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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Avec tous les articles que vient de balancer Philippe, et que je n'ai encore eu le temps de lire, il y a peut être une évocation du retrait de la banquise rapport aux 1450 dernières années. En tous cas, Kinnard et al. 2011, viennent de proposer une reconstruction de la superficie de la banquise depuis 1450 ans environ :

http://www.nature.com/nature/journal/v479/...ature10581.html

http://www.ggr.ulaval.ca/cours/ggr-7021/Fi...d-etal_2011.pdf

L'article est encore très jeune, on verra bien dans les années à venir si il est confirmé ou infirmé. Si il est confirmé, cela signifie que la baisse de la superficie de la banquise de l'Arctique est effectivement sans précédent depuis au moins 1450 ans. Sur la base d'autres études, on pourrait même dire que la rétraction est sans précédent sans doute depuis 3000 ans, amis cela reste bien plus hypothétique.

De plus, les auteurs discutent des cycles de la banquise, qui semble se rétracter durant les périodes froides (petit âge glaciaire de 1500 à 1800 et âge sombre de 600 à 800). Cela remet encore un peu plus en cause l'idée d'un optimum médiéval homogène avec des ours polaires forniquant joyeusement dans un Groenland vert fluo. Cela s'apparente de plus en plus à des cycles de redistributions de l'énergie à travers l'espace climatique, bien plus qu'à une hausse importante de l'énergie totale du système climatique (même si l'un et l'autre ne sont pas incompatibles, soit dit en passant, et qu'il est bien possible que la variabilité de l'activité solaire est initié ces cycles).

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Le Canada se retire du protocole de Kyoto. C'est le premier pays à quitter ce dispositif visant à lutter contre les émissions de gaz à effets de serre. La sortie du Canada intervient au lendemain de l'accord de Durban sur le réchauffement climatique.

C'est une ironie de l'histoire. Le Canada, qui était le premier pays à avoir signé le protocole de Kyoto, en 1997, est devenu le premier pays à le quitter.

Le ministre fédéral de l'Environnement, Peter Kent, a confirmé la nouvelle, lundi, deux heures à peine après son retour de la conférence sur les changements climatiques de Durban.

Pour le ministre canadien, "Kyoto ne fonctionne pas". Il a ajouté que le Canada risquait de devoir verser des pénalités de plusieurs milliards de dollars s'il restait signataire du protocole. Il a aussi évoqué la menace de la perte de milliers d'emplois.

Les conservateurs arrivés au pouvoir en 2006 se sont toujours montrés farouchement opposés au protocole de Kyoto. Ils ont donc mis leur menace à exécution.

Le Canada ne respectait pas ses engagements de réduction de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Ces émissions ont même explosé ces dernières années.

Le pays est connu pour ses exploitations pétrolières des sables bitumineux. Les compagnies pétrolières de l'Ouest Canadien sont très proches du gouvernement conservateur.

L'opposition a fustigé la décision du gouvernement fédéral. Ce retrait a aussi été vivement critiqué par les défenseurs canadiens de l'environnement.

source : rtbf.be

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Je ne suis pas sûr que ça change grand chose : le Canada ne respectait pas ses engagement et continuait à beaucoup polluer, comme la plupart des pays signataires d'ailleurs.

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Le méthane, la vraie bombe climatique

Les scénarios pessimistes se confirment: des bulles de méthane enfermées sous le permafrost se libèrent sous l'effet du réchauffement dans l’atmosphère et risquent d'accélérer encore ce réchauffement...

L’année 2011 ne restera peut-être pas longtemps l’année la plus chaude depuis le début des relevés, selon Météo France, c'est-à-dire depuis 1863. 2011 dépasse en effet le record de 2003 avec une température moyenne de 13,6°C contre 13,4°C pour l’année de la dernière canicule.

Nous voilà donc en plein réchauffement climatique, même si le Giec affiche toujours la même prudence en matière d’analyse des phénomènes météorologiques actuels. Il n’empêche. Environ 12°C dans la nuit du réveillon, le 31 décembre 2011 à Paris, cela ne s’était jamais vu, de mémoire de grenouille…

Et pourtant, ce qui se prépare pour les prochaines années pourrait encore amplifier ce réchauffement qui fait le bonheur des amateurs de douceur hivernale. Pour l’instant, si l’on suit bien les climatologues du Giec, c’est essentiellement aux émissions de CO2 provoquées par les activités industrielles de l’homme que l’on doit la vague de chaleur qui saisit la planète.

Or, il ne s’agit peut-être que d’un simple pétard d’amorçage de la véritable bombe climatique à venir: le méthane. La digestion des ruminants et, surtout, les activités humaines en produisent une quantité qui a sensiblement augmenté au cours de l’ère industrielle. Mais le véritable problème vient du «gisement» naturel de méthane enfoui dans les sols gelés de la Sibérie ou du nord du Canada et sous les océans.

Sous le permafrost le gaz

Des milliards de milliards de végétaux et d’organismes vivants ont été piégés par la glace pendant des dizaines de milliers d’années dans le sol gelé, le permafrost (ou pergélisol en français), comme le note le journaliste Justin Gillis dans le New York Times du 16 décembre 2011. Or, avec le réchauffement climatique en cours, ce carbone «fossile» pourrait se transformer en gaz carbonique et en méthane sous l’action de bactéries et de microbes…

Un second «effet Kiss Cool» pouvant provoquer une sorte de réaction en chaîne: le CO2 réchauffe assez l’atmosphère, la terre et les mers, pour que des bulles de méthane soient libérées dans l’atmosphère; ces bulles accélèrent encore le réchauffement; cette chaleur provoque l’émission de toujours plus de méthane, etc…

Seule bonne nouvelle, la durée de la présence de ce méthane dans l’atmosphère est plus limitée que celle du CO2. Néanmoins, son impact sur l’effet de serre est considéré comme 20 à 25 fois supérieur à celui du CO2 sur un cycle de 100 ans.

Le journaliste du New York Times relate le travail d’une scientifique, Katey Walter Anthony, de l’université d’Alaska à Fairbanks qui, dans les années 2000, est partie à la chasse aux bulles de méthane sur différents lacs de Sibérie. Elle est alors revenue pratiquement bredouille. En octobre 2011, en revanche, elle a pu observer de véritables panaches de méthane s’échappant de la surface de ces lacs. «On pouvait voir partout des gerbes de bulles», déclare-t-elle.

Des rejets plus rapides que prévus

Ce constat rejoint celui du scientifique russe Igor Semiletov, qui travaille au Centre de recherche arctique international de la même université d’Alaska. Interrogé par The Independant, le 13 décembre 2011, il témoigne de la découverte d’une concentration importante de panaches de méthane jaillissant du fond océanique arctique:

«Nous avions déjà trouvé des rejets sous forme de torche mais ils ne s’étendaient que sur quelques dizaines de mètres de diamètre. Pour la première fois, nous avons observé des écoulements continus et puissants sur 1.000 mètres de diamètre. Et nous en avons découvert plus de 100 sur une zone assez limitée. Il doit donc en exister des milliers… »

Ces observations vont dans le sens de l’étude internationale publiée par 41 chercheurs du Réseau de recherche sur le permafrost le 1er décembre 2011 dans la revue Nature. Les deux auteurs principaux, Edward Schuur (Université de Floride) et Benjamin Abbott (Université d’Alaska) révèlent des résultats qui seront pris en compte dans le prochain rapport du Giec, le cinquième, prévu pour 2014.

Les chercheurs estiment que leurs travaux montrent que les rejets de carbone issus du permafrost seront plus rapides que ceux prévus par les modèles actuels. Selon les dernières estimations, les quelque 18,8 millions de km2 de sols gelés dans le grand Nord retiennent environ 1.700 milliards de tonnes de carbone organique. «Soit 4 fois la quantité de carbone émise par l’activité humaine dans les temps modernes et 2 fois plus que celle qui est présente dans l’atmosphère aujourd’hui»,indiquent les chercheurs.

Cette nouvelle estimation est trois fois supérieure aux précédentes. Une différence due à une beaucoup plus grande profondeur de piégeage du carbone dans le sol. Auparavant, les calculs ne portaient que sur le premier mètre d’épaisseur. «La succession des cycles de gel et de dégel et des dépôts de sédiments sur des milliers d’années ont enterré le carbone sur une profondeur bien plus importante», notent les auteurs de la publication.

Mieux étudier la fonte

Autre incertitude: la répartition entre gaz carbonique et méthane qui résultera de la fonte du permafrost. Les environnements pauvres en oxygène favorisent le développement de microbes produisant du méthane mais ils retiennent également plus de carbone dans le sol. Une présence plus importante d’oxygène provoque la prolifération de bactéries qui, elles, produisent du gaz carbonique. Le mix final de ces deux gaz aura un impact important sur le réchauffement climatique.

L’étude publiée dans Nature prend en compte les deux scénarios extrêmes du quatrième rapport du Giec: +2°C ou + 7,5°C en 2100 dans la région arctique. Le réchauffement le plus élevé provoquerait, selon les chercheurs, la fonte de 9 à 15% des 3 premiers mètres d’épaisseur du permafrost d’ici 2040 et de 47 à 61% d’ici 2100. En équivalent CO2, cela représente l’émission de 30 à 60 milliards de tonnes d’ici 2040 et de 232 à 380 milliards de tonnes d’ici 2100. Des résultats de 1,7 à 5,2 fois supérieurs à ceux des modèles précédents.

Dans le même temps, les scientifiques plaident pour l’intensification des mesures sur le terrain afin d’affiner leurs calculs. Les prévisions sur la vitesse de la fonte des glaces de la banquise se sont déjà révélées très sous-estimées par les modèles des climatologues. Ces derniers résultats montrent qu’il reste encore beaucoup de progrès possibles pour mieux évaluer des phénomènes aussi complexes de la fonte du permafrost. Le risque d’accélération du réchauffement sous l’effet de rejets massifs de méthane justifie sans doute de s’y intéresser de près.

Source : http://www.slate.fr/story/48317/methane-climat

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Le rôle des pays émergents dans les négociations climatiques, l’exemple de Durban

La Conférence des Parties de Durban, qui s’est déroulée en Afrique du Sud entre le 28 novembre et le 11 décembre 2011, a abouti à un accord de compromis sur les politiques de lutte contre les changements climatiques. Les participants sont parvenus à un accord au terme d’une nuit blanche de négociation, dans un contexte tendu. L’accord prévoit :

La reconduction du Protocole de Kyoto (PK) pour une deuxième période d’engagement entre 2013 et 2020,

Le lancement de nouvelles négociations pour un accord global devant être achevé en 2015 et entrer en vigueur en 2020,

La mise en place d’un Fonds vert, abondé par les pays industrialisés à hauteur de 100 Milliards d’euros par an à partir de 2020 permettant de financer les actions de mitigation et d’adaptation au changements climatiques.

Ce compromis a été salué par les responsables politiques européens comme une avancée importante et au contraire critiqué par les Organisations Non-Gouvernementales et les représentants des pays insulaires comme insuffisant. L’enjeu de ces négociations est la réduction des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES), notamment le CO2, pointés par les scientifiques membres du GIEC comme étant les principaux responsables des changements climatiques observés de depuis un quart siècle et qui pourraient s’aggraver dans les décennies à venir si rien n’est fait.

Depuis 1992, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) est le cadre institutionnel dans lequel les 190 Etats signataires affichent leur volonté de lutter contre les changements climatiques et négocient les modalités d’action pour y parvenir. Le PK est un instrument lié à cette Convention, signé en 1997 dans lequel 38 pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions de CO2 de 5% par rapport à 1990. Ce traité est entré en vigueur le 16 février 2005 et sa première période d’application s’étend de 2008 à 2012.

A partir de 2007 et la Conférence des Parties de Bali, les pays industrialisés et surtout l’Union Européenne, particulièrement proactive en matière de négociations climatiques, ont relancé les négociations sur l’après-Kyoto, c’est à dire après l’expiration de la première période d’engagement du PK, le 31 décembre 2012. C’est dans ce contexte que les sommets de Copenhague en novembre-décembre 2009, Cancún en 2010 et Durban cette année se situent. Les questions sur la table des négociations concernent principalement la nature de l’accord et la répartition des efforts de mitigation et d’adaptation face aux changements climatiques.

I) Contrainte ou volontariat

La nature du Protocole est soumise à débat, le caractère contraignant des objectifs de réduction d’émissions étant jugé par certains pays comme attentatoire à leur souveraineté, comme les Etats-Unis par exemple. C’est la raison pour laquelle le républicain George Bush Jr. a décidé en 2001 de retirer la signature des Etats-Unis du Protocole de Kyoto, pourtant négocié et signé par son prédécesseur démocrate Bill Clinton en 1998. De l’autre côté, l’Union Européenne est favorable à des outils chiffrés et contraignants, qui correspondent à l’attitude régulatrice européenne basée sur la loi et le droit. Par exemple, l’UE a mis en œuvre un système d’échange de permis d’émissions de CO2 à l’intérieur de ses frontières, en place depuis 2005 qui alloue aux entreprises des quotas d’émissions et permet d’acheter ou vendre les quotas afin d’atteindre son objectif.

Pour les PED, traditionnellement hostiles aux accords contraignants vus comme des instruments de domination au service des pays riches, le Protocole ne doit imposer d’objectifs qu’aux pays développés. Disposant de plus de marges de manœuvre économique et ayant vu leurs émissions s’envoler récemment, les puissances émergentes réunies au sein du BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine) depuis Copenhague en 2009, ont affiché leur volonté de s’engager dans une réduction de leurs émissions, mais en affirmant leur préférence pour les Actions Nationales Appropriées de Mitigation (NAMA’s en anglais), engagements volontaires de réduction pour les PED, tout en soulignant la nécessité d’un accord contraignant pour les pays industrialisés. Les négociations opposent donc les partisans d’une contrainte pour tous, ceux opposés à toute contrainte et enfin ceux en faveur d’une contrainte pour certains.

L’accord de Durban est dans ce contexte une avancée, puisque les pays vont négocier un accord global d’ici 2015, qui inclura l’ensemble des pays de la CCNUCC. Cependant, la nature juridique du futur accord est floue, puisque le texte négocié à Durban fait mention d’un accord « avec force légale », mais sans pour autant le définir comme juridiquement contraignant. C’est l’Inde qui a réussi à faire disparaître la notion d’accord contraignant, pourtant soutenue par l’UE, la diplomatie étant souvent propice aux contorsions sémantiques visant à satisfaire les réticences de certains pays et préserver l’apparence de consensus.

Pour autant il n’est pas dit que pour les négociations climatiques, la signature d’un accord contraignant au sens européen soit plus efficace que des engagements plus souples. En effet, le débat entre partisans d’une régulation contraignante par le droit « Hard Law » et ceux d’une régulation plus incitative « Soft Law » fait rage entre les spécialistes de la gouvernance mondiale de l’environnement. L’un des arguments majeurs des partisans des régulations « douces » est que celles-ci peuvent inclure plus d’acteurs qui vont engager des actions, à la différence des régulations « dures » dont le caractère contraignant peut écarter de nombreux acteurs et dont l’efficacité n’est prouvée que lorsque les intérêts des acteurs coïncident avec l’objectif poursuivi.

Pour le dire plus clairement, si les Etats ne veulent pas engager des mesures de réduction de leurs émissions de CO2, la nature contraignante de l’accord signé n’est pas de nature à faire évoluer leur position, en l’absence de pouvoir supérieur aux Etats dans l’ordre international, surtout si les principaux contrevenants sont des pays puissants comme les Etats-Unis ou la Chine. Aussi, l’accord global prévu à partir de 2015, s’il inclut l’ensemble des parties de la CCNUCC autour d’engagements souples peut avoir plus d’efficacité qu’un accord très contraignant mais qui ne concernerait que l’UE.

II) La difficile répartition des efforts de mitigation

Le deuxième problème de la gouvernance mondiale du climat est la difficile répartition des efforts de réduction des émissions de CO2. Ainsi, le PK concerne les pays industrialisés, surtout européens, mais pas les plus grands émetteurs de CO2 que sont les Etats-Unis (20% des émissions mondiales en 2007) qui après avoir signé le Protocole sous Clinton, ont retiré leur signature en 2001, ainsi que les pays émergents comme la Chine (22,3% en 2007) qui ont vu leurs émissions exploser depuis une quinzaine d’années. Les Pays en Développement (PED) ne sont eux tenus à aucune forme d’engagement contraignant concernant leurs émissions de GES.

Alors que le changement climatique est un phénomène transnational, l’émission d’une tonne de CO2 en Chine pouvant produire des effets en France ou en Afrique, cette répartition différenciée des efforts peut sembler baroque mais l’explication est politique. En effet en 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, les pays ont adopté le principe des « Responsabilités communes mais différenciées ». Celui-ci met en avant la responsabilité historique plus importante des pays industrialisés dans la dégradation des conditions environnementales et dans l’émission de GES, souligne au contraire le besoin de développement des PED et implique une différenciation des efforts à fournir.

Cette distinction se traduit par l’existence de deux catégories de pays dans la CCNUCC : les pays de l’annexe 1 (pays industrialisés) et les pays non-annexe 1 (PED) [1] . Le PK a repris cette distinction en désignant les pays de l’annexe B, industrialisés et soumis à des objectifs chiffrés et contraignants, et les pays non-annexe B. Tout l’enjeu des négociations de l’après-Kyoto repose sur la transformation de ces catégories Onusiennes, distinguant les pays développés et les PED, afin de prendre en compte la croissance économique et l’empreinte écologique croissante des pays émergents. Les Etats-Unis ont ainsi conditionné un engagement de leur part sur la réduction de leurs émissions de GES à une participation de la Chine.

Bien évidemment, les pays émergents refusent toute transformation de ces catégories, le statut de PED qui leur est conféré leur permettant de bénéficier d’avantages prévus par le droit international. L’origine de cette « discrimination positive » remonte aux années 1960, lorsque les pays membres du mouvement Tiers-Mondiste réclament une réforme des règles du commerce international permettant de corriger les asymétries entre Nord et Sud et militent pour la mise en place d’un Traitement Spécial et Différencié (ouvrant la possibilité de protéger leur économie) au sein du GATT, l’ancêtre de l’Organisation Mondiale du Commerce.

Dans le cadre du PK, la distinction entre pays industrialisés et PED a des implications économiques. En effet, le Protocole a mis en place des mécanismes de flexibilité, permettant aux pays industrialisés ne remplissant pas leurs objectifs de réduction d’émission de GES sur leur territoire de financer des projets de mitigation dans les PED (non-annexe B) grâce au Mécanisme de Développement Propre (MDP). Cependant, loin de bénéficier aux PED les plus fragiles et démunis, les MDP ont créé un effet d’aubaine pour les investissements dans les pays émergents. Ainsi, 75% des projets financés au titre du MDP concernent la Chine, le Brésil et l’Inde. L’accord trouvé à Durban assure la continuité de ces mécanismes de financement, en reconduisant le PK pour une deuxième période d’engagement.

De même, l’accord de Durban avance dans la constitution d’un Fonds vert, mécanisme international de financement destiné à faciliter les transferts de technologies vers les PED, qui était une revendication des pays du Sud à Copenhague en 2009 et dont le principe avait été acté en 2010 à Cancún. Le Fonds devrait être doté de 100 Milliards d’euros par an à partir de 2020 et servirait à financer des projets de mitigation ou d’adaptation. Cependant, on peut se demander si les pays développés seront en mesure d’abonder ce fonds, dans un contexte de crise économique et financière prolongée, et surtout qui pourra être éligible à ce type de financement, uniquement les pays les plus vulnérables ou l’ensemble des PED dont les puissances émergentes.

Cette remarque nous pousse à dire que l’accord ne résout pas les problèmes de catégorisation, il étend simplement les contraintes du futur accord à l’ensemble des membres de la CCNUCC, sans préciser la répartition des efforts entre pays industrialisés, pays émergents et PED. On peut s’attendre d’ici à 2015 et même au delà jusqu’à l’entrée en vigueur du futur traité en 2020, à d’âpres négociations sur les efforts respectifs des différents pays. Pour ce problème central, Durban repousse la résolution des difficultés à plus tard, tant les divergences d’intérêts sont profondes dans la gouvernance mondiale de l’environnement.

III) La dynamique de négociation des pays émergents.

En effet, les intérêts des pays sont diamétralement opposés en matière d’environnement. Les différences de développement économique, d’impact sur l’environnement et de prise de conscience environnementale entre Nord et Sud, le passé colonial de nombreux pays industrialisés européens et l’exploitation asymétrique des ressources entre Nord et Sud, le caractère sensible de certains environnements naturels pour les Etats et les populations… tous ces éléments font des négociations climatiques des objets profondément soumis à des considérations politiques. Depuis la première conférence sur l’environnement à Stockholm en 1972 jusqu’à la COP de Durban, la gouvernance mondiale de l’environnement (l’ensemble des institutions, traités, réunions, groupes d’experts, ONG et leur relations) est le théâtre d’oppositions classiques entre pays développés et PED, et d’alliances variables entre et même au sein de ces groupes.

On peut cependant observer une tendance favorable à un accord global, lié à la dynamique de négociation des pays émergents. C’est ce que l’on a observé au cours de la Conférence de Durban, lorsque la Chine, pourtant constamment hostile à toute forme de contrainte pour les pays émergents, se déclare favorable à un accord global. Cette ouverture chinoise, suivie de celle des autres membres du BASIC, est liée à une dynamique particulière des pays émergents sur les plans international et interne. En effet, les négociations internationales peuvent être qualifiées de « jeux à deux niveaux », si l’on se réfère aux analyses de Robert Putnam, un politiste américain.

Le premier niveau correspond aux négociations entre Etats, où les divergences d’intérêts, les rapports de forces, les alliances et coalitions façonnent le profil de la négociation. Depuis une dizaine d’années, certains PED, les fameux « pays émergents » ont réussi à s’insérer dans les flux de la mondialisation (stratégies d’industrialisation par les exportations, recueil des investissements productifs internationaux (IDE)). Parmi eux, certains pays dotés d’éléments de puissance classique (armée, territoire, population, influence diplomatique) ont cherché à jouer un rôle plus important dans les négociations internationales. Aussi, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, que l’on peut qualifier de « puissances émergentes », ont eu tendance à se rapprocher et à former des coalitions dans de multiples forums de négociation en matière commerciale (le G20 à l’OMC), économique et politique (participation au G20 financier, réunion des BRICs) et environnemental (le BASIC pour les négociations climatiques).

En s’alliant, et en vertu de leur poids croissant dans les divers domaines de la gouvernance mondiale (commerce, finance, environnement), les puissances émergentes parviennent à inscrire leurs préoccupations dans l’agenda international, à défendre leurs intérêts, mais surtout à proposer et faire adopter leurs propositions. Le caractère proactif des diplomaties émergentes et leur influence grandissante dessinent un ordre international multipolaire, bien loin de la vision des années 1990 où les Etats-Unis semblaient destinés à diriger seuls le monde. Les pays émergents peuvent donc plus facilement influer sur l’agenda international.

C’est ici que le deuxième niveau d’analyse, interne à chaque pays, est intéressant. Pour Robert Putnam et d’autres politistes de l’école libérale des relations internationales, les Etats sont les représentants sur la scène internationale des intérêts de leur société civile. On peut donc comprendre l’évolution des positions internationales des Etats en regardant leur évolution interne. Ainsi, en matière environnementale, il est frappant de constater dans les pays émergents une prise de conscience croissante des enjeux liés à la pollution, à la protection de l’environnement ainsi qu’au changement climatique. En Chine, les plans quinquennaux de développement s’attachent à réduire les impacts de la croissance économique sur l’environnement, le dernier plan prévoyant un objectif de réduction de la consommation énergétique de 16% et de 17% des émissions de CO2 d’ici 2020. Au Brésil, le mouvement écologiste est parvenu à placer sa candidate Marina Silva au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2010. Enfin, l’Afrique du Sud et l’Inde développent massivement les énergies décarbonées et investissent dans les économies d’énergie.

Bien sûr, les pays émergents ne sont pas des modèles en terme de protection de l’environnement, leur forte croissance économique s’accompagnant d’une empreinte écologique de plus en plus importante que l’on pense à la construction de centrales à charbon en Chine ou à la déforestation au Brésil parmi d’autres exemples. De même, les politiques de mitigation du changement climatique aboutissent bien souvent à des désastres écologiques, comme le développement de barrages pharaoniques et controversés, par exemple celui de Monte Belo dans l’Amazonie au Brésil ou encore l’utilisation croissante des biocarburants dans les pays émergents [2] . Mais l’évolution des attentes sociales en matière d’environnement est de nature à pousser les gouvernements des puissances émergentes à trouver des solutions, même dans les pays non-démocratiques comme la Chine.

On peut donc penser que d’ici 2020, la dynamique de négociation internationale et interne des pays émergents peut rendre possible la conclusion d’un accord sur la réduction d’émissions de CO2 au niveau global. Cet accord pourrait ne pas être contraignant mais simplement prévoir des mécanismes de flexibilité semblables aux MDP du PK pour les pays qui souhaitent s’engager plus fortement. Cependant, compte tenu du poids croissant des puissances émergentes dans la négociation et de la réticence des pays industrialisés face à leurs nouveaux concurrents, les négociations sur la répartition des efforts de mitigation et sur le financement des mesures d’adaptation promettent d’être ardues. Affaire à suivre à Rio en 2012, pour les 20 ans du Sommet de la Terre qui avait lancé le cycle des négociations climatiques.

source : http://www.leblogdudd.fr/2012/01/09/le-rol...mple-de-durban/

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Tiens, j'allais oublier. Je ne sais plus où, je disais que le Novembre de l'UAH allait terminer à 0.22°C. Résultat des courses, +0.12°C, soit une différence de 0.09°C (à cause des arrondis, moi je suis exactement à 0.2166666...°C et l'UAH à 0.123°C, ce qui fait une diff' de 0.0936°C et des brouettes). Pour Décembre, j'annonce 0.18 +/- 0.1°C. Après Décembre, je vais regarder sur mes résidus et je vous dis quoi parce que je trouve que je diverge quand même pas mal.

0.13°C soit 0.05°C d'écart. Pour Janvier, cela dit 0.19 +/- 0.1°C. Comme on commence une nouvelle année, pour 2012 civil cela devrait tourner à 0.22°C si pas d'éruptions volcaniques majeur, si le Soleil suit un peu près les prévisions et que l'ENSO revient lentement à la neutralité. Je n'ai pas l'intervalle de confiance pour ce chiffre, je penserais à vous le calculer en même temps que je va' tester mes résidus. On notera quand même, que les +/- 0.1°C sont à 1 sigma, i.e. 34% de probabilité de ne pas être dedans.

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Fut un temps, au cours d'une de ces joutes écrites dont j'ai le secret pour le meilleur et pour le pire, j'avais fait remarquer qu'en 2011 l'Arctique avait chauffé tout seul comme un grand. Ce fut cependant une affirmation gratuite, et comme "la science n'est pas négociable" (sic.), je reviens donc très partialement et partiellement sur le sujet. Mieux vaut tard que jamais dit on :fear: . Pour le meilleur et pour le pire aussi, mon ordi doit me supporter et je crois que là, il a touché le fond. Mais, passionné que je suis, et mon ordi avec, nous avons continué à creuser. J'avais eu l'heur de souligner le lien entre passion et souffrance, et là mon ordi a bien compris ce que je voulais dire :ange: . Tout ceci pour dire que j'ai fait un gros câlin à l'ordi (il le méritait bien le pauvre :bored: ) et que par manque de mémoire vive, de mémoire morte, bref à court de ressources, j'ai du me résoudre à ne regarder que les années 2007, 2010 et 2011. Je vous passes le détail du pourquoi le choix de ces trois années ^_^ Cela me rappelle ce que me disait le prof d'éco : "l'économie est l'allocation de ressources rares à des usages alternatifs". Cette fois-ci, c'est moi qui n'ai jamais aussi bien compris cette phrase :lol: .

Bref, pour en venir au fait, j'ai déterré les équations quasi géostrophiques, et dans l'équation thermodynamique, j'ai discrétisé les dérivées pour calculer le terme Q (rien de grivois évidemment ici :whistling: ). Pour mémoire :

energy3.gif

Je ne garantis rien non plus, je n'ai pas eu le loisir de vérifier que les calculs étaient exactes. Je dérive quand même sur 86400 secondes et quelques 111000 mètres (certes moins pour le zonal). Cela fait un peu flipper quand même :huh:

Donc, en espérant que cela ai un sens (surtout pour l'ordi en fait, si je lui dis qu'il a touché le fond pour rien, il va me maudire :fear: )

q2007.jpg

q2010.jpg

q2011.jpg

Le terme Q a été moyenné entre 87.5° N et 70°N pour chaque jour, du 1er Juin au 31ème Août.

Une moyenne de la moyenne ( :sifle: ) pour chaque longitude donne ceci :

meanq2007.jpg

meanq2010.jpg

meanq2011.jpg

Et une moyenne de la moyenne de la moyenne pour récupérer toute la quintessence de cet acte de masturbation intellectuel :

2007 : -0.0045 W/kg

2010 : -0.0032 W/kg

2011 : -0.0045 W/kg

On voit bien que c'est 2011 qui est le plus proche de l'équilibre...

On notera aussi sur les graphiques de la moyenne temporelle de la moyenne que cela n'est pas sans rappeler quelques délires mythiques de ces années. On retrouve donc un maximum du côté de 150°E, comme par hasard là où le polynia de Laptev a permis au anomalies OLR d'exploser...

On note aussi par exemple en 2011 un minimum aux environs de 180°, là où une langue de banquise âgée a résisté Dieu seul sait comment, et un peu plus à l'Est le maximum là où il y avait le polynia de Beaufort, etc... Bref, si j'étais sûr de mes calculs, je dirais qu'il y a anguille sous roche et même baleine sous gravillon à ce niveau, même si cela ne constitue pas en soi une preuve. Un jour, faudrait que j'essaye de boucler le bilan énergétique de l'Arctique. Cela devrait être bien poilant :mellow:

P.S. Au fait, je sais encore comparer des chiffres ^^ Mais pour avoir eu le jeu de données en main, à la montée en 2011 cela envoye du lourd, et c'est cela qui me semble important. J'avais déjà parlé à propos de l'Arctique Canadien d'un blocage auto entretenu. Cela chauffe, forçage BC, maintien du blocage,...

Sur les 50 premiers jours (en gros du 1er Juin à la mi Juillet) :

2007 : -0.004 W/kg

2010 : -0.001 W/kg

2011 : -0.0007 W/kg

Je suis plus que jamais convaincu que le gros anticyclone subtropical qui a squatté l'Arctique au début de l'été 2011 et qui a, par la même occasion, envoyé la banquise par le fond, était un pur produit local et s'est livré à un jeu de rétroactions malsains avec Hélios et Poséidon.

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Au fait les gens, je ne le dis jamais, mais si vous voulez les scripts, feuilles de calculs ou autre, n'hésitez pas à demander évidemment :thumbup: Que ce soit à ce sujet, ou tout autre, tout est "open source" ;) .

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J'aurais mieux fais de ne jamais commencer, je n'arrive plus à dormir maintenant. La passion, une souffrance. Bref, je suis aussi revenu à cette dénomination d'anti subtropical, et c'est peut être dramatique, mais c'est vrai.

Le pôle Nord est devenu le centre "stablement chaud", avec le géopotentiel qui se balade à 5600 mètres et la température au Z850 qui s'établit à l'aise Blaise à 5°C si ce n'est à 10°C. De par la relation du vent thermique, le manège s'est mis à tourner à l'envers. D'ailleurs, l'AO a été très basse durant cet été.

Si on considère le vent zonal au Z500 :

climindex85170117441817.png

Pas besoin de dessin, on voit bien que 2011 a touché le fond. Et encore, cette moyenne sur trois mois masque la réalité sur de plus courtes échéances :

climindex85170117441817.png

On a véritablement de manière autonome une réplique du schéma classique anti subtropical - zone barocline - dépressions des latitudes moyennes, sauf que le truc tourne à l'envers :enver:

compday8517011744181731.gif

compday8517011744181734.gif

On comprend bien dans ces conditions que le Pôle ne peut avoir que chauffer tout seul comme un grand, les advections zonales et méridionales ne pouvant que vider le Pôle de sa chaleur (conceptuellement on comprend bien que l'objectif est de mixer la chaleur, et ce n'est pas au profit de l'anti subtropical que se fait les transferts).

Le jour où un gars va réanalyser en profondeur 2011 et sortir tous les cadavres du placards, il ne va pas regretter le voyage... :sick:

Modifié par paix

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Tu as utilisé quel programme pour la discrétisation et faire les graphes bleus/roses ?

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R... Mais pour les dérivées, je paramètrise.

Je suis quand même en train de le refaire et sur plus d'années, parce que les calculs de dérivées, c'était assez flippant. :whistling:

Cela ne change pas grand'chose, même si en valeur on se raproche de 0, on reste dans le même ordre de grandeur, avec la même conclusion, à savoir que 2007 et 2011, c'était des OVNIS météos du genre à en rester sur le cul tellement c'est de l'optimatisation des lois physiques pour obtenir le résultat le plus dramatique possible :(

Je suis en train aussi de recalculer les hauteurs de géopotentiels. Mon intuition me dit qu'entre le chauffage local et la hausse de l'évaporation (mer libre, cela évapore plus que de la banquise en toute logique ^^ ), cela donne des bons gros flux d'humidité et de chaleur. Comme la hauteur de géopotentiel est fonction de la température et de l'humidité absolue (le truc en log(P) fois température virtuelle), si l'un et l'autre augmente, cela promet d'envoyer du lourd niveau hauteur de géop'. "Y a p'us qu'à" quantifier le tout.

Ce n'est pas de l'optimiser ni du très propre (pas la peine de même remarquer que je fais les calculs pour l'équateur alors que cela ne me sert à rien, je sais c'est con :lol: ), mais c'est efficace. Pour le reste, je m'arrange avec l'ordi en lui faisant des gros calins ^^

local({pkg <- select.list(sort(.packages(all.available = TRUE)),graphics=TRUE)
if(nchar(pkg)) library(pkg, character.only=TRUE)})

HeatMatrix2011=matrix(c(0),nrow=92,ncol=144)
ZAdvectMatrix2011=matrix(c(0),nrow=92,ncol=144)
MAdvectMatrix2011=matrix(c(0),nrow=92,ncol=144)
TAdvectMatrix2011=matrix(c(0),nrow=92,ncol=144)
MeanHeatMatrix=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
ZonalAdvectMatrix=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
MeridionalAdvectMatrix=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
TimeAdvectionMatrix=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
VerticalAdvectMatrix=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
TempMatrix=matrix(c(0),nrow=75,ncol=146)
TempMatrixS=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
TempMatrixP=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
TempMatrixU=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
TempMatrixD=matrix(c(0),nrow=73,ncol=144)
LongitudeLength=matrix(c(6.82E-012,4.86E+003,9.70E+003,1.45E+004,1.93E+004,2.41E+004,2.88E+004,3.35E+004,3.81E+
004,4.26E+004,4.70E+004,5.14E+004,5.57E+004,5.98E+004,6.39E+004,6.78E+004,7.16E+
0
04,7.52E+004,7.87E+004,8.21E+004,8.53E+004,8.83E+004,9.12E+004,9.39E+004,9.64E+0
0
4,9.87E+004,1.01E+005,1.03E+005,1.05E+005,1.06E+005,1.08E+005,1.09E+005,1.10E+00
5
,1.10E+005,1.11E+005,1.11E+005,1.11E+005,1.11E+005,1.11E+005,1.10E+005,1.10E+005
,
1.09E+005,1.08E+005,1.06E+005,1.05E+005,1.03E+005,1.01E+005,9.87E+004,9.64E+004,
9
.39E+004,9.12E+004,8.83E+004,8.53E+004,8.21E+004,7.87E+004,7.52E+004,7.16E+004,6
.
78E+004,6.39E+004,5.98E+004,5.57E+004,5.14E+004,4.70E+004,4.26E+004,3.81E+004,3.
3
5E+004,2.88E+004,2.41E+004,1.93E+004,1.45E+004,9.70E+003,4.86E+003,6.82E-012),nrow=73)
Ponderation=matrix(c(69.6800029422,49.2770662461,69.6800029422,98.495498756,120.5361217395,139.02
8390331,155.2160956379,169.7330810762,182.9528931239,195.1166010197,206.38979031
6
6,216.8914884779,226.7102623112,235.9138193406,244.5550534958,252.6760215562,260
.
3106540948,267.4866599934,274.2268989539,280.5503924873,286.4730828424,292.00841
2
1934,297.1677710795,301.9608500212,306.3959182736,310.4800469305,314.2192889444,
3
17.6188253563,320.6830846994,323.4158408454,325.8202933187,327.8991331742,329.65
4
5968317,331.0885097189,332.2023211572,332.9971315847,333.4737129483,333.63252286
2
7,333.4737129483,332.9971315847,332.2023211572,331.0885097189,329.6545968317,327
.
8991331742,325.8202933187,323.4158408454,320.6830846994,317.6188253563,314.21928
8
9444,310.4800469305,306.3959182736,301.9608500212,297.1677710795,292.0084121934,
2
86.4730828424,280.5503924873,274.2268989539,267.4866599934,260.3106540948,252.67
6
0215562,244.5550534958,235.9138193406,226.7102623112,216.8914884779,206.38979031
6
6,195.1166010197,182.9528931239,169.7330810762,155.2160956379,139.028390331,120.
5
361217395,98.495498756,69.6800029422,49.2770662461,69.6800029422),nrow=75)

for(time in 152:243)
{
    MeridionalWindMatrix=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/vwnd.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    ZonalWindMatrix=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/uwnd.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    VerticalWindMatrix=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/omega.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrix[2:74,2:145]=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/air.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrixS=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/air.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,(time+1))),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrixP=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/air.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,3,(time-1))),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrixU=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/air.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,4,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrixD=t(as.matrix(get.var.ncdf(open.ncdf(con="C:/Users/aslan/Desktop/NCEPNCAR/2011/air.2011.nc"),start=matrix(c(1,1,2,time)),count=matrix(c(144,73,1,1)))))
    TempMatrix[2:74,1:1]=TempMatrix[2:74,145:145]
    TempMatrix[2:74,146:146]=TempMatrix[2:74,2:2]

    for(lon in 2:145)
    {
        for(lat in 2:74)
        {
            TimeAdvectionMatrix[(lat-1),(lon-1)]=((mean(c(TempMatrixS[(lat-1),(lon-1)],TempMatrix[lat,lon]))-mean(c(TempMatrixP[(lat-1),(lon-1)],TempMatrix[lat,lon])))/(86400))
            MeridionalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]=-MeridionalWindMatrix[(lat-1),(lon-1)]*(((sum(c(TempMatrix[(lat+1),lon]*Ponderation[(lat+1),1],TempMatrix[(lat),lon]*Ponderation[lat,1]))/(Ponderation[(lat+1),1]+Ponderation[lat,1]))-(sum(c(TempMatrix[(lat-1),lon]*Ponderation[(lat-1),1],TempMatrix[(lat),lon]*Ponderation[lat,1]))/(Ponderation[(lat-1),1]+Ponderation[lat,1])))/(2.5*111650))
            if(lat==2|lat==74)
            {
            ZonalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]=0
            }
            else
            {
            ZonalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]=-ZonalWindMatrix[(lat-1),(lon-1)]*((mean(c(TempMatrix[lat,(lon-1)],TempMatrix[lat,lon]))-mean(c(TempMatrix[lat,(lon+1)],TempMatrix[lat,lon])))/(2.5*LongitudeLength[(lat-1),1]))
            }
            Theta=TempMatrix[(lat),(lon)]*((100000/85000)^(2/7))
            ThetaU=TempMatrixU[(lat-1),(lon-1)]*((100000/70000)^(2/7))
            ThetaD=TempMatrixD[(lat-1),(lon-1)]*((100000/92500)^(2/7))
            Sp=-(TempMatrix[(lat),(lon)]/Theta)*((ThetaU-ThetaD)/(70000-92500))
            VerticalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]=-VerticalWindMatrix[(lat-1),(lon-1)]*Sp
            MeanHeatMatrix[(lat-1),(lon-1)]=1000*(TimeAdvectionMatrix[(lat-1),(lon-1)]+ZonalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]+MeridionalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)]-VerticalAdvectMatrix[(lat-1),(lon-1)])
        }
    }
    for(lon in 1:144)
    {
        HeatMatrix2011[(time-151),lon]=mean(MeanHeatMatrix[2:9,lon])    
        ZAdvectMatrix2011[(time-151),lon]=mean(ZonalAdvectMatrix[2:9,lon])    
        MAdvectMatrix2011[(time-151),lon]=mean(MeridionalAdvectMatrix[2:9,lon])    
        TAdvectMatrix2011[(time-151),lon]=ZAdvectMatrix2011[(time-151),lon]+MAdvectMatrix2011[(time-151),lon]
    }
}
MeanHeatMatrix2011=matrix(nrow=144,ncol=1)
MeanZAdvectMatrix2011=matrix(nrow=144,ncol=1)
MeanMAdvectMatrix2011=matrix(nrow=144,ncol=1)
for(i in 1:144)
{
    MeanHeatMatrix2011[i,1]=mean(HeatMatrix2011[1:92,i])
    MeanZAdvectMatrix2011[i,1]=mean(ZAdvectMatrix2011[1:92,i])
    MeanMAdvectMatrix2011[i,1]=mean(MAdvectMatrix2011[1:92,i])
}

P.S. : L'affichage des packages en graphique dès le début, c'est pour le package pour lire les NETCDF du NCEP/NCAR. C'est eux qui me bouffent de la RAM ^^ Pour une seule année, c'est 500 Mo de données brut. Passer en matriciel, je préfère ne même pas savoir ce que cela peut représenter. L'ordi encaisse le coup, c'est le principal :lol:

Modifié par paix

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Tu as utilisé quel programme pour la discrétisation et faire les graphes bleus/roses ?

Tiens au fait, à tout hasard, tu connaîtrait pas une fonction sympa pour la gestion de la RAM dans R ? :whistling:

Parce que j'ai autant paramétrisé à cause de la mémoire vive. Je peux boucler deux fois le code, et je sui obligé de quitter R pour vider la mémoire vive ^^ Autant dire que je boucle à la main :lol:

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non désolé, je ne connais rien en R, mais il faut que j'apprenne. T'as utilisés des tutoriels ? Il y en a un sur le sitedu0, mais je sais pas s'il est complet.

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non désolé, je ne connais rien en R, mais il faut que j'apprenne. T'as utilisés des tutoriels ? Il y en a un sur le sitedu0, mais je sais pas s'il est complet.

À l'arrache, quand cela ne plantes plus, c'est que c'est bon :whistling: Mais j'ai quand même une certaine habitude de la prog', j'ai déjà touché à du C et C++ un peu fut un temps, du basic (Open Basic) pas mal, et Octave aussi mais il ne convenait pas tout à fait à mes besoins (MatLab avec, à mon grand déplaisir). C'est sûr qu'on parle toujours des différences entres tous ces langages, langage bas ou haut niveau, interprété ou compilé, ... ; mais je trouve que les différences ne sont pas si énormes au fond, c'est surtout qu'il faut penser comme un ordinateur :lol:

En fait, j'ai surtout appliqué le fameux RTFM. On trouve la doc de R in english sur Internet, c'est un peu sec et expéditif mais cela passe.

Vous utilisez Octave vous non ? Quand je me suis rendu compte que je cravachais trop OOo et que le basic n'était pas assez puissant, j'ai pensé à Octave et avait commencé à m'y mettre un peu, mais en fait j'ai préféré cravachait avec R. Pas forcément plus puissant, mais je le trouve plus pratique à utiliser. Par la force des choses, j'ai du me mettre à MatLab pour les études, mais façon bon gros fouttage de gueule. La license MatLab n'est pas offerte (dans les 80 pépètes quand même) et on est censé travailler dessus chez soi, alors que le piratage est illégal :angry: Depuis j'ai rayé le mot MatLab de mon dictionnaire ^^

Modifié par paix

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En effet, j'ai Octave sur mon ordi et ça marche +/-.

Le terme "utiliser" est un peu prétentieux :-D

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En effet, j'ai Octave sur mon ordi et ça marche +/-.

Le terme "utiliser" est un peu prétentieux :-D

Barf, vous savez je ne connais pas grand'chose non plus à R :whistling: Octave par contre est prévu pour tourner sous Unix en effet, sous Windows c'est un peu plus galère.

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Eh oh ! les spécialistes météo.

La première page de ce jour du site Météobelgique.be bien connu nous informe dans 'ACTUALITE' que :

'La vague de froid [actuelle] est due au réchauffement climatique'.

Que faut-il penser de la théorie développée ?

Bonne cogitation, merci.

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Cela peut paraître un paradoxe : les températures très froides que l'on enregistre ces jours-ci dans toute l'Europe sont une conséquence du réchauffement climatique d'origine humaine. Les Européens doivent se préparer à vivre d'autres hivers rigoureux à l'avenir.

Et aussi

Notre dossier sur la vague de froid

Le réchauffement climatique provoquera plus de tempêtes de neige

Le réchauffement climatique augmenterait le risque d'infections

La vague de froid continue à tuer en Europe

La vague de froid qui touche l’Europe depuis une grosse semaine a déjà provoqué plus de 300 morts et elle va durer encore au moins jusque dimanche, faisant descendre les thermomètres jusque -35° dans certaines régions d’Ukraine. Si ces températures semblent exceptionnelles, les Européens feraient pourtant mieux de s’y habituer, si l’on en croit certains climatologues, qui relient cette vague de froid au réchauffement climatique.

Les glaces de l’Arctique, notamment en mer de Barents et en mer de Kara (au nord de la Russie) ont fondu, permettant aux vents d’origine polaire d’atteindre l’Europe. Le climatologue Stefan Rahmstorf, de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Postdam, a ainsi déclaré au quotidien The Independant que l’hiver particulièrement rude que nous vivons ces jours-ci confirmait ce que ses modèles informatiques avaient prédits depuis des années : "les zones sans glace de l’océan Arctique réchauffent l’air, créant un système de haute pression près de la mer de Barents, qui dirige les vents polaires froids vers l’Europe".

Cet hiver, la température de l’air au-dessus des mers de Barents et de Kara est en effet plus élevée que la moyenne. Par ailleurs, les vents d’ouest relativement chauds qui ont préservé les pays européens du gel jusqu’à la mi-janvier ont été bloqués par une sévère zone de haute-pression sur le nord-ouest de la Russie, juste au sud de la mer de Barents.

Des études de l’Institut Alfred Wegeneer de recherche polaire et marine en Allemagne et du National Snow & Ice Data Center aux Etats-Unis arrivent aux mêmes conclusions que celles du climatologue Stefan Rahmstorf : le réchauffement climatique provoquera des hivers plus rigoureux dans nos régions. Autant s’y préparer.

source: rtbf1

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Marrant, j'ai mis le lien en attente de réponses...dans le topic des lamentations :whistling:

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http://www.forums.meteobelgium.be/index.php?showtopic=12548

:whistling:

(au passage, c'est une des raisons qui faisait que j'anticipais un couple Janvier/Février froid et sec, même si au final cela a terminé sur quelque chose plus du genre fin janvier et Février très froid et très sec).

Modifié par paix

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Une étude de l'Agence Européenne pour l'Environnement annonce que le réchauffement le plus important est attendu sur l'est de la Scandinavie, le sud et le sud-est de l'Europe.

Leurs modèles de prévisions donnent ceci pour la période 2021-2050 par rapport aux moyennes 1961-1990.

L'article complet: http://www.eea.europa.eu/highlights/climat...-what-do-models

Pour les températures, la Belgique subirait une hausse mais pas aussi importante qu'en Sandinavie + Russie ou que le pourtour méditérrannéen.

242598temprature.png

Pour les précipitations, elles seraient légèrement supérieures à la moyenne pour notre pays. Mais si ça tombe sous forme d'averses violentes, ça n'arrangera personne.

608258pps.png

;-)

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Si certains veulent, SkepticalScience propose de signer une lettre destinée à Phil Jones après la révélation d'e-mails scabreux à son intention (âmes sensibles s'abstenir, cela se résume essentiellement à des insultes et des menaces de mort) :

http://www.skepticalscience.com/Nil_Illegitimi.html

Pour rester anonyme -ie. sans devoir publier un commmentaire-, il est possible d'envoyer son nom et pays à : info[arobase]skepticalscience.com

:thumbsup:

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Dans le genre, le réchauffement climatique n'est pas juste une idée esotérique loin, très loin, de la réalité bassement matériel du quotidien :

http://www.huffingtonpost.com/2012/04/28/n..._n_1461486.html

Norfolk est particulièrement menacé par la hausse du niveau de l'océan. Il y a le phénomène globale de la montée des mers, plus le fait que les terres de Norfolk ont tendance à s'enfoncer. Le maire de Norfolk envisage d'abandonner une partie de la ville si cela ne s'arrange pas... (et on parle bien de Norfolk ici, pas seulement des Maldives) Sans compte que la base la plus importante de l'US Navy est menacé. Ce n'est pas un gros pas en avant de penser au risque d'avoir un impact sur la capacité militaire opérationelle des USA à moyen terme.

Aux USA toujours, la canicule de l'été, sans précédent depuis les années 30 voire sans précédent tout court, a provoqué de gigantesques incendies. La ville de Colorado Springs a été touché (les USA étaient au sens propre du terme en état de guerre pour sauvegarder l'agglomération) :

Cette fois-ci, c'était l'USAF Academy Airfield qui a failli y passer (là encore, la capacité militaire opérationelle des USA a été menacé...) .

http://www.inciweb.org/incident/2929/

En France, c'est au mois de Mars 2012 que les incendies ont fait parler d'eux. Plus de peur que de mal comme le dirait le proverbe, mais au final on en est quand même rendu à avoir des situations estivales au mois de Mars....

Malgré tout, l'ONF revient sur le chêne dans le massif des Vosges en lieu et place des sapins et épicéas (véridique...).

http://www.alsace.developpement-durable.go...port_FORETS.pdf

Pour la Champagne, la viticulture commence à faire grise mine avec le réchauffement. Les vendanges sont de plus en plus précoces, les vins de plus en plus chargés.

http://echogeo.revues.org/12216

L'Angleterre se met à la vigne et commencent à concurencer la Champagne, et certains tentent même l'olivier ! (avec un résultat mitigé certes, mais un résultat tout de même)

http://www.nytimes.com/cwire/2010/02/18/18...?pagewanted=all

http://www.guardian.co.uk/lifeandstyle/201...ng-wines-praise

Le vignoble le plus au Nord actuellement est dans les coin de Durham si je ne dis pas de bêtises, et certains pensent déjà à l'Écosse d'ici quelques dizaines d'années...

Pour ceux qui ont le coeur (je n'ai pas été jusqu'au bout ^^), une thèse sur le sujet :

http://hal-paris1.archives-ouvertes.fr/doc...hese_BRICHE.pdf

La débâcle Arctique permet d'ouvrir de nouvelles voies de navigations. Avec l'été 2011, les russes avait touché le jackpot avec cette histoire. Et comme la banquise est au plus bas et connait sa débâcle la plus sévère depuis au moins un siècle, ils remettent le couvert cette année. Cette fois-ci, le premier convoi est parti le 28 juin ! Cela annonce une saison de navigation d'au moins 4 mois...

http://barentsobserver.com/en/arctic/recor...kers-sail-28-06

http://barentsobserver.com/en/business/shi...thern-sea-route

Et tout le monde va à la pêche aux hydrocarbures :

http://barentsobserver.com/en/energy/gazpr...deal-week-02-07

À tel point que Lloyds, l'une des plus prestigieuses companies d'assurances, a publié un rapport sur le sujet :

http://www.lloyds.com/~/media/Files/News%2...rt_20120412.pdf

Et je ne vous parle que de trucs très actuel là. On pourrait rajouter tout un tas de conséquences diverses et variées.

Le climat change.

Modifié par paix

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J'espère juste que la persistance anticyclonique estival au Groenland n'est pas une conséquence du réchauffement mais une situation temporaire sinon je vais pas m'éternisé des années en Belgique :whistling: .

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