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Du froid à la douceur en peu de temps

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2021 DU FROID À LA DOUCEUR EN PEU DE TEMPS

 

Les grands contrastes entre périodes froides et périodes douces sont typiques du printemps, mais peuvent aussi déjà se produire à la fin de l’hiver. La vague de froid de février 1991, bien plus intense que celle que nous venons de vivre en 2021, avec –20,5°C à Elsenborn et –20,8°C à Libramont le 7 février, ainsi qu’une remarquable série de 13 jours d’hiver consécutifs à Ernage (Uccle, pendant cette période, n’a pas dépassé 0,8°C), a brusquement été suivie par le printemps dès le 21 février, avec une apothéose le 24 février (16 à 17°C en de nombreux endroits sous un soleil radieux). Cette période de douceur se poursuivra encore pendant tout le mois de mars.

 

En 1998, après la période très froide de fin janvier et début février (Elsenborn : –20,4°C le 28 janvier, –20,1°C le 3 février ; fortes gelées même en plaine), la Saint-Valentin est particulièrement douce, malgré un ciel un peu voilé, avec des températures de 16 à 18°C partout en plaine, et jusqu’à 18,6°C à Dourbes et 18,5°C à Hastière.

 

Plus près de nous, en 2017, on observe encore des gelées permanentes – parfois même en plaine – le 10 février tandis que quatre jours plus tard, le 14 février est considéré comme l’une des plus belles Saint-Valentin de l’histoire, avec un ciel cette fois-ci tout à fait bleu et des températures à peine inférieures à celles de 1998, avec par exemple 16,9°C à Angleur ; 16,7°C à Dourbes ; 16,4°C à Sivry et encore 15,8°C à Uccle.

 

En 2021, ce sont deux périodes véritablement antagonistes que nous vivons, qui auront peut-être même une durée plus ou moins équivalente.

 

Le grand absent, pendant ces périodes de fortes fluctuations, est généralement le flux zonal, celui qui nous amène les perturbations atlantiques, qui modère nos températures et qui « gère »  la répartition de nos précipitations hivernales. Au cours de ce mois de février 2021, ce flux zonal était certes encore présent en début de mois, mais a été dévié dès le 4 par la formation d’un creux d’altitude jusqu’aux Îles Canaries, se déplaçant ensuite vers l’Afrique du Nord. À partir du 8, c’est la totalité du flux zonal qui est rejetée très bas en latitude, avant qu’une crête commence à émerger le 12 pour se consolider le 13 et littéralement couper ce flux en deux. D’une situation de semi-blocage (à basse latitude), nous évoluons rapidement vers une situation de blocage pour tout le continent européen.

 

Cette crête est en fait une crête chaude, issue de la ceinture des anticyclones subtropicaux, qui se développe vers nos régions alors que l’air froid n’a même pas encore quitté les basses couches de l’atmosphère sur notre pays.

 

Cette situation fait en sorte que le passage de l’air froid à l’air chaud s’opère presque sans transition. Le 14 au matin, il gèle encore à pierre fendre en région bruxelloise, le 15 s’avère une journée pluvieuse et froide sur de la neige fondante tandis que le 16, les thermomètres affichent déjà 13 à 14°C dans cette même région bruxelloise, ce qui est vraiment beaucoup pour la saison.

 

La forme de la crête d’altitude va permettre une circulation de sud-ouest dans un premier temps, c’est-à-dire une circulation atlantique déviée, avec nuages et pluies, mais des températures déjà beaucoup trop douces, même pour un flux océanique. Et dès le 19 (surtout à partir du 20), le flux général va de plus en plus s’orienter au sud, avec un apport d’air tropical plus direct, en provenance du Sahara.

 

C’est aussi à partir du 20 que nous allons procéder à l’analyse, jour après jour, des conditions météorologiques sur notre pays.

 

 

20 février 2021

 

En surface, le vent qui s’était déjà bien orienté au sud la veille, continue à souffler dans cette direction, avec même une petite tendance sud-est. L’air, qui était encore assez humide, commence lentement à se dessécher. Il s’agit en fait d’une humidité résiduelle, coincée en dessous d’une inversion qui ne se résorbe que partiellement en journée. Au-dessus, dans les couches moyennes de l’atmosphère, on observe déjà des couches d’air très sec.

 

Plus haut, la frange extrême d’une perturbation frontale est à nouveau responsable d’humidité et de quelques nuages cirriformes.

 

Le temps est donc beau, mais momentanément voilé par une quantité variable de cirrus, dont certains spissatus épais. Assez étonnant en ces temps de restrictions : on voit aussi un nombre parfois important de traînées d’avion en début de journée, notamment  au-dessus du centre du pays.

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Webcam MB – Braine-l'Alleud – 20 février 2021 à 8h

Au-dessus de l’Ardenne, on observe aussi quelques altocumulus lenticularis le matin. Du côté des Hautes-Fagnes et des Cantons de l’Est par contre, la journée commencent sous des stratus fractus, qui ne dispersent complètement qu’en fin de matinée.

 

Les températures minimales sont déjà très douces, avec des valeurs de 7 à 9°C en plaine et de 4 à 5°C sur les hauteurs. Un vent quelque peu turbulent, avec de petites rafales, empêche la formation de froid dans les cuvettes. Les températures maximales, fort élevées pour la saison, atteignent quant à elles 16 à 18°C en plaine (15°C au littoral) et 12 à 13°C sur les hauteurs.

 

La nuit du 20 au 21, il se forme une couche particulièrement chaude pour la saison en air libre vers 700 mètres d’altitude, avec 16 à 17°C.   

 

 

21 février 2021

 

Si un petit vent de sud à sud-est reste généralement présent sur le pays, il faiblit cependant fortement sur le sud du pays, ce qui fait que le refroidissement nocturne y est plus important qu’ailleurs. C’est ainsi qu’à Buzenol, le minimum descend jusqu’à 1,7°C ! On note d’ailleurs de fortes différences en Gaume : à Torgny (287 m), la température à 8h est de 7,8°C, tandis qu’à Lamorteau (195 m), on observe au même moment 0,5°C !

 

Isolément, on note quelques îlots plus frais aussi en plaine dans le nord du pays (Anvers-Deurne : 5,1°C), sinon les minima sont doux, parfois même supérieurs à 10°C (Uccle : 10,8°C ; Sint-Katelijne-Waver, pourtant pas loin d’Anvers : 10,2°C).  

 

Comme la veille, le ciel est quelque peu voilé par des cirrus au départ (avec parfois un ciel flamboyant à l’aurore), puis ces cirrus se dispersent par la suite, en matinée sur le sud-est du pays et à la mi-journée sur le centre, et font place à un ciel serein ou presque. Sur l’ouest, les cirrus persistent et dans la région côtière, on observe aussi des bancs d’altocumulus.

 

Avec un air encore un peu plus sec que la veille, les températures sont à nouveau fort élevées avec des maxima entre 16 et 19°C en plaine et entre 13 et 14°C sur les hauteurs. Quelques valeurs : 19,2°C à Koersel ; 18,4°C à Kleine Brogel ; 18,3°C à Genk et à Sint-Katelijne-Waver ; 18,2°C à Hastière ; 17,9°C à Uccle.

 

On aurait été proche des records s’il n’y avait pas eu l’extraordinaire février 2019, et plus particulièrement le 27 février 2019 avec, entre autres, 22,4°C à Angleur ; 22,1°C à Hastière ; 22,0°C à Dourbes et encore 19,5°C à l’aérodrome de Spa ! La veille par ailleurs, Mont-Rigi montait jusqu’à 18,6°C !

 

 

22 février 2021

 

Commençons par quelques différences saisissantes : à 2 h du matin, on observe à Beauvechain 11,8°C alors qu’au même moment à Mélin, à seulement 4 km de là mais au fond d’une vallée, on mesure 1,9°C ! Dans la même région, à Grez-Doiceau, on note 3,9°C à 1 h ; 4,5°C à 2 h et... 12,1°C à 3 h ! Une évolution similaire est aussi observée à Hoeilaart et, dans une moindre mesure, à Limelette. Dans toutes ces stations, la hausse nocturne des températures s’accompagne aussi d’une chute brutale de l’humidité de l’air.

 

L’apparition de nuages (de poussière) et un vent se renforçant quelque peu sont la cause de cette hausse des températures en pleine nuit. Les nuages par ailleurs, vont nous accompagner une grande partie de la journée. Nuages... de poussière et de sable d’origine saharienne. Ce qui, en matinée, ressemble à un stratus n’en est pas un. Les faibles taux d’humidité sont là, d’ailleurs, pour nous dire que cela ne peut pas être un stratus. Mais cela y ressemble tant que même le disque solaire, quand il perce, prend les contours nets comme si cela avait été un stratus.

 

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Waimes – Crédit photo : Sophie Siemes (via Info Météo)

 

Plus tard en journée, on voit apparaître quelques vrais nuages, des altocumulus et stratocumulus à base élevée (peu épais). On se rend alors compte que le nuage de poussière, qui se comporte visuellement comme un stratus, se situe en réalité bien plus haut, même (un peu) plus haut que les altocumulus.

 

De temps en temps, le ciel bleu transparaît un peu aussi, avec alors un aspect très délavé mais un soleil qui perce mieux.

 

Sur la photo ci-dessous, l’on voit bien que le nuage de poussière est situé plus haut (entre 2000 et 4000 mètres selon les LIDAR) que les altocumulus. Ici, on pourrait presque croire à un altostratus translucidus, mais lorsque le soleil le transperce, il ne brille absolument pas comme au travers d’un altostratus.

 

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Webcam MB – Schaerbeek – 22 février 2021 à 16h20

 

Et sur cette photo-ci : le ciel devient plus bleuâtre, le soleil perce un peu mieux et devient capable de projeter une ombre.

 

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Webcam MB – Sourbrodt – 22 février 2021 à 13h30

 

Les températures maximales baissent légèrement à cause de cette insolation réduite, mais restent à un haut niveau pour février, avec 15 à 18°C en plaine et autour de 14°C sur les hauteurs, ainsi qu’au littoral.

 

 

23 février 2021

 

Un front froid en cours de frontolyse traverse le pays et provoque un changement de masse d’air qui nous fait passer de l’air tropical direct à... de l’air tropical maritime.

 

La différence se fait surtout sentir vers 1000 mètres d’altitude où la température, de 12-14°C au départ, descend temporairement à 8°C environ. Ceci génère une petite instabilité de basses couches, permettant la formation de cumulus dans un air plus limpide.

 

En effet, après la dispersion en cours de matinée des stratocumulus (parfois aussi altocumulus) liés aux restants du front, le ciel devient bleu, quoique d’abord encore un peu voilé par de fin cirrus, tandis que des cumulus humilis se développent juste sous l’inversion et persistent jusqu’en fin d’après-midi, mais en s’aplatissant de plus en plus à cause du rabaissement de l’inversion et en finissant par devenir des stratocumulus cumulogenitus. En fin de journée, les cirrus redeviennent un peu plus nombreux.

 

Sur le sud-est du pays, les cirrus sont absents et tant les stratocumulus / altocumulus que les cumulus sont moindres, mais le ciel est encore délavé par les sables du Sahara.

 

Les vents ont quelque peu basculé et soufflent à présent de sud-sud-ouest, avec parfois des rafales de 50-60 km/h (localement 70 km/h), ce qui tempère un peu l’effet de douceur. Malgré tout, les températures en surface sont très élevées pour la saison, avec 16 à 20°C en plaine et 14 à 15°C sur les hauteurs. Quelques valeurs : 19,6°C à Koersel ; 18,7°C à Kleine Brogel ; 18,5°C à Retie et à Genk ; 18,3°C à Deurne. Les Flandre Orientale et Occidentale sont en général un peu plus fraîches avec 16-17°C (et même 15°C au port de Zeebruges).

 

 

24 février 2021

 

Il s’agit d’une journée extraordinaire. Le ciel est parfaitement bleu, à part quelques cirrus et altocumulus visibles à l’horizon depuis le centre et l’ouest du pays. Sur les reliefs, on observe aussi quelques cumulus humilis.

 

Il n’y a qu’au littoral où l’on observe un ciel plus nuageux, avec d’importants bancs d’altocumulus, tendance stratocumulus en matinée et un ciel voilé de cirrus l’après-midi. Ces nuages affectent encore, mais dans une mesure beaucoup moindre, l’extrême ouest du Hainaut.


Les températures maximales sont souvent encore un peu plus élevées que la veille, avec 18 à 21°C en plaine et 15 ou 16°C sur les plus hauts plateaux. Quelques valeurs : 20,6°C à Koersel ; 20,3°C à Angleur (station Irceline) ; 19,4°C à Sint-Katelijne-Waver ; 19,3°C à Retie et à Deurne ; 19,2°C à Kleine Brogel.

 

En 1990, les premiers 20°C ont été observés en région liégeoise à la même date du 24 février, avec 20,0°C à Bierset, 20,4°C à Liège-Monsin et 21,1°C à Angleur. Il reste cependant un extrême qui n’a

 

Les valeurs supérieures à 20°C sont parmi les plus précoces observées dans le pays. Si 2019 a fait bien mieux que cette année en termes de maxima absolus, les premiers 20°C d’il y a deux ans ont été relevés un brin plus tard dans la saison, en l’occurrence le 26 février.

toujours pas été battu jusqu’à aujourd’hui, celui du 10 février 1899.

 

Les températures de ce jour-là restent de loin les plus élevées jamais enregistrées pendant une première décade de février et constituent, pour les régions de Liège et de Verviers, les 20°C les plus précoces de l’histoire. Sous un beau soleil, après effilochement des épais cirrostratus présents sur le pays en matinée, les thermomètres de l’époque affichaient 21,4°C à Liège ; 21,2°C à Flémalle-Haute ; 21,2°C à Verviers et encore 20,6°C au Barrage de la Gileppe. D’après les informations dont nous disposons sur la méthode de mesure, la plupart des abris utilisés avant 1911 étaient des abris de type « ouvert », ce qui signifie que ces valeurs, au vu de la saison et du type de temps, seraient surestimées de quelques 0,5 à 0,8°C. En d’autres termes, même après correction, on reste au-dessus des 20°C, sauf au Barrage de la Gileppe où, avec l’instrumentation actuelle, on ne les aurait peut-être tout juste pas atteints.

 

 

25 février 2021

 

Les hautes pressions, situées depuis plusieurs jours sur l’Europe Centrale et les Balkans, s’affaiblissent en ce 25 février pendant qu’un front froid aborde notre littoral durant l’après-midi, annonçant la fin de la période extrêmement douce que nous venons de connaître.

 

Commençons par l’est et le sud du pays, qui connaissent une nouvelle très belle journée de février. Sur l’Ardenne et la Gaume, le ciel est serein ou peu nuageux, certes un peu délavé en raison des poussières du Sahara, puis graduellement laiteux en raison de cirrus devenant plus nombreux, avec une petite tendance à cirrostratus. Sur l’Entre-Sambre-et-Meuse, le temps est beau aussi mais les cirrus sont présents dès le matin, avec quelques cirrocumulus / altocumulus l’après-midi, et graduellement des cirrostratus. Du côté de Liège, on observe à peu près les mêmes nuages, mais des cumulus humilis parviennent à se développer en dessous, et en fin de journée le ciel devient très nuageux avec altocumulus épais, puis stratocumulus.

 

C’est dans cette dernière région qu’il fait le plus doux, avec 18,7°C à Bierset et 20,4°C à Angleur (station Irceline). En Campine, on relève jusqu’à 19,8°C à Koersel. Sur les hauteurs, on observe encore 17,2°C à Spa ; 16,3°C à Elsenborn et 15,8°C à Mont-Rigi. Du côté ardennais, on relève 15,5°C à Saint-Hubert ; 17,4°C à Humain et 18,6°C à Charleville-Mézières (FR). Dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, on note 19,4°C à Dourbes et 17,5°C à Florennes. En Gaume, les valeurs sont généralement de 17-18°C.

 

Au centre du pays, les températures sont élevées aussi, avec également 17-18°C (18,1°C à Uccle et 18,0°C à Beauvechain), mais le temps est moins beau l’après-midi. Après des cirrus en matinée, avec quelques altocumulus et de rares cumulus vers midi, le ciel devient très nuageux avec des altocumulus qui deviennent progressivement épais et de doublent par la suite de stratocumulus. En soirée, à l’occasion du passage du front froid, on observe des averses et une baisse marquée des températures.

 

Au littoral, le ciel est voilé de cirrus épais en matinée, avec évolution en cirrostratus à la mi-journée et apparition de bancs d’altocumulus. L’après-midi, le ciel est gris avec altocumulus / stratocumulus et un peu de pluie le soir. Les maxima sont atteints à la mi-journée avec 12-13°C, pour n’atteindre plus que 9-10°C en milieu d’après-midi. Un peu plus vers l’intérieur des terres, on atteint encore 15°C, mais là aussi, les températures baissent en cours d’après-midi.

 

Ceci nous amène à la fin de la période printanière de ce mois de février, qui aura eu presque la même longueur que la période hivernale.

 

 

Conclusion

 

L’exceptionnalité de cette période douce se marque surtout dans le nombre de jours consécutifs où il a fait très doux. À Uccle, il s’agit d’une série de six jours avec 15°C ou plus. Deux jours avec plus de 18°C (les 24 et 25) sont remarquables aussi. Le maximum absolu, de 18,7°C, ne constitue toutefois pas un record.

 

En 2019 à Uccle, à la fin du mois de février, on a relevé 4 jours avec 15°C ou plus, dont 3 avec 18°C au plus. Cette année-là, on a aussi dépassé les 20°C le 26, avec 20,2°C (record absolu). À cela s’ajoute une autre série de 5 jours avec 15°C ou plus vers le milieu du mois, et déjà 18,1°C le 15 février. Le mois de février 2019 a donc été bien plus exceptionnel.

 

Ailleurs dans le pays, les 20°C ont été atteints ici et là les 24 et 25 février 2021. En 2019, les 20°C ont été atteints et dépassés en beaucoup plus d’endroits, avec notamment 22,4°C à Angleur ; 22,1°C à Hastière ; 22,0°C à Dourbes ; 20,8°C à Koersel et encore presque 20°C à l’aérodrome de Spa (19,5°C) en date du 27 février.

 

Plus loin dans le passé, on retrouve le mois de février très doux de 1990, avec des températures fort élevées les 20 et 24 et, à cette dernière date, les 20°C atteints en région liégeoise (20,0°C à Bierset ; 20,4°C à Liège-Monsin et 21,1°C à Angleur.

 

En 1959, 1960 et 1961 (trois années consécutives donc), des pointes de 18°C et plus ont été observées dans le pays. Enfin, les 20°C ont été atteints à légèrement dépassés du côté de Liège et de Verviers déjà le 10 février 1899.

 

Il n’en est pas moins que 2021 vient de connaître un phénomène de douceur majeur, d’une amplitude bien supérieure à la vague de froid qui l’a précédé.

 

 

 

Modifié par cumulonimbus
À présent complet.

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