Taux d'humidité

[Frette 0]

Bonjour à tous et toutes,

Je viens vers vous car j'ai du mal avec le taux d'humidité... Ou plus particulièrement avec le lien d'une sensation agréable ou non en fonction de la température et du taux d'humidité.

Par exemple, en Belgique, avec -5°C, on a l'impression d'être congelé... Au Québec, avec -15°C, on se sent bien. Le froid pique moins qu'ici.

Cela veut dire qu'il fait plus sec là bas? Plus humide?

Et quand il pleut en Belgique, le taux d'humidité est alors de 100% ou de 10%??

Merci à celles et ceux qui pourront m'éclairer! ;-)

[paix 0]

Quand il pleut, l'humidité est de 100% (air saturé). Pour le froid, l'humidité mais surtout le vent renforce la sensation de froid. Un air plus humide sera ressenti plus froid, c'est certain.

[huymétéo 0]

Quand il pleut, l'humidité est de 100% (air saturé).

Pas nécessairement, ça dépend de l'intensité et aussi et surtout de la durée. Une petite pluie ou une averse assez courte ne donneront pas 100% d'humidité ce sera plutot dans les 80-90%%, par contre une pluie assez persistante finira par donné les 100% et encore. Par contre le brouillard donne presque toujours 100% (je dis presque car au travail il arrive encore bien d'avoir du brouillard a partir de 97-98%)

[bib 0]

pour la sensation de froid "humde", je n'ai pas de réponse, je vais essayer de me renseigner.

A première vue, je vois deux pistes à explorer: 1. la vapeur d'eau augmenterait peut-être la conductibilité de l'air, donc on sentirait mieux le froid de l'air, et 2. en cas de brouillard, donc de micro gouttes d'eau, l'air nous "mouille", la chaleur s'évapore et donc pompe en nous sa chaleur latente (comme pour l'évaporation de la transpiration)

Pour la saturation de l'air par humidité relative inférieure à 100%, c'est à cause de noyaux de condensation hydrophiles, donc qui attirent l'eau, par exemple des sels issus de l'industrie chimique: la vapeur s'y condensera, le sel fondra et cela formera une goutte microscopique et du brouillard.

Essayez de sécher un tissus imbibé d'eau salée: c'est pratiquement impossible

[Frette 0]

Un grand merci pour vos réponses.

On peut donc dire que le froid ici est plus humide que celui du Québec. Et je suppose qu'il y a tout un tas de paramètres qui entrent en compte qui fait que le taux d'humidité est différent ici ou là bas...

Et en été, il fait aussi plus humide (quand il fait 25°C) ici que dans le sud de la France. C'est bien ça?

Mais comment expliquer que l'air soit plus sec avec la proximité de la mer par exemple?

Et j'en profite pour une dernière question: Où puis- je trouver un hygromètre convenable? Associé éventuellement à un baromètre?

Merci,

[Philippo 0]

Pas nécessairement, ça dépend de l'intensité et aussi et surtout de la durée. Une petite pluie ou une averse assez courte ne donneront pas 100% d'humidité ce sera plutot dans les 80-90%%, par contre une pluie assez persistante finira par donné les 100% et encore. Par contre le brouillard donne presque toujours 100% (je dis presque car au travail il arrive encore bien d'avoir du brouillard a partir de 97-98%)

Oui, et encore, car aujourd'hui est un bon exemple: il pleut depuis le début de la journée et l'HR tourne entre 85 et 93 %

[paix 0]

C'est vrai, autant pour moi

[Brouillard 0]

Bonjour,

N.B. : la graphie 'autant pour moi' est fautive, on doit écrire : 'au temps pour moi'.

Cette expression se dit pour signaler qu'on s'est trompé.

(suivant 'Le petit Larousse').

[paix 0]

Chouette, un fight...

Non, je plaisante, juste pour dire, j'ai vu je ne sais combien de discussions à ce sujet.

Autant pour moi serait une forme elliptique de C’est autant pour moi, sous-entendu C’est autant d’erreur que l’on peut mettre à mon actif.

Cette expression serait à rattacher à autant pour le brodeur, expression dont l’utilisation est attestée dès le XVIe siècle[1].

La graphie au temps pour moi est recommandée par l’Académie française, puisque selon celle-ci rien ne justifie l’expression autant pour moi, tandis que l’expression au temps pour moi serait liée à l’expression militaire au temps !, commandant la reprise d’un mouvement[2]. L’Académie française précisait toutefois qu’« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière » → voir au temps pour moi pour plus de détails.

Déterminer la fréquence relative de la graphie autant pour moi est très difficile car elle se présente souvent de façon littérale.

http://fr.wiktionary.org/wiki/autant_pour_...te_note-Oudin-0

Pour moi, je ne vois pas en quoi dire que "autant pour moi" en lieu et place de "c'est autant d'erreur de ma part" serait une faute. Après, je vais être franc, je m'en fous, et ce n'est pas cela qui me décidera à écrire au temps pour moi plutôt qu'autant pour moi

[Brouillard 0]

Bonjour,

Il me paraît qu'à la base des propos ci-dessus, il reste une ambiguité qu'il y a lieu éclaircir.

L'humidité, qu'elle soit considérée comme absolue ou comme relative possède une définition objective (valeurs identiques pour tout le monde), alors qu'une sensation doit être considérée comme subjective (variable d'un individu à l'autre).

L'idéal est de se rapporter au diagramme de Mollier pour l'air humide, ou diagamme psychrométrique ou autre diagramme de Carrier.

Dans ce diagramme,

. on considère que la pression atmosphérique est la pression Normale,

. on considère que l'on étudie l'évolution des caractéristiques physiques pour une quantité d'un kilo d'air 'sec' (c-à-d: sans aucune vapeur d'eau) et à 0°C.

Pour une température (sèche) donnée, par exemple 18°C, cette quantité d'air peut contenir jusqu'à un maximum d'eau sous forme de vapeur.

Pour les conditions ci-avant, cette quantité d'eau sous forme de vapeur est de l'ordre de 13 g. On dira qu'à 18°C sous la pression Normale, l'humidité absolue de l'air est de 13g/kg d'air sec; comme c'est la valeur maximale de la quantité de vapeur d'eau, l'humidité relative est de 100 pour cent (puisque c'est le maximum).

A noter que la vapeur d'eau dans l'air est transparente.

Par contre, si dans les mêmes conditions, la quantité de vapeur d'eau est de 6,5 g/kg d'air sec, l'humidité relative de l'air s'exprime dans la proportion en pour cent de la valeur maximale, soit ici : 50 pour cent d'humidité relative (H.R.).

Il est très courant de constater que l'humidité relative atteint 100 pour cent et qu'en plus, de l'eau (sous forme liquide) est également présente dans l'air.

La transparence de l'air est altérée, la visibilté est réduite, on se trouve dans la zone des 'brouillards'.

Le brouillard, comme les nuages, est de l'air saturé en vapeur d'eau et contenant en plus des très fines particules (ou gouttelettes) d'eau qui sont en suspension dans cet air. Si ces particules grossissent, elles tombent : c'est la pluie (ou l'équivalent hivernal).

Il est très probable que les conditions de formation des 'grosses gouttes d'eau' se situent en altitude et que la pluie atteigne le sol dans une zone dans laquelle l'humidité relative est loin des 100 pour cent.

Par contre après la pluie, généralement l'humidité relative de l'air ambiant va augmenter sans nécessairement atteindre 100 pour cent.

Le diagramme de Mollier pour l'air humide (et ses équivalents) est l'outil par excellence des techniciens du conditionnement d'air.

A partir de deux valeurs mesurées (par exemple : la température sèche et la température de bulbe humide), le diagramme donne toute une série d'autres valeurs physique de l'air mesuré.

Il permet également d'expliquer ou de participer à l'explication des phénomènes météo.

Bonne lecture.