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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Yep, elle l'est forcément, le spectre d'émission de la Terre est modifié, mais c'est totalement négligeable ;)

Chut, il ne faut rien dire autrement on tend une perche au climato-sceptique, ils vont dire que le RC n'est que la conséquence du rapprochement de l'étoile de Barnard.

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J'imagine bien le truc :lol: La galaxie Andromède commençant à se comporter bizarrement suite au réchauffement climatique de la Terre avec des images de la galaxie faisant la samba dans l'ecpace intergalactique :lol:

Sinon, un essai de Naomi Oreskes, un historienne des sciences qui a à son actif un paquet de papiers ( http://scholar.google.fr/scholar?hl=fr&amp...p;btnG=&lr= et http://history.ucsd.edu/people/faculty/oreskes-naomi.html -elle est quand même moins sexy que J. Francis :lol: - ) et a notamment écrit Merchants of doubt ; et son compère Erik Connay. Rien à redire, si ce n'est que je ne vous traduirais que le début (14 pages :s j'aurais un peu de temps devant moi je l'aurait fais, mais je n'ai pas ce temps :blush: ).

L'effondrement de la civilisation occidentale : une vue du futur

Naomi Oreskes et Erik M. Connay

Note des auteurs : Les auteurs de science fiction construisent un futur imaginaire ; les historiens tentent de reconstruire le passé. En fin de compte, les deux cherchent à comprendre le présent. Dans cet essai, nous mélangeons les deux genres pour imaginer un futur historien regardant dans un passé et qui est notre présent et notre (possible) futur. L’occasion est le tricentenaire de l’effondrement de la civilisation occidentale (1540-2073) ; le dilemme étudié étant comment, nous - les enfants des Lumières - avons échoué à agir à partir d'informations solides à propos du changement climatique et la connaissance des événements destructeurs qui étaient sur le point de se dérouler. Notre historien conclut qu'un second Âge Sombre (N.D.T. : Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver. Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier. :lol: D'accord je me la ferme :blush: ) est tombé sur la civilisation Occidentale, âge dans lequel le déni et l'auto égarement, enraciné dans une fixation idéologique sur les "marchés libres", met hors d'action les nations les plus puissantes face à la tragédie. Par ailleurs, les scientifiques qui comprenait le problème furent paralysés par leur propres pratiques culturelles, qui demandait une norme excessivement contraignant pour accepter les propositions de de tout type - même ceux impliquant des menaces imminentes. Ici, notre futur historien, vivant dans la seconde République de Chine (N.D.T : pour autant, il écrit en anglais :lol: ) raconte les événements de la période de la Pénombre (1988-2073) qui conduisit à la Grande Migration (2074).

[...]

Le cas de la civilisation Occidentale est différent car parce que les conséquences de ces actions étaient non seulement prévisibles, mais furent aussi prévues. Par ailleurs, cette civilisation de transition technologique laissa d'importants enregistrements tant dans le format papier du 20ème siècle que dans le format électronique du 21ème siècle, nous permettant de reconstruire ce qui advint avec d’extraordinairement clairs détails. Même si les analystes divergent sur les détails, pratiquement tous s'accordent à dire que les gens de la civilisation Occidentale savait ce qui leur arrivait mais furent incapables d'arrêter ce processus. En fait, l'aspect le plus surprenant de cette histoire est simplement combien les gens savaient, mais combien peu ils agirent en fonction de ce qu'ils savaient.

Depuis plus d'un siècle, les physiciens dans le monde Occidental savaient que le dioxyde de carbone (CO2) et la vapeur d'eau absorbent la chaleur dans l'atmosphère terrestre. Une Révolution Industrielle en trois phases conduisit à un relargage massif de CO2 additionnel, initialement au Royaume-Uni (1750-1850) ; puis en Allemagne, aux États-Unis, et dans le reste de l'Europe (1850-1950) ; puis finalement en Chine, Inde, Brésil (1950-2050). Au début de la phase finale, certains scientifiques reconnurent que la hausse anthropique de CO2 pouvait théoriquement réchauffer la planète (N.D.T. : Contrairement à ce que clament les lubies de certains, dans les années 60 et 70, peu de scientifiques parlaient d'un refroidissement planétaire, la majorité des gus qui étudiaient l'atmosphère savaient que l'excès de CO2 allait mener vers un réchauffement), mais peu étaient concernés ; les émissions totales étaient encore relativement faibles, et dans tous les cas la plupart des scientifiques voyaient l'atmosphère comme un puits infini. Durant les années 1960, il était souvent dit que "la solution à la pollution est la dilution". Les choses commencèrent à changer quand les puits terrestres approchèrent la saturation. Certains effets se produisirent à cause de l'extrême puissance de certains agents chimiques même à des concentrations très faibles, comme les insecticides organochlorés (dont le très connu pesticide dichlorodiphényltrichloroéthane DDT) et les chlorofluorocarbure (CFC). Il fut démontré dans les années 1960 que les premiers perturbait les fonctions reproductives des poissons, oiseaux, et mammifères ; les scientifiques prévirent correctement dans les années 1970 que les derniers allaient détruire la couche d'ozone stratosphérique. D'autres effets de saturations se produisirent, à cause du grand volume de composés relâchés dans l'environnement planétaire. Ces composés inclut les sulfates issus de la combustion du charbon ainsi que le CO2 et le méthane (CH4) provenant des carburants fossiles, des cimenteries, de la déforestation, et des techniques agricoles alors dominantes tel que la production de riz dans des rizières et l'élevage de bœufs en tant que source primaire de protéines.

[...]

http://history.ucsd.edu/_files/oreskes/daedalus.pdf

Elle développe de nombreux arguments qu'elle a déjà développé, notamment sur la culture scientifique de l'époque et son conservatisme exagéré et ses fausses questions. La sensibilité climatique par exemple, c'est intéressant à étudier, mais au fond pour nous on s'en fout. C'est notre propre sensibilité au changement climatique qui importe, et vu qu'à 0.8°C cela commence à être tendu comme un string, à 2°C cela à toute les chances de (très, très) mal se passer. Et cela ne dépend pas du fait que la sensibilité est de 2 ou 3°C au doublement, de toute façon les 2°C sont quasiment inévitable même avec une faible sensitivité. Et notre sensibilité au changement climatique dépend aussi de l'état de notre tissu socio-économique qui est en train de sombrer aussi vite que le climat. Les USA n'ont déjà plus les moyens de payer à plein temps les boys de la NOAA, alors même que le risque cyclonique devient de plus en plus présent. Comme l'année dernière quand ils ont dû aller racler les fonds des tiroirs d'à côté pour trouver des sousous pour combattre les incendies. De plus, les risques sont très mal anticipés. La possibilité d'une rupture de la sécurité alimentaire mondiale est de plus en plus présente par exemple, Ban Ki Moon et l'ONU en ont encore parlé je ne sais plus quand mais c'était il n'y a pas longtemps, mais tout le monde s'en fout.

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Un peu de vrac comme cela je serais sûr d'avoir parlé de tout :lol:

Avant l'ère des satellites, il y avait déjà des satellites :D Spécifiquement, à partir des données de Nimbus I (pas le balai évidemment ^^ ), des chercheurs ont reconstruit l'extension pour Septembre 1964, et souhaite maintenant s'attaquer aux données II et III. La conclusion confirme les précédentes reconstructions. À savoir que la banquise Antarctique a très fortement régressé depuis les années 60 et que la hausse toute relative de l'extension des dernières années ne doit pas faire oublier le déclin continu depuis le siècle dernier. Et que pour la banquise Arctique, c'est le crash de toute façon, l'estimation pour Septembre 64 étant tout de même un peu plus basse que la valeur donnée par les reconstructions :

http://www.the-cryosphere-discuss.net/7/35...d-7-35-2013.pdf

L'IEA a confirmé que les efforts pour lutter contre les émissions sont une arlésienne depuis toujours, avec une intensité énergétique qui ne baisse plus depuis 20 ans :

http://www.iea.org/publications/TCEP_web.pdf

Encore sur l'Arctique, avec Cryosat et icesat, des gars ont validé le modèle PIOMAS, c'est-à-dire que la perte de volume est bien colossal :

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002....50193/abstract

Le discours de Ban Ki Moon :

http://www.un.org/sg/statements/index.asp?nid=6710

J. Hansen a quitté la direction du GISS de la NASA et apparemment cela lui réussit :

http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/201...tianBargain.pdf

Le détail que certain oublie dans l'histoire, c'est que de toute façon, si on arrête les émissions de CO2, on arrête de facto les émissions d'aérosols, sauf que ces derniers restent quelques semaines au maximum dans l'atmosphère à comparer au minimum d'une dizaine d'année pour le CH4. Et donc qu'un jour où l'autre on payera pour le déséquilibre radiatif qui est déjà proche d'un équivalent de doublement de concentration de CO2 en comptant le CH4, N2O, et tout les autres. C'est d'ailleurs pour cela que le RCP 2.6 qui vise à tenir les 2°C plafonne à 440ppm environ puis redescend sous les 420ppm.

Un petit souvenir de 2006 tout à fait d'actualité :

http://shadow.eas.gatech.edu/~kcobb/abrupt/holland06.pdf

Quand la banquise de Mars commence à devenir fine, cela facilite la formation de zone d'eaux libres. Logique... Sauf que la relation n'est pas linéaire, et plus on s'enfonce vers le bas, plus la débâcle promet d'envoyer du pâté. Et vu l'épaisseur de la banquise ces derniers temps et la facilité avec laquelle cela craque de partout, on est effectivement en train de vivre ce que Marika Holland avait déjà identifié en 2006, un Rapid Ice Loss Event ou RILE. L'étape suivant, c'est de perdre la banquise même en Hiver...

The possibility of abrupt transitions in the future Arctic sea ice has consequences for the entire Arctic system. Here we have shown that CCSM3 climate model projections suggest that abrupt changes in the summer Arctic sea ice cover are quite likely and can occur early in the 21st

century, with the earliest event in approximately 2015. These transitions are associated with an increased open water formation efficiency for a given melt rate as the ice thins. The surface albedo feedback accelerates the ice retreat as more solar radiation is absorbed in the surface ocean,

increasing ice melt. Additionally, rapid increases in ocean heat transport to the Arctic generally lead and possibly trigger the events.

Des recherches supplémentaires ont confirmé cependant, comme le montrait Holland, que la principale cause est le flux de chaleur océanique :

http://www.ocean-sci-discuss.net/9/2327/20...9-2327-2012.pdf

Avec l'apparition du Dipole Arctique qui serait la cause première du RILE, les facteurs thermodynamiques ne faisant qu'amplifier par rétroaction positive le crash. La cause exacte du déclenchement d'un RILE n'est pas connu, il est possible que l'effondrement de la couverture neigeuse soit ce déclencheur mais aucune étude ne l'a encore confirmée formellement (lire aussi le pavé à Dosbat, très intéressant : http://dosbat.blogspot.fr/2012/09/a-sea-ic...-and-maybe.html ).

Modifié par paix

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J'ai décidé de faire un petit message pour mettre les chose au clair un peu, je partage complètement les avis de Paix et tout, mais j'aimerais savoir ce qu'il se dit de ces quelques messieurs que je vais cité, et si il sait si ce sont des conclusions basées sur des raisons personnelles ( déni etc ..) .

( Vu que c'est un sujet très intéressant pour débattre je pense que ça serais ludique d'en discuté, sachant bien sur que je désapprouve totalement le scepticisme concernant le RC hein :lol:, mais j'ai envie de voir les arguments que paix peut donné concernant ces gens quand même diplômé ).

Khabibullo Abdusamatov : Mathématicien et astronome, il démontre que l'évolution des tempétatures est lié aux cycle solaire .

Arun D.Ahluwalia : Géologue, il déclare que le GIEC n'écoute pas les autres.

Ralph B. Alexander : Physicien diplomé d'oxford. il est l'auteur du livre Global warming false alarm .

Claude allègre : géochimiste, dit que l'on ne connait à peu près rien du rôle du CO² anthropique dans l'atmosphère, et qu'il y'a des choses bien plus importantes à prendre en compte pour évaluer les variations de température climatiques.

David archibald : Scientifique spécialiste de l'activité solaire, il dit que c'est le soleil qui est le principal responsable des variations de Températures du climat et prédit un refroidissement climatique au vu de l'évolution de l'activité solaire .

Robert H.austin : Docteur en physique, il dit que les modèles climatique sont beaucoup trop peu fiable pour prédire correctement le climat passé et encore moins le climat futur .

Roy spencer : Doctorat en météorologie, Il tient un blog qui émet des doutes sur le GIEC et ses rapports.

Sallie Baliunas : Astronome, elle à écrit une dizaine d’articles qui démontrent l'impossibilité que ce soit le CO² qui soit à l'origine du RC.

Tim ball : Docteur en climatologie, Il rappel les faibles fondements des théories qui lient RC et rejets de CO².

Reid Bryson : Professeur de météorologie, déclare que le réchauffement actuel est seulement due à la sortie du petit âge glaciaire .

Vincent Courtillot : Géophysicien et docteur en physique, il démontre les faibles pertinences des reconstructions des courbes de température du passé.

Delgado Domingos : Physicien et docteur en physique , il affirme que l’alarmisme du RC est un moyen de contrôle social, un prétexte pour des batailles politiques et économique & que celà devient une idéologie préocuppante .

Freeman Dyson : Professeur à l'université de Princeton & récompensé par de très nombreux prix pense que la menace du RC est largement exagérée .

Don J. Easterbroock : Proffesseur de géologie [...] il maintient un refroidissement prévu vers 2035 aux vue des cycles naturels.

Serge Galam : Physicien et docteur en physique estime que le lien entre RC et CO² n'est que temporaire, Il déclare " Pour l'instant on dit que l'homme est coupable car on n'a pas trouvé d'autre coupable que lui ".

Jean Louis le Mouël : Géophysicien estime que l'activité solaire et le magnétisme terrestres sont très sous estimé.

Tad Murty : Océanographe , il avoue " Au début je croyais fermement au RC ... jusqu'à ce que j'y travaille moi même ".

31000 scientifiques dont 9000 docteurs auraient signés une pétition contre l'alarmisme du RC,ce dernier étant dirigé par des scientifiques à opinion politique .

Modifié par passiion

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J'ai décidé de faire un petit message pour mettre les chose au clair un peu, je partage complètement les avis de Paix et tout, mais j'aimerais savoir ce qu'il se dit de ces quelques messieurs que je vais cité, et si il sait si ce sont des conclusions basées sur des raisons personnelles ( déni etc ..) .

( Vu que c'est un sujet très intéressant pour débattre je pense que ça serais ludique d'en discuté, sachant bien sur que je désapprouve totalement le scepticisme concernant le RC hein :lol:, mais j'ai envie de voir les arguments que paix peut donné concernant ces gens quand même diplômé ).

'Y a pas de soucis tu n'es pas obligé de te justifier ^^ Ce sont des questions intéressantes à l'évidence, et j'apprécie et remercie de pouvoir discuter de cela sur MB. Il est vrai que des fois je m'égare un peu et je me dis qu'il y a certains trucs j'aurais mieux fais de ne pas les écrire sur un forum mais tant pis. En tout cas, le RC est un sujet bien plus social que physique. C'est avant tout l'humanité face à son destin et ses responsabilités. Il est donc à attendre que ce soit un sujet qui fasse réagir. Je reparlerais de J. Hansen un peu plus loin, mais il a quitté sa position de scientifique pour prendre une position de politique (il s'est quand même retrouvé avec les pinces quand il était le papa du GISS, v'là le genre :lol: ). Pour moi même, je ne prétends pas être scientifique. J'essaye tant que faire ce peux d'être rigoureux mais je n'écrit pas sur MB pour démontrer par A+B le changement climatique ; mais plutôt pour essayer de dire qu'il y a le feu à la baraque, au propre comme au figuré. Et de toute évidence, tant pis si parfois il y a parfois des ratés ou des inexactitudes.

Je suppose aussi que tu te souviens de ce que je te disais à propos de V. Courtillot et C. Allègre. Cependant, je ne connais pas personnellement les personnes cités, et je m'amuse encore moins à faire des petites fiches sur les personnes ^^ (je me fais déjà peur avec le nombre de détails que je suis capable de retenir et analyser :s si je me fais des fiches je vais demander de moi même à être interné :lol: ) D'autre part, et plus fondamentalement, les raisons qui animent ces personnes leur appartiennent intiment et j'estime que ce n'est pas à moi d'analyser leurs motivations.

Pour répondre malgré tout de manière générale, il y a plusieurs points communs qui ressortent.

Le RC en soi est une réalité d'une grande violence si nous la comprenons en profondeur. Le risque ultime est tout de même un effondrement de notre civilisation sous la pression conjuguée d'une dégradation accéléré de l'environnement, de l'économie, et du tissu social (cf. Note). Chaque jour qui passe renforce la probabilité que cela se termine très très mal, avec des migrations de masses, une lutte impitoyable pour les ressources, et des dizaines de centaines de millions de morts. Il peut être difficile de faire face à cette réalité. Lit par exemple le blog de Tamino, un mathématicien qui propose une vue plus statistique du RC. Il a toujours été et est toujours très rigoureux, mais au début, il restait relativement détaché de ce qu'il disait. Plus le temps passe, plus il semble désabusé et ses écrits montrent un glissement vers des positions plus politique et sociale (il n'y a pas trop de questions à se poser sur le fait qu'il est voté Obama entre autre :lol: ). Regarde aussi J. Hansen qui a quitté le GISS il y a peu de temps, pour être plus actif politiquement sur le sujet ( http://www.nytimes.com/2013/04/02/science/...s&_r=1& ) ; sans vouloir tirer une comparaison avec Tamino, lui aussi a glissé avec le temps vers des positions de plus en plus politiques. Et puis il a y d'autres gens font des dépressions ( http://www.climatecodered.org/2013/01/rebu...f-will-for.html ). Bref cela n'a rien de joyeux :lol: Alors le plus simple parfois est de nier.

Ce qui est intéressant aussi, nous ne pouvons nier que ce que nous connaissons. La violence des réactions qu'engendre le RC dévoile la grande et simple brutalité du sujet. Ceux qui "craquent" montrent à quel point la question est potentiellement grave, tout autant que ceux qui nient avec acharnement montre à quel point la question est potentiellement grave.

Un autre facteur, le climat a été pendant un bon bout de temps le sujet de quelques spécialistes seulement. En France, c'était un champ d'étude annexe à la géologie très largement sans lien avec la météorologie, et V. Courtillot et C. Allègre qui travaillait à l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) ont pu se sentir "dépossédés". Le climat évoluait il y a encore peu sur des échelles de temps géologiques et s'étudiait sur des milliers, voire des millions d'années. Aux USA, l'étude du climat terrestre s'est aussi fait à partir de l'étude des autres planètes du système solaire, et il y a peu avoir le même sentiment pour certains astrophysiciens quand l'attention à commencer à se porter sur le climat. Quand tu regarde ta liste, tu retrouve un paquet de géo-quelque chose et d'astro-quelque chose. Après, tu as aussi des cas comme J. Hansen, bien connu pour avoir été le papa du GISS pendant un bon bout de temps, et qui avait commencé par s'intéresser à Vénus.

Il y aussi eu l'attrait de l'argent ou de la médiatisation malheureusement pour certains. Il y a quelques scientifiques qui sont devenus des "mercenaires" des organisations néo libéral et qui ont attaqué les conclusions scientifiques sur tout les sujets, même ceux qui ne relèvent pas de leur domaine. Et, encore plus aux USA, il est facile de se retrouver sur un plateau télévision quand on pourfend le RC et le GIEC. Sans parler de certains extrêmes cependant, il reste que malgré tout certains industriels et certaines organisations ont débloqué des fonds importants pour semer le doute sur la réalité du RC.

Aux USA plus particulièrement, il y aussi les séquelles de la guerre froide qui reste. Les USA sont les vainqueurs du communisme ; et le marché libre, la dérégulation et le néo libéralisme sont un modèle très profondément ancré dans la mentalité des états-unien. Il est donc difficile pour certains de le remettre en cause, encore plus quand quelques gars aux poches bien pleine qui profitent à plein du système pèsent de tout leur poids pour que cela reste ainsi.

Et après, il y a toujours les facteurs personnels, le caractère des gens, leur orgueil ou non, et toutes ces choses qui font de l'être humain un être fascinant, et toujours un peu cinglé quelque part.

Pour la pétition Oregon, le chiffre de 31000 gugus peut sembler impressionnant, mais n'importe qui ayant un équivalent bac licence -sorry j'ai beugé- en sciences (ce qui va donc du vétérinaire à l'agriculteur en passant par l’ingénieur....) pouvait la signer, ce qui fait pas mal de monde. Il n'y a donc qu'une très faible fraction de personne pouvant signer qui a signé (de l'ordre de moins de 1%).

À ce sujet, Naomi Oreskes dont j'avais traduit le début de son pavé, avait écrit "Merchants of Doubt" qui est une bonne synthèse de comment la machine à nier le RC a pu se mettre en place.

De plus, le déni n'est pas seulement "frontal" comme pour les scientifiques que tu cites. Le RC est un sujet d'une telle importance, que tout les autres sujet semblent anecdotiques en comparaison. Pour autant, cela suppose de comprendre avec ses émotions aussi. Arriver à ce point, je relativise même l'enterrement du grand-père (paix à son âme). Beaucoup savent deux ou trois trucs sur le RC mais ne prennent pas conscience des implications personnelles que cela peut avoir, comme cet Été en Australie :

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(source : http://www.dailymail.co.uk/news/article-22...ced-refuge.html )

Non, ce n'est pas une image d'un film de SF. Demain, ce sera toi et tes enfants...

Ou comme dirait Bloomberg :

BBW.jpg

C'est cela le RC concrètement, au delà de toutes les belles équations qui peuvent être sorties. Pour autant, peu de gens assimilent réellement ce fait, et se contente d'accepter "facialement" le RC sans pour autant changer leur mode de vie ou secouer un peu notre société. Marschall ( de http://climatedenial.org/ ) l'exprime bien mieux que moi :

La psychologie du déni : notre incapacité à agir contre le changement climatique

Auteur: George Marshall

Date de publication: 22/09/2001 - Source: The Ecologist

Ma première exposition réelle à la question du changement climatique a été la lecture d'un article de journal dans le Sydney Morning Herald en 1988, par un climatologue australien de premier plan. Le changement climatique, a-t-il dit, a le potentiel de détruire notre société et même de menacer notre survie en tant qu'espèce. J'ai été profondément ému (cela m'a même poussé à écrire l'unique lettre que j'ai jamais écrite à un journal).

Cependant, ce qui m'a vraiment choqué dans les jours suivants a été de trouver que l'article n'avait pas créé la moindre vague, pas une opinion, un contenu éditorial ou une lettre. L'article aurait aussi bien pu n'avoir jamais été écrit. Il me semblait que quelque chose d'étrange s'était passé. Un scientifique hautement qualifié avait calmement et de façon crédible décrit un processus qui, s'il venait à être cru, rendait touts les autres articles dans le journal marginaux, si ce n'est non pertinent. Pourtant, l'histoire avait sombré sans laisser de trace. Je ne voyais que deux explications: soit il s'agissait d'un canular, ce qui semblait peu probable, ou il était si hypothétique que personne ne pouvait sérieusement l'accepter. Dans tout les cas, ma réaction instinctive de lecteur de faire quelque chose a été écrasé.

Dans les années suivantes, alors que les articles et documentaires et les nouveaux sujets ont continué à apparaître, j'ai réalisé qu'il y avait une troisième explication - que les gens peuvent accepter la vérité de ce qui est dit sans accepter les conséquences (N.D.T. : le point que je souhaitais soulever)

Dans son excellent livre, Les états de déni, connaître les atrocités et les souffrances, Stanley Cohen soutient que cette capacité de refuser un niveau de conscience est l'état normal des choses pour les gens dans une société saturée d'informations. il affirme que «loin d'être poussé à accepter la réalité, les gens doivent être traîné hors de la réalité ». Selon la définition de Cohen, le déni implique un paradoxe fondamental - que pour nier quelque chose, il est nécessaire à un certain niveau de reconnaître son existence et de ses implications morales. C'est, dit-il, un état simultané de «savoir et ne-pas-savoir».

Cette description est bien adapté à la réponse sociale actuelle au changement climatique. La «connaissance» du problème est remarquablement bien établie à tous les niveaux de la société, le grand public (68 pour cent des Américains l'appellent un "grave problème" dans les sondages), les scientifiques (lettres répétées de préoccupation des institutions scientifiques), des sociétés (déclarations fortement formulées par les dirigeants des compagnies pétrolières), le secteur financier (rapports d'avertissement de l'escalade des coûts des assurances), les nombreux chefs de gouvernement (pieux et régulier discours avertissant d'un désastre imminent).

Pourtant, à un autre niveau, nous refusons de reconnaître clairement les implications de cette connaissance. Bill Clinton (N.D.T. : cela ne nous rajeunit pas non plus XD ) a appelé à une action urgente, tandis que ses négociateurs ont travaillé sans relâche pour vider et détruire une entente qui commençait à peine à refléter ses propres avertissements. Les journaux rapportent régulièrement des avertissements de désastres climatiques dans le même numéro où des articles promeuvent sans fin les week-ends à Rio. Des personnes, y compris mes amis et la famille, peuvent exprimer une profonde préoccupation, puis tout aussi rapidement la rejeter, acheter une nouvelle voiture, montez l'air conditionné, ou voler à travers le monde pour des vacances.

L'analyse de Cohen des réponses sociales à des violations des droits de l'homme estime que les mécanismes de déni sont extrêmement complexes et variées. Les circonstances qui créent un événement historique est unique et il est imprudent de faire des comparaisons directes. Cependant, à la suite Cohen nous pouvons tirer certains processus psychologiques cohérentes qui sont très pertinents pour le changement climatique.

Tout d'abord, nous pouvons nous attendre à un déni généralisé lorsque l'ampleur et la nature du problème sont tellement sans précédent que les gens n'ont pas de mécanismes culturels pour les accepter. Dans Au-delà du jugement, Primo Levi, cherchant à expliquer le refus de nombreux Juifs européens à reconnaître leur extermination imminente, cite un vieil adage allemand : "Les choses dont l'existence n'est pas moralement possible ne peuvent pas exister." (N.D.T. Dupuy, dans Pour un catastrophisme éclairé, disait dans le même genre que la catastrophe n'est pas crédible, et que nous ne connaissons que ce que nous vivons)

Dans le cas du changement climatique, alors, nous pouvons intellectuellement accepter la preuve du changement climatique, mais nous trouvons qu'il est extrêmement difficile d'accepter notre responsabilité pour un crime d'une telle ampleur. En effet, la preuve la plus puissante de notre refus est le fait de ne pas même reconnaître qu'il y a une dimension morale avec des auteurs et des victimes identifiables. Le langage de «changement climatique», «réchauffement climatique», «impacts humains» et «adaptation» sont eux-mêmes une forme de déni familier à d'autres formes de violation des droits de l'homme, ils sont des euphémismes scientifiques qui suggèrent que le changement climatique est originaire de forces naturels immuables plutôt que d'une relation causale directe avec des implications morales de l'auteur.

Deuxièmement, nous diffusons notre responsabilité. Cohen écrit longuement au sujet de «l'effet des spectateurs passifs», où les crimes violents peuvent être commis dans une rue bondée, sans que personne n'intervienne. Les personnes attendent que quelqu'un d'autre agissent et diluent leur responsabilité personnelle dans la responsabilité collective du groupe. Une caractéristique notable de l'effet de la passivité, c'est que plus le nombre de spectateurs est grand plus faible est la probabilité que toute personne physique se sente capable de prendre des mesures unilatérales. En temps de guerre et de répression, des communautés entières peuvent devenir incapables. Dans le cas du changement climatique, nous sommes à la fois spectateurs et auteurs, un conflit interne qui ne peut que renforcer notre déni.

La théorie psychanalytique contient de précieuses indications sur les façons dont les gens peuvent essayer de résoudre ces conflits internes; nier rageusement en bloc le problème (déni psychotique), chercher des boucs émissaires (acting out) (N.D.T. Lire à ce sujet R. Girard, malheureusement largement méconnu, et lire la Bible aussi, elle ne parle pas que de Dieu...), se livrant à un comportement délibérément gaspillage (formation réactionnelle), projeter leurs inquiétudes sur certains problème non lié mais maîtrisable (déplacement), ou d'essayer d'exclure toutes les informations (suppression). Avec l'intensification des impacts du changement climatique, nous pouvons donc nous attendre à ce que les gens aillent volontairement se concerter en créant des mécanismes de déni collectif en fonction de ces catégories. (N.D.T. Une douzaine d'année plus tard, il n'y a qu'à voir le succès du blog Watts up With That... En cela aussi Internet nous détruit, car au lieu de nous ouvrir au monde il renforce notre tendance primitive au tribalisme, dans une forme que je ne sais plus qui appelé le "tribalisme post moderne".)

Il semble probable, toutefois, que la suppression va dominer. En Afrique du Sud, de nombreux spectateurs blancs qui s'opposaient intellectuellement à l'apartheid ont adopté une opposition passive. Ils se retirèrent dans la vie privée, se coupant de médias d'information, refusèrent de parler de politique avec des amis, et ont adopté une immersion intense dans des échappatoires privés tels que le sport, les vacances et les familles. Au Brésil dans les années 1970, un de terme spécial, «innerism», a été inventé pour le désaveu de la politique.

Nous pouvons également nous appuyer sur l'expérience historique pour anticiper la défense que nous allons adopter lorsque, comme cela va sûrement arriver, nous seront confrontés à nos petits-enfants qui exigeront de savoir pourquoi nous avons si peu fait alors que nous savions tellement. Nous pouvons nous attendre à voir le déni de la connaissance («Je ne sais pas»), le déni de notre agence («Je ne le fais pas»), le refus du pouvoir personnel («Je ne pouvais rien faire», «personne d'autre n'a fait quelque chose »), et de blâmer les autres (« c'était les gens avec les grosses voitures, les Américains, les corporations »). Pour les militants partout dans le monde, il semble essentiel que la compréhension de refus informe sur la stratégie de campagne. Comme le dit Cohen, «les distinctions [entre les différentes formes de déni] peuvent être sans intérêt pour la malheureuse victime, mais il faut faire une différence pour les efforts éducatifs ou politiques afin de surmonter la passivité du spectateur».

Une conclusion est que le déni ne peut pas simplement être combattue avec de l'information. En effet, il existe d'abondantes preuves historiques que cette information accrue pourrait même intensifier le déni. La signification de cela ne saurait être surestimée. Les organisations de défense de l'environnement sont des reliques vivantes de la foi des Lumières au sujet du pouvoir de la connaissance (N.D.T. : Rien à voir avec le sujet, mais l'expression est excellente je trouve :lol: ) : "Si seulement les gens savaient, ils agiraient". À cette fin, ils consacrent l'essentiel de leurs ressources à la production de rapports ou le positionnement d'articles et d'opinions dans les médias. En tant que stratégie cela ne fonctionne pas. Les sondages d'opinion révèlent un niveau élevé de sensibilisation avec pratiquement aucun signe de changement de comportement. En effet, il y a des signes abondants de déni réactif dans les demandes pour du carburant moins cher et plus d'énergie.

Une deuxième conclusion est que l'absence de réaction visible du public fait partie de la boucle d'auto-justification qui crée l'effet de spectateur passif. "Sûrement", les gens raisonnent, "si c'est vraiment si grave, quelqu'un ferait quelque chose." L'article du Herald n'a pas réussi à me décider d'agir parce que je n'ai vu aucune preuve que quiconque dans la société en général prêtait attention. Treize ans plus tard, nous avons infiniment plus d'informations avec à peine plus d'action public. La boucle de spectateur s'est seulement resserré.

Les gens n'agiront jamais spontanément par eux-mêmes s'ils ne reçoivent pas le soutien social et la validation des autres. Les gouvernements continueront à leur tour à tergiverser jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de personnes exigent une réponse. Pour éviter un changement climatique exigera un degré de consensus social et une détermination collective normalement vu seulement en temps de guerre, et qui nécessitera la mobilisation dans toutes les classes et de tout les secteurs de la société.

Pour toutes ces raisons, la création d'un mouvement large et audible contre le changement climatique doit être un objectif immédiat et global de campagne. Les gens ne vont pas accepter la réalité du problème à moins qu'ils ne voient que d'autres se livrent à des activités qui reflètent la gravité de la situation. Cela signifie qu'ils ont besoin d'être confronté à des activités chargées d'émotion ; débat, protestation, et significatifs, des solutions de rechange visibles. Demander simplement aux gens de changer leurs ampoules, plantez un arbre, ou envoyer un don, bien que souhaitable en soi, ne permettra pas de construire un mouvement social. Ces activités seules, bien que précieuses, n'en convaincront que quelques-uns.

Toute personne préoccupée par cette question fait face à une occasion historique unique de briser le cycle de déni, et de rejoindre la poignée de gens qui ont déjà décidé de cesser d'être des spectateurs passifs. Le siècle dernier a été marqué par l'auto-tromperie et refus de masse. Il n'est pas nécessaire pour le 21e siècle d'emboîter le pas.

C'est aussi pour cela que je me suis un peu excité ces derniers avec la sensibilité climatique ^^ Cela faisait suite au fait qu'il y a un nouveau papier qui vient de sortir et qui indique que la sensibilité climatique serait sans doute dans le bas de la fourchette ( http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.117...LI-D-12-00473.1 ). Physiquement, j'ai quand même de gros doutes, je pense surtout qu'on cherche de la lumière là où il n'y en a pas. Cependant, pour rester dans le sujet (si certains veulent on peut en causer hein ^^ cela ne me dérange pas d'expliquer pourquoi j'ai des doutes :P ), je n'ai pas de problème à accepter que la sensibilité climatique soit de 2°C au doublement plutôt que de 3°C au final, avec des preuves plus solides que ce papier évidemment. Pour autant, c'est là encore plus un cas de "masturbation intellectuelle" pour éviter l'acceptation de la réalité concrète du RC. On l'accepte intellectuellement, mais sans plus. Et donc on se protège derrière des grands calculs (n'empêche, je n'ai pas lu en entier le papier, mais rien qu'à voir l'abstract, point de vue math's ce doit être jouissif :lol: ) pour ne pas l'accepter émotionnellement.

Note : Je n'en avais pas parlé quand j'ai cité les suspensions de jour de travail à la NOAA par manque de fonds, mais si je puis me permettre, et pour éviter une digression dans mon pavé, l'USGS aussi est étranglé financièrement et devra abandonner certaines stations hydrologiques. En clair, les niveaux de certaines cours d'eau pourraient ne plus être surveillés... Le risque d'une défaillance des activités opérationnelles est de plus en plus probable aux USA à cause de la situation désastreuse de l'économie, alors même que le risque augmente avec le RC. La conjonction des deux provoquera nécessairement une catastrophe sans précédent à terme si cela continue ainsi.

Modifié par paix

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http://nsa33.casimages.com/img/2013/04/19/...04263685965.gif

On en avait déjà parlé , PDO, ENSO et volcan d'après toi ;)

D'après jocelyn :

Les causes, d'oscillations pourraient être la nébulosité qui génère du froid, par émissions, dans la haute atmosphère, mais qui dépend elle même de la chaleur convective, elle même dépendante de la température moyenne (action et contre réaction dans une boucle de feed back).

Mais il se pourrait également que l'albedo soit important dans ce cycle, dailleurs, l'Hémisphère Sud est plus stable, en température, que l'H.N et dans ce cas, c'est l'albedo moyen qui fait la différence.

Je ne sais pas si ce qu'il dit est plausible ?

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Bonsoir,

Questions intéressantes que celles de Passiion avec la liste des personalités scientifiques. Et tout aussi intéressantes, comme d'hab, les posts de Paix.

Pour le lambda comme moi, difficile de prendre une position. MAIS, et si tout le monde avait raison.

A savoir :

- il y a bien un réchauffement climatique. On ne peut le nier (même si cela fait dix ans que les temps n'ont plus augmenté, mais qu'est ce que 10 ans ?)

- le soleil est bien dans un stade faible et ira en s'affaiblissant. Les "experts" nous annoncent au moins un minimum de Dalton (si pas de Maunder)

Mais alors, quid du climat dans de telles conditions ? Celui que nous connaissons sera chamboulé.

D'où, en tant que citoyen lambda, je commence à frémir !

PS : Paix, dans la Bible, il y a aussi cette histoire de Noé et du déluge. Les hommes buvaient, mangeait et mariaient leurs filles quand soudain la catastrophe s'abattit sur eux. C'est notre société cela. Les signaux d'alarmes sont là, et, on boit, on mange (enfin, dans nos pays), on...... et puis, un jour,.....

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Oui amateur :)

Par contre, celà augmente toujours depuis 10 ans ;) Paix t'en dirais plus :thumbsup:

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Pour contextualise un peu ^^ parce que tout le monde n'est pas censé connaître nos discussions privés :lol: Le graphe montre une hausse des températures, mais entrecoupé d'un signal plus ou moins cycliques de 7 ans à y regarder de plus près. En fait, ces hauts et ces bas sont dus à l'ENSO (pics en 87-88 ; 98 ; 2002-2005 en gros, qui correspond aux El Nino récent par exemple) entrecoupés d'éruptions volcaniques (essentiellement le Pinatubo en 1992). La PDO modulant l'ENSO et favorisant El Nino en phase positive (jusqu'au milieu des années 2000) et favorisant La Nina en phase négative (à partir des milieu des années 2000). Pourquoi 7 ans ? Parce que ce n'est pas 7 ans :lol: L'ENSO a un épisode froid ou chaud un peu conséquent à intervalle régulier, mais ce n'est pas une oscillation stricte au sens mathématique avec une période nettement définie. Les mécanismes exactes de l'ENSO reste mal connus, cependant en gros les événements négatifs puis positifs se succèdent tout les 2 à 3 ans, ce qui fait une période qui ne doit pas être loin de 6 ans à la (grosse) louche.

"Les causes, d'oscillations pourraient être la nébulosité qui génère du froid, par émissions, dans la haute atmosphère, mais qui dépend elle même de la chaleur convective, elle même dépendante de la température moyenne (action et contre réaction dans une boucle de feed back).

Mais il se pourrait également que l'albedo soit important dans ce cycle, dailleurs, l'Hémisphère Sud est plus stable, en température, que l'H.N et dans ce cas, c'est l'albedo moyen qui fait la différence."

Ce n'est pas appuyé par les données. L'albédo n'a pas de comportement cyclique et dans l'HN il ne fait qu'augmenter un peu plus chaque année. Pour la nébulosité totale, c'est plus difficile car les données sont très délicates à analyser, mais il n'y a pas d'oscillations qui ne soit pas lié à La Nina qui est été détecté. L'explication physique simplifié (à la hache ^^ ) de l'ENSO, c'est un enfouissement de chaleur dans l'océan profond en La Nina et son relargage en El Nino. Les eaux froides sont alors étalés le long de l'équateur, absorbe la chaleur, refroidissant au passage l'atmosphère et tuant la convection tropicale ^^ et vont s'enfoncer dans le warm pool du Pacifique Ouest. En El Nino, les eaux chaudes du warm pool remonte à la surface, s'étale le long de l'équateur, et la chaleur est alors perdu vers l'atmosphère. Le couplage avec l'atmosphère est sessentiel, c'est lui qui permet le maintien des courants océaniques. Sans couplage atmo, l'ENSO foire très (très) rapidement. Il n'y a qu'à voir 2009 et 2010 où on a failli perdre El Nino au moins deux ou trois fois durant l'Automne :lol: Cette explication, jusqu'à preuve du contraire, est largement suffisante pour expliquer le caractère "tôle ondulée" de la pente. Cependant, l'explication de Jocelyn prise dans ce cadre de la variabilité ENSO est pertinente, la nébulosité globale étant fortement impacté par cette oscillation. L'altitude moyenne des nuages au niveau globale plonge avec La Nina, ce qui tend à générer du froid en effet.

Pour Amateur ;) Il n'y a pas de véritable arrêt du RC depuis 10 ans. La pente un peu moins franche pour les températures globales depuis une quinzaine d'années n'est pas statiquement significatif. De plus, cela ignore les autres mesures, comme l'état de la cryosphère et l'accumulation d'énergie par l'Océan. Depuis le milieu des années 2000, la PDO- a favorisé les Ninas et donc un refroidissement de l'atmosphère. De même, la baisse de l'activité solaire a aussi un impact. Cependant, et malgré cette tendance de la variabilité naturelle a tiré les températures vers le bas, l'atmosphère continue de se réchauffer. Le Soleil a un impact direct assez faible sur le climat, de l'ordre de 0.2°C depuis 200 et le minimum de Maunder. Comparé aux plusieurs degrés en jeu suite au forçage anthropique, c'est faible.

PS : Paix, dans la Bible, il y a aussi cette histoire de Noé et du déluge. Les hommes buvaient, mangeait et mariaient leurs filles quand soudain la catastrophe s'abattit sur eux. C'est notre société cela. Les signaux d'alarmes sont là, et, on boit, on mange (enfin, dans nos pays), on...... et puis, un jour,.....

Oui exact ;) Je parlais justement à passiion de ce que nous avions déjà parlé ensemble de certains de ces récits bibliques qui nous révèlent nous même au moins autant qu'ils nous révèlent Dieu.

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Mauna Loa vient de dépasser les 400ppm de CO2 en données quotidiennes -sous réserve d'éventuelles corrections-. Sur l'échelle de la semaine, c'est tendu pour avoir une moyenne à 400, et sur le moi de Mai la valeur sera sans doute autour de 399ppm :

http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/weekly.html

L'année dernière, Barrow avait déjà dépassé les 400ppm en données quotidiennes, et cette année les valeurs les plus réalistes sont à 403ppm environ. En données globales, la teneur en CO2 est à 395ppm environ.

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Je vais encore vous parlez de banquise :lol: Juste pour vous dire que j'ai soumis mon modèle au Pan Arctic Sea Ice Outlook : http://www.arcus.org/search/seaiceoutlook -je sais, je ne doutes de rien :lol: -. Avec un peu (beaucoup ^^ ) de chance, je serais dans le rapport de Juin. Si certains veulent un aperçu : http://www.fichier-pdf.fr/2013/05/11/pan-a...ok-june-report/ Le fichier sera cependant sans doute reformaté, il demande spécifiquement un fichier word à cette fin.

P.S. : N'empêche, vous noterez qu'il y a des archives, et que les prévisions des "sceptiques" ont toujours été des epics fails et que cela ne les dérange pas chaque année de continuer à prévoir une récupération miraculeuse de la banquise. Dans le genre déni de la réalité... Watts Up With That organise comme cela des sondages qu'il soumet au SEARCH. À chaque fois, la moyenne de l'estimation de tout les sceptiques fréquentant ce site est à côté de la plaque, surestimant l'extension de parfois près de 35%... Au moins, si je me loupes, ce ne pourra être pire que cela...

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Peut être si on arrive a se faire dévié de l'orbite terrestre, celà pourra regeler plus sérieusement ... :lol:

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Une nouvelle etude vient de sortir et montre qu il y a un accord de plus de 97% de la literrature scientifique sur le fait que l homme est la principale cause du changementt climatique, et de plus de 98% des scientifiques...

http://www.skepticalscience.com/97-percent...et-al-2013.html

Apres il y en a certains qui s occupent a minimiser les resultats de l etude (comme par hasard...) mais le resultat est solide malgre tout, meme si je ne pourrais guere en discuter plus vu que mon accces a internet est quelque peu aleatoire pour ne pas dire plus :D on notera aussi que c est un accord sur la position que l homme est la principale cause du changemnt climatique. C est donc un consensus autour d une position claire. Les 3% restant, c est un foure tout heteroclite qui va du : c est juste la faute au soleil a : l homme a un role moins important que les facteurs naturels. Il n y a donc meme pas consenss dans les 3% :lol:

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oui mais c'est pas nouveau, ça date de 2010.

Mais c'est bien de le rappeler quelque fois...

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Réunion de l'ONU sur les changements climatiques : "nos pires peurs sont en train de se réaliser"

Jeudi 16 mai, l'Assemblée générale des Nations Unies sur le développement durable et le changement climatique s'est réunie autour d'un débat thématique sur l'eau et l'énergie. L'occasion, pour d'éminentes personnalités de lancer de nouveau un cri d'alarme alors que la croissance irraisonnée de nos civilisations font craindre le pire, rien de moins.

Selon, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Vuk Jeremic, le défi fondamental de notre époque est de mettre fin à l'extrême pauvreté dans cette génération et de réduire sensiblement l'écart global entre les riches et les pauvres, sans ruiner les fondements environnementaux nécessaires à notre survie. "Nous disposons des outils nécessaires pour sauver la planète d'une catastrophe écologique provoquée par l'homme mais la vérité est que nous ne faisons tout simplement pas assez pour la surmonter", a-t-il déclaré.

Ce constat alarmiste a été partagé par l'ensemble des délégations et des experts en questions environnementales, réunis au Siège des Nations Unies pour débattre des solutions pratiques dans le contexte de l'interaction énergie-eau. La conciliation entre la lutte contre les changements climatiques et la nécessité de promouvoir une croissance durable a été au cœur des discussions.

Aujourd'hui, les preuves sont accablantes : les températures mondiales ont nettement augmenté depuis plus de 40 ans, les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus courants, certaines parties du monde sont confrontées à des sécheresses, d'autres à des inondations tandis que la qualité de l'eau ne cesse de se détériorer.

La Terre tend vers un basculement climatique aux conséquences incalculables pour nos civilisations comme en témoignent les études scientifiques les plus récentes. Ainsi, pour la première fois depuis près de trois millions d'années la teneur en dioxyde de carbone de l'atmosphère a atteint la barre des 400 parties par million.

"Nous avons entre les mains le pouvoir de détruire la Terre ou de la préserver pour les générations futures", a ajouté Vuk Jeremic, en indiquant que "nos pires peurs sont en train de se réaliser".

Le Président de l'Assemblée générale de l'ONU souligne que les problèmes de l'eau sont étroitement liés aux problèmes énergétiques. En effet l'approvisionnement en eau nécessite de grandes quantités d'énergie, que ce soit pour le pompage, le traitement ou le dessalement. Or, le monde en développement a besoin de plus d'énergie, pas moins, pour éradiquer la pauvreté et améliorer le niveau de vie dans le monde. Mais ce pouvoir doit être faible émission de carbone, si nous voulons rester dans les limites planétaires, a souligné Vuk Jeremic.

Pour le Président, le rythme de croissance actuel mène à la catastrophe, il est nécessaire de dessiner un "nouveau partenariat mondial dans lequel aucune nation ne sera laissée sur le bord de la route (...) Nous devons découpler la croissance économique de notre dépendance vis-à-vis des énergies à haute teneur en carbone", a-t-il fait valoir, en exhortant les Etats membres à adopter des stratégies novatrices, axées sur les technologies de pointe et les nouveaux modèles économiques liés à l'interaction énergie-eau.

Le Président de l'Assemblée générale rappelle que le défi de garantir le droit de chaque État membre au développement durable comporte quatre dimensions interdépendantes : technologique, organisationnelle, économique et morale.

Même son de cloche du côté du Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, Hongbo Wu, qui a fait lecture d'un message du Secrétaire général, en rappelant que l'élévation du niveau de la mer a atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré auparavant. "Il est crucial que nous conservons en tête ce constat alarmant lors de nos discussions sur l'avancement d'un agenda pour le développement au-delà de 2015", a-t-il renchéri.

Le directeur de l'Institut de la Terre de l'Université de Columbia, Jeffrey Sachs, l'un des experts présents lors de cette réunion, a rappelé que le droit au développement devait s'inscrire "dans les limites planétaires." Déplorant qu'aucune leçon ne soit par exemple tirée de la grande sécheresse qui sévit dans certaines parties des Etats-Unis, il a asséné que "l'extrême est devenue la norme".

Comme cadre d'action global et concerté, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Vuk Jeremy, a évoqué l'adoption en Juin 2012, lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20, du document "l'avenir que nous voulons". Celui-ci vise à intégrer pour l'après 2015 les trois dimensions du développement durable, économique, sociale et environnementale, en un ensemble cohérent, a expliqué M. Jeremic. Malheureusement, si ce rapport dresse un constat pertinent, il propose des solutions bien trop insuffisantes pour l'avenir de notre planète.

source : http://www.notre-planete.info/actualites/3...-climatique-ONU

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Une petite réflexion rapide. Une catastrophe naturelle, cela coûte parfois cher. Il y a clairement une tendance à la hausse qui n'est aps seulement du à la plus grande richesse mondiale, pour les catastrophes météo :

https://tamino.wordpress.com/2012/11/03/unn...l-catastrophes/

Je me suis amusé à approcher le truc autrement et à compter le coup des catastrophes en dollars courant en point de PIB, toujours dollars courant. Cela permet de cerner l'impact en fonction de l'économie je pense. Le PIB est très limité comme indicateur économique, et est notamment basé sur les flux, donc les pertes suite à une catastrophe naturelle ne sont pas forcément comparable directement au PIB (une crèche à 15 millions de dollars ne fait pas augmenter le PIB du pays, par contre si elle est noyé lors du passage d'un ouragan, cela fera 15 millions de dollars de perte). Cependant cela permet quand même d'évaluer l'importance des catastrophes par rapport à la taille de l'économie, ici pour els USA :

post-3513-1371972687_thumb.jpg

Il est difficile de savoir quel est le coût en PIB de catastrophes qui aurait un impact macroéconomique majeur, mais pour comparer quand même en 2008 l'économie mondiale s'est effondré par exemple quand le coût du pétrole a atteint 6% du PIB environ. De par la structure de l'économie, faite de dettes et d'une nécessité de croissance exponentielle perpétuelle, la dérivation de sousous pour des activités ne participant pas à cette dynamique a très rapidement un impact négatif majeur.

Je suis obligé de me speeder malheureusement, donc de ne pas tenir compte en apparence de biais éventuel (les années 80 sont un creux de catastrophes naturels, le PIB ce n'est franchement pas un bon indicateur), mais pour montrer que par rapport à la taille des économies, les catastrophes pèsent quand même de plus en plus.

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Le mois de juin qui est sur le point de se terminer devrait connaître, au vu des prévisions pour les derniers jours, une moyenne mensuelle de l’ordre 15,8 ou 15,9°C à Uccle. Cela en fera le sixième mois consécutif trop froid par rapport aux nouvelles normes (1981-2010). Et même par rapport aux anciennes normes (1833-1980), d’avant le réchauffement climatique, on note encore quatre mois sur six trop froids. Seul avril (9,0°C) tombe pile poil dans l’ancienne moyenne, tandis que juin sera légèrement au-dessus de ces anciennes normes.

En outre, 2013 a déjà connu deux décades les plus froides depuis le début des observations à Uccle, en l’occurrence la 3e décade de mars (0,9°C) et la 3e décade de mai (9,9°C). En outre, la 2e décade de mars (1,5°C) a encore été considérée par l’IRM comme exceptionnelle, tandis que la 2e décade de janvier (–2,6°C) et la 1re décade d’avril (4,5°C) ont été très anormalement froides (par rapport aux nouvelles normes 1981-2010). Ajoutons encore à cela que de brefs épisodes aux températures très élevées ont régulièrement émaillé, jusqu'à présent, cette année 2013, sans arriver à compenser la tendance froide générale.

Au total, le premier semestre de 2013, avec une moyenne de 7,1°C, sera même la première moitié de l’année la plus froide depuis 1987 (6,6°C). Pourtant, au niveau mondial, le réchauffement climatique est encore bien là. Le mois de mars par exemple, si froid chez nous, a occupé la dixième place parmi les mois de mars les plus chauds de la planète, tandis que le mois de mai, également très froid chez nous, a même occupé la troisième place parmi les mois de mai les plus chauds (depuis la fin du 19e siècle) !

La banquise arctique, elle aussi, continue à se trouver dans un piteux état. Si sa superficie, en ce mois de juin, est quelque peu remontée pour se situer dans la moyenne des années 2000, son volume (de glace) est presque aussi catastrophiquement bas qu’en 2011 et 2012 (à la même époque de l’année).

Et pourtant… Le réchauffement climatique semble, en moyenne, en stagnation depuis une quinzaine d’années, avec des valeurs annuelles mondiales tournant autour de 0,45°C au-dessus des moyennes 1961-1990 (soit environ 0,75°C ± 0,2°C de plus par rapport au début du 20e siècle). Toutefois, ce n’est pas parce que le réchauffement climatique semble (temporairement) arrêté que le changement climatique s’arrête aussi. Dans les régions arctiques, on continue à observer des hausses de température affolantes, tandis que d’autres parties du globe (dont peut-être aussi l’Europe occidentale) semblent se refroidir quelque peu, avec comme corrollaire le déplacement de certaines zones de précipitations et des modifications climatiques régionales parfois dramatiques.

Les hypothèses concernant la stagnation de la température mondiale pourraient être les suivantes :

1) Une oscillation naturelle froide qui contrecarre (masque) le réchauffement climatique. Dans ce cas, cela ne change rien aux prospectives à long terme, avec la Terre qui se réchaufferait de 4°C ou plus d’ici la fin de ce siècle. Pour le moyen terme par contre, il faudrait alors connaître la nature, l’amplitude et la durée du phénomène naturel refroidissant en question, pour par exemple projeter l’évolution du climat au cours de la décennie à venir.

2) L’avènement ou l’augmentation d’un polluant encore inconnu ou non détecté (aérosol ou autre), dont l’effet refroidissant compenserait l’effet réchauffant du CO2 et d’autres gaz à effet de serre. Dans ce cas, l’évolution future du climat devient imprévisible. (Pour rappel, le « global dimming » des années 1950-60-70 aurait été le principal responsable du fait que le réchauffement climatique principal ne soit apparu qu’après.)

3) Des effets de retour inattendus liés au réchauffement climatique.

L’une des hypothèses les plus connues à ce propos est la modification de la circulation thermohaline dans les océans, avec un possible ralentissement ou arrêt du Gulf Stream.

Une théorie plus récente consiste en un déplacement des centres d’action de la circulation atmosphérique générale. Comme les régions polaires (en raison du changement dans l’albédo) se réchauffent plus vite que les régions subpolaires, ces dernières tendent à être désormais (relativement) plus froides que les régions polaires. Ceci provoque un positionnement des anticyclones polaires à des latitudes moins élevées, avec un risque plus grand de vents d’est hivernaux aux latitudes moyennes. Si cette hypothèse s’avère, il faudra l’intégrer dans les modèles pour faire des prospectives à long terme sur le changement climatique (avec de nouveaux effets de retour possibles, comme par exemple une couverture neigeuse plus importante aux latitudes moyennes avec renforcement de l’albédo pendant que l’albédo diminue justement au pôle, etc.).

De même, pour l’hémisphère sud, le KNMI vient de découvrir que l’extension exceptionnelle (a contrario de la banquise arctique) de la banquise antarctique était cependant liée, elle aussi, au réchauffement climatique, avec la fonte de la calotte glaciaire antarctique périphérique (eau douce plus légère que l’eau salée) qui aurait formé une couche en surface (de quelques dizaines de mètres) isolée des eaux salées profondes et se refroidissant (gelant) donc plus facilement au contact des vents glacés de l’Antarctique. Il s’agit là d’un effet de retour complexe et longtemps insoupçonné.

4) Le réchauffement climatique s’opère par pallier. La nature, qui fait bien les choses, retrouve son équilibre et se stabilise jusqu’au moment où l’apport de chaleur supplémentaire devient trop fort. Alors l’équilibre se rompt, la température bondit en un coup, puis un nouvel équilibre s’instaure pendant une décennie ou deux, avant qu’il ne se rompe à son tour. Dans ce cas, rien ne change pour les prospectives à long terme, sauf que le graphique du réchauffement climatique, au lieu d’être une courbe, sera un escalier.

5) Le réchauffement climatique qu’on a connu jusqu’à présent ne serait pas de nature anthropique. Il s’agit cependant de l’hypothèse la moins probable.

En attendant, pour ce qui est de l’été 2013, il n’existe encore aucune théorie pour prévoir de quoi il sera fait, et comment se dérouleront les vacances de ceux qui ont choisi de rester dans notre pays (et de ceux, étrangers, qui ont choisi d’y faire de la villégiature). Jusqu'à présent, 2013 a quelque peu suivi l'évolution de 1888, mais rien ne dit que cette tendance (donc vers l'été pourri de 1888) se poursuive puisqu'ici, il s'agit très vraisemblablement d'un simple hasard.

Sources :

- IRM

- KNMI

- NOAA

- Journal « Le Monde »

- Blog d’Olivier Berruyer

- Wikipedia

Je vais essayer avec un portable et un accès wifi des plus aléatoires de dire deux trois mots à ce sujet ^^ si j'y arrive j'aurais de la chance XD ce lien :

http://planet3.org/2013/06/23/global-warmi...climate-change/

p.s. : et celui en dessous d ailleurs :

http://planet3.org/2013/06/24/so-far-we-ar...-cyanobacteria/

Est un bon résumé. Pour la question du poids des catatrophées à plus d un milliard de dollars (j'ai du oublide le préciser, mais 1 milliards ajusté de l'inflation pour ne pas biaiser le compte dans des temps plus reculés, même si après je garde la valeur en dollars de l'époque), le calcul n'est pas parfait mais il est clair que si on commence à laisser 3 ou 4 points de PIB dans la bataille chaque année, cela fera mal à l'économie. Tout ceci pour dire qu'on se prend facilement la tête pour savoir si la sensibilité du climat est de 2, 3 ou 4° au doublement de CO2, ou pour savoir si les T stagnent ou pas. Quelque part j'ai envie de dire, on s'en fout. Les conséquences du RC sont déjà la (les voisins d'Europe Centrale ont encore laissé il y a quelques jours l'équivalent de 0.5% du PIB dans les inondations). Et les conséqences du RC sont liés aux extrêmes et au rupture d'équilibre en tout genre, pas une hausse linéaire de la T. De plus cela fait encore approche très chiffre, histoire de paraître intelligent, mais complètent vide de sens au final. Cela se voit dans le calcul du coût de la tonne de CO2. On Prend une sensibilité du, un scénario d'émissions, on y casse un taux d'actualisation, on touille, et paf, on a le coût de la pollution du CO2. On divisé par le PIB, cela fait un plus joli % encore, et voilà on a montré qu'on était un virtuose de la calculatrice et on a noyé le poisson à des profondeurs abysales. Dans cette débâcle, on à quand même évité pour l'instant qu'un gus nous donne le coup en dollars de 2012 d'une vie humaine, histoire de simplifier le calcul des litres de sang.... Dans l'histoire il n'y à aucune non linéarité possible, le coût la perte de la biosphère n'est pas pris en compte, et... À 0.8° de RC c'est déjà le bordel, donc s'inquiéter de la T globale plutôt que des extrêmes en tout genre qui nous tombent dessus semble quelque peu inadapté. D'autant que dans l'histoire, on s'arrête à l'échelle de quelques dizaines d'années tout au plus. La sensibilité du système Terre est bien plus élevée que la sensibilité de Charney donnait traditionnellement. Faut dire que la sensibilité de la Terre est 50% à 100% plus élevé que la sensibilité de Charnel, cela ferait mauvais genre de dire que la sensibilité réelle est au final plus proche de 4 ou 5° sur quelques dizaines de milliers d'années.

Modifié par paix

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Conséquence du réchauffement climatique ?

Je me permets de reprendre ici l'avis de deux membres d'infoclimat :

williams, le 16 Jul 2013 - 23:43, dit:

Justement tout ceci ne viendrait-il pas du fait que depuis le début du printemps l'anticyclone des Açores a tendance à bouger très lentement puisqu'au printemps il est rester régulièrement en plein Atlantique donc nous envoyant les dépressions sur nous et depuis début juillet il est venu sur l'Angleterre voir sur nous et n'a pas bougé ??

Si oui qu'est ce qui doit faire que l'Anticyclone des Açores bouge nettement moins qu'il y a des mois d'après vous ??

Williams

bilou, le 17 Jul 2013 - 10:48, dit:

Pour faire suite à Williams on peu noter, je pense, que en effet le temps change plus rarement.A chaque fois que s'installe un type de temps on l'a pour plusieurs mois. en 2012 après une période sèche de janvier à début avril, s'en est suivi une période plus humide d'avril à juiillet pour repartir sur une plusieurs mois très secs, avant de repasser à l'hiver; Alors 2013 après un long printemps humide ..... pourquoi pas des mois d’août et septembre à l'image de juillet. Cela ne me réjoui pas puisque : "un beau temps de paysan c'est un temps qui bouge tout le temps"

Infoclimat forum - tendance été 2013

Aucune notions de climatologie pour me lancer dans une explication.

Nous avons tous remarqué que le nombre de blocages semble plus importants qu'avant.

Simple impression du moment ou vérité réelle ?

Une bonne soirée à vous tous.

Modifié par josnake23

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Bon je vais vous traduire une conf' de R. Alley. Ce type est juste génial :lol: Je ne vous traduis pas tout, juste la première partie, la meilleure je trouve :P je me suis arrêté quand il revient à son domaine d'étude, la glace. Bon j'aurais pu continuer, mais un peu la flemme, surtout pour le nombre de gugus qui vont me lire :blush: Il y a encore un petit bout à la fin où il ressort de la glace, pour citer quelques big boss de la Navy (dont le coup de l'amiral de la flotte du Pacifique, qui n'est donc pas vraiment un péquin de seconde zone, et qui malgré la menace que font peser la Chine, la Russie, la Corée du Nord et j'en passe sur les forces américaines dans ce coin du globe, trouve le moyen de dire que c'est le changement climatique le principal risque....). Bon la traduction n'est pas forcément parfaite, mais tant que le message passe on va dire que c'est bon. En plus, j'ai appris des trucs en cours de route, notamment je ne savais même pas que cela existé les pikas :lol: quand il a commencé à partir, je me suis dis, oula il parle de quoi là ^^ donc ici ou là cela flotte peut être un peu mais bon je pense que cela passe dans l'ensemble.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc

Merci à toi Phil, merci à toi. Merci. Un sincère merci aux organisateurs, ceci, ceci a été du très bon boulot qui a été réalisé collectivement ici. Donc, donc, merci à vous.

Je vais, je vais, analyser,… heu…ce que j’espère être un ensemble de choses qui sont potentiellement intéressantes. Je vais commencer par une photo sans rapport avec le sujet de pika. Dans le cas où vous seriez en train de vous demandez à propos de l’excursion des sapins dans les montagnes Rocheuses, cela a été pris sur la route hier, donc… mmmh… il y avait aussi beaucoup d’élans plus bas sur la route. Donc pour ce que cela vaut. Je ne sais pas ce que vous verrez durant l’excursion des sapins mais pour aujourd’hui juste au cas où ils ne seraient pas là. Je vais garder l’image du pika tant que je peux.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=45s

Le plan original était que je parle de la glace et que quelqu’un d’autre de plus important et de plus qualifié parlerait du système climatique et de ces nombreux problèmes. Il y a quelques personnes ici comme Alan Robock (

) et Gavin Schmidt (
) qui connaissent en fait plus que moi à propos des quelques sujets dont je vous disais que j’analyserais.

Mais ce que je voudrais faire, c’est analyser ce que je pense être quelqu’un des événements intéressants qui se sont produit récemment. Et je parlerais de la glace et je vous montrerais quelques événements intéressants qui se sont produits dans la glace récemment. Et j’espère que nous pourrons aller au bout de ce sujet. Donc nous avons fini avec le pika ici.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=1m19s

« Si vous êtes à la recherche de sciences nouvelles, êtes-vous sûr d’être au bon meeting ? »

« 1824, Fourier, effet de serre

1859, Tyndall, CO2, H2O, … chaud

1896, Arrhenius, le CO2 anthropique réchauffe

1900, mécanique quantique de Planck

1905, relativité restreinte d’Einstein

1915, dérive des continents de Wegener »

Donc c’est là que nous allons pour notre travail. Je voudrais faire cela. Vous avez entendu cela ce matin ( N.D.T. :

), mais je pense qu’il est utile malgré tout de ressasser le sujet une fois de plus. J’ai pris un petit bout de la ligne du temps, vous savez l’histoire pour le réchauffement global qui a progressé et vous savez cette histoire en 1824, c’est, c’est Fourier et l’effet de serre, et 1859 Tyndall, et, et 1896 Arrhenius a calculé, vous savez. Et j’ai posé quelques nouvelles découvertes scientifiques. D’accord ? Donc vous savez, aucune science ne se compare à la théorie quantique de Planck, ou Einstein faisant la relativité ou Wegener faisant la dérive des continents. Et je pense que c’est important de se rappeler que si vous voulez vraiment de nouvelles découvertes scientifiques vous devez être au mauvais meeting. Ok ? Parce que nous faisons de la vieille science. Ok ? Et c’est, je pense que c’est, c’est une chose importante à se rappeler. Ce n’est pas une science complètement nouvelle. La prévisibilité de, disons, la science climatique comparée à la théorie des plaques tectoniques ; les plaques tectoniques sont encore lamentables en tant que science prédictive comparé à la science climatique. En aucune manière elle s’en approche, même un peu. Demander à un physicien des plaques tectoniques la probabilité que l’Atlantique se fracture et commence une nouvelle zone de subduction dans les 50 prochains millions d’années, et voyez quelle réponse vous recevez en retour sur ce point. Ok ? La science climatique est si en avance que des choses que nous considérons comme complètement acquise et que nous discutons encore, c’est, c’est vraiment intéressant.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=3m5s

http://www.nature.com/nclimate/journal/v3/...limate1763.html

snv8.jpg

Ok, de toute manière, des quelques éléments qui ont surgis récemment. Je vais donner un début à ceci. Stefan Rahmstorf a fait cela dans un papier qui est juste sorti de Frame and Stone il y a deux semaines. Il y a eu en fait de la science climatique faite avec des modèles climatiques complets suffisamment longtemps et d’autres techniques de modélisations depuis suffisamment longtemps que vous pouvez commencer à demander si les premières prévisions sont fiables. Est-ce-que la réponse s’avère être exacte, est-ce-que le GIEC évalue correctement ? Et la réponse est oui. En tenant compte de l’état d’incertitude conduit par les forçages qui se sont en fait produits, ce qui est en train de se passer dans le monde est plus ou moins ce qui était attendu par les anciens scientifiques du climat. Stefan Rahmstorf relève ce point qui est que la hausse du niveau de la mer a été plutôt légèrement en hausse rapide comparé aux attentes. Mais la hausse de température, la hausse de CO2, et d’autres choses en cours montrent en fait que les premiers travaux étaient absolument fiables et je pense que c’est un important message à ramener avec soi. C’est, C’est une science de prévision, dans le sens que si vous pouvez avoir les bons forçages, si nous avons en fait de bons modèles sociaux donc nous savons ce que les humains vont faire, les scientifiques du climat peuvent maintenant en déduire un futur avec une bonne fiabilité.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=4m35s

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002....50296/abstract

Ok. Le réchauffement est toujours en cours. J’ai coupé ce point hier mais c’est utile de poursuivre, il y a eu plusieurs études qui ont analysé la question récemment : « Que se passe-t-il avec les températures ? Que se passe-t-il avec les forçages ? ». Et exposé ici, la courbe du haut est, est température et différentes versions de corrélations. Donc c’est de la modélisation statistique. Et juste en dessous, ici c’est l’El Niño et donc son influence. Et vous pouvez voir quelques autres influences, et en bas, le second graphe depuis le bas, vous voyez l’influence de l’homme. Et ce qui est réellement… Je vais le montrer un peu plus… Ce qui est réellement en train de se passer, le forçage humain, le réchauffement, le réchauffement est en train de se poursuivre. La signature de l’influence humaine est toujours assez claire dans les données. Et il y a d’autres choses qui sont aussi en jeu. Et en particulier la figure du haut, que vous voyez ici, est la température globale, et celui-ci en dessous est l’influence de El Niño. Si vous placez une grande quantité d’eau chaude au milieu du Pacifique, l’atmosphère peut se réchauffer très facilement. Si vous placez une grande quantité d’eau froide au milieu du Pacifique, l’atmosphère ne peut pas se réchauffer très facilement. Et donc en fonction de si la chaleur va essentiellement dans l’atmosphère ou essentiellement dans l’océan sur le court terme est plutôt fortement influencé par El Niño et La Niña. Et durant la dernière décennie, le système a enfoui plus d’énergie dans l’océan et moins dans l’atmosphère. C’est quelque chose qui oscille et vous pouvez voir et qui se manifeste très clairement pour El Niño 1998 et la tendance qui s’en suit. Vous voyez que cela oscille beaucoup dans le graphe du milieu. À la fin, l’océan et l’atmosphère doivent être couplés, à la fin ils doivent aller ensemble. Et c’est simplement une question de combien le réchauffement est déjà réalisé dans l’atmosphère et de combien est encore à venir. Et donc je pense que le travail scientifique est fantastique sur la partition du réchauffement entre une tendance atmosphérique et une tendance océanique. Mais la conclusion à long terme est, oui l’énergie continue de s’accumuler dans le système climatique avec une grande certitude, non il n’y a pas eu d’arrêt dans le réchauffement climatique.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=6m55s

http://iopscience.iop.org/1748-9326/6/4/04..._6_4_044022.pdf

qogv.png

Bien, et des gens ont fait, c’est, c’est la version de Foster et Rahmstorf, quand vous allez et que vous tentez de retirer ces oscillations, et que vous dites si La Niña ou El Niño était resté constant, qu’il n’a pas été d’un état à l’autre, voici ce que pourriez voir. Et si vous faites cela, le signal de réchauffement global apparait très clairement. Et donc y-a-t-il aucun changement là dedans ? Oh si réellement il y en a. Ok ?

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=7m24s

http://uwpcc.washington.edu/documents/PCC/...ohnson_2010.pdf

siab.png

Et c’est finalement la capacité à faire des évaluations quantitatives à propos de la chaleur allant dans l’océan profond, la flotte Argo et d’autres évolutions sont arrivées juste à temps. Je pense que ce serait honnête de dire que les océanographes seraient plus heureux avec un peu plus de flotte, je pense que c’est honnête de dire que c’est juste assez pour voir ce qui est en train de se passer. Mais ce que vous voyez se produire, une grande quantité d’énergie est enfoui dans l’océan et a été enfoui plutôt profondément. Et donc ce que vous voyez là est la chaleur qui a été enfoui dans l’océan avec la meilleure estimation de l’erreur instrumentale. Et vous voyez que vers le bas ici, un peu ici, est, est loin vers là bas, c’est vraiment vers là bas, je veux dire c’est vraiment profond. Je veux dire, c’est vraiment profond. La chaleur est en train d’aller profondément dans l’océan. La version pour l’océan austral est sur la droite, et beaucoup d’énergie part dans l’océan austral. Donc cette nouvelle capacité à observer l’océan pour dire quantitativement, nous voyons ce qui est en cours et oui l’énergie est en train d’être mise. Je vous donne El Niño, La Niña. Il y a bien plus que simplement El Niño, La Niña en cours. Et je pense que nous pourrons vraiment voir de la science fantastique au sujet de qu’est ce qui contrôle cette partition avec le temps. C’est excitant.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=8m45s

« Sur Google, le 02 Novembre 2011, ‘Global warming stopped in 1998’ renvoie 155 000 résultats environ. Les premiers sont :

...

Y-a-t-il des preuves que le réchauffement s’est arrêté ?

Écoutez cette histoire, racontée avec le GISS de la NASA… »

Mais cependant…. N’est-ce-pas ? Ce zombie climatique en particulier est de retour en force à nouveau. Que le réchauffement global continue, je vous ai juste montré que le réchauffement continue. Que le réchauffement s’est arrêté, a généré de nouveau beaucoup de bruit. Et j’ai reçu des emails à ce sujet durant les dernières semaines. Ils sont arrivés plutôt dans l’année. Ils sont arrivés l’année dernière. Ils sont arrivés. Et c’est juste sidérant comment, ce que je vous ai juste montré, la science dit oui, le système se réchauffe, oui, oui, il y a du réchauffement, contre ce que nous entendons beaucoup dans les discussions publiques.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=9m25s

Donc laissez-moi faire pour vous. Ici, la température du GISS. Et est-ce qu’elle se réchauffe ? Oui. La certitude de cela est élevée si vous prenez une période suffisamment longue pour une régression linéaire significative, c’est vers le haut. Mais maintenant voici comment vous pouvez faire cela. Donc je devais le faire. Donc j’ai à faire. Bien. Je suis né en 1957. Voici les données de 1957 à un peu plus tard. La régression linéaire à travers les données. Vous pouvez voir que je suis né au début d’une tendance au refroidissement. Je… Ma chère femme est assise ici derrière, installé, et en 1980 nous sommes restés au chaud parce que nous nous sommes mariés au début d’une tendance au refroidissement que vous pouvez voirz clairement. Ok ? Nous déménageons en Pennsylvanie en 1988 au début d’une tendance au refroidissement. Nous avons, finalement nous sommes venus ici voir les grandes montagnes en 1997, au début d’une tendance au refroidissement. Nous… Oh… Nous avons nommé un glacier en mon honneur en 2002, une tendance très courte, très raide, au refroidissement que vous pouvez voir ici. Ma fille devient une étudiante à PSU, maintenant elle est une enseignante, elle devient une étudiante à PSU en 2005, au début d’une tendance au refroidissement … Donc durant toute ma vie… Ok ?

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=10m50s

« L’obscurcissement de cette manière est facile.

Le climat a une variabilité ainsi qu’une tendance, donc quelqu’un (une petite puce ? la moindre des puces ?) peut :

->Se taire durant les années de réchauffement rapide, puis

->Dire que le réchauffement s’est arrêté, avant la prochaine année de réchauffement rapid

->Répéter ad infinitum[ /i] (N.D.T. : ad nauseam cela marche aussi :lol : )

Pas de fin en vue »

Maintenant, comprenez que c’est, c’est exact tant que le monde est variable. Vous pouvez faire cela pour toujours. C’est vraiment impressionnant. Êtes-vous dans des années où le réchauffement global se tait et vous pouvez revenir en arrière exactement pour affirmer que le réchauffement global s’est arrêté, avant le prochain réchauffement accéléré se taire, et ensuite revenir en arrière et dire que le réchauffement global s’est arrêté. À l’infini. Mais comme ces petites puces… Ok… en tout cas ce point est de sorti. Très clairement, nous l’avons entendu au plus haut niveau. C’est un non-sens.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=11m27s

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« Zombies climatiques : Peu importe le nombre de fois que vous les renvoyez au lit, quelqu’un continue de les réveiller !

Image de CDC, labels de ma chère femme »

En tout cas, c’est un zombie climatique, je vous ai juste montré une image… CDC a en fait des images de zombies sur son site web. C’en est un. Mais dans tout les cas c’est là un des nombreux zombies climatiques qui tient encore. Quelques uns maintiennent ces trucs debout.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=11m45s

http://www.iac.ethz.ch/people/knuttir/pape...tti08natgeo.pdf

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Vous pouvez aussi entendre beaucoup de bruit récemment au sujet de la sensibilité climatique. Il y a beaucoup de papiers traitant de la sensibilité climatique. Rappelez-vous la définition habituelle. Doublement du CO2, laissez les éléments répondant rapidement venir à l’équilibre, de combien est-ce plus chaud ? Les lignes d’évidences au sujet de la sensibilité climatique, qu’est ce qui est nécessaire pour expliquer le climat actuel, qu’est ce qui est nécessaire pour faire qu’un modèle ressemble au climat actuel. Si vous prenez un modèle qui ressemble au climat actuel et que vous éteignez l’effet radiatif du CO2, cela mènerait au moins à une Terre boule de neige permanente. Vous ne pouvez pas avoir un monde sans CO2 se réchauffant et faire quelque chose qui ressemble à quelque chose comme le climat actuel. Vous pouvez de plus essayer de faire correspondre le réchauffement récent, de faire correspondre le dernier siècle, de faire correspondre la courbe de hockey, de faire correspondre d’autres périodes chaudes dans le passé. Vous pouvez regarder d’autres forçages, les volcans, le Soleil qui a une influence refroidissante mais ce changement est celui de la vapeur d’eau et c’est un des amplificateurs, cela joue sur la même rétroaction que le CO2 donc vous pouvez regarder cela.

Ce que vous voyez ici sur la gauche est un ensemble complet d’argument dont le panneau de droite est un zoom de la partie du bas. Donc la somme de ces lignes d’évidence est ce pourquoi nous avons une bonne confiance de notre compréhension de la sensibilité climatique, combien de réchauffement nous avons de cette récente hausse de CO2. Vous pouvez entendre beaucoup de bruit de personnes qui sélectionne une étude, une ligne, un morceau sans tenir compte de l’ensemble des preuves. Et l’ensemble des preuves est en fait très clair à ce sujet, il y a un réchauffement inévitable à attendre du CO2.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=13m45s

http://www.iac.ethz.ch/people/knuttir/pape...ohling12nat.pdf

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Maintenant, ce qui s’est produit l’année dernière, tard dans l’année, la communauté Paleosens, un ensemble complet de personnes se réunirent et dirent : « Essayons de faire le meilleur boulot que nous pourrons à résumer et mettre ensemble l’histoire, les parts, les nouvelles parties en bonne forme, les modèles en bonne forme. ». Ceci regarde en premier les choses loin en arrière, pouvons nous simuler les 500 derniers millions d’années, pouvons nous simuler l’âge glaciaire, pouvons-nous simuler le Crétacé, les choses allant profondément dans le passé. Et il s’est produit que ceci a été réalisé en W.m-2.K-1 mais si vous regardez la distribution sur la droite, la barre verticale dans le pic de distribution est 3°C pour un doublement de CO2. C’est 2.9 et 3.2 ou quelque chose comme cela dans les deux. Mais c’est essentiellement 3°C pour un doublement de CO2. Ils ont obtenus essentiellement la même réponse que chacun à obtenu au cours du temps, en réunissant l’ensemble complet des preuves paléoclimatologiques au sujet de la sensibilité climatique.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=14m54s

« La sensibilité climatique de Charney (rapide) en K/Wm-2 of 0.3-1.9 or 0.6-1.3 pour la probabilité 95% ou 68% respectivement. Ce dernier intervalle implique 2.2K à 4.8K pour un doublement du CO2 atmosphérique, ce qui est en accord avec les estimations du GIEC.

Au moins dans mon expérience, lequel a dominé dans la presse et les blogs ? »

Mais, c’est sur ce point que je veux en venir. Si je zoom sur cela, et ensuite que je demande lequel, lequel en particulier de ces papiers… Quand il est sorti je ne me rappelle pas un seul journaliste m’appelant, ou un seul bloggeur m’appelant, peut-être un mais il n’y a pas pratiquement pas eu d’intérêt sur ce papier récent résumant la masse du corpus des recherches quand il est sorti. Mais il y a eu un papier qui a été inclus dedans pour lequel j’ai passé deux ou trois jours dessus, parce que tout le monde en parlait. Et beaucoup de bloggeurs, et beaucoup de journalistes, et des gens du gouvernement et des gens chargé de la sécurité. Et ce qui c’est passé, j’ai passé quelques jours disant aux gens au sujet d’un de ces points sur ce graphique. Vous pouvez probablement deviner lequel de ces points c’était. C’est… Oups… Désolé…

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=15m50s

« Le plus bas ! Et si nous avions 10 minutes, j’aurais expliqué pourquoi il est probablement trop bas. »

C’est celui le plus bas. Et quand cette étude est sortie, tout d’un coup tout le monde était brillamment excité, comment les scientifiques ont fait du battage… Et il a dominé mon temps pendant un bout de temps. Et je peux vous dire, nous pouvons commencer un débat sur cette étude en particulier et pourquoi elle est très clairement une des plus basses. C’est une estimation d’une bonne chose, c’est une étude très prudente et vous pouvez l’analyser et regarder et voir pourquoi elle arrive à l’estimation plus basse que les autres et pourquoi pour de bonnes raisons la réponse est probablement plus haute.

Mais la presse, les blogueurs, et les autres, furent très excités au sujet de cette étude.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=16m30s

http://www.pnas.org/content/106/37/15594.long

http://www.pnas.org/content/suppl/2009/08/...ppendix_PDF.pdf

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Donc ensuite je veux faire un saut et je suis supposer vous parlez de physique du climat mais je vais vous parlez un peu de biologie ici. J’espère que les organisateurs vont me pardonner. Parce que cela a été une science très intéressante à ce sujet. Et je pense que cela détermine le résultat de la science climatique pour les gens réels, ce que nous avons appris récemment et quels sujets et quelqu’un de ces problèmes sont sans doute de ceux les plus important. Donc ce qui est montré ici, des statistiques nommées rendements des cultures, et les cultures ici présentes en haut, ici même, sont le soja, le maïs, le coton, vous pouvez faire cela pour d’autres. Et l’axe du bas pour chaque panneau est la température simplement. Et donc ce qui est en fait est que nous regardons ce qui arrive aux cultures pour les jours vraiment chauds. Qu’est ce qui arrive aux rendements ? Et l’axe vertical est en fait une échelle logarithmique. Vous pouvez le voir très clairement quand vous regardez depuis derrière, c’est écrit log. Et ce que vous notez ici, si vous avez des températures plus chaudes, pas grand’chose n’arrive, et ensuite c’est une sorte de, en direction des toilettes. Beaucoup de choses que nous mangeons, que nous utilisons, que nous faisons pousser, si nous leur donnons assez d’eau, assez d’engrais, vous leur donnez de l’espace, vous leur donnez du Soleil, vous maintenez les insectes en dehors, vous maintenez les oiseaux en dehors, si les jours d’été sont trop chaud, elles ne poussent pas bien. Et il n’y a pas besoin de beaucoup de jours chauds pour provoquer un vrai problème pour les cultures. Et ce que vous voyez ici, c’est une analyse statistique des données de rendements des cultures. Et en bas, en vert, c’est d’où viennent les données. Donc nous faisons déjà pousser des cultures à des températures élevées et elles ne sont pas contentes et n’ont pas un bon rendement.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=18m32s

http://www.plantphysiology.org/content/160/4/1686.full

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Ok. Maintenant ceci est peut être plus difficile à voir, je vais zoomer sur un panneau dans la prochaine diapo et en parler un peu plus. Ceci est une chose bien compliqué de Lobell et cotravailleurs qui a été publié l’année dernière et ce que vous avez est la température de la saison de pousse, la moyenne de la température de la saison de pousse en bas et le log des rendements des cultures vers le haut. Et chaque point est un pays, et un gros point signifie qu’un pays fait pousser beaucoup de cette culture, et un petit point signifie qu’un pays fait pousser peu de cette culture. Et ce que vous notez est que, alors que vous dérivez vers les températures les plus chaudes, les points au sujet de combien de rendements ils obtiennent va vers le bas. Si vous aller vers des plus hautes températures, il descend. Et laissez-moi zoomer un peu plus ici. Donc celui-ci n’est en fait n’est en fait qu’un zoom. Et ce que vous voyez si vous n’allez pas dans un champ, si vous allez dans un labo, si vous allez dans une serre et faites pousser des choses et demander quelle température ils apprécient, c’est la barre grise, c’est l’optimum. Et ce que vous notez alors, alors que vous allez au delà de cette barre grise, les expériences dans les champs, dans le monde réel, est que les endroits chauds ont des rendements plus faibles. Et beaucoup de ce que l’on fait pousser est du côté chaud de l’optimum pour quelque unes de ces cultures auxquelles nous nous intéressons. Et donc cela est pour le cas du maïs et du riz juste ici. Mais c’est potentiellement très, très intéressant. Ok, c’est le comportement du monde réel. C’est possible qu’il y ait une possibilité d’adaptation, de meilleures semences, et ce que vous avez quasi certainement. Oui mais c’est le comportement du monde réel, par des gens réels et vous voyez quelque chose d’intéressant ici.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=20m25s

http://www.atmos.washington.edu/~david/bat...naylor_2009.pdf

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Ok, celui-ci, de Battisti et, et, heu…, de Battisti et, et Naylor, oui, Battisti et Naylor, 2009. Ils regardent un scénario de rejet plutôt rapide de CO2 et ce qu’ils se demandent, quelle est la probabilité qu’à la fin du siècle, la température moyenne estivale soit plus chaude que le plus chaud été vu jusqu’en 2006 dans les données instrumentales. Et le rouge ici, est une probabilité supérieure à 90% que l’été moyen soit plus chaud que le plus chaud dans les enregistrements. Maintenant si que… les étés que nous avons maintenant dans les endroits les plus chauds sont corrélés à des rendements plus faibles et l’été que nous avons maintenant, le plus chaud vu, est parti pour être sous la moyenne à la fin du siècle, c’est…. C’est important en soi.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=21m30s

http://www.nature.com/nclimate/journal/v3/...limate1827.html

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Celui-ci vient juste de sortir aussi. C’est Dunne, Stouffer, et John, 2013 dans Nature Climate Change. Mmmh… Vous savez que, que si c’est trop chaud, vous n’êtes pas censé aller jouer au football dehors, et si c’est trop chaud dehors, vous n’êtes pas,… vous savez c’est comme être dans un sauna, et c’est trop chaud, vous mourrez arriver à un certain point. Il y a des limites à ce qui peut être réalisé. Et donc celui-ci regarde à ce que la chaleur fait à la capacité de travailler dehors. Et ce que vous voyez ici, pour le pire mois, pour une hausse rapide, vous savez brûlez tout ce que nous pouvez avoir sous la main et envoyer le CO2 sur une trajectoire de hausse rapide. Ce que vous voyez est que moyenné à travers le globe, quelque part vous perdez de la capacité de réaliser 40% du travail dehors durant le mois le plus chaud. Maintenant c’est pour la moyenne des gens à travers le monde. Donc cela inclut beaucoup de gens vivant dans des endroits froids et qui seront probablement encore capable de travailler dehors. Les gens vivant dans des endroits chauds sont partis pour avoir de gros problèmes si nous laissons les températures s’élevait ainsi.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=22m42s

http://www.pnas.org/content/early/2010/04/...352107.full.pdf

« Le Tw ne dépasse jamais 31 ° C. Tout dépassement de 35 ° C pour des périodes prolongées devrait induire une hyperthermie chez l'homme et d'autres mammifères, comme la dissipation de la chaleur métabolique devient impossible. Bien que cela ne se passe pas maintenant, ce phénomène commence à se produire avec un réchauffement planétaire moyenne d'environ 7 ° C, remettant l'habitabilité de certaines régions en question. Avec 11 à 12 ° C de réchauffement, ces régions

s’étendraient pour englober la majorité de la population humaine telle qu'elle est actuellement distribuée. »

Et l’autre papier qui traite de cela. Ce n’est pas une prévision, ce n’est pas la réponse. Ceci est dans l’ensemble des possibles que nous pouvons voir dans un futur suffisamment bouillant, si nous allon cherchez tout les fossiles avec une sensibilité climatique vers le haut, nous pouvons rendre trop chaud pour une personne non protégé pour vivre dans certains endroits du monde. Cela a été publié dans PNAS en 2010 et comme je le disais cela n’est pas le : cela va se produire vraiment, nous sommes condamnés, c’est plié, c’est dans l’ensemble des possibles. Si quelqu’un se place et veut savoir qu’est ce qui est dans les possibilités scientifiques, celui-ci se tient là, que nous pouvons faire trop chaud pour travailler dehors parce que vous allez mourir.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=23m35s

http://www.pnas.org/content/103/10/3510.full

http://www.pnas.org/content/103/10/3510/F3.large.jpg

http://www.pnas.org/content/103/10/3510/F4.large.jpg

Maintenant cet autre papier de Nordhaus, il y a quelques années, il a essayé de synthétiser les données économiques. Il y a de multiples méthodes pour étudier l’influence du climat sur l’activité économique. Chacune d’entre elles sont justifiables et je ne suis pas économiste, ok. Mais celle-ci est plutôt bonne, et plutôt reconnu, et il y a deux graphes affichés ici. L’un d’eux est par personne, et l’autre est par région, le produit de l’activité économique en fonction de la température. Et si vous allez avec les gens avec les gens vivant loin dans les hautes latitudes, ils ont tendance à être très dispersé mais ils ont beaucoup d’activités économiques et les gens aux basses latitudes ont moins d’activités économiques. Et celui-ci montre par personne, plus il fait chaud moins les personnes sont actives économiquement. Par aire, il y a un optimum au milieu et si il fait plus chaud que cet optimum alors l’activité économique descend. Et il… Il compare les choses au sein d’un pays.

Don, donc, mmmh, le monde est un petit peu du côté chaud déjà. Et donc ce qu’il pourra sortir de ceci ensuite est essentiellement le coût social du carbone si vous en rejetez plus vous augmentez plus les températures et vous vous déplacez déplacer dans une direction qui est maintenant associé statistiquement à une plus faible activité économiques.

Ok.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=25m

« À la fin des années 1700, début des années 1800, les géologues ont commencés à diviser l’histoire en morceau et à leur donner un nom

Les lignes de divisions souvent placés à des extinctions

Ils ne savaient pas pourquoi les extinctions s’étaient produites

Maintenant on sait qu’une est une météorite, et quelques autres (et peut être la majorité, si ce n’est toute les autres) furent le climat

Et il semble que le CO2 est le plus gros bouton de contrôle

Probablement des refroidissements et des réchauffements, mais les évidences sont plus clairs pour les réchauffements (fin du Permien, fin du Trias, PETM »

Il y a peut être quelques études portés sur ce sujet dans le passé. Donc, si vous vous rappelez la fin du 17ème, début du 18ème, des centaines de géologues du, du Royaume Uni, des géologues d’Europe de l’Ouest, et autre endroit, essaye beaucoup de parler de géologie. Et ils veulent séparer cette vaste histoire, mais ils ne savaient pas combien elle était vaste, en bout qu’ils pouvaient nommer. Et donc ils dirent, ça c’est le Cambrien, et ça c’est le Paléozoïque, et ça c’est le Mésozoïque et ils ont tracés une ligne à travers les temps géologiques et leurs ont donnés des noms. Et ce qu’il s’est produit depuis, ils ont été remarquablement bons. Et la ligne qu’ils ont tracés qui était habituellement basé sur l’extinction de quelque chose, a prouvé être valide. Ils avaient déjà identifiés les grands événements à la fin du 17ème, début 18ème. Un de ces événements est la météorite qui a tué les dinosaures, et quand vous remontez le passé c’est le seul que nous pouvons attribuer avec une certitude à une météorite. Quelques uns de ces événements, et peut être plus que cela, sont liés au climat. Et donc ce qu’il sort si vous allez à travers l’ensemble de la chose, ce que vous trouvez est que le CO2 a été très important dans cette histoire climatique et ce qui s’est passé… mmh… Et le réchauffement est un des mieux connus.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=26m29s

« La grande mort

L’extinction de la fin du permien, il y a 251 millions d’années, peut être 95% des espèces devinrent éteintes

Biomarqueurs marins répandus de bactéries sulfureuses vertes qui utilise le H2S pour al photosynthèse (100 ppm dans l’air est un danger pour la vie ou la santé)

Le plus grand volcanisme en plus de 500 millions d’années (trapps de Sibérie) (lent comparé à l’homme, mais qui dure)

Chaleur induite par le CO2, fertilisation par la décomposition du basalte, souffre des volcans semble avoir contribué à l’anoxie et l’euxinie (H2S) de l’Océan »

Donc si vous pouvez vous rappelez la fin du Permien, la fin du Paléozoïque, le début du Mésozoïque, approximativement 95% des espèces connus d’après les fossiles devinrent éteintes. C’est peut être un peu plus mais pas très loin. Et il s’est produit au même moment que les plus grandes éruptions volcaniques que nous connaissons sur la planète dans l’histoire pour laquelle nous avons des données correctes. Vous pouvez vous rappelez, si vous démarre les volcans, les volcans sont comme l’industrie. Vous lancez les industries, elles commencent à rejeter des particules, elles commencent à rejeter du CO2, les particules retombent en une semaine ou deux, le CO2 reste bien plus longtemps, ce que nous voyons comme effet de l’industrie, un petit refroidissement et ensuite beaucoup de réchauffement. Si vous démarrez les volcans, l’effet, ils masquent le Soleil mais ils poussent le CO2 à la hausse. Un petit peu de refroidissement, et ensuite le réchauffement. Ceci est un volcanisme à long terme, peut être pour des millions d’années, peut être pour plus longtemps. Mmmhhh Et donc vous rejetez beaucoup de CO2 sur la durée, la Terre devient chaude. Et il semble aussi qu’il n’y avait pas d’oxygène dans certaines parties de l’Océan. Il y a des biomarqueurs de Mmmh… de bactéries vertes dans le système à la surface de l’océan. Mais il est plutôt clair que si vous augmentez le CO2, il fait plus chaud et ensuite le CO2 plus fertilisant mènera à de vraiment mauvaises zones mortes et la plupart des choses de la planète meurt. Mmmh… et c’est, c’est une chose vraiment intéressante.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=28m2s

Cette diapo suivante est vraiment difficile à lire depuis le fond. J’ai juste copié d’un bon article de Sciences. C’est juste un papier, non pas l’évaluation de l’académie nationale, ou quelque chose comme cela. Mais juste à ce moment, au début Trias, c’était chaud et il y a quelques courbes ondulant à travers ici, vous pouvez à peine voir du fond, et ici il y a une barre rouge qui dit : « trop chaud », « trop chaud pour les animaux marins ». Ils ont simplement eu des problèmes à ce moment là. Et les plantes étaient en difficultés pendant longtemps également. Et donc il semble qu’avec le monde à haut niveau de CO2 par le passé il y avait trop de chaleur pour vivre dans les tropiques.

http://youtu.be/Z_-8u86R3Yc?t=28m42s

http://www.sciencemag.org/content/338/6105/366.short

http://www.sciencedaily.com/releases/2012/...21018141844.htm

Et cette carte en particulier montre où les grands fossiles sont trouvés dans les océans et sur terre dans ces temps vraiment chaud. Et ce que vous notez est qu’à part quelques tétrapodes sur la côte Ouest de l’Amérique du Nord où il pouvait bien y avoir un peu d’upwelling… Euh… Ce que vous notez ils semblent ne pas trouver de grands fossiles. Vous entendrez plus à ce sujet. Ce n’est pas le CO2 est un gaz à effet de serre, poser sur la table sans certitudes. C’est toujours une histoire l’impliquant mais c’est une histoire qui semble être que vous augmentez le CO2, de grands changements se produisent et beaucoup de choses meurent. Et c’est cette idée que vous pouvez rendre les tropiques si chauds que c’est difficile pour de grandes créatures. Il y a au moins quelques preuves pour cela dans les données paléoclimatologiques.

Modifié par paix

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P.S. : Tant qu'à faire, on va meubler avec un peu de musique :P

Le point le plus intéressant je trouve est au sujet de l’inhabilité de la Terre. J’avais déjà fait rapidement ce genre de calculs en ayant une approche un peu différente, mais je ne savais pas qu’une étude avait été publiée à ce sujet. L’idée est en effet, de manière très basique, que les mammifères terrestres, dont l’être humain, se refroidissent par la transpiration, et que si le Td est excessivement élevé cela ne marche plus. Cela n’a rien d’un rien d’un secret, n’importe qui ayant pour deux sous de connaissances en thermorégulation et physio le sait. L’originalité de l’analyse, c’est d’appliquer cela à la réalité concrète de ce monde. Si l’air est trop humide, la transpiration ne s’évapore plus, et le mécanisme de perte de chaleur cesse. J’étais parti sur la base du Td pour ma part, de manière binaire, simplement en posant la limite à un Td de 34°C. Et j’avais considéré que le Td maximum est contraint par la température de l’Océan d’à côté, ce qui se vérifie bien. Actuellement, les océans plafonnent à 31°C environ, donc le Td et le Tw avec. J’avais cherché à savoir si un jour l’Océan pourrait atteindre alors 34°C, la réponse étant oui pour un réchauffement de 4 ou 5°C en effet. Les auteurs posent au minimum 7°C, mais comme ils le précisent eux même c’est vraiment le seuil de hausse de la T globale pour lequel on est sûr et certain que cela deviendra invivable ; et ils parlent eux même d’un premier seuil à 5° au global. Dans la pratique, avec des Td à 34°C ou 35°C, cela devient déjà très difficilement gérable, notamment au niveau de l’approvisionnement hydrique par personne qui devient colossale, et avec un Td à 35°C on ne survit en extérieur de toute façon qu’en faisant la sieste perpétuelle à l’ombre en buvant quasi en permanence. De plus, pour les animaux cela devient aussi ingérable. Et ne pensons même pas à climatiser les étables, ce serait un gouffre énergétique, un genre de tonneau des Danaïdes moderne.

Pour les bestioles marines thermorégulées, genre dauphin, baleines et certains gros poiscailles, c’est pareil. Le dauphin par exemple a une température du noyau de 35° à 37°. Pour maintenir le gradient nécessaire au flux d’énergie, sa peau doit donc être entre 30°C et 35°C environ. À nouveau, un Océan à 34°C va devenir invivable. C’est « l’avantage » de considérer l’Océan plutôt que le Tw, d’où le fait que l’étude pourrait encore être plus généralisée encore. D’ailleurs, R. Alley le montre bien quand il sort l’exemple du Trias en précisant bien qu’il n’y avait plus de poiscailles non plus dans les tropiques.

De plus, 5 à 7°C de réchauffement, cela peut sembler beaucoup, mais comme à l’habitude cela dépend de comment on voit les choses. Si on part sur la base de la sensibilité de Charney, la sensibilité rapide, en essayant de se rassurer très fort que de toute façon elle est faible, il est clair qu’un réchauffement aussi important est inenvisageable. Cependant si on considère la sensibilité climatique de la Terre, et son équilibre au bout de quelques milliers d’années, il est à l’évidence probable, si ce n’est certain, que la Terre atteigne un tel seuil. La sensibilité de la Terre est comprise entre 4°C et 6°C au doublement, en fonction des conditions initiales. Vu que sans les aérosols nous sommes déjà proches du doublement….

Enfin, on notera que la vapeur d’eau est un gaz. Et que tuer les gens par le gaz, cela s’appelle gazer les gens. Il y a quelques dizaines d’années, à propos justement d’un autre gazage massif, l’avocat d’Eichmann avait fait remarquer que c’était « une question d’ordre médical » pour disculper son client. Le procureur avait sursauté, c’était certes un peu raide mais sur ce point en tout cas il n’avait pas vraiment tort. Et cela a sans doute était un facteur qui a amené Arendt a parlé de « banalité du mal ». M’enfin au moins en ces temps là c’était une question à part entière. Cette fois-ci, on est parti pour gazer bien plus de gus, et des bestioles de toutes espèces, et cela n’est même plus une question à part entière, juste un épiphénomène dont personne ne parle. On appréciera le « progrès ».

Un petit aparté aussi sur la tendance linéaire depuis 1998. Je disais que le réchauffement n'était pas significative au seuil 30%. En fait j'ai refait le calcul (cela faisait un bout que je n'avais pas touché une série de température...) et c'est bien plus faible en réalité. Je me suis amusé à vous faire un graphique un peu technique mais sympathique comme tout qui montre que ces discussions sont tout à fait absurdes :

uneb.jpg

La courbe orange dont les valeurs se lisent à main droite est la fameuse courbe en cloche. La probabilité d’être à 0.0057°C / an (ou 0.057°C / décennie comme on le voit plus souvent) par exemple est de 0.053 environ. On voit que la partie sous zéro, ce n’est pas grand’chose…. La courbe bleue est la probabilité cumulée (l’intégrale de l’orange chez ceux j’ai qui cela cause ^^ ). La probabilité cumulée de toute les valeurs sous zéro est par exemple de 0.06 environ, soit 6%... La « stagnation » du réchauffement, c’est donc juste une probabilité de « seulement » 94% d’avoir une tendance positive. Ce serait risible si ce n’était pas aussi grave.

Sks a des valeurs un peu différentes :

1vi.png

Bon c’est normal, rien que pour calculer la pente il y a trois possibilités différentes :lol: déjà sur la pente je diverge de 0.01°C /décennie par rapport à Sks donc ’faut pas s’attendre par après à ce que cela converge. Je n’ai pas fait dans le raffinement mathématique, j’ai juste plaqué les deux trois formules de bases de la régression linéaire dans les données du GISS. Bref ceci dit Sks a une proba’ un peu plus élevé d’avoir une tendance négative, de 10% environ, mais cela reste extrêmement faible. Qu’on arrive à se prendre le chou pour une proba’ de seulement 10% que la tendance ne soit pas positive, c’est juste hallucinant.

Surtout qu’en attendant, tout les autres indicateurs sont dans le rouge, et parfois cela accélère même significativement. Ce n’est plus seulement la pente qui est significative, c’est la « pente de la pente » qui l’est.... La hausse du stockage d’énergie dans l’Océan n’a pas cessé, cependant l’accélération n’est pas significative. Par contre le niveau de la mer, monte, et monte de plus en plus vite (Tamino vient encore de rentrer dans le lard de WUWT à ce sujet…), la banquise baisse, et baisse de plus en plus vite, les calottes glaciaires, idem, le CO2 monte, et monte de plus en plus vite,…

De plus, l’un dans l’autre, on s’en tamponne un peu le coquillard avec une patte de coléoptère pané de savoir si la T se réchauffe un peu pas trop vite mais plus assez vite que pas trop quand même ou si la T se réchauffe un peu assez lentement mais tout même plus pas très lentement que très lentement. Les conséquences concrètes pour nous du réchauffement, c’est surtout les extrêmes en tout genre :

ap38.png

Et dans la liste des facteurs causaux des extrêmes, la hausse de la T doit venir en bas de première page, et encore.

Pour la production agricole qui justement est affecté en premier lieu, toutes les études montrent une dominance des impacts négatifs. R. Alley ne cite que deux papiers, mais pour ceux qui voudraient occuper leur soirée :

http://www.sciencemag.org/content/333/6042/616.short

http://foodsecurity.stanford.edu/publicati...bal_crop_yields

Un truc de bouffeur de cuisse de grenouilles dans ce monde de roastbeefs pour une fois :P

http://www.met.reading.ac.uk/~ed/home/hawk...al_2012_GCB.pdf

D'ailleurs, à ce sujet, la production agricole est bien lié aux extrêmes météos en premier. Vouloir corréler directement la production agricole à la T globale pour en conclure que la T globale n'explique rien n'est pas vraiment une bonne idée. C'est pourtant ainsi que procède certain... La production est liée non linéairement aux extrêmes de T et de précipitations locales, c'est un point très important.

Modifié par paix

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Je trouve toujours tes interventions super intéressantes ! :thumbsup: C'est seulement dommage qu'elles soient souvent un peu trop ardues à lire. Je suis sûr que si elles étaient plus accessibles à nous tous, le débat serait davantage ouvert.

Modifié par cumulonimbus

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Moi je les trouves pas spécialement compliquées ^^

Je lirais celà ce soir :P

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