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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

La banquise a bobo la figure : Banquise, hémisphère Nord. La carte pourrait tout aussi bien être daté de fin Août-début Septembre. Un coup de chaud durant l'été, et un record va tomber ... whistling.gif

elle se porte bien ou mal???

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Pas bien du tout. En fait, il semblerait qu'il y ait déjà un déficit de 400.000 km carrés à l'heure actuelle par rapport à l'année passée à la même époque. Du moins, d'après Cryosphère. Rendez-vous pour le bilan début septembre. huh.gif

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Ce qui est a remarqué aussi est la faiblesse de ces "ancrages" aux continents. Elle en est d'autant plus vénérable.

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Info Sciences et A venir

Les étangs de l’Arctique s’assèchent sous le Soleil

NOUVELOBS.COM | 03.07.2007 | 11:56

En Arctique, l’augmentation des températures provoque l’évaporation des eaux de surfaces, entraînant la disparition de certains étangs.

Juillet 2006: un étang asséché sur l'île d'Ellesmere. (University of Alberta)

La principale source d’eau de surface dans les régions arctiques est menacée par le réchauffement climatique, avertissent des chercheurs canadiens. Les eaux des étangs s’évaporent à un rythme alarmant, selon John Smol (Queen’s University) et Marianne Douglas (University of Alberta), qui surveillent depuis près de 25 ans les bassins de Cap Herschel, sur l’île canadienne d’Ellesmere, située bien au-dessus du cercle polaire arctique.

En juillet 2006, le niveau des ces étangs avait considérablement baissé et certains étaient même totalement à sec, phénomène que les chercheurs n’avaient pas observé dans les années 90. Ces étangs s’évaporent et leurs eaux deviennent de plus en salées. Or ce ne sont pas des étendues d’eau transitoires, précisent Smol et Douglas, qui publient leurs travaux aujourd’hui dans les PNAS. Grâce aux méthodes de paléoécologie, ils ont reconstitué le passé de ces étangs. Dès 1994 ils avaient conclu que ces étangs arctiques existaient depuis des millénaires.

Les étangs de l’île d’Ellesmere ne sont pas un cas unique. D’autres travaux ont montré que les lacs de Sibérie subissaient les effets du réchauffement climatique, plus marqué en Arctique que partout ailleurs sur Terre. Entre 1973 et 1998, le nombre de grands lacs arctiques a diminué de 11% et leur surface totale de 6% en Sibérie, selon un article paru en juin 2005 dans la revue Science. Larry Hinzman et ses collègues montraient que dans les régions les plus froides, où le permafrost était encore très épais, les lacs profitaient du dégel estival pour grossir leurs eaux. En revanche, dans les zones où l’eau issue de la fonte des glaces peut pénétrer dans le sol, les lacs souffrent de l’évaporation et rétrécissent.

Les étangs et les lacs d’Alaska connaissent une évolution similaire. Leur étendue et leur nombre diminuent depuis les années 50. Or ces points d’eau de surface sont des hauts lieux de la biodiversité, rappellent Marianne Douglas et John Smol. Microorganismes, insectes et oiseaux dépendent de ces milieux humides pour vivre.

Cécile Dumas

Sciences et Avenir.com

(03/07/07)

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Je n'ai pas encore lu tout l'article blush.gif ( y en a un paquet à lire quand même), mais il a l'air d'être interréssant :

Les changements climatiques sur notre planète deviennent de moins en moins prévisibles. On ne cesse de calculer les pertes causées par les canicules anormales, les inondations, les sécheresses, les ouragans et les tornades. Selon le ministère russe des Situations d'urgence, depuis ces dix dernières années, les catastrophes naturelles sont devenues deux fois plus fréquentes. Leur nombre croissant est un signe typique du changement de climat.

Certains prétendent que rien de particulier ne se produit aujourd'hui dans le monde, sinon une variabilité tout à fait naturelle du climat - il en a été ainsi dans le passé, et il en sera de même à l'avenir. D'autres affirment que le problème réside tout simplement dans l'incertitude de nos connaissances, etc. Quoi qu'il en soit, c'est justement dans le contexte d'incertitude qu'il faut penser aux risques climatiques car ils sont tout aussi graves que les risques de guerre nucléaire.

Le réchauffement global est d'ores et déjà un fait incontestable, mais le problème ne se limite pas à ce phénomène, car l'ensemble du système climatique est aujourd'hui déséquilibré. La moyenne globale des températures à la surface de la terre est en hausse, mais les écarts augmentent eux aussi. Les catastrophes naturelles en font partie. Tout comme dans bien d'autres pays du monde, on observe de plus en plus souvent en Russie de grandes crues et des inondations aux conséquences dramatiques. Elles sont à l'origine de plus de 50% de toutes les pertes économiques causées par l'ensemble des phénomènes hydrométéorologiques.

Sur le territoire de la Région fédérale du Sud de la Russie, les inondations et les sècheresses se succèdent. Tout commence par les grandes crues de printemps qui, suivies d'averses abondantes au début de l'été, provoquent des inondations, mais tout au long des trois mois suivants, pas une seule goutte d'eau ne tombe. Résultat, les semences qui n'ont pas été emportées par les inondations sont achevées par la sécheresse. Une telle menace pèse toujours sur les territoires de Krasnodar et de Stavropol qui sont, d'ailleurs, les principaux greniers de la Russie, et la perte de la récolte dans ces terres serait très douloureuse pour l'ensemble du pays. Force est de reconnaître que de tels scénarios, liés à des phénomènes climatiques anormaux et se soldant, en règle générale, par d'énormes pertes économiques ont lieu de plus en plus souvent de nos jours. D'après les estimations de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), les pertes annuelles à l'issue de divers phénomènes hydrométéorologiques, dont les conséquences des changements climatiques, varient en Russie de 30 à 60 milliards de roubles.

L'Extrême-Orient de la Russie, y compris le Primorié, le territoire de Khabarovsk, le Kamtchatka, l'île de Sakhaline et les Kouriles, est aussi exposé aux inondations qui sont principalement provoquées par les typhons. Des inondations d'hiver sont typiques des fleuves et des rivières du bassin de l'océan Glacial. En 2001, la Lena, figurant parmi les plus grands fleuves d'Eurasie, a emporté pendant une grande crue la ville portuaire de Lensk. Il a fallu déplacer les gens, bâtir une nouvelle ville avec toutes ses infrastructures. Le volume des pertes est difficile à imaginer.

Le réchauffement constitue en moyenne un degré à travers la Russie, mais en Sibérie il est beaucoup plus important (4 à 6 degrés). De ce fait, la frontière du pergélisol se déplace en permanence, et les processus graves qui y sont liés ont d'ores et déjà commencé, qu'il s'agisse, par exemple, de la modification de la frontière entre la taïga et la toundra boisée, d'une part, ou de la frontière entre la toundra boisée et la toundra, de l'autre. Si on compare les prises de vue spatiales d'il y a trente ans à celles de nos jours, on ne manquera pas de constater que les frontières de ces zones reculent vers le nord. Cette tendance ne fait pas que menacer les grands oléoducs, mais aussi toute l'infrastructure de la Sibérie Occidentale et du Nord-Ouest de la Sibérie. Pour le moment, ces changements ne sont pas suffisamment graves pour endommager l'infrastructure à cause de la fonte du pergélisol, mais on doit sans doute se préparer au pire.

L'élévation des températures représente un danger colossal pour le biote*. Ce dernier se met à se reconstituer, mais le processus est extrêmement pénible. Si, effectivement, l'élévation des températures est importante, un changement d'écosystèmes sera inévitable. Ainsi, la taïga, soit la forêt de conifères, entrecoupées de tourbières, sera remplacée par des arbres à larges feuilles. Mais comme tout réchauffement s'accompagne par la perte de la stabilité climatique, dans le contexte général d'une tendance à l'élévation des températures, celles d'été et d'hiver peuvent être tout aussi élevées comme extrêmement basses. Somme toute, de telles conditions sont particulièrement défavorables aux deux types de forêts, car la chaleur est néfaste pour les conifères, alors que des hivers très froids ne conviennent pas du tout aux forêts de feuillus. Pour cette raison, le processus de refonte de la nature jusqu'à la stabilisation climatique promet d'être dramatique et instable.

L'élévation des températures est un facteur très dangereux pour les marais et le pergélisol, car cela accélérera le dégagement de gaz carbonique et de méthane des végétaux en décomposition. Les hydrates de gaz, contenus dans les plateaux continentaux des mers du Nord, ne manqueront pas de passer à l'état gazeux. Tout cela augmentera la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et renforcera, par conséquent, le réchauffement général.

A l'issue de changements aussi radicaux, l'équilibre écologique se détériorera (et se détériore d'ores et déjà), et les conditions de vie de bien des animaux et des plantes empireront. Par exemple, l'aire de répartition de l'ours blanc s'est beaucoup réduite de nos jours. Dans 20 à 40 ans, des millions d'oies, d'eiders, de bernacles et d'autres oiseaux peuvent perdre la moitié des zones de nidification. Si les températures s'élèvent de 3 à 4 degrés, la chaîne alimentaire de l'écosystème de la toundra risquera d'être perturbée, ce qui se répercutera inévitablement sur bien des espèces animales.

L'invasion qui témoigne, elle aussi, de la restructuration du biote est sans doute l'une des manifestations les plus désagréables du réchauffement global. L'invasion, c'est la pénétration d'espèces étrangères dans les écosystèmes. Ainsi, un parasite des champs aussi dangereux que le criquet ne cesse de progresser vers le Nord. Pour cette raison, la région de Samara (sur la Volga) et toute une série d'autres régions sont aujourd'hui menacées par ces insectes herbivores et très voraces. L'aire de répartition des tiques s'est brusquement élargie, elle aussi, depuis ces derniers temps. Qui plus est, ces parasites sont en train de migrer vers le Nord beaucoup plus rapidement que la frontière, par exemple, de la taïga ou de la toundra boisée ne recule. Pénétrant dans des écosystèmes différents, ces parasites y interviennent en espèces-gangsters, leur propre reproduction active ayant un effet dévastateur. Nul doute que les changements climatiques en cours créent des conditions propices pour tous ces phénomènes négatifs, ainsi que pour la propagation de maladies de toute sorte. Ainsi, on trouve déjà dans la région de Moscou l'anophèle - cet habitant des zones subtropicales.

Certains scientifiques prétendent que la migration de la frontière agricole vers le Nord soit un bien pour la Russie. En effet, la période de végétation augmente. Néanmoins, cet avantage est plutôt illusoire car il pourrait être accompagné d'un risque croissant de fortes gelées de printemps qui tuent les plantes qui lèvent.

Se peut-il que, grâce au réchauffement, la Russie puisse économiser l'énergie à force d'être obligée de chauffer moins? Et là, il y serait utile d'évoquer l'exemple des Etats-Unis qui dépensent beaucoup plus d'énergie pour climatiser les locaux que la Russie n'en dépense pour le chauffage.

Mais comment la communauté humaine peut-elle faire face aux menaces émanant du changement de climat? Essayer de s'opposer à la nature est une entreprise notoirement ingrate. Cependant, on peut réduire au maximum ce dommage que les hommes infligent à la nature. Cette tâche a été portée à l'ordre du jour politique déjà au siècle passé. En 1988, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) ont institué le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat qui est un forum de milliers de chercheurs, y compris de scientifiques de Russie. En 1994, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est entrée en vigueur à laquelle 190 pays du monde sont aujourd'hui favorables. Ce document a défini le cadre de la coopération internationale, dont le Protocole de Kyoto (Japon), adopté en 1997, est le premier fruit. Comme on a déjà toute la certitude que des activités économiques intenses exercent un impact négatif sur le climat, le Protocole de Kyoto s'est assigné pour tâche de diminuer les effets anthropiques sur l'atmosphère, en réduisant notamment le rejet de gaz à effet de serre, y compris de gaz carbonique et de méthane. Ayant ratifié le Protocole de Kyoto en commun avec les autres 166 pays signataires de ce document, la Russie apporte sa contribution à la diminution de la charge anthropique sur l'atmosphère. Mais comment agir? Par l'implantation de nouvelles technologies propres, par l'élévation générale de la culture de la production et de la vie. Par l'assainissement de l'atmosphère, l'humanité aidera incontestablement le climat.

Source : Notre Planète Infos

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Une information climatologique de taille vient de "tomber" : les forages en Antarctique ( Dôme C pour être précis ) ont permis de reconstituer le climat depuis 800 000 ans.

Les chutes de neiges en Antarctique ( très faible certes, mais pas inexistantes ), emprisonnent l'air. Ainsi, dans la calotte de glace de notre cher continent blanc sont emprisonnés consciencieusement des petites bulles d'air depuis des temps archaïques. Il n'y a plus qu'à forer la glace, et libérer les bulles d'air pour les écouter nous parler du temps d'antan.

Le plus connu est le forage de Vostock, qui a permit de reconstruire les températures sur 400 000 ans environ.

C'est grâce à cette méthode, et aux forages sous-marins, que les paléoclimatologes ( climatologue du passé ) ont appris que, par le passé, il y avait eu des périodes froides, dites glaciaire, et des périodes chaudes, dites interglaciaires ( dont la nôtre jump.gifjump.gif ).

Voici un communiqué de presse (en pdf ) édité par le CEA ( commissariat à l'énergie atomique )

Maintenant, revenons au climat actuel : voici une carte éloquente ( je vais vous expliquer pourquoi ) : user posted image

( je vous conseille de suivre avec l'original : Température de surface de la mer )

Cette carte présente les anomalies de températures de la surface de la mer.

On commence smile.gif : Vous cherchez l'équateur ( pas compliqué, c'est la ligne en pointillé notée "0" à gauche de l'image ). Cette ligne passe en plein du Pacifique.

En théorie, il existe trois cas de figure :

1)Soit vous avez une barre jaune foncé-rouge sur l'équateur.

Exemple en image ( 30 décembre 2006 ) :

user posted image

Les anomalies de températures sont donc positif. Cette situation est connue sous le doux nom d'El Niño ( le petit garçon ). Mais il ne faut pas se fiez aux apparences. C'est un "tueur". Il est responsable de pluies diluviennes sur la côte Ouest de l'Amérique du Sud, de sécheresse en Australie et en Indonésie, de températures très chaudes ... ( l'Hiver, au niveau global, cette année, a ainsi été soutenue par un événement El Niño ). Je préciserais qu’il existe une notion de température ( +0,5° Celsius d’anomalie au moins ) pour parler d’un événement El Niño, mais aussi une notion de durée : si l’anomalie dure moins de cinq mois, on parle de « conditions » El Niño. Au delà, on parle d’ « événement » à part entière.

2)Soit vous avez une barre bleue foncé-violette sur l'équateur.

Exemple en image ( 1 janvier 2000 ) :

user posted image

Les anomalies de températures sont donc négatives. Cette situation est connue sous le doux nom de La Niña ( j'éspère que ceux qui étudient l'espagnol l'ont devinés ... whistling.gif . Sinon, c'est la fessée laugh.gif ). Il ne faut pas non plus se fiez aux apparences, même si la situation est moins catastrophique que pour l'événement El Niño. En effet, les anomalies de températures sont généralement moins marquées, et La Niña est simplement l'exagération de la situation moyenne. ( la même distinction entre "condition" et "évènement" s'applique à La Niña )

3)Soit, comme ce 5 Juillet 2007, vous avez un foutoir de couleur. On parle de conditions neutres.

Apparemment il n'y a pas de problème. Tant mieux. Bah, en fait, si, il y a un petit problème ( je tiens au mot "petit", faut pas non plus dramatiser, la situation n'est pas anormal quand même ). Je m'explique. Habituellement, un événement La Niña suit un évènement El Niño ( ce n'est pas toujours vrai ). Mais, quand, en Avril, les températures du Pacifique baisse sévère, après un évènement El Niño modéré, et que tout les modèles prédisent l'arrivée de la Fille terrible du Pacifique, vous vous dites, content : chouette, après la chaleur de cet Hiver, on est sûr que La Niña va venir rafraîchir l'atmosphère. Mais, au moins de Juin, puis Juillet, plus rien. Le Pacifique a l'air décidé de rester dans des conditions neutres. Les Péruviens n'auront plus qu'à s'acheter des ventilateurs pour produire du froid.

Passons à un autre problème : Vous regardez l'Océan Arctique. Normalement, vous devez voir une tâche blanche s’étendre jusqu'aux continents. Premier problème : cette année, ce n'est pas vrai. Et, cette année, c'est même un doux euphémisme de dire que la banquise va mal. ( la carte, par le type de projection employé, n'en rend pas suffisamment compte : une autre carte ici par exemple. )

Second problème, à part la baie d'Hudson ( faites coulez le vin pour la baie d'Hudson wine.giflaugh.gif ), l'eau est représenté par des couleurs jaunes, voire rouges : autrement dit, elle va continuer de maigrir .... crying.gif

Maintenant, vous regardez la mer du Nord, et là vous bondissez de joie : une anomalie positive de moins de 1 degré ! La température de la Mer du nord s'est enfin calmé. Pour rappel, on navigué à 4 degrés au dessus des normales en Avril-Mai. Et tout çà, grâce au fameux flux perturbé d'Ouest.

Soyez fier des quelques mètres cubes d'air au dessus de la Belgique, et des quelques mètres d'eau à nos pied : ils ne participent pas au dynamitage de la planète. Merci aux dépressions, de nous apporter un peu de "normalité":

user posted image

En conclusion, ******* wink.gif tous ceux qui se plaignent du temps "pourri", et je dit : Que vive le flux océanique ! Que vive l'Irlande ! Et que vive la Belgique

Modifié par watch2

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Flux océanique tellement bas (assez inhabituel (je n'ai pas dit anormal wink.gif ) par rapport aux derniers été) qu'il a favorisé des retours d'Est chauds et parfois foehnés sur le Nord de l'Europe.

Les anomalies de la côte ouest de la Norvège sont impressionnantes! Par vent d'Est descendants des fjords.

huh.gif

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En conclusion, j'emmerde tous ceux qui se plaignent du temps "pourri", et je dit : Que vive le flux océanique ! Que vive l'Irlande ! Et que vive la Belgique

Sans aller jusqu'à "e****der" ceux qui aiment un temps chaud dry.gif , je dirais simplement ceci :

De 2003 à 2006, absence quasi totale des flux océaniques. Résultat : une sécheresse sévère, dont certaines régions commencent seulement à se relever (tout le centre de la France et le bassin parisien entre autres). J'ai pu observer pendant 3 ans et demi les impacts sur le climat local de perturbations qui se "fracassent" contre des HP. C'est désastreux ! Des flux majoritairement de Sud / SE / Est qui assèchent tout ! Et dans ce cas, c'est normal que ces régions en soient les premières victimes ! Combien de perturbations pourtant encore actives sur la Bretagne et la Normandie sont venues "mourir" sur nos régions ??? Des dizaines !

Alors aujourd'hui, quand je vois le flux océanique dynamique que nous connaissons depuis plus de 6 mois, je ne me plains pas ! Je préfère cela aux restrictions d'eau. wink.gif Et quelque part, j'ai quand même l'impression de retrouver une certaine "normalité" dans mon climat que je connais depuis que je suis tout petit : une alternance de temps chaud et humide, sec et perturbé, une alternance d'été tantôt humides et perturbés, tantôt plus secs et chauds en fonction du positionnement de l'AA. Une alternance d'hivers froids et humides avec des hivers plus doux et perturbés.

Enfin quoi, c'est cela notre climat non ?

Modifié par watch2

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En conclusion, *******  wink.gif  tous ceux qui se plaignent du temps "pourri", et je dit : Que vive le flux océanique ! Que vive l'Irlande ! Et que vive la Belgique

Et sutout, que vive la démocratie qui permet à toute personne d'exprimer une opinion sans risquer de voir certaines "gentillesses" s'abattre sur elle...

Bonnes vacances à tous. Même, et surtout, à toi, paix. wink.gif

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En conclusion, j'emmerde tous ceux qui se plaignent du temps "pourri", et je dit : Que vive le flux océanique ! Que vive l'Irlande ! Et que vive la Belgique

Sans aller jusqu'à "e****der" ceux qui aiment un temps chaud dry.gif , je dirais simplement ceci :

De 2003 à 2006, absence quasi totale des flux océaniques. Résultat : une sécheresse sévère, dont certaines régions commencent seulement à se relever (tout le centre de la France et le bassin parisien entre autres). J'ai pu observer pendant 3 ans et demi les impacts sur le climat local de perturbations qui se "fracassent" contre des HP. C'est désastreux ! Des flux majoritairement de Sud / SE / Est qui assèchent tout ! Et dans ce cas, c'est normal que ces régions en soient les premières victimes ! Combien de perturbations pourtant encore actives sur la Bretagne et la Normandie sont venues "mourir" sur nos régions ??? Des dizaines !

Alors aujourd'hui, quand je vois le flux océanique dynamique que nous connaissons depuis plus de 6 mois, je ne me plains pas ! Je préfère cela aux restrictions d'eau. wink.gif Et quelque part, j'ai quand même l'impression de retrouver une certaine "normalité" dans mon climat que je connais depuis que je suis tout petit : une alternance de temps chaud et humide, sec et perturbé, une alternance d'été tantôt humides et perturbés, tantôt plus secs et chauds en fonction du positionnement de l'AA. Une alternance d'hivers froids et humides avec des hivers plus doux et perturbés.

Enfin quoi, c'est cela notre climat non ?

Bien d'accord avec toi, watch2, c'est l'alternance qui caractérise notre climat et il est bon (pour diverses raison) que la situation ne penche pas toujours dans un sens.

Cela dit, quand tu parles du flux dynamique depuis 6 mois, n'oublions pas que nous avons connu quelques intermèdes plus calmes (et le mot est un doux euphémisme), notamment en Avril....où la persistance de HP "bien placées" ont permis à quelques régions de ne pas voire tomber une seule goutte de pluie en un mois (avril reste tout de même en OVNI climatologiquement parlant).

N'oublions pas aussi quelques situations molles persistantes (dans lequel le flux était aussi dynamique qu'un vieux yaourt avarié), comme durant la première quinzaine de juin où les situations de marais barométrique persistant furent d'actualité.

Pour le reste, une situation avec un flux zonal (assez bas pour la saison, mais sans que ce soit exceptionnel non plus) nous vaut actuellement un temps plus frais et plus humide qu'espéré en été (surtout pour l'HORECA), mais attendons la suite.

Indépendemment de la "potentielle" (si elle ne se dégonfle pas) poussée chaude de quelques jours dans une petite semaine, bien malin qui saurait dire avec certitude comment se déroulera le mois d'Août et la fin juillet (la mi-juillet, hormis lors de la "peut-être" poussée chaude mentionnée plus haut, semble de plus en plus "vouée" à des courants perturbés dominants).

Encore plus malin celui qui saurait dire de quelle veine sera la deuxième partie de l'année 2007.

Les prévisions saisonnières ne sont pas encore d'une fiabilité remarquable et rien ne prouve catégoriquement que le zonal va encore dominer la deuxième partie de 2007 (comme rien ne prouve catégoriquement le contraire).

Bref...On verra...

Et c'est ça qui reste "amusant" (le jour où on disposera de modèles à long terme ultra-fiables, les choses perdront un peu de leur charme du point de vue météorologique, même si cela aidera certains secteur comme l'agriculture à se préparer à des situations délicates, etc...).

Modifié par Piet

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oui mais ce temps des modèles ultra-fiables, c'est même pas encore pour demain. Si on n'arrive même pas encore à faire des prévisions fiables à 7 jours ( cette fin de semaine l'a prouvé), alors pour prévoir précisément quel temps il fera à plusieurs mois d'échéance, je crois que ça relève du domaine de l'impossible wink.gif

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Disons que prévoir le temps qu'il fera de manière exacte et jusqu'à une échéance infinie, oui, c'est de l'ordre de l'impossible.

Faire des prévisions à relativement long terme (quelques mois), détaillées et très fiables, c'est en revanche certainement possible avec l'amélioration constante que l'on connaît au niveau des modèles, mais disons que bcp membres (si pas tous) de ce forum seront décédés (à moins qu'il en existe des très coriaces) quand la chose sera d'actualité...

Dans un avenir immédiat, on peut tout au plus s'attendre à une amélioration de la fiabilité des "tendances" pour le long terme, sans que la notion de détail ne soit encore envisagée.

Modifié par Piet

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Il faudra aussi que les avancées technologiques continuent a un bon rhytme car pour ces modéles, il faut des superordinateurs trés puissants.

Par exemple, le dernier supercalculateur acquis par météofrance a la fin du mois de mai fait partie des 25 ordinateurs les plus puissants d'europe...

whistling.gif

lien

Il me semble qu'on s'éloigne du réchauffement climatique et qu'on dérive vers la 'futurométéorologie', si ca existe...

huh.gif

edit : ca ne donne rien dans google en tout cas...

biggrin.gif

Modifié par dada

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Les Chinois plus préoccupés que les Européens par le réchauffement

AFP | 12.07.2007 | 15:30

Les habitants des pays en voie de développement se disent plus concernés par le problème du changement climatique que ceux des pays développés, selon une étude publiée jeudi par la banque HSBC.

Cette enquête, réalisée dans neuf pays, révèle que 60% des personnes interrogées en Chine, en Inde, au Mexique et au Brésil s'inquiètent des changements climatiques, contre seulement 22% au Royaume-Uni et 26% en Allemagne.

La population des pays riches se révèle très fataliste face aux défis environnementaux, au premier rang desquels les Français, pourtant plus engagés que leurs voisins européens pour réduire les effets du changement climatique, selon l'étude.

Dans les pays développés, cette étude pointe même l'émergence d'un "rejet écologique", autrement dit d'un déni du problème et des solutions engagées pour remédier aux changements climatiques.

A la question de savoir qui doit agir pour enrayer le problème, une large majorité des 9.000 personnes interrogées (68%) estime que c'est aux gouvernements de jouer le rôle principal.

HSBC, troisième groupe bancaire au monde, a établi cet "indice de confiance climatique" dans le but de "travailler avec les gouvernements et la communauté des affaires afin d'apporter les solutions financières pour les aider", a déclaré Jon Williams, directeur du développement durable chez HSBC.

source L Nouvel Observateur

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Il n'est pas nécessaire d'être sociologue pour se douter que les gens se foutent pas mal du réchauffement...tant que cela n'affecte pas leur vie quotidienne. Or, que leur promet-on ? Des hivers plus doux ? La belle affaire ! Des étés plus chauds ? Mais que demande le peuple ! Nous chanterons Méditerranée au bord de la piscine et nous siroterons des cocktails savoureux (c'est du moins ce qu'ils croient). Combien de fois ces temps-ci n'ai-je pas entendu des personnes émettre des doutes sur la réalité du phénomène. Pourquoi ? Parce que l'été, ma bonne dame, est pourri ! On n'a jamais vu cela : de la flotte à noyer les canards, un froid digne de ces charmants palmipèdes. Et vous voudriez qu'on se tracasse ? Allons, allons ! Oubliés, les quatorze mois de chaleur non stop. Escamotés, vous dis-je, par cette période infinie de temps frais et pluvieux. Imaginez : trois longues semaines. C'est pas croyable, et le climat se réchaufferait ? Et puis, que fait le gouvernement, la police, les services secrets ? A moins que cette théorie fumeuse ne soit une invention des lobbies pétroliers pour nous vendre leur pétrole plus cher, avec la complicité des états consommateurs qui s'enrichissent sur le dos de la pauvre bête électorale que nous sommes, nous , peuples désœuvrés, abandonnés du monde occidental décidemment trop peu gâtés par le destin. Mais je préfère m'arrêter là, je pourrais devenir cynique et méchant. biggrin.gif

Je précise : je ne donne pas de leçons de morale ; les gens ont parfaitement le droit de se moquer des problèmes environnementaux, mais ils devront en assumer les conséquences, ou plutôt leurs enfants ; ce qui m'irrite, c'est l'incohérence de nos sociétés avides de consommation immédiate et irréfléchie, c'est tout. thumbsup.gif

Modifié par Frédéric Bruls

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Mais je préfère m'arrêter là, je pourrais devenir cynique et méchant.  biggrin.gif

Quel dommage ! J'aurai bien aimait connaître la suite laugh.gif

tusors.giftusors.gif

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Mais je préfère m'arrêter là, je pourrais devenir cynique et méchant.   biggrin.gif

Quel dommage ! J'aurai bien aimait connaître la suite laugh.gif

tusors.giftusors.gif

Non, Paix, il ne faut jamais abuser des bonnes choses. Mais c'est quand même bon de s'énerver un coup, non distou ! furious.gifbiggrin.gif

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Au moins un mois et demi. En priant pour que Septembre suive les normales. Sinon, deux mois...

P.S. : Et surtout en priant pour qu'il n'y ait pas de tempête cette été sur l'Articque. La banquise n'a plus aucune attaches aux continents, et la moindre tempête peut la briser...

Modifié par paix

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P.S. 2 : Comparaison avec le passé

user posted image

Source : NSIDC

Edit : la ligne violette représente l'extension minimale moyenne de 79 à 00

Modifié par paix

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Merci Paix thumbsup.gif

Je suis sur que 2007 battra 2006....

2005 pas si sur mais il y a des chances... whistling.gif

Paix a tu une carte de la banquise fragilisé en Articque?

Modifié par cruze

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Il vaut mieux parier que vous sortirez 6 fois de suite le chiffre 6 avec un dé, que de parier que la banquise ne battra pas le record de 2005 whistling.gif

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Edit : la ligne violette représente l'extension minimale moyenne de 79 à 00

de 79 à 00???

Je ne comprend pas trés bien.

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Abréviation pour dire 1979 à 2000. Cf, en bas de la carte, la légende en anglais.

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