TeTeC 0 Posté(e) 8 mars 2004 A vous donner froid dans le dos... le 08-03-2004 à 11:29 Plusieurs scientifiques spécialistes du climat annoncent un scénario paradoxal et inquiétant : le réchauffement climatique mondial pourrait avoir pour conséquence de faire sérieusement baisser les températures en Europe Occidentale et sur la côte est de l'Amérique du Nord. De prime abord, cette idée peut paraître farfelue mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit qu'elle ne l'est peut-être pas tant que cela. Le climat mondial serait actuellement en train de se réchauffer. Les activités humaines entraînant le rejet dans l'atmosphère de gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone) pourraient en être la (ou l'une des) cause(s). Ce réchauffement (qui se manifesterait notamment dans l'Arctique) entraînerait la fonte (d'une partie) des glaces du pôle nord. De fait, des études par satellite montrent clairement, selon la NASA, que la glace permanente (celle qui perdure toute l'année, y compris en été) diminue dans l'Arctique. Cette diminution serait même en train de s'accélérer ! La fonte de cette glace pourrait provoquer un apport d'eau froide dans l'Atlantique Nord. Cette eau froide proviendrait évidemment pour partie de la glace fondue elle-même mais elle viendrait aussi de l'augmentation des précipitations (pluie et neige) dans la région. En effet, le retrait de la glace exposerait une plus grande surface de l'océan, augmentant ainsi l'évaporation, ce qui mènerait à davantage de précipitations. Des scientifiques craignent que cet apport d'eau froide ne perturbe, voire ne stoppe certains courants océaniques qui réchauffent le climat européen. Sans la chaleur fournie par ces courants (comparable d'après la NASA à la puissance d'un million de centrales nucléaires !), la température moyenne pourrait baisser de 5 à 10°C en Europe ! L'est de l'Amérique du Nord serait également affecté... Inutile de dire que les conséquences pourraient être graves (notamment au niveau des cultures...) ! Une expédition est partie de Grande-Bretagne le 13 février pour placer des senseurs dans l'Océan Atlantique afin de déterminer si le Gulf Stream (courant chaud) montre des signes de ralentissement... Sources : Astrocosmos Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites