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L’automne…

 

Bien des fois, l’automne reste longtemps encore estival, comme par exemple en 1947, 1959, 2006 et 2016. D’autres années par contre, la mauvaise saison fait irruption de façon précoce et brutale. C’est ainsi que la neige n’est pas étrangère à l’automne et peut faire son apparition dès le début de la saison.

 

Les chutes de neige les plus précoces ont notamment été observées dans les Hautes-Fagnes le 4 septembre 1925 à la Baraque Michel. En 1952 et 1954, des chutes de neige ont également fait leur apparition en septembre, le 19 à la Baraque Michel et au Signal de Botrange dans le premier cas, le 29 à la Baraque Michel dans le second cas. Aucun enneigement au sol n’a cependant été attesté sur le territoire belge au cours d’un mois de septembre.

 

L’enneigement le plus précoce en Belgique a été relevé le 3 octobre 1994 avec 2 cm à Botrange et 1,5 cm à Mont-Rigi. Vers la mi-octobre, on a déjà relevé 3 jours consécutifs avec de la neige au sol à Botrange, du 11 au 13 octobre 1975 avec un maximum de 2 cm. Très récemment, en 2015, les Hautes-Fagnes connurent aussi un enneigement de 3 jours consécutifs, du 14 au 16 octobre avec un maximum de 2 cm le 16 à Mont-Rigi et à Mürringen (Bullange). Il est à noter que Saint-Hubert a également été blanchi le 16 octobre (traces de neige), ce qui constitue un record de précocité pour cette station.

 

Dans un lointain passé, des épaisseurs de 10 à 15 cm ont été observées dans les Hautes-Fagnes le 16 octobre 1887. En 1881, la neige a tenu au sol 12 jours en octobre à la Baraque Michel.

 

En Basse et Moyenne Belgique, des traces de neige ont été observées à Uccle le 16 octobre 1919. À la fin octobre, on y mesurait 5 cm le 30 octobre 1941. À Zomergem (au nord-ouest de Gand, non loin d’Eeklo), on relevait même 13 cm le 24 octobre 1908.

 

En 1869, de la neige était présente sur le sol de Bruxelles du 27 au 31 octobre.

 

Récemment, un enneigement temporaire en plaine a été noté le 24 octobre 2003 à la mi-journée.

 

Le mois de novembre, quant à lui, peut déjà être parfaitement hivernal, surtout en Haute Belgique. En novembre 1985, le sol des Hautes-Fagnes a été enneigé durant 22 jours avec, en fin de mois, 40 cm à Botrange et 31 cm à Elsenborn. Mais l’épaisseur maximale n’appartient pas à cette année-là. En 1973, à la fin du mois de novembre, d’impressionnantes chutes de neige ont fait monter l’épaisseur de la couche jusqu’à 81 cm (!) le 30 novembre à Botrange. À Spa, on mesurait ce jour-là 36 cm et à Saint-Hubert, 30 cm.

 

En 1925 aussi, de très importantes chutes de neige ont été observées à la fin du mois de novembre. À Drossart, on mesure 62 cm, à Bastogne, 50 cm et encore 44 cm au barrage de la Gileppe. Il est à noter que cette neige tiendra jusqu’à la mi-décembre, ensuite le dégel, associé à de fortes pluies, provoquera en janvier 1926 les inondations parmi les pires que notre pays n’ait jamais connues, notamment à Liège.

 

En Basse et Moyenne Belgique, les couches peuvent déjà être fort importantes aussi en novembre. Le 28 novembre 1973, la couche s’élevait à 34 cm à Uccle, tout comme à Ottignies, et 40 cm à Beauvechain et à Gembloux. Par contre, Florennes n’a reçu « que » 25 cm de neige, Bierset 23 cm, Zaventem 20 cm et Gosselies 18 cm. Les quantités de précipitations très variables dans les averses et des dégels temporaires plus ou moins longs entre les averses sont responsables de ces disparités.

 

En novembre 1925, Uccle a également connu 34 cm de neige, tandis que le 24 novembre 1877, une trentaine de centimètres de neige y sont tombés en l’espace d’une seule journée. Il s’agit là sans doute de la deuxième plus grande quantité de neige tombée sur une seule journée, après les 35 cm du 10 février 1902.

 

Plus récemment, on se souviendra des 21 cm de neige d’Uccle du 26 novembre 2005. Là aussi, il s’agissait de chutes de neige irrégulières, qui n’ont pas donné de grandes quantités partout.

 

Mais comme vous voyez, l’automne peut déjà réserver de belles surprises… pour tous les hivernophiles !

 

Sources

 

IRM

– Bulletins mensuels – Observations climatologiques – Parties I et II (papier)

– Bilans climatologiques mensuels (Internet)

– Événements marquants depuis 1901 (Internet)

– Consultation régulière des webcams (Internet)

– Aperçu climatique des Hautes Fagnes (Pascal Mormal et Christian Tricot)

 

Observatoire Royal de Bruxelles

– Annuaire météorologique pour 1904 (chapitre « Données météorologiques diverses » (3e série), Neige (A. Lancaster))

 

Infoclimat

– Climatologie mensuelle

– Données du jour

 

Meteociel

– Tableaux et graphiques par ville

– Tableaux horaires

 

 

 

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Merci CB pour ce nouveau récit ;)

 

Bizarrement le début du mois de novembre 1980 semble être tombé dans l'oubli.

Pourtant de mémoire il y avait neigé abondamment dans le centre (et sûrement ailleurs)

Etant enfant à l'époque je ne pourrais dire combien de cm étaient tombé,  mais la quantité était largement suffisante pour pratiquer du traineau durant quelques jours.

NOAA_1_1980110400_1.png

 

NOAA_1_1980110418_2.png

Modifié par titibel
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Malheureusement, il existe peu de renseignements sur cet épisode neigeux.

 

La "Revue climatologique mensuelle" de novembre 1980 de "Ciel et Terre" mentionne ceci :

 

« Pour le reste, des chutes de neige ont été observées dans le pays de un à sept jours : à Uccle, la neige a persisté sur le sol sous forme de traces le 28 et le 29, tandis qu'à Mont Rigi et à Botrange des enneigements se sont produits du 6 au 8, du 12 au 14 et du 27 au 30. À la fin du mois, la couche de neige atteignait une épaisseur de l'ordre de 40 cm. »

 

Dans les observations synoptiques, des chutes de neige (faibles) sont attestées dans la nuit du 6 au 7 novembre 1980. Comme les températures sont le plus souvent proches de 0°C voire légèrement inférieures, un enneigement a dû se produire. Pour ma part, je me souviens d'une mince couche de neige tôt le matin le 7 novembre à Forest (donc tout près d'Uccle), qui a rapidement fondu avec les températures remontant par la suite. Comme les relevés climatologiques d'enneigement se font le matin à 8 heures à Uccle, cette couche de neige n'a plus été signalée. Malheureusement, on ne la retrouve pas non plus dans les observations synoptiques, alors qu'elle aurait dû y être mentionnée sur au moins 1 à 2 observations trihoraires. En fin de mois par contre, le synoptique relève à plusieurs reprise une mince couche le 28 et 3 cm le matin du 29 (la présence de cette neige étant irrégulière, les relevés climatologiques de 8 heures ne captent que des traces). En début décembre, on note des enneigements irréguliers entre le 3 et le 6 décembre (max : 5 cm le matin du 4) et un enneigement plus stable du 7 au 10 décembre (max 6 cm) et des traces le 11. 

 

Aussi ailleurs, les enneigements ont été plus importants à la fin du mois de novembre et au début décembre (souvent une neige lourde, fondant puis se renouvelant à l'arrivée d'autres averses). À Bierset, après des traces au sol les 6 et 7 novembre, on mesure 12 cm de neige entre le 29 novembre à 19h et le 30 novembre à 7h, neige qui persistera au moins en partie jusqu'au 5 décembre le soir (nouveau maximum de 10 cm le 5 décembre) avant un nouvel enneigement du 7 au 11 décembre. À Beauvechain, des traces de neige au sol sont attestées les 3, 6 et 7 novembre. Par contre en fin de mois, la neige n'y dépassera pas 2 cm le 28, tandis qu'un nouvel enneigement y apparaîtra du 4 au 5 décembre, par températures souvent légèrement positives (neige lourde, maximum 5 cm) avant un autre enneigement encore, plus mince mais par temps plus froid du 7 au 9 décembre. À Zaventem, aucun enneigement n'est attesté en ce mois de novembre, et juste un petit en début décembre. À Gosselies, la neige atteint 4 cm à la fin du mois de novembre, et 8 cm en début décembre.

 

À Kleine Brogel, un petit centimètre de neige a été signalé le soir du 6 novembre, tandis qu'à Chièvres, des traces sont notées le 7 novembre.

 

À Florennes, c'est du verglas qui est signalé le 7 novembre. On note 8 cm le 29 novembre avec une période neigeuse du 28 novembre au 11 décembre et un maximum de décembre de 14 cm les 4 et 5.     

Modifié par cumulonimbus

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Sur le site météo Paris il y a une chronique relatant cet incursion hivernale précoce.

http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1980

 

"Du 2 au 12 novembre : vague de froid très précoce (à peu près la même situation qu’en 1919 et 1966). Les gelées s’étendent à presque toute la France dés le 2 novembre.Le 4 novembre, la température descend à -8° à Nevers et le gel persiste tout au long de la journée dans le nord, l’est et le centre du pays (-3° à Château Chinon). Dans le même temps, des flocons font leur apparition à Carcassonne où il s’agit de l’une des chutes de neige les plus précoces jamais observées. Le 5 novembre, la neige se généralise à tout l’ouest et au sud-ouest du pays - on mesure 50cm de neige à Aubenas et Privas (Ardèche), 40cm à Millau, 26cm à Vichy, 20cm à Issoire, 15cm à Nantes, 10cm à Tours, 7cm à Lanvéoc (Bretagne), 4cm à Rennes - il neige également à Paris, et surtout à Brest, Montpellier et Perpignan où l’on mesure entre 10 et 20cm - au cours de cette journée, la température ne dépasse pas -1° à L’île d’Yeu, Nantes, Angers et bien d’autres villes de l’ouest de la France.Le 6 novembre, la neige concerne toutes les régions situées entre la Seine et la Belgique."

 

 

 

 

 

 

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Il y a 6 heures, titibel a dit :

Sur le site météo Paris il y a une chronique relatant cet incursion hivernale précoce.

http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1980

 

"Du 2 au 12 novembre : vague de froid très précoce (à peu près la même situation qu’en 1919 et 1966). Les gelées s’étendent à presque toute la France dés le 2 novembre.Le 4 novembre, la température descend à -8° à Nevers et le gel persiste tout au long de la journée dans le nord, l’est et le centre du pays (-3° à Château Chinon). Dans le même temps, des flocons font leur apparition à Carcassonne où il s’agit de l’une des chutes de neige les plus précoces jamais observées. Le 5 novembre, la neige se généralise à tout l’ouest et au sud-ouest du pays - on mesure 50cm de neige à Aubenas et Privas (Ardèche), 40cm à Millau, 26cm à Vichy, 20cm à Issoire, 15cm à Nantes, 10cm à Tours, 7cm à Lanvéoc (Bretagne), 4cm à Rennes - il neige également à Paris, et surtout à Brest, Montpellier et Perpignan où l’on mesure entre 10 et 20cm - au cours de cette journée, la température ne dépasse pas -1° à L’île d’Yeu, Nantes, Angers et bien d’autres villes de l’ouest de la France.Le 6 novembre, la neige concerne toutes les régions situées entre la Seine et la Belgique."

 

Les températures sont très basses pour la saison en Belgique aussi. Beauvechain connaît déjà 4 gelées permanentes consécutives, du 3 au 6 novembre, avec un maximum de –3,0°C le 3. À Uccle, le maximum de –2,3°C le 3 est tout à fait exceptionnel aussi et constitue la gelée permanente la plus précoce jamais enregistrée. De façon générale en plaine, les maxima ne dépassent jamais 3°C entre le 2 et le 8 novembre, soit une semaine entière. Le 8 toutefois est une journée à inversion thermique, avec des températures (un peu) moins froides en Moyenne et Haute Belgique qu'en plaine.

 

La nuit cependant, en l'absence de fort rayonnement, les températures sont froides mais pas (vraiment) extrêmes, avec –5 à –6°C pendant plusieurs nuits consécutives en de très nombreux endroits de Basse et Moyenne Belgique, et de –8 à un petit –10°C dans les Hautes-Fagnes (Mont-Rigi : –9,6°C le3).    

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Une première décade de septembre bien belge.

 

1er septembre 2017

 

Les hautes pressions qui tendaient déjà de s’imposer la veille (31 août) retentent leur chance en ce 1er septembre, mais n’obtiennent qu’un succès limité.

 

Avec un positionnement à l’ouest par rapport à nos régions, l’air acheminé reste frais. En plus, des lignes d’instabilité génèrent encore des averses.

 

En matinée, le temps est beau, avec quelques bancs d’altocumulus (dans le sud du pays, aussi stratocumulus), puis des cumulus se forment assez rapidement et se développent en cumulonimbus porteurs d’averses, parfois orageuses, dès le début de l’après-midi. Au littoral, les cumulonimbus sont visibles au-dessus de la mer dès le matin, en journée par contre, l’activité convective y reste plus limitée (mais concentration orageuse en milieu de journée à quelques kilomètres à l’intérieur des terres).

 

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Webcam IRM – Zeebruges – 1 septembre 2017 à 7h45

 

La nuit suivante (du 1 au 2), des orages affecteront le littoral et l’ouest du pays.

 

Les températures maximales : autour de 20°C en plaine et dans les vallées, près de 16°C sur les hauteurs.

 

Les averses, comme d’habitude, donnent des précipitations très irrégulières. Certaines stations restent à 0 mm, d’autres affichent de beaux totaux, comme Mons (19 mm), Essen (18 mm), Middelkerke (15 mm, tombés lors des orages nocturnes), Fontaine (15 mm), Chanly (15 mm), Neufvilles (14 mm).

 

 

2 septembre 2017

 

Une dorsale anticyclonique reste à l’ouest de nos régions, avec persistance des courants frais.

 

En début de journée, le littoral subit encore des orages, tandis que de nouveaux orages éclatent à l’intérieur des terres l’après-midi.

 

La côte ne bénéficie donc d’éclaircies qu’après les orages, avec souvent encore de belles structures convectives visibles, notamment au-dessus de la mer, en matinée.

 

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Webcam IRM – Zeebruges – 2 septembre 2017 à 10h10

 

Puis le temps devient beau l’après-midi avec quelques cumulus humilis.

 

À l’intérieur des terres, le temps a l’air anticyclonique le matin, avec brumes et brouillards, mais devient instable ensuite avec cumulus et cumulonimbus, mais aussi de larges éclaircies. Outre les orages, les précipitations sont ici et là assez intenses, avec 21 mm à Buzenol, 17 mm à Vaux-sur-Chèvremont et 13 mm à Étalle.

 

Les températures : 19 à 21°C en plaine (18°C au littoral) et 14 à 16°C sur les hauteurs.

 

 

3 septembre 2017

 

L’anticyclone gagne enfin en influence. Mais la première conséquence est une nuit fort froide par endroit, sous les éclaircies. À Elsenborn, la température descend jusqu’à 0,8°C, tandis que Gouvy mesure 3,6°C et Bièvre, 3,7°C.

 

Après quelques bancs de brouillard, le ciel est serein ou peu nuageux (cirrus) en matinée, puis des cumulus se développent, ne dépassant plus le stade mediocris (rarement congestus) avec un peu d’étalement. Un voile de cirrus/cirrostratus apparaît également en après-midi.

 

Les températures, en journée, ne subissent pas de grands changements, avec 19 à 21°C en plaine et 16 à 18°C sur les hauteurs.

 

 

4 septembre 2017

 

L’anticyclone, désormais à l’est de nos régions, n’a même pas le temps de nous envoyer de l’air plus doux. Il s’affaiblit et déjà, une occlusion affecte le temps sur notre pays.

 

Les températures maximales restent donc quasi inchangées par rapport à la veille, avec 19 à 21°C en plaine et 15 à 16°C sur les hauteurs.

 

Le temps est très nuageux avec altocumulus épais le matin, suivis d’altostratus débouchant sur un temps faiblement pluvieux. Sur l’est et le sud du pays, temporairement aussi quelques cumulus plats, à la limite du stratocumulus.

 

 

5 septembre 2017

 

Après l’occlusion, un front chaud, suivi d’un large secteur chaud, détermine le temps sur nos régions.

 

Les températures montent donc, mais l’air reste humide.  Les valeurs maximales sont de 20-21°C au littoral et sur les hauteurs, et de 22-24°C en plaine. Localement, il fait un peu plus chaud, avec 25,9°C à Angleur, et 25,2°C à Gorsem et à Hastière.

 

Le temps est cependant très nuageux, avec altocumulus/stratocumulus doublés de cumulus, et quelques éclaircies seulement. Sur le sud et l’est du pays, les éclaircies sont un peu meilleures. Ici et là, on note aussi un peu de pluie ou de faibles averses (cumulus un peu plus développés).

 

 

6 septembre 2017

 

Après le passage d’un front froid, notre pays se retrouve à nouveau dans de l’air maritime frais.

 

Après les pluies du matin, on observe des éclaircies avec des fractus, puis des cumulus qui, rapidement, coexistent avec des stratocumulus. Il n’y a plus que quelques éclaircies. Un peu d’instabilité résiduelle donne ici et là quelques faibles averses.

 

Les températures : 18 à 19°C, voire un petit 20°C en plaine et dans les vallées, 14 à 15°C sur les hauteurs.

 

 

7 septembre 2017

 

Notre pays reste dans un flux d’ouest faiblement perturbé.

 

Le temps est nuageux à très nuageux, temporairement couvert. Le matin, on note des bancs d’altocumulus étendus, avec des voiles d’altitude. Après la formation temporaire de quelques cumulus à la mi-journée, le temps devient très gris avec principalement des altocumulus/stratocumulus, et encore quelques petits cumulus. Au littoral, quelques éclaircies plus larges en début d’après-midi.

 

Les températures : 17-19°C en plaine, 14-15°C sur les hauteurs.

 

 

8 septembre 2017

 

Un front ondulant sur notre pays est responsable d’une journée très pluvieuse et très fraîche.

 

Le temps est couvert avec pluies et bruines sur tout le pays, nimbostratus accompagné de fractus. Le matin, parfois altostratus/altocumulus avant les pluies. Dans le sud, aussi temporairement ciel couvert de stratocumulus (assez nettement dessinés) entre les périodes de pluie.

 

Les températures : 16-17°C en plaine, 12-13°C sur les hauteurs. Cette fraîcheur est rendue plus désagréable encore par la pluie et un vent bien présent.

 

Les totaux de précipitations sur 24 heures sont souvent fort importants. Voici quelques chiffres :

 

Fraiture : 47 mm

Bertrix : 37 mm

Lierneux : 36 mm

Bovigny : 30 mm

Beausaint : 30 mm

Dourbes : 30 mm

Neufchâteau : 30 mm

Mont-Rigi : 29 mm

Chanly : 28 mm

Buzenol : 28 mm

Hastière : 27 mm

Tollembeek : 26 mm

Winenne : 25 mm

Blankenberge : 25 mm

 

 

9 septembre 2017

 

Nous voilà dans une traîne active à l’arrière du front, avec de nombreuses averses, parfois agrémentées d’un coup de tonnerre.

 

Après un début encore pluvieux, la journée nous offre un ciel d’alternance avec cumulus, cumulonimbus et éclaircies et, accessoirement, les typiques altocumulus et stratocumulus cumulogenitus. Certaines cellules sont suffisamment développées que pour former un petit arcus.

 

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Webcam IRM – Uccle – 9 septembre 2017 à 15h45

 

Au littoral, amélioration nette du temps l’après-midi, avec ciel bleu et cumulus.

 

Les températures maximales en Basse et Moyenne Belgique : 15 à 18°C en fonction de la durée des éclaircies, mais 13-14°C sous les averses (l’après-midi), localement même 11-12°C. En Haute Belgique, maxima de 13 à 14°C (mais près de 10°C sous les averses).

 

Malgré la fréquence des averses, les totaux de précipitations restent encore assez modestes, avec un maximum de 16 mm à Gembloux.

 

 

10 septembre 2017

 

Une accalmie avant une nouvelle perturbation nous donne un temps assez beau mais frais, avec stratus fractus le matin (localement aussi brouillard), formant ensuite temporairement des stratus/stratocumulus continus, puis éclaircies avec cumulus. Le soir, cirrus et altocumulus à l’approche de la nouvelle perturbation.

 

Au littoral, très beau temps toute la matinée, mais avec cumulus développés visibles sur la mer. L’après-midi, arrivée plus rapide des nuages de la perturbation, avec cumulus (résiduels), stratocumulus et voile d’altitude.

 

Les températures : 17 à 19°C en plaine, 16-17°C au centre et 12-13°C sur les hauteurs.

 

La nuit suivante, pluie et, dans la région côtière, un peu d’activité orageuse en fin de soirée, avec rafales de vent (68 km/h à Zeebruges et 65 km/h à Middelkerke). À l’intérieur des terres, à l’approche de la perturbation, des rafales sont observées aussi, comme par exemple à Uccle avec 65 km/h.

 

 

À suivre…

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Quelques bonnes précipitations dans le sud du pays.

 

Une ondulation dans le front a provoqué quelques bonnes précipitations dans le sud du pays en cette nuit du 13 au 14 septembre 2017.

 

Quelques chiffres (sur 24 heures) :

 

Virton : 33 mm

Torgny : 24 mm

Bertrix : 22 mm

Chiny (Pin): 22 mm

Bastogne: 20 mm

Rossignol: 20 mm

 

Plus au sud en France (department de la Moselle), les précipitations ont été plus importantes encore avec par exemple 37 mm à Semérange-Erzange.

 

On est pourtant loin des pluies diluviennes qu’a connues une partie de notre pays les 13 et 14 septembre 1998, dans le nord-est (une zone s’étendant depuis la région anversoise jusqu’au plateau des Hautes-Fagnes), cette fois-là en raison d’un retour d’occlusion.

 

On notera les 146,8 mm tombés à Wijnegem (Anvers) sur 24 heures, la deuxième valeur la plus haute jamais enregistrées, toutes stations confondues, depuis 1950. Le record revient à Botrange avec 156 mm le 10 octobre 1982.

 

On notera encore, en 1998, les 126,0 mm de Rillaar, les 120,2 mm de Liège-Monsin et les 101,0 mm de Stabroek.

 

À Rillaar, la cote de 126,0 mm a encore été suivie de 50,9 mm tombés le lendemain !

 

Ces précipitations, tombant essentiellement en fin d’après-midi et dans la soirée du 3 septembre, et dans la nuit du 13 au 14 septembre ont pris des allures particulièrement dantesques. D’abord une fine pluie continue, puis de plus en plus fort, jusqu’à atteindre un paroxysme le matin du 14, avec en plus quelques bonnes rafales de vent.

 

Une analyse plus complète de la journée d’hier sera faite lors de l’analyse de la 2e décade de septembre.

Modifié par cumulonimbus

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L'équinoxe aura lieu ce 22 septembre à 22h01m48s (20:01:48 GMT) avec l'arrivée de l'automne "astronomique".  Il se terminera au solstice d'hiver le 21 décembre à 17h27m57s (16:27:57 GMT).  Cette nuit du 22 durera donc quasi exactement 12h00 partout dans le monde (excepté aux pôles où c'est plus complexe m'enfin on va pas pinailler).  Ensuite, les journées, entre lever et coucher du soleil, passeront en-dessous des 12h dans l'hémisphère Nord jusqu'au solstice du 21.

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Déjà trois petits jours (11, 12 et 13 septembre) analysés. Le reste suivra bientôt.

 

11 septembre 2017

 

Notre pays se trouve sous l’influence de courants maritimes post-frontaux frais et, surtout à l’ouest du pays, aussi instables.

 

La région côtière connaît donc un temps particulièrement variable, avec des cumulonimbus à la base parfois fort sombre, porteurs d’averses parfois orageuses, mais aussi avec des éclaircies marquées, accompagnées de cumulus. On observe aussi quelques bonnes rafales de vent, avec 72 km/h à Zeebruges.

 

C’est aussi au littoral et, plus encore, dans les régions situées à quelques 50 kilomètres de la mer, que les précipitations sont les plus abondantes, avec par exemple 15 mm à Sint-Katelijne-Waver, 14 mm à Armentières (FR), 13 mm à Essen, 12 mm à Anvers et 11 mm à Kallo. À la côte même, on mesure 10 mm à Middelkerke.

 

Plus loin à l’intérieur des terres, même si les cumulonimbus sont encore bien présents, on note une certaine tendance à l’étalement et une instabilité moindre. Mais le vent est bien présent aussi, avec des rafales jusqu’à 60 km/h, voire un peu plus.

 

Les températures : 12 à 13°C sur les hauteurs, 16 à 17°C sur les hauteurs. Un peu moins frais aux endroits abrités, comme par exemple à Angleur (18,7°C).

 

En soirée, de nouveaux orages, formés en mer, affectent notre littoral avant de mourir sur la Flandre Occidentale.

 

 

12 septembre 2017

 

Les courants maritimes instables continuent à affecter le temps sur nos régions. Cette fois-ci, les averses concernent tout le pays, avec un maximum sur le nord-ouest en fin de matinée et vers midi, et un maximum sur le sud-est  durant l’après-midi.

 

Le littoral par contre est grandement épargné par les averses. Là, le temps est assez beau avec de nombreux cumulus, souvent mediocris, parfois congestus. L’après-midi, les cumulus se résorbent et se raréfient, avec de très belles éclaircies.

 

L’intérieur des terres connaît un ciel d’instabilité typique avec éclaircies et averses parfois orageuses (cumulus et cumulonimbus, après disparition des stratocumulus et cumulus fractus matinaux).

 

Les précipitations, comme toujours par ce type de situation, sont fort variables d’un endroit à l’autre. Les plus forts totaux sont relevés à Bièvre (18 mm), Neufchâteau (17 mm), Chiny-Pin (14 mm) et Bree (13 mm).

 

Les températures : 12 à 14°C sur les hauteurs, 17 à 19°C en plaine.

 

 

13 septembre 2017

 

Une perturbation frontale traverse le pays. Le front froid, par la suite, reste traîner juste au sud du pays en ondulant. La pointe de l’ondulation passera en soirée et la nuit au-dessus de la Gaume en y générant beaucoup de précipitations.

 

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Source : KNMI

 

Le temps est donc particulièrement gris sur le sud du pays, avec d’abord du nimbostratus, puis un altostratus opacus en dessous duquel défilent des stratocumulus, puis des cumulus (avec très bonne visibilité). En fin d’après-midi, retour des nimbostratus pluvieux.

 

Les précipitations (sur 24 h) sont assez conséquentes, avec 33 mm à Virton, 24 mm à Torgny, 22 mm à Bièvre, Bertrix et à Chiny (Pin), et 20 mm à Bastogne et à Rossignol.

 

Ailleurs dans le pays, après des pluies matinales, on observe un temps faiblement variable avec cumulus fractus évoluant vers des cumulus plus conséquents. Parfois ils se développent en petites averses, parfois ils tendent plutôt vers l’étalement. Au-dessus, un voile d’altitude, qui devient de plus en plus épais au fur et à mesure qu’on se dirige vers le sud. Plus au nord par contre (et ce, dès le centre du pays), les éclaircies sont très belles entre les nuages convectifs.

 

Le littoral connaît même du beau temps avec des cumulus. L’après-midi, ces cumulus se résorbent complètement au-dessus de la côte, mais au large on voit nettement des cumulonimbus se détachant sur un ciel très bleu.

 

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Webcam IRM – Zeebruges – 13 septembre 2017 à 15h50

 

Ces nuages appartiennent à une ligne d’averse au large qui, pendant plusieurs heures, ne bouge pratiquement pas.

 

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Source : IRM

 

Cette formation fait penser à la convergence côtière, quelque peu décalée vers le large. Pourtant, une analyse approfondie montre qu’il n’en est rien. Aucune convergence des vents n’est détectable au large des côtes belge et néerlandaise. La cause est à rechercher beaucoup plus haut dans l’atmosphère. En effet, un jet-stream hyper-puissant, bien modélisé par UKMO, crée l’aspiration nécessaire pour former cette ligne d’averses.

 

Les températures : 17-19°C en plaine, 13-14°C sur les hauteurs.

 

 

 

Modifié par cumulonimbus
Ajout de quelques données

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Les 5 jours suivants...

 

 

 

14 septembre 2017

 

Persistance des courants maritimes frais et instables avec averses, parfois orageuses. Une occlusion donne des pluies plus continues, l’après-midi, sur le nord du pays et, plus tard, sur l’est.

 

La moitié sud du pays connaît typiquement un ciel d’alternance, avec cumulus et cumulonimbus séparés par des éclaircies. Le nord connaît un temps plus gris l’après-midi, avec un mix de nuages frontaux (altostratus, altocumulus et temporairement nimbostratus) et de nuages d’instabilité (cumulus et (embedded) cumulonimbus).

 

Cette situation génère d’assez gros totaux de précipitations, notamment dans les régions concernées par l’occlusion. Voici quelques chiffres :

 

Kallo : 30 mm

Essen : 29 mm

Poederlee : 27 mm

Deurne : 25 mm

Retie : 21 mm

 

Mais les averses du sud du pays remplissent parfois bien les pluviomètres aussi, comme par exemple à Fraiture (19 mm) ou à Bovigny (17 mm).

 

Les températures maximales, plutôt basses pour la saison, se situent le plus souvent entre 14 et 16°C en plaine et autour de 10-11°C sur les hautes plateaux. À noter que les températures sont fort basses sous les averses et sous les pluies de l’occlusion. À Gosselies, le thermomètre n’affiche que 9°C à 15h. Une telle valeur est observée à Beauvechain à 14h. Sous les pluies de l’occlusion, les températures oscillent autour de 11°C pendant plusieurs heures d’affilée en plein après-midi.

 

 

15 septembre 2017

 

Une discrète amélioration du temps dans un air un peu moins instable.

 

Si la journée commence parfois sous la pluie, le ciel se dégage assez bien l’après-midi avec principalement des cumulus dont certains se développent encore jusqu’au stade de cumulonimbus, plus fréquemment sur la haute Belgique. L’activité orageuse, tout comme les fortes précipitations, sont désormais des phénomènes isolés. On retiendra par exemple les 16 mm de Sivry ou les 11 mm de Mont-Rigi. Le littoral connaît quelques bonnes cotes aussi (Blankenberge 17 mm, Coxyde 11 mm), mais qui sont liées, elles, à des précipitations qui tomberont la nuit.  

 

Les températures maximales : 14 à 16°C, localement 17°C en plaine, 10 à 11°C sur les hauteurs.

 

 

16 septembre 2017

 

Une occlusion reste traîner près du littoral avec, là, un temps fort gris avec un altostratus au départ épais, accompagné de pluie, en dessous duquel défile un mix de cumulus et de stratocumulus. Les cumulus, parfois, sont suffisamment développés pour aussi générer des précipitations, cette fois-ci sous forme d’averses.

 

L’après-midi, les précipitations cessent, les cumulus se résorbent jusqu’au stade humilis et l’altostratus s’effiloche parfois en petites éclaircies.

 

Ailleurs dans le pays, le temps est meilleur avec éclaircies accompagnés d’altocumulus/stratocumulus et de quelques gros cirrus le matin (et du brouillard dans le sud du pays), avant la formation de nombreux cumulus sur fond de ciel bleu. Quelques-uns de ces cumulus se développent en cumulonimbus avec des averses et, très localement, un coup de tonnerre. De la grêle est aussi signalée ici et là.

 

Les températures matinales sont parfois fort basses pour la saison. À Elsenborn, on frôle le gel avec 0,1°C, tandis que Bièvre descend jusqu’à 1,2°C. En Gaume, Buzenol note 2,5°C et Aubange, 3,2°C. Sur le nord et l’ouest du pays, sous les nuages, les minima ne descendent pas en dessous de 8 à 9°C.

 

Les maxima, trop faibles pour la saison aussi, oscillent entre 13 et 17°C en plaine (en fonction de l’insolation) et autour de 12-13°C sur les hauteurs.

 

 

17 septembre 2017

 

L’occlusion côtière de la veille continue à s’attarder dans la région en matinée, cette fois-ci à quelques dizaines de kilomètres au large. Cette occlusion est instable, alimentée d’une part par les eaux (relativement) chaudes du sud de la Mer du Nord et d’autre part par une convergence entre la brise de terre de sud, puis sud-sud-ouest et un vent d’ouest à sud-ouest en mer, s’orientant plus tard à l’ouest-nord-ouest. En cours de journée, les vents s’orientent à l’ouest-nord-ouest également au littoral, la convergence et les différences thermiques disparaissent et la perturbation se désagrège.

 

Malgré cela, le temps au littoral est assez beau avec parfois de gros cirrus. Les nuages d’instabilité au-dessus de la mer sont cependant visibles de loin.

 

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Webcam IRM – Zeebruges – 17 septembre 2017 à 09h45

 

En après-midi, on ne voit plus que de l’instabilité résiduelle sur la mer.

 

À l’intérieur des terres, le temps est beau en matinée et instable l’après-midi avec des averses parfois orageuses principalement sur la moitié sud du pays. Après un ciel serein ou presque (ici et là quelques cirrus et quelques altocumulus), les premiers cumulus se forment en fin de matinée, puis se développent en cours d’après-midi, soit en mediocris/congestus avec petite tendance à l’étalement, soit en cumulonimbus. Très localement, ces cumulonimbus provoquent de véritables intempéries, comme par exemple à Thuin, où la grêle tombée au sol blanchit temporairement le paysage (vers 15h40).

 

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Source : RTL Info

 

Ajoutons enfin qu’en Gaume, le brouillard est assez coriace en matinée. Les températures minimales sont aussi fort basses dans cette région, avec 2,1°C à Buzenol et 2,0°C à Aubange.

 

Ailleurs, la situation est variable avec une nuit tantôt plus froide, tantôt moins froide que la précédente. Elsenborn ne descend qu’à 4,3°C tandis que Gouvy enregistre 2,0°C. Le nord et le nord-est du pays connaissent aussi des températures froides pour la saison et pour leur situation géographique : Genk 2,9°C ; Deurne 4,1°C ; Retie 4,1°C ; Stabroek 4,3°C ; Sint-Katelijne-Waver 4,8°C.

 

Les températures maximales atteignent 16°C au littoral, 16 à 18°C en plaine et 12 à 13°C sur les hauteurs. En Gaume, les températures restent fort fraîches avec 14 à 15°C au meilleur moment de la journée.

 

 

18 septembre 2017

 

Des hautes pressions près de l’Irlande tentent d’influencer la météo de nos régions, mais n’y arrivent pas. Une petite mais virulente dépression se creuse sur les Pays-Bas et entraîne même une aggravation du temps. On le remarquera bien dans les pluviomètres d’ailleurs, surtout à l’ouest du pays. Quelques données :

 

Blankenberge : 34 mm

Coxyde : 28 mm

Wingene : 26 mm

Passendaele : 26 mm

Izegem : 21 mm

Middelkerke : 18 mm

Beitem : 18 mm

 

La présence de plusieurs perturbations post-frontales entraîne pour notre littoral un temps à la fois gris et instable. En effet, les nuages d’instabilité, puisant leur énergie dans l’eau (assez) chaude de la Mer du Nord, se développent en dessous d’un voile nuageux formé par des altostratus, parfois fort épais. Malgré cela, la convection est suffisamment forte pour générer des orages, orages formés en mer qui pénètrent ensuite dans l’intérieur des terres.

 

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Webcam IRM – Zeebruges – 18 septembre 2017 à 10h20

 

Le reste du pays, après un peu de grisaille matinale, connaît un temps plus « classiquement » instable, avec cumulus et cumulonimbus au sein d’éclaircies, avec aussi quelques stratocumulus d’étalement. De l’activité orageuse se développe en se déplaçant du nord-ouest au sud-est. Mais il s’agit d’orages ponctuels, faisant partie de la frange orientale d’une zone orageuse nettement plus organisée sur la France.

 

La Gaume, cette-ci, reste même plus ou moins à l’abri, avec du temps presque anticyclonique. On y note en effet du brouillard matinal, se transformant en stratus puis stratocumulus avant l’apparition des cumulus de l’après-midi avec des éclaircies. Ces cumulus sont toutefois trop nombreux et trop développés pour qu’on puisse vraiment parler de beau temps.

 

Les températures restent fort fraîches, comprises entre 13 et 16°C en plaine et autour de 10-11°C sur les hauts plateaux.

 

 

 

À suivre....

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Jusque avant-hier...

 

19 septembre 2017

 

Une influence anticyclonique qui commence enfin à mieux se faire sentir, mais des vents d’ouest à nord-ouest maintiennent un temps frais, avec des maxima de 16-17°C en plaine et de 11-12°C sur les hauteurs.

 

Le temps : des éclaircies parmi les cumulus, avec des stratus/stratocumulus le matin et des stratocumulus (cumulogenitus) en fin d’après-midi et le soir. Marginalement aussi quelques cirrus et quelques altocumulus. Au littoral, une bonne instabilité (cumulus/cumulonimbus, juste un peu d’étalement en stratocumulus) demeure présente tout au long de la journée, avec régulièrement des averses. Le matin, un peu de pluie a été observée ailleurs aussi.

 

 

20 septembre 2017

 

L’anticyclone, désormais centré sur la France, nous prend sous son aile en nous gratifiant d’un temps (presque) beau.

 

Le matin, on observe des bancs d’altocumulus et de stratocumulus, puis des cumulus se développent à nouveau, avec parfois encore un bon développement, mais généralement sans précipitations. Le soir, on note à nouveau des altocumulus et stratocumulus.

 

En raison du soleil déjà moins puissant, la masse d’air d’origine froide ne se réchauffe que lentement sur le continent, avec des maxima de 17 à 19°C en plaine et de 12 à 13°C sur les hauteurs, le tout avec un petit vent de sud-ouest, s’orientant au sud le soir.

 

 

21 septembre 2017

 

Le vent continue à souffler du sud, avec même une petite tendance sud-est, des suites d’un anticyclone à présent centré sur l’Allemagne.

 

Le temps est vraiment beau maintenant, avec juste un fin voile de cirrus et, par endroit, des cumulus très aplatis l’après-midi. Au littoral, on note aussi des bancs d’altocumulus, à tendance castellanus le soir. En Gaume, un brouillard assez coriace se forme le matin et ne se dissipe qu’en cours de matinée.

 

La nuit est froide aux endroits exposés, avec 0,1°C à Elsenborn, 2,2°C à Bièvre, 2,3°C à Buzenol, 2,5°C à Gouvy et 2,8°C à Aubange. En journée, les maxima poursuivent leur lente hausse, avec près de 19°C en plaine et une quinzaine de degrés sur les hauteurs. Très localement, les 20°C sont atteints comme à Passendaele et à Angleur avec 20°C tout juste.

 

 

22 septembre 2017

 

Un nouvel anticyclone, issu d’une crête de l’anticyclone des Açores, se développe rapidement sur le Golfe de Gascogne, puis sur l’ouest de la France. Entre l’ancien et le nouvel anticyclone, une perturbation à caractère de front froid affecte temporairement le temps sur nos régions.

 

Au littoral, le temps est faiblement pluvieux le matin, puis devient rapidement beau après la dispersion des altocumulus/stratocumulus, avec encore des cumulus assez développés loin au large, et cumulus plus modestes dans le cadre de belles éclaircies près des côtes. En soirée, le ciel devient serein tant au-dessus des plages qu’au large des côtes.

 

Au centre du pays, après des éclaircies matinales accompagnées de cirrus, le ciel devient très nuageux avec altocumulus/stratocumulus avant le retour d’éclaircies l’après-midi avec quelques cumulus assez développés avec une faible tendance aux averses.

 

Sur l’est du pays, les éclaircies sont plus longues en matinée, avec cirrus et altocumulus (floccus vers midi), puis un ciel très nuageux l’après-midi avec des altocumulus et stratocumulus. Les cumulus ne se forment qu’isolément. Au sud, le temps reste beau toute la journée après quelques brouillards matinaux, avec des cirrus, quelques altocumulus et des cumulus très aplatis l’après-midi. En soirée, apparition des altocumulus/stratocumulus présents plus tôt dans la journée dans les autres régions.

 

Les vents sont d’abord variables, puis soufflent d’ouest à nord à l’arrière de la faible perturbation. Les températures maximales tournent autour des 18-19°C en plaine et des 16-17°C sur les hauteurs. Sur l’est et le sud, les 20°C sont atteints avec 20,6°C à Kleine Brogel, 20,2°C à Aubange et 20,1°C à Koersel.

 

 

23 septembre 2017

 

Le nouvel anticyclone tend à s’installer plus ou moins à la place de l’ancien (mais sous une autre forme), avec des vents qui prennent une composante orientale.

 

Le temps est très beau avec, après dispersions de quelques altocumulus matinaux, un ciel serein ou peu nuageux (formations de quelques cumulus locaux, ainsi que quelques bancs de gros altocumulus dans l’Entre-Sambre-et-Meuse). Brouillard répandu le matin.

 

Dans le sud du pays, cumulus un peu plus développés (congestus isolés).

 

Malgré le soleil, les températures restent fraîches, avec des maxima de 17 à 19°C en plaine et de quelques 16°C sur les hauteurs. Quelques endroits abrités affichent près de 20°C (Hastière : 20,4°C ; Aubange : 19,8°C).

 

 

24 septembre 2017

 

Un premier anticyclone à nuance hivernale est en train de s’installer sur l’est de la Scandinavie et sur le nord de la Russie. Mais cet air déjà frais se trouve encore derrière une occlusion qui tantôt avance, tantôt recule sur l’Allemagne. Chez nous, l’air tend même à se réchauffer quelque peu.

 

La nuit cependant, suite au rayonnement, a été localement froide avec par exemple 1,6°C à Elsenborn, mais aussi 3,2°C à Bièvre et 3,8°C à Dourbes.

 

La journée est très ensoleillée avec juste quelques cirrus et, ici et là, quelques cumulus, un peu plus nombreux sur le sud du pays. À noter la formation de brouillards matinaux, localement assez coriaces comme en Gaume.

 

Les températures maximales : le plus souvent 20-21°C en plaine, 17-18°C sur les hauteurs. Les valeurs les plus élevées : 22,4°C à Chièvres et 21,6°C à La Hestre.

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25 septembre 2017

 

L’anticyclone à nuance hivernale est toujours en place sur l’est de la Scandinavie.

 

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Source : KNMI

 

C’est bien d’une « nuance » hivernale qu’il s’agit, avec un petit froid pelliculaire donnant des maxima en moyenne légèrement inférieurs à 10°C dans la région, sous un ciel gris. En altitude et dans les zones à éclaircies, les températures sont même plutôt élevées pour la latitude, localement jusqu’à 18-19°C en plaine (sud et sud-ouest de la Finlande). Mais la moyenne déjà un peu froide des températures de surface rend possible ces très hautes pressions, qu’on ne rencontre normalement pas pendant la « bonne » saison.

 

Chez nous, le temps est très beau après la dissipation des bancs de brouillards matinaux, avec juste quelques cirrus et de rares cumulus l’après-midi (un peu plus présents sur l’est et le sud).

 

Les températures minimales sont très variables d’un endroit à l’autre. Localement il fait froid, avec par exemple 1,0°C à Elsenborn et 3,7°C à Bièvre. À Uccle par contre, le thermomètre ne descend pas en dessous de 10,3°C.

 

En journée, grâce à la masse d’air stagnant depuis un bon bout de temps déjà sur nos terres, il commence à faire vraiment doux avec la barre des 20°C dépassée en de nombreux endroits. Les températures les plus élevées se retrouvent à Hastière (22,0°C), Kruishoutem (21,5°C), Chièvres (21,4°C), Passendaele (21,2°C) et Angleur (21,2°C). Sur les hauts plateaux, le thermomètre affiche 16 à 17°C.

 

 

26 septembre 2017

 

L’anticyclone sur l’est de la Scandinavie continue à gonfler avec la constitution graduelle, dans ces régions, de poches d’air (un peu plus) froid.

 

Chez nous, une occlusion tente de s’approcher de notre pays depuis la France, mais n’y arrive pas, bloquée par les vents de nord-est. Une goutte froide en altitude, située au-dessus de l’Allemagne, prend par contre de l’importance pour le temps sur nos régions.

 

Selon le modèle WRF, les températures les plus basses au niveau 500 hPa, en début de soirée, se trouvent au-dessus du nord de l’Allemagne avec –22/–23°C. Ceci est confirmé par le sondage de 20 h L.T. de Bergen (entre Hanovre et Hambourg), qui donne –22,7°C (niveau 500 hPa situé à 5680 m). À noter qu’au niveau 850 hPa, la température n’est que de 5,4°C (à 1563 m).

 

Cet air froid en altitude est encore perceptible au-dessus de la Belgique, avec quelques 6°C au niveau 850 hPa et quelques –18°C au niveau 500 hPa en soirée (toujours selon le modèle WRF). Ceci suffit pour générer de l’instabilité.

 

Mais d’abord, on observe du brouillard le matin, se dissipant plus ou moins rapidement selon les endroits et suivi par du beau temps avec quelques altocumulus. Les cumulus se forment en début d’après-midi et évoluent graduellement jusqu’au stade congestus.

 

Notamment sur l’Entre-Sambre-et-Meuse et sur le Condroz, le développement se poursuit jusqu’au stade de cumulonimbus avec averses. Cerfontaine reçoit 4 mm d’eau, Floriffoux en reçoit 3 et Chanly, 2. En soirée, c’est au tour de Bruxelles d’être affectée par une cellule donnant une bonne petite averse (5 mm à Uccle), accompagnée d’un peu d’orage.

 

Les températures sont du même ordre de grandeur que la veille, avec une nouvelle fois des stations dépassant légèrement les 20°C. Les meilleures valeurs : Hastière (21,8°C), Koersel (21,1°C) et Kleine Brogel (21,1°C). Les plus  hauts plateaux affichent à nouveau 16 à 17°C.

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Les quatre derniers de septembre. Les analyses d'octobre arriveront sous peu.

 

27 septembre 2017

 

L’anticyclone russo-scandinave continue à montrer ses muscles, mais n’arrive toujours pas à vraiment étendre son influence jusqu’à nos régions, si ce n’est le ralentissement de la circulation d’ouest.

 

Il s’ensuit un temps nuageux à beau dans nos régions, et relativement doux. En matinée, on observe beaucoup d’altocumulus, suivis l’après-midi d’un mix de cumulus, d’altocumulus et de stratocumulus. Au littoral, la journée commence dans le brouillard, puis des éclaircies alternent avec d’importants bancs d’altocumulus/stratocumulus, mais sans les cumulus. En Gaume, le temps est beau, avec aussi des brouillards matinaux et quelques cumulus l’après-midi, les altocumulus n’arrivant que le soir.

 

Les températures : 19 à 22°C en plaine et dans les vallées (en fonction des éclaircies), autour de 18°C sur les hauteurs.

 

 

28 septembre 2017

 

L’anticyclone reste bien ancré au nord-est de l’Europe, mais des perturbations trouvent leur chemin vers nos régions. Le temps reste toutefois assez doux pour la saison.

 

Quelques éclaircies sporadiques, avec cirrus, altocumulus et cumulus, sinon ciel très nuageux ou couvert avec principalement avec des stratocumulus. Quelques précipitations et l’un ou l’autre fractus.

 

Les températures : 19 à 22°C en plaine et dans les vallées (23°C en Campine), autour de 18°C sur les hauteurs. Valeurs très proches, donc, de celles de la veille.

 

 

29 septembre 2017

 

Le passage d’un secteur chaud nous vaut des températures élevées en journée, le passage d’un front froid dédoublé nous vaut des orages et des précipitations parfois fortes le soir et la nuit.

 

Ici et là, le seuil du jour d’été est franchi. Koersel affiche 25,8°C tandis que Deurne, Gorsem et Hastière atteignent 25,0°C tout juste. Sinon, il fait le plus souvent 23-24°C en plaine et 20°C sur les hauteurs.

 

Le temps est généralement nuageux avec des cirrus et de nombreux altocumulus/stratocumulus. Dans les éclaircies, on note la formation de quelques cumulus. Quelques altocumulus se développent aussi en castellanus.

 

Des orages éclatent dans le Hainaut en début de soirée tandis que le sud et l’est du pays sont plus affectés en deuxième partie de nuit. Quelques totaux de précipitations sont conséquents. Voici les chiffres :

 

Bertrix : 31 mm

Beausaint : 31 mm

Herve : 31 mm

Chaineux : 29 mm

Bièvre : 28 mm

Agimont : 28 mm

Libin : 27 mm

Bastogne : 26 mm

Herhet : 25 mm

Chanly : 25 mm

Neufchâteau : 25 mm

 

Ces orages ne sont pas passés inaperçus. « Déluge une partie de la nuit à Trooz, et tôt ce matin » dit Tom Chavanne. « Ici à Thimister, pluie diluvienne toute la nuit et ce matin, se calment un petit peu à l'instant ! ( 11 h ) » écrit à son tour Joseph Muijtjens. « Nous avons eu un sacré orage à Longlier, près de Neuchâteau entre 02h et 03h du matin. Les éclairs étaient puissants... Les plombs ont d'ailleurs sauté dans la maison et l'éclairage, coupé dans la rue. » ajoute Laurent Collin.

 

Témoignages recueillis par le collectif Info Météo.

 

 

30 septembre 2017

 

De l’air beaucoup plus froid détermine à présent le temps sur nos régions, avec des maxima de 7 à 10°C inférieurs à ceux de la veille.

 

Le système frontal de la nuit met cependant du temps à s’évacuer. De ce fait, notre pays ne connaît pas un véritable ciel de traîne. Seul l’ouest du pays connaît quelques averses orageuses l’après-midi (cumulus se développant sous un altostratus, cumulonimbus enclavés avec un début d’arcus). Dans l’ensemble, cependant, on peut parler d’un ciel souvent couvert avec peu ou pas de précipitations (parfois bruines), altostratus doublé de quelques stratocumulus et cumulus fractus. En fin de journée, éclaircies avec stratocumulus s’évacuant.

 

Sur le sud et l’est du pays, tendance à nimbostratus avec fractus parfois très bas. La Gaume, encore confrontée aux orages le matin, connaît des précipitations plus conséquentes qui persistent en journée. À Aubange, il tombe encore 14 mm de pluie. Un peu plus au nord, à Arlon, on mesure 10 mm tandis que Gouvy enregistre 19 mm.

 

Dans la partie flamande du pays, les totaux pluviométriques se rapprochent ou dépassent les 10 mm ici et là (Izegem : 9 mm ; Deurne : 10 mm ; Zaventem : 10 mm ; Semmerzake : 11 mm ; Gorsem : 12 mm), mais le plus souvent les précipitations y sont plutôt faibles.

 

Les températures : 15 à 17°C en plaine, autour de 13°C sur les hauteurs.

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En attendant les résumés de la météo actuelle, voici un aperçu des extrêmes de chaleur que notre pays a connus au cours d’un mois d’octobre.

 

 

1er octobre 2011

 

Sous un ciel serein ou presque (quelques très rares cirrus), la température est montée incroyablement haut pour la saison dans la plupart des régions en Belgique. À Uccle et à Middelkerke, le maximum a atteint 26,9°C ; à Beitem et à Kleine Brogel, 27,8°C ; à Coxyde, 28,0°C et à Chièvres, 28,9°C. À Knokke, on notait encore 26,6°c ; à Beauvechain, 26,5°C ; à Bierset, 25,3°C ; à Saint-Hubert, 24,1°C et à Mont-Rigi, 23,9°C.

Avec une brise de mer qui ne s’est levée que très tard (vers 18 heures), c’est la côte belge qui a eu droit aux températures les plus extraordinaires. Là, tous les records ont effectivement été battus. Les 28,0°C de Coxyde ont battu à plate couture le précédent record, qui a été de 26,9°C le 2 octobre 1959. À Middelkerke, les 26,9°C ont aussi été les plus élevés de la série pour cette station. Dans l’ancienne station d’Ostende (située à l’orphelinat d’Ostende, dans l’ouest de la ville, et donc très comparable avec l’actuelle station de Middelkerke), une valeur de près de 26°C a été observée en 1921, ce qui veut dire que l’on peut vraiment affirmer, là aussi, que 2011 a connu les plus hautes valeurs jamais enregistrées.

À Chièvres, où l’on observe depuis 1954, les 28,9°C sont de loin de la température la plus élevée de la série. Le précédent record, qui a été « pulvérisé », datait du 12 octobre 1990 avec 25,8°C. Durant la première décade d’octobre, le précédent record a été de 25,7°C en date du 2 octobre 1959.

Des records ont également été battus à Beauvechain, Kleine Brogel et Saint-Hubert, dont on dispose de données depuis 1953.

 

 

1er octobre 1985

 

Également un journée particulièrement chaude pour un mois d’octobre, dont on retiendra les 27,3°C de Kleine Brogel, les 26,9°C de Meeuwen, les 26,6°C d’Uccle, les 26,4°C d’Eeklo, les 26,2°C de Knokke et les 26,1°C de Coxyde.

 

 

1er octobre 1959

 

Sous un ciel parfaitement serein, les températures sont élevées avec, surtout, de très gros écarts entre la nuit et le jour, notamment aux endroits exposés :

 

Coxyde : 2°C/25°C

Brustem : 1°C/23°C

Virton : 1°C/22°C

 

On retiendra aussi de ce jour les 28,0°C de Kruishoutem (même valeur que la veille), les 27,6°C de Beitem, les 27,4°C de Geel et les 27,0°C de Stabroek.

 

 

2 octobre 2011

 

Dans quelques endroits du pays, ce n’et pas le 1er, mais le 2 octobre 2011 qui a été le jour le plus chaud, avec comme conséquence d’autres records encore. C’est le cas, par exemple, de Deurne, où les 25,4°C du 1er n’ont pas été suffisants pour battre un record, mais bien les 26,2°C du 2.

 

 

2 octobre 1959

 

En dépit de quelques cirrus, toujours des températures très élevées par endroit (jusqu’à 26,9°C à Coxyde) et de gros écarts entre le jour et la nuit :

 

Deurne : 4°C/26°C

Genk : 1°C/24°C

Virton : 1°C/23°C

 

 

3 octobre 2011

 

3e journée très chaude de ce mois d’octobre. À nouveau, les 27°C sont atteints ici et là, comme à Kruishoutem et Lanaken (27,0°C tout justes).

 

Pratiquement toutes les stations de Basse et Moyenne Belgique (même Middelkerke et Knokke) connaissent leur troisième journée d’été consécutive, ce qui est tout à fait exceptionnel pour octobre.

 

Cela devient encore plus impressionnant lorsqu’on sait qu’un très grand nombre de stations, depuis le 28 septembre , enregistrent leur 6e jour d’été consécutif. Mêrme Knokke fait partie du groupe !

 

Quant à la médaille d’or, elle revient à Ernage qui comptabilise même 7 jours d’été consécutifs (du 27 septembre au 3 octobre).

 

 

3 octobre 1959

 

Une nuit moins froide avec cirrus et quelques altocumulus, puis un ciel serein ou presque et des températures à nouveau très élevées avec 26,8°C à Eeklo.

 

 

4 octobre 1983

 

Malgré un ciel quelque peu voilé (cirrus, petite tendance cirrostratus), les températures ont été très élevées en de nombreux endroits :

 

Kleine Brogel : 27,1°C

Zelzate : 27,0°C

Koersel : 27,0°C

Genk : 27,0°C

Tirlemont : 26,9°C

Ostende (port) : 26,5°C

Angleur : 26,3°C

Eeklo : 26,1°C

Beitem : 26,0°C

Coxyde : 26,0°C

 

6 octobre 1921

 

Les températures ont atteint 26-27°C par endroit. Nous ne disposons malheureusement pas de données précises sur ce jour.

 

 

7 octobre 2009

 

La chaleur ne touche certes pas la Belgique, mais ne passe pas tellement loin au sud, avec 30,7°C à Colmar (FR), 29,8°C à Freiburg (DE) et 28,1°C à Strasbourg (FR). Le responsable : l’ex-cyclone tropical « Grace ».

 

Tiens ! Ce n’est pas sans rappeler « Ophelia »…

 

 

7 octobre 1965

 

Des températures élevées là où l’inversion s’est complètement résorbée en journée. À Bierset, on a mesuré 26,3°C, et 25,4°C à Chièvres et 25,0°C à Beauvechain.

 

 

9 octobre 1921

 

Les températures ont atteint 26-27°C au centre du pays et jusqu’à 28°C en Campine. Nous ne disposons malheureusement pas de données précises sur ce jour.

 

 

10 octobre 1979

 

Le sud et l’est du pays ont eu chaud avec 26,5°C à Genk, 26,4°C à Virton et 26,3°C à Kleine Brogel.

 

 

10 octobre 1921

 

Les températures ont atteint près de 26°C au centre du pays et jusqu’à 29°C en Campine. Nous ne disposons malheureusement pas de données précises sur ce jour. À Bourg-Léopold, par exemple, on a mesuré 28,8°C mais, en l’absence de métadonnées, nous ne savons pas sous quelles conditions cette mesure a été réalisée. La température de 28,7°C de Maastricht (NL), par contre, est reconnue.

 

 

11 octobre 1970

 

Les températures, ici et là, ont encore été fort élevées, avec 25,3°C à Rochefort, 25,2°C à Bierset et 25,1°C à Dourbes.

 

 

12 octobre 1990

 

En bien des endroits, il s’agissait de la journée la plus chaude pour une 2e décade d’octobre, notamment du côté de Liège avec 27,0°C à Angleur et 26,6°C à Monsin. À Bierset, la température est montée jusqu’à 25,7°C. Mais aussi ailleurs, il a fait fort chaud pour la saison, avec 26,8°C à Houyet, 26,6°C à Gorsem, 26,2°C à Wasmuel, 26,1°C à Beauvechain et 25,7°C à Uccle.

 

 

13 octobre 2001

 

Une arrivée massive d’air chaud en altitude fait monter la température à17-18°C à 1500 mètres d’altitude, mais l’inversion liée aux nuits déjà longues d’octobre n’a été que partiellement résorbée. Malgré cela, quelques endroits ont pu bénéficier pleinement de la chaleur grâce aux résorptions locales de l’inversion en question. Quelques chiffres : Wasmuel : 26,4°C ; Rochefort : 26,0°C ; Gosselies : 25,9°C ; Liège-Monsin : 25,6°C ; La Hestre : 25,6°C ; Lanaken : 25,2°C ; Chastre : 25,2°C ; Thirimont : 25,2°C ; Hastière : 25,2°C ; Chièvres : 25,2°C ; Brussegem : 25,0°C. À Uccle, la température n’a tout juste pas atteint 25°C, mais le sondage atmosphérique a révélé une couche d’air à 25°C à 400 mètres d’altitude au-dessus de la station.

 

 

13 octobre 1990

 

Malgré un ciel plus nuageux que la veille, la température encore atteint le seuil du jour d’été en région liégeoise avec 25,0°C à Angleur (24,4°C à Monsin et 23,9°C à Bierset).

 

 

14 octobre 1990

 

Un autre jour d’été encore du côté de Liège avec 25,4°C à Angleur (24,6°C à Monsin et 24,0°C à Bierset).

 

18 octobre 2014

 

Il s’agit du jour d’été le plus tardif enregistré dans une station officielle belge avec 25,1°C à Angleur.

 

Le matin, des brumes et brouillards étaient présents dans les vallées ardennaises alors que la visibilité était extraordinairement bonne au-dessus. Plus tard en journée, avec la résorption de l’inversion, la visibilité est devenue très bonne ailleurs aussi, sous un ciel lumineux juste garni de quelques cirrus (surtout à l’ouest) et de quelques bancs d’altocumulus (le matin).

 

D’autres très hautes températures : Koersel : 24,9°C ; Ernage : 24,6°C ; Deurne, Brussegem et Monsin : 24,5°C ; Sint-Katelijne-Waver : 24,4°C ; Essen : 24,2°C ; Uccle et Rochefort : 24,1°C.

 

 

18 octobre 1921

 

Les températures ont atteint 24-25°C au centre du pays et jusqu’à 27°C en Campine. Nous ne disposons malheureusement pas de données précises sur ce jour.  

 

 

21 octobre 2012

 

Alors qu’une partie du pays s’est trouvée prisonnière de l’inversion, avec des stratus distillant parfois un peu de bruine et se dissipant difficilement en journée, une autre partie du pays a connu des températures extraordinairement élevées pour la saison. C’est ainsi que Dourbes est montée jusqu’à 24,3°C tandis que Ciney et Hastière ont enregistré 24,2°C. Mais bien d’autres stations, généralement situées au-dessus de 200-300 mètres, ont bénéficié de températures fort élevées. Voici le détail :

 

À Florennes (299 mètres d’altitude), il  a fait très beau après la dissipation du brouillard et des stratus en milieu de matinée, avec quelques cirrus et de rares altocumulus, et les 23,3°C observés là constituent la plus haute température jamais enregistrée au moins depuis 1973. Le précédent record date du 26 octobre 2006 avec 21,3°C.

 

À Dourbes (233 mètres d’altitude), où nous disposons de données depuis 1965, les 24,3°C constituent également un record. Le précédent record, là, date du 24 octobre 1971 avec 23,1°C. Le 26 octobre 2006, il y a fait 22,5°C.

 

À Elsenborn (570 mètres d’altitude), où nous disposons d’une série remontant à 1986, les 21,9°C de ce jour sont la température la plus élevée pour une troisième décade d’octobre, après les 21,1°C du 26 octobre 2006.

 

À Mont-Rigi (674 mètres), les 21,8°C sont tout aussi exceptionnels, pulvérisant tous les records pour les Hautes Fagnes. Le record précédent – provenant d’une station très proche, à la même altitude (à 2 mètres près) et climatiquement très similaire, en l’occurrence la Baraque Michel – date du 27 octobre 1937 avec 21,0°C. À Mont-Rigi même, on a observé 20,1°C le 26 octobre 2006.

 

La basse et moyenne Belgique, en raison de la persistance de l’inversion, n'a toutefois pas bénéficié de telles températures. En région bruxelloise, il n’a guère fait plus que 18°C tandis que la bordure sud et est des plateaux de moyenne Belgique a juste frôlé les 20°C.

 

Le littoral, quant à lui, n’a pas profité du tout de cette douceur automnale. Les stratus y ont persisté toute la journée, avec parfois un peu de pluie, et des maxima restant coincés à 13°C.

 

 

22 octobre 2013

 

De belles éclaircies dans un secteur chaud (avec cirrus, altocumulus et rares cumulus) ont permis aux températures de monter très haut. Angleur, avec 24,8°C, a juste manqué son jour d’été tandis que Monsin est montée à 24,2°C et Hastière, à 24,0°C. Uccle, avec ses 22,7°C, a fait une belle performance aussi, mais est resté bien en deçà de l’année d’avant à la même date.

 

Notons enfin que cette belle journée d’automne s’est terminée de façon vraiment estivale, avec une convergence préfrontale précédant un front froid, donnant des averses violentes et souvent accompagnées d’orages.

 

 

22 octobre 2012

 

Alors que la veille, une partie du pays est restée dans la grisaille, voire la fraîcheur, en ce 22 octobre, c’est tout le pays qui a profité de conditions exceptionnelles.

 

Sous un soleil radieux, accompagné de quelques cirrus et altocumulus, les températures ont littéralement explosé. Notamment les 24,0°C d’Elsenborn sont inédits et ont pulvérisé l’ancien record… tout juste atteint la veille. Il en va de même pour les 23,3°C de Mont-Rigi. Les 24,0°C de Hockay sont tout aussi extraordinaires.

 

À Couvin, on a manqué de justesse un jour d’été avec 24,8°C tandis qu’Uccle a pulvérisé son record pour une 3e décade d’octobre avec 24,5°C. Sivry, avec 24,4°C, a été à peine moins doux.

 

 

24 octobre 1971

 

On épinglera quelques très hautes températures et surtout quelques très gros écarts entre la nuit et le jour :

 

Dourbes : 0,5°C/23,1°C

Virton : 0,3°C/21,6°C

Kleine Brogel : 2,3°C/23,0°C

Deurne : 1,5°C/21,2°C

 

 

26 octobre 2006

 

Un large secteur chaud, lié à une perturbation associée à une dépression sur l’Irlande, nous a placés dans des courants tropicaux maritimes donnant pourtant un temps assez ensoleillé (avec altocumulus et cirrus), à l’exception du littoral où il a fait très nuageux. À Uccle, le thermomètre est monté jusqu’à 22,2°C tandis qu’à Lanaken, la température  a atteint 24,0°C.

 

Du côté de Liège, Angleur  a enregistré 24,1°C et Monsin, 23,8°C tandis que Kleine Brogel est arrivé à 23,3°C. Dans les Hautes Fagnes, Mont-Rigi a atteint cette fois-ci les 20°C, avec une valeur de 20,1°C, ce qui, jusque là, avait été rarement atteint durant la dernière décade d’octobre (20,4°C le 21 octobre 1969 et 21,0°C le 27 octobre 1937, relevés à la station toute voisine de la Baraque Michel).

 

En 2012, les records allaient être pulvérisés.

 

 

27 octobre 1937

 

Malgré un ciel nuageux et un vent assez fort, les températures sont élevées avec 23,9°C à Bourg-Léopold. Les 25,2°C relevés à Maastricht (NL) laissent supposer qu’un jour d’été aurait pu se produire localement en Campine. Aucune mesure officielle, cependant, ne nous est parvenue de cette époque pour le confirmer.

 

 

29 octobre 2005

 

Des températures fort élevées, qui annonçaient déjà la journée exceptionnelle du lendemain. On retiendra entre autres les 23,2°C de Lanaken et les 23,0°C de Meeuwen.

 

 

30 octobre 2005

 

Une journée particulièrement ensoleillée et chaude, avec juste quelques altocumulus le matin et quelques cirrus le soir. En de nombreux endroits, les températures maximales oscillaient entre 20 et 23°C, avec une insolation supérieure à 8 heures. À Uccle, le maximum a atteint 22,6°C, tandis que Bierset arrivait à 22,2°C et Deurne, à 22,3°C. En Campine, il a fait plus chaud encore, avec 24,0°C à Lanaken, 23,8°C à Meeuwen et 23,5°C à Kleine Brogel. Le littoral a également pu pleinement bénéficier de cette magnifique journée (qui de surcroît était un dimanche), avec 8h15 de soleil à Ostende et des températures de 21,6°C à Coxyde, 20,5°C à Middelkerke, 21,5°C à Ostende et 21,0°C à Knokke.

 

Il convient de noter en plus que plusieurs stations en Campine ont connu des températures ≥ 22°C pendant 4 jours consécutifs, du 27 au 30 octobre. Ce fut le cas de Kleine Brogel, de Meeuwen, de Lanaken et de Gorsem.

 

 

31 octobre 1925

 

Les températures ont encore atteint 20°C en de très nombreux endroits, et 21-22°C dans la vallée de la Meuse, ce qui pour l’époque était très remarquable.

 

 

Modifié par cumulonimbus
Ajout de quelques données

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La première moitié du mois d’octobre 2017 a été caractérisée par une certaine constance de courants maritimes zonaux, accompagné des typiques perturbations atlantiques à caractère frontal. Ce n’est qu’occasionnellement que des influences anticycloniques se sont manifestées sur notre pays, soit par une petite extension de l’anticyclone des Açores, soit par des hautes pressions liées à une décharge d’air polaire un plus importante à l’arrière d’un front froid.

 

En fin de période cependant, l’air s’est progressivement tropicalisé, en devenant plus doux dans un premier temps, et aussi plus sec dans un deuxième temps.

 

 

1er octobre 2017

 

Une vieille occlusion détermine notre temps en journée avant l’arrivée, en soirée et la nuit, d’un système frontal qui n’est guère plus actif.

 

Après quelques éclaircies matinales, accompagnées d’altocumulus/stratocumulus, le temps devient très nuageux à couvert avec cirrus et cirrostratus suivi d’altostratus auxquels se mêlent encore quelques altocumulus. On note une zone de faibles précipitations se propageant du littoral vers le centre du pays durant l’après-midi avant de se disloquer. Ici et là, quelques petits cumulus parviennent à se former aussi.

 

La Gaume connaît un temps meilleur, avec du brouillard matinal suivi d’éclaircies et de cumulus. Le voile d’altitude ne se met en place que plus tard, cirrus et cirrostratus suivis d’altostratus/altocumulus seulement en soirée.

 

Les températures sont dans les normes saisonnières avec 15 à 18°C en plaine (le moins à l’ouest, le plus à l’est) et 12 à 14°C sur les hauteurs.

 

 

2 octobre 2017

 

Le secteur chaud de la faible perturbation nocturne est responsable de températures minimales plutôt élevées pour la saison, de l’ordre de 14-15°C en de nombreux endroits en plaine. Le matin à 8 heures, la température augmente même encore un peu, pour atteindre 16 à 17°C sur le centre et le nord du pays.

 

En journée, en dépit du passage d’un petit front froid, il fait doux avec des maxima le plus souvent compris entre 18 à 20°C en plaine et vers les 15-16°C sur les hauteurs. La plus haute valeur revient à Kruishoutem avec 20,8°C.

 

Le ciel est d’abord très nuageux avec cumulus/stratocumulus en dessous d’une nappe d’altostratus/altocumulus, puis quelques belles éclaircies avec cumulus avant le retour de nappes d’altocumulus et stratocumulus. En Gaume, on note aussi du brouillard/stratus matinal.

 

La nuit d’après, une perturbation passant au sud de notre pays donnera des précipitations conséquentes en Gaume, avec 20 mm à Aubange et Buzenol, et 17 mm à Virton. Sur le massif ardennais, ces précipitations tournent encore autour des 12 mm tandis que le reste du pays reçoit en moyenne 5 mm (et encore moins sur l’ouest et le nord).

 

 

3 octobre 2017

 

Des courants d’ouest sous influence anticyclonique déterminent notre temps.

 

Il fait plus frais avec des maxima de 15 à 17°C en plaine et de 11 à 12°C sur les hauteurs.

 

Le temps est assez beau avec des cumulus se développant dès la matinée et s’étalant quelque peu en stratocumulus l’après-midi. Quelques cirrus visibles le soir. Ici et là, on note aussi du brouillard/stratus matinal, tandis qu’on littoral, on observe aussi des bancs d’altocumulus.

 

 

4 octobre 2017

 

La petite influence anticyclonique persiste, toujours accompagnée de courants d’ouest assez frais.

 

Le ciel est voilé de cirrostratus (parfois plus épais avec altostratus/altocumulus, parfois s’effilochant en cirrus), avec en dessous des bancs de stratocumulus et, plus tard, la formation de discrets cumulus.

 

Les températures : 14-16°C en plaine, 10-11°C sur les hauteurs.

 

 

5 octobre 2017

 

Un système frontal, liée à la dépression de tempête « Xavier », traverse notre pays. Cette tempête automnale, intéressant principalement les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne, n’affecte que marginalement la météo de notre pays. Zeebruges enregistre en début de matinée une rafale de 83 km/h.

 

Avec un temps légèrement pluvieux, les températures sont assez douces au littoral en matinée, avec à 9 heures 16,3°C à Zeebruges, 15,9°C à Middelkerke, 16,1°C à Coxyde et 16,6°C à Dunkerque (FR).

 

Cette bulle d’air doux, liée au secteur chaud de la perturbation, se décale ensuite vers l’est en s’atténuant rapidement, ce qui fait que les maxima ne dépassent guère les 15°C au centre du pays, et les 10°C sur les hauts plateaux.

 

Au littoral, le ciel est couvert de nimbostratus en matinée, suivi de cumulonimbus avec averses et saute du vent au moment du passage du front froid. Ensuite on note des éclaircies avec cumulus. À l’intérieur des terres, on observe la même évolution, mais avec une arrivée de plus en plus tardive des éclaircies au fur et à mesure qu’on se dirige vers l’est. En Gaume, on note même encore des éclaircies avant le système frontal, tandis que les éclaircies à l’arrière n’arrivent là qu’en fin de journée.

 

 

6 octobre 2017

 

Une importante décharge d’air polaire nous vaut une traîne assez active dans une circulation de nord-ouest nous apportant du temps frais pour la saison.

 

Nous avons donc un ciel variable avec principalement des cumulus et des cumulonimbus porteurs d’averses. L’un des exemplaires est même assez développé pour former un arcus sur Uccle en tout début de matinée.

 

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Webcam IRM – Uccle – 6 octobre 2017 à 8h05

 

Les températures : souvent autour de 14°C en plaine (parfois un peu plus en cas d’éclaircies plus longues) et de 8 à 9°C sur les hauteurs. Les précipitations, fort variables d’une endroit à l’autre, se situent généralement entre 0 et 10 mm.

 

 

7 octobre 2017

 

L’arrivée de perturbations (et donc de nuages abondants) dans l’air frais provoque une baisse supplémentaires des températures.

 

Au centre du pays, les températures maximales ne dépassent guère les 11-12°C, et restent coincées autour des 8°C sur les hauteurs. L’ouest du pays est un peu plus doux avec 14-15°C, voire localement 16°C au littoral.

 

Le temps, très nuageux le matin avec d’importants bancs d’altocumulus, devient rapidement couvert avec de l’altostratus, parfois doublé de stratocumulus ou de cumulus fractus et accompagné de précipitations intermittentes. Avec l’humidité et un vent bien présent, le temps est particulièrement désagréable.

 

En Gaume, le ciel est partiellement dégagé le matin (avec altocumulus) et du brouillard se forme, évoluant ensuite en stratus fractus, stratocumulus puis cumulus. Au-dessus, un altostratus très strié (undulatus) envahit le ciel, suivi d’un temps faiblement pluvieux.

 

En soirée et la nuit, le temps devient plus franchement pluvieux en de nombreuses régions, et plus spécifiquement sur le nord du pays avec 23 mm à Stabroek et 22 mm à Essen.

 

 

8 octobre 2017

 

Notre pays se retrouve à nouveau à l’arrière d’un système perturbé, mais une nouvelle occlusion, entraînée par les courants de nord-ouest, vient effleurer la partie nord-est de notre pays tout en générant de nombreux nuages sur toutes les régions.

 

Les stratus du matin font très temporairement place à des cumulus au sein d’éclaircies, puis de nombreux altocumulus envahissent le ciel, doublés  de stratocumulus et de cumulus (fractus). De petites précipitations tombent de temps à autres, tantôt en continu, tantôt sous forme de petites averses. Très localement, ces précipitations sont plus importantes (Chaîneux : 11 mm ; Retie : 10 mm ; Mont-Rigi : 10 mm).

 

Au littoral tout comme en Gaume, le temps est un peu meilleur avec des trouées dans les altocumulus/stratocumulus.

 

Les températures se situent le plus souvent autour de 15-16°C en plaine et entre 9 et 12°C sur les hauteurs.

 

 

9 octobre 2017

 

La circulation d’ouest se rétablit avec un temps un brin plus doux, mais toujours (semi-)perturbé.

 

Le ciel reste donc souvent nuageux, mais quelques belles éclaircies parviennent à se profiler. On peut généralement parler de bancs d’altocumulus, parfois accompagnés de stratocumulus et doublés, dans les plus basses couches, de cumulus évoluant jusqu’au stade mediocris.

 

En Gaume, cela donne de beaux ciels grâce à une bonne visibilité, des stratocumulus (à la limite de l’altocumulus) nettement undulatus dans lesquels viennent littéralement s’encastrer les cumulus.

 

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Webcam MB – Rodange – 9 octobre 2017 à 14h10

 

Les températures : le plus souvent 16-17°C en plaine et 12-13°C sur les hauteurs.

 

Pendant que le temps est de saison chez nous, deux événements majeurs se sont mis en place hors de nos frontières.

 

1)      Une chaleur inhabituelle et persistante en Espagne.

 

À Cordoue, le thermomètre affiche toujours 34,1°C, alors que la température ne cesse d’osciller entre 33 et 35°C depuis le début du mois, avec des pointes à 35,6°C les 1er et 6 du mois. Ceci sous un soleil de plomb, brillant sans discontinuer, et une grande sécheresse de l’air. Des conditions similaires sont observées à Séville et d’autres villes de la région.

 

À Madrid, les températures gravitant constamment autour de 30°C sont (presque) dignes de l’été madrilène, tandis que la grande sécheresse de l’air impose de gros écarts entre la nuit et le jour. En ce 9 octobre, le minimum est de 7,2°C et le maximum, de 28,5°C.

 

2)      La naissance du cyclone tropical « Ophelia » qui aura une trajectoire très inhabituelle.

 

En ce 9 octobre, « Ophelia » n’est encore qu’une tempête tropicale, mais prête à se renforcer et surtout à prendre la direction nord-est… en direction des pays occidentaux de l’Europe.

 

En général, les tempêtes et cyclones tropicaux filent d’abord vers l’ouest, vers les Caraïbes avant de remonter vers le nord le long des côtes américaines pour être enfin repris dans les perturbations de la circulation d’ouest, alors déjà (le plus souvent) sous une forme très affaiblie. Cette fois-ci, c’est un trajet direct vers les eaux européennes, rendu possible par une situation barique particulière et par des eaux anormalement chaude dans les régions de la naissance d’Ophelia (au sud des Açores).

 

Nous allons voir que la conjonction des deux événements précités aura bientôt une grande influence sur le temps dans nos régions.

 

 

10 octobre 2017

 

En ce jour cependant, la météo reste encore d’une grande banalité sur nos régions.

 

Petit à petit, nous passons du côté sud des perturbations, c’est-à-dire du côté chaud, mais la grande influence océanique et les nombreux nuages rendent les températures bien plus tempérées que chaudes. Les maxima se situent le plus souvent entre 16 et 18°C en plaine et 11 à 13°C sur les hauteurs, ce qui est proche des normes saisonnières ou très légèrement au-dessus.

 

Le ciel est couvert de stratocumulus, parfois doublé de cumulus, dont les déchirures constituent de timides éclaircies. Mais quelques petites précipitations sont également observées en dessous de ces stratocumulus.

 

La Gaume, un peu plus sous influence anticyclonique, connaît du brouillard le matin, mais en journée, le temps n’est guère différent de celui des autres régions.

 

En altitude, l’air chaud commence tout doucement à se faire sentir, avec une température au niveau 700 hPa (un peu au-dessus de 3000 mètres) passant de –3°C à +1°C au-dessus de Beauvechain.

 

 

11 octobre 2017

 

Les influences tropicales ne se font encore que peu remarquer dans les basses couches de l’atmosphère. Que du contraire, les maxima baissent même un peu par rapport à la veille, pour osciller le plus souvent entre 15 et 16°C en plaine (17°C dans la vallée de la Meuse) et entre 11 et 13°C sur les hauteurs (là, c’est status quo par rapport à la veille).

 

Le temps, en plus, est la copie conforme de celui du 10 octobre, avec des stratocumulus parfois doublés de cumulus, et des déchirures donnant de maigres éclaircies. La seule différence : la Gaume ne connaît pas de brouillard matinal.

 

En ce même jour, « Ophelia » devient officiellement un ouragan de catégorie 1 (en fin de soirée).

 

Voir aussi le Newsflash de MétéoBelgique sous :

 

http://www.meteobelgique.be/article/nouvelles/la-suite/2229-ouragans-quand-ophelia-aussi-n-en-fait-qu-a-sa-tete.html

 

 

12 octobre 2017

 

Un front froid de basses couches « nettoie » l’air et nous vaut une assez belle journée. En altitude, l’air poursuit son réchauffement (+ 4°C le soir au niveau 700 hPa) avec une inversion qui s’abaisse de plus en plus.

 

Le temps est donc assez ensoleillé avec des cirrus et des cumulus dont le développement s’arrête net à l’inversion. Ici et là, on note aussi quelques stratocumulus. Au littoral, on note des éclaircies « côtières » marquées, avec des cumulus seulement au large.

 

Les températures de surface remontent aussi, grâce au soleil, pour atteindre 17-18°C en plaine et 13-14°C sur les hauteurs.

 

En fait, l’air froid à l’arrière du front froid se trouve pris en sandwich entre des basses couches qui se réchauffent par le soleil et des hautes couches qui se réchauffent à la fois par compression et par  advection d’air chaud. Au niveau 850 hPa, l’air est encore temporairement bien frais avec +2°C seulement.

 

« Ophelia », pendant ce temps, passe en ouragan de catégorie 2 en poursuivant sa lente remontée vers le nord-est. Et en Espagne, il fait toujours aussi chaud avec 34,4°C à Cordoue, 35,0°C à Séville et 35,4°C à Moron de la Frontera. À Tolède, presque au centre du pays, il fait encore 32,3°C.

 

 

13 octobre 2017

 

Après le passage d’un front chaud, nous repassons du côté chaud des perturbations, avec des influences anticycloniques se renforçant rapidement. Il ne reste plus que l’humidité résiduelle à chasser. Celle-ci se manifeste dans les basses couches par pas mal de nuages, nappes de stratocumulus se déchirant lentement, temporairement doublés par des cumulus. Quelques belles éclaircies avec cumulus aussi, et quelques cirrus. En Gaume, on note aussi des brouillards et stratus matinaux.

 

Les températures, en nette hausse, atteignent 19 à 20°C en plaine et près de 16°C sur les hauteurs.

 

L’air chaud déborde à présent de l’Espagne pour atteindre le sud-ouest de la France, où l’on relève 30,1°C à Pau et 28,7°C à Dax.

 

L’ouragan « Ophelia », toujours en catégorie 2, est l’ouragan (relativement) le plus proche des côtes européennes qu’on ait jamais vu. Par compensation à la convection présente dans le système, une importante subsidence continue à alimenter les hautes pressions sur son flanc est, celles qui nous acheminent de plus en plus de chaleur jusqu’à nos régions.

 

 

14 octobre 2017

 

Le beau temps est là, désormais, sous l’influence des hautes pressions en question. L’origine encore trop maritime de la masse d’air dans les basses couches ralentit quelque peu son réchauffement. Malgré cela, les températures sont déjà très élevées pour la saison avec 20°C au littoral, 21-22°C en plaine et 18-19°C sur les hauteurs. En Campine, la température monte même à 23,6°C à Koersel (mais « seulement » 22,2°C à Kleine Brogel).

 

Le temps est très beau, avec juste la formation de quelques cumulus juste en dessous de l’inversion (qui sépare l’air maritime doux de l’air tropical encore plus chaud). Au littoral, on observe aussi quelques stratus matinaux, tandis qu’en Gaume, c’est plutôt de brouillard qu’il s’agit.

 

Au niveau 850 hPa (vers 1600 m), d’abord situé en dessous de l’inversion, l’on trouve des températures de 10-11°C. Ensuite, l’inversion s’abaissant, les températures y montent à 14-15°C, ce qui est beaucoup pour ce niveau à cette saison.

 

La limite au sol entre l’air maritime et l’air tropical se trouve grosso modo au-dessus du centre de la France. Au sud de cette ligne, les températures sont vraiment élevées pour la saison, avec 28,3°C à Pau, 27,1°C à Bergerac, 26,5°C à Mont-de-Marsan et à Périgueux et encore 26,0°C à Poitiers. Les endroits trop près de la côte atlantique ont cependant aussi subi des infiltrations maritimes. Bordeaux, sous une chape de brouillards et de stratus, est restée en dessous de 20°C une bonne partie de la journée, mais la température y est ensuite montée jusqu’à presque 25°C en début de sourée (maximum : 24,9°C). Mais dans les sondages atmosphériques, l’air chaud et sec est très visible dès 400 mètres d’altitude.

 

L’ouragan « Ophelia », toujours non loin des Açores, est passée entre-temps en catégorie 3, du jamais vu dans cette partie de l’Océan ! Sept des neufs îles de l’archipel sont d’ailleurs placées en alerte rouge ! Par chance, les dégâts resteront limités.

 

 

15 octobre 2017

 

L’air tropical est désormais arrivé en Belgique.

 

Sous un ciel parfaitement serein sur tout le pays, les températures atteignent près de 24°C à peu près partout en plaine, sauf au littoral où il faut se « contenter » de 22°C. Quant aux plus hauts plateaux, les températures y sont proches de 20°C.

 

Le seuil du jour d’été a été atteint à Kruishoutem (25,3°C) et à Koersel (25,0°C). Deurne et Gorsem, avec respectivement 24,7°C et 24,6°C, n’en ont pas été loin. Uccle a enregistré 24,4°C, probablement la troisième valeur la plus élevée pour une 2e décade d’octobre depuis 1886, après les 25,7°C du 12 octobre 1990 et les 24,8°C du 13 octobre 2001.

 

Même si les records, de façon générale, n’ont pas été battus, il s’agit de l’une des plus belles journées que la Belgique n’ait jamais connue si tard dans l’année.

 

Seul le sud du pays, en matinée, observe parfois du brouillard qui tend à persister. Mais l’après-midi, le ciel y devient aussi limpide que dans les autres régions.

 

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Webcam IRM – Wideûmont – 15 octobre 2017 à 11h05

 

Du brouillard tente de déborder jusqu’au plateau de Wideûmont en fin de matinée.

 

 

Ophelia

 

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Source : KNMI

 

Cette carte montre bien l’ouragan « Ophelia » et l’acheminement de l’air très chaud jusqu’à nos régions. La trajectoire du flux laisse deviner qu’une grande partie de la masse d’air s’est bien desséchée en passant au-dessus des Pyrénées. Mais l’orientation sud-sud-ouest laisse toujours la porte ouverte à l’une ou l’autre infiltration maritime en provenance du Golfe de Gascogne, ce qui rend très difficile la prévision exacte des maxima de température qui, dans une telle situation, peuvent devenir extrêmes… ou pas.

 

En ce 15 octobre, ces infiltrations maritimes passent tout juste à l’ouest de Paris, avec là un temps certes très doux, mais pas exceptionnellement chaud pour la saison. Le sud-ouest de la France, par contre, est à nouveau épargné par les infitrations maritimes, avec 30,9°C à Dax, 30,3°C à Pau, 29,2°C à Mont-de-Marsan et même 28,9°C à Biscarosse, pourtant située au littoral.

 

Quant à notre littoral, avec ses 22,3°C de Zeebruges et de Middelkerke, il a connu des gens en maillot sur la plage comme en plein été.

 

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À suivre…

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Nuit et matin du 16 octobre 2017

 

Déjà un mot sur les températures très élevées observées tôt ce matin en ce 16 octobre 2017.

 

À 8 heures, on mesurait déjà des températures supérieures à 17°C par endroit, comme à Stabroek (18,4°C), Zelzate (Gand) : 18,4°C, Kruishoutem (17,3°C), Uccle (17,3°C) et Deurne (17,2°C).

 

Il s’agit là de valeurs tout à fait inhabituelles pour une mi-octobre. Le minimum à Zelzate n’est pas descendu en dessous de 18,3°C, probablement la plus haute valeur minimale jamais enregistrée à cette station lors d’une 2e décade d’octobre. Précédemment, un minimum de 17,5°C a été enregistré le 19 octobre 2014.

 

Stabroek et Zeebruges ne sont pas descendu en dessous de, respectivement, 17,5°C et 17,2°C, mais là nous ne disposons pas de longues séries pour comparer.

 

D’autres stations ont connu des minima proches de 16°C, qui ne sont cependant pas des records.

 

Uccle : 16,4°C (record [1982-2017] : 17,0°C le 15 octobre 1990)

Bierset : 16,3°C (record [1982-2017] : 17,4°C le 15 octobre 1990)

Beitem : 16,3°C (record [1982-2017] : 17,5°C le 19 octobre 2014)

Zaventem : 15,8°C (record [1982-2017] : 16,0°C le 14 octobre 1990)

 

Enfin, notons le passage d’une bulle d’air encore un peu plus doux, parfois accompagnée d’un peu de pluie, à 6 heures du matin avec 19,2°C à Zelzate, 18,7°C à Zeebruges, 18,2°C à Dunkerque (FR), 18,0°C à Semmerzake, 18,0°C à Stabroek, 17,6°C à Beitem, 17,6°C à Gosselies et 17,5°C à Uccle. À noter qu’au même moment à Buzenol, on relevait 8,2°C.

 

 

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16 octobre 2017

 

Pendant que l’ouragan « Ophelia » poursuit sa route vers l’Irlande en perdant son caractère tropical mais en gardant une grande puissance, le flux d’air tropical direct entraîné sur son flanc oriental arrive à présent droit sur notre pays.

 

À l’est sur l’Allemagne, l’on retrouve un air continental un brin moins chaud tandis que la limite avec l’air maritime se trouve toujours un peu à l’ouest de Paris. En altitude cependant, le flux est bien orienté au sud là aussi, avec comme conséquence le sable du Sahara, entraîné à l’est d’Ophelia et arrivant en Bretagne, puis en Angleterre. Au-dessus de Brest notamment, l’air tropical passe au-dessus de l’air maritime à quelques 400-500 mètres d’altitude avec la remarquable température de 25°C à 540 mètres d’altitude. Au niveau 850 hPa (1530 mètres), on y observe 18°C.

 

Au-dessus de Camborne (Cornouailles, Angleterre), on retrouve l’air chaud un peu plus haut, à 600 mètres avec 23°C. Au niveau 850 hPa (1500 mètres), il y fait encore 17°C.

 

L’arrivée de la tempête ex-Ophelia, alors que le sable est toujours présent dans l’atmosphère, donne ces images exceptionnelles, d’une rare beauté.

 

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Pays de Galles – 2017-10-16 – Crédit photo : Gareth Thompson – Source WalesOnline

 

Nous reviendrons encore sur ce phénomène, d’autant plus qu’en ce 17 octobre, ce sable est bien présent aussi dans le ciel belge.

 

Le 16 octobre, comme déjà dit ci-dessus, nous nous retrouvons en plein flux tropical, avec des températures remarquablement élevées, battant de nombreux record pour une 2e décade d’octobre.

 

Ci-dessous, un aperçu complet des températures maximales observées :

 

 

Middelkerke : 23,8°C (ancien record : 23,7°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1973)

Zeebruges : 23,7°C (pas de série disponible pour comparaison)

Passendaele : 24,9°C (pas de série disponible pour comparaison)

Beitem : 25,3°C (ancien record : 24,8°C le 14/10/1990, série disponible depuis 1953)

Kruishoutem : 25,2°C (ancien record : 24,6°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1985)

Dunkerque (FR) : 25,9°C (ancien record : 24,6°C le 12/10/1990, série [utilisée] depuis 1953)

 

Lille (FR) : 25,0°C (record ex-aequo : 25,0°C le 11/10/1970 et 12/10/1990, série [utilisée] depuis 1953)

La Hestre : 24,9°C (record: 25,6°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1986)

Gosselies : 24,9°C (record : 25,9°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1984)

 

Uccle : 25,7°C (record ex-aequo : 25,7°C le 12/10/1990, série [utilisée] depuis 1953)

Zaventem : 25,0°C (record : 25,4°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1984)

Beauvechain : 25,1°C (record : 26,1°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1953)

 

Sint-Katelijne-Waver : 25,9°C (ancien record : 25,3°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1983)

Deurne : 26,0°C (ancien record : 24,9°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1953)

Stabroek : 25,6°C (ancien record : 24,0°C le 13/10/1990, série disponible depuis 1976)

Gorsem : 25,8°C (record : 26,6°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1982)

Koersel : 26,1°C (ancien record : 25,6°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1983)

Kleine Brogel : 25,2°C (record : 25,7°C le 15/10/1990, série disponible depuis 1953)

Maastricht (NL) : 25,5°C (ancien record : 24,6°C le 13/10/1990, série [utilisée] depuis 1953)

 

Angleur : 21,9°C (pas de série disponible pour comparaison)

Bierset : 24,8°C (record : 25,7°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1953)

Elsenborn : 22,0°C (record : 23,3°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1987)

Mont-Rigi : 21,1°C (record : 22,2°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1953)

Spa : 22,5°C (record : 22,6°C le 13/10/2001, série disponible depuis 1982)

 

Hastière : 25,0°C (record : 25,4°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1977)

Florennes : 23,7°C (record : 24,5°C le 12/10/1990, série disponible depuis 1976)

Dourbes : 24,2°C (record : 25,1°C le 11/10/1970, série disponible depuis 1965)

 

Saint-Hubert : 21,3°C (record : 22,3°C le 12/10/1990 et 13/10/2001, série disponible depuis 1953)

Bièvre : 22,4°C (pas de série disponible pour comparaison)

Buzenol : 22,2°C (pas de série disponible pour comparaison)

Aubange : 23,4°C (pas de série disponible pour comparaison)

Luxembourg (LU) : 21,5°C (ancien record : 23,1°C le 11/10/1970, série [utilisée] depuis 1953)

 

 

Quelques altocumulus, liés à la très faible perturbation de fin de nuit au sein de l’air chaud, sont encore visibles le matin. Par après, le ciel devient serein mais souvent quelque peu délavé, signe du sable qui envahit progressivement le ciel. Le soir, ce sable tend à devenir plus visible, en même temps que quelques cirrus. À noter qu’au littoral, on observe aussi quelques altocumulus castellanus en journée.

 

Et voici une image du sable arrivant dans le ciel belge.

 

283924WebcamSlins201710161820.jpg

Webcam MB – Slins – 16 octobre 2017 à 18h20

 

 

D’autres infos suivront très bientôt.

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Voici encore quelques superbes images en provenance d'Angleterre, tant de la tempête ex-Ophelia que de la présence du sable dans l'atmosphère.

 

661308DocumentationAberystwyth20171016Op

Aberystwyth – 2017-10-16 – Source : The Sun

 

 

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Bristol – 2017-10-16 – Crédit photo : Rich Pancost – Source : Bristol Post

 

 

529169DocumentationDawlishseafrontinDevo

Dawlish seafront in Devon – 2017-10-16 – Source : The Sun

 

 

911039DocumentationLondres20171016lavant

Londres – 2017-10-16 – Source : The Sun

 

 

631420DocumentationNorddelAngleterre2017

Nord de l'Angleterre – 2017-10-16 – Source  Craven Herald & Pioneer

 

 

Notez la présence, sur deux des photos, de cumulus fractus, ce qui indique que l'air maritime (commençant à être) perturbé est bien présent dans les basses couches tandis que le sable passe au-dessus, dans des couches atmosphériques plus élevées.

 

Pour éviter toute confusion :

 

Ce n'est évidemment pas l'ouragan « Ophelia » lui-même qui a soulevé le sable du désert. Le responsable est une tempête du désert complètement indépendante d'Ophelia. Mais là où Ophelia a sûrement joué un rôle, c'est dans le renforcement de la crête anticyclonique (par compensation) qui s'est formée à l'est et qui a fini par s'étendre jusqu'à nos régions. La conjonction de ces hautes pressions et de la trajectoire vers le nord-nord-est de l'ouragan (devenant par la suite cyclone extra-tropical) a permis la mise en place d'un couloir orienté sud-nord suffisamment développé pour être en mesure d'acheminer le sable jusqu'en France et en Angleterre, puis avec le décalage de ce couloir vers l'est, aussi vers la Belgique un jour plus tard.   

 

 

*** Selon les analyses de l'IRM, même si le sable du Sahara était et est bien présent dans l'atmosphère, les couleurs particulières du ciel sont plutôt à attribuer aux particules des fumées originaires des feux de forêts en Espagne et au Portugal. ***

Lire article à ce sujet (qui vient de paraître) sur le site de l'IRM.

 

 

Modifié par cumulonimbus
Ajout d'une information en provenance de l'IRM

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Merci Cumulonimbus ! :thumbsup:

 

C'est quand même fou d'avoir une aussi grand quantité de sable transportée sur une aussi grande distance.

 

C'est un peu comme un Sirocco XXL, non ?

 

Bonne journée à tous !

 

;)

 

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Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de sable, seulement que celui-ci est « invisible à l'œil nu ».

Modifié par cumulonimbus

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il y a 16 minutes, dada a dit :

Merci Cumulonimbus ! :thumbsup:

 

C'est quand même fou d'avoir une aussi grand quantité de sable transportée sur une aussi grande distance.

 

C'est un peu comme un Sirocco XXL, non ?

 

Bonne journée à tous !

 

;)

 

 

On peut par contre bel et bien parler de Sirocco XXL.

Le sondage de Brest est d'ailleurs très parlant :

 

07110 LFRB Brest Observations at 00Z 16 Oct 2017

-----------------------------------------------------------------------------

   PRES   HGHT   TEMP   DWPT   RELH   MIXR   DRCT   SKNT   THTA   THTE   THTV

    hPa     m      C      C      %    g/kg    deg   knot     K      K      K

-----------------------------------------------------------------------------

 1004.0     98   17.8   14.3     80  10.30    150     21  290.6  319.9  292.4

 1000.0    125   17.8   14.1     79  10.21    150     23  290.9  320.0  292.7

  987.0    237   18.2   13.9     76  10.21    154     30  292.4  321.7  294.2

  967.0    415   23.6    9.1     40   7.57    160     40  299.6  322.2  301.0

  964.0    442   24.4    8.4     36   7.22    161     40  300.7  322.4  302.0

  953.0    542   25.0    8.0     34   7.11    163     40  302.3  323.8  303.6

  925.0    803   23.6    6.6     33   6.65    170     39  303.4  323.7  304.6

  892.0   1119   21.8    5.8     35   6.52    179     38  304.7  324.8  305.9

  850.0   1534   18.2    4.2     39   6.12    190     36  305.2  324.1  306.3

 

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DES INFOS CONTRADICTOIRES SUR LA COULEUR (ÉTRANGE) DU CIEL

 

« La tempête Ophélia a ramené du sable du Sahara

Ce matin, nous avons contacté l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique. Là aussi, les collaborateurs de l'Institut ont observé et photographié ce phénomène dans le ciel.
 
Et finalement, l'hypothèse transmise par Bernard lundi soir pointait dans la bonne direction. Ce ciel et ce soleil si étranges sont bien la conséquence du passage de l'ouragan (devenu tempête) Ophelia, qui a atteint l'Irlande. "Nous n'avons pas de mesures précises, mais nous pouvons raisonnablement conclure que la tempête a amené une quantité non négligeable de sable du désert Sahara", explique Sophie Vandenbussche, chercheuse à l'Institut d'aéronomie. "Des poussières ont été mises en suspension au niveau du désert Sahara, et des forts vents d'altitude les ont ramenées jusqu'à chez nous, mais aussi en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, dans le nord-ouest de l'Allemagne et jusqu'en Suède", confirme Jean-Marc Linden, prévisionniste à l'Institut royal météorologique.


L'explication du phénomène

Il arrive parfois que des vents forts ramènent du sable du Sahara, mais rarement en quantité aussi importante. Conséquence: nous voyons le ciel et le soleil différemment. "D'habitude, le ciel est bleu et le soleil est jaune. Mais les particules présentes dans l'atmosphère augmentent la diffusion de la lumière, qui dépend de la couleur. En présence d'une grande quantité de particules, les couleurs telles que le violet, l'indigo, le bleu, le vert et le jaune sont diffusées (tout comme au coucher du soleil). Les couleurs les plus visibles quand on regarde directement le soleil sont donc l'orange et le rouge", précise Sophie Vandenbussche. En revanche, quand on regarde le ciel, il peut sembler plus jaunâtre ou brun, car le jaune du soleil est diffusé et répandu dans le ciel, ce qui change la couleur perçue par l'œil.


La Belgique n'est pas vraiment touchée par les particules venues des feux au Portugal et en Espagne

Le même type de phénomène a été observé ce lundi à Londres. En Grande-Bretagne, le vent a ramené bien plus de sable du Sahara, mais également des aérosols (des particules en suspension dans l'atmosphère) issus des incendies au Portugal et en Espagne. En Belgique, le vent n'a cependant pas ramené beaucoup de particules issues des feux. "Cette source est beaucoup plus restreinte dans l'espace. Les satellites montrent que c'est plus étroit, donc l'incidence sur la Belgique est plus faible, alors que le Sahara, en tant que source de sable, est bien plus étendue", précise Jean-Marc Linden. »

 

RTL Info.

 

Autre version par rapport aux informations présentes sur le site de l'IRM.

 

Est-ce la fumée ou le sable ? Malheureusement sur ce point-là, je ne saurais répondre.

 

 

Modifié par cumulonimbus

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Ophelia en Irlande

 

Voici encore un mot sur Ophelia lors de sa traversée de l’Irlande.

 

La côte sud a été le plus durement touchée par Ophélia. À Roches Point, le vent souffle d’est à sud-est le matin, tourne au sud en journée et au sud-ouest en soirée. La phase la plus forte est observée entre 12 et 13 heures avec des vents moyens montant jusqu’à 112 km/h et des rafales atteignant 155 km/h. À ce moment, le vent vient du sud, donc de la mer, et frappe de plein fouet la côte. Au large, à Fastnet Rock (petite île avec un phare), on note même une rafale à 191 km/h !

 

Pour l’observateur au sol (ou en mer), cette tempête n’a pourtant plus rien de tropical. Si le matin, il faisait encore assez doux avec 16°C, les températures chutent à 12-13°C au plus fort des rafales, avec un ciel couvert et des pluies et bruines… bien irlandaises !

 

Plus à l’est,  Waterford, les rafales atteignent 137 km/h tandis qu’à l’ouest, à Valentia (située trop près du centre de la dépression), les rafales n’atteignent tout juste pas les 100 km/h.

 

À Cork, situé un peu plus à l’intérieur des terres, les rafales atteignent encore 130 km/h. À Shannon, le maximum est de 122 km/h et à Carlow, de 112 km/h. Partout, les températures au cœur de la tourmente sont du même ordre de grandeur.

 

Du côté central de l’Irlande, la tempête arrive plus tard, avec des rafales  de quelques 90 km/h bien à l’intérieur des terres, et d’une bonne centaine de km/h sur la côte est. La côte ouest, plus proche du centre de la dépression, est plus préservée. Là aussi, après un début de journée (très relativement) doux, le temps devient pluvieux et frais sous les rafales, avec des précipitations (contrairement aux rafales) plus abondantes à l’ouest qu’à l’est.

 

Sur l’Irlande du Nord, le maximum de la tempête arrive en fin d’après-midi et en soirée, ave des rafales de 104 km à Malin Head (côte nord) et de 93 km/h à Belfast. Là, des poussières et du sable sont signalés dans l’air. Sinon, même évolutions des températures et de la pluviosité, mais un peu plus tard : 16-17°C avant le déchaînement des éléments, puis rafraîchissement à 12-13°C.

 

En altitude cependant, le cœur chaud de la tempête est encore bien là, comme l’a très bien modélisé WRF (run de midi).

 

989347DocumentationInfoclimatOphelia2017

Source : Météociel

 

Le sondage atmosphérique de midi de Valentia n’a pas capté l’air doux au niveau 850 hPa (11°C à 1061 m !!!), mais bien aux niveaux supérieurs. Au niveau 700 hPa (2663 m), la température est de 5°C, et encore de 3-4°C à 3000 m d’altitude (altitude habituelle du niveau 700 hPa). C’est vraiment très doux pour l’altitude, la latitude et la saison. Les –10°C relevés au niveau 500 hPa sont dignes de l’été aussi.

 

 

Le Pays de Galles, lui aussi, a été frappé par Ophelia, mais là, la situation météorologique est beaucoup plus complexe. Sur le run de minuit (nuit du 15 au 16) du modèle WRF, on peut voir l’advection d’air très chaud d’origine désertique qui lèche l’ouest de l’Angleterre (et qui semble se diriger droit vers l’Irlande, mais ne l’atteindra pas). Le sondage de Camborne (Cornouailles) le confirme : 17°C au niveau 850 hPa à 1504 m, et 23°C à 618 m au-dessus de l’inversion !

 

407091DocumentationInfoclimatOphelia2017

Source : Météociel

 

Il ne faut surtout pas confondre cette advection d’air chaud très continental sur le flanc oriental d’Ophelia (et lié à la configuration géographique de l’Afrique et de l’Europe) avec le cœur chaud d’Ophélia qui est, lui, maritime et lié à l’(ex-)ouragan lui-même.

 

N’empêche ! L’ouest de l’Angleterre est suffisamment proche du système pour subir de très forte rafales. À Camborne, le vent monte à 95 km/h tandis qu’un plus au nord, à Milford Haven, les rafales atteignent 120 km/h ! Une même vitesse est atteinte à Pembrey Sands (avec une vitesse moyenne de 91 km/h). À Aberdaron, les rafales atteignent même 145 km/h, tandis que la moyenne du vent oscille autour de 100 km/h pendant 8 heures d’affilée !

 

En fin de journée, la tempête remonte même jusqu’aux confins de l’Écosse, où des rafales de 115 km/h sont observées.

 

La grande différence avec l’Irlande réside dans le temps qu'il fait. D’abord, parce que l’ouest de l’Angleterre est fort affecté par le sable et les (lointaines) fumées, donnant une ambiance étrange voire inquiétante, puis parce que les températures y ont un comportement très différent.

 

En fait la langue chaude en altitude parvient à s’imposer partiellement jusqu’en surface et ce, tôt dans la journée. Aux endroits exposés, avec un petit effet de foehn aidant, des températures extraordinaires sont relevées. À trawscoed (Pays de Galles), sous un bon petit vent de sud-est, la température monte jusqu’à 22°C à 8 heures du matin !

 

À Pembrey Sands, la température dépasse temporairement les 20°C à 9 heures du matin sous un vent de sud-est déjà fort, mais avant le gros de la tempête. Plus tôt, c’est Camborne qui dépasse les 20°C (20,5°C) à 6 heures du matin !

 

Mais au plus fort de la tempête, les températures retombent à 15°C, voire moins, ce qui fait que l’ouest de l’Angleterre est alors logée à la même enseigne que l’Irlande.

 

À l’intérieur des terres, les températures parviennent à monter en journée aussi, parfois jusqu’à 20°C ou plus, mais là aussi les températures baissent avec l’arrivée du vent (rafales souvent de 802/100 km/h), même si c’est dans une moindre mesure.

 

L’est de l’Angleterre, quant à lui, est chaud avec des températures maximales atteignant souvent 22/23°C, mais le ciel y est déjà plus nuageux et le vent, plus fort qu’en Belgique.

 

 

Modifié par cumulonimbus
Correction de deux fautes d'orthographe

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