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Combien gagne un meteorologue ?

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Ils interviennent tous les jours dans notre vie... Ils préparent les prévisions météo qui nous permettront de savoir si notre week-end sera ensoleillé ou mouillé. Zoom sur un métier de passionnés !

IRM: Niveau A et Niveau B

Il faut distinguer deux catégories de météorologues: scientifiques (A) et gradués (B). Tous deux deviennent statutaires mais ne suivent pas exactement le même parcours pour y parvenir.

Pour le scientifique, l'examen d'entrée à l'IRM (Institut Royal Métérologique) est géré par un jury de recrutement. Après un stage de deux ans, il est nommé. Pour le "gradué", c'est le Selor qui se charge de l'examen d'entrée qui sera suivi d'une année de stage.

Les fonctionnaires de niveau B ont toujours la possibilité de suivre des formations certifiées et de connaître ainsi l'une ou l'autre promotion durant leur carrière.

3346 € bruts après deux ans

Niveau salaire, un prévisionniste de type A (scientifique) après deux ans de service pourra tabler sur 40.157, 93€ bruts/an ou un revenu mensuel de 3346,49€ bruts. Le météorologue de niveau B aura un salaire annuel qui s'élève à 25.720,92€ bruts ou 2143,41€ bruts mensuellement.

Après dix années de service et une promotion, le prévisionniste de type A verra son salaire évoluer vers 46.969,29€ par an ou 3914,10€ bruts mensuels. Pour le prévisionniste de type B, aussi promu (B+2), le salaire passera à 34.030,08€ par an ou 2835,84 par mois.

Quels avantages extralégaux?

Dans la liste des avantages, nous trouvons les transports en commun gratuits, une assurance hospitalisation, la récupération des heures accordant de "longues plages" à domicile, des garderies d'enfants les mois d'été.

Pour les employés de l'IRM de moins de 45 ans, le nombre de jours de congés est de 26 en dehors des jours fériés qui tombent en semaine. L'Institut est aussi fermé entre Noël et Nouvel An sauf pour les... prévisionnistes puisqu'il s'agit d'un service continu.

"50 heures de service en quatre jours"

Fabien De Baele est docteur en physique et météorologue à l'IRM depuis une dizaine d'années. Il y est entré comme chercheur avant de devenir prévisionniste au bureau du temps dès 2002. Il nous parle de son métier spécifique qu'il partage avec 25 autres personnes à l'IRM et au centre d'Ostende (OMS).

A quoi ressemble la journée d'un météorologue?

"Déjà, il s'agit d'une longue journée. Les prestations durent 11 heures pour les shifts de jour et 13 heures pour les shifts de nuit. Pour des questions organisationnelles et de monitoring, c'est la même personne qui est en poste pour ces périodes.

Le travail, qui est fait d'expertise et de communication, démarre par une phase d'analyse d'images satellitaires et de données radars, d'identifications des différentes perturbations.

Ensuite, il y a la prévision proprement dite qui est, en fait, la synthétisation de modèles numériques qui simulent le comportement de l'atmosphère via d'énormes processeurs. Nous devons interpréter et corriger ces données.

Enfin, après ces processus nous pouvons rédiger et diffuser nos pronostics vulgarisés à nos différents clients et partenaires médias. C'est lors de cette utlime étape que nous briefons les présentateurs télévisés."

Des horaires qui peuvent être lourds à supporter?

"Le service est continu... Nous fonctionnons donc chaque jour de l'année. Un système de bloc est d'application dans l'organisation de travail: 2 journées de 11 heures suivies de deux journées de 13 heures. En quatre jours, nous faisons presque 50 heures de service. Il n'est pas rare après avoir presté un tel bloc, des rester trois ou quatre jours à la maison. Pour les équipes de nuit, il y a un bonus récupération et des indemintés de nuit, de week-end..."

Quelles sont les perspectives de carrière d'un prévisionniste?

"La profession s'articule autour de deux volets: opérationnel et recherche. En prenant mon cas concret, je suis actuellement en plein mode opérationnel de prévisions météo au quotidien. Mais, dans quelques temps, j'intégrerai un projet de recherche passionnant sur une meilleure gestion du paramètre brouillard dans les prévisions. C'est une bonne manière de maintenir sa passion professionnelle intacte."

Que diriez-vous aux jeunes diplômés tentés de suivre vos traces?

"Je pense qu'ils doivent avant tout avoir une certaine passion pour les éléments atmosphériques. C'est plus essentiel à mes yeux que le diplôme en tant que tel. Ils ne doivent pas craindre non plus de prendre leur responsabilité, de prendre des décisions. Je leur dirais aussi que le métier est plus varié qu'il n'y paraît.

Un métier qui pousse à être actif, communicatif. Une fonction avec des défis, sans routine et grâce à laquelle on apprend tous les jours ! L'IRM organise régulièrement des journées d'accueil, des stages. Qu'ils viennent y prendre la température !"

Texte: Laurent Depré

Source

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Niveau salaire, un prévisionniste de type A (scientifique) après deux ans de service pourra tabler sur 40.157, 93€ bruts/an ou un revenu mensuel de 3346,49€ bruts.

Bah et où est passé le 13è mois et le pécule de vacances? :D

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