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Prévision saisonnière

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Invité helene
Quand à la canicule de l'été passé, autant Xavier sur MB que moi-même (à l'époque j'avais un site indépendant sur lequel je faisais déjà les prévisions saisonnières; j'ai rejoint MB en octobre) avions prévu la canicule, plusieurs mois à l'avance.

C'est pourquoi des prévisions saisonnières précises sont si importantes.

Voici un article paru aujourd'hui en France afin d'expliquer la raison de leur manque de bonnes prévisions... Les outils ne sont pas bons ou insuffisants disent-ils

"Les prévisions à trois mois, ce n'est pas pour demain

Une étude rendue publique ce matin montre qu'il était impossible techniquement de prévoir la canicule de l'été 2003 trois mois avant. Ces prévisions à long terme, proposées aux professionnels par Météo France, restent très aléatoires. ETAIT-IL possible de prévoir, trois mois à l'avance, l'ampleur de la canicule qui a sévi l'été dernier, provoquant la mort de 15 000 personnes en France ? Une étude rendue publique ce matin par l'Académie des sciences exonère les prévisionnistes de la météo de toute erreur. La vague de chaleur de l'été 2003 était « d'une très grande complexité, difficile à décrire et a fortiori à prévoir au sens de la prévision saisonnière, c'est-à-dire avec un à trois mois d'échéance, avec les outils actuels de modélisation à notre disposition », écrit Jean-Claude André, directeur du Cerfacs (Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique) et principal auteur de l'étude. « Tout un ensemble d'anomalies climatiques a bougé de façon concomitante sur une grande partie de la planète », poursuit le chercheur, jusqu'à provoquer la canicule, « un événement que personne n'a pu prévoir ».

Un système d'alerte performant sur huit jours Météo France a bien donné l'alerte... mais seulement quelques jours avant la période la plus chaude. Le 1 e r août 2003, un bulletin annonce « une vague de chaleur dans le Sud qui enveloppera l'ensemble de la France pendant plusieurs jours ». Impossible en revanche d'envisager le même scénario plusieurs semaines en amont, même si Météo France dispose désormais des moyens pour éditer un bulletin saisonnier à long terme. Cette fameuse « météo à trois mois » se révèle en effet beaucoup trop imprécise. « Nous réalisons chaque fin de mois une prévision sur cent vingt jours en recoupant, avec des outils de probabilité, différentes analyses climatiques, confirme Jean-Pierre Céron, directeur adjoint de la climatologie à Météo France. Ce sont des modèles mathématiques qui tournent à l'échelle de la planète, en observant notamment les températures sur la surface des océans, ce qui permet de bien anticiper les changements climatiques sur des zones tropicales. Ils sont beaucoup moins performants pour l'Europe, qui fait face à des perturbations atmosphériques chaotiques et imprévisibles à si long terme. » La météo à trois mois offre ainsi de simples tendances de températures et d'humidité moyennes sur la saison à venir, des données sans grand intérêt pour le grand public (lire encadré). Et, surtout, qui ne permettent pas de prévenir d'une situation exceptionnelle. A l'approche de l'été, le système d'alerte météo qui devrait être mis en place entre l'Institut national de veille sanitaire et Météo France ne pourra donc pas plus faire de miracle au-delà d'une semaine de prévisions. L'étude que publie le Cerfacs apporte néanmoins une nuance : « Si la situation océanique avait été suivie régulièrement en même temps que la situation météorologique, en observant plus particulièrement la façon dont les anomalies de la température de surface de l'Atlantique se développaient au cours du printemps 2003, on aurait disposé d'un indicateur fort intéressant. Il n'aurait certes pas permis (...) de prévoir la vague de chaleur dans toute son intensité, mais il aurait attiré l'attention sur le fait que l'on était, très probablement, dans une phase de genèse d'un phénomène pour le moins inhabituel et intense. »

Aymeric Renou

Le Parisien , jeudi 15 avril 2004 "

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« Si la situation océanique avait été suivie régulièrement en même temps que la situation météorologique, en observant plus particulièrement la façon dont les anomalies de la température de surface de l'Atlantique se développaient au cours du printemps 2003, on aurait disposé d'un indicateur fort intéressant. Il n'aurait certes pas permis (...) de prévoir la vague de chaleur dans toute son intensité, mais il aurait attiré l'attention sur le fait que l'on était, très probablement, dans une phase de genèse d'un phénomène pour le moins inhabituel et intense. »

Aymeric Renou

Le Parisien , jeudi 15 avril 2004 "

CQFD... wink.gif

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Invité helene

6. Le phénomène "El Niño" (ou ENSO)

Quand l'indice du phénomène est proche de 0, c'est également favorable aux descentes froides et neigeuses sur l'Europe. C'était le cas cette année.

Nous pouvons maintenant prévoir "EL NINO" avec 2 ans d'avance et non plus qq mois.

Voici l'article : http://news.google.fr/url?ntc=7M4A0&q=http.../n/news3543.php

et pour ceux qui venlent en savoir plus sur "EL NINO" :

http://www.futura-sciences.com/comprendre/...ossier246-1.php

Bonne lecture

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