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Pascal

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À propos de Pascal

  • Rang
    Zéphyr
  • Date de naissance 20/09/1972

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    Male
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    Liège
  • Interests
    climatologie, archéologie, catastrophes naturelles, astronomie, énergie, physique quantique, spiritualité
  1. Pascal

    Effet progressif de masse atmosphérique

    Ce que je dis c'est que : n'importe quelle variation de température affecte la masse thermique, même si c'est extrêmement peu. Si les delta T sont parfaitement sinusoïdaux, la masse thermique reste identique à condition d'en faire la moyenne car en chaque instant il existe un delta masse thermique par rapport au temps précédent. Mais le temps d'établissement du régime établis sera d'autant plus court que la masse thermique est importante. Donc la masse thermique détermine le temps d'établissement de T... et!... pendant ce temps d'établissement de la température qui sera atteinte à l'instant final t(f), l'air est à une certaine température aux différents instants précédant t(f) ! Donc la masse thermique détermine aussi la température ! Et ce cela se fait via la température d'établissement ! Je suis content que mon appart ait une certaine masse thermique car cette dernière me permet d'avoir déjà 14°C trois minutes seulement après avoir refermé la fenêtre ! Alors que si la masse thermique de mon appart se réduisait à quelques malheureuses briques, trois minutes après avoir refermé la fenêtre je n'aurais toujours que mettons 5°C! Comme je l'ai fait remarquer ici http://effetdemasse.weebly.com/tempeacuterature--espace.html, ce qui se passe en altitude est d'autant moins important qu'il y a moins de matière à impacter : à 6000m il y a 60% de molécules en moins donc la très faible proportion d'O3 (1) est pondérée par un facteur 0.4 (2) et surtout elle induit une température qui est tout d'abord valable pour la couche en question (3) : la température des sommets de l'Himalaya n'a pas d'impact sur la température au pied des montagnes (en isolant les effets topoclimatologiques comme les vents catabatiques...). C'est très sensé de chercher un modèle global, c'est d'ailleurs, même si l'image n'est pas totalement transposable (jamais totalement d'ailleurs), ce que cherche à faire la future physique unifiée. Il n'y a pas besoin de passer par la définition de ce qu'est l'atmosphère d'une planète gazeuse pour comprendre la généralité du processus, car il y a un continuum gazeux depuis la limite avec l'espace jusqu'à la profondeur où les gaz deviennent des fluides supercritiques, et on embraye en douceur avec un autre continuum jusqu'au noyau. Il y a une progression dans la masse de fluides ! Masse fluide : je peux généraliser encore un peu mieux mon modèle ! Je ne ferais pas trop confiance à ce bon vieux James Hansen, il sait beaucoup de choses mais ne sait pas très bien quoi dire et comment le dire, alors il préfère noyer le poisson dans l'eau ou ne rien dire, ce qui peut se comprendre quand on voit la taille de l'objet qui avait failli percuter le soleil en 2003 Que votre source interne de chaleur soit plus intense ou non ne change rien au fait que si la couverture qui l'entoure est plus massive, elle conserve mieux la chaleur. L'effet de serre ne repose pas sur une couche émettrice à 5km mais il l'utilise tout de même, c'est ce que je disais de façon imagée quand je faisais remarquer qu'il y a toute une série de points névralgiques dont la relation de cause à effet introduit un décalage. Et puis on reprend un calcul qui va utiliser le "décalage en attente" ce qui va en introduire un autre. On fait ça à d'autres endroits dans la théorie et on aboutit à une somme de décalages qui correspond à un plantage ni vu ni connu. Gerlich et Tscheunschner ne font pas que rappeler ce qui est connu! Loin de là. Vous sélectionnez ce qui vous arrange ! Le climat repose sur la physique et non l'inverse. Publier dans un journal qui n'a pas l'habitude de recevoir des articles en climatologie ne signifie donc pas du tout qu'un article en physique soit douteux. Je dirais même plutôt qu'un journal qui fait le bonheur des climatologues a beaucoup plus de chances de subir des pressions étant donné le contexte financier mondial. Bref, oui autant simplifier un peu et ne pas se prendre le chou pour rien : les quelques molécules de CO2 ou d'O3 sont complètement noyées dans la masse des couvertures fluidiques qui se superposent en nombre indéfinis. Et chacune de ces couvertures a un impact décroissant sur ses soeurs en fonction de leur éloignement. Effet encore plus faible sur celles qui sont à plus basses altitudes puisque ces dernières ont plus de molécules à impacter.
  2. Pascal

    Effet progressif de masse atmosphérique

    Une variation de 5°C sans modification de la masse thermique? Quand j'aère, j'ouvre grand la fenêtre quelques minutes pour que l'air soit remplacé sans que la masse thermique de mon appartement ne varie, et effectivement la température de la pièce revient très rapidement à l'équilibre. Mais si j'ouvrais plus longtemps, il faudrait plus de temps pour que la température revienne à l'équilibre. Donc la masse thermique est importante, et elle est d'autant plus importante que la variation de température et sa durée sont importantes. Il faudrait vraiment voir le tableau général : je donne une explication unique valable pour toutes les planètes, c'est tellement simple que vous vous dites que ça ne peut pas être possible, mais on ne va pas relever tous les cas historiques où les scientifiques se sont répétés que ceci ou cela était impossible, avant d'être démontré parla suite. Il n'y a pas d'O3 sur Vénus Jupiter ou Saturne et l'epma marche quand même. Je discute en ce moment avec un mordu comme vous mais qui est sur le coup Jupiter et il me montre, toujours avec de la logique, que la température sur cette planète s'explique par le magnétisme, et il a tendance lui aussi à vouloir évincer la masse. Je me souviens de quelqu'un d'autre, moins calé, qui voulait expliquer la température de Vénus parce que ses nuages sont fait d'acide sulfurique, et rebelote : toute une logique à propos de l'acide sulfurique. Mais le point commun de tout ça reste la masse : le magnétisme de Jupiter prend d'autant plus effet qu'il y a de la matière pour qu'il puisse agir sur elle. Les nuages de Vénus sont d'abord de la masse et surplombent une masse gazeuse encore plus grosse qu'eux. L'atmosphère absorbe très mal par rapport aux océans ou aux terres mais elle garde une certaine inertie qui est d'autant plus importante que l'atmosphère est massive. A 20 bars la couche protectrice qui vous enveloppe est plus dense, plus efficace. Si vous vous emmitoufler d'une couverture épaisse d'1m à 20 bars, vous serez beaucoup mieux protégé que par une couverture d'1m à 1 bar. Dans le premier cas ce sera la couverture d'une marque réputée, dans le 2° cas ce sera la marque Carrefour. Je ne peux pas faire plus simple... c'est peut être pour ça que c'est dur lâcher ce qu'on connaît... Reparlons couverture horizontale, vous dites très justement : "Il n'y a pas une couche bien sûr de molécules, c'est à travers toute la colonne que cela se fait." Tout-à-fait ! Et vouloir représenter toute la colonne par un couche d'émission à 5km, désolé mais je ne crois absolument pas en une couche ambassadrice de toute l'atmosphère, d'ailleurs vous émettez vous aussi des réserves même si cela concerne les calculs de 1° approche. Attention : quand je dis que sans formules ou équations on ne peut se permettre aucune pirouette, ça ne veut pas dire qu'en utiliser revient à faire des pirouettes! C'est juste que cela devient possible. Mon modèle ne passe pas le test de la physique des équations puisqu'il n'y en a pas, mais il passe la physique qu'il avance car celle-ci est simple. Ce que vous avancez est de la logique physique à la date de 2012, et elle continue de s'écrire... de diverses manières. Raison pour laquelle il est, aussi, très utile de n'en prendre que les parties immédiates. PS: Concernant l'expérience de l'ampoule de CO2, il faudrait refaire la même avec N2 puis O2, O3, Ar,... et refaire le tout avec des capteurs différents pour étudier les variations de sensibilité.. Mais soit, là on s'enfonce encore dans le labyrinthe des possibilités On peut aboutir à des résultats dissemblables à partir de données identiques. Il suffit bêtement d'être intelligent ! Si l'utilisation de σ * T^4 était mal faite, beaucoup de monde le repérerait. Elle est suffisamment bien utilisée pour que cela passe inaperçu, du moins quasiment inaperçu (la revue "International Journal of Modern Physics" dans laquelle Gerlich et Tscheunschner ont publié n'est pas du tout de 8 ou 9° zone!). Elle est également suffisante pour la reconnaissance aérienne, on est pas dans le noir ou le blanc : ça marche bien mais avec des limites! Remettre en question son application dans les bilans ne signifie donc pas du tout qu'il faille remettre tout le reste en question!
  3. Pascal

    Effet progressif de masse atmosphérique

    L'image générale qui me vient pour la théorie de l'effet de serre est des pirouettes emboîtées : la plus grosse est celle que vous avez dite à savoir que l'effet de serre ne repose pas sur le mécanisme de la serre de jardin. Puis à mesure que l'on s'enfonce dans les explications, ces pirouettes deviennent plus subtiles car intégrant des choses vraies. On pourrait continuer ce jeu de ping-pong, j'ai d'ailleurs oublié de citer des problèmes fondamentaux inhérents à l'utilisation de la loi σ * T^4 et discutés par Gerlich et Tscheuschner. L'effet progressif de masse atmosphérique explique aussi la température d'équilibre, exactement de la même manière qu'un poêle de masse explique la température à l'intérieur d'une maison. Il ne l'explique donc pas par la voie quantitative mais qualitativement : c'est la densité de matière qui garde la chaleur et rend une température d'autant plus importante que cette masse est importante. L'effet progressif de masse est le mécanisme central et régulateur qui absorbe et réémet la chaleur, comme le poêle. Passons les zig-zag de température que l'on observe aussi bien sur Terre, sur Saturne, ou sur le Soleil, car c'est le magnétisme (ou quelque chose qui en proche) qui entre en jeu. En-dessous du dernier revirement de température, il suffit de constater les faits, cad une parfaite corrélation entre la température et la pression qui renseigne la masse absorbante/réémetrice. A 0.5 bar vous avez relativement peu de matière gazeuse qui vous enveloppe, et vous auriez déjà plus de matière enveloppante si ce fluide n'était pas gazeux mais aqueux. A 1 bar la matière régulatrice qui vous touche directement est plus importante. A 20 bars, sur Vénus ou sur Jupiter, vous aurez de la matière encore plus épaisse qui vous enserre : vous êtes à chaque plus à l'intérieur même du système d'absorption / rétention / réémission de chaleur. Et la production de chaleur se fait exclusivement par le haut (soleil) et selon les planètes par le bas ("géothermie"). Il n'y a aucun effet de limite (couverture) dû à des molécules pour la simple raison qu'il y a un effet progressif dans la quantité de ces molécules : peu importe ce qui se passe avec O3 ou CO2 en altitude, car non seulement ces molécules sont sous-représentées mais aussi toutes les autres sont beaucoup moins représentées, leur impact est d'autant moins important que leur pression partielle est faible, et vouloir donner un impact spécialement important à certaines molécules à concurrence de 1 contre 100 ou plus ne relève que d'une intelligente logique théorique, alors que le nombre / la masse est l'évidence même. Comment peut-il y avoir une limite constituée par des molécules alors qu'on observe au contraire une progression qui, bien que non linéaire(??) concernant 0.04% des molécules, est carrément excellente pour près de 99% de l'atmosphère (sèche) ? Tout ce que vous avancez est logique Paix, mais avouez que : Un effet progressif de masse atmosphérique + les effets secondaires (nature du sol, chaleur latente, caractéristiques et provenance des masses d'air) qui se passent eux aussi complètement d'un effet de couverture + le magnétisme Terre-Soleil qui lui peut induire un effet de limite par un découpage ionique (et non moléculaire) de l'atmosphère comme en témoigne entre autres la réflexion des ondes radio, ...avouez que ceci est aussi logique ! Et le fait qu'il n'y ait ni formules, ni équations est en soi une force car je ne peux alors me permettre aucune pirouette, cela me serait impossible car je me base uniquement sur des observations brutes.
  4. Pascal

    Effet progressif de masse atmosphérique

    Bidouillages... le mot est lâché, et vous avez raison! Les divers bidouillages caractérisent la théorie de l'effet de serre. Il y a en effet toutes sortes d'approximations qui, prises individuellement peuvent être acceptables (dans certains cas), mais dont la somme aboutit à un modèle qui n'est plus juste du tout. 1) L'albédo: Les gaz n'ont pas d'albédo car, puisque ce sont des molécules libres, leur taille est inférieure aux longueurs d'onde incidentes. CO2, CH4, ou H2O vapeur n'ont donc pas d'albédo. Contrairement aux nuages qui sont constitués de gouttelettes H2O cad de nombreuses molécules liées dont la taille totale est suffisante par rapport au rayonnement qu'elle peut alors réfléchir. Les valeurs d'albédo utilisées pour les calculs sont approximées pour les nuages, mais fausses pour les gaz. Si on accepte que l'albédo de la planète vaut globalement 0.3, il suffit de bidouiller à l'intérieur des 0.7 : il y a toujours moyen que ça colle au final, mais dans ce cas, cela cache des erreurs dont la somme est exacte. Du coup, cela affecte les calculs du bilan énergétique. 2) Le bilan énergétique : Le temps de réponse pour qu'une plaque de métal noire exposée au soleil soit à l'équilibre est très facile à calculer et à mesurer. Par contre, le couple terre-atmosphère est infiniment plus complexe et hétérogène et les divers temps de réponses à une variation de l'irradiation sont très différents pour les océans, continents, végétation,... Le temps de réponse dépend de la capacité calorifique, de le forme, du volume,... et varie aussi fortement selon la longueur d'onde incidente. En fait ces temps de réponse sont tellement variables qu'ils recouvrent plusieurs ordres de grandeur ! Un exemple: les courants océaniques varient de manière très différentes, allant de l'annuel au pluridécennal, sans parler qu'il pourrait y avoir des surprises énergétiques au fond des océans (les budgets en €! sont insuffisants). Tout cela est couplé et le degré de couplage est trop aléatoire pour pouvoir faire les calculs avec suffisamment de précision. Rien n'est stable dans le couple terre-atmosphère. Les sous équilibres énergétiques ne sont donc jamais atteints simultanément et on ne peut pas définir avec suffisamment de précision l'équilibre énergétique global. On ne peut pas calculer précisément la quantité de chaleur pouvant être accumulée de manière naturelle. On fait des approximations, des bidouillages. Dans le graphique de Wild et al, le budget de 0.6 W/m2 est évalué avec une précision de 0.4 W/m2 mais l'imprécision des autres flux qui lui ont donné naissance est 10 X supérieure ! Ce qui implique que l'on ne peut même pas affirmer dans quel sens le forçage radiatif se fait ! La sois-disante précision de 0.4 W/m2 est tout bonnement utopique, et résulte de bidouillages. Dans un article qui vient de paraître dans Nature Geoscience http://www.nature.com/ngeo/journal/v5/n10/full/ngeo1580.html les auteurs avouent un bilan global de 0.6 +/- 17 W/m2 ! --- je n'arrive pas à insérer l'image --- Le rayonnement du soleil est un flux vectoriel mais les flux IR émis par les gaz sont isotropes : chaque molécule est une source, un peu comme ce que l'on voit dans un brouillard éclairé par le soleil. Cette approximation non négligeable résultant du passage de 3D à 1D est discutée dans le livre "Of the Physics Atmosphere and Climate", de Murry L. Salby (Macquarie University, Sydney). En fait le bilan est analysé de manière globale par les satellites au sommet de l'atmosphère, mais les observations de surfaces sont surtout limitées aux continents, et donc l'équilibre global ne peut pas être calculé avec suffisamment de précision. On pourrait rajouter que les bilans sont aussi construits à partir de flux séparés créés par des groupes de scientifiques différents. Il faut donc des ajustements, ce qui génère des incohérences. 3) La loi de Stefan-Boltzmann : Assimiler les W et les K pour une planète est une approximation pour le moins stupéfiante. Parvenir à caractériser une planète comme un corps noir ne peut que résulter de fameux bidouillages! La plupart des physiciens le savent bien, alors que les apprentis, comme le mot l'indique, manipulent les lois sans assez de scrupules . Au niveau de ma formation, je suis plus proche d'un climatologue que d'un physicien mais je dois avouer que le tour de passe-passe Terre --> corps noir me coupe un peu. Ensuite, les climatologues (pas tous heureusement) font une autre erreur, de taille comme vous allez vous en apercevoir : ils calculent d'abord la moyenne de l'irradiance sur la surface de la terre, puis ils en extraient la racine 4° pour obtenir la température moyenne de 255K. Pourtant, la thermodynamique est claire : c'est la température qui cause l'irradiance, et non l'inverse. Pour être correct, il faudrait donc d'abord mesurer toutes les températures puis en extraire les irradiances et enfin faire la moyenne de celles-ci. Ceci serait un boulot de dingue à faire mais l'inverse conduit à une nouvelle erreur en raison de la puissance 4 de la formule P = σ * T^4 : Si on prend 3 températures 278K 288K et 298K, qu'on les passe à la puissance 4, puis qu'on fait la moyenne et qu'on en extrait la racine 4°, on obtient 379K, ce qui est bien loin des 288K ! Si on prend 5 températures 268K 278K 288K 298K et 308K, la moyenne obtenue s'écarte encore plus de la vraie moyenne: 432K! Ca donne une idée de l'impact de la puissance 4! Pour 288K on a 390.1 W/m2 qui est sensé être la moyenne des irradiances Pour 268K 292.5W ; 278K 338.7W ; 298K 447.1W ; 308K 510.3W Si on prend les 3 températures 278K 288K et 298K, on obtient exactement 392W/m2 soit presque 2W de plus que la moyenne faussement estimée! Erreur qui correspond à 3x le bilan global de 0.6W ! Si on prend 278K 278K 288K 298K 298K, on obtient 392.3W/m2 Et si on prend 268K 278K 288K 298K et 308K, on obtient 395,7 W/m2! Soit 5.6W de plus! (Bien sûr on ne peut pas continuer à prendre des valeurs de cette façon en s'écartant de 288K car le minimum de température terrestre est plus éloigné de la moyenne que ne l'est le maximum, mais les endroits où la moyenne annuelle est très basse sont très proportionnellement peu nombreux, un calcul simple de calotte sphérique montrant que c'est la latitude de 30° qui sépare une demi hémisphère en 2 superficies égales.) Mais revenons à l'essentiel : moyenner les irradiances pour en extraire la température n'a pas de sens, ni en thermodynamique ni en logique simple, ce qui aboutit à une grosse erreur qui balaye à nouveau l'espoir de calculer le bilan global de manière suffisamment précise, voir même d'estimer le sens du forçage radiatif. 4) Mais il y a, peut-être , encore plus fort. Pour s'attaquer à un problème, on le découpe en morceaux plus faciles à digérer. Dans le cas de l'atmosphère, ce découpage correspond à des compartiments physiquement réels! Avec donc des limites matérielles entre eux! Si l'on veut découper le fonctionnement d'un moteur à explosion, on aura des morceaux de type "principes" cad non matériels, avec entre eux des séparations figurées. Par contre le fait de proposer de voir séparément la troposphère et la stratosphère pour mieux comprendre le tout est un acte qui introduit une séparation au sens propre, une ligne, un toit, une couverture. Donc la théorie de l'effet de serre, qui à la base est une théorie de toit réverbérant, se renforce d'elle-même en introduisant ce qu'elle veut démontrer, par le biais des baignoires troposphère et stratosphère ! Il y a d'ailleurs 2 autres revirements de température plus haut dans l'atmosphère, donc 2 autres toits potentiels. Alors pourquoi avoir préféré le plus bas? Parce qu'il y a plus de choses qui s'y passent... puisqu'il y a plus de molécules! Plus il y a de la masse, et plus les phénomènes existent en quantité, comme l'absorption par exemple. Le toit n'est qu'un leurre, comme je l'ai montré notamment ici http://effetdemasse.weebly.com/transferts-de-chaleur.html L'effet progressif de masse atmosphérique est simple, se passe de calculs et donc de bidouillages. Il est complété notamment par le magnétisme qui explique les revirements de température que l'on constate dans toutes les atmosphères suffisamment conséquentes, y compris celle du soleil. Vous me donnez du fil à retordre et ce qu'il y a de bien c'est que, grâce à vous, je pointe mieux du doigt les erreurs, pardon les bidouillages ! Merci Paix ! Cela fait longtemps que je n'accorde plus une confiance absolue en mes anciens professeurs. C'est d'ailleurs ce qu'on demande à un universitaire : être capable de remettre en question. Derrière cela, il y a la question : comment digérer le fait que le GIEC se trompe ? Je répondrais partiellement en disant : développer votre valeur ajoutée !
  5. Pascal

    Effet progressif de masse atmosphérique

    Ok, mais l'histoire des -18°C introduit facilement un effet de serre dans l'esprit de monsieur ou madame tout-le-monde par visualisation d'une "bulle". A partir du moment où, passé une certaine profondeur atmosphérique, la température augmente systématiquement sur toutes les planètes possédant une atmosphère suffisante, c'est-à-dire que la température y augmente de manière directement proportionnelle avec la quantité de molécules gazeuses, il devient évident que c'est cette masse totale de molécules qui explique la température. Ce sont des mesures et des observations toutes simples mais extrêmement concrètes Je sais que je déstabilise car on est pas habitué à raisonner à un niveau basique... il y a beaucoup moins d'informations à un niveau basique PS : oui c'est moi qui ai fait le graphique et le tableau Je voulais qu'il soit conforme à ce que je montre. Pour le graphe j'en ai bavé Connaisseriez-vous un logiciel où on peut choisir une échelle logarithmique décroissante en ordonnée ? Ca me plairait beaucoup!
  6. L'espace étant vide de matière, donc de chaleur, il n'y a dès lors pas à se protéger contre une quelconque température. Passé les zig-zags thermiques des hautes et moyennes atmosphères, plus on s'enfonce dans la masse des molécules gazeuses d'une planète, plus la quantité de chaleur est grande. La protection réside dans la masse même d'une atmosphère. Ceci se vérifie sur toutes les planètes, qu'elles soient telluriques ou gazeuses. Pour constater la double erreur sur laquelle se base la théorie de l'effet de serre et prendre pleinement conscience du modèle qui la remplace, voici l'étude : http://effetdemasse.weebly.com/
  7. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    Je pense que nous convergeons un peu mieux :-) Si le soleil ne brûlait plus, la température de surface de chaque planète diminuerait d'autant plus qu'elle est proche du soleil, que sa géothermie est faible, et que son atmosphère est ténue. En prenant le critère atmosphère, Mercure est une extrême (-180 à +430°C), et Vénus une autre extrême vu son atmosphère épaisse. Donc le soleil est d'autant plus important que l'atmosphère est ténue, et concernant la terre il garde un degré (c le cas de le dire) d'importance par rapport à la couche atmosphérique au point que quand une partie de celle-ci (un nuage épais) "passe", on le sens directement. Restons au cas de la terre maintenant (et c'est en pensant à la terre que j'ai dit que sur 24h, plus il y a de soleil et plus il fait chaud). Il est évident que notre couche atmosphérique maintient une bonne température, donc oui évidemment que ce que l'on appelle l'effet de serre existe. Mais ce que je soulevais est ceci : est-ce que l'effet de serre/emprisonnement de la chaleur s'explique par la théorie actuelle de l'effet de serre ? N'y aurait-il pas une autre théorie pour expliquer l'effet de serre sur terre? Il y a beaucoup de changements actuellement : parmi les diminutions et les augmentations, on peut souvent trouver des explications aux corrélations. Les hyper-spécialistes continueront à jouer au ping-pong tant qu'ils n'auront pas accédé à une théorie plus générale. Actuellement, vouloir modéliser correctement un système atmosphérique (+océans, continents) est illusoire tant les incertitudes laissent le choix dans le nombre et le type d'équations, leurs couplages, le nombre de paramètres, la valeur des constantes,... Voilà pourquoi j'insistais dès le début sur les observations directement vécues. Je continue à (me) poser la question : que se passe-t-il quand nous vivons une nuit étoilée chaude ? Quels aspects théoriques doit-on / peut-on faire intervenir dans ce cas singulier qui aurait le mérite d'être dérangeant?
  8. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    oui tout-à-fait la proximité du sol est le plus important effectivement, et vient seulement ensuite le fait que l'air est plus dense près du sol (puisque le soleil ne peut pas réchauffer du vide; plus il y a de molécules, plus il a la possibilité de réchauffer)
  9. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    Vu que ceci est un forum, je ne pouvais que écrire un texte simplifié. Alors pour quelle utilité? Afin de mettre en évidence une autre pièce du puzzle climatique qui est (trop) ignorée par ceux et celles qui se dévouent corps et âmes au CO2 quasiment exclusivement. Je ne propose pas de remplacer 100% de la théorie actuelle par quelque chose de 100% différent, j’invite à l’ajouter, peu importe les remises en question que cela implique. J'ai utilisé l'exemple de la maison afin de garder à l'esprit un phénomène si global qu'on en viendrait à le faire passer pour secondaire, ainsi qu'à montrer qu'une couche de nuages bas peut retenir la chaleur comme une couverture, un couvercle, et que ceci représente une alternative simple à la théorie en vogue. Les cirrus étant des voiles, pas des couvercles, laissent donc le soleil nous réchauffer beaucoup plus qu'avec les autres types de nuages. On en vient au fait le plus important, le plus global : SUR 24H, plus il y a de soleil et plus il fait chaud, ou, plus il y a de nuages épais, plus il fait froid. Le fait que nous vivons des nuits étoilées chaudes montre que le gain de température résultant d'une couverture nuageuse est bien moins important que le gain de température qui résulterait de roches noires compactes. Encore une fois : je ne nie pas les fonctions d’état, je dis que leur impact est moins important que les impacts ci-dessus. S’il fait plus chaud au sol qu’en altitude, c’est d’abord parce qu’il y a beaucoup plus de molécules à réchauffer : molécules solides (roches > sable) et molécules gazeuses. Ne pas oublier qu’il y a relativement peu de brassage sur toute la hauteur de la colonne d’air atmo, donc quand on monte, en moyenne : l’air ne se raréfie pas par le mouvement, il EST raréfié. J'ai pris le cas "1) soleil sur 24h + nature du sol - 2) nuages température humidité" pour montrer la priorité entre les deux.
  10. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    Etre sceptique n'est pas une tare, mais cela l'est devenu par le tapage médiatique! Tout le monde a tendance à déformer la réalité à sa convenance, plus précisément : la perception que l'on a de la partie de la réalité que l'on connait. Et donc, plus on restreint son domaine d'étude, plus on risque de déformer. J'aimerais que vous commentiez les observations du début : qu'en pensez-vous ?
  11. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    Le flux 324 W/m² n'est pas émis par un corps noir, certes. Mais il existe un truc qui s'appelle température effective, et qui est la température du corps noir à laquelle ce corps noir émettrait autant d'énergie que le corps en question. Ce n'est peut être pas de la grande physique, mais cela permet immédiatement d'approcher les caractéristiques de l'effet de serre. Est-ce vous imaginez le "tour de passe-passe" que représente le recours à la t° effective ? Vous et moi, notamment, mettons en évidence que la théorie a d'énormes lacunes, raison pour laquelle j'ai incité dès le départ à considérer les observations comme alternatives pour expliquer les évènements. Pour ceux et celles qui veulent néanmoins poursuivre la voie de la théorie (et de l'expérimentation), je recommande http://www.pensee-unique.eu/effetdeserre.html rédigé par un ex directeur de recherches fnrs qui a intégré les AR 3 et 4. J'aimerais donc à présent que l'on garde à l'esprit la question des observations les plus directes possibles, merci.
  12. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    C'est juste pour montrer que, dans les conditions terrestres, moins il y a de nuages et plus le soleil peut nous donner des températures élevées... sur la globalité de la terre
  13. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    J'explique justement les cas du désert et de la nuit claire dans mon texte de départ, allez y jeter un oeil :-)
  14. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    L'utilisation de tels schémas permet de garder une conciliation apparente entre l'effet de serre et la 2° loi mais - (chaque point rayonne dans tous les sens donc l'utilisation de vecteurs est abusive ) - mais surtout : le vecteur 324, lui, viole la 2° loi de la thermodynamique... Et il la viole car il est ré-émis par l'atmosphère selon la loi de Stefan-Boltzmann qui ne peut s'appliquer qu'au corps noir, cad dont le spectre d'émission est continu, alors que le spectre d'émission du CO2 est très discontinu. On ne peut donc pas utiliser cette formule pour le CO2 (ou tout autre gaz). Le flux 324 ne peut pas s'expliquer par la théorie de l'effet de serre Au global on n'y voit que du feux mais le partie cruciale est fausse...
  15. Pascal

    Peut-on se passer de l’effet de serre ?

    Voici un autre article confirmant ce que j'avais déjà lu ailleurs : http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/328/5978/605 Ce n'est pas le même que celui posté par Robindesvolcans. On s'éloigne un peu du sujet en voulant comparer 2 planètes qui sont de moins en moins comparables au fur et à mesure qu'on découvre Vénus : seule planète produisant ses décharges électriques à partir d'une atmosphère sulfurique http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/328/5978/605 , queue de plasma de 45 millions de kilomètres, rotation inverse,...
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