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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Effectivement, d'ailleurs les côtes péruviennes sont plus chaudes que la normale actuellement ...

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Glacier tibétain: une inquiétante absence de radioactivité

Contrairement aux autres glaciers de l’Himalaya, le Naimona’nyi n’a pas gardé la trace des essais nucléaires de la Guerre froide. Une mauvaise surprise qui signifie que le glacier ne progresse plus depuis des décennies.

Le glacier Naimona'ny s'élève à 6.005 mètres, au Tibet, sur la montagne du même nom.

Habitués à étudier des échantillons prélevés dans la glace des sommets de l’Himalaya, des glaciologues ont été très surpris lorsqu’ils ont analysé la carotte forée sur le Naimona’nyi, glacier tibétain qui cumule à plus de 6.000 mètres d’altitude. Natalie Kehrwald (Ohio State University) et ses collègues n’ont pas trouvé trace des habituels marqueurs radioactifs qui les aident à dater les échantillons.

Ces traces de tritium, de césium ou de strontium sont les témoins des essais nucléaires atmosphériques des années 1950 et 1960, dans l’Arctique et dans le Pacifique sud. Les chercheurs ont finalement réussi à dater la glace du Naimona’nyi grâce à un isotope de plomb et ont constaté que les dernières couches dataient de 1944. Depuis le glacier n’a pas accumulé de glace, ce qui est inquiétant pour les ressources en eau des populations d’Asie, soulignent Kehrwald et ses collègues dans les Geophysical Research Letters.

Les glaciers de l’Himalaya comme le Naimona’nyi alimentent en eau de grands fleuves comme le Gange, la Brahmapoutre ou l’Indus. Les modèles qui tentent de prévoir l’évolution des ressources en eau de cette région incluent les reculs récents des glaciers, expliquent les glaciologues, mais ils ne tiennent pas compte du fait que certains ont déjà maigri. Si ce le cas du Naimona’nyi n’est pas isolé, les conséquences pour les fleuves indiens et les populations qui en dépendent risquent d’être sévères.

Source :

Sciences-et-Avenir.com

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Merci Philippe ! :thumbsup:

Le champ magnétique terrestre influence le climat

Le climat est influencé de manière significative par le champ magnétique terrestre, selon une enquête de deux géophysiciens danois publiée par la revue américaine Geology.

Les deux chercheurs, Mads Faurschou Knudsen de l'Institut de géologie de l'université d'Aarhus et Peter Riisager du Centre d'enquêtes géologiques du Danemark et du Groenland (GEUS) ont comparé un modèle du champ magnétique préhistorique de la Terre avec des données climatiques provenant de stalagmites et de stalagtites en Chine et Oman.

Cette comparaison montre que le volume des précipitations dans les tropiques a été influencé par des changements dans le champ magnétique de la Terre au cours des 5000 dernières années, selon les auteurs.

Ces résultats soutiennent la théorie controversée lancée dix ans plus tôt par l'astrophysicien danois Henrik Svensmark selon laquelle le climat est influencé à un haut degré par le rayonnement cosmique de l'espace qui envahit l'atmosphère terrestre.

«Il existe un lien étroit entre le volume de précipitations dans les tropiques et la force du champ magnétique», a déclaré M. Faurschou Knudsen, le co-auteur de l'étude, au journal scientique danois Videnskab.

Il souligne néanmoins que «cette étude ne peut être en soi liée au réchauffement climatique mondial observé au cours des 150 dernières années».

Les deux géophysiciens reconnaissent que le dioxyde de carbone (CO2) joue un rôle particulièrement important pour le climat. «Mais le climat est un système incroyablement complexe où l'on n'a pas encore une large vue sur l'ensemble des paramètres», selon M. Riisager de GEUS.

http://www.cyberpresse.ca/environnement/cl...e-le-climat.php

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Les sautes d'humeur

du «tapis roulant» des océans

Le grand courant qui parcourt toutes les mers du globe est un élément essentiel du climat mondial.

Il s'agit d'un «tapis roulant» qui fait le tour du monde des océans. Erik Orsenna le raconte dans son Portrait du Gulf Stream, les chercheurs l'auscultent, tentent de le suivre à la trace, traquent chacun de ses soubresauts.

L'hiver dernier, cet incroyable courant marin, qui évolue en surface dans les mers chaudes avant de plonger dans les abysses lorsqu'il se frotte aux eaux froides des mers d'Irminger et du Labrador, leur a réservé une surprise.

Alors que depuis le début des années 2000, cette plongée ne dépassait pas les 1 000 mètres, le phénomène a subitement retrouvé, l'hiver dernier, le chemin des grands fonds, comme au bon vieux temps, atteignant 1 800 mètres au large du Labrador. À la fin des années 1980, lorsque les hivers étaient très rigoureux, marqués par des températures très basses et des vents très forts, le mélange hivernal descendait en effet jusqu'à des profondeurs supérieures à 2000 mètres.

«On ne s'y attendait absolument pas», raconte Virginie Thierry, chercheuse à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), qui a participé à une campagne de mesures dont les résultats ont été publiés dans le numéro de novembre de la revue Nature Geoscience. Un travail qui s'inscrit dans le cadre du projet Ovide mené par le Laboratoire de physique des océans (1). « En effet, l'indice NAO (North Atlantic Oscillation) qui nous permet de caractériser le temps en Atlantique Nord, était légèrement plus faible l'hiver dernier que lors de l'hiver 2006-2007 », explique-t-elle. Or, cette année-là, le plongeon du courant (la convection profonde en termes scientifiques) s'était limité à quelques centaines de mètres en dessous de la surface.

«On s'est donc rendu compte que si l'indice NAO était pertinent, il n'en était pas moins insuffisant»,poursuit Mme Thierry qui, avec ses collègues, est allée trouver les explications ailleurs.

«Glace de mer»

Deux se sont imposées : l'hiver beaucoup plus rigoureux qui a sévi sur l'Atlantique Nord l'an dernier par rapport à l'hiver 2006-2007 et une extension du phénomène dit de «glace de mer». La fonte massive des glaces de l'Arctique durant l'été 2007, probablement due au réchauffement climatique, a fait couler une grande quantité d'eau froide et peu salée à la surface de la mer du Labrador favorisant la formation de glace durant l'hiver 2007-2008.

Ces observations ont été possibles grâce au programme international Argo, auquel participe l'Ifremer. Celui-ci dispose depuis quelques années de quelque 3 000 flotteurs autonomes répartis dans tous les océans du monde. «La compréhension des phénomènes va nous permettre d'améliorer les modèles numériques actuels des océans et, dans un deuxième temps, ceux destinés aux prévisions à long terme», précise encore Virginie Thierry. Et ainsi, d'affiner un peu plus la compréhension des mécanismes permettant de relier la variabilité de la convection profonde à celle du tapis roulant océanique. L'une des grandes interrogations est bien sûr de savoir si le phénomène constaté l'hiver dernier va se reproduire cette année ou s'il n'est qu'un cas isolé.

La profondeur du plongeon effectué par le courant a un impact majeur sur le CO2 : plus les eaux froides s'enfoncent dans la mer, plus elles stockent de gaz carbonique précédemment capté dans l'atmosphère. Un stockage qui peut durer jusqu'à un millier d'années avant que le CO2 ne soit éventuellement relâché lorsque le courant remonte vers les eaux de surface. Le phénomène du tapis roulant, quant à lui, est un acteur essentiel du climat mondial : «il redistribue la chaleur entre les zones polaires et les zones équatoriales », souligne encore la chercheuse de l'Ifremer. «A priori, il n'est pas question que ce courant, dont fait partie le Gulf Stream s'arrête.» Mais ses évolutions ne sont pas sans conséquences.

http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/01/10...des-oceans-.php

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En Europe, le réchauffement pourrait ralentir

Les jours de brouillard ont beaucoup diminué en Europe depuis trente ans grâce à la réduction de la pollution. Cette baisse, qui a accéléré le réchauffement, est désormais stabilisée.

La réduction de la pollution atmosphérique au cours des trente dernières années en Europe a entraîné une diminution des jours de brouillard et de brume. Cette diminution a eu elle-même une conséquence insoupçonnée : elle a contribué à accentuer de manière significative le réchauffement dû à l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre.

C'est un effet domino que Robert Vautard et Pascal Yiou, du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA/CNRS), et un météorologue néerlandais, Geert Jan van Oldenborgh, viennent de chiffrer dans une étude publiée lundi en ligne par la revue Nature Geoscience . Elle confirme que les changements climatiques actuels ne sont pas exclusivement gouvernés par le gaz carbonique (CO2). Les interactions sont multiples et parfois inattendues. Une des conséquences devrait être un réchauffement moindre que prévu par les modèles climatiques dans les années à venir qui n'ont pas intégré l'impact des brouillards.

La qualité de l'air augmente la radiation du soleil

«Des années 1970 aux années 2000, le réchauffement a été plus important en Europe que dans d'autres parties du monde. Les climatologues se demandaient pourquoi», rapporte Robert Vautard. De leur côté, les trois chercheurs ont voulu savoir si cette différence pouvait être liée à la diminution des jours de brouillard. On sait en effet que dans toute l'Europe occidentale, les pics de pollution comme le fameux fog de Londres sont aujourd'hui moins fréquents. Les particuliers ne se chauffent plus au charbon et les cheminées d'usine ont arrêté de cracher les énormes quantités d'oxyde sulfureux (SO2) qui faisaient la une de l'actualité dans les années 1970 avec les fameuses pluies acides. Les composés soufrés ont la particularité de favoriser la formation de gouttes et gouttelettes dans l'atmosphère. La qualité de l'air s'est nettement améliorée même si tout n'est pas parfait, comme s'empresse de le souligner Robert Vautard, qui a piloté de nombreuses études sur la circulation des particules fines et de l'ozone sur le continent européen.

Curieusement, la question de l'incidence du brouillard sur les températures n'a encore jamais été explorée à grande échelle. Et pourtant, elle mérite d'être posée car l'amélioration de la qualité de l'air augmente la radiation du soleil et donc les températures. Les bilans d'énergie reçue au sol heure par heure par le soleil réalisés à la station du LSCE, basée à Palaiseau, ont permis de chiffrer et de modéliser cette incidence de manière très fine. De plus, il existe une banque de données mondiales sur les brouillards et les brumes. Elle est gérée par le NCAR, le centre de recherche atmosphérique américain basé à Boulder, dans le Colorado.

Les données européennes sont très riches sur ce qu'on appelle dans le jargon technique la «visibilité horizontale». Il existe en tout 4 779 stations d'observation des brumes et brouillards autour des aéroports et dans des stations météo qui fonctionnent depuis les années 1970. Les télémètres ont remplacé aujourd'hui les observateurs humains dans la plupart des sites. Les scientifiques ont défini trois catégories de brouillards ou de brumes : fog (visibilité à 1 km ou moins) ; mist (2 km) et haze (5 km).

«Je m'étais souvent dit qu'on voit de moins en moins de brouillard qu'avant mais j'ai été un peu surpris par les résultats», reconnaît Pascal Yiou. Les résultats obtenus à partir des 342 sites retenus par les chercheurs sont impressionnants. En Europe occidentale, de 1978 à 2006, on constate durant les saisons froides une diminution de 30 jours de brouillards par an et de 60 jours dans beaucoup d'endroits d'Europe de l'Est. Ce décalage est dû à la chute du mur de Berlin qui a provoqué la fermeture de nombreuses industries très polluantes.

Prendre en considération ce nouveau paramètre

Pour connaître l'incidence de ce phénomène sur les températures, les chercheurs ont appliqué un modèle simple. «En Europe de l'Est, on a perdu jusqu'à deux mois de brouillard par an en saison froide (janvier-mars et octobre-décembre). En France, on est généralement entre quelques jours et un mois», résume Pascal Yiou. Le réchauffement qui s'est produit le long des côtes et dans le sud du continent où les brouillards n'ont pas baissé pourrait provenir du réchauffement de l'océan.

L'IPCCj (groupement international des experts du climat) va sans doute être amené à prendre en considération ce nouveau paramètre. On peut d'ores et déjà en conclure que l'augmentation des températures sur le continent européen devrait être moins importante que prévu étant donné que l'amélioration de la qualité de l'air sera désormais très progressive et n'aura pas d'effet spectaculaire comme au cours des trois dernières décennies.

Source : Le Figaro - sciences

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dans le même registre que l'article précédent :

Les brumes européennes se dissipent depuis 30 ans

Une étude publiée le 18 janvier 2009 dans Nature Geoscience indique que la diminution des conditions de brume et de brouillard en Europe, qui serait liée à l’amélioration de la qualité de l’air, peut avoir contribué, en moyenne, à hauteur de 10 à 20 % au réchauffement diurne. Les résultats sont issus du travail de chercheurs néerlandais et français, dont des chercheurs du CEA.

Depuis trente ans, le ciel de l’Europe s’éclaircit. Pour montrer cela, Robert Vautard et Pascal Yiou, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, laboratoire du CEA, du CNRS et de l’Université de Versailles-Saint-Quentin), et Geert Jan van Oldenborgh, de l’Institut Royal Météorologique Néerlandais (KNMI) ont analysé les données de visibilité horizontale de plus de 300 stations météorologiques d’Europe.

Ces données n’avaient jamais été étudiées à l’échelle d’un continent. « Nous avons démontré que les conditions de faible visibilité comme le brouillard et la brume* sont deux fois moins fréquentes aujourd’hui qu’il y a trente ans, explique Robert Vautard, responsable du LSCE. Cette diminution est spatialement corrélée avec le déclin des émissions de dioxyde de soufre, ce qui suggère que l’amélioration de la qualité de l’air est un facteur important de cette évolution. »

L’effet de masque des particules atmosphériques de la brume et du brouillard diminue la quantité d’énergie solaire reçue à la surface terrestre et donc la température atmosphérique. Les chercheurs ont réalisé une analyse statistique des liens entre température et visibilité.

« L’augmentation de la visibilité peut avoir contribué, en moyenne, à hauteur de 10 à 20 % au réchauffement diurne constaté en Europe pendant ces décennies, conclue Pascal You, chercheur au LSCE. L’effet, particulièrement marqué en Europe de l’Est, atteint 50 %. »

Cette étude suggère des liens étroits entre le climat d’une région et sa qualité de l’air. En Europe, l’augmentation de la visibilité devrait désormais faiblir, grâce aux efforts déjà effectués pour diminuer la pollution atmosphérique durant les 30 dernières années. En revanche, dans d’autres régions polluées comme en Chine, l’augmentation des émissions polluantes devrait accroître cet effet de masque.

Ces résultats sont publiés dans l’article de Nature Geoscience 10.1038/NGEO414 (2009).

* Le brouillard correspond à une visibilité inférieure à un kilomètre et la brume à une visibilité inférieure à cinq kilomètres

.

source : http://www.enerzine.com/604/6779+les-brume...is-30-ans+.html

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Il ne faut pas hésiter à virer toute l'arborescence. C'est le site canadien des Glaces, et il fournit des informations de qualités sur les glaces des eaux canadiennes. C'est là qu'on peut voir ce qu'il reste de glace âgée de ce côté-ci de l'Arctique....

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Un laser détermine l'origine du CO2 atmosphérique

Depuis cet été, les chercheurs de l'EMPA (Laboratoire fédéral d'Essai et de Recherche sur les Matériaux) réalisent une expérience leur permettant de déterminer l'origine du CO2 présent dans l'atmosphère. Le dioxyde de carbone est émis en partie naturellement, par la respiration des animaux ou des végétaux, les incendies, les éruptions volcaniques, etc. et en partie par l'activité humaine : chauffage, transports, industrie, etc. Connaître la proportion de CO2 atmosphérique liée à l'activité humaine est indispensable pour évaluer la contribution de l'homme au réchauffement climatique.

L'EMPA a adapté un laser (développé par l'entreprise Alpes laser [2]) afin de réaliser un instrument de mesure robuste et aisément transportable, capable de fournir des informations en continu. Il identifie la provenance du dioxyde de carbone en analysant ses isotopes. En effet, selon son origine, leur composition est légèrement altérée. Lors de la photosynthèse, les organismes filtrent certains isotopes. Ceux-ci se retrouvent dans les énergies fossiles et dans le CO2 émis lors de leur combustion, qui sera différent du dioxyde de carbone émis par d'autres sources. Le laser de l'EMPA détermine donc la signature isotopique du CO2.

L'appareil est installé au Jungfraujoch, un col des Alpes à plus de 3000 m d'altitude. Une station scientifique y est installée depuis 1931. Les mesures effectuées sont représentatives de ce qui se passe à grande échelle : de par sa position centrale en Europe, la masse d'air analysée provient des grands courants aériens circulant sur le continent.

Les mesures sont traitées à distance et automatiquement. C'est la première fois que de telles analyses sont effectuées en continu (plusieurs mesures sont réalisées chaque minute).

source : BE Suisse numéro 20 (9/02/2009) - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57652.htm

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Le Cryosphere Today est en général un peu plus décalé que le NSIDC. Ce dernier (ici :http://nsidc.org/data/seaice_index/daily.html) est revenu à une fonte plus normale pour un mois de février, mais confirme également l'enfoncement par la banquise Antarctique de sa moyenne. Entre un maximum tout juste dans la moyenne des sept dernières années pour l'Arctique et une banquise Antarctique qui s'enfonce elle aussi, on va descendre encore bien bas...

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Des matières premières non comestibles pour la fabrication de biocarburants

Les parties non comestibles des fruits et légumes que nous avons coutume de jeter à la poubelle pourraient, dans une dizaine d'années, remplacer les combustibles fossiles et contribuer à sauver notre planète. Ainsi, l'Université de Nottingham montre l'exemple en développant des carburants durables produits à partir de matières premières issues de cultures non alimentaires, des déchets industriels et agricoles ou encore des produits et parties non comestibles des récoltes.

L'Université de Nottingham est à la tête de deux des six projets de recherche financés par le Sustainable Bioenergy Centre (Centre pour la bioénergie durable) du BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council : conseil de recherche en biotechnologie et sciences biologiques). Des experts en microbiologie et science du brassage de l'Université de Nottingham mèneront ces deux projets de recherche d'une durée de cinq ans chacun, portant l'un sur la production d'éthanol et l'autre sur celle du butanol à partir de matière végétale non comestible. Katherine Smart, professeur à la faculté de biosciences (School of Biosciences) et experte mondiale en fermentation, dirigera une équipe de chercheurs dans l'espoir de développer des levures capables de briser les parois des cellules végétales, permettant alors de rompre les parties inutilisables et non-comestibles des plantes telles que la peau et les tiges, pour produire de l'éthanol.

Le professeur Smart et son équipe collaboreront avec l'Université de Bath, l'Université de Surrey, BP, bioéthanol Ltd, Briggs of Burton, British Sugar, Coors Brewers, DSM, Ethanol Technology, HGCA, Pursuit Dynamics, SAB Miller et le Scottish Whisky Research Institute. Selon elle : "Le gouvernement est déterminé à remplacer les carburants actuels. On peut déjà acheter de l'essence mélangée à environ 5% d'éthanol, mais dans la mesure où cet éthanol est importé, il est important que la Grande-Bretagne renforce sa sécurité énergétique."

Le second projet concerne la production de butanol. Les bactéries permettant d'obtenir le butanol appartiennent à la famille des bactéries Clostridium. Nigel Minton, professeur de microbiologie moléculaire appliquée, et expert dans la modification génétique des bactéries Clostridium, va développer un processus pour la production à grande échelle de butanol grâce au développement de microbes capables de convertir les déchets végétaux en butanol.

Le butanol a bien des avantages sur l'éthanol. Il a un contenu énergétique plus élevé, est plus facile à transporter, peut être mélangé avec de l'essence à des concentrations beaucoup plus élevées et pourrait être utilisé comme carburant d'aviation. Le professeur Minton, déclare : "Nous sommes focalisés sur le Saint-Graal de la recherche sur les biocarburants : développer des bactéries capables de convertir la paroi cellulaire végétale non alimentaire en essence supérieure de remplacement, le butanol. Si vous m'aviez demandé il y a quelques années si cela était possible je vous aurais dit non. Cependant, mon équipe vient de mettre au point les meilleures technologies au monde qui nous permettront de générer les souches de Clostridium nécessaires."

Les recherches seront menées en collaboration de l'Université de Newcastle et du TMO Renewables Ltd. Des chercheurs de toutes disciplines (chimistes, ingénieurs, microbiologistes, mathématiciens et spécialistes de la fermentation) seront impliqués dans ces deux programmes de recherche.

source : BE Royaume-Uni numéro 93 (19/02/2009) -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57858.htm

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Un satellite pour étudier les gaz à effet de serre

mardi 24.02.2009, 11:12

La Nasa a lancé mardi son premier satellite chargé d’observer les émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre lié au réchauffement climatique.

Nasa : échec de la mission

mardi 24.02.2009, 12:06

La mission du satellite chargé d’étudier les gaz à effet de serre a échoué, le module qui le transportait n’ayant pas réussi à se séparer de la fusée peu après le lancement mardi, a annoncé la Nasa.

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C'est dommage. Ce sont des choses qui arrivent quoi.

Pour le NSIDC, ils ont un problème de capteur pour le satellite, qui n'est toujours pas résolu. Par contre, c'est maintenant l'AMSRE qui nous fait plonger la banquise <_<

Vu la probabilité que deux trois satellites plantent ensemble, on n'a plus qu'à espérer qu'on ne tienne pas ce rythme trop longtemps. :whistling:

Et de l'autre côté de la planète, c'est la banquise Antarctique. Elle n'est pas tellement en dessous de la moyenne, mais elle n'arrive toujours pas à stopper sa fonte.

L'un dans l'autre, la situation pourrait passer pour normale, si elle n'avait pas cette fâcheuse tendance à se répéter.

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La dernière carte des anomalies des températures de surface de la mer (SST pour les intiés :shifty:), est vraiment splendide. La Pacific Decadal Oscillation est un sujet relativement neuf de la climatologie, est là on a une magnifique association d'une forte PDO négative et de conditions (événement ? :whistling:) Nina. En étant un peu poète ( fume-gele.gif ...), on peut retrouver des ailes de paillon dans ce parallélisme des diagonales fraîches et douces de la PDO. :flowers:

Pour dire aussi que le maximum Arctique semble être passé. En attendant le chiffre définitif, on devrait finir à un peu plus de 14,5 millions de kilomètres carrées, proche des valeurs de l'année dernière.

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Alors que le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat (GIEC) prévoyait une augmentation du niveau des mers de 18 à 59 centimètres d’ici 2100 liée au changement climatique, cette augmentation pourrait bien être de plus d’un mètre selon de nouvelles estimations.

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat (GIEC) pourrait avoir sérieusement sous-estimé l’augmentation du niveau des mers causée par le réchauffement climatique, d’après ce que des scientifiques experts en climatologie ont déclaré lundi.

Ces scientifiques ont préconisé une réduction beaucoup plus importante des émissions de gaz à effet de serre en conséquence de leurs découvertes.

« L’augmentation du niveau de la mer pourrait dépasser un mètre d’ici 2100 si nous continuons en direction d’une augmentation des émissions » a déclaré Stefan Rahmstorf, professeur à l’Institut Postdam pour la Recherche sur l’Impact Climatique. « Même dans un scénario où les émissions sont faibles, la meilleure estimation [de l’augmentation du niveau de la mer] est d’un mètre ».

L’estimation la plus élevée de l’augmentation du niveau des mers d’ici 2100 pourrait être supérieure à un mètre dans une moyenne mondiale

Stefan Rahmstorf s’est exprimé lors du Congrès Scientifique International sur le Changement Climatique à Copenhague.

Le GIEC avait prédit en 2007 que le réchauffement climatique pourrait entraîner une augmentation du niveau de la mer de 18 centimètres à 59 centimètres au cours de ce 21ème siècle, soit une augmentation bien inférieure à ce que prévoit Stefan Rahmstorf.

Le GIEC avait déclaré à cette époque que l’estimation ne pouvait pas prendre précisément en compte des facteurs tels que la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique, qui constitue un élément majeur de l’augmentation du niveau des mers.

De nombreux scientifiques avaient critiqué cette estimation en la qualifiant de trop conservatrice.

« La fonte de la glace au Groenland s’est accélérée au cours des dix dernières années » indique le chercheur spécialisé dans le Groenland, Konrad Steffen, directeur de l’Institut Coopératif pour la recherche dans les sciences environnementales à l’Université du Colorado à Boulder.

« L’estimation la plus élevée de l’augmentation du niveau des mers d’ici 2100 pourrait être supérieure à un mètre dans une moyenne mondiale, avec de grandes différences régionales dépendant de l’endroit où a lieu la fonte de la glace » a-t-il précisé.

John Church, chercheur au Centre pour le Climat Australien et pour la Recherche Climatique à Hobart, a déclaré que l’augmentation du niveau des océans entraînerait des inondations plus fréquentes et plus dévastatrices dans les régions côtières.

Ces inondations menaceront principalement les régions de basse altitude comme certaines îles, ainsi que les zones urbaines côtières telles que Miami en Floride ou plusieurs villes d’Asie.

Plus vite les êtres humains limiteront leurs émissions de dioxyde de carbone, plus les chances seront élevées d’éviter le scénario le plus extrême en matière d’augmentation du niveau de la mer, d’après ce qu’a indiqué John Church.

« Nous pourrions franchir un seuil au cours du 21ème siècle qui pourrait garantir une augmentation mondiale de plus d’un mètre du niveau de la mer » a-t-il précisé. « Les objectifs de court terme concernant les émissions sont essentiels ».

Les réductions précoces des émissions sont beaucoup plus efficaces que les mesures prises plus tard au cours du siècle, d’après le scientifique.

« Avec des réductions importantes en 2050, nous pourrions mettre fin assez rapidement à l’augmentation des températures, mais il n’y a plus grand-chose à faire à propos de l’augmentation du niveau des mers » selon Stefan Rahmstorf.

« Nous sommes en train d’ébranler des processus qui conduiront à une augmentation du niveau des mers dans les siècles à venir ».

Source: http://www.actualites-news-environnement.c...niveau-mer.html

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Le changement climatique va empirer, selon les dernières données scientifiques

Ces conclusions se fondent sur l'augmentation du CO2, la diminution de la banquise et le réchauffement de l'Antarctique.

Par Cheryl Pellerin

Washington - En 2007, les gouvernements et les chercheurs qui ont concouru à la préparation du Quatrième rapport d'évaluation annuel du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont conclu que le réchauffement de la planète était sans équivoque, déjà en cours et presque certainement causé par les activités humaines.

Depuis, un vaste éventail d'études scientifiques a mis à jour certaines des données du GIEC, indiquant que le changement climatique, pour le moins au regard des émissions de gaz à effet de serre, de la diminution de la banquise dans l'océan Arctique et du réchauffement dans l'Antarctique, se ferait plus rapidement que les experts ne l'avaient initialement prévu.

« Si vous regardez les nouvelles données, vous verrez clairement que les choses ont continué à changer et qu'elles ont changé très rapidement, et surtout de façons qui avaient été suggérées par le GIEC mais qui n'avaient pas été confirmées, les preuves n'étant pas assez solides à l'époque », a dit Christopher Field, directeur du programme d'écologie mondiale à l'Institut scientifique Carnegie de l'université Stanford, en Californie, lors d'une séance d'examen de la commission sénatoriale sur l'environnement et les travaux publics, le 25 février.

M. Field était coprésident du groupe de travail II - sur l'impact du changement climatique et l'adaptation et la vulnérabilité à ce phénomène - qui avait contribué au Quatrième rapport d'évaluation du GIEC.

Au début de la même semaine, lors de son voyage en Chine, la secrétaire d'État Hillary Clinton a abordé le changement climatique lors de sa visite le 21 février à la centrale électrique Taiyang Gong, à Pékin.

« Quand les États-Unis et la Chine ont établi des relations diplomatiques, il y a de cela 30 ans maintenant, le changement climatique ne figurait pas à l'ordre du jour », a dit Mme Clinton. « Mais aujourd'hui, nous savons que le changement climatique et l'énergie propre sont deux des plus importants défis auxquels sont confrontés nos deux pays et en fait le monde entier. »

« Le changement climatique est un problème monumental », a dit l'envoyé spécial des États-Unis pour l'environnement, M. Todd Stern, lors de la même visite. « Les chercheurs nous mettent en garde contre cette menace depuis de nombreuses années. Et les preuves qui s'accumulent suggèrent que les chercheurs avaient sous-estimé l'étendue du danger plutôt qu'ils ne l'avaient exagérée. »

Des inquiétudes internationales :

Une étude récente menée par un groupe international de chercheurs a paru le 23 février dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, mettant à jour les données du Troisième rapport d'évaluation du GIEC, publié en 2001, et portant sur cinq domaines de préoccupation à l'échelle internationale.

Dans le tout dernier rapport, les experts indiquent avoir trouvé, depuis 2001, de nouvelles preuves plus solides de l'impact du réchauffement planétaire sur des systèmes écologiques uniques et vulnérables - notamment les récifs de coraux, les glaciers tropicaux, les espèces en danger et autres - et les conséquences néfastes augmentent au fur et à mesure que les températures montent.

Ils ont également trouvé de nouvelles preuves plus solides de l'impact vraisemblable, sur les sociétés et les systèmes naturels, de phénomènes météorologiques inhabituels qui deviennent de plus en plus probables en raison du changement climatique. Les chercheurs ont également pu confirmer que les régions à basse latitude et moins développées courent en général davantage de risques que les pays à haute latitude et plus développés.

Il est vraisemblable, disent les auteurs du rapport, que le changement climatique fasse plus de dégâts qu'on ne le pensait, en raison de la hausse des températures moyennes à l'échelle planétaire, et que ce changement aura des conséquences néfastes pour des centaines de millions de personnes.

Le danger que le dégel du pergélisol du Groënland et de l'Antarctique contribue davantage à la montée du niveau des océans, serait plus significatif que prévu si l'on se fonde sur les modèles du dégel étudiés dans le quatrième rapport d'évaluation, précisent les experts ; et une montée de plusieurs mètres de plus du niveau des océans pourrait se produire en quelques siècles plutôt que millénaires.

« Plus nous en savons sur ce problème, et plus sévère et rapproché semble le danger », a dit Michael Oppenheimer, co-auteur du rapport et professeur de sciences géologiques et d'affaires internationales à l'université Princeton, dans des remarques le 23 février à Stanford. « Réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre est le moyen le plus sûr d'amenuiser le danger, et c'est de cette façon que les gouvernements doivent réagir. »

Des efforts assidus d'atténuation des émissions sont nécessaires :

Les efforts d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle internationale « n'ont pas été brillants », a dit le président du GIEC Rajendra Pachauri à la commission sénatoriale, mais il serait moins coûteux de réduire ces émissions que de ne rien faire pendant que leur concentration dans l'atmosphère s'accroît.

« Il ne s'agit pas d'une proposition onéreuse », a-t-il dit à l'audition. « Le GIEC a déterminé, par exemple, sur la base de ses évaluations, que si la hausse des températures peut être limitée entre 2 et 2,4 degrés centigrades, les émissions de gaz carbonique devraient atteindre leur concentration maximum d'ici 2015 avant de commencer à baisser. »

Le coût de ce plan strict d'atténuation, a dit M. Pachauri, ne dépasserait pas 3 % du produit intérieur brut mondial en 2030.

Le GIEC entame son cinquième rapport d'évaluation, qui devrait être achevé en 2014. Il sera établi avec la participation d'experts sur le changement climatique spécialisés dans diverses disciplines afférentes, et de représentants de gouvernements.

Le GIEC a demandé aux gouvernements et organisations qui ont participé au quatrième rapport d'évaluation d'offrir des suggestions et points de vue pour le rapport suivant. Leurs commentaires sont actuellement évalués et d'autres devraient être présentés à la 30e session du GIEC qui se tiendra du 21 au 23 avril, à Antalya, en Turquie.

Source : «America.Gov» Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.

Site Internet : http://www.america.gov/fr/

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Climat: Nicholas Stern exhorte les scientifiques à sonner l'alarme

COPENHAGUE (AFP) - 12/03/2009 16h22

Les conséquences économiques du réchauffement climatique ont été sous-estimées, a averti jeudi à Copenhague l'économiste Nicholas Stern, exhortant les experts du climat à dire plus haut et plus fort la catastrophe humanitaire à venir en l'absence d'une réaction vigoureuse.

Il y a eu "beaucoup d'information scientifique sur une hausse de 2 ou 3 degrés" Celsius de la température moyenne de la planète, "mais vous devez dire aux gens - clairement et fortement - ce que représenterait une hausse de 4, 5 ou 6 degrés", a déclaré M. Stern devant plusieurs centaines de scientifiques réunis à Copenhague.

"Des milliards de personnes seraient contraintes à l'exil et nous savons que cela entraînerait une longue période de conflit", a expliqué l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale, soulignant qu'il ne s'agissait pas d'une hypothèse farfelue.

Selon le Groupe intergouvernemental d?experts sur le climat (Giec), la température moyenne de la planète pourrait grimper de +1,1 à +6,4°C d'ici à 2100 par rapport à la fin du 20e siècle.

Dans un "message final" publié à l'issue d'un congrès auquel ont participé quelque 2.500 délégués de près de 80 pays, les organisateurs affirment que "les récentes observations confirment que (...) les pires scénarios du Giec sont en train de se réaliser".

Afin de limiter la hausse des températures à environ 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, les experts du Giec estiment que les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront atteindre un pic aux alentours de 2015 puis baisser drastiquement à partir de cette date.

Rappelant que certains gaz à effet de serre s'accumulent dans l'atmosphère pendant des centaines d'années, Nicholas Stern, auteur d'un rapport-référence sur le coût du changement climatique publié fin 2006, a souligné que tout retard dans l'action se paierait au prix fort.

"Ce n'est pas une négociation de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) où, si les négociations échouent, vous les reprenez cinq ans plus tard pratiquement au même point", a-t-il ironisé.

Selon l'économiste britannique, une meilleure prise de conscience des risques associés à un scénario de "business as usual", permettrait aux populations - et aux décideurs politiques - de mieux comprendre la nécessité de consacrer, selon ses calculs, l'équivalent de 1% à 2% du PIB mondial par an à la lutte contre le réchauffement.

"Le coût de l'inaction est supérieur à ce que j'avais présenté" en octobre 2006, a-t-il expliqué, tout en soulignant les avancées dans la recherche sur le climat réalisées "au cours des deux ou trois dernières années".

"Il existe un sentiment de frustration" dans la communauté scientifique, a noté Katherine Richardson, vice-recteur de l'Université de Copenhague, qui organisait cette conférence.

"Nous réalisons que ce sur quoi nous travaillons est tellement compliqué mais aussi tellement urgent que nous avons le devoir de nous assurer que nos résultats soient compris. Nous ne l'avons pas très bien fait jusqu'ici", a-t-elle expliqué.

Commentant les négociations internationales en cours, M. Stern a affirmé être "plus optimiste" qu'il y a deux ans en raison d'une meilleure compréhension des enjeux, de la rapidité des avancées technologiques et d'un "changement politique" sur le sujet, en particulier aux Etats-Unis.

La communauté internationale s'est donnée rendez-vous en décembre à Copenhague pour tenter de trouver un accord global sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Source : 2009 AFP

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J'ai lu hier que des scientifiques prévoyaient la disparition totale des glaciers estivales arctiques pour 2030. Il me semblait pourtant que d'autres voyaient 2020, voire même 2015. On a plus d'infos à ce sujet ?

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Moins de poussières, plus d’ouragans

L'ouragan Wilma, l'un des derniers de la saison 2005, qui fut particulièrement violente.

Moins le ciel se charge de poussières au-dessus de l’Atlantique nord, plus la saison des ouragans sera sévère, selon une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans la revue Science*. C’est ce mécanisme qui expliquerait la fréquence d’ouragans violents observée ces dernières années dans les Caraïbes.

La diminution des aérosols volcaniques et des poussières transportées par les vents depuis l’Afrique aurait largement contribué à réchauffer l’océan Atlantique nord dans la région des Caraïbes, selon Amato Evan (UW-Madison, USA) et ses collègues de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Dans l’atmosphère, ces particules ont un effet ‘parasol’ : ils bloquent une partie du rayonnement solaire.

Sur la période étudiée par les chercheurs, de 1982 à 2007, deux éruptions volcaniques majeures -le Chichón au Mexique en 82 et le Pinatubo aux Philippines en 91- ont ainsi refroidi l’Atlantique. A cela s’ajoute les poussières, notamment le sable, que des vents soufflant vers l’Ouest rabattent de l’Afrique vers l’Atlantique.

En faisant tourner les modèles climatiques à partir des mesures satellite des aérosols atmosphériques, Evan et ses collègues ont constaté que l’influence de ces particules était très forte sur la température océanique : elle expliquerait près de 70% de la tendance au réchauffement de ces dernières années.

Les tempêtes tropicales qui se forment sur l’océan Atlantique nord aiment la chaleur: la température de l’eau est l’un des éléments clefs qui peuvent faire d’une tempête de catégorie 1 un ouragan de catégorie 4 ou 5 en peu de temps. Récemment, plusieurs études ont liées le nombre accru d’ouragans violents au réchauffement climatique. D’après Amato Evan, ce réchauffement global n’explique pas tout pour l’Atlantique et pour cette partie de l’océan les modèles devraient, selon lui, prendre davantage en compte les évolutions des aérosols.

source :

Sciences-et-Avenir.com

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Le plus noir des scénarios climatiques se profile

A neuf mois de la conférence de Copenhague, où la communauté internationale s'est fixé un ultime rendez-vous pour s'accorder sur un plan de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, rien ne garantit qu'un accord sera trouvé. C'est dans l'espoir de conjurer un possible échec que près de 2 000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, se sont réunis du 10 au 12 mars dans la capitale danoise.

"Imaginez un avion dont la probabilité d'arriver à destination est de 10 %. Monteriez-vous à bord ? Evidemment non..." Stefan Rahmstorf, de l'Institut de recherches de Potsdam sur le climat, aime bien cette métaphore pour expliquer ce qui est en train de se passer : depuis le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il est certain, à 90 %, que l'homme est à l'origine de la transformation du climat qui menace les grands équilibres planétaires.

Or tout se passe comme si les gouvernements s'interrogeaient encore sur la possibilité d'embarquer dans cet avion promis à la catastrophe. A Copenhague, la communauté scientifique a voulu démontrer une dernière fois, avant la fin des négociations, que le doute n'était plus permis. "Nous avons accumulé beaucoup de données depuis le dernier rapport du GIEC, en 2007. Nous voulons que les gouvernements décident en connaissance de cause", a expliqué Katherine Richardson, de l'université de Copenhague, l'une des neuf universités à l'origine de cette initiative.

Les conclusions du GIEC s'appuient sur des données datant au mieux de 2005. Compte tenu de la lourdeur de cette organisation, qui réunit 2 500 chercheurs de 130 pays et dont l'ensemble des publications est soumis au consensus, le prochain rapport ne paraîtra pas avant 2014. Or "les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d'augmenter fortement et le système climatique évolue d'ores et déjà en dehors des variations naturelles à l'intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence. Les prévisions du GIEC anticipent une hausse des températures comprises entre 1,1 °C et 6,4 °C à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle.

Stefan Rahmstorf a présenté une étude selon laquelle le niveau des océans pourrait augmenter dans une fourchette de 75 cm à 190 cm d'ici à 2100. Soit bien au-delà des prévisions du GIEC allant de 18 cm à 59 cm. Celles-ci - et le GIEC avait pris soin de le souligner - ne prenaient pas en compte l'évolution des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique. Or leur rôle serait en réalité majeur, au travers de la fonte des glaces mais surtout de leur "écoulement" dans la mer. "Ce phénomène est beaucoup plus massif et beaucoup plus rapide que nous ne le pensions", confirme Eric Rignot, professeur à l'UC Irvine en Californie.

Lucka Kajfez Bogataj, de l'université de Ljubljana (Slovénie), a épluché l'ensemble des études climatiques parues dernièrement. Elle conclut sans hésiter : "L'impact du réchauffement est plus précoce et plus rapide que prévu." Entre 1990 et 2006, le monde a connu les treize années les plus chaudes depuis 1880, qui marque le début de l'ère industrielle, cite-t-elle en exemple.

Spécialiste des écosystèmes, Andreas Fischlin, de l'Institut fédéral de technologie de Zurich, va dans ce sens : "Les écosystèmes stockent 25 % des émissions mondiales de carbone. Cette capacité de stockage devrait culminer vers 2050, avant que les écosystèmes fragilisés par le réchauffement ne se mettent à leur tour à relâcher du CO2 dans l'atmosphère aggravant ainsi le phénomène. Ce problème est beaucoup plus important que nous ne le pensions il y a cinq ans."

Ce que les scientifiques ont baptisé des tipping points, soit des seuils au-delà desquels les conséquences du réchauffement deviennent irréversibles et incontrôlables, pourraient être plus bas. "Nous pensions que la survie des ours polaires serait menacée à partir d'une hausse des températures de 2,8 °C, il est probable que cela soit déjà vrai à partir de 1,5°C", avance M. Fischlin.

La richesse des hotspots ("points chauds") de la biodiversité, ces régions qui concentrent quantité d'espèces rares ou endémiques, serait en danger à partir d'un réchauffement de 1,6 °C. "Les nouveaux modèles dont nous disposons nous montrent que beaucoup de seuils de rupture se trouvent dans la bande des 2 °C à 3 °C. Et qu'il faudrait mieux garder une distance de sécurité pour ne pas risquer de s'en approcher", poursuit le chercheur. Sir Nicholas Stern, auteur du célèbre rapport sur "l'économie du changement climatique", a indiqué que "le coût de l'inaction sera supérieur à ce qu'il avait présenté en 2006".

Présent à Copenhague, le président du GIEC, Rajendra Pachauri, n'est pas sorti de son devoir de réserve mais, à neuf mois de l'échéance, il a jugé "utile que cette conférence rappelle aux politiques qu'il existe une crise plus grave que la crise économique". James Hansen, le célèbre climatologue de la NASA qui fut l'un des premiers à alerter en 1988 sur les dangers du réchauffement, a été plus direct : "Il faut que l'opinion soit sûre d'une chose. Les scientifiques sont clairs. Il n'existe pas de grosses incertitudes sur le film qui est devant nous. Et les politiques ne peuvent pas s'abriter derrière de prétendues inconnues pour ne pas agir." En clair, les scientifiques ont fait leur travail. Aux politiques maintenant de faire le leur.

Source : L. Caramel - Le Monde

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Climat: l'Amérique entre dans le marathon diplomatique

Un marathon diplomatique sur le climat s'engage dimanche à Bonn avec la première session de négociation sous l'égide de l'ONU en vue de la conclusion en décembre d'un nouvel accord international, et l'entrée en piste de la nouvelle délégation américaine.

Pour leurs partenaires au sein de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC), ce rendez-vous sonne comme l'heure de vérité et doit permettre aux Etats-Unis de formaliser leur degré d'engagement pour l'avenir.

Le nouvel accord doit être finalisé en décembre à Copenhague, afin de relayer la première phase du Protocole de Kyoto qui expire fin 2012.

"La véritable négociation s'engage. J'espère que les Américains énonceront dès dimanche les grands principes qui vont les guider dans cette négociation", confiait cette semaine à l'AFP le secrétaire exécutif de la CNUCC, Yvo de Boer.

Les pays industrialisés doivent préciser de combien ils sont prêts à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, ainsi qu'à long terme (2050). Mais les pays en développement sont aussi appelés, pour la première fois, à s'engager sur des politiques qui ralentiraient l'envolée de leurs émissions.

A ce jour, seuls les pays développés (dits de l'Annexe 1) sont soumis aux contraintes de réduction du Protocole de Kyoto, sauf les Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié.

Il faudra donc d'ici décembre trouver le moyen de les embarquer dans le nouvel accord ainsi que les grands émergents comme la Chine, devenue premier pollueur mondial, chacune des deux puissances ayant prévenu de longue date qu'elle n'avancerait pas sans l'autre.

Alors que l'Union européenne s'est déjà engagée fermement sur un objectif de réduction de 20% en 2020 par rapport à 1990 - voire de 30% si d'autres la suivent -, le président Barack Obama a évoqué pour la même date un retour des émissions américaines à leur niveau de 1990 (soit une réduction de 14% environ par rapport à 2005).

"Ca ne nous semble pas suffisant et l'UE veut commencer d'engager le dialogue sur ce point", indique un expert européen: pour l'UE, une réduction de 30% des GES d'ici 2020 coûterait l'équivalent d'1% du PIB européen chaque année, fait-il valoir. "Mais avec 1% de leur PIB, les Américains peuvent faire beaucoup mieux qu'annoncé".

"La plupart des pays industrialisés pensent que les Américains peuvent faire mieux que ça, et les pays en développement les pressent déjà de faire davantage", note Alden Meyer, directeur de l'Union of Concerned Scientists (américaine).

Les délégations ont reçu cette semaine un document de l'ONU résumant à grands traits les positions des uns et des autres, qui doit servir à l'élaboration d'un premier texte de négociation à la mi-juin.

Mais l'administration américaine doit aussi éviter de reproduire "l'erreur de Kyoto", en signant à Copenhague un texte que refuserait d'approuver le puissant Congrès à Washington. Obama veillera à lui laisser le temps d'adapter la législation nationale à tout nouvel engagement extérieur.

"Il ne faudrait pas non plus que la crise serve de prétexte à l'inaction", relève Jennifer Haverkamp, du think tank américain Environmental Defense Fund.

Lors d'une conférence de presse téléphonique jeudi, le démocrate Edward Markey, président de la Commission Sécurité énergétique et Climat de la Chambre des Représentants, s'est voulu rassurant: "Bonn est l'occasion de prouver que le temps du dédain unilatéral pour le processus de négociation sous l'égide de l'ONU est révolu".

Source : AFP

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