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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Ces histoires d'inondations au Pérou (qui s'étendent à la région du lac Titicaca) nous obligent à nous poser certaines questions. Si ce genre de phénomènes doit se répéter, cela sera très mauvais pour toute l'économie sociale de subsistance de la région.

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Ils ont pris leurs précautions après la déconvenue de 2007 :whistling:

http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pres...r20091210b.html

Climate could warm to record levels in 2010

10 December 2009

The ocean

A combination of man-made global warming and a moderate warming of the tropical Pacific Ocean, a phenomenon known as El Niño, means it is very likely that 2010 will be a warmer year globally than 2009.

Recently released figures confirm that 2009 is expected to be the fifth-warmest year in the instrumental record that dates back to 1850.

The latest forecast from our climate scientists, shows the global temperature is forecast to be almost 0.6 °C above the 1961–90 long-term average. This means that it is more likely than not that 2010 will be the warmest year in the instrumental record, beating the previous record year which was 1998.

A record warm year in 2010 is not a certainty, especially if the current El Niño was to unexpectedly decline rapidly near the start of 2010, or if there was a large volcanic eruption. We will review the forecast during 2010 as observation data become available.

Looking further ahead, our experimental decadal forecast confirms previous indications that about half the years 2010–2019 will be warmer than the warmest year observed so far — 1998.

Background information

* The 1961-90 global average mean temperature is 14.0 °C.

* Global temperature for 2010 is expected to be 14.58 °C, the warmest on record.

* The warmest year on record is 1998, which reached 14.52 °C, was a year dominated by an extreme El Niño

* Over the ten years, 2000–2009, since the Met Office has issued forecasts of annual global temperature, the mean value of the forecast error is 0.06 °C.

* Interannual variations of global surface temperature are strongly affected by the warming influences of El Niño and the cooling influences of La Niña in the Pacific Ocean. 2009, with a provisionally observed temperature of 14.44 °C, can be compared with the identical forecast value of 14.44 °C.

The Met Office, in collaboration with the University of East Anglia, maintains a global temperature record which is used in the reports of the Intergovernmental Panel on Climate Change.

Each December or January the Met Office, in conjunction with the University of East Anglia, issues a forecast of the global surface temperature for the coming year. The forecast takes into account known contributing factors, such as El Niño and La Niña, increasing greenhouse gas concentrations, the cooling influences of industrial aerosol particles, solar effects, volcanic cooling effects if known, and natural variations of the oceans.

Latest experimental Met Office decadal forecast (registration and login required to access specialist information). The long-term average period for this forecast is 1971–2000

Latest Met Office El Niño forecast (registration and login required to access specialist information).

Et pendant ce temps, la banquise a toujours mal la tronche.

En fait, l'idéal serait de ce faire un petit lot cette année : nouveau record de température mondial, effondrement de la banquise, saison cyclonique record dans l'Atlantique, pendaison des vils réchauffistes, et invasion chinoise du monde entier. :whistling:

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Il faudra qu'il m'explique comment il compte :whistling:

Depuis 1995, toutes les données, et même satellite qui mesure quand même quelque chose de bien physique et concret, montre un réchauffement net. D'ailleurs, tous le monde s'en fout joyeusement, mais le début de l'année est bien hot.

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Putain, je retire ce que je dit, ce sont les journaleux qui sont des c*nnards. Je m'excuse même pas, voilà ce qu'il a dit :

B - Do you agree that from 1995 to the present there has been no statistically-significant global warming

Yes, but only just. I also calculated the trend for the period 1995 to 2009. This trend (0.12C per decade) is positive, but not significant at the 95% significance level. The positive trend is quite close to the significance level. Achieving statistical significance in scientific terms is much more likely for longer periods, and much less likely for shorter periods.

C - Do you agree that from January 2002 to the present there has been statistically significant global cooling?

No. This period is even shorter than 1995-2009. The trend this time is negative (-0.12C per decade), but this trend is not statistically significant.

Modifié par paix

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Et j'ajouterais que si on ce refait ce petit exercice de masturbation intellectuelle à la fin de l'année, on rigolera bien. Ce n'est pas possible d'atteindre un tel niveau de désinformation . :blowup:

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Après avoir fait un petit tour dehors, je vais quand même essayer d'expliquer à ce qui passerait par là à quel point l'article de rtbf est mensonger, dés-informatif, et indigne d'un tas de boue.

Entre 1995 et 2009, on a une tendance net au réchauffement de +0,12°C par décennie pour la série de température du Hadley Center. Phil Jones, sans remettre en cause ce réchauffement, puisque c'est même lui qui donne ce chiffre, explique qu'il n'est pas statistiquement significatif avec un risque de première espèce à 5%. Il ajoute même qu'on est très proche du seuil de "significativité" (il y a des mots, je me demande pourquoi ils n'ont pas été inventés).

L'histoire de statistiquement significatif avec un risque de première espèce à 5%, c'est une histoire d'hypothèses. On prend une feuille, un crayon, un coin de table et une chaise, et on se dit : voila, j'ai ma tendance au réchauffement d'un côté, j'ai mes variabilités de mesures (3 types différents si cella intéresse quelqu'un) de l'autre côté. Est ce que le réchauffement mesuré existe vraiment, ou est-t-il du à ma variabilité de mesures ?

A partir de là, je me dis que je vais prendre un risque de première espèce à 5%, c'est à dire que je vais accepter de me tromper avec un risque de 5%, ou encore, quand j'aurais déterminé le caractère significatif ou non de la chose, il y a une probabilité de 95% d'avoir raison.

C'est un peu imagé, et je connais pas les hypothèses de travail de Phil Jones, mais l'idée est bien là. Il ne dit pas qu'il n'y a pas de réchauffement. Il dit même qu'il y a une tendance au réchauffement. Le seul truc qui le gêne, c'est que cette tendance n'est suffisamment significatif au sens des statistiques. Après, il faut aussi ajouter que même si ce n'est pas significatif avec un risque à 5%, il duit lui même qu'on y pratiquement, et donc il probable qu'avec un risque un peu plus large, cela serait significatif. Et là, je met au défi quiconque sain d'esprit de prendre un avion qui n'a "que" 90% de chance de terminer au fin fond de l'océan au cours de son voyage.

Toujours, je ne connais pas les hypothèses de travail de Phil Jones, mais quand il dit aussi que le refroidissement entre 2002 et 2009, sur 7 ans, n'est pas significatif. Et donc l'amalgame foireux du journaliste qui se retrouve dans ces deux phrases dépassant l'entendement est complétement aberrant :

Le professeur admet également qu'il n'y a eu aucun réchauffement enregistré de 1995 à nos jours. Il y aurait même eu un léger refroidissement mais dans une mesure qui n'est pas "statistiquement significative"

Il arrive à mélanger refroidissement, réchauffement, 1995, 2002 et 2009, significatif, non significatif, en deux phrases. Plus doué, plus personne ne te comprends.

Pour finir, Phil Jones ajoute

Achieving statistical significance in scientific terms is much more likely for longer periods, and much less likely for shorter periods.

Ce qui veut dire en clair, que vouloir sortir des tendances linéaires sur 7 ans relève plus de la masturbation intellectuelle que d'autre chose.

Je me permettrais un avis personnel pour conclure. En tirant un peu sur ce que dit Phil Jones, venir brandir la réalité d'un refroidissement entre 1998 et 2009 comme aime à faire les sceptiques relève de l'aberration.

Mais, comme chacun le sait, le climat se refroidit, et il faut pendre les réchauffistes.

« Encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront », disait Nietzsche

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Alors que l'hystérie sceptique se poursuit, les mesures de températures s'accordent à dire que ce mois de Janvier est exceptionnel.

Pour la base troposphère, et pour les deux bases satellites UAH et RSS, ce mois de janvier est le plus chaud, et cela sans grand doute possible.

Pour la surface, la NASA donne Janvier deuxième derrière 2007, et la NOAA donne Janvier quatrième, mais à égalité avec 2002 et 2003, derrière 2007.

Bref, comme chacun le sait, c'est parce qu'il neige aux États Unis et en Europe que le climat se refroidit, et il faut pendre les vils réchauffistes.

P.S.: Je rajouterais aussi que la banquise a atteint en Janvier sa quatrième plus faible extension, et que la situation s'est récemment amélioré mais reste précaire.

Modifié par paix

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Allez hop ... Juste pour dissiper les doutes :

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Notre eurocentrisme nous ferait-il oublier toute l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie du SE surpeuplée ? :whistling:

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Et pour février, cela est potentiellement pire. Février en tant que mois était bien le dernier apanage de 1998, et même 1983 pour les terres de l'HS. Si Février 2010 se fait historique, il ne restera plus rien à 1998.

Modifié par paix

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Des scientifiques proposent de rendre les nuages plus brillants ou de fertiliser les océans afin de contrecarrer le réchauffement climatique..

«L'ingéniérie climatique à grande échelle n'a jamais été éprouvée et peut être dangereuse, mais son potentiel technique existe», résume David Keith, professeur de science de la Terre à l'Université de Calgary au Canada.

L'article ICI

Celui qui maitrisera le climat pourra mettre politiquement et economiquement a genoux ses "concurrents" ! :shifty:

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Sous l'effet du changement climatique, les tempêtes tropicales pourraient devenir moins fréquentes mais plus intenses, selon une étude publiée dimanche dans la revue scientifique britannique Nature.

L'article est ICI

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C'est officiel pour Février. Je donne sans doute l'impression de m'acharner, mais dans un contexte de faible activité solaire, et avec un El Nino bien moins puissant ( 1,8° cette année contre 2,5° en 1998 ), on enterre Janvier, puis Février 1998.

Donc, voila, Février 2010 avec 0,06° de différence, devance Février 1998 d'après NCEP/NCAR reanalysis.

Sur les deux premiers mois de l'année, 2007 est en tête devant 2010, surtout grâce à l'excellent mois de Janvier 2007 qui n'est pas contrebalancé par Février 2010 et ses 3 jours de moins, toujours d'après NCEP/NCAR reanalysis.

Bref, 1998 est fini. Reste à voir si cela sera acté par tous le monde. :whistling:

Le paradoxe de cet Hiver, et c'est là que les choses deviennent intéressantes, montre que la neige est un très mauvais indicateur d'un quelconque changement des température (et des précipitations d'ailleurs). Cet Hiver aurait connu des records d'enneigement, alors que la planète chauffée, simplement parce que la mince bande de terre entre 30° et 50° Nord où se livre un combat éternel entre la neige et la pluie a vu cette année la victoire de la neige.

Pour la banquise, on attendra un peu que le maximum annuel se passe, mais cela reste franchement déficitaire, malgré une récente amélioration des conditions.

On se retrouve en Mars pour de nouvelles aventure ? :whistling:

Pour être complet, RSS a déjà pondu sa moyenne, et il donne un léger recul des températures pour février rapport à janvier, mais février reste clairement dans le classement. C'est le dernier point tout au bout de la courbe :

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Pas de réchauffement depuis 1995...

Et le GIEC a reçu le nobel, incroyable...

http://www.rtbf.be/info/societe/climat/rec...-erreurs-187679

Avec un peu de retard, je vous livre ici la réponse de Phil Jones. Il confirme que l'interprétation des journalistes était erronée :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...2/daily-mangle/

Daily Mangle

Filed under:

* Climate Science

* Instrumental Record

* Paleoclimate

* Reporting on climate

— group @ 15 February 2010

Yesterday, the Daily Mail of the UK published a predictably inaccurate article entitled “Climategate U-turn as scientist at centre of row admits: There has been no global warming since 1995″.

The title itself is a distortion of what Jones actually said in an interview with the BBC. What Jones actually said is that, while the globe has nominally warmed since 1995, it is difficult to establish the statistical significance of that warming given the short nature of the time interval (1995-present) involved. The warming trend consequently doesn’t quite achieve statistical significance. But it is extremely difficult to establish a statistically significant trend over a time interval as short as 15 years–a point we have made countless times at RealClimate. It is also worth noting that the CRU record indicates slightly less warming than other global temperature estimates such as the GISS record.

The article also incorrectly equates instrumental surface temperature data that Jones and CRU have assembled to estimate the modern surface temperature trends with paleoclimate data used to estimate temperatures in past centuries, falsely asserting that the former “has been used to produce the ‘hockey stick graph’”.

Finally, the article intentionally distorts comments that Jones made about the so-called “Medieval Warm Period”. Jones stated in his BBC interview that “There is much debate over whether the Medieval Warm Period was global in extent or not. The MWP is most clearly expressed in parts of North America, the North Atlantic and Europe and parts of Asia” and that “For it to be global in extent, the MWP would need to be seen clearly in more records from the tropical regions and the Southern hemisphere. There are very few palaeoclimatic records for these latter two regions.”

These are statements with which we entirely agree, and they are moreover fully consistent with the conclusions of the most recent IPCC report, and the numerous peer-reviewed publications on this issue since. Those conclusions are that recent Northern Hemisphere warming is likely unprecedented in at least a millennium (at least 1300 years, in fact), and that evidence in the Southern Hemisphere is currently too sparse for confident conclusions. Mann et al in fact drew those same conclusions in their most recent work on this problem (PNAS, 2008).

Unfortunately, these kinds of distortions are all too common in the press nowadays and so we must all be prepared to respond to those journalists and editors who confuse the public with such inaccuracies.

Update 2/16/10. Phil Jones has confirmed to us that our interpretations of his comments in the BBC interview are indeed the correct ones, and that he agrees with the statements in our piece above. He and his CRU colleagues have also put up an response to some of the false allegations in a previous piece in the UK Guardian. We’ll report further such developments as they happen.

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Grosse fuite de méthane dans l'atmosphère en Arctique

04.03.10 - 20:28

Le fond de l'océan Arctique libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre, à un rythme plus élevé que ne le pensaient les experts, ce qui pourrait aggraver le réchauffement climatique, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.

"Cette découverte met en évidence une source de méthane importante mais jusqu'ici négligée provenant du permafrost (le sol gelé en permanence, ndlr) situé sous l'eau, plutôt que sous les terres", écrivent les auteurs de l'étude, qui soulignent que "ces émissions risquent d'avoir à l'avenir un effet dramatique sur le réchauffement climatique".

Cette équipe de recherche internationale sous la direction de Natalia Chakhova et Igor Semiletov, de l'université de Fairbanks en Alaska, a étudié entre 2003 et 2008 les eaux du plateau arctique de Sibérie orientale, qui couvrent plus de deux millions de km2 dans l'océan Arctique.

De précédentes études effectuées en Sibérie s'étaient plutôt concentrées sur le méthane s'échappant sous l'effet du dégel du permafrost situé sur le continent.

Les scientifiques ont en effet longtemps considéré que le permafrost situé sous l'océan Arctique constituait une barrière infranchissable pour le méthane, un gaz dont l'effet de serre est trente fois supérieur à celui du CO2.

Mais les observations de l'équipe de l'université de Fairbanks montrent que le permafrost sous-marin est perforé et laisse échapper de grandes quantités de méthane.

AFP

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Ce n'est pas la première fois qu'une équipe fait ce genre de constations. Le problème, cela reste des informations très ponctuels dans le temps et l'espace, mais qui convergent toutes dans le même sens. De plus, la tendance actuelle est effectivement à une hausse du CH4 atmosphérique, qui proviendrait de l'Arctique. Toutes ces informations demandent validation, mais c'est quand même inquiétant de savoir qu'on a déjà potentiellement franchi un seuil. Foutu année 2007 quand même. :crying:

La reprise de la hausse de la concentration du CH4 atmosphère entre 2005 et 2007 d'après le Earth System Research Laboratory de la NOAA :

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Pour la postérité, un article de The Independent de Septembre 2008 qui racontait déjà la même histoire :

http://www.independent.co.uk/environment/c...omb-938932.html

Arctic scientists discover new global warming threat as melting permafrost releases millions of tons of a gas 20 times more damaging than carbon dioxide

By Steve Connor, Science Editor

Tuesday, 23 September 2008

Preliminary findings suggest that massive deposits of subsea methane are bubbling to the surface as the Arctic region becomes warmer and its ice retreats.

The first evidence that millions of tons of a greenhouse gas 20 times more potent than carbon dioxide is being released into the atmosphere from beneath the Arctic seabed has been discovered by scientists.

The Independent has been passed details of preliminary findings suggesting that massive deposits of sub-sea methane are bubbling to the surface as the Arctic region becomes warmer and its ice retreats.

Underground stores of methane are important because scientists believe their sudden release has in the past been responsible for rapid increases in global temperatures, dramatic changes to the climate, and even the mass extinction of species. Scientists aboard a research ship that has sailed the entire length of Russia's northern coast have discovered intense concentrations of methane – sometimes at up to 100 times background levels – over several areas covering thousands of square miles of the Siberian continental shelf.

In the past few days, the researchers have seen areas of sea foaming with gas bubbling up through "methane chimneys" rising from the sea floor. They believe that the sub-sea layer of permafrost, which has acted like a "lid" to prevent the gas from escaping, has melted away to allow methane to rise from underground deposits formed before the last ice age.

They have warned that this is likely to be linked with the rapid warming that the region has experienced in recent years.

Methane is about 20 times more powerful as a greenhouse gas than carbon dioxide and many scientists fear that its release could accelerate global warming in a giant positive feedback where more atmospheric methane causes higher temperatures, leading to further permafrost melting and the release of yet more methane.

The amount of methane stored beneath the Arctic is calculated to be greater than the total amount of carbon locked up in global coal reserves so there is intense interest in the stability of these deposits as the region warms at a faster rate than other places on earth.

Orjan Gustafsson of Stockholm University in Sweden, one of the leaders of the expedition, described the scale of the methane emissions in an email exchange sent from the Russian research ship Jacob Smirnitskyi.

"We had a hectic finishing of the sampling programme yesterday and this past night," said Dr Gustafsson. "An extensive area of intense methane release was found. At earlier sites we had found elevated levels of dissolved methane. Yesterday, for the first time, we documented a field where the release was so intense that the methane did not have time to dissolve into the seawater but was rising as methane bubbles to the sea surface. These 'methane chimneys' were documented on echo sounder and with seismic [instruments]."

At some locations, methane concentrations reached 100 times background levels. These anomalies have been seen in the East Siberian Sea and the Laptev Sea, covering several tens of thousands of square kilometres, amounting to millions of tons of methane, said Dr Gustafsson. "This may be of the same magnitude as presently estimated from the global ocean," he said. "Nobody knows how many more such areas exist on the extensive East Siberian continental shelves.

"The conventional thought has been that the permafrost 'lid' on the sub-sea sediments on the Siberian shelf should cap and hold the massive reservoirs of shallow methane deposits in place. The growing evidence for release of methane in this inaccessible region may suggest that the permafrost lid is starting to get perforated and thus leak methane... The permafrost now has small holes. We have found elevated levels of methane above the water surface and even more in the water just below. It is obvious that the source is the seabed."

The preliminary findings of the International Siberian Shelf Study 2008, being prepared for publication by the American Geophysical Union, are being overseen by Igor Semiletov of the Far-Eastern branch of the Russian Academy of Sciences. Since 1994, he has led about 10 expeditions in the Laptev Sea but during the 1990s he did not detect any elevated levels of methane. However, since 2003 he reported a rising number of methane "hotspots", which have now been confirmed using more sensitive instruments on board the Jacob Smirnitskyi.

Dr Semiletov has suggested several possible reasons why methane is now being released from the Arctic, including the rising volume of relatively warmer water being discharged from Siberia's rivers due to the melting of the permafrost on the land.

The Arctic region as a whole has seen a 4C rise in average temperatures over recent decades and a dramatic decline in the area of the Arctic Ocean covered by summer sea ice. Many scientists fear that the loss of sea ice could accelerate the warming trend because open ocean soaks up more heat from the sun than the reflective surface of an ice-covered sea.

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apparemment, il ne faudrait pas 'inquiéter pour le méthane, ce serait juste des effets d'annonces :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...ne-on-the-move/

J'avoue que je connais mal ce domaine.

Sinon, pour les températures, on pourrait s'inquiéter un peu. l'UAH, qui n'est pas des plus réchauffistes, nous place Février en deuxième position pour la base tropo, derrière 1998, et avec une anomalie supérieur à celle de Janvier. Et pour l'instant, rien ne semble indiquer que cela puisse se calmer en Mars. En court, on est à +0,74° pour la base tropo contre +0,721° en Janvier 2010 et + 0,753° en Février 1998 (et +0,77° en Avril 1998, record absolu de la base). Si dans le détail mensuel, cela ressemble un peu au jeu du chat et de la souris, on marche clairement dans les traces de 1998.

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Les 20 derniers hivers ont été trop chauds

Théoriquement, l’hiver météorologique est terminé depuis le 1er mars. Mais la neige continue à tomber sur la Belgique et les températures ne décollent pas. Anormal ? Exceptionnel ? Non. Mais on avait perdu l’habitude.

L'article est ICI

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Je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus au fond :

Que les sceptiques s'excitent en justifiant que 2009/2010 n'est dû qu'à El Nino, et rien d'autre.

Que les sceptiques s'excitent en justifiant que 2009/2010 est très froid à cause de la neige et du froid entre le 35°N et le 55°N.

Que les alarmistes s'excitent et empirent la situation en brandissant 2009/2010 comme une nouvelle preuve irréfutable du RC, et d'un risque de destruction de la civilisation si on ne fait rien.

Que 2010 ne fait que commencer.

Que nos conneries de régressions linéaires à deux sous entre les bons mois des bonnes années deviennent des cas d'école de masturbation intellectuelle profondément inutile et déplacée.

Finalement, malgré les haut et les bas, malgré qu'il soit profondément débile d'établir une tendance entre 1998 et 2008, malgré la pression sceptique grandissante, les températures continuent à grimper. Des minimas de moins en moins froids (la petite ligne du bas), des maximas de plus en plus chauds (la petite ligne du haut), et une tendance haussière quand on évite de se palucher avec 1998 et 2008 (la petite ligne du milieu), il est difficile de dire que le climat ne se réchauffe.

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Après vérification, si il y a bien 31 jours en Décembre et en Janvier et 28 en Février, l'Hiver 2002/2010 est le plus chaud d'après l'UAH (+0,54° en 1997/98, +0,578° en 2009/10), et le deuxième plus chaud pour NCEP NCAR (+12,89° pour 2006/07, +12,83° pour 2009/10 et pour info +12,76° pour 1997/98).

Mais comme chacun le sait, le climat se refroidit, et il faut pendre les vils réchauffistes.

Modifié par paix

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Allez hop ... Juste pour dissiper les doutes :

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Notre eurocentrisme nous ferait-il oublier toute l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie du SE surpeuplée ? :whistling:

Je voudrais mettre un petit bémol à la carte.

Depuis toujours, il y a très peu de mesure de température au niveau des mers et océans ( 70% de la surface de la Terre). Et cela ne changera pas dans les decennies à venir. Je pense que sur la carte, c'est grâce aux mesures de la température de surface de l'eau par les satellites météo qui ont permis de faire une moyenne de température. Mais c'est oublier que la température se mesure dans un abri météo normalisé ( à 1.5m au dessus d'un "sol gazonné"). Qu'en est-il au niveau des océans? A t'on corrigé ces températures et comment? Je n'ai pas trouvé dans le dernier rapport du GIEC ce problème.

Certains me diront qu'il y a des balises et bateaux qui transmettent les synops mais dans quelles proportions par rapport aux stations météo terrestres. Qui peut nous énumérer les bateaux qui transmettent régulièrement ( au mois toutes les 3 heures) dans l'atlantique, Pacifique et Indien?

Je retourne hiberner et je vous dis à l'année prochaine.

Modifié par froggy

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Ce n'est pas une critique, juste une réflexion. C'est sûr que pour la bonne vieille température à 1,5 mètre du sol dans un abri normalisé, on ne doit pas avoir des masses de données. Je pense quand même que les satellites mesurent une grandeur physique valable, et qu'on peut leur faire confiance. Pour les températures de l'océan, les satellites mesurant cela assez bien. j'en avais déjà dit un mot à El Nino d'ailleurs. Le NCEP NCAR est original car il prend toutes les données qu'il peut exister, et il mouline pour donner au final une vue des paramètres de l'atmosphère. Pour la correction des températures, on peut trouver des documents sur Internet. Mais j'ai laissé tomber, trop technique pour mon petit cerveau.

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