Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique

Messages recommandés

Langue de neige sur le centre et le centre-sud du pays

 

En ce 2 février 2019, une région très délimitée est concernée par des chutes de neige. Il s’agit véritablement d’une langue d’air un peu plus froid, qui fait que les précipitations y tombent sous forme de neige et provoquent un enneigement du sol.

 

190211101624104961.jpg

 

Alors que la veille, un air un peu plus doux, d’origine maritime à l’arrière d’une occlusion, a été responsable d’un dégel généralisé avec des températures redevenant légèrement positives même sur les Hautes-Fagnes, une nouveau noyau dépressionnaire s’est installé la veille au soir sur le nord de la France avant de se déplacer vers l’ouest de l’Allemagne en passant par le Luxembourg. Plusieurs perturbations lui sont associées, dont l’une sur l’ouest du pays et l’autre, sur le centre.

 

Le positionnement de la dépression en ce 2 février fait tourner les vents au nord, avec à nouveau de l’air plus froid sur nos régions, mais cet air est fortement tempéré par la Mer du Nord, ce qui fait qu’il ne gèle pas à basse altitude, avec des températures souvent comprises entre 2 et 3°C, voire 4°C en bord de mer, et de la pluie en de nombreux endroits.

 

Cependant, une zone presque immobile présente des précipitations plus intenses qui, par effet de conduction thermique mais aussi de fusion / évaporation, empruntent de la chaleur à l’air environnant et font repasser la température en dessous de 0°C jusqu’à très basse altitude. La pluie se transforme en neige.

 

À Uccle, où il tombe 2 à 3 mm d’eau par heure, le phénomène intervient le matin, avec une température qui passe de 2,8°C à 4 heures à 0,4°C à 7 heures et des précipitations qui se transforment en neige (la couche atteint son maximum vers 10 heures avec quelques 2 cm). À Gosselies, le phénomène intervient à peu près au même moment, avec une couche qui s’épaissit davantage : 2 cm à 7 heures ; 5 cm à 10 heures ; 8 cm à 13 heures. De la pluie recommence à se mêler à la neige en milieu d’après-midi, mais la couche atteint encore 6 cm à 16 heures, par 0,7°C.

 

Florennes se trouve déjà plus à la limite, avec parfois des alternances pluie / neige tandis que Dourbes se trouve en dehors de la zone. Il n’y a pas de neige toute la matinée et, l’après-midi, quelques flocons perdus n’arrivent qu’à donner un très bref et faible blanchiment du sol (vers 14 heures). À l’autre extrême, nous retrouvons Zaventem, où il ne neige que quelques heures en matinée, avec 1 cm au sol à 10 heures, restant 1 cm à 13 heures.

 

Il est à noter que les paysages deviennent particulièrement hivernaux du côté de Braine-l’Alleud et de Baisy-Thy.

 

Pendant ce temps, la neige qui était encore présente sur le sol de Virton le matin fond en cours de journée, avec le typique brouillard de dégel, surtout en milieu de journée.

 

 

Modifié par cumulonimbus
Très légère correction apportée à la carte

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

BULLETIN DES NEIGES SELON LES WEBCAMS – JANVIER 2019

 

Voici la couverture neigeuse observée en Belgique d’après les webcams. L’interprétation de ces images a été faite de la façon la plus objective possible. Mais cela reste des évaluations d’après ce qui est visible sur lesdites webcams. En outre, cela ne concerne évidemment que la durée de la clarté du jour.

 

X = couverture neigeuse complète (au moins à un moment du jour)

> 1/2 = neige recouvrant plus de la moitié du sol (au moins à un moment du jour)

< 1/2 = neige recouvrant moins de la moitié du sol (au moins à un moment du jour)

traces = plaques de neige restante ou très fine couche, ne blanchissant pas vraiment le sol

j. comp. = nombre de jours avec couverture neigeuse complète

j. part. = nombre total de jours avec couverture neigeuse (partielle ou complète)

 

 

|--------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|

|. Date .|Mont-Rigi|Fraiture |Wirtzfeld|Wideûmont|Beausaint|. Uccle .|Audenaerd| Waregem | Le Coq .|

|........|. 673 m .|. 580 m .|. 566 m .|. 545 m .|. 376 m .|. 100 m .|.. 15 m .|.. 14 m .|.. 10 m .|

|--------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|

|01/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|02/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|03/01/19|... X ...|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|04/01/19|... X ...| traces .|. < 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|05/01/19|... X ...|.........|. > 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|06/01/19|. < 1/2 .|.........|. > 1/2 .|. < 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|07/01/19| traces .|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|08/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|09/01/19|... X ...|. > 1/2..|..< 1/2 .|. > 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|10/01/19|... X ...|. > 1/2 .| traces .| traces .| traces .|.........|.........|.........|.........|

|11/01/19|... X ...|..< 1/2 .| traces .| traces .|.........|.........|.........|.........|.........|

|12/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|13/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|14/01/19|... X ...|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|15/01/19|... X ...|.........| traces .|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|16/01/19|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|.........|

|17/01/19|... X ...|. > 1/2..|. > 1/2 .|. > 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|18/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...| traces .|.........|.........|.........|.........|

|19/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|. > 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|20/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|. < 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|21/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|. < 1/2 .|.........| traces .|.........|.........|.........|

|22/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...| traces .|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|

|23/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|. > 1/2 .|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|

|24/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|. < 1/2 .|... X ...|. > 1/2 .|. > 1/2 .|... X ...|

|25/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|. < 1/2 .|.........| traces .| traces .|.........|

|26/01/19|... X ...|. > 1/2 .|... X ...|... X ...|.........|.........|.........|.........|.........|

|27/01/19|... X ...| traces .|. > 1/2 .|. > 1/2 .|.........|.........|.........|.........|.........|

|28/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|.........|.........|.........|.........|

|29/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|.........|.........|.........|.........|

|30/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|

|31/01/19|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...|... X ...| traces .| traces .|... X ...|

|--------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|

|j. comp.|.. 23 ...|.. 12 ...|.. 13 ...|.. 10 ...|... 4 ...|... 5 ...|... 3 ...|... 3 ...|... 5 ...|

|j. part.|.. 25 ...|.. 19 ...|.. 22 ...|.. 19 ...|.. 10 ...|... 6 ...|... 6 ...|... 6 ...|... 5 ...|

|--------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|

|. Date .|Mont-Rigi|Fraiture |Wirtzfeld|Wideûmont|Beausaint|. Uccle .|Audenaerd| Waregem | Le Coq .|

|........|. 673 m .|. 580 m .|. 566 m .|. 545 m .|. 376 m .|. 100 m .|.. 15 m .|.. 14 m .|.. 10 m .|

|--------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|---------|

 

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

Première décade de février

 

1er février 2019

 

Une occlusion liée à de basses pressions sur le Golfe de Gascogne traverse le pays du sud au nord en deuxième moitié de nuit en donnant de la neige. Elle est suivie par de l’air maritime plus doux, ce qui fait qu’en journée, la neige fond en Basse et Moyenne Belgique.

 

Le temps est nuageux à beau avec altocumulus et stratocumulus, mais parfois aussi des stratus et du temps brumeux (voire du brouillard). Ces stratus sont plus ou moins coriaces selon les endroits, et parfois même totalement absents.

 

Les températures maximales, très variables, atteignent 3 à 8°C en plaine (3,0°C à Coxyde ; 3,2°C à Middelkerke ; 3,4°C à Passendaele ; ... ; 7,6°C à Gorsem) et de 1 à 3°C sur les hauteurs. Localement, il fait plus froid comme à Gouvy où le maximum ne dépasse pas 0,1°C.

 

Le matin, la couverture neigeuse atteint généralement 1 à 4 cm en plaine (mais localement plus, comme à Passendaele avec 9 cm). En Haute-Belgiqe, on note 25 cm à Mont-Rigi et 19 cm à Bièvre. En Gaume, on mesure 9 cm à Aubange. En Haute Belgique, le couche de neige diminue certes aussi en journée, mais reste intacte à partir de 400 mètres d’altitude environ.

 

 

2 février 2019

 

Un air maritime – à nuance polaire (vent de nord) sur l’ouest du pays et à nuance continentale (vent variable) sur l’est – nous vaut un régime de faible dégel qui se fait sentir même en Haute Belgique. Cependant, une branche de l’occlusion qui avait traversé nos régions la veille nous revient, s’oriente selon un axe nord-sud et finit par rester stationnaire sur l’ouest du pays. Une autre occlusion vient se placer en parallèle sur le centre du pays en donnant de fortes précipitations.

 

190211101101117071.gif

Source : KNMI

 

Ces fortes précipitations, par conduction thermique et par évaporation partielle, font baisser la températures de quelques degrés. C’est ainsi que dans la zone concernée, les températures qui se situaient autour de 2 à 3°C en fin de nuit retombe à 0°C et la pluie… se transforme en neige !

 

Nous avons ainsi une zone très délimitée où il neige, une sorte de « langue de neige » alors qu’ailleurs, il pleut et le dégel se poursuit. L’image ci-dessous permet de situer avec une certaine précision les régions où il neige et celles où il pleut.

 

190211101624104961.jpg

 

Cette neige a un caractère inattendu et était difficilement cernée par les modèles de prévisions. La neige est même assez épaisse en Brabant Wallon (Braine-l’Alleud, Nivelles, Genappe) et dans le nord du Hainaut (Gosselies, La Louvière). À Gosselies, la température tombe à 0°C vers 6 heures du matin. À 7 heures, on y mesure 2 cm de neige, puis 5 cm à 10 heures et 8 cm à 13 heures.

 

À Bruxelles, la température tombe à 0°C un peu plus tard, vers 7 heures, et la couche neigeuse est plus modeste (quelques 2 cm de 10 à 11 heures à Uccle), mais il y fait bien blanc aussi, notamment dans la banlieue sud.

 

En dehors de la zone en question, plus rien ! Dourbes, qui se trouve tout juste à la limite, ne connaît qu’un très bref enneigement en début d’après-midi. Cerfontaine, par contre, est blanc une bonne partie de la journée. La même remarque vaut pour la région de Bruxelles : Grimbergen, tout juste au nord de la capitale, ne connaît pas la moindre neige.

 

En Gaume, bien loin de la zone décrite, c’est tout l’inverse qui se passe : la neige, bien présente le matin, fond en journée sous un brouillard de dégel.

 

Les températures maximales, en fin de compte, redeviennent partout positives, avec 2 à 3°C dans la région concernée par la neige, et parfois jusqu’à 5°C ailleurs en plaine. Sur les Hauts-Plateaux, la température devient tout juste positive à Mont-Rigi avec 0,2°C et à Saint-Hubert avec 0,5°C.

 

Le temps : gris et pluvieux avec nimbostratus, parfois avec altostratus et stratocumulus en l’absence de précipitations, blanchâtre sous les précipitations neigeuses. Au sud du pays, par moment aussi brouillard de dégel.

 

 

3 février 2019

 

Nous nous retrouvons à l’arrière des systèmes perturbés, dans de l’air polaire maritime frais mais pas froid.

 

Le temps est d’abord très beau, puis des cumulus se forment dès midi et finissent par s’étaler en partie, donnant un temps plus gris l’après-midi. Les zones (un peu) plus instables conservent un beau ciel bleu avec des cumulus éclatants. C’est notamment le cas sur l’est du pays. Le sud, par contre, connaît d’abord des stratocumulus matinaux, voire des stratus et une tendance au brouillard.

 

Le littoral et l’ouest du pays observent en première moitié de journée quelques cumulonimbus liés à une petite ligne d’averses. La cellule la plus méridionale de cette ligne a même eu un peu d’activité orageuse tôt le matin, un peu au nord de Gand.

 

Les températures maximales : 6 à 7°C en plaine, autour de 0°C sur les hauteurs.

 

La neige tombée la veille n’a pas entièrement fondu partout. Le matin, on mesure encore 4 cm à la Hestre (La Louvière) et 2 cm à Gosselies. Du côté de Genappe – Villers-la-Ville, le paysage reste même encore hivernal toute la journée. À Uccle par contre, il ne subsiste que des traces de neige le matin.

 

Dans les Hautes-Fagnes, on mesure 16 cm le matin à Mont-Rigi.

 

 

4 février 2019

 

Un anticyclone, qui se trouvait la veille encore au sud-ouest de nos régions, se situe à présent à l’est de celles-ci et continue à s’éloigner, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles perturbations.

 

Après quelques éclaircies matinales, avec un ciel parfois flamboyant grâce aux altocumulus / altostratus au soleil levant,  le ciel se couvre rapidement d’altostratus (par moment encore translucidus), suivi d’un peu de pluie l’après-midi (avec quelques fractus et quelques stratocumulus).

 

Au sud du pays, on note d’abord du cirrostratus.

 

Le vent de sud à sud-ouest transite par des terres assez froides, ce qui fait que les températures maximales, après une nuit de faibles gelées, restent assez basses, le plus souvent de l’ordre de 3 à 4°C en plaine et –1 à 0°C sur les hauteurs. Là, les précipitations arrivent plus tard et génèrent du verglas.

 

De la neige est toujours présente au sol par endroit là où il avait neigé l’avant-veille. L’aérodrome (ulmodrome) de Baisy-Thy (Genappe) connaît pour le 3e jour consécutif une couverture neigeuse complète. À Braine-l’Alleud, il reste encore des traces. À La Hestre et à Gosselies, on mesure encore 2 cm le matin. Dans les Hautes-Fagnes, on enregistre 17 cm le matin.         

 

 

5 février 2019

 

Une vraie circulation zonale s’établit peu à peu sur nos régions. Eh oui ! Ça faisait bien longtemps !

 

Le temps est généralement gris avec stratus / stratocumulus et de très rares éclaircies. L’extrême sud du pays connaît du beau temps, dont profite partiellement aussi l’Entre-Sambre-et-Meuse, avec là des éclaircies l’après-midi accompagnées de cirrus.

 

Les températures maximales amorcent déjà une petite hausse, avec 6 à 7°C en plaine et 1 à 3°C sur les hauteurs. En Gaume, en raison du beau temps, il a fait froid le matin (–3,0°C à 8h à Aubange) mais assez doux le jour, avec un maximum de 7,2°C (toujours à Aubange).

 

La dernière neige fond à l’aérodrome de Baisy-Thy. À La Hestre, on signale encore 1 cm le matin. En Haute Belgique, on mesure toujours 17°C à Mont-Rigi. Sinon, on relève aussi 6 cm à Bièvre et à Gouvy.

 

 

6 février 2019

 

Un système frontal traverse le pays, avec un front froid ralenti par une nouvelle ondulation. Nous restons donc un certain temps du côté chaud.

 

190211011627169943.gif

Source : KNMI

 

Les températures remontent donc encore un peu, avec des maxima de 7 à 8°C en plaine et de 2 à 4°C sur les hauteurs. Principalement sur l’ouest et le centre, les températures montent encore durant la nuit du 6 au 7, avec des valeurs frisant les 10°C par endroit (Passendaele et Sint-Katelijne-Waver : 9,8°C, Stabroek : 9,7°C) ou les atteignant même (Angleur : 10,1°C).

 

Le temps est couvert de stratocumulus / stratus fractus avec des bruines et pluies dès le matin au littoral, à partir de l’après-midi au centre du pays et à partir du soir ou de la nuit à l’est.

 

Le vent souffle de sud, avec une petite tendance sud-ouest.

 

 

7 février 2019

 

Le front froid passe le matin, aussitôt rattrapé par un second front froid, issu d’une autre perturbation. Une circulation d’ouest-sud-ouest s’établit sur notre pays, avec en surface des vents de sud-ouest qui se renforcent. Les rafales atteignent parfois 70, voire 80 km/h au littoral.

 

L’air à l’arrière des fronts est plus maritime encore que celui à l’avant (donc au sein du secteur chaud) et, malgré une origine plus froide, cet air est tellement réchauffé par l’eau que les températures augmentent encore un peu, pour atteindre 10°C à peu près partout en plaine. Sur les hauteurs, les maxima atteignent encore 4 à 6°C.

 

Après les pluies de la nuit, le temps en journée n’est pas encore trop mauvais. On observe des cirrus et des altocumulus le matin, puis des cumulus se détachant dans un ciel bleu, dont quelques-uns seulement se développent jusqu’au cumulonimbus avec averse. Une ligne d’averses plus organisée se forme cependant l’après-midi dans la région de la Sambre et de la Meuse, avec là même un coup de tonnerre isolé.

 

Au littoral, on peut parler de beau temps, avec des cirrus et des cumulus très modestes. De l’autre côté du pays, en Gaume, les nuages frontaux occupent encore le ciel en matinée, avec de « vraies » éclaircies seulement en après-midi.

 

La neige, à présent, disparaît même des hauteurs. À Beausaint, il n’en reste que des traces en matinée. À Wideûmont, la couche encore complète le matin fond rapidement l’après-midi. Il n’y a plus que sur le Plateau des Hautes-Fagnes et le Plateau des Tailles où la couche est encore intacte (mais ayant fort diminué en épaisseur).

 

 

8 février 2019

 

La circulation zonale est toujours bien installée sur nos régions, avec une nouvelle perturbation frontale, à secteur chaud bien ouvert, qui aborde dès le matin notre pays. Cette perturbation est associée à une très profonde dépression au nord-ouest de l’Irlande, qui ne se déplace que lentement vers l’Écosse.

 

Le vent est à nouveau fort, avec des rafales jusqu’à 80 km/h au littoral.

 

Le temps reste doux, avec à nouveau 9 à 10°C en plaine et dans les vallées. Localement, ces valeurs sont dépassées, avec par exemple 11,8°C à Kruishoutem et 11,0°C à Angleur. Sur les hauteurs, on observe 4 à 5°C.

 

Le ciel est couvert de stratocumulus, aux formes souvent bien dessinés grâce à une bonne visibilité.

 

190211044540943869.jpg

Webcam IRM – Diepenbeek – 8 février 2019 à 12h25

 

Au littoral (et parfois aussi ailleurs), les stratocumulus se déchirent parfois, laissant voir l’altostratus qui est au-dessus.

 

Au niveau des précipitations, on observe un peu de pluie au littoral le matin et en début de matinée, puis à nouveau en fin d’après-midi et soirée, avec des pluies et bruines qui s’intensifient quelque peu. Au centre du pays, ces pluies et bruines tombent d’abord en matinée, puis à nouveau en soirée. Sur l’est du pays, la première zone de précipitations s’affaiblit davantage tandis que la seconde arrive plus tard encore.

 

À Mont-Rigi, la couche neigeuse se détériore de plus en plus.

 

 

9 février 2019

 

Le front froid traverse le pays durant la nuit du 8 au 9, avec ici et là un peu d’activité orageuse, et est suivie par une traîne relativement active, qui se caractérise surtout par du vent. Celui-ci produit des rafales de 75-80 km/h, voire 85 km/h à la côte. À l’intérieur des terres, les rafales sont souvent à peine moins fortes.

 

Au littoral, le temps est même beau, avec des stratocumulus se dispersant rapidement, puis un ciel temporairement serein, puis en après-midi les cirrus et cirrostratus de la perturbation suivante. À l’intérieur des terres, on observe des nuages convectifs, cumulus et cumulonimbus avec averses, mais aussi de nombreux stratocumulus d’étalement, ce qui réduit les éclaircies. Quand il y en a, on voit également les cirrus / cirrostratus précurseurs de la perturbation suivante, plus vite présents sur le sud.

 

Les températures, toujours assez élevées, atteignent 10-11°C en plaine (parfois 12°C comme à Kruishoutem) et 5-6°C sur les hauteurs.

 

La couche de neige, entre-temps, est devenue incomplète à Mont-Rigi et diminue presque à vue d’œil.

 

 

10 février 2019

 

La dépression, qui se trouvait la veille sur le nord de l’Écosse, s’est lentement déplacée sur la Mer du Nord pour se retrouver le matin sur le sud-ouest de la Norvège et le soir, sur la frontière entre la Norvège et la Suède. Pendant ce temps, un noyau secondaire s’est creusé à l’entrée de la Manche pour ensuite parcourir tout le Canal de la Manche et se retrouver sur le sud de la Mer du Nord, puis les Pays-Bas et enfin le Danemark.

 

Le parcours typique d’un « rat de la Manche », c’est-à-dire une noyau capable de générer des tempêtes certes petites, mais extrêmement puissantes. Le « rat de la Manche » le plus célèbre reste celui du 11 août 1979 (au cœur d’un été parfaitement pourri), qui avait provoqué le désastre de la course de voile du Fastnet, avec 18 morts, 5 bateaux coulés et 75 bateaux chavirés.

 

L’exemplaire du 10 février 2019, heureusement, est moins virulent, avec des rafales maximales de 79 km/h à Middelkerke, et 76 km/h à Zeebruges et à Dunkerque. Mais ces « bêtes-là » sont imprévisibles. Le champ de vent maximum est passé cette fois-ci plus au sud, avec un très surprenant 94 km/h à Humain et 86 km/h à Saint-Hubert. Buzenol a encore enregistré 83 km/h, ce qui est très inhabituel pour cette station. Plus au sud encore, à Nancy (FR), le vent monte jusqu’à 97 km/h !

 

Au niveau du temps, nous avons d’abord une situation de secteur chaud, avec un vent fort de sud-sud-ouest et des températures douces le matin (à Uccle à 7 heures : 72 km/h de vent et 9,2°C sous la pluie). Ensuite, avec le passage du front froid et de diverses perturbations post-frontales, le vent bascule à l’ouest-sud-ouest en restant fort, la température baisse de plusieurs degrés et les pluies prennent de plus en plus des caractéristiques d’averses.

 

Mais le ciel reste très nuageux à couvert toute la journée, avec d’abord un altostratus épais en dessous duquel courent des cumulus (fractus) et des stratocumulus, puis des stratocumulus avec fractus et cumulonimbus enclavés. Les éclaircies, quand il y en a, sont anecdotiques.

 

En fin d’après-midi, le vent tourne à l’ouest-nord-ouest (et au nord-ouest au littoral) avec une nouvelle baisse des températures, qui n’atteignent plus que 4 à 5°C en Basse et Moyenne Belgique (6 à 7°C au littoral) et 1 à 2°C sur les hauteurs. Du coup, les précipitations retombent sous forme de neige sur le Plateau des Hautes-Fagnes, et temporairement aussi sur le Plateau ardennais.

 

On notera aussi une petite activité orageuse près de Charleroi entre 21h30 et 22h00, un seul impact au sol à Jumet mais qui fait grand bruit et qui est décrit comme une « énorme déflagration » par un témoin.

 

Les maxima, atteints en début de journée, atteignent 8 à 10°C en plaine et 5 à 6°C sur les hauteurs. De fortes cotes pluviométriques sont enregistrées, avec 32,5 mm à Mont-Rigi, 29,5 mm à Bièvre, 23,6 mm à Hastière et 23,0 mm à Aubange. Sur 48 heures, les cotes se situent entre 40 et 50 mm à Mont-Rigi (48,7 mm), à Bièvre (48,3 mm) et à Aubange (43,8 mm).

 

À Mont-Rigi, la neige dont il ne restait que des traces se renouvelle en fin de soirée.

 

Ceci achève une première décade de février pluvieuse (et parfois neigeuse), peu ensoleillée et plutôt douce, quoique quelque peu contrastée au niveau thermique.

 

 

La couverture neigeuse à Mont-Rigi

 

D’un point de vue statistique, nous atteignons le 26e jour consécutif avec enneigement du sol à Mont-Rigi en ce 11 février. Il convient cependant de nuancer les choses, car la couverture neigeuse n’a pas toujours été épaisse et de bonne qualité, elle a même été partielle certains jours, voire quasi-absente pour quelques heures. Voyons cela en détail.

 

Le 17 janvier a été le premier de la série, des traces de neige le matin, puis une fine couche en fin de matinée et une couche plus épaisse, de quelques 3 à 4 cm en milieu d’après-midi.

 

Du 18 au 26 janvier, la couverture neigeuse est complète et oscille entre 5 et 9 cm, sauf durant le dernier jour de la série (le 26), où la neige fond et diminue rapidement en épaisseur.

 

Le 27 janvier, la couverture neigeuse est incomplète et il ne reste plus que des traces quelques heures après. Mais en début d’après-midi, avec la baisse des températures, la couche se renouvelle.

 

Du 28 janvier au 8 février, nous avons à nouveau une couverture neigeuse complète, qui atteindra son maximum le 30 janvier avec 34 cm. À partir du 5 février toutefois, la neige perd en qualité à cause du dégel et diminue en épaisseur.

 

Le 9 février au matin, l’enneigement n’est plus que partiel et continue à diminuer, pour ne subsister qu’à l’état de traces le matin du 10. En fin d’après-midi, la neige a presque disparu mais, quelques heures plus tard, elle se renouvelle.

 

Le 11 février au matin, l’enneigement est à nouveau complet, avec quelques 3 cm.

 

 

À suivre...

 

 

       

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

SAINT-VALENTIN

 

190214020228790923.jpg

 

 

Quelle chance cette année-ci ! Un vrai printemps à la Saint-Valentin, avec du soleil et des températures élevées pour la saison. À  14 heures, on relève déjà 14,7°C à Uccle ; 13,8°C à Kleine-Brogel ; 13,7°C à Diepenbeek et 13,6°C à Bierset.

 

 

Mais c’est loin d’être unique dans l’histoire météorologique belge. Souvenez-vous d’il y a deux ans !

 

Sous un ciel parfaitement serein, la température atteignait 15,8°C à Uccle en ce 14 février 2017, soit la 3e Saint-Valentin la plus chaude de l’histoire.

 

Ailleurs, parfois,  il a fait plus doux encore :

 

Liège-Angleur : 16,9°C

Dourbes : 16,7°C

Sivry : 16,4°C

 

Hastière par contre a été « victime » d’une inversion thermique qui se résorbait mal et devait donc se « contenter » de 11,4°C. Et les Gaumais n’ont pas eu plus de chance avec 10,8°C à Aubange et 10,2°C à Buzenol.

 

 

1998 a été plus exceptionnel encore. Sous un ciel bleu certes un peu voilé mais permettant une insolation presque maximale, les températures s’étaient hissées à des niveaux extrêmes :

 

Dourbes : 18,6°C

Hastière : 18,5°C

Gosselies : 18,3°C

Liège-Monsin : 18,1°C (pour 17,1°C à Bierset)

Stavelot : 18,1°C

Thirimont : 18,0°C

 

Uccle, avec ses 16,5°C, arrive à la 2e position des Saint-Valentin les plus chaudes… depuis 1833 !

 

 

Très extrême aussi : le 14 février 1961. Pour Uccle, c’était même LA Saint-Valentin la plus chaude, avec 17,8°C *. À Kleine Brogel, on relevait 18,2°C, et 17,9°C à Deurne, 17,3°C à Beauvechain, 17,2°C à Chièvres et 17,0°C à Bierset, le tout sous du très beau temps, ciel bleu avec quelques cirrus et l’un ou l’autre banc d’altocumulus lenticularis. La Gaume était à nouveau soumise à une inversion, avec « seulement » 14,6°C à Virton.

 

 

* La valeur d’Uccle a été mesurée sous un abri fermé dans le cadre des relevés synoptiques. Il s’agit donc d’une valeur correcte et comparable avec les autres données.

 

 

À toutes et à tous, une très bonne

 

190214020315868800.jpg

 

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les températures ont parfois été fort élevées hier, 14 février 2019, non seulement pour la Saint-Valentin, mais aussi pour la 2e décade de février. Même si on ne peut pas parler de records, ces températures ont déjà un côté remarquable.

 

Le meilleur score revient à Hastière avec 16,4°C, suivi par Genk (16,2°C) et Koersel (15,7°C). Uccle et Dourbes arrivent tous les deux à 15,5°C.

 

Quelques gros écarts sont à noter aussi entre le minimum et le maximum :

 

Genk : –3,4°C / 16,2°C

Koersel –3,5°C / 15,7°C

Dourbes –3,3°C / 15,5°C

Elsenborn –5,0°C / 13,5°C

Hastière –2,0°C / 16,4°C

 

Les informations complètes suivront dans quelques jours.

 

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

11 février 2019

 

La 2e décade de février sera fortement marquée d’une empreinte anticyclonique.

 

En ce 11 février, le noyau de l’anticyclone se trouve encore sur le nord de l’Espagne et le Golfe de Gascogne, mais les hausses de pressions sont déjà importantes chez nous, avec à Zaventem par exemple une valeur qui passe de 1008,9 hPa à 1 heure du matin à 1033,4 hPa à 1 heure du matin le jour suivant (1022,5 hPa à 13 heures).

 

Au temps agité de la veille succède donc un temps beaucoup plus calme, mais pas encore tout à fait beau en raison d’un vent d’ouest à nord-ouest.

 

Après des éclaircies matinales, la convection s’enclenche dans une instabilité résiduelle de basses couches. Mais les cumulus buttent contre une inversion de subsidence qui se renforce de plus en plus et qui finit par s’abaisser en dessous de 1500 mètres. Il s’ensuit des étalements qui confèrent un caractère assez gris à la journée. Il faudra attendre le soir pour revoir des éclaircies plus larges. Par endroit, l’étalement est tel que les stratocumulus dominent nettement sur les cumulus.

 

Ici et là, ce mix de cumulus et de stratocumulus génère encore de petites averses, principalement sur l’est. Sur les hauteurs, ces quelques averses sont de neige.

 

Les températures minimales, assez homogènes, se situent autour de 0°C sur les hauteurs et autour de 2°C en plaine (sauf au littoral où les minima sont de 5 à 6°C). Les températures maximales atteignent le plus souvent 8°C en plaine et varient entre 1 et 3°C sur les hauteurs.

 

On observe à nouveau environ 3 cm de neige au sol à Mont-Rigi. Un peu de neige est présente aussi à Wirtzfeld et à Wideûmont.

 

 

12 février 2019

 

L’influence anticyclonique se confirme sur nos régions, avec un noyau de hautes pressions sur la France.

 

Après la dissipation du brouillard matinal, le temps devient assez beau, avec des bancs d’altocumulus / stratocumulus, puis des cirrus et formation de quelques cumulus (avec parfois à nouveau étalement en stratocumulus) avant un ciel plus voilé (cirrus à tendance cirrostratus). Dans le sud du pays, brouillard assez coriace. Au littoral au contraire, pas de brouillard, et pas de cumulus non plus. Le temps est beau avec juste des cirrus et quelques bancs d’altocumulus.

 

Les températures minimales sont assez froides, avec des valeurs de 0 à –3°C en plaine (mais 3°C à Zeebruges) et jusqu’à –4°C en Gaume (mais « seulement » –1 à –2°C sur les hauteurs). En journée, les maxima se situent entre 8 et 10°C en plaine et entre 2 et 4°C sur les hauteurs. La Gaume, sous le brouillard, reste froide aussi avec des maxima de 2 à 3°C.

 

 

13 février 2019

 

L’anticyclone gonfle encore et son noyau vient se positionner sur la Suisse.

 

Le vent souffle désormais de sud à sud-ouest et le temps est beau à légèrement voilé avec des cirrus et cirrostratus, après dispersion de quelques stratocumulus matinaux par endroit. La Gaume et une partie de l’Ardenne connaissent des brouillards matinaux qui, en Gaume, sont particulièrement coriaces et ne se dissipent, en partie, que l’après-midi.

 

Les minima se situent entre 4 et 5°C au littoral, entre 3 et –1°C en Basse et Moyenne Belgique et entre –3 et –4°C sur les hauteurs. Les maxima ne sont encore que légèrement au-dessus des normes saisonnières avec 7 à 9°C en plaine et autour de 6°C sur les hauteurs. La Gaume, en raison du brouillard, n’enregistre que 5°C.

 

 

14 février 2019

 

Le noyau de l’anticyclone se trouve à présent sur le sud de l’Allemagne et les vents prennent une orientation sud à sud-est, plus tard sud-est à est. C’est maintenant de l’air très doux pour la saison qui est acheminé vers nos régions.

 

Le temps est très beau avec quelques cirrus.

 

Le matin est d’abord froid, notamment aux endroits exposés. En plaine, on enregistre –3,5°C à Koersel et –3,4°C à Genk. Les stations de plateau par contre n’observent pas de gel avec 2,1°C à Bierset ; 2,0°C à Beauvechain ; 1,2°C à Gosselies et 0,5°C à Uccle. En Haute Belgique, on note –5,0°C à Elsenborn ; –4,3°C à Mont-Rigi et –4,0°C à Gouvy. Saint-Hubert, sur son plateau, ne descend pas en dessous de 1,3°C.

 

En journée, le temps est très doux pour la saison presque partout, avec des valeurs souvent comprises entre 13 et 16°C en plaine et dans les vallées, et entre 11 et 14°C sur les hauteurs. Les valeurs les plus chaudes sont observées à Hastière (16,4°C), à Genk (16,2°C) et Koersel (15,7°C). Il y a cependant des îlots de fraîcheur qui subsistent, en raison d’une mauvaise résorption de l’inversion. C’est le cas de Beitem (11,9°C) et de Passendaele (12,3°C), ainsi que des stations côtières comme Zeebruges (11,4°C), Middelkerke (11,7°C) et Coxyde (12,2°C).

 

Enfin, quelques gros écarts sont à noter entre le minimum et le maximum :

 

Genk : –3,4°C / 16,2°C

Koersel : –3,5°C / 15,7°C

Dourbes : –3,3°C / 15,5°C

Elsenborn : –5,0°C / 13,5°C

Hastière : –2,0°C / 16,4°C

 

 

15 février 2019

 

Avec un gros anticyclone bien installé sur le continent, à l’est de nos régions, l’apport d’air doux du sud s’affirme un peu plus encore. Les vents soufflent de sud à sud-est, le ciel est serein partout et les températures montent encore un peu plus haut que la veille, après une nuit cependant froide en de nombreux endroits.

 

En moyenne, les minima sont d’ailleurs plus bas en plaine que sur les hauteurs. À Diepenbeek, on observe –2,7°C et Kleine Brogel, –2,0°C (et même –2,2°C à 8 h). En bien des endroits, il gèle, même à l’ouest avec –1,9°C à Melle et –0,2°C à Beitem. En Haute Belgique en revanche, le minimum ne descend pas en dessous de 6,3°C à Spa ; 5,8°C à Saint-Hubert et 4,2°C à Mont-Rigi. Un contraste saisissant avec la cuvette d’Elsenborn où le thermomètre affiche –3,5°C en fin de nuit, et descend encore un peu à 8 h avec –3,8°C.

 

En journée, les températures sont très élevées partout, avec valeurs de 16 à 18°C en plaine et 14 à 17°C sur les hauteurs. Bien des valeurs se rapprochent des records et, localement, les battent même. Seul l’ouest du pays est moins privilégié, avec 13°C au littoral et un petit 15°C à l’extrême ouest des plaines.

 

On notera aussi quelques très gros écarts entre le minimum et le maximum, parfois supérieurs à 20°C.

 

Diepenbeek : –2,7°C / 18,4°C

Hastière : –2,6°C / 18,0°C

Elsenborn : –3,8°C / 16,6°C

Sint-Katelijne-Waver : –1,9°C / 17,0°C

Kleine Brogel : –2,2°C / 16,4°C

Melle: –1,9°C / 16,6°C

 

Enfin, vous trouverez ci-dessous le relevé exact des températures maximales du 15 février 2019 par rapport aux records décadaires et mensuels.

 

Structure des données

Localité : max du 15/02/19 [record  de la 2e décade février (date) ; record du mois, si plus élevé (date) ; période d’observation]

 

Province de Liège

Bierset : 18,1°C [18,6°C (17/02/61) ; 20,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

Angleur : 19,1°C [(Liège-Monsin) 19,0°C (20/02/1990) ; 20,4°C (24/02/1990) ; 1984-2016] *

Baraque Michel / Mont-Rigi : 14,8°C [15,3°C (16/02/61) ; 16,2°C (24/02/90) ; 1953-2019] **

Spa : 15,7°C [16,8°C (14/02/90) ; 18,8°C (24/02/90) ; 1982-2019]

Elsenborn : 16,6°C [15,3°C (20/02/90) ; 17,0°C (24/02/90) ; 1987-2019]

 

Province de Luxembourg

Saint-Hubert : 13,5°C [16,0°C (15/02/98) ; 1953-2019]

Luxembourg (LX) : 14,0°C [16,2°C (20/02/90 + 14/02/98) ; 18,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Province de Namur

Hastière : 18,0°C [18,5°C (14/02/98) ; 18,6°C (24/02/90) ; 1977-2019]

Florennes : 16,0°C [16,7°C (20/02/90 + 14/02/98) ; 17,2°C (23+24/02/90) ; 1976-2019]

Dourbes : 17,1°C [18,7°C (14/02/98) ; 18,7°C (24/02/90) ; 1965-2019]

 

Provinces du Brabant (FL + WA) + Bruxelles

Zaventem : 16,3°C [18,4°C (20/02/90) ; 1984-2019]

Uccle : 18,1°C [18,3°C (20/02/90) ; 19,4°C (29/02/60) ; 1953-2019] ***

Beauvechain : 16,9°C [18,5°C (20/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Hainaut

Gosselies : 17,0°C [18,3°C (14/02/98) ; 18,4°C (24/02/90) ; 1984-2019]

Chièvres : 17,5°C [17,2°C (20/02/90) ; 18,4°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Lille (FR) : 14,7°C [17,8°C (20/02/90) ; 18,9°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Flandre Occidentale

Dunkerque (FR): 14,9°C [18,2°C (15/02/98) ; 19,0°C (28/02/59) ; 1953-2019]

Middelkerke : 13,4°C [16,8°C (15/07/98) ; 17,8°C (04/02/04) ; 1984-2019]

Beitem : 14,7°C [17,4°C (20/02/90) ; 18,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

 

Flandre Orientale

Kruishoutem : 17,0°C [17,0°C (20/02/90) ; 1985-2019]

Munte / Semmerzake : 15,8°C [16,7°C (20/02/90) ; 1986-2019] **

 

Province d’Anvers

Stabroek : 16,5°C [17,7°C (20/02/90) ; 1976-2019]

Deurne : 16,6°C [18,8°C (20/02/90) ; 19,0°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Sint-Katelijne-Waver : 17,0°C [18,1°C (20/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Limbourg

Gorsem : 17,4°C [19,0°C (20/02/90) ; 1982-2018] 

Koersel : 17,4°C [18,7°C (20/02/90) ; 1983-2018]

Kleine Brogel : 16,4°C [19,3°C (20/02/90) ; 19,6°C (28/02/60) ; 1953-2018]

Maastricht (NL) : 17,0°C [18,0°C (20/02/90) ; 19,2°C (29/02/60) ; 1953-2018]

 

* La série d'Angleur est malheureusement incomplète ; les records pour Liège-Monsin (1984-2016) sont donnés à titre indicatif

** Il s'agit de stations géographiquement et climatologiquement tellement proches qu'on peut en faire une série (quasi-)homogène.

*** Relevé du synoptique d’Uccle du 29 février 1960

 

Notons enfin qu’à altitude aussi, les températures sont extrêmement élevées, avec 11°C au niveau 850 hPa (1584 m) au-dessus de Beauvechain. En 1960, la température était même montée à 14°C à ce niveau en février, mais c’était à la fin du mois, le 29 en l’occurrence.

 

 

16 février 2019

 

L’anticyclone change un peu de forme et le vent bascule au sud-ouest, ce qui nous amène de l’air un brin moins doux. Le temps reste beau cependant, avec juste l’apparition de quelques cirrus à nouveau.

 

C’est surtout la Basse et Moyenne Belgique qui perd quelques degrés, avec des maxima qui s’échelonnent entre 13°C à l’ouest et 15°C à l’est. En Haute Belgique, dans la vallée de la Meuse et dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, les températures restent élevées, avec 17,4°C à Hastière ; 16,8°C à Dourbes ; 16,2°C à Humain et encore 15,7°C à Spa. Sur les Hautes-Fagnes, on observe 14,3°C à Mont-Rigi.

 

Ici et là, on note à nouveau de gros écarts entre le minimum et le maximum, comme par exemple à Aubange (–5,0°C / 15,2°C) et à Hastière (–2,4°C / 17,4°C).

 

En outre, la carte ci-dessous montre à merveille les disparités des températures le matin:

 

190218011819191306.png

Source: Infoclimat

 

 

17 février 2019

 

Une perturbation se rapproche lentement de notre pays, mais l’influence anticyclonique reste encore nettement prédominante.

 

Le temps est beau avec un léger voile de cirrus (mais parfois aussi un ciel quasi serein).

 

Les températures minimales, en plaine, se situent le plus souvent entre –2 et 2°C, mais ne descendent localement pas en dessous de 4°C. Les stations de plateau enregistrent une nuit plutôt douce à Bierset (6,4°C) et à Beauvechain (6,2°C), mais aussi à Spa (4,8°C) et à Saint-Hubert (4,6°C). Mont-Rigi mesure 3,7°C pendant qu’Elsenborn mesure –2,4°C.

 

En journée, les températures atteignent 16 à 17°C en plaine et 13 à 14°C sur les hauteurs, ce qui reste très élevé pour la saison. La zone côtière et l’ouest du pays sont moins privilégié et connaissent des températures proches de 14°C.

 

Les maxima les plus élevés du jour :

 

Gorsem : 17,8°C

Koersel : 17,5°C

Sint-Katelijne-Waver : 17,4°C

Deurne : 17,3°C

Genk : 17,3°C

Bierset : 17,2°C

 

À Hastière, on enregistre de nouveau un gros écart avec un minimum de –3,0°C et un maximum de 16,4°C.

 

 

À suivre…

 

 

Modifié par cumulonimbus
Intégration de la température maximale d'Angleur dans le tableau statistique du 15 février

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

18 février 2019

 

Un front ondule à l’ouest de nos régions et est donc ralenti dans sa progression. De ce fait, nous profitons d’une nouvelle journée anticyclonique avec des températures restant très douces pour la saison.

 

Le temps est très beau avec parfois un ciel serein en matinée, sinon des cirrus, devenant un peu plus denses le soir. Au littoral, temporairement des stratocumulus l’après-midi. Il est intéressant de noter que la côte connaît déjà pendant quelques heures une petite brise de mer (vent d’ouest à nord-ouest), ce qui est très tôt pour la saison.

 

Sur l’ensemble du pays, les vents soufflent de sud à sud-ouest et les températures remontent fort haut, avec des valeurs le plus souvent comprises entre 14 et 16°C en plaine et entre 10 et 12°C sur les hauteurs.

 

Les températures maximales les plus élevées sont les suivantes :

 

Angleur : 18,1°C

Koersel : 17,0°C

Gorsem : 16,4°C

 

Au littoral, les températures maximales atteignent 13°C, puis perdent quelques degrés en milieu d’après-midi avec la brise de mer.

 

En soirée, le vent revient à l’ouest au littoral, mais cette fois-ci il s’agit du vent général, avec le passage du front qui donne un peu de pluie.

 

Il est à noter qu’à Uccle, la température atteint ou dépasse les 15°C pour la cinquième fois consécutive, ce qui est unique en février :

 

14 février 2019 : 15,5°C

15 février 2019 : 18,1°C

16 février 2019 : 15,0°C

17 février 2019 : 16,8°C

18 février 2019 : 15,3°C

 

En 1990, on y était arrivé presque :

 

20 février 1990 : 18,3°C

21 février 1990 : 14,3°C

22 février 1990 : 16,3°C

23 février 1990 : 16,2°C

24 février 1990 : 18,3°C

 

 

Profitons à présent de ce temps exceptionnel pour parler d’un cas plus exceptionnel encore, certes ponctuel mais resté unique jusqu’à nos jours : le 10 février 1899.

 

Pour une première décade de février, il s’agit de la journée la plus chaude jamais observée, avec des records qui, dans bien des cas, n’ont toujours pas été battus ni approchés même de nos jours.

 

Le tout commence le 9 février 1899 par des vents de sud particulièrement chauds sous un voile de cirrostratus épais et une température qui flirte déjà avec les 15°C à Uccle (toutes les valeurs utilisées ici sont homogénéisées – le mieux possible – par rapport aux conditions de mesure actuelles). Ce même voile de cirrostratus empêche le refroidissement durant la nuit du 9 au 10, puis ces cirrostratus s’effilochent durant la matinée du 10 pour faire place à un ciel bien bleu, avec un air qui devient très sec.

 

Du coup, les températures explosent. Liège et Verviers affichent 20°C (!), la Campine monte à 19°C (Bourg-Léopold, Hechtel et Hasselt) tandis qu’à Uccle, on atteint 18°C. Mais il n’y a pas qu’en Belgique ! L’ouest de l’Allemagne note 18 à 19°C tandis que le sud-est de l’Angleterre et le nord de la France arrivent parfois jusqu’à 17-18°C. Paris frôle les 20°C, tout comme Aix-la-Chapelle. Enfin aux Pays-Bas, la température monte à 19°C à Maastricht et à 18°C à De Bilt.

 

C’est sûrement la remontée d’air chaud la plus intense, mais aussi la plus massive qui ne s’est jamais produite pendant une première décade de février. Le lendemain, on la retrouve encore avec des températures similaires sur le sud et l’est de l’Allemagne (mais là, c’est déjà le 11 février, qui appartient à la 2e décade du mois).

 

Ce coup de douceur s’inscrit dans une période dans l’ensemble très douce, qui s’étale du 8 au 16 février mais, contrairement au 10, les autres jours sont gris et perturbés, voire instables avec des orages.

 

Remarquons enfin, pour la petite histoire, qu’un bon mois après, un coup de froid particulièrement sévère frappe la Belgique entre le 19 et 26 mars. À Uccle, le minimum descend encore en dessous de –7°C le 24 du mois (et des valeurs jusqu’à –16°C sont enregistrées à la Baraque Michel) tandis que des chutes de neige tardives donnent 6 cm à Uccle, 8 cm en Campine et jusqu’à 16 cm en Haute Belgique (ce qui, là, est moins exceptionnel pour la saison).

 

Plus près de nous, la période du 8 au 12 février 2008 est aussi particulièrement printanière, avec plein soleil et des températures de 12 à 15°C en Basse et Moyenne Belgique tous les cinq jours (et même des pointes locales à 16-17°C le 9). Cet épisode-là est également suivi par un épisode hivernal majeur à la fin mars, avec le 25 mars 12 cm de neige à Uccle, 36 cm à Elsenborn et 42 cm à Mont-Rigi. La veille, on a déjà noté 8 cm à Kleine Brogel.

 

Comme on peut le constater, on n’est jamais à l’abri de surprises. Wait and see pour 2019…

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 7 heures, cumulonimbus a dit :

C’est sûrement la remontée d’air chaud la plus intense, mais aussi la plus massive qui ne s’est jamais produite pendant une première décade de février. Le lendemain, on la retrouve encore avec des températures similaires sur le sud et l’est de l’Allemagne (mais là, c’est déjà le 11 février, qui appartient à la 2e décade du mois).

 

En effet, c'était une fameuse masse d'air pour la période. 

NOAA_1_1899021012_2.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

19 février 2019

 

La perturbation frontale finit par traverser le pays durant la nuit en donnant par endroit quelques faibles précipitations en Basse et Moyenne Belgique, et des précipitations un brin plus marquées sur la région ardennaise. Mais un nouvel anticyclone se développe déjà sur nos régions.

 

Au littoral, le temps est déjà très beau avec un ciel parfaitement serein toute la matinée. L’après-midi, le ciel se voile progressivement de cirrus, puis de cirrostratus.

 

Au centre et à l’est du pays, on note encore des stratocumulus / cumulus fractus le matin, qui s’évacuent rapidement en laissant place à de larges éclaircies où se forment des cumulus. En fin de journée, un voile de cirrostratus y apparaît aussi. À noter que les cumulus se « rangent » parfois en véritables « rues » de cumulus.

 

190224030802131691.jpg

Webcam IRM – Diepenbeek – 19 février 2019 à 16h35

 

Au sud du pays, le ciel reste couvert une partie de la matinée avant que n’arrivent, là aussi, les éclaircies et les cumulus. En contre-partie, le voile d’altitude n’y apparaît pas en fin de journée.

 

Les vents soufflent d’ouest à sud-ouest et les maxima, en baisse mais encore doux pour la saison, se situent entre 10 et 12°C en plaine et autour de 8°C sur les hauteurs.

 

 

20 février 2019

 

L’influence anticyclonique reprend le dessus, avec un noyau situé sur la Suisse.

 

Le temps est beau, avec des cirrus et des bancs d’altocumulus en matinée, et de belles éclaircies l’après-midi. Quelques cumulus pour compléter le tableau. Ici et là, on note aussi quelques stratocumulus. Au sud du pays, on observe aussi du brouillard matinée. Au littoral, le ciel a une petite tendance à être voilé en matinée, puis le ciel devient serein.

 

Les vents de sud à sud-ouest confèrent encore une touche maritime au temps sur nos régions, avec des minima le plus souvent positifs et des maxima de 11 à 12°C en plaine et de 8 à 9°C sur les hauteurs. Le sud du pays est déjà plus continental, avec des gelées de –2 à –3°C en Gaume et dans les vallées et des maxima, dans ces mêmes régions, de 11 à 13°C.

 

 

21 février 2019

 

Nous restons sur le flanc nord de l’anticyclone dont le noyau se trouve toujours sur la Suisse.

 

L’air garde donc un petit caractère maritime, mais devient de plus en plus doux.

 

Le temps est plutôt beau, avec des bancs d’altocumulus et, parfois, aussi de stratocumulus en alternance avec de belles éclaircies. Principalement dans le sud du pays, on observe aussi des cumulus. Au littoral, de la brume et des stratus maritimes apparaissent en fin d’après-midi.

 

Au nord-est du pays, les couches moyennes sont quelque peu instables (castellanus) avec là, aussi quelques faibles précipitations.

 

Les températures minimales, dans la plupart des régions, sont assez douces avec des valeurs souvent comprises entre 4 et 6°C en plaine. Les maxima sont le plus souvent proches de 14°C en plaine et de 10 à 11°C sur les hauteurs.

 

Le sud du pays reste plus continental avec persistance des gelées nocturnes, mais températures assez élevées en journée (localement jusqu’à 15°C). La plus haute valeur revient à Hastière avec 15,4°C.

 

 

22 février 2019

 

Le noyau suisse de l’anticyclone se retire vers le sud de la France avant de se résorber tandis qu’une autre cellule anticyclonique, sur la Scandinavie, cherche à influencer le temps sur nos régions.

 

Une situation qui pourrait donner l’eau à la bouche de tous les hivernophiles : un temps printanier qui vire brusquement à l’hiver avec un bon vent de nord-est de plus en plus froid et de plus en plus turbulent.

 

Et il fait bien froid, en effet, sur la Finlande avec des températures jusqu’à –34°C. Et cet air progresse jusqu’au sud-est de la Suède, où le thermomètre plonge en dessous de –10°C dans la région de Stockholm. Mais c’est très temporaire. La forme de l’anticyclone fait en sorte que l’air froid n’ira pas plus loin, et se retirera même à nouveau de cette partie de la Suède.

 

Chez nous, le passage du premier anticyclone au second se remarquera surtout au changement de direction du vent, qui en fin de journée se mettra à souffler d’est à nord-est. Mais d’abord, nous retrouvons dans une sorte de no man’s land avec des vents variables et des infiltrations humides qui nous valent du brouillard.

 

Le brouillard / stratus est en effet présent sur une grande partie du pays, à l’exception du sud du pays. Après sa dissipation, on observe d’importants bancs de stratocumulus et de rares éclaircies. Au littoral, le brouillard est plus coriace et ne se dissipe que très partiellement.

 

En Gaume, il fait certes brumeux le matin, mais il n’y a pas de brouillard étendu, le ciel est d’abord très nuageux avec des stratocumulus dont la base s’élève avant la transformation temporaire en cumulus précédant la dispersion. L’après-midi, le ciel est temporairement bleu, puis faiblement voilé.     

 

Dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, le brouillard est moins présent aussi, mais là, le ciel reste très nuageux et il faut attendre le soir pour des éclaircies.

 

Nous restons cependant clairement du côté doux, avec des maxima de 11 à 13°C en plaine et 9 à 11°C sur les hauteurs. En Gaume et dans la partie sud de l’Ardenne, on monte localement jusqu’à 15°C.

 

 

23 février 2019

 

Le nouvel anticyclone a pris ses quartiers sur la Pologne et le vent souffle à présent d’est à sud-est.

 

Si ce nouvel anticyclone ne nous apporte pas le froid, il nous apporte un air beaucoup plus sec et un ciel à nouveau bien bleu, avec juste quelques cirrus. Seul le massif ardennais connaît encore la présence très temporaire de stratocumulus.

 

Les maxima sont même en hausse par rapport à la veille, avec des valeurs de 13 à 15°C en plaine et de 11 à 12°C sur les hauteurs. Localement, il fait plus chaud encore, comme à Dourbes avec 16,3°C et Hastière avec 16,2°C.

 

 

24 février 2019

 

Le noyau de l’anticyclone descend un peu au sud et vient s’établir sur la Tchéquie et l’Autriche.

 

Les vents, un peu plus variables, soufflent de nord-est à sud-est. Le ciel est serein au sud du pays, et serein puis peu nuageux avec des cirrus dans les autres régions.

 

Le beau temps sec marque le retour des gelées nocturnes en de nombreux endroits. En plaine, on observe au Limbourg –2,9°C à Genk et –2,3°C à Koersel. Mais l’ouest des plaines est également touché par le gel avec par exemple –0,8°C à Beitem et –0,9°C à Middelkerke. En Haute Belgique, Elsenborn descend jusqu’à –3,2°C.

 

Les plateaux, par contre, sont généralement épargnés par le gel.

 

En journée, les températures sont à nouveau fort élevées pour la saison, avec des valeurs le plus souvent comprises entre 15 et 17°C en plaine et à peu près autant sur les hauteurs.

 

Quelques températures maximales :

 

Sivry : 17,6°C

Genk : 17,5°C

Stabroek : 17,4°C

Hastière : 17,3°C

Strée (Huy) : 17,3°C

Koersel : 17,2°C

Kruishoutem : 17,2°C

Dourbes : 17,1°C

 

Notons enfin que Mont-Rigi monte à 15,7°C et Elsenborn, à 16,5°C !  

 

Et dans les jours qui viennent, on passera sans doute à plus extrême encore !

 

 

A-t-on déjà vu cela par le passé ?

 

 

Le cas de février 1959

 

On peut  dire, jusque hier encore, que les 27 et 28 février 1959 étaient restées les deux plus belles journées de février que la Belgique n'avait jamais connues. L’insolation atteignait presque le maximum astronomique possible, sous un ciel radieux garni de quelques cirrus le 27 et tout à fait serein le 28, et les températures avaient littéralement explosé. Le 27, les températures dépassaient déjà les 17°C en de nombreuses stations avec 17,2°C à Bierset, 17,6°C à Deurne et 18,2°C à Kleine Brogel. Le 28 a été plus doux encore, avec 17,6°C à Bierset et Beauvechain, 18,6°C à Deurne et 18,9°C à Kleine Brogel. Du côté de Bruxelles (synoptiques d’Uccle et de Zaventem), les températures ont été de 18°C le 27 et de 18 à 19°C le 28.

 

Mais le plus extraordinaire ne se trouve même pas dans ces deux jours, mais dans la totalité du mois avec des anomalies d’une amplitude proche de celle d’avril 2007, surtout en matière d’insolation, mais aussi pour la moyenne des températures maximales. Un mois tout à fait hors normes donc, mais complètement oublié… parce qu’il ne concernait pas Uccle !

 

En effet, à l’exception des deux jours précités, tout se passait au-dessus d’une inversion extrêmement coriace, située en moyenne vers 300 mètres d’altitude. Il s’ensuit que les écarts des températures maximales, par rapport aux normes saisonnières, dépassaient 5°C dans les Hautes-Fagnes et sur le plateau ardennais, tandis que l’insolation pulvérisait tous les records.

 

À Spa, Botrange et Saint-Hubert, on enregistra respectivement 182, 186 et 191 heures de soleil, ce qui correspond… à un mois de juin normal ! Il faut savoir qu’à Uccle, le mois de février le plus ensoleillé sur la période 1887-2019 a été celui de 1975 avec « seulement » 155 heures de soleil (mesures de l’héliographe classique, comparables avec les valeurs de la Haute Belgique dont on dispose – à l’actinomètre, on a 156h58 pour février 1975 à Uccle).

 

Deux périodes ont été extraordinaires en Haute Belgique : celle du 2 au 8 février (1 semaine) et celle du 12 au 20 février (9 jours), où le soleil a constamment brillé dans un ciel sans nuages ou, au « pire », presque sans nuages.

 

La première période a certes commencé dans le froid pour tout le monde, mais la température s’est rapidement élevée en Haute-Belgique pour atteindre quasiment 10°C le 8. Mais deux jours plus tôt, le 6 déjà, une inversion coriace s’était mise en place au-dessus de la Basse et Moyenne Belgique. C’est ainsi que le 8 notamment, le maximum a atteint 9,8°C à la Baraque Michel (Hautes-Fagnes), mais –2,2°C à Bierset.

 

La deuxième période a été plus extraordinaire encore en Haute-Belgique, avec des maxima constamment proches ou supérieurs à 10°C et culminant à 12-13°C pendant plusieurs jours, ce qui est vraiment beaucoup pour les hauts plateaux, toujours autant inondés de soleil.

 

Pendant ce temps, sous l’inversion, on passait à l’autre extrême. On n’a jamais vu autant de brouillard en plaine qu’en février 1959, avec 15 à 20 jours selon les régions, incluant une période de 10 jours consécutifs, voire davantage, où le brouillard ne s’est pas levé. Dans la région d’Anvers, il n’y a pas eu une seule minute de soleil pendant 10 jours, entre le 6 et le 15 février. À Kleine Brogel et à Chièvres, le nombre de jours sans soleil est de 9 (du 6 au 14 février). À Ostende, le soleil ne s’est montré que durant 25 minutes (en date du 9) sur une période s’étendant du 6 au 18 février.

 

Cette période a été en outre particulièrement froide dans les régions concernées, avec des maxima ne dépassant pas, ou très peu le 0°C. Anvers, sur ces dix jours, a connu 7 gelées permanentes, tout comme Beauvechain et Chièvres.

 

Uccle, qui a vu l’inversion se résorber partiellement certains jours, n’a pas connu d’extrêmes, ni dans un sens, ni dans l’autre, ce qui fait que le phénomène n’apparaît absolument pas dans les statistiques de la station de référence belge (à l’exception des 27 et 28 février, où il a fait beau et doux partout).

 

Notons enfin que Rochefort, dans sa vallée, a connu une situation très particulière avec des écarts inédits en Belgique entre le jour et la nuit, pendant un mois d’hiver tout au moins. La moyenne des maxima, en effet, a été de 8,6°C pour une moyenne des minima de –4,5°C !

 

 

Les célèbres 28 et 29 février 1960

 

Les 28 et 29 février 1960 constituent un phénomène plus ponctuel, mais qui sort aussi du lot ! Même s’ils font suite à un février plus normal que celui de 1959, ces deux jours battent déjà les records fraîchement établis justement en 1959. Mais cette fois-ci, il a fait bien moins beau.

 

Le 28 février, le ciel a d’abord été couvert avec des stratus et stratocumulus, puis fort voilé avec de nombreux altocumulus évoluant sous des cirrus et cirrostratus. Malgré cela, les températures explosent pour un mois de février, pour atteindre 18,1°C à Beauvechain, 18,4°C à Chièvres, 18,5°C à Virton, 19,0°C à Deurne et 19,6°C à Kleine Brogel.

 

Le lendemain, 29 février, le ciel est tout aussi voilé avec cette fois-ci principalement des cirrus, cirrostratus et altostratus translucidus, encore accompagné de pas mal d’altocumulus. Les températures, par endroit, font cependant mieux encore, avec 18,3°C à Beauvechain et 18,6°C à Virton. En région Bruxelloise, c’est de loin la journée la plus chaude pour un mois de février, avec une température de 19,4°C relevée au synoptique d’Uccle (déjà sous abri fermé, donc correcte) et même de 19,6°C à Zaventem.

 

Cependant, s’il n’y avait pas eu le voile nuageux, il aurait pu faire encore beaucoup plus chaud. 25°C, même, auraient été possibles ce jour-là. En effet, l’Europe occidentale a connu l’afflux d’air chaud le plus intense de son histoire pour un jour d’hiver. À 1500 mètres d’altitude, en plein flux d’origine saharienne, la température atteint 14°C, record toujours inégalité jusqu’à ce jour à cette altitude. Entre 500 et 600 mètres, toujours en air libre, la température atteint même 20°C ! Peu de choses auraient donc suffi, ne fût-ce qu’un rayon de soleil en plus, pour que les températures en surface dépassent largement les 20°C.

 

La France, localement, a eu cette chance. À Auxerre (Bourgogne), la température est montée jusqu’à 23,0°C le 28, tandis qu’elle a atteint 22,6°C à Saint-Dizier (Champagne-Ardenne). Plus loin au sud, Vichy et Clermont-Ferrand sont montées respectivement jusqu’à 25,7°C et 25,9°C. Paris-Montsouris, de son côté, notait encore 21,4°C. Le 29, les 20°C sont dépassés à Metz avec 20,8°C et sont tout juste atteints à Nancy. En Allemagne, les 20°C sont dépassés en de nombreux endroits, avec notamment 22,3°C à Kempten.

 

 

Les 14 et 17 février 1961

 

Deux splendides journées ensoleillées, avec quelques cirrus et altocumulus lenticularis pour la première, et juste quelques cirrus pour la seconde, et des températures exceptionnellement élevées surtout si tôt dans l’année.

 

C’est surtout le 14 février 1961 qui est resté célèbre pour son prédicat de Saint-Valentin la plus chaude de l’histoire, avec 17,8°C à Uccle ; 17,9°C à Deurne et 18,2°C à Kleine Brogel. Mais le 17 février 1961 connaît des températures du même ordre de grandeur.

 

Il est remarquable surtout qu’il s’agit là d’un trio, trois années consécutives1959, 1960 et 1961 –, où la météo a été folle en février, et nombreux étaient ceux qui, à l’époque déjà, affirmaient qu’il n’y a plus de saisons !

 

Il convient cependant de mentionner que ce trio est entouré de deux monstres hivernaux, en l’occurrence février 1956 et février 1963. De nos jours, on accumule année après année des extrêmes de chaleur sans compensation froide digne de ce nom. Février 2018 a certes eu une bonne tendance froide, mais on est resté loin d’un véritable extrême. En outre, février et mars ont été les seuls mois plus froids que la norme sur toute l’année 2018, où les anomalies chaudes ne se comptaient plus. Et avant cela, il faut remonter aux années 2009 à 2013 pour trouver un peu de froid, mais c’est loin d’être assez !

 

En outre, la tendance à l’augmentation de l’insolation, si elle apparaît de prime abord comme une bonne nouvelle, ne l’est pas tant que ça car notre écosystème n’y est pas préparé. Une augmentation de l’insolation, en effet, entraîne aussi une augmentation des contrastes thermiques et une diminution de l’humidité. Une sécheresse, par exemple, se mesure non seulement au déficit de précipitations, mais aussi à la différence entre l’eau reçue et l’eau perdue (par évapotranspiration).

 

Dans quelle mesure tous les phénomènes qu’on est en train de vivre en 2018 et en 2019 seront du long terme est difficile à évaluer. Mais on ne peut vraiment plus nier un certain côté inquiétant de la chose.

 

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Enfin pour être complet, voici une photo de la (probablement) dernière journée de février 2019 avec traces de neige dans les Hautes-Fagnes.

 

190225010036365522.jpg

Signal de Botrange le 22 février 2019 – crédit photo : Alexis Papapanayotou 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

25 février 2019

 

Notre temps est toujours fortement influencé par des hautes pressions, avec un noyau anticyclonique qui se forme juste au nord de nos régions.

 

Les vents tendent donc à s’orienter à l’est, tout en étant quelque peu variables.

 

À l’exception de quelques rares cirrus ici et là, le ciel est serein et nous restons dans l’air chaud, avec des températures particulièrement élevées pour la saison, de l’ordre de 18-19°C en plaine et 15-17°C sur les hauteurs. La palme revient à Kruishoutem avec 19,6°C, suivi de Hastière (19,4°C), Angleur (19,2°C) et Stabroek et Koersel (19,1°C). À noter aussi les très remarquables 18,8°C de Bièvre. Quant à la Gaume, on y note 18,2°C à Aubange.

 

Seule la côte, en raison de la survenue d’une brise de mer, connaît des maxima un peu plus frais.

 

À Middelkerke, la température atteint monte d’abord jusqu’à 17,3°C en début d’après-midi, puis le vent tourne au nord et la température perd quelques 4 degrés. À Zeebruges, dont la station est en bordure immédiate de la mer, le maximum monte certes jusqu’à 15,6°C aussi, toujours en début d’après-midi, mais descend ensuite en dessous de 10°C sous l’influence du vent de mer.

 

Voyons à présent à quel degré ces températures sont extrêmes :

 

Localité : max du 25/02/2019 [record de février ; période d’observation]

 

Province de Liège

Bierset : 16,5°C [20,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

Angleur : 19,2°C [(Liège-Monsin) 20,4°C (24/02/1990) ; 1984-2016]

Baraque Michel / Mont-Rigi : 16,7°C  [16,2°C (24/02/90) ; 1953-2019] *

Spa : 17,7°C [18,8°C (24/02/90) ; 1982-2019]

Elsenborn : 17,1°C [17,0°C (24/02/90) ; 1987-2019]

 

Province de Luxembourg

Saint-Hubert : 15,5°C [16,0°C (15/02/98) ; 1953-2019]

Luxembourg (LX) : 17,3°C [18,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Province de Namur

Hastière : 19,4°C [18,6°C (24/02/90) ; 1977-2019]

Florennes : 16,6°C [17,2°C (23+24/02/90) ; 1976-2019]

Dourbes : 18,2°C [18,7°C (14/02/98 + 24/02/90) ; 1965-2019]

 

Provinces du Brabant (FL + WA) + Bruxelles

Zaventem : 17,6°C [18,4°C (20/02/90) ; 1984-2019]

Uccle : 18,8°C [19,4°C (29/02/60) ; 1953-2019] **

Beauvechain : 16,1°C [18,5°C (20/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Hainaut

Gosselies : 16,7°C [18,4°C (24/02/90) ; 1984-2019]

Chièvres : 17,4°C [18,4°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Lille (FR) : 17,7°C [18,9°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Flandre Occidentale

Dunkerque (FR): 14,7°C [19,0°C (28/02/59) ; 1953-2019]

Middelkerke : 17,3°C [17,8°C (04/02/04) ; 1984-2019]

Beitem : 17,6°C [18,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

 

Flandre Orientale

Kruishoutem : 19,6°C [17,0°C (20/02/90) ; 1985-2019]

Munte / Semmerzake : 18,2°C [16,7°C (20/02/90) ; 1986-2019] *

 

Province d’Anvers

Stabroek : 19,1°C [17,7°C (20/02/90) ; 1976-2019]

Deurne : 18,0°C [19,0°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Sint-Katelijne-Waver : 18,4°C [18,1°C (20+24/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Limbourg

Gorsem : 17,6°C [19,0°C (20+24/02/90) ; 1982-2019] 

Koersel : 19,1°C [18,7°C (20/02/90) ; 1983-2019]

Kleine Brogel : 18,0°C [19,6°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Maastricht (NL) : 17,0°C [19,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

* Il s'agit de stations géographiquement et climatologiquement tellement proches qu'on peut en faire une série (quasi-)homogène.

** Relevé du synoptique d’Uccle du 29 février 1960

 

Nous constatons que des records sont à nouveau battus, voire pulvérisés. À Kruishoutem, les 19,6°C ont littéralement pulvérisé le précédent record, qui était de 17,0°C ! Mais il est vrai que la série n’est pas assez longue pour y inclure les maxima de février 1960. Parmi les longues séries, il n’y a que les Hautes-Fagnes qui battent des records.

 

En plus, la chaleur est fort inégalement répartie sur le pays. Il n’y en a pas (vraiment) pour tout le monde. Notamment le centre-sud et le centre-est restent un peu à la traîne, avec 16,7°C à Gosselies ; 16,1°C à Beauvechain et à Gembloux et 16,5°C à Bierset. La forte inversion nocturne ne parvient en effet pas à se résorber complètement partout en journée. Il n’en est pas moins que la journée, dans l’ensemble, peut être qualifiée de particulièrement belle et douce pour un mois de février.

 

Enfin, on notera aussi quelques gros écarts entre le jour et la nuit :

 

Elsenborn : –2,6°C / 17,1°C

Diepenbeek : –0,3°C / 17,9°C

Retie : 0,9°C / 18,5°C

Dourbes : 0,7°C / 18,2°C

Stabroek : 1,8°C / 19,1°C

 

 

En ce 26 février, d’autres records pourraient encore tomber. À suivre…   

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les températures sont hors normes dans les Hautes-Fagnes, et souvent exceptionnelles ailleurs

 

Aujourd’hui 26 février 2019 à 15 heures, on enregistre :

 

18,4°C à Mont-Rigi (record = 16,7°C le 25/02/2019)

18,6°C à Elsenborn (record = 17,1°C le 25/02/2019)

19,3°C à Uccle (record = 19,4°C le 29/02/1960)

18,9°C à Dourbes (record = 18,7°C les 14/02/1998 et 24/02/1990)

19,0°C à Stabroek (record = 19,1°C le 25/02/2019)

18,3°C à Sint-Katelijne-Waver (record = 18,4°C le 25/02/2019)

18,8°C à Kleine Brogel (record = 19,6°C le 28/02/1960)

17,7°C à Middelkerke (record = 17,8°C le 04/02/2004)

 

On verra ce que ça donnera pour les maxima, qui pourront encore être légèrement supérieurs…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

26 février 2019

 

Un vaste anticyclone continue à nous envelopper dans un air particulièrement chaud pour la saison. Le noyau de ces hautes pressions se retrouve légèrement au nord-est par rapport à nos régions.

 

Le temps continue à être particulièrement ensoleillé, avec par moment quelques cirrus, principalement en première moitié de journée. Les températures, en bien des endroits, sont extrêmes. Il suffit de voir la liste ci-dessous pour s’en convaincre :   

 

 

Localité : max du 26/02/2019 [record de février ; période d’observation]

 

Province de Liège

Bierset : 18,4°C [20,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

Baraque Michel / Mont-Rigi : 18,6°C [16,7°C (25/02/19) ; 1953-2019] *

Spa : 18,2°C [18,8°C (24/02/90) ; 1982-2019]

Elsenborn : 18,9°C [17,1°C (25/02/19) ; 1987-2019]

 

Province de Luxembourg

Saint-Hubert : 16,4°C [16,0°C (15/02/98) ; 1953-2019]

Luxembourg (LX) : 18,1°C [18,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Province de Namur

Hastière : 20,2°C [19,4°C (25/02/19) ; 1977-2019]

Florennes : 17,9°C [17,2°C (23+24/02/90) ; 1976-2019]

Dourbes : 19,2°C [18,7°C (14/02/98 + 24/02/90) ; 1965-2019]

 

Provinces du Brabant (FL + WA) + Bruxelles

Zaventem : 18,1°C [18,4°C (20/02/90) ; 1984-2019]

Uccle : 20,2°C [19,4°C (29/02/60) ** ; 1953-2019]

Beauvechain : 17,2°C [18,5°C (20/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Hainaut

Gosselies : 17,8°C [18,4°C (24/02/90) ; 1984-2019]

Chièvres : 18,5°C [18,4°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Lille (FR) : 19,0°C [18,9°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Flandre Occidentale

Dunkerque (FR): 17,2°C [19,0°C (28/02/59) ; 1953-2019]

Middelkerke : 17,9°C [17,8°C (04/02/04) ; 1984-2019]

Beitem : 18,4°C [18,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

 

Flandre Orientale

Kruishoutem : 19,6°C [19,6°C (25/02/19) ; 1985-2019]

Munte / Semmerzake : 18,2°C [/b] [18,2°C (25/02/19) ; 1986-2019]

 

Province d’Anvers

Stabroek : 19,8°C [19,1°C (25/02/19) ; 1976-2019]

Deurne : 18,7°C [19,0°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Sint-Katelijne-Waver : 18,5°C [18,4°C (25/02/19) ; 1953-2019]

 

Province du Limbourg

Gorsem : 18,6°C [19,0°C (20+24/02/90) ; 1982-2019] 

Koersel : 20,2°C [19,1°C (25/02/19) ; 1983-2019]

Kleine Brogel : 19,3°C [19,6°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Maastricht (NL) : 18,2°C [19,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

 

Pour certaines stations, il s’agit de valeurs historiques. Uccle, avec ses 20,2°C, bat non seulement le record de février qui date de 1960, mais produit aussi son jour de printemps (T° ≥20°C) le plus précoce de son histoire. Les 20,2°C de Koersel et de d’Hastière sont tout aussi remarquables.

 

En Haute Belgique, les records de Mont-Rigi et d’Elsenborn sont littéralement pulvérisés. Il faut savoir, en fait, que trois facteurs réchauffent l’air qui nous concerne en ce moment :

 

-          L’apport d’air méridional

-          La compression de l’air par la persistance du puissant régime anticyclonique

-          (En journée) le soleil de fin février de plus en plus puissant

 

Le Plateau fagnard, situé peu en dessous de l’inversion de subsidence, voit cette inversion se résorber par quelques heures de soleil seulement, d’où ces températures particulièrement élevées. En effet, avec quelques 11°C à 1500 mètres (d’après le modèle Arôme), il peut facilement faire 18/19°C sur un plateau situé à 600/700 mètres d’altitude.

 

En Ardenne, on notera aussi en passant les très remarquables 19,4°C de Bièvre.

 

Mais en plaine et dans les vallées aussi, l’inversion parvient parfois à bien se résorber, comme à Uccle, Koersel et Hastière où les 20°C sont atteints, mais aussi Stabroek, Genk et Kruishoutem où les 20°C sont frôlés. Au-dessus du centre du pays, d’ailleurs, les températures en altitude sont encore un peu plus élevées, de l’ordre de 12°C à 1500 mètres (d’après le sondage de Beauvechain).

 

À Ernage, Beauvechain même et Gosselies par contre, tout comme la veille, cela réussit moins bien avec des maxima qui restent coincés à 17,2°C pour les deux premières stations, et à 17,8°C pour la troisième. Pas de record donc, mais cela reste remarquable malgré tout.

Cette difficulté (locale) de vaincre l'inversion est d'ailleurs très visible sur ce même sondage de Beauvechain.

 

Enfin, voici encore quelques gros écarts entre le minimum et le maximum du jour :

 

Elsenborn : –3,7°C / 18,9°C

Koersel : –1,6°C / 20,2°C

Hastière : –1,2°C / 20,2°C

Diepenbeek : –1,1°C / 19,8°C

Stabroek : 0,0°C / 19,8°C

Retie : –0,1°C / 19,0°C

 

Et pour être vraiment complets, il nous reste un mot à dire sur la sécheresse de l’air, qui est remarquable pour la saison.

 

À Uccle à 16 h, l’humidité relative descend à 30%, soit une Td de 1,1°C pour une T de 18,9°C.

À Buzenol à 16 h, l’humidité relative descend à 28%, soit une Td de –0,8°C pour une T de 17,8°C.

À Saint-Hubert à 16 h, l’humidité relative descend à 27%, soit une Td de –2,7°C pour une T de 16,2°C.

À Elsenborn à 15 h, l’humidité relative descend à 26%, soit une Td de –1,4°C pour une T de 18,6°C.

À Mont-Rigi à 15 h, l’humidité relative descend à 26%, soit une Td de –1,7°C pour une T de 18,3°C.

 

À suivre…

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Après les Hautes-Fagnes, c'est au tour de l'Entre-Sambre-et-Meuse à pulvériser les records :

 

Aujourd'hui 27 février 2019 à 14 heures, on mesure :

 

21,5°C à Dourbes (précédent record, fraîchement établi hier : 19,2°C)

19,1°C à Florennes (précédent record, fraîchement établi hier : 17,9°C)

Et un peu au nord :

19,0°C à Gosselies (précédent record, établi le 24/02/1990 : 18,4°C)

 

Pendant ce temps, de nombreuses stations MB de la région dépassent aussi les 20°C, comme :

 

Montignies-sur-Sambre : 21,5°C

Pont-de-Loup : 21,1°C

Cour-sur-Heure : 20,5°C

Cerfontaine : 20,1°C

 

Ces dernières valeurs ont toutes été mesurées vers 14h30.

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Difficile à croire...

 

Les bulletins des 26 et 27 février de l'année passée !

 

 

26 février 2018

 

Un autre petit front nous apporte de l’air un peu plus humide tandis que l’air froid gagne rapidement en épaisseur avec des températures en altitude qui, dès la nuit du 25 au 26, tombent à des valeurs extrêmement basses, avec au-dessus de Beauvechain –14°C au niveau 850 hPa (1475 m) et –24°C au niveau 700 hPa (2922 m). Même si ce ne sont pas des records, de telles valeurs peuvent déjà être considérées comme remarquables pour la saison.

 

En surface, la température baisse aussi, avec des minima de –5 à –7°C en plaine et de –11 à –12°C sur les hauteurs. En journée, les températures dépassent parfois encore tout juste 0°C en plaine (Coxyde : 0,8°C ; Kruishoutem : 0,5°C ; Kleine Brogel : 0,4°C ; Passendaele : 0,3°C ; Koersel : 0,2°C ; Deurne et Semmerzake : 0,1°C). Sinon, les températures restent négatives avec 0 à –3°C en Moyenne Belgique et –6 à –7°C sur les Hauts Plateaux. Pour les régions à basse altitude, on peut déjà parler d’une gelée permanente fort tardive.

 

Il est surtout intéressant de noter que la baisse encore plus marquée des températures en altitude donne à l’atmosphère une véritable configuration instable. Avec l’humidité résiduelle (principalement en provenance de la Baltique et de la Région des Frises), des cumulus se forment, se développant parfois en petits cumulonimbus donnant un peu de neige.

 

Toutefois, un phénomène plus surprenant et surtout inattendu s’est produit : des chutes de neiges plus fortes sur une bande orientée ENE – WSW un peu au nord de la Meuse. Que s’est-il passé ?

 

Il s’agit en fait de neige « industrielle ». Les nuages décrits ci-dessus, en passant au-dessus des bassins industriels allemands, ont reçu un coup de pouce dans leur développement grâce à la chaleur et la vapeur d’eau des fumées d’usine, mais aussi par une présence plus grande de noyaux de condensation issus de ces mêmes fumées. Ceci a permis, très localement, de former de grosses averses de neige qui, avec les courants généraux, se sont ensuite déplacées vers la Belgique.

 

Notamment les régions de Hannut et de Waremme ont été touchées, mais l’aéroport de Charleroi, aussi, a reçu ses 2 cm de neige.

 

180228045551188371.jpg

Source : IRM – Info Météo

 

180228045655886571.jpg

Crédit photo : S. Delfosse, via le collectif Info Météo

 

 

Et ci-dessous, les petits cumulonimbus « naturels » des autres régions de Belgique.

 

180228050117693529.jpg

Webcam IRM – Uccle – 26 février 2018 à 14h10

 

 

27 février 2018

 

Le temps reste très froid, mais l’instabilité diminue et ne permet plus que de former des cumulus humilis dans un ciel autrement bleu. En fin d’après-midi, quelques cumulus parviennent à se développer un peu plus et à produire des virga.

 

Les températures minimales se situent le plus souvent entre –6 et –8°C en Basse et Moyenne Belgique (avec un très surprenant –9,5°C à Angleur) et entre –10 et –13°C sur les hauteurs (–13,2°C à Mont-Rigi).

 

Comme la veille, les maxima dépassent tout juste 0°C ici et là (1,0°C à Coxyde ; 0,2°C à Kleine Brogel ; 0,1°C à Middelkerke, Zeebruges et Semmerzake), sinon on observe un deuxième jour de gelées permanentes presque généralisés, avec pratiquement les mêmes températures que la veille.

 

En altitude, la température descend encore un peu au niveau 850 hPa (1460 m), pour atteindre –16°C au-dessus de Beauvechain à 13 heures. La nuit suivante, la température remonte un peu au niveau 850 hPa pour atteindre –15°C, mais descend encore un peu plus au niveau 700 hPa (2844 m) pour atteindre –26°C. Cette dernière température est exceptionnelle pour une nuit du 27 au 28 février. Les records pour ce niveau (depuis 1951) sont de –29°C pour février (01/02/1956 – 2830 m) et de –24°C pour le mois de mars (12/03/2006 – 2870 m).

 

La neige est encore (partiellement) présente dans les régions touchées par la « neige industrielle ». À Angleur, par exemple, on mesure 1 cm. En Haute Belgique, quelques averses avaient également augmenté la couche la veille, avec 15 cm désormais à Mont-Rigi (contre 11 cm le matin de la veille). À Wideûmont, la très mince couche qui s’était formée s’est aussitôt sublimée, ce qui fait qu’en ce matin du 27 février, il ne reste que les plaques de vieille neige.

 

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

27 février 2019

 

L’anticyclone commence à faiblir, mais influence encore très favorablement le temps sur nos régions.

 

Le ciel est tout à fait serein sur tout le pays et les températures sont souvent plus extrêmes encore que celles de la veille. Faisons tout de suite le point :

 

Localité : max du 27/02/2019 [record de février ; période d’observation]

 

Province de Liège

Angleur : 22,4°C [21,1°C (24/02/90) ; 1983-2019]

Bierset : 19,9°C [20,0°C (24/02/90) ; 1953-2019]

Baraque Michel / Mont-Rigi : 18,2°C [18,6°C (26/02/19) ; 1953-2019]

Spa : 19,5°C [18,8°C (24/02/90) ; 1982-2019]

Elsenborn : 18,7°C [18,9°C (26/02/19) ; 1987-2019]

 

Province de Luxembourg

Saint-Hubert : 18,6°C [16,4°C (26/02/19) ; 1953-2019]

Luxembourg (LX) : 19,8°C [18,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Province de Namur

Hastière : 22,1°C [20,2°C (26/02/19) ; 1977-2019]

Florennes : 20,0°C [17,9°C (26/02/19) ; 1976-2019]

Dourbes : 22,0°C [19,2°C (26/02/19) ; 1965-2019]

 

Provinces du Brabant (FL + WA) + Bruxelles

Zaventem : 18,2°C [18,4°C (20/02/90) ; 1984-2019]

Uccle : 18,5°C [20,2°C (26/02/19) ; 1953-2019]

Beauvechain : 19,4°C [18,5°C (20/02/90) ; 1953-2019]

 

Province du Hainaut

Gosselies : 19,5°C [18,4°C (24/02/90) ; 1984-2019]

Chièvres : 17,8°C [18,5°C (26/02/19) ; 1953-2019]

Lille (FR) : 18,4°C [19,0°C (26/02/19) ; 1953-2019]

 

Flandre Occidentale

Dunkerque (FR): 15,7°C [19,0°C (28/02/59) ; 1953-2019]

Middelkerke : 15,3°C [17,9°C (26/02/19) ; 1984-2019]

Beitem : 17,5°C [18,4°C (26/02/19) ; 1953-2019]

 

Flandre Orientale

Kruishoutem : 18,8°C [19,6°C (25+26/02/19) ; 1985-2019]

Munte / Semmerzake : 17,1°C[/u] [/b] [18,2°C (25+26/02/19) ; 1986-2019]

 

Province d’Anvers

Stabroek : 18,3°C[/u] [19,8°C (26/02/19) ; 1976-2019]

Deurne : 18,7°C [19,0°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Sint-Katelijne-Waver : 18,8°C [18,5°C (26/02/19) ; 1953-2019]

 

Province du Limbourg

Gorsem : 20,2°C [19,0°C (20+24/02/90) ; 1982-2019] 

Koersel : 20,8°C [20,2°C (26/02/19) ; 1983-2019]

Kleine Brogel : 20,2°C [19,6°C (28/02/60) ; 1953-2019]

Maastricht (NL) : 19,8°C [19,2°C (29/02/60) ; 1953-2019]

 

Parmi les stations qui ont atteint ou dépassé 20°C, nous avons les suivantes :

Angleur : 22,4°C

Hastière : 22,1°C

Dourbes : 22,0°C

Aubange : 21,6°C

Koersel : 20,8°C

Bièvre : 20,3°C

Strée (Huy) : 20,3°C

Kleine Brogel : 20,2°C

Gorsem : 20,2°C

Genk : 20,1°C

Diepenbeek : 20,1°C

Florennes : 20,0°C

Humain : 20,0°C

Gouvy : 20,0°C

 

 

Nous pouvons donc véritablement parler d’un événement climatologique majeur, qui a plus particulièrement touché le sud et l’est du pays. L’ouest et le centre du pays ont été un peu moins extrêmes.

 

Sur la carte des vents, nous pouvons voir une arrivée massive d’air chaud sur la France, poussée par des vents de sud-est à sud. En arrivant sur notre pays, en raison de la position et de la forme du noyau anticyclonique, les vents basculent vers le sud-ouest et propagent cet air chaud sur toute la partie orientale du pays. Les parties centrale et surtout occidentale du pays, par contre, se trouvent dans la prolongation de vents qui soufflent déjà du sud-ouest sur la France aussi, ce qui fait que là, de petites infiltrations maritimes empêchent la température de monter trop haut. Notamment Uccle, Chièvres et Roulers connaissent des températures (un peu) plus basses que la veille.

 

Il n’en est pas moins qu’on se retrouve, comme déjà dit plus haut, face à un événement climatologique majeur. En cherchant bien, il y a toujours moyen de tomber sur des phénomènes chauds d’amplitude similaire (tant en intensité qu’en longueur) même dans un passé lointain, comme par exemple en fin septembre 1895 et au début octobre 1921, mais ce qui est surtout très interpellant, c’est l’accumulation des phénomènes chauds au cours de ces dernières années.

 

Sur cinq ans seulement (mars 2014 – février 2019), nous avons connu des pointes (voire périodes) de chaleur extrême durant les mois suivants (entre parenthèses, la décade) :

 

2014 : mars (I) et novembre (I)

2015 : juin (I), juillet (I), novembre (I) et décembre (II)

2016 : janvier (III), août (III) et septembre (II)

2017 : octobre (II)

2018 : avril (II), juillet (III), octobre (II) et novembre (I)

2019 : février (II et III)

 

Cela fait franchement beaucoup !

 

 

Enfin, pour être complets, terminons la description de cette extraordinaire journée du 27 février 2019 par quelques gros écarts entre le jour et la nuit, puis par l’extrême sécheresse de l’air par endroit.

 

Les gros écarts :

Charleville-Mézières (FR) : –4,1°C / 21,7°C

Aubange : –2,0°C / 21,6°C

Dourbes : –0,2°C / 22,0°C

Elsenborn : –2,6°C / 18,7°C

Diepenbeek : –0,7°C / 20,2°C

 

La sécheresse de l’air :

À Dourbes à 15 h, l’humidité relative descend à 24%, soit une Td de 0,2°C pour une T de 21,6°C.

À Florennes à 15 h, l’humidité relative descend à 24%, soit une Td de –1,7°C pour une T de 19,6°C.

À Elsenborn à 16 h, l’humidité relative descend à 24%, soit une Td de –2,6°C pour une T de 18,1°C.

À Mont-Rigi à 16 h, l’humidité relative descend à 23%, soit une Td de –3,2°C pour une T de 18,0°C.

 

Ceci referme un épisode particulièrement remarquable. Aujourd’hui, 28 février 2019, la météo semble évoluer vers plus de normalité.

 

 

 

Modifié par cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

28 février 2019

 

Un retour rapide vers la normale.

 

L’effondrement de l’anticyclone a ouvert la porte aux courants atlantiques, avec une première faible perturbation frontale qui traverse le pays en matinée, puis un front plus actif qui le traverse en fin d’après-midi.

 

Le matin, on observe encore des éclaircies avec des altocumulus et des cirrus, puis le ciel se couvre de stratocumulus qui se doublent de cumulus (et parfois temporairement précédés de stratus). Quelques rares éclaircies se redessinent entre les stratocumulus. En fin d’après-midi, on observe des cumulonimbus avec averses. Au sud du pays, les éclaircies matinales persistent un peu plus longtemps et les averses arrivent plus tard en soirée.

 

Les vents sont orientés au sud-ouest et les températures maximales le plus souvent se situent entre 12 et 13°C en plaine et entre 10 et 12°C sur les hauteurs. Cela donne sûrement une impression de fraîcheur à bon nombre d’entre nous, mais on est toujours bien au-dessus des normes saisonnières. Mais le côté « anormal » a disparu, sauf dans quelques localités du sud et de l’est qui ont encore connu des valeurs proches de 15°C, encore fort élevées pour un mois de février (Angleur : 15,1°C ; Aubange : 14,6°C ; Gouvy : 14,2°C).

 

Ceci termine un mois de février particulièrement doux, dont la moyenne des maxima, surtout, est fort élevée et atteint avec 11,5°C la deuxième valeur à plus élevée à Uccle depuis le début des observations (1990 a conservé son record avec 11,6°C). Mais c’est surtout la période du 15 au 27 février qui a été extraordinaire avec une moyenne des maxima de 15,5°C !

 

On retiendra encore que la quasi-totalité des précipitations de février est tombée durant la première décade ; les deux autres décades ne donneront plus qu’un seul jour de pluie à Uccle : le 28.

 

Au niveau de la neige, nous l’avons peut-être un peu oublié, le début du mois a été neigeux avec encore 30 cm à Mont-Rigi et 5 cm à Uccle.

 

(Source de ces données : Bilan climatologique mensuel de février 2019 de l’IRM).

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et un dernier mot sur la neige de février pour clôturer cet hiver 2018-2019

 

Malgré la grande douceur de ce mois de février, les dernières traces de neige à Mont-Rigi ne disparaîtront que le 22 du mois (30 cm au tout début du mois).

 

À Passendaele, on mesurait 9 cm de neige le 1er février, tout comme à Aubange. Uccle atteignait 5 cm. À Bièvre, la couche était encore de 19 cm.

 

Le 2 février, la couche atteignait 8 cm à Gosselies à 13 heures. Du côté de La Louvière et de Baisy-Thy, cette neige tombée le 2 persistera au sol jusqu’au 5.

 

Le 7 février, le neige disparaît généralement de la Haute-Belgique aussi, à l’exception du Plateau des Hautes-Fagnes où elle reste intacte jusqu’au 8  et persistera sous formes de traces jusqu’au 22. 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×