors de précipitations. En parlant de moyens pour mesurer le vent au-dessus de la couche limite, les Pays-Bas sont très bien équipés pour mesurer les caractéristiques de la couche de surface (partie basse de la couche limite). Le KNMI dispose en effet d'un mât météorologique à Cabauw. Celui-ci présente une hauteur de plus de 200 m et permet des relevés à différents niveaux d'élévation : 1.5 m, 10 m, 20 m, 40 m, 80 m, 140 m et 200 m. Les variables analysées sont très nombreuses et sont enregistrées 24/24. C'est une véritable mine d'or pour l'analyse des conditions de basse couche dans la région. Un très bel investissement météorologique à mon sens ! Je l'ai pour ma part beaucoup utilisé pour suivre le développement des jets nocturnes de basse couche. Vous pouvez facilement avoir accès à l'ensemble du jeu de données sur le lien suivant : http://projects.knmi.nl/cabauw/insitu/index2.htm (Observations => Cabauw => Recent Tower)
  21. A la vue des scénarios proposés par le trio ECMWF/GFS/GEM (déterministes et ensemblistes), nous risquons de nous retrouver, surtout à partir de la seconde partie de la semaine sous un régime zonal bien dynamique avec fort gradient de pression. La Belgique se situerait sous un rail rectiligne barocline très étendu à tel point que de nombreux fronts ondulants pourraient nous concerner. Pour le moment, les écarts se jouent sur 200-300 km à peine. Dans un tel schéma, Il faudra tenir à l'oeil les cours d'eau au sud du SSM et peut-être aussi ailleurs ... Allons-nous finalement bien converger vers un mois de janvier très humide comme prévu par Météo France et d'autres ? Un temps pas si monotone que cela finalement qui nous pourrait nous concerner
  22. Futururgentiste

    Hiver 2015 - 2016

    En effet, ces modélisations sont récurrentes depuis plusieurs jours. C'est aussi bien visible sur les courbes de T stratosphérique.
  23. Futururgentiste

    17/01/2016

    Suite à la succession d'averses qui ont touché le sud du Brabant-Wallon hier soir et cette nuit, une sympathique petite couche recouvre à nouveau toutes les surfaces (~ 4 cm). Avec le lever du soleil, une fine pellicule de brume s'est formée sur quelques mètres d'épaisseur, notamment en fond de vallée.
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