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jeannot

Catastrophe Pétrolière

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Le plus dramatique dans cette histoire, c'est qu'on prévoit une saison des cyclones intense. Bref, du pétrole pourrait se retrouver en plein dans l'intérieur des terres ... :crying:

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Il parait que la tentative de colmatage de la fuite a échoué... C'est vraiment dramatique pour toutes les espèces animales et végétales de la région. Tout ce merdier à cause d'une seule espèce animale, la nôtre...

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Il parait que la tentative de colmatage de la fuite a échoué... C'est vraiment dramatique pour toutes les espèces animales et végétales de la région. Tout ce merdier à cause d'une seule espèce animale, la nôtre...

Belles paroles de ta part. Bien à toi.[/font] Jeanot :thumbsup:

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Ce qui m'inquiète surtout est que la résolution du problème semble ne pas arriver. Le gouvernement fédéral et BP estime même possible de devoir attendre jusqu'au mois d'Août pour que la fuite cesse :blink:

Comme le fait remarquer El Nino, la saison des ouragans approche, et la conjugaison des deux pourrait donner quelque chose digne d'un scénario de fin du monde (avec deux ans d'avance :lol: )

http://response.restoration.noaa.gov/topic...opic_topic%29=1

http://www.metrofrance.com/info/maree-noir...3;4Z0uKoBLiS8A/

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Je cherchais le document source de la NOAA, et le voici :

http://www.nhc.noaa.gov/pdf/hurricanes_oil_factsheet.pdf

En gros, il y a plein d'incertitudes. Les deux seules certitudes, c'est que la nappe de pétrole n'affectera pas l'intensité de l'ouragan, et il n'y aura pas de pétrole dans les précipitations de l'ouragan. Comme pour toute dépression, si il passe à l'Est, il n'y aura pas d'effet pour la côte (vent soufflant du nord vers le sud dû à la rotation dans le sens trigo des vents autour d'une dépression de l'Hémisphère Nord). Si il passe à l'Ouest, Dieu seul sait ce qui peut advenir.

Modifié par paix

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L'estimation de la fuite a été revu à la hausse <_<

http://www.lefigaro.fr/international/2010/...bp-convoque.php

USA : la marée noire empire, le patron de BP convoqué

Alors que les pires estimations officielles n'allaient jusqu'ici pas au-delà de 3 millions de litres par jour, de nouvelles mesures indiquent qu'il pourrait en fait s'agir du double. Barack Obama a convoqué le patron de BP à la Maison-Blanche.

On a d'abord parlé de 5000 barils par jour : une quantité déjà considérée comme très importante. Ce pourrait être huit fois plus. Jusqu'à 40.000 barils de pétrole (soit 6,4 millions de litres) se déversent quotidiennement dans le golfe du Mexique a indiqué jeudi Marcia NcNutt, directrice de l'Institut de géophysique américain (USGS).

«L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20.000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40.000», a précisé celle qui est aussi présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole. Ces nouveaux chiffres sont basés sur des mesures faites avant la pose, il y a une semaine, d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire. Longtemps, l'estimation la plus pessimiste avancée par BP a oscillé entre 12.000 et 19.000 barils de brut par jour.

Un Exxon Valdez par semaine

A titre de comparaison, en 1989 l'Exxon Valdez - la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis avant celle-ci - a répandu 280.000 barils (46 millions litres) de pétrole au large de l'Alaska. Dans le golfe du Mexique, si le rythme de 40.000 barils par jour se confirmait, cela signifierait donc que l'écoulement de pétrole atteint un Exxon Valdez - ou encore deux Erika - par semaine. Or la fuite dure déjà depuis sept semaines. Et, différence fondamentale avec le naufrage d'un pétrolier, la quantité de pétrole qui peut s'échapper d'un forage est virtuellement illimitée.

L'énormité de ce nouveau chiffre pose la question de la bonne foi des premières estimations faites par BP. Il y a un mois déjà, plusieurs experts américains les avaient contredites, parlant d'une «fuite» de 20.000 à 60.000 barils par jour. Pas «raisonnable», avait jugé BP. Grâce à la pose d'un entonnoir, les autorités récupèrent actuellement 15.000 barils par jour et espèrent bientôt porter ce chiffre à 28.000 barils. Encore loin du compte.

Face à l'enchaînement des mauvaises nouvelles depuis le début de cette catastrophe, Barack Obama tente de son côté de colmater la fuite de popularité qui l'atteint en multipliant les initiatives. Jeudi, il a reçu les familles des 11 victimes de l'explosion de la plateforme pour leur présenter ses condoléances. Mercredi prochain le président du groupe BP, Carl-Henric Svanberg, est convoqué à une réunion sur la marée noire en présence du président américain, a par ailleurs indiqué la Maison-Blanche. Enfin Barack Obama retournera la semaine prochaine dans la région sinistrée, pour la quatrième fois.

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La dernière tentative de colmatage à échouer fin Mai, et ils ont du entamer une nouvelle procédure. Pour l'instant, c'est toujours l'hémorragie.

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20...#ens_id=1341498

Marée noire : l'entonnoir de BP a été retiré après une fuite de gaz

Image de la reprise de la fuite de pétrole de la plate-forme Deepwater Horizon, extraite d'une vidéo fournie par BP le 23 juin.

L'entonnoir qui permettait de pomper une partie du pétrole à l'origine de la marée noire qui se répand dans le golfe du Mexique a été retiré mercredi 22 juin, laissant la fuite repartir de plus belle, a annoncé le commandant des garde-côtes américains. "Il y a eu un problème aujourd'hui, ils ont remarqué qu'il y avait une sorte de fuite de gaz", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

"Ils ont indiqué que le problème venait d'un engin télé-guidé qui a touché un des conduits" de l'entonnoir, a-t-il ajouté en précisant que l'entonnoir était inspecté et qu'il pourrait être réinstallé dans l'après-midi. L'amiral a néanmoins prévenu que l'opération consistant à relancer le pompage après la pose de l'entonnoir pourrait prendre beaucoup plus de temps.

Dans le même temps, l'amiral Allen a annoncé la mort de deux personnes impliquées dans les opérations anti-marée noire, mais dans des incidents apparemment sans rapport avec la pollution. Une de ces personnes est morte dans un accident de natation dans une piscine, l'autre pilotait un bateau impliqué dans le nettoyage, a précisé le commandant, sans donner d'autres détails sur la mort de cette dernière.

Avant la pose du "chapeau", les experts estimaient qu'entre 30 000 et 60 000 barils de brut (de 4,77 à 9,53 millions de litres) se sont écoulés chaque jour. Aux dernières estimations, 300 à 500 millions de litres de brut se sont déversés dans le golfe du Mexique. Le système d'entonnoir et de tuyaux amenant le pétrole au navire Discoverer-Enterprise, situé en surface 1 500 mètres au-dessus de la fuite, permettait depuis de collecter environ 25 000 barils par jour.

P.S. : Article modifié

Modifié par paix

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http://www.latribune.fr/entreprises/indust...de-pompage.html

Le géant pétrolier britannique avait été contraint de retirer l'entonnoir lui permettant de pomper une partie de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique.

Après dix heures d'interruption, BP a repris ses opérations de pompage dans le golfe du Mexique. La compagnie pétrolière britannique a repositionné le couvercle qui permet de récupérer une partie du pétrole qui s'échappe par 1.500 mètres de fond. Il avait été retiré mercredi. "Il y a eu un problème, ils ont remarqué qu'il y avait une sorte de fuite de gaz", expliquait Thad Allen, commandant des garde-côtes américains. "Ils ont indiqué que le problème venait d'un engin téléguidé qui a touché un des conduits" de l'entonnoir.

Pour la journée de mercredi, BP dit avoir récupéré ou brûlé 16.830 barils de pétrole au niveau du puits qui fuit, soit une baisse de près de 40% par rapport aux 27.100 de mardi, qui marquaient un record sur une période de 24 heures. Une équipe d'experts du gouvernement américain estime que 35.000 à 60.000 barils s'écoulent chaque jour.

D'après les estimations maximales du gouvernement fédéral, l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon a déjà conduit au déversement en mer de quatre millions de barils de brut depuis le 20 avril, soit quinze fois plus que la marée noire provoquée par l'accident de l'Exxon Valdez en Alaska en 1989. BP dit avoir récupéré quelque 325.700 barils.

Un fonds de 20 milliards de dollars pour couvrir les coûts

La compagnie pétrolière britannique pourrait maintenant faire face à l'arrivée imminente - peut-être dès la semaine prochaine - de la première tempête tropicale de la saison dans le golfe du Mexique. Les opérations de pompage et de nettoyage pourraient alors être menacées.

Pour faire face à ses obligations financières, BP chercherait à obtenir une ligne de crédit, qui pourrait atteindre 7 milliards de dollars, mais ne prévoit pas de levée massive de fonds, ont expliqué ce lundi des sources proches du dossier à l'agence Reuters. Ce week-end, le Sunday Times évoquait une levée de fonds de 50 milliards de dollars.

BP a accepté la semaine dernière de créer un fonds de 20 milliards de dollars destiné à couvrir les coûts de la marée noire. Il ne devra cependant l'approvisionner qu'à hauteur de 5 milliards de dollars cette année. Le groupe aura en outre à débourser des fonds pour fermer le puits à l'origine de la marée noire et nettoyer les rivages souillés par les nappes de pétrole. BP évalue ces coûts entre 3 et 6 milliards de dollars.

Ces coûts globaux de 8 à 11 milliards de dollars pour 2010 seront en partie compensés par la suspension du paiement des dividendes, qui dégagera environ 8 milliards de dollars, par 2 milliards d'économies réalisées sur des investissements cette année, et par 10 milliards de dollars de ventes d'actifs.

latribune.fr avec Reuters

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010...#ens_id=1341498

L'administration Obama persiste à vouloir suspendre les forages off-shore

Un tribunal américain s'est prononcé mardi contre le moratoire d'une durée de six mois décrété par l'administration Obama sur les forages en eaux profondes à la suite de la marée noire dans le golfe du Mexique.

Confrontée à la marée noire dans le golfe du Mexique, la Maison Blanche annonce qu'elle va prendre de nouvelles mesures pour suspendre les forages en eaux profondes après l'annulation dans la journée par un juge du moratoire décidé par le président Barack Obama. "Nous observons tous les jours la nécessité de marquer une pause dans les forages en eaux profondes, alors que le pétrole continue de fuire du puits de BP", a indiqué le secrétaire aux affaires intérieures, Ken Salazar, dans un communiqué.

Le juge Martin Feldman, qui siége à La Nouvelle-Orléans, a donné raison mardi à trente-deux sociétés pétrolières qui avaient déposé un recours contre le moratoire de six mois. La Maison Blanche a aussitôt riposté en annonçant sa décision de faire appel. "Le tribunal a conclu que les plaignants réussiraient sans doute à démontrer que la décision [gouvernementale] était arbitraire et sans fondement", avait affirmé le magistrat. "Le président [Obama] est foncièrement persuadé (...) que continuer de forer à ces profondeurs sans savoir ce qui s'est passé [lors de l'explosion de la plate-forme DeepWater Horizon il y a deux mois] n'a aucun sens", avait affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, avant l'annonce de M. Salazar.

Le moratoire a été décidé le 27 mai par le président Barack Obama après l'explosion, le 20 avril, de la plate-forme Deepwater Horizon, à l'origine de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.

En décidant le moratoire, M. Obama avait fait en partie machine arrière par rapport au projet controversé de son gouvernement, annoncé fin mars, qui prévoyait de multiplier les forages en mer. Mais la mesure avait également provoqué la colère des dirigeants et employés du secteur pétrolier des Etats du Sud craignant de perdre leur gagne-pain en dépit de la marée noire qui frappe leurs côtes. Au Congrès, l'annulation du moratoire avait été accueillie froidement par des élus chargés des questions d'énergie.

Mardi, avant même l'annonce de la décision du juge Feldman, un responsable de BP, Steve Westwell, avait plaidé pour la poursuite des projets pétroliers en eaux profondes, malgré la marée noire. "Ce serait une grave erreur de créer un environnement qui rendrait impossibles les investissements en eaux profondes", a-t-il affirmé, au nom du directeur général de BP, Tony Hayward, lors d'un congrès mondial des compagnies pétrolières à Londres.

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Malgré la réinstallation de l'entonnoir destiné à siphonner le pétrole, BP ne capte plus que 16.800 barils par jour, contre 27.000 jusqu'ici. La saison des ouragans qui débute et s'annonce très active pourrait encore compliquer la tâche du groupe britannique.

PIERRE DE GASQUET, Les Echos

DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.

La saison des ouragans, qui s'annonce très active, suscite de nouvelles inquiétudes dans le golfe du Mexique. Au lendemain de l'incident qui l'avait obligé à suspendre le pompage du brut, BP a réussi mercredi soir à réinstaller l'entonnoir après une suspension de onze heures. « L'entonnoir a été réinstallé avec succès sur le puits de Deepwater Horizon et le système de collecte du brut et du gaz est à nouveau en fonction », a indiqué BP.

Mais BP a dû réduire de 38 % le niveau de récupération du brut à 16.800 barils par jour, contre un pic de 27.000 le 22 juin. Le groupe pétrolier siphonne ainsi au mieux la moitié du brut qui s'échappe au fond de la mer, et les ouragans pourraient faire encore baisser ce taux. Or dans son discours télévisé du 15 juin, Barack Obama avait fixé pour objectif au groupe de collecter 90 % du pétrole « dans les prochains jours ou semaines ».

Parallèlement, le contrôleur de l'Etat de New York a annoncé hier son intention de poursuivre BP en vue de recouvrer une partie des pertes enregistrées par le fonds de pension de l'Etat à la suite de l'effondrement de la valeur boursière du groupe pétrolier. Le fonds de pension de l'Etat de Floride pourrait lui emboîter le pas.

Par ailleurs, l'amiral Thad Allen, chargé de la coordination des opérations, a annoncé le suicide d'un marin chargé des opérations de nettoyage.

L'avenir du forage off-shore

Ces nouvelles déconvenues interviennent au lendemain de la décision du juge Martin Feldman de la District Court de la Nouvelle Orléans de bloquer le moratoire de six mois imposé par l'administration Obama sur le forage en eau profonde dans le golfe du Mexique. Dans sa décision, le juge considère l'initiative du secrétaire à l'Intérieur, Ken Salazar, comme « arbitraire », trop générale, et insuffisamment fondée par rapport aux conséquences économiques dommageables qu'elle va entraîner.

Selon certains experts, une suspension durable du forage offshore pourrait réduire de 40 % à 30 % en 2035 la part de la production nationale dans la consommation américaine, en réduisant d'autant l'indépendance énergétique que l'administration Obama souhaite promouvoir. De son côté, Washington rappelle que seules 33 plates-formes (sur 3.600 présentes dans le golfe) sont visées par le moratoire.

Tout en interjetant appel de la décision du juge, l'administration Obama a annoncé un assouplissement probable du moratoire en fonction des risques associés à certains forages. Le débat sur la reprise des opérations off-shore, réclamée par les autres pétroliers (Shell, Petrobras…) et les autorités locales, coïncide avec une chute de la cote de popularité de Barack Obama dans les sondages. Selon un sondage « Wall Street Journal »/ NBC publié hier, 48 % des Américains approuvent sa gestion de la crise, contre 50 % d'insatisfaits.

http://www.lesechos.fr/info/energie/020627...-contraries.htm

Un autre article :

MAREE NOIRE - LES OPÉRATIONS ONT REPRIS APRÈS UNE INTERRUPTION

Et BP pompait, pompait...

BP a repris hier ses opérations de pompage du pétrole qui s’échappe au large des côtes américaines après un arrêt d’une dizaine d’heures mercredi, tandis que l’administration croisait le fer avec la justice concernant le moratoire sur les forages en mer.

L’entonnoir qui permet de pomper le pétrole et le gaz qui fuient par 1 500 mètres de fond a été remis en place mercredi à 18 h 30, permettant la reprise du pompage une heure et demie plus tard.

Il avait été ôté après une collision avec un robot téléguidé qui avait apparemment fermé une des soupapes, augmentant la pression dans l’entonnoir et risquant de le boucher au cas où des hydrates y formeraient des cristaux de glace.

Pendant 10 heures, c’est donc à gros bouillons que le pétrole s’est répandu dans l’océan : le gouvernement américain a estimé en effet que 30 000 à 60 000 barils de pétrole s’échappent du puits chaque jour, soit 4,77 à 9,53 millions de litres.

Le centre d’information qui communique sur les opérations dans le golfe du Mexique a indiqué hier qu’un peu plus de 16 000 barils avaient été récupérés dans les dernières 24 heures, alors que grosso modo 25 000 litres étaient récupérés auparavant.

Le centre n’a cependant pas précisé quelle quantité, sur ces 16 000 barils, avait été récupérée avant le retrait de l’entonnoir, et si celui-ci permettait de capter autant de pétrole depuis sa remise en service qu’avant.

Pendant ce temps, l’administration Obama a demandé à un juge fédéral de suspendre sa décision d’annuler le moratoire sur les forages pétroliers en haute mer le temps qu’elle dépose un recours et que la cour d’appel se prononce.

Dans des documents adressés mercredi soir au juge Martin Feldman à La Nouvelle-Orléans, l’administration demande « une suspension temporaire jusqu’à résolution par la cour d’appel ».

Ce juge avait annulé mardi le moratoire sur les forages en eaux profondes décrété par Barack Obama fin mai et qui traduisait la volonté de l’administration américaine d’empêcher de nouvelles catastrophes comme la marée noire qui se répand dans le golfe du Mexique. Ce faisant, le juge avait donné raison à 32 sociétés pétrolières qui avaient déposé un recours contre le moratoire de six mois imposé par l’administration.

200 km de côtes souillées

« Le président (Obama) est foncièrement persuadé (...) que continuer de forer à ces profondeurs sans savoir ce qui s’est passé (lors de l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon il y a deux mois) n’a aucun sens », avait affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.

Forer à ces profondeurs « menace la sécurité des ouvriers sur les plateformes et l’environnement du golfe à des niveaux que nous ne pouvons pas nous permettre à l’heure actuelle », avait-il insisté. Au sein du groupe pétrolier BP, c’est désormais Robert Dudley qui a pris la direction effective des opérations contre la marée noire, pilotées jusque-là par son directeur général, Tony Hayward, qui avait multiplié les gaffes et était raillé pour son accent britannique.

M. Dudley, fort d’une carrière de 30 ans dans le pétrole, a l’avantage d’être américain et surtout, il a grandi dans le Mississippi, un des quatre Etats touchés par la marée noire provoquée par l’explosion puis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril.

La marée noire a jusqu’à présent souillé plus de 200 km de côtes et fortement perturbé l’industrie de la pêche et le tourisme, deux poumons économiques de la région avec le forage en mer.

http://www.lequotidien.re/actualites/franc...it-pompait.html

Modifié par paix

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http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-...ions-779080.php

Marée noire : les fortes vagues entraînent l’arrêt d’opérations

Rédaction en ligne

mardi 29 juin 2010, 20:23

Une mer agitée a contraint BP et les garde-côtes américains à rappeler des bateaux mobilisés dans le cadre de la lutte contre la marée noire.

Marée noire : les fortes vagues entraînent l’arrêt d’opérations

BP et les garde-côtes américains ont décidé de renvoyer vers le littoral des bateaux mobilisés dans le cadre de la lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique en raison d’une mer agitée et de vents violents dus au mauvais temps. Le lieutenant Dave French des garde-côtes a déclaré mardi que les opérations des bateaux chargés d’écumer les eaux du golfe avaient été suspendues pour l’heure au large des côtes de Louisiane.

Si la tempête tropicale Alex ne devrait pas atteindre la zone où se trouve la marée noire, les intempéries qui l’accompagnent causent des problèmes dans le golfe.

Wayne Hebert, qui dirige les opérations pour BP, a déclaré que tous les bateaux chargés d’écumer les eaux étaient à l’arrêt au large des côtes de Floride, de l’Alabama et du Mississippi. Mardi, les vagues atteignaient 3,50m de hauteur dans certains secteurs du golfe. Les conditions rendaient les opérations risquées.

(ap)

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La photo et la vidéo sont sympa aussi.

L’ouragan Alex a forcé BP à suspendre certaines opérations de récupération du pétrole dans le golfe du Mexique en raison des vents qui forment une mer forte. Alex devrait se dissiper dans les 24 à 36 heures qui viennent.

Actualité :

Le cyclone Alex a abordé les côtes nord du Mexique la nuit dernière au niveau de l’Etat de Tamaulipas. Il était alors classé en catégorie 2 sur une échelle de 5, avec des vents soufflant à 170 km/h. Le cyclone, qui touche maintenant la partie nord-est du Mexique, a été rétrogradé en catégorie 1 avec des vents de l’ordre de 140 km/h. L’ouragan n’a pas touché de plein fouet la zone de marée noire au large de la Louisiane. Néanmoins, les vagues hautes formées par les vents ont obligé le groupe pétrolier BP à interrompre certaines opérations de récupération du brut. Les incendies contrôlés de pétrole à la surface de l’océan et les opérations d‘épandage de dissolvant chimique ont été suspendues. En revanche, la captation du brut et les travaux de forage de puits de dérivation menés par BP se poursuivent. La compagnie a d’ailleurs annoncé avoir pompé ou brûlé 23.080 barils, ce mercredi 30 juin.

A noter :

D’après le gouvernement américain, il estime que 35.000 à 60.000 barils s’échappent chaque jour du puits sous-marin endommagé après l’explosion et l’incendie qui ont détruit la plate-forme Deepwater Horizon, il y a un peu plus de deux mois.

Vidéo : Le cyclone Alex a abordé les côtes nord du Mexique.

A savoir :

Dans les prochaines heures, le cyclone va continuer de s’affaiblir en progressant vers l’ouest, pour repasser tempête tropicale, avant de se dissiper dans les 24 à 36 heures qui viennent.

http://www.allboatsavenue.com/etats-unis-l...olfe-du-mexique

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Publié le 03/07/2010 à 23:47 Reuters

Début des essais de la "super-écumoire" dans le golfe du Mexique

par Matthew Bigg

LA NOUVELLE ORLEANS (Reuters) - Un superpétrolier adapté pour "écumer" le pétrole qui s'échappe depuis le 20 avril d'un puits de BP, dans le golfe du Mexique, a entamé samedi ses essais.

Le navire appelé "A Whale" et surnommé "super-écumoire" opère pour deux jours un peu au nord du puits accidenté, sous la surveillance de la garde-côtes américaines, a déclaré Bob Grantham, porte-parole de TMT Shipping Offshore, propriétaire du bateau.

Si l'essai est concluant, TMT espère signer un contrat de nettoyage pour le bateau capable, selon son équipage, de prélever chaque jour 500.000 barils d'un mélange de pétrole et d'eau de la surface de la mer.

Les efforts de BP destinés à limiter les dégâts ont repris leur cours normal après le passage de la tempête Alex et la compagnie pétrolière a déclaré que son dispositif de capture du pétrole sur le puits accidenté avait vendredi permis de recueillir ou de brûler 25.290 barils.

La tempête est passée sur la zone affectée par la marée noire, au large des côtes de Louisiane, sans faire beaucoup de dégâts.

Mais les retombées de la pire catastrophe pétrolière offshore de l'histoire des Etats-Unis semblent loin d'être terminées.

Selon le Financial Times, les actionnaires de BP souhaitent un remplacement des dirigeants de la compagnie, peut-être lorsque la fuite sera colmatée.

Le directeur général de BP, Tony Hayward, tout comme son président, Carl-Henric Svanberg, sont dans le collimateur, écrit samedi le journal britannique en citant un important actionnaire.

COMMISSION D'ENQUÊTE

En l'absence de mesure pour arrimer le navire, BP pourrait devenir la cible de tentatives de prise de contrôle de la part de compagnies telles que ExxonMobil, Royal Dutch Shell ou Petrochina, ajoute le Financial Times en citant une source travaillant à la stratégie de BP.

Un porte-parole de BP s'est refusé à tout commentaire.

La capitalisation boursière de BP a perdu quelque 100 milliards de dollars et le titre a cédé plus de la moitié de sa valeur depuis le début de la marée noire.

Les résultats des essais de la "super-écumoire" sont attendus lundi, a précisé Grantham, mais l'équipage s'attend à un succès en raison d'essais déjà effectués au large du Portugal et parce que le processus suit des principes bien établis de physique.

Par ailleurs, les co-présidents d'une commission présidentielle américaine d'enquête sur les causes de la catastrophe ont annoncé samedi qu'elle tiendrait sa première réunion publique à La Nouvelle Orléans les 12 et 13 juillet.

La commission, co-présidée par l'ancien sénateur américain Bob Graham et par William Reilly, ancien directeur de l'Agence de Protection de l'Environnement, devra aussi recommander une nouvelle règlementation pour prévenir de futures catastrophes.

Elle aura six mois pour remettre ses conclusions.

L'administration Obama a imposé un moratoire sur les forages offshore pour donner à la commission le temps de boucler ses investigations, mais un tribunal fédéral a levé cette interdiction.

Le gouvernement a fait appel et le département de l'Intérieur devrait annoncer la semaine prochaine un moratoire révisé.

Avec Leigh Coleman à Ocean Springs, Mississippi; Nicole Dupont pour le service français

http://www.lepoint.fr/debut-des-essais-de-...-1210793_19.php

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Le géant pétrolier BP a évalué ce lundi à 3,12 milliards de dollars le coût de la dépollution effectuée depuis le début de la marée noire dans le Golfe du Mexique.

BP a chiffré ce lundi à 3,12 milliards de dollars les dépenses liées au naufrage de la plateforme Deepwater Horizon en avril dernier dans le Golfe du Mexique. La "major" pétrolière précise que ce montant comprend 147 millions de dollars d'indemnisations versées aux victimes de la catastrophe.

Le groupe a également annoncé la reprise des opérations de récupération du pétrole flottant à la surface de l'eau qui avaient dû être arrêtées pendant trois jours à cause de l'ouragan Alex. Le dispositif a ainsi permis de récolter depuis le début de la catastrophe près de 673.497 barils d'un mélange d'eau et de pétrole, tandis que 275 combustions contrôlées à la surface ont permis de supprimer 238.000 barils supplémentaires.

Près de 44.500 personnes, 6.563 bateaux et 113 avions sont à présent impliqués dans le dispositif de lutte contre la propagation de la marée noire.

Enfin, alors que BP est à la recherche de nouvelles liquidités pour faire face au coût de la catastrophe et cherche à se protéger d'une éventuelle OPA, un journal du Koweït en langue arabe, rapporte ce lundi que ce pays producteur de pétrole membre de l'Opep pourrait acquérir certains actifs du groupe pétrolier en Asie et notamment au Moyen-Orient, via la Kuwait Foreign Petroleum Exploration Co (Kuffec). Le Koweït, quatrième exportateur mondial de brut, n'est pas en discussion directe avec BP, précise le journal. Un responsable de Kuffec, contacté par Reuters, a démenti l'information.

latribune.fr (avec Reuters)

http://www.latribune.fr/entreprises/indust...rs-pour-bp.html

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Marée noire: BP espère bientôt mettre en oeuvre une solution définitive

De Alex OGLE (AFP) – Il y a 3 jours

LA NOUVELLE-ORLEANS — BP espérait mercredi pouvoir bientôt mettre définitivement fin à la fuite responsable de la marée noire, que ce soit grâce au puits de dérivation ou en cimentant le puits, au moment où les rumeurs sur la démission du directeur général du groupe refont surface.

L'administration américaine a autorisé BP à continuer mercredi les tests sur un entonnoir posé au-dessus du puits la semaine dernière, qui ont permis d'enfin arrêter l'écoulement quotidien de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique.

"Au moment où les tests se poursuivent, le fait de ne pas constater d'anomalie renforce notre confiance" en un dénouement proche, a déclaré le vice-président de BP Kent Wells.

Les équipes du groupe pétrolier travaillent activement à deux solutions qui permettraient d'arrêter de façon permanente la fuite de pétrole: le forage de deux puits de secours et la conception d'une nouvelle opération, baptisée "Static kill", consistant à injecter un mélange d'eau et de matières solides par la tête du puits avant de le sceller avec du ciment.

"Le puits de secours est exactement là où nous voulions qu'il soit et positionné dans la bonne direction", a précisé Kent Wells lors d'une conférence de presse mardi. "Aussi, nous avons un bon pressentiment".

La liaison entre le puits principal et celui de secours est d'ailleurs "toujours prévue pour fin juillet", a ajouté M. Wells.

L'opération "Static kill" pourrait quant à elle "prendre de quelques jours à quelques semaines."

L'amiral Thad Allen, qui dirige les opérations de lutte contre la marée noire pour l'administration américaine, a souligné que la préparation de cette deuxième solution était encore dans sa phase initiale et que seul l'achèvement des puits de dérivation marquera un point final à la fuite de brut.

Si le puits est effectivement définitivement bouché, le directeur général de BP, Tony Hayward, critiqué pour sa gestion de la crise, devrait quitter le groupe avant le 1er octobre, a affirmé mercredi le Times.

Selon le quotidien londonien, qui dit s'appuyer sur des sources proches du groupe britannique, son départ pourrait coïncider avec l'annonce d'une nouvelle stratégie, baptisée "Future BP", visant à restaurer la réputation du groupe et à le préserver d'une OPA hostile d'un rival.

L'Américain Robert Dudley, qui a déjà repris à M. Hayward la gestion de la lutte contre la marée noire, est considéré en interne comme son probable successeur, croit savoir le Times.

L'arrêt de la fuite de pétrole, provoquée par le naufrage le 22 avril de la plateforme Deepwater Horizon, ne signifierait pas pour autant la fin du cauchemar pour les habitants des Etats bordant le golfe du Mexique.

Dans une étude reçue mardi, l'agence de notation Moody's estime que si la marée noire devait s'arrêter à court terme, elle engendrerait au moins 1,2 milliard de dollars de perte d'activité et la disparition de 17.000 emplois dans la région du Golfe d'ici la fin de l'année.

http://www.google.com/hostednews/afp/artic...yNF9LacHG7Ny9PQ

La plateforme de forage de secours qui travaille à colmater la fuite de brut dans le golfe du Mexique est revenue samedi sur sa zone d'intervention, qu'elle avait évacuée à cause de la tempête tropicale Bonnie. La presse évoque le départ du patron de BP à l'occasion des résultats semestriels du groupe, mardi prochain. L'enquête sur l'explosion à l'origine de la marée noire a apporté de nouveaux éléments, surprenants.

Marée noire dans le Golfe du Mexique

La plateforme de forage Development Driller 3, plateforme de secours qui travaille à colmater la fuite de brut dans le golfe du Mexique, est retournée samedi sur sa zone d'intervention. Elle travaillait au forage de deux puits de dérivation pour colmater la brèche qui, depuis avril, suite à l'explosision sur la plateforme Deepwater Horizon exploitée par BP, déverse des millions de barils dans l'océan.

Development Driller 3 a été temporairement évacuée en raison des craintes liées à la dépression tropicale Bonnie. L'arrivée de Bonnie a également obligé le gros des équipes luttant contre la pollution à quitter vendredi la zone située à quelque 80 km au large des côtes de Louisiane (sud). La tempête tropicale a faibli samedi à mesure qu'elle avançait dans le golfe du Mexique pour se transformer en dépression, permettant à la compagnie britannique d'annoncer le retour de Development Driller 3.

Les opérations de lutte contre la marée noire avaient déjà été perturbées fin juin par Alex, le premier ouragan de la saison dans l'Atlantique. L'entonnoir récemment installé par BP sur la fuite de brut en eaux profondes est conçu pour résister à de telles conditions climatiques, alors que la saison cyclonique dans l'Atlantique promet de battre des records.

"Nous nous attendons [...] à ce que Bonnie aide à dissoudre le pétrole à la surface, à réduire la taille des billes de goudron, ce qui permet une dégradation plus rapide", a souligné Jane Lubchenco, sous-secrétaire au Commerce chargée de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Une nouvelle opération prévue dans les jours qui viennent

Avec le départ de Bonnie, BP a également annoncé qu'elle espérait tenter une nouvelle tentative pour boucher définitivement le puits. Si le puits a été fermé, récemment, grâce à la pose d'un entonnoir, ce n'est en effet que de manière provisoire. La nouvelle manoeuvre, sur laquelle planchent depuis plusieurs jours les ingénieurs du groupe, consisterait à injecter un mélange d'eau et de matières solides par la tête du puits avant de le sceller avec du ciment.

L'opération pourrait commencer dans "trois à cinq jours à partir de maintenant [samedi, Ndlr], c'est une estimation brute", a déclaré l'amiral Thad Allen, qui supervise la lutte contre la marée noire pour le compte de l'administration américaine. Baptisée "Static kill", l'opération ressemble cependant fort à celle tentée, sans succès, fin mai.

Le départ du patron de BP interviendrait "avant mardi"

Les efforts de BP sont encore loin de suffire à stopper les critiques à l'encontre du directeur général du géant pétrolier, Tony Hayward, pour sa gestion de la crise. Le journal britannique Sunday Telegraph a annoncé ce dimanche qu'il quitterait ses fonctions dans les prochains jours. Selon le journal, Tony Hayward est résolu à démissionner avant l'annonce, mardi, des résultats semestriels du groupe.

Mercredi, le Times de Londres avait indiqué qu'il allait annoncer sa démission dans les dix prochaines semaines afin d'aider le groupe à repartir du bon pied.

Nouveaux éléments d'enquête

Par ailleurs, dans l'enquête américaine sur les causes de la marée noire, un ingénieur de forage de la plateforme Deep Horizon a fait des déclarations surprenantes vendredi aux enquêteurs. Selon lui, une alarme aurait été volontairement désactivée. Cette alarme aurait pu détecter la formation d'une poche de méthane dans la conduite montante, à l'origine de l'explosion du 20 avril qui a déclenché la pollution, a précisé Mike Williams.

Les responsables de la plateforme "ne voulaient pas que les employés soient réveillés à trois heures du matin par de fausses alertes", a-t-il déclaré devant les six membres d'une commission d'enquête fédérale, lors d'une audience à Kenner, en banlieue de la Nouvelle-Orléans.

Les déclarations de Williams semblent contredire des témoignages écrits recueillis auprès d'autres employés et que Reuters a pu consulter. "Au moment de l'accident, j'étais dans la salle de contrôle des moteurs en train d'effectuer mes tâches de nuit. Plusieurs alarmes au gaz ont alors retenti", a ainsi raconté Douglas Brown, mécanicien en chef de la plat-forme. Selon Transocean, le propriétaire de la plateforme, "la configuration générale des alarmes sur Deepwater Horizon était intentionnelle et conforme aux pratiques maritimes en vigueur".

Le groupe ajoute que la plate-forme disposait de "centaines d'alarmes distinctes contre l'incendie et le gaz, qui avaient toutes été testées, se trouvaient en bon état et étaient contrôlées depuis le poste de commandement. Aucune n'avait été désactivée".

Après une semaine d'audiences de responsables de Transocean à Kenner, la commission d'enquête doit se réunir à Houston du 23 au 27 août pour entendre les dirigeants du groupe ainsi que ceux de BP.

http://www.latribune.fr/entreprises/indust...pour-mardi.html

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27.07.10 - 08:25

Comment expliquer la marée noire causée par BP dans le Golfe du Mexique ? Sans doute par une réglementation laxiste et la "culture BP" de réduction des coûts, répond un spécialiste du secteur pétrolier.

Invité dans Matin Première, Pierre Terzian, directeur de la revue Pétrostratégies et Europ'Energies, explique pourquoi il faut tellement de temps pour parer à un accident comme celui auquel on assiste dans le Golfe du Mexique avec la fuite de la plate-forme de forage de BP.

Il souligne tout d'abord que BP est démuni face à une fuite à 1500 mètres de profondeur car on doit travailler à distance avec des robots télécommandés : "Il faut parfois inventer de l'équipement, voila pourquoi plusieurs expériences ont été tentées, parfois avec résultats, parfois sans..."

Pierre Terzian rappelle que la solution du puits de dérivation était la bonne,et qu'on le savait, mais elle prend du temps, ce qui explique que d'autres options ont été tentées. Le résultat est décevant : ces autres expérience n'ont pas donné grand chose, doit-il constater.

Une réglementation plus laxiste, une culture de la réduction des coûts

Pour Pierre Terzian, l'explication de cette marée noire réside tout d'abord, dans la réglementation en place pour le Golfe du Mexique : celle-ci est moins contraignante qu'ailleurs comme en mer du Nord norvégienne par exemple.

Ensuite, dit-il, ce qu'il faut savoir, c'est que BP donne la priorité absolue à la réduction des coûts, c'est la "culture BP", qui a causé par le passé des accidents mortels, et conduit au départ de l'ancien patron. Depuis Tony Hayward a pris sa place avec la promesse de corriger le tir, ce qu'il n'a apparemment pas fait ou pas pu faire.

Pour Pierre Terzian, on ne dit pas assez quelle a été la position des grands actionnaires de BP, lorsque Tony Hayward a voulu changer la culture de la société, les grands actionnaires l'ont-ils soutenu ? Cette question est importante, et elle n'est pas posée à ce stade dans la presse, dit-il. Résultat, aujourd'hui Tony Hayward devrait partir.

Pierre Terzian se pose aussi la question suivante : le contractant a-t-il aussi rogné sur les mesures de sécurité ? Mais il ajoute aussi : c'est BP qui a le fin mot sur la plate-forme, c'est BP qui est au coeur de la question.

Corriger les réglementations en vigueur

Pierre Terzian rappelle" qu'il n'y a pas de protection à 100% dans l'industrie pétrolière comme n'importe où ailleurs, il faut réduire les risques". Ainsi en mer du nord norvégienne, les employés sont très syndiqués et les syndicats ont le droit de refuser certaines opérations qui leur semblent risquées : "C'est une différence importante, les gens les premiers concernés qui sont sur les plate-formes ont leur mot à dire en mer du nord, mais pas dans le Golfe du Mexique".

JFH

http://www.rtbf.be/info/economie/petrole/bp-240200

Marée noire : le patron de BP quittera ses fonctions en octobre

27.07.2010, 08h56 | Mise à jour : 10h24

La nouvelle circulait depuis plusieurs jours dans les médias anglo-saxons, elle a enfin été confirmée par le groupe pétrolier BP. Le directeur général de cette compagnie, Tony Hayward, très critiqué pour sa gestion de la marée noire dans le golfe du Mexique, quittera ses fonctions en octobre.

Il sera remplacé par l'Américain Bob Dudley. Elevé dans le Mississippi, l'un des Etats américains bordant le golfe du Mexique, c'est un enfant du pays.

BP choisi un dirigeant américain pour redorer son image

Pour la première fois de son histoire, le géant pétrolier BP, a ainsi choisi un directeur général non Britannique mais américain. Ce choix vise sans doute à redorer le blason du groupe aux Etats-Unis. BP est devenu l'entreprise la plus haïe dans ce pays en raison de sa gestion de la crise de la marée noire jugée calamiteuse. Tony Hayward, s'est même attiré le surnom de «Tony-la-gaffe» aux Etats-Unis, pour avoir annoncé que l'impact de la marée noire serait «minime», mais aussi s'être plaint de vouloir «retrouver sa vie d'avant» et avoir assisté à une régate au large des côtes britanniques au moment où la marée noire souillait celles du golfe du Mexique et coûtait leur emploi à des milliers d'Américains.

BP va notamment devoir montrer au public américain «qu'il comprend ce qui se passe aux Etats-Unis au lieu de toujours se considérer comme une entreprise étrangère», renchérit Jason Schenker, analyste de Prestige Economics.

Pas de parachute doré pour Tony Hayward

L'influent élu démocrate de la Chambre des représentants américaine Ed Markey a demandé lundi à BP de ne pas accorder de «parachute doré» à Tony Hayward, avant que les indemnisations des victimes de la marée noire ne soient payées.

Au moment «où BP devrait mobiliser toutes les ressources possibles pour mettre fin à la marée noire, nettoyer le golfe (du Mexique) et indemniser complètement les riverains qui ont été touchés, je trouve cela extrêmement gênant que le conseil d'administration de BP envisage d'accorder une telle indemnité de départ» à M. Hayward, écrit M. Markey dans une lettre au président du groupe pétrolier Carl-Henric Svanberg.

Le directeur général pourrait toucher jusqu'à 18 millions de dollars.

http://www.leparisien.fr/maree-noire-etats...010-1013961.php

Cela sent bon l'avis impartial :whistling:

Marée noire/BP: impact très limité ?

AFP

27/07/2010 | Mise à jour : 07:14 Réactions (6)

L'impact écologique de la marée noire dans le golfe du Mexique aura une effet "tout à fait limité" sur les fragiles marais côtiers de la Lousianne, a déclaré hier un géologue de renommée internationale Ed Owens. "C'est une très minuscule fraction de la marée noire qui a atteint les côtes, ce qui veut dire, concernant l'impact écologique sur le littoral, que c'est tout à fait limité", a déclaré Owens, chargé par le groupe pétrolier britannique BP d'étudier les conséquences de la marée noire sur l'environnement. "Compte tenu de la nature du pétrole, on s'attend à un retour à la normale dans quelques mois, un an tout au plus. On ne parle pas d'années ou de décennies comme cela a été le cas pour d'autres marées noires aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.

Ed Owens a été notamment le conseiller technique des équipes chargées des opérations de nettoyage de 1889 à 1993 après la catastrophe de l'Exxon-Valdez en Alaska. Les affirmations du géologue vont à l'encontre de celles d'autres scientifiques, affirmant que les effets de la marée noire se feraient sentir pendant une décennie sur la flore et la faune marines et contribueraient à modifier radicalement l'écosystème dans le Golfe du Mexique.

Doug Inkley, un scientifique de la fédération nationale de la faune et de la flore, avait récemment indiqué que les 2.600 oiseaux, mammifères et tortues morts, comptabilisés par BP et les autorités américaines, pourraient n'être que la partie émergée de l'iceberg.

"Vous pouvez avoir une chute du nombre d'animaux en raison du fait que beaucoup de petits ne vont pas survivre cette année", avait-il alors affirmé, ajoutant: "je m'attends à ce que l'impact (de la marée noire) durera des années sinon des décennies".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/...tres-limite.php

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Alors que dans le GOM, la fuite semble enfin contrôlée, en Chine, une autre marrée noire d'ampleur est en cours :

La marée noire en Chine beaucoup plus importante que ce qu'affirment les autorités, selon un expert américain

PEKIN (AP) — La marée noire provoquée par l'explosion le 16 juillet d'un oléoduc à Dalian, ville portuaire du nord-est de la Chine, est beaucoup plus importante que ce qu'affirment les autorités chinoises, a déclaré vendredi un spécialiste américain.

D'après les autorités chinoises, quelque 1.500 tonnes de pétrole, soit environ 1,5 million de litres, se sont déversés, souillant des plages au bord de la Mer Jaune. D'après Huang Yong, directeur adjoint de l'administration de la sécurité maritime à Dalian, la "marée noire va poser une grave menace à la faune marine et aux oiseaux".

Mais selon les estimations de Rick Steiner, spécialiste de la vie marine qui a travaillé sur la marée noire de l'Exxon Valdez en Alaska en 1989, ce sont en fait de 60.000 à 90.000 tonnes de pétrole qui se sont répandus dans la Mer Jaune.

"C'est énorme. C'est au moins aussi important que la catastrophe de l'Exxon Valdez", ajoute l'universitaire, qui s'est rendu à Dalian en tant que consultant pour Greenpeace Chine. Les autorités chinoises n'ont pas commenté ces estimations. La presse officielle a récemment rapporté que le maire de Dalian a évoqué une "victoire décisive" contre la marée noire.

"Il est habituel que les gouvernements minimisent les marées noires. Mais l'importance du décalage (entre les estimations) est inhabituel dans ce cas", a observé M. Steiner. L'oléduc a explosé le 16 juillet, au moment où des techniciens injectaient un solvant destiné à enlever le soufre contenu dans une cargaison de pétrole que venait de livrer un navire-citerne, selon le gouvernement.

Des pompiers sur place ont par la suite déclaré à Greenpeace Chine qu'ils avaient laissé du pétrole contenant ce solvant très inflammable s'écouler d'autres réservoirs situés à proximité, afin d'éviter une nouvelle explosion.

Rick Steiner a déclaré baser la fourchette haute de son estimation sur la capacité de stockage du réservoir détruit par l'explosion de l'oléoduc, soit quelque 90.000 tonnes. Le réservoir, ajoute-t-il, venait d'être rempli par le navire-citerne.

Quant à la fourchette basse, 60.000 tonnes, elle provient selon lui du pétrole déjà récupéré par les milliers de bateaux dépêchés pour les opérations de dépollution. "Ils ont déjà ramassé plus de pétrole que l'estimation officielle de la marée noire", a ajouté Rick Steiner. AP

ll/v0338

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...-americain.html

Et dans le nord des USA :

La rupture d'un oléoduc dans le nord des Etats-Unis provoque une nouvelle marée noire

En quatre jours, la rupture d'un oléoduc de la société canadienne Enbridge, dans l'Etat du Michigan, survenue lundi, a généré un flot quotidien dépassant le million de litres de pétrole qui se déversent dans un petit affluent de la rivière Kalamazoo.

Pour l'entreprise, mais aussi pour les pouvoirs publics américains, désormais taxés de laxisme dans leur contrôle du secteur des hydrocarbures, l'affaire survient au pire moment. Du point de vue des dégâts, on reste très loin des 500 à 700 millions de litres qui se sont répandus dans le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plate-forme exploitée par BP, Deepwater Horizon, le 20 avril. Mais les images, sur les écrans américains et sur Internet, des canards sauvages dégoulinants de brut, comme celles des eaux de la rivière charriant d'énormes flaques de bitume, ont plus qu'un air de déjà-vu. "Encore eux !", accusent les habitants de la région dans les journaux télévisés nationaux, en évoquant les groupes pétroliers.

Pour contrer toute accusation de négligence dans la gestion de cette catastrophe, la compagnie, qui a son siège à Houston (Texas), a doublé jeudi le nombre des personnes mobilisées pour nettoyer, portant leur nombre à 400.

"Proportions historiques"

Enbridge annonce avoir colmaté plusieurs brèches et fermé les vannes de l'oléoduc. Une équipe analyse les raisons de l'accident sur un oléoduc installé dans les années 1960. Cela n'a pas empêché la démocrate Jennifer Granholm, gouverneur du Michigan, un Etat dévasté par la crise sociale, d'user de termes durs à l'égard d'Enbridge : "anémique", avait-elle caractérisé sa première réponse à l'accident ; "nettement inadéquate", a-t-elle modéré jeudi 29 juillet.

La directrice de l'EPA, l'agence américaine de protection de l'environnement, a jugé cette nouvelle marée noire potentiellement "menaçante pour la santé publique" dans la zone contaminée. Dans une Amérique traumatisée, on est désormais prompt à imaginer le pire : en l'espèce, une grave pollution du lac Michigan, un vaste plan d'eau de 58 000 km2 dans lequel se jette la Kalamazoo et qui borde de grandes villes comme Chicago et Milwaukee.

La pollution de la rivière reste confinée à 100 km du lac, mais continue de progresser. Mme Granholm a évoqué "une tragédie aux proportions historiques" si le pétrole parvenait jusqu'au lac.

Selon l'agence Associated Press, une filiale d'Enbridge avait été informée il y a plusieurs mois que des problèmes d'érosion étaient apparus sur l'oléoduc. Selon Radio Canada, depuis dix ans, le pétrolier aurait été confronté à 610 fuites sur ses divers pipelines. La Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA, administration de sécurité des pipelines et des matériaux dangereux) a constaté 31 violations de ses normes de sécurité par Enbridge depuis 2002. C'est moins que BP (58 violations), mais plus proportionnellement, compte tenu de la taille, bien plus petite, de la compagnie canadienne.

Pour le pétrolier, le coût financier de l'accident pourrait dépasser le seul cas de son oléoduc. Il entend en effet développer un projet de pipeline dans l'Alberta et la Colombie-Britannique (sud-ouest du Canada) pour exporter du pétrole vers l'Asie, qui suscite l'hostilité des populations et des mouvements écologiques locaux. Depuis lundi, ceux-ci voient dans la marée noire du Michigan des motifs supplémentaires de se mobiliser.

Sylvain Cypel

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010...93978_3244.html

Modifié par paix

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Finalement, cette nouvelle procédure, comme annoncée dès le début, sera sans doute la bonne, et va se terminer avant la mi août :

Marée noire: derniers tests avant le "static kill"

LA NOUVELLE ORLEANS (AP) — Les ingénieurs de BP pratiquaient mardi des tests avant de commencer à injecter de la boue et peut-être du ciment pour tenter de boucher définitivement le puits de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique.

Les ingénieurs testaient le dispositif anti-explosion du puits avec un liquide semblable à du pétrole, afin de déterminer sa capacité à résister à l'injection de boue et de ciment. Si les tests se révèlent positifs, ils lanceront ensuite la procédure d'injection dite "static kill", qui devrait durer jusqu'à jeudi.

L'amiral des Gardes-côtes à la retraite Thad Allen, nommé par le gouvernement fédéral pour superviser le dossier de la marée noire, a précisé, lors d'une conférence de presse à Houston (Texas), que les équipes espéraient avoir achevé les tests aux alentours de midi heure locale (17h GMT). A la mi-journée, le porte-parole de BP Mark Proegler disait ne pas savoir si ceux-ci étaient achevés. Une fois les tests terminés, les ingénieurs devaient passer plusieurs heures à analyser les résultats avant de débuter l'injection.

"C'est vraiment un pas positif", a déclaré Thad Allen à propos de la procédure "static kill". "Cela sera une bonne nouvelle à un moment où il n'y a pas beaucoup de bonnes nouvelles, mais il ne faut pas crier victoire trop tôt".

La procédure consiste à injecter lentement d'abord de la boue lourde, puis du ciment, afin de boucher le puits à l'origine de la fuite. Elle pourrait durer plusieurs jours, mais les ingénieurs devraient savoir assez rapidement si elle fonctionne, selon l'amiral Allen.

Elle devrait être suivie d'une deuxième opération, dite "bottom kill", lors de laquelle les ingénieurs injecteront à nouveau de la boue et du ciment, mais cette fois dans le but de boucher le gisement de pétrole sous-marin, par le biais d'un puits de secours en construction depuis plusieurs semaines. Celui-ci pourrait être achevé d'ici le 11 août.

Des responsables de BP ont estimé lundi que le "static kill" pourrait être suffisant pour venir à bout de la fuite de pétrole. Mais l'amiral Allen a rappelé mardi que la procédure "bottom kill" est, depuis le début de la marée noire, considérée comme le moyen définitif d'arrêter l'écoulement. Depuis deux semaines, un couvercle géant a permis de contenir la fuite, mais il n'a jamais eu vocation à rester en place de manière permanente.

La commission d'enquête fédérale sur la marée noire a annoncé lundi qu'environ 650 millions de litres de pétrole s'étaient écoulés dans les eaux du golfe du Mexique entre l'explosion meurtrière de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril, et le 15 juillet, date de la pose du couvercle géant. Soit la fourchette haute des dernières estimations fournies. Selon la commission, environ 780 millions de litres ont, au total, fui, mais plus de 125 millions ont pu être récupérés par les équipes de nettoyage déployées dans le golfe.

Ces derniers chiffres devraient valoir une amende de 5,4 milliards de dollars (4,08 milliards d'euros) à BP en vertu de la loi sur la qualité de l'eau, voire même de 21 milliards de dollars (15,8 milliards d'euros) si le groupe pétrolier britannique est reconnu coupable de négligence grave ou d'infraction volontaire. AP

jp/dn/sb

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...tatic-kill.html

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