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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

On parle d'orage en "V" quand ils sont de type "stationnaires". On les appelle en "V" car sur une imagerie radar ou stallite, ils ont la forme d'un "V". A savoir que les cellules naissent à la pointe du V, et sont renvoyées vers les branches au fur et à mesure que de nouvelles cellules naissent. Arrivées en fin de branche du "V", elles meurent ...

Ces orages sont typiques des épisodes "cévennols" dans le Languedoc-Roussillon. Mais on en retrouve dans toutes les régions méditerranées, à partir de la fin de l'été et jusqu'au début de l'hiver, quand l'air encore chaud de la méditerranée souffle en basse couche de secteur sud, il vient "cogner" contre les massifs des Cévennes (qui sont les premiers sommets rencontrés par cet air chaud de basse couche). Cet air chaud se retrouve alors emprisonné, et si en même temps une dépression arrive en flux d'Ouest avec de l'air très froid en altitude ... il y a thunder.gifthunder.gifthunder.gif !

Voilà, mon explication est assez "shématique", mais vous trouverez toutes les explications sur ce LIEN

smile.gif

Edit : les orages en "V" peuvent également se produire en flux d'est !

toutes les explications ICI

Modifié par watch2

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On parle d'orage en "V" quand ils sont de type "stationnaires". On les appelle en "V" car sur une imagerie radar ou stallite, ils ont la forme d'un "V". A savoir que les cellules naissent à la pointe du V, et sont renvoyées vers les branches au fur et à mesure que de nouvelles cellules naissent. Arrivées en fin de branche du "V", elles meurent ...

Ces orages sont typiques des épisodes "cévennols" dans le Languedoc-Roussillon. Mais on en retrouve dans toutes les régions méditerranées, à partir de la fin de l'été et jusqu'au début de l'hiver, quand l'air encore chaud de la méditerranée souffle en basse couche de secteur sud, il vient "cogner" contre les massifs des Cévennes (qui sont les premiers sommets rencontrés par cet air chaud de basse couche). Cet air chaud se retrouve alors emprisonné, et si en même temps une dépression arrive en flux d'Ouest avec de l'air très froid en altitude ... il y a thunder.gifthunder.gifthunder.gif !

Voilà, mon explication est assez "shématique", mais vous trouverez toutes les explications sur ce LIEN

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Merci beaucoup watch2, je m'endormirai plus malin ce soir biggrin.gif

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En parcourant les statistiques (http://statbel.fgov.be), (re)voici un petit graphique sur :

Évolution de la température annuelle moyenne à Uccle (1833-2003)

Écarts par rapport aux conditions du milieu du 19e siècle (1833-1862) - Moyenne mobile sur 30 ans

Source (mention obligatoire) : calculs Direction générale Statistique et Information économique d'après les données de l'Institut Royal Météorologique de Belgique. Voir aussi : Climate Change 2001 Intergovernmental Panel on Climate Change).

post-33-1172139551.png

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En parcourant les statistiques (http://statbel.fgov.be), (re)voici un petit graphique sur :

Évolution de la température annuelle moyenne à Uccle (1833-2003)

Écarts par rapport aux conditions du milieu du 19e siècle (1833-1862) - Moyenne mobile sur 30 ans

Source (mention obligatoire) : calculs Direction générale Statistique et Information économique d'après les données de l'Institut Royal Météorologique de Belgique. Voir aussi : Climate Change 2001 Intergovernmental Panel on Climate Change).

encore un tableau frappant!!! huh.gif

comme dirait Marco,ca saute aux yeux!! mais certains diront que non...

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A propos de la réponse de Watch2 : je soulignerais le mot "semble". C'est vrai que ce n'est guère scientifique, et aucune tendance claire ne peut-être facilement dégagé. Je pense que seul le temps nous permettra de comprendre comment réagit le climat à cette augmentation des températures. Ce qui d'ailleurs est, je trouve, fascinant et dangereux : nous nous somme lancé dans une vaste expérimentation du climat, et nous avons une occasion unique de mieux comprendre les mécanismes du climat terrestre, mais nous mettons en jeu par la même occasion nos civilisations.

EDIT : et pour reprendre les graphes de Vituallife :

user posted image

Source (mention obligatoire) : calculs Direction générale Statistique et Information économique d'après les données de l'Institut Royal Météorologique de Belgique.

Si les précipitations sont en hausse, le manque de visibilité sur un élément aussi simple que les précipitations est éloquente, alors pour parler de tempêtes, je vous en raconte pas le voyage ...

Modifié par paix

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encore un tableau frappant!!! huh.gif

Il faut quand même prendre aussi en compte le facteur de l'urbanisation! smile.gif

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Ce qui d'ailleurs est, je trouve, fascinant et dangereux : nous nous somme lancé dans une vaste expérimentation du climat, et nous avons une occasion unique de mieux comprendre les mécanismes du climat terrestre, mais nous mettons en jeu par la même occasion nos civilisations.

Oui en effet ... sacré challenge pour "l'homme" !

dry.gif

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Un petit article du journal Le monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-853716,0.html

intéressant ca!! mais attendons en plus,vu que beaucoup de questions se posent quant au temps que l'Europe subira...

à lire aussi l'article sur notre monsieur météo "Luc Trullemans" dans le Ciné télé revue,il parle notamment du dit "réchauffement"...

en clair,pour ceux qui n'ont pas la revue,il explique le pourquoi sur la persistance de la douceur en Europe,et aussi que la médiatisation du RC est trop exagérée...

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J'ai reçu ce lien d'un ami ... ça risque de faire réagir ! wink.gif

Apparemment, Mr Muller serait assez connu en France et sur le site Infoclimat.

http://www.climat-sceptique.com/categorie-1031779.html

A suivre ... mais je me pose des questions sur les motivations exactes de ce gars.

Dans notre monde actuel, les gens qui rament "à contre-courant" des choses sont essentiels, mais de là à nier l'évidence ...

J'ai mis son blog dans mes favoris car je compte lire de façon + approfondie ses articles. smile.gif

Modifié par watch2

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Oui, je le connais. J'ai d'ailleur posté des commentaires sur ce site, mais cela doit faire deux ou trois semaines que je n'ai plus pris le temps d'y aller suite à des problèmes de santé.

Pour moi aussi, son travail est louable, car il a le courage de chercher des vérités scientifiques oubliés, mais je trouve qu'il nie trop l'évidence.

Bonne lecture !

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Ce Monsieur nous dit (entre autres ...) :

"Il existe un réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre y jouent un rôle. Au delà de ça, rien, ou presque rien."

Est-ce "nier l'évidence" ?

Avons-nous besoin d'autres d'informations pour commencer à agir ?

Réduire progressivement l'utilisation des combustibles fossiles et la production de CO2, c'est plein de bon sens, non seulement pour réduire le RC, mais aussi parce que ces combustibles vont devenir de plus en plus rares, et donc de plus en plus couteux.

Et si "au delà de ça" il y a autre chose, attendons d'en être raisonnablement sûrs, puis agissons. Il n'est jamais trop tard pour agir "juste", il est toujours trop tôt pour agir "mal".

Et aussi :

"Quel est l'état réel de notre connaissance du climat et que pouvons-nous prédire de fiable sur son évolution ?

Certains préfèrent donner une réponse exagérée "pour servir la bonne cause".

Je ne partage pas cette vision selon laquelle la fin justifie les moyens.

La Science n'a rien à gagner à cautionner ces dérives manipulatrices."

Je trouve ça plein de bon sens ...

Et "ne pas exagérer pour servir la bonne cause", ça nous évitera de nous focaliser sur un seul sujet, en négligeant tous les autres sujets importants (pollutions en tous genres, individualisme forcené, multiples problèmes sociaux, etc ... etc ...)

Merci pour le lien Watch2 !!! smile.gif

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A titre informatif uniquement

Un plan wallon contre le réchauffement

jeudi 15.03.2007, 19:40

Le gouvernement wallon a approuvé jeudi un plan de lutte contre le réchauffement climatique. Le document contient 80 mesures qui doivent encore être étudiées davantage et soumises à une concertation ou qui entreront au contraire en vigueur dans un bref délai. Parmi les mesures les plus significatives, figure l'extinction de l'éclairage sur les autoroutes entre 0h30 et 5h30, à l'exception des échangeurs, parkings et certains tronçons réputés dangereux. La mesure entrera en vigueur progressivement à partir du mois d'avril.

Source : le fil info du journal Le Soir

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Tout à fait d'accord, ce sont les haut-placés qui doivent faire quelques choses.

Parce que c'est bien de parler du réchauffement climatique masi il faut agir. mad.gif

Je vais essayer aussi de mettre une partie de l'article sur la polution en Belgique de cette semaine sur le sit ( l'article est de la nouvelle gazette) thumbsup.gif

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Ouais

Le gros problème, c'est les Etats Unis

Le président est bouché à l'emmeri

Mais bon, chaque chose en son temps

Mais ca urge! D'après des spécialistes, il nous reste 10 ans pour changer tout ça, après quoi le réchauffement et la catastrophe planétaire seront irréversibles!

Glups crying.gif

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Ca me fait pensé à notre ministre de la défense qui va voir le film sur le changement climatique en HELICOPTERE!!! C'est un très belle exemple. mad.gif

PS: est-ce que quelqu'un sait si le film d'Algor est en dvd où pas encore?

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Pour ce qui est des réactions personnelles de ma famille:

Ayant vu que, grâce à une nouvelle prime, les panneaux solaires étaient rentabilisés en 10 ans pour une durée de vie de 40 ans, mes parents se sont mis d'accord pour acheter et installer des panneaux photovoltaïques sur tout le toit bien exposé au sud. Pour ce qui est de la date... c'est très obscur

thumbsup.gifthumbsup.gif

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PS: est-ce que quelqu'un sait si le film d'Algor est en dvd où pas encore?

Oui, il est même disponible dans les vidéothèques à la location wink.gif

PS : c'est Al Gore biggrin.gif

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Le G8 + 5 esquisse une stratégie de lutte contre le réchauffement climatique

POTSDAM (AFP) - 17/03/2007 18h00

Une stratégie de lutte contre le réchauffement climatique a été esquissée samedi au sommet des ministres du G8 + 5 environnement à Potsdam, près de Berlin, sur la base d'un large consensus malgré l'opposition des Etats-Unis sur deux points.

Le sommet de Potsdam, destiné à "préparer le terrain" à celui du G8, du 6 au 8 juin à Heiligendamm (nord de l'Allemagne), a permis de constater l'émergence d'un "consensus au-delà de nos espérances", ont affirmé au cours d'une conférence de presse commune le ministre allemand de l'Environnement Sigmar Gabriel et Yvo de Boer, président de la Convention cadre des Nations unies pour le changement climatique (UNFCC).

"Un consensus politique est en train d'émerger, un consensus sur l'urgence du problème et la nécessité de mobiliser tous les outils possibles" pour lutter contre le changement climatique, a souligné M. de Boer. Il a rappelé qu'il y a quelques années encore, la réalité scientifique du phénomène était remise en question.

Une ombre néanmoins à cette rencontre de deux jours: le rejet par les Etats-Unis de deux points d'une stratégie de protection du climat en six volets sur lesquels tous les autres participants s'étaient accordés.

Le représentant américain, Stephen L. Johnson, dont le pays est responsable d'un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a refusé de reconnaître la "responsabilité des pays industrialisés" en vue de développer des instruments financiers destinés à aider les pays en développement à protéger leur environnement, et en particulier les forêts tropicales.

"Nous le regrettons", mais "je ne pense pas que cette position soit tenable sur la durée," a déclaré M. Gabriel dont le pays préside le G8 en 2007 et l'Union européenne au premier semestre.

A l'exception des Etats-Unis, les ministres du G8, de Chine, du Mexique, d'Inde, du Brésil et d'Afrique du Sud ont reconnu "l'irréversibilité du changement climatique actuel et la responsabilité des pays industrialisés", qui doivent "prendre des mesures et développer des instruments financiers pour la gestion des conséquences dévastatrices dans les pays en développement", a déclaré M. Gabriel.

La déforestation, responsable à hauteur de 20% du CO2 dans l'atmosphère, est une des conséquences majeures de l'industrialisation des 150 dernières années dans les pays riches.

"Les inquiétudes qui émergent lors des débats sur la protection du climat sont presque toujours d'ordre économique", a souligné M. Gabriel. Aussi sera-t-il difficile de rallier les pays en développement "si nous ne créons pas en même temps des instruments pour soutenir leur développement", a relevé le ministre allemand.

Sans les pays émergents, comme la Chine et l'Inde dont les émissions de CO2 dépasseront celles des Etats-Unis en 2015, la lutte contre le réchauffement climatique est perdue d'avance.

Yvo de Boer a minimisé le refus américain en rappelant que les Etats-Unis avaient avalisé les autres points de la stratégie, à l'exception de celui préconisant le négoce des émissions de CO2. "Il s'agit de développements encourageants", a-t-il relevé.

Le G8 + 5 a reconnu la nécessité de limiter le niveau des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, et celle pour les pays industrialisés de renforcer leur engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre et transférer les technologies nécessaires aux pays en développement.

Les participants, hormis les Etats-Unis, ont également plaidé en faveur du négoce des émissions de CO2 et ont encouragé les initiatives indépendantes, comme par exemple au Brésil où la déforestation a été réduite de moitié.

Vendredi, le G8 + 5 avait tiré la sonnette d'alarme sur la destruction de la biodiversité en adoptant à l'unanimité une "initiative de Potsdam".

© 2007 AFP

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A lire avec l'esprit critique qui s'impose :

Avec une foule d'affirmations qui contredisent sans aucun doute ce qu'on a l'habitude de croire, un documentaire de télévision diffusé cette semaine en Grande Bretagne condamne le réchauffement global d'origine humaine comme un mythe qui est devenu "la plus grande fraude des temps modernes".Le programme s'intitulant "le grand scandale du réchauffement climatique" et prévu pour la diffusion mardi sur TV Channel 4 rejette l'hypothèse selon laquelle des niveaux élevés de gaz générés par l'activité humaine serait responsable du réchauffement climatique. Le programme suggère plutôt que c'est le soleil lui-même qui est le vrai responsableLe documentaire, dirigé par le réalisateur Martin Durkin, constraste avec l'opinion scientifique exprimée dans le rapport de février de l'ONU qui accuse l'homme du réchauffement global.

le réchauffement global "est une industrie

planétaire à multi-milliards de dollars, créée

par des écologistes fanatiques anti-industrie,

soutenue par des scientifiques qui colportent

des histoires effrayantes pour obtenir des

budgets et mise en avant par des politiciens

et des médias complaisants." Martin Durkin

Dans son programme, M. Durkin rejette le concept de changement climatique provoqué par l'homme en l'appelant "un mensonge… la plus grande arnaque des temps modernes." La vérité, dit-il, est que le réchauffement global "est une industrie planétaire à multi-milliards de dollars, créée par des écologistes fanatiques anti-industrie, soutenue par des scientifiques qui colportent des histoires effrayantes pour obtenir des budgets et mise en avant par des politiciens et des médias complaisants."

Channel 4 dit que le programme comprend une "liste impressionnante d'experts," incluants 9 professeurs qui sont des spécialistes en climatologie, océanographie, météorologie, biogéographie et paléoclimatologie.

Il dit également que les experts viennent d'institutions prestigieuses telles que le MIT, la NASA, l'Institut Pasteur, le Centre National de l'Espace Danois, des universités de Londres, Ottawa, Jérusalem, Alabama, Virginie et Winipeg-Canada.

"C'est très rare qu'un film change l'histoire," dit Martin Durkin," mais je pense qu'on est à un tournant et dans 5 ans, l'idée que l'effet de serre est la raison principale du réchauffement global sera vue comme totalement erronée," dit-il.

Son programme contraste fortement avec les prémisses du documentaire oscarisé de l'ancien vice-président Al Gore, "une vérité qui dérange," qui présente un tableau sombre de la manière dont les gaz à effet de serre tel que le dioxyde de carbone affecte le climat planétaire, avec des conséquences potentiellement désastreuses.

"Al Gore a beau gagné un Oscar", dit M. Durkin, dans un visionnage du documentaire, "mais le film est très trompeur et il a avancé une relation entre [le dioxyde de carbone] et les changements climatiques qui est à l'envers."

les périodes chaudes de

l'histoire de la Terre

surviennent environ 800

ans avant une élévation

du niveau de CO2

Un des experts du réalisateur, le professeur paléontologiste Ian Clark de l'Université d'Ottawa, dit que le réchauffement global pourrait avoir été causé par l'augmentation de l'activité du soleil, telle que des éruptions massives et que des échantillons de forages glaciaires de l'Antarctique montrent qu'en fait, les périodes chaudes de l'histoire de la Terre surviennent environ 800 ans avant une élévation du niveau de CO2.

La découverte de M. Clark semble contredire les travaux d'autres scientifiques, qui ont utilisé des échantillons de forages glaciaires similaires pour montrer que des élévations du taux de CO2 atmosphériques se sont produites lors de différentes périodes de réchauffement global.

"Le fait est que [le CO2] n'a aucun lien prouvé avec la température globale," dit M. Durkin. "L'activité solaire est bien plus probablement le coupable".

Les scientifiques dans le documentaire Channel 4 citent ce qu'ils affirment comme une autre discordance dans les recherches classiques, en affirmant que la plus grande part du réchauffement récent s'était produit avant 1940, après quoi, la température autour du globe a baissé pendant 4 décennies.

Les scientifiques sceptiques de M. Durkin considèrent cela comme une faille dans le point de vue officiel car le boom économique mondial qui a suivi la fin de la Seconde Guerre Mondiale avait produit plus de dioxyde de carbone et par conséquent aurait du provoqué une hausse de la température globale - chose qui ne s'était pas produite.

"La Grande Fraude du Réchauffement Global" questionne également une affirmation selon laquelle le rapport du GIEC de l'ONU, publié le mois dernier, serait appuyé par quelques 2.500 scientifiques mondiaux de haut rang.

Un autre professeur du reportage, Paul Reiter de l'Institut Pasteur, un expert de la malaria, qualifie le rapport de l'ONU de "honte" parce que, dit-il, il inclut les noms des scientifiques - y compris le sien - qui sont en désaccord avec le rapport et qui ont démissionné du panel.

"C'est ainsi qu'ils donnent l'impression que tous les meilleurs scientifiques sont d'accord," dit-il. "Ce n'est pas vrai."

M. Reiter dit que sont nom a été enlevé seulement après qu'il ait menacé de poursuites légales contre le panel. Le rapport lui-même, ajoute-t-il, a été finalisé par des gens désignés par les gouvernements.

Cependant, un autre expert du documentaire, Philip Stott, professeur émérite de Biologie de l'Ecole d'Etudes Orientales et Africaines de Londres, est plus circonspect. "Le système [climatique] est trop complexe pour dire quels seront les effets exacts d'une réduction de production [de carbone], ou au contraire d'une continuation. La théorie des gaz à effet de serre m'a interpellé dès le début," dit M. Stott, "parce que vous ne pouvez pas dire que juste un facteur peut avoir cet effet."

"Pour le moment, il y a presque un mouvement de McCarthyisme en science, où l'effet de serre tient lieu de religion puritaine et cela est dangereux," dit-il.

Source: http://skyfall.free.fr/?p=87

http://www.discoverthenetwork.org/Articles...%20labeled.html

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et aussi :

Des scientifiques menacés pour leur « démenti climatique

Par Tom Harper, Sunday Telegraph, 11 mars 2007

Les scientifiques ayant remis en cause l'impact de l'humanité dans le changement climatique ont reçu des menaces de mort et ils prétendent être évités par la communauté scientifique.

Ils disent que le débat sur le réchauffement global « a été détourné » par une puissante alliance de politiciens, scientifiques et écologistes, qui ont étouffé toute question sur le réel impact environnemental des émissions de gaz carbonique.

Timothy Ball, ancien professeur en climatologie à l'Université de Winnipeg au Canada, a reçu cinq menaces de mort par courriels après avoir relevé des soucis sur le degré d'influence de l'homme sur le changement climatique.

L'un des courriels l'avertissait que, s'il continuait à oser prendre la parole, il ne vivrait pas assez longtemps pour voir la poursuite du réchauffement global.

« Les gouvernements occidentaux ont dépensé des milliards de dollars pour les carrières [scientifiques] et les instituts et ils se sentent menacés, » a dit le professeur.

« Je puis tolérer être qualifié de sceptique parce que tous les scientifiques devraient être des sceptiques, mais ensuite ils ont commencé à nous traiter de négationnistes, avec toutes les connotations à l'Holocauste. C'est une obscénité. C'est vraiment moche et personnel. »

La semaine dernière, le professeur Ball est apparu dans La grande escroquerie du réchauffement global, un documentaire de Channel 4 [en Angleterre] dans lequel plusieurs scientifiques ont déclaré que la théorie du réchauffement global créé par l'homme étaient devenus une « religion », qui force à ignorer les explications alternatives.

Richard Lindzen, professeur des Sciences Atmosphériques au Massachusetts Institute of Technology -- qui est aussi apparu dans le documentaire -- a récemment déclaré : Les « scientifiques dont l'opinion diffère de l'esprit alarmiste ont vu leurs financements disparaître, leur travail tourné en dérision, et eux-mêmes étiquetés faire-valoir de l'industrie. »

« En conséquence, les mensonges sur le changement climatique obtiennent créance même lorsqu'ils vont à l'encontre de la science. »

Le Dr Myles Allen, de l'Université d'Oxford, en a convenu. Il a dit : « Le mouvement Vert a détourné la question du changement climatique. Il est risible de suggérer que la seule manière de traiter le problème soit de commencer un micro contrôle de chacun, ce que les écologistes semblent vouloir faire. »

Nigel Calder, ancien éditeur de New Scientist, dit : « Les gouvernements tentent d'obtenir l'unanimité en étouffant tout scientifique en désaccord. Einstein ne pourrait pas être financé dans le système actuel. »

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La vraie réponse à cela, nous ne l'aurons que dans vingt ans, voire plus.

Personnellement, je pense que l'essentiel du réchauffement climatique est bel et bien provoqué par l'homme. Toutefois, les incertitudes sur la combinaison des différentes causes et de leurs conséquences vont certainement aboutir à des théories encore inconnues à ce jour et donc, fatalement, à la remise en question de certaines affirmations qui ont cours actuellement. On ne sait évidemment pas lesquelles.

Comme on dit : wait (for a long time) and see !

Cumulonimbus.

Modifié par cumulonimbus

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A 100 % d'accord avec toi Cb

La suite d'aujourd'hui

*Les scientifiques dessinent l'avenir d'un monde plus chaud*

Source : LE MONDE | 19.03.07 | 14h32

Pénuries d'eau, inondations, salinisation des sols, baisse des

rendements agricoles, multiplication des incendies, déclin de la

biodiversité... Les scientifiques du Groupe d'experts

intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'apprêtent à

rendre publiques de nouvelles évaluations des conséquences du

réchauffement climatique et à confirmer le lien entre ce phénomène et de

multiples perturbations déjà constatées sur la planète. Ces données

doivent faire l'objet d'un débat entre plusieurs centaines de

scientifiques et les représentants de quelque 190 pays, du 2 au 5 avril

à Bruxelles. Après l'approbation de la première partie du rapport

d'évaluation du GIEC à Paris, le 2 février (qui avait entériné la

responsabilité des activités humaines dans le réchauffement), le

deuxième chapitre traitera de ses conséquences et de l'adaptation au

phénomène.

La dernière version de travail du résumé à l'intention des décideurs,

dont Le Monde s'est procuré une copie - et qui peut encore faire l'objet

de modifications -, actualise les connaissances accumulées depuis la

publication du précédent rapport, en 2001, dont les conclusions sont

renforcées et précisées.

Les experts rangent parmi les conséquences directes du réchauffement,

avec un haut de degré de certitude, des phénomènes constatables

aujourd'hui : instabilité des sols en montagne, fonte du permafrost,

modifications de la flore et de la faune dans les régions polaires,

augmentation de la température des lacs et des rivières, précocité du

bourgeonnement de la végétation et des migrations des oiseaux,

modifications de la répartition des algues, du poisson, du plancton, etc.

Afin de souligner que le rythme d'augmentation de la température moyenne

dépendra des mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de

serre, les évaluations des impacts futurs sont effectuées en prenant

pour références des hausses de températures, sans mention de dates. En

tablant sur un réchauffement compris entre 2 °C et 4,5 °C au-dessus des

valeurs de 1990, les scientifiques évaluent entre 1 et 3,2 milliards le

nombre d'humains touchés par des pénuries d'eau (avec un degré de

confiance "moyen"). Des "centaines de millions de personnes" seront

menacées par la hausse du niveau des océans. Si le réchauffement atteint

4 °C, un cinquième de la population mondiale pourrait être confrontée à

des inondations.

Les rendements agricoles, susceptibles d'augmenter dans un premier temps

dans les régions de latitude moyenne et élevée, déclineraient partout si

le réchauffement atteignait 3 °C. Au sud de la planète, les capacités

d'adaptation des espèces seraient dépassées. Jusqu'à 120 millions de

personnes supplémentaires seraient alors exposées à la faim. Le groupe

prévoit, avec un degré de confiance "élevé", une augmentation du nombre

de morts dues à la chaleur, aux sécheresses, aux inondations, aux

maladies liées à l'eau, ainsi que des extinctions "massives" d'espèces,

et des bouleversements "majeurs" dans le fonctionnement des écosystèmes.

Plusieurs régions du monde sont considérées comme particulièrement

menacées, comme les petites îles, ou l'Arctique. L'Afrique, très exposée

aux pénuries d'eau et à la perte de sols arables, est aussi jugée très

vulnérable, en raison de la faiblesse de ses capacités d'adaptation. Les

estuaires des fleuves asiatiques, très peuplés, font également partie

des zones les plus exposées.

Si aucun frein n'est mis au réchauffement, en Asie, la fonte des

glaciers de l'Himalaya entraînera des inondations, des éboulements, des

perturbations dans l'alimentation en eau. Dans le sud de l'Europe, la

disponibilité en eau baissera de 5 % à 35 %, avec des conséquences sur

la production agricole, hydroélectrique, et la fréquence des incendies.

Elle augmentera en revanche de 10 % à 20 % dans le nord du continent,

entraînant des inondations.

En Amérique du Sud, la végétation pourrait subir d'importantes

perturbations (remplacement de la forêt tropicale par de la savane).

Dans les régions sèches, les terres agricoles et d'élevage, salinisées,

deviendraient impropres aux cultures. L'Amérique du Nord devra faire

face à une concurrence forte pour l'usage de l'eau, à des vagues de

chaleur, à l'augmentation des incendies.

Le document de travail relève que les mesures d'adaptation (modification

de l'usage des sols, des infrastructures, protection accrue des

écosystèmes) aux changements climatiques sont aujourd'hui très peu

développées.

Or, même si les émissions de gaz à effet de serre diminuaient

rapidement, les bénéfices ne s'en feraient sentir qu'après plusieurs

décennies. De telles mesures sont donc indispensables, selon les experts

du GIEC.

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Les pénuries d'eau, l'or bleu qui fait déjà défaut à plus d'un milliard d'humains, pourraient en affecter trois fois plus sous l'effet du réchauffement climatique, préviennent les experts mondiaux sur le climat.

D'ores et déjà, l'Unesco rappelle à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, jeudi 22 mars, qu'une personne sur quatre dans le monde n'a pas accès à l'eau potable.

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), qui a prédit en février une hausse de 1,8 à 4° de la température moyenne planétaire d'ici 2100, rendra le 6 avril à Bruxelles ses conclusions sur les impacts prévisibles du phénomène, dont l'AFP a obtenu la dernière version en circulation.

Celle-ci risque cependant d'être encore amendée par les délégués des 190 Etats membres de l'Onu lors de leur réunion dans la capitale belge pour approuver ce nouveau chapitre du 5è rapport (le précédent date de 2001).

A ce stade, les scientifiques estiment avec un degré de confiance élevé (8 chances sur 10) que pour une hausse de 2° des moyennes planétaires, les ressources en eau diminueront alors que les besoins d'irrigation augmenteront, que les sécheresses seront probablement (à 65%) plus fréquentes et qu'elles affecteront des régions aujourd'hui semi-arides.

Selon leurs conclusions, ces 2°C supplémentaires pourraient (avec une confiance de 5 chances sur 10), placer jusqu'à 2 milliards d'humains en pénurie d'eau aggravée, dont 350 à 600 M seraient concernés en Afrique et 200 M à un milliard en Asie.

Si le thermomètre mondial devait grimper de 4°C supplémentaires, ce sont jusqu'à 3,2 milliards de personnes qui seraient en manque d'eau.

De son côté, l'Unesco a estimé dans un rapport publié en 2006 (UN World Water Development report) que d'ici moins de 25 ans, les deux-tiers des habitants de la planète résideraient dans des pays connaissant de graves problèmes d'approvisionnement en eau, spécialement en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique.

La rareté en eau commence à moins de 1.000 m3 par jour et par personne, selon les standards de l'Onu qui reconnaît cependant que d'ores et déjà, "de nombreuses régions du monde" (Afrique, Asie centrale mais aussi sud-ouest des Etats-Unis et sud-est de l'Australie) vivent en situation de pénurie chronique avec 500 m3/jour/personne.

Parmi les impacts du réchauffement sur la ressource en eau, les scientifiques du Giec font valoir les modifications apportées aux régimes des lacs glaciaires et des rivières alimentées par la fonte des neiges, notant que "les réserves d'eau contenues dans les glaciers et la couverture neigeuse vont très probablement décliner".

Par ailleurs, la multiplication des précipitations extrêmes devrait augmenter les inondations et favoriser la contamination des ressources en eau douce.

Les ressources souterraines - la péninsule arabique en dépend à 80% -, l'eau des puits et celle utilisée pour irriguer seront par ailleurs menacées par la salinisation, sous l'effet conjugué des sécheresses et de l'élévation du niveau des océans qui favorisera l'intrusion des eaux salées, estiment les experts du Giec.

Dans leur premier chapitre le 2 février, les scientifiques s'étaient accordés sur une hausse de 18 à 59 cm des mers d'ici 2100 selon l'ampleur du réchauffement.

Source : AFP

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