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Eulzor

Qualité d'eau de pluie

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:parapluie: Faut dire ce qui est : nous sommes dans un pays qui généralement nous donne de l'eau en abondance, tombée du ciel et... gratuite !

Le coût de l'eau du robinet augmente aussi, comme tout le reste. Quant aux bouteilles d'eaux minérales, c'est à croire qu'elles suivent les cours du baril de pétrole :rolleyes:

La question m'est venue en faisant l'entretien d'un appareil devenu un bon complice à la maison : un humidificateur d'air. C'est en achetant ma station météo que j'ai constaté que l'air à l'intérieur était généralement trop sec, dans les 35 à 45%. Maintenant c'est vraiment intéressant : j'ai une humidité stabilisée à 50-55% qui aide notamment le chauffage électrique à panneaux rayonnants pour "transporter" la chaleur, je passe d'excellentes nuits sans me réveiller la gorge desséchée; cette petite machine ne consomme pas trop et ne fait absolument aucun bruit... sauf lorsqu'elle est entartrée ! Et ça arrive quasi tout les 2 mois selon l'humeur de sa consommation de l'eau distribuée et trop calcaire.

J'ai donc envie d'y mettre de l'eau de pluie, mais après vérification du mode d'emploi aucune indication à ce sujet n'y est mentionnée. Par contre il semblerait que la qualité de la flotte de nos averses soie mise en doute : acides sous forme d’oxydes d’azote (NOx) et dioxyde de soufre (SO2) y sont présents. Je me demande donc si "ré"-évaporer ces éléments seraient nocifs.

Et d'ailleurs, large question : que peut-on faire vraiment avec l'eau de pluie ? :unsure:

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Merci Eulzor pour ces bonnes questions.

Humidification des locaux.

Pendant de nombreuses années, quand les enfants étaient en bas âge, nous humidifions les chambres au départ du hall de nuit.

D'un point de vue sanitaire, l'humidification par injection d'un filet de vapeur dans l'air est la meilleure solution.

Pour limiter les dépôts de calcaire, il est indiqué de ne pas consommé la totalité de l'eau du réservoir. En effet, en se vaporisant, l'eau généralement dure, n'emporte pas son calcaire, ce qui augmente la concentration de ce sel dans l'eau restante.

Comme ordre d'idée, ne pas consommer plus de 50% de la quantité d'eau, vider le reste, rincer et renouveler l'eau.

Nous avons également utilisé de l'eau de source que nous allions régulièrement chercher à Chaudfontaine.

Tous les deux ans, nous devions remplacer le bloc des électrodes largement érodées.

Dans l'utilisation d'un humidificateur, il important de contrôler, suivant le coefficient de déperditions des parois extérieures, la température de surface à l'intérieur, afin qu'il ne s'y forme pas de condensations (plaques d'humidité). Généralement, avec le double vitrage de l'époque (3,5 W/m2.°C), la consensation se posait sur le vitrage.

Usages d'eau de pluie.

D'un point de vue sanitaire, il y a un très gros risque d'altération de la qualité de l'eau de pluie, au niveau de son stockage. Plus la citerne est grande, plus longue sera la durée de stagnation de l'eau avant son usage.

L'intérêt premier de disposer d'une réserve d'eau de pluie, c'est d'en avoir quand il ne pleut pas. De là, l'usage premier : l'arrosage des plantes et du potager.

Deuxième usage : l'eau de nettoyage des sols, de la voiture, ... qui par sa faible teneur en calcaire, permet d'utiliser beaucoup moins de savon; mais bonne chance pour le rincage. Dans cet ordre d'usage, l'eau de pluie peut être utilisée pour les rincages de sanitaires : WC, urinoirs, ... Cette solution exige l'utilisation d'équipements de mise en pression, de filtration et qui sont principalement destinés à rendre impossible le passage d'eau de pluie dans le réseau d'eau de ville.

Des équipements répondant à ces critères existent sur le marché; leur rentabilité par l'économie d'eau est loin d'être démontrée pour des installations domestiques.

Autre usage : la lessive. Chez mes parents, les lessives étaient faites à l'eau de pluie. Chaque dimanche soir, nous devions remplir l'immense lessiveuse avec une pompe à bras, ainsi qu'un grand bac de rincage. L'autre bac de rincage était rempli avec de l'eau de ville, afin de mieux en extraire le savon.

Et l'eau de source.

L'eau de source n'est jamais que de l'eau de pluie 'filtrée' naturellement.

Dans un contexte comme ici à Fraiture, on trouve beaucoup de sources situées à peine à 100 m d'altitude en contrebas de la Baraque de Fraiture et distantes de moins de 2 km du sommet. La SWDE ne manque pas d'y faire d'importants puisages. Un débit de surplus non négligeable reste disponible pendant pratiquement toute l'année. Les fermiers y remplissent quotidiennement leur citerne mobile pour approvisionner le bétail dans les prés en été et dans les étables en hiver.

Ce point d'eau permet également le lavage des véhicules, la prise d'eau pour la construction, la prise d'eau pour les jardins et potagers. la prise d'eau pour les animaux domestiques et d'élevage.

Pour le potager, je dispose dans celui-ci d'une réseve extérieure de 250 litres et quatre bidons de 30 litres pour le transfert de la source à la citerne.

Le tout est de ne pas arriver en été, en même temps que le fermier J. et sa citerne mobile de 3.500 litres. Il la place pour son remplissage, retourne chez lui en vélo pour dîner et revient 2 heures plus tard pour reprendre son charroi.

A titre professionnel, je n'ai jamais engagé ma responsabilité à suggérer de l'eau de pluie ou l'eau de source pour des usages en contact direct ou indirect avec de la nourriture : cuisson, lavage de légumes, lave-vaisselle. Par le manque de contrôle permanent de cet eau, il subsiste des risques.

Tout au plus : la mise au frais des bouteilles de bières pour le pique-nique.

Bonne lecture.

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waw, Brouillard !

Voilà une réponse "circonstanciée" !

Je profite de tes compétences pour te poser mes questions (en gras), si je n'abuse pas de ton temps.

Mon fils est en train de construire quelques petites maison à énergie positive, dont une pour moi.

Il a installé deux citernes de 10.000 litres par maison.

Au départ, il n'en n'avais prévu qu'une, mais comme la seconde ne coûtait que 600 € de plus... et qu'elle permettait de stabiliser la terrasse à l'arrière de la maison, il en a mis deux ! (sic).

Je m'inquiète aussi pour la qualité d'une eau stagnante, mais il semblerait qu'on puisse y avoir un équilibre naturel ? Je suis sceptique !

Qu'est-ce qui se passera dans ces citernes ? (développement de bactéries ? Algues ????)

Faut-il les vider de temps en temps pour les nettoyer ? Comment contrôler si elle n'est pas trop sale ?

Il va falloir prévoir les circuits d'eau en conséquence.

Comment l'organiser ?

Je pensais

- eau de ville pour la cuisine et l'évier de la salle de bains (pour laver ses dents)

- eau de pluie pour la cuisine (gros nettoyages...), les WC et douches; la lessiveuse et évidemment les robinets extérieurs.

As tu une idée si cette quantité de 20.000 litres permet, par exemple, d'arroser le potager même en période de longue sécheresse ? Je vias dès le départ placer des arrosages goutte à goutte et paillage partout où c'est possible.

Autre question. L'aération/chauffage se fera par VMC. Sais tu comment humidifier l'air ? Comme cette ventilation prend des dizaines de m3 par heure, cela ne sert à rien de mettre des humidificateurs ou beaucoup de plantes vertes...

Je me demande si ce n'est pas le principal inconvénient des VMC.

Merci beaucoup !

Tu peux aussi renseigner des liens si c'est plus facile.

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La lecture fut bonne, Brouillard :thumbsup:

Dans l'utilisation d'un humidificateur, il important de contrôler, suivant le coefficient de déperditions des parois extérieures, la température de surface à l'intérieur, afin qu'il ne s'y forme pas de condensations (plaques d'humidité). Généralement, avec le double vitrage de l'époque (3,5 W/m2.°C), la consensation se posait sur le vitrage.

Effectivement, avec l'expérience on apprend à trouver le juste taux d'humidité. Si on a de la buée sur les vitres ou les murs, c'est qu'elle est trop importante et de + on y perd car la chaleur s'y disperse, sans compter le risque de développement de moisissures. Trop sec, la chaleur n'a pas de support. Le juste taux surveillé par un bon hygromètre permet une ambiance douce et agréable.

Deuxième usage : l'eau de nettoyage des sols, de la voiture, ... qui par sa faible teneur en calcaire, permet d'utiliser beaucoup moins de savon; mais bonne chance pour le rincage.

Là il y a une astuce : je nettoie la voiture avec un oeuil sur le radar à flotte. Quand je vois une belle zone d'averse arriver, je savonne la bagnole et le rinçage est automatique ;) Excellent résultat sans se fatiguer.

Faudra que je me renseigne s'il y a une source ou l'autre dans mon coin, l'idée est séduisante. Cette nuit j'ai laissé un seau dehors pour récolter un peu de pluie et faire un test, mais la coloration légèrement jaunâtre de cette eau m'inquiète déjà, d'où ça provient d'ailleurs ?

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Je ne suis pas certain mais je crois que c'est du à l'acidité.

Brouillard pourra me corriger :)

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Concernant l'acidité de l'eau de pluie suivant la demande de Clems104, je ne dispose pas de compétences en ce domaine pour répondre valablement.

Depuis une quarentaine d'années, il y a eu une forte évolution par la reconversion du charbon vers le gaz naturel et l'amélioration de la réduction du soufre dans les divers fuels. Ces deux évolutions, liées à la réduction des besoins en énergie de chauffage dans les habitations, ont permis, par exemple, le développement des chaudières à condensations et donc une meilleure utilisation de ces combustibles.

Il reste cependant que beaucoup d'autres pays en fort développement industriel utilisent toujours le charbon.

La présence de SO2 et SO3 dans les fumées de combustion favorise, en présence d'eau dans ces mêmes fumées ou dans l'air (la pluie), la formation d'acides du type H2SO3 et H2SO4.

Les vents n'ayant pas de frontières, tout le monde en 'bénéficie' à des degrés divers.

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Madame bib de 'près de Gembloux, (ma ville natale) je ne vous oublie pas.

La variété de vos questions m'oblige à répondre par chapitres :

. la capacité de stockage d'eau de pluie,

. l'entretien des citernes à eau de pluie,

. la problématique du chauffage de l'eau des douches,

. l'humidification de l'air avec une VMC (ventilation mécanique contrôlée).

A très bientôt.

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Capacité de stockage d'eau de pluie pour une habitation.

Voici quelques sites en Belgique qui parlent d'eau de pluie.

Peu d'entre eux évoquent le calcul de la capacité idéale de stockage d'eau de pluie.

Les utilisations d'eau de pluie sont celles qui ont déjà été citées.

www.curbain.be situe la capacité de la citerne à 1,5 m3 pour 10 m2 au sol de toiture,

www.hansez-dalem.be donne un calcul plus élaboré avec un exemple à la clé (à voir),

www.remacle.be (constructeur de citernes) donne d'intéressants conseils de mise en place, dont pour le jumelage de deux cuves,

www.SWDE.be donne des conditions de réglementation pour l'usage d'eau de pluie simultanément avec de l'eau de ville,

www.ecoconso apporte également des informations intéressantes

www.infobeton (constructeur de citernes) idem

En tapant : citerne à eau de pluie, votre moteur de recherche vous permet d'accéder aux sites ci-dessus, ainsi qu'à bon nombre d'autres informations.

De ce que j'ai pu lire, la citerne d'eau de pluie pour une habitation moyenne devrait avoir une capacité comprise entre 5.000 et 10.000 litres.

Dans le cadre de la construction d'une usine de tri de cailloux le long du Canal Albert, nous avons été amené à devoir définir une capacité de stockage d'eau de pluie pour ... l'arrosage, en période de sécheresse, de la matière première lors de son déchargement des péniches. Il s'agissait d'une prescription urbanistique. Nous y avons ajouté le nettoyage des véhicules de transport des produits finis.

Si nous sommes arrivés à un stockage de 30.000 litres en trois citernes de 10 m3, nous avons pris en compte, avec le client et les entrepreneurs en place de :

. la surface de toiture pouvant être reliée au lieu de stockage,

. les besoins les plus réels possibles,

. l'usage de citernes préfabriquées de construction standard,

. des modalités de transport et des moyens de mise en place disponibles sur chantier,

. de la place disponible hors des charrois lourds, mais à proximité des utilisations,

. du coût d'investissement non prévu initialement,

. du planning de chantier,

. etc ...

Dans le cas de bib, 2 * 10 m3 est excessif; ici également, on constate qu'une autre considération que la disponibilité ou le besoin d'eau de pluie vient supplanter le dimensionnement rationnel.

Je m'étonne que des considérations de stabilité soient invoquées dans la mesure ou la charge sur le terrain est essentiellement variable dans le temps.

A vide : ± 1 T par cuve, au trop plein : ± 11 T par cuve. Il y aura forcément réaction du sol suivant sa nature et suivant le taux de remplissabe de la citerne. Il n'est pas exceptionnel qu'une cuve enterrée (genre piscine, bassin de station d'épuration, ...), vidé de son contenu, se mette à 'flotter' dans un terrain boueux; simple application du principe d'Archimède.

Faisons confiance à l'entrepreneur.

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merci beaucoup Brouillard !

C'est beaucoup de travail de répondre ainsi, n'hésite pas à résumer très fort, et, comme tu l'as fait, de m'envoyer sur des liens.

L'entrepreneur est ... une association d'entrepreneurs, tous propriétaires d'une ou plusieurs de ces maisons, mais surtout spécialisés en charpente et toiture, donc pas spécialistes pour les problèmes de sous sol, équipement... etc.

C'est pourquoi je te pose ces questions.

C'est un lotissement expérimental à plus d'un titre. Tous les détails de construction ont été ré-étudiés, il y a certainement des erreurs, mais ils auront amélioré pas mal de choses. La maison de mon fils a été finie la première, elle est un peu le "cobaye". Elle a passé le teste d'étanchéité pour maison passive haut la main (les pare-vapeurs n'étaient même pas placés, et les panneaux intérieurs incomplets!), l'expert a dit qu'il n'a jamais vu une maison passive techniquement si bien construite.

Ce n'est pas la stabilité de la citerne qui sera améliorée par son "jumelage", mais celle de la terrasse qui la surplombera. ll paraît que les terrasse jouxtant les maisons "bougent" pendant longtemps, et que cet inconvénient sera évité.

Dans ce cas ci, la tranchée était quand même faite, et le sous-sol est essentiellement constitué de rochers. Ces citernes reposent donc sur un sous-sol très stable. Je te mets la photo, tu comprendras mieux. On voit un morceau de mur de la maison "8" (à gauche), puis les 7 et 6, et les suivantes décalées vers la gauche et un peu plus bas.

Le vide sera rempli avec de l'argex, qui est incompressible (j'espère!).

(PS la "maison 8") est l'atelier en deux parties+ la maison elle même "posée" sur l'une d'elle).

1140158752.jpg

Tu me confirmes donc que c'est une sur-capacité, ce dont je me réjouis parce que je pourrai arroser le potager sans remords, et aussi avoir un petit bassin d'eau. J'ai aussi besoin de beaucoup d'eau pour rincer mes vitraux (sous l'eau courante pendant 10 minutes).

Les citernes seront toutes reliées entre elles pour qu'un éventuel surplus de l'une aille d'abord remplir les autres avant de s'écouler.

Tu comprends pourquoi je pose la question de l'état de l'eau stagnante dans les citernes...

Si cela t'intéresse, le site du fiston, mais il n'a plus mis à jour depuis longtemps: http://www.preat.net/maisonspassives/

Modifié par bib

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Merci à bib pour cet intéressant article sur un projet concret concernant des maisons passives.

Si j'ai bien situé, l'on devrait se trouver dans le prolongement de la rue des Cendres à Leignon.

Remarque générale sur les citernes à eau de pluie (voir photo) : toujours ces couvercles de forme carrée ou rectangulaire qui risquent de tomber dans la citerne lors de leur manutention.

A quand la généralisation de couvercles circulaires ?

Brièvement : l'entretien des citernes à eau de pluie.

Réponse : confier cet entretien à une entreprise spécialisée (généralement des 'plombiers').

Mais, mais, ... à la lecture du devis qui ne comprend pas le démontage et le remontage de la terrasse en bois construite au-dessus, ni la TVA, ni etc ... il est fort à parier 'qu'à ce prix là ,.. je le ferai moi-même'.

Pour faire simple et hors de toute prise de responsabilité :

. trouver un créneau de plusieurs jours (et nuits) sans pluie,

. mettre les bambins et jeunes enfants en pension chez Mamy, car la citerne reste ouverte jour et nuit pour aération,

. trouver un compère (adulte responsable) pour constituer une équipe de deux (question sécurité),

. approvisionner de l'eau, de l'eau de Javel classique, et une quantité indéfinie d'huile de bras,

. vider la citerne, jusque la limite de fonctionnement de la pompe; le solde ... à la main.

(Le puisage de la pompe se fait à 20 - 30 cm du fond de la citerne, car cette zone va récolter par décantation, une importante quantité de déchets divers apportés par l'eau de pluie. C'est donc l'eau la plus sale qu'il faut 'écoper' manuellement. Pour une cuve de 10.000 litres, soit ± 5 m2 au sol, la quantité d'eau à évacuer manuellement sera de l'ordre de ... 1.000 litres. Une corde à l'anse permettra au gars d'en haut de sortir les seaux pour les vider à l'extérieur).

. frotter très vigoureusement le sol et les parois avec une brosse en chiendent bien imbibée du mélange eau et Javel.

(En fait toutes les parois sont hyperglissantes, aussi il est préférable de commencer par le sol afin de s'y trouver une meilleur stabilité pour frotter les parois. Une solution est de remplir le fond de citerne du mélange d'eau et de Javel et de frotter, sans oublier qu'il faudra ensuite écoper.

Des vêtements de protections sont indispensables pour votre sécurité : bottes antidérapantes, pantalon et veste imperméables, gants et chapeau imperméables sans oublier des lunettes de protection étanches à l'eau. Généralement ces vêtements sont étanches dans les deux sens ...).

. évacuer le liquide de nettoyage,

. estimer si un deuxième nettoyage est nécessaire ...,

. procéder à un bon rincage comme ci-avant (brossage vigoureux), mais avec de l'eau seule, ensuite écopage (rebelotte),

. estimer si un second rincage est nécessaire ...

Si la profondeur de votre citerne est inférieure à votre taille, c'est le lumbago garanti.

Pour les adeptes de l'eau sous pression, genre' karcher', il est à craindre que la visibilité dans la citerne sera plus que réduite. De plus, les quantités de liquide à écoper risquent d'être plus importantes. C'est donc vous qui voyez ...

Je n'ai exécuté qu'une seule fois cette opération, il y a très longtemps, sous la direction d'un plombier dont le tour de taille ne lui permettait pas de s'introduire dans la citerne, j'ai donc fait seul pour le mieux. Mon expérience dans ce domaine étant très limitées, d'autres lecteurs plus aguerris devraient nous donner leur avis et partager leurs trucs et ficelles.

La présente description est le récit d'une expérience; elle n'a que pour unique but : la mise en évidence de l'ampleur et de la difficulté de ce genre de travail. Tous les aspects relatifs à la sécurité ne sont pas évoqués. La responsabilité de son auteur de ne peut en aucun cas être engagée. Il revient à la responsabilité de chacun de s'assurer s'il dispose effectivement des compétences intellectuelles et physiques pour entamer ce genre d'opération. En cas de moindre doute, revenir à la solution de base : confier ce travail à des professionnels qualifiés.

Toujours partant, alors bon courage.

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eh, dis donc: tu est fort pour "situer, toi ! :thumbsup:

Magnifique ton explication, j'imprime et le garde précieusement.

Bonne remarque pour les couvercles: on voit que tu as de l'expérience.

A quelle fréquence est-il bon de le faire ? Ou: quand voit-on que c'ets nécessaire ?

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J'en ai discuté avec mon fils hier.

Le deux citernes sont reliées: l'une sert à recevoir l'eau de pluie, avec plusieurs filtres qui empêche les impuretés d'y entrer (feuilles, sable...). Celles qui passent quand même se déposent au fond. A une certaine hauteur (1/5?) un tuyau amène l'eau dans l'autre citerne, où elle elle pompée avec une pompe flottante.

D'après un des propriétaires, qui emploie déjà ce système depuis ? 30 ans ?, il faut de temps en temps oxygéner l'eau et alors un équilibre se fait.

Vider la citerne pour la nettoyer devient moins souvent nécessaire, voire plus du tout.

Si nécessaire, en employant un pompe semblable à celle employée pour vidanger les fosses septiques, on peut tout aspirer y compris le dépôt du fond.

Merci encore pour tes précisions, avec tout cela je comprends mieux les risques et précautions à prendre. Il y a tellement de choses à décider et discuter sur un chantier qu'on ne peut pas tout étudier en même temps.

Je vois aussi que mon filston a été bien conseillé, cela me rassure aussi parce qu'il est débutant dans ce domaine... et l'architecte aussi... Il y a eu quelques erreurs...

:thumbsup:

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