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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

user posted image Les premières conclusions d'une étude réalisée par l'IRM. Les climatologues belges seraient effrayés par ces résultats. Marc? user posted image

La température moyenne a augmenté 2 fois plus vite en Belgique (Belga).

Ces vingt dernières années, la température a augmenté deux fois plus rapidement en Belgique que dans le reste du monde. En Belgique, la température moyenne a augmenté de 0,9 degré. Dans le monde, cette augmentation s'élève à 0,54 degré, selon le tout premier rapport sur le climat de l'Institut Royal Météorologique de Belgique (IRM), dont le magazine flamand "Humo" a publié des extraits cette semaine.

C'est la première fois que l'IRM prend part au débat climatique, parce que, selon ses propres dires, aucune étude comparable n'a jusqu'à présent été réalisée. "Nous avons été sérieusement effrayés à plusieurs reprises", indique le climatologue Luc Debontridder. "La situation est beaucoup plus grave que nous le pensions", dit-il. Entre 1833 et 1910, la température moyenne s'élevait à Uccle à 8,8 degrés. Entre 1910 et 1987, elle a atteint les 9,7 degrés, mais après 1987 elle a continué à s'élever pour atteindre une moyenne de 10,6 degrés. C'est pourquoi en Belgique la température évolue presque deux fois plus vite que dans le reste du monde. "Cette augmentation est énorme, cela ne s'est jamais produit sur les 100.000 dernières années", d'après Luc Debontridder.

(GFR)

www.belga.be

C'est effectivement énorme... crying.gif

Lu ce 28 mars dans la version "papier" du Journal Le soir :

"Climat - Deux degrés de plus en deux siècles

Près de deux degrés de plus en moins de deux siècles. C'est l'augmentation moyenne de la température en Belgique.

Le premier rapport de l'Institut royal météorologique consacré aux changements climatiques devrait confirmer sous peu cette information délivrée par "Le Soir"... en juin 2005. Selon le projet de rapport cité par le magazine "Humo", la température moyenne aurait augmenté plus rapidement ces vingt dernières années en Belgique.

"C'est inquiétant, certes, mais contrairement à ce qui est affirmé, l'augmentation enregistrée ces deux dernières décennies n'est pas la double par rapport au reste du monde", précise Marc Vandiepenbeeck, climatologue à l'IRM. "Cela n'a pas de sens puisque les variations climatiques varient de région à région et sont encore plus fortes dans le Grand Nord."

Selon notre interlocuteur, depuis le début des relevés des températures, en 1833, la Belgique a connu deux évolutions nettes du climat. D'abord, vers 1910 : la température moyenne s'était alors élevée de 0,7° en Europe occidentale. Le deuxième épisode eut lieu après 1988, engendrant un nouveau bond de 1,2° du thermomètre. Avec en point d'orgue, l'année 2006, la plus chaude depuis les relevés météo en Belgique.

Ch.Sc."

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En effet Marilou, c'est inquiétant pour l'avenir. crying.gif

Notre futur ne devra pas être réglé au niveau changement(s) climatique(s) par des mesurettes politiques mais par une politique cohérente à prendre en compte à partir de l'europe, ce qui ne serais déjà pas mal. Ou va-t-on? sad.gif

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Il serait intéressant de faire des études comparatives sur d'autres variations de températures à Uccle.

Je n'ai pas les chiffres sous la main pour le moment, mais je suis sûr que si l'on découpait la décennie 1940-1949 du reste de la série, on obtiendrait une grande différence au niveau des températures. Dans ce cas-là, certes, ce ne serait pas la moyenne annuelle qui serait concernée, mais la moyenne de l'hiver, beaucoup plus basse, et la moyenne de l'été, beaucoup plus élevée. Pourtant, à peu près tout le monde serait d'accord pour dire qu'il s'agit là d'une oscillation naturelle.

J'ai l'impression que pour le moment, on connaît également une oscillation naturelle qui cette fois-ci, va vers le haut tant en hiver qu'en été. Le problème, c'est que cette oscillation naturelle se "surimpose" au réchauffement climatique lié à l'homme et donne de ce fait les différences énormes que l'on connaît actuellement.

Je n'excluerais pas, dans les années à venir, une oscillation naturelle froide qui, temporairement, annullerait le RC chez nous, ou dans une autre région du globe.

Il reste toutefois l'hypothèse, non moins sérieuse, que le RC affecte la circulation atmosphérique globale. Dans ce cas, les irrégularités régionales du RC, comme on les observe déjà, deviendraient encore plus grandes. Un autre patron atmosphérique donne une autre répartition des climats. On peut alors imaginer, par exemple, un RC global de 2°C qui donnerait des augmentations de 6°C dans certaines parties du monde et... une diminution de 2°C dans d'autres parties du monde.

L'étude de l'incidence du RC sur la circulation atmosphérique générale n'en est qu'à ses balbutiements. Il est encore impossible de déterminer quel sera le climat de notre chère Belgique à l'avenir, même pas de ce qu'il en sera dans un avenir proche.

Cumulonimbus

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Désolé si mes dicourts n'existe pas chez moi mais tenez quelque chose qui pourrais intéréssé quelque un d'entre vous...

whistling.gif

Modifié par cruze

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Je le répète : vivement les conclusions de ce sommet smile.gif

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Les articles de la DH sur cette messe me laisse tout de même perplexe.

D'un côté ils parlent d'un manque de neige de plus en plus important dans les alpes (article sur la possible disparition des moules et de l aneige).

De l'autre sur une jolie infographie, ils disent : Le gulf-stream s'affaiblit : hiver en Europe aussi rigoureux qu'au quebec..

C'est assez contradictoire...

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Les articles de la DH sur cette messe me laisse tout de même perplexe.

D'un côté ils parlent d'un manque de neige de plus en plus important dans les alpes (article sur la possible disparition des moules et de l aneige).

De l'autre sur une jolie infographie, ils disent : Le gulf-stream s'affaiblit : hiver en Europe aussi rigoureux qu'au quebec..

C'est assez contradictoire...

L'un ne va visiblement pas sans l'autre.

D'abord fontes des glaciers > augmentation d'eau douce dans l'ocean.

Ensuite "ralentissement" du Gulf Stream et (peut-etre) refroidissement.

en tout cas, je le comprends comme ça wink.gif

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Je suis en train de visionner le film. J'ai fait une moitié aujourd'hui. Je regarderai la suite demain !

D'ores et déjà : merci BIB pour cette excellente trouvaille !  thumbsup.gif

Ce que je dirais sur la première moitié ? Que ce film ne nous apprends rien de plus que ce qu'on sait déjà (ou du moins pas grandchose sur le fond). A savoir que le RC est un fait, que le climat évolue en permanence, que ce n'est pas le premier RC de l'histoire de notre planète, etc ...)

Merci PAIX pour ton analyse. Je partage tes avis dans les grandes lignes. Quant aux graphiques ... ont-ils vraiment une importance quelconque à ce stade ? Prenons du recul.

Quid des événements "Dansgaard-Oeschger" ???

Une chose m'a interpellé : les hausses de C0² dans l'atmosphère ne seraient pas proportionnelles à la hausse des t° globales dans l'espace temps (décallage de +/- 800 ans). Va falloir que je revisionne ce passage, car il me semble avoir déjà entendu parler de cela lors d'une conférence sur le RC !

smile.gif

J’ai regardé la deuxième partie de la video hier a.m.

Avant tout, je tiens à préciser que je ne suis pas climatologue, mes connaissances en la matière se résument à quelques notions, et comment la plupart des gens, les informations que je détiens sont celles que les médias me communiquent. Ce qui bien sûr ne m'empêche pas d'avoir un avis sur la question ! wink.gif

Malgré tout, comme cela a été dit aussi, les scientifiques interrogés ne remettent pas en cause le RC qui est un fait ! Ils remettent profondément en question les CAUSES du RC, et ses origines humaines. Cette nuance est importante, car il faudrait éviter de les sanctionner de négationnistes. dry.gif

Points positifs de la video :

Ce reportage offre une autre vision de la chose. D’autres hypothèses que celles qu’on nous fait gaver à longueur de journée depuis des mois.

Bien que contestable, ce reportage fait intervenir des scientifiques dont la réputation et la connaissance du sujet sont elles, bien incontestables !

Points négatifs :

Globalement, je trouve que le reportage manque cruellement de données et d’explications sur le plan scientifique, ce qui est aberrant quand on voit la quantité d’experts interrogés.

Le reportage manque de « structure ». On explique des choses les unes après les autres, sans qu’il y ait du « liant » à la matière.

Les graphiques, j’en ai déjà parlé. Pour moi ils ont peu d’importance à ce stade, et ils sont de toutes façons opposables.

Pour bien comprendre le sens de ce reportage et de son contenu, il faut pouvoir prendre le recul nécessaire. Raison pour laquelle à mon avis, la cohérence et l’exactitude des graphiques à peu d’importance ici.

Voici mes commentaires sur quelques points (en italiques, j'ai reproduit certaines phrases qui m'ont interpelé) :

Les conclusions du GIEC sont guidées par le pouvoir politiques’agissant d’une émanation de l’ONU, le « politiquement correct » y a sûrement sa place, qui subventionne l’existence de cette haute autorité.

Un première mise en garde d'importance ... nous sommes en droit de nous poser des questions. Qui contrôle qui ? Qui paie qui ? Qui tire les ficelles du système ? Peut-on le bon Dieu sans confession au GIEC sous prétexte qu'il s'agit des meilleurs scientifiques au monde ?

De nombreux scientifiques du GIEC sont en désaccord (entre eux).

Voilà qui n’a rien de surprenant … si on me disait que les 2500 scientifiques sont tous d’accords, je ne le croirais pas ! Dommage que le reportage n’approfondisse pas le sujet, car il ne nous apprend presque rien sur les points de désaccords … dry.gif

Le GIEC aurait besoin de « créer un vent de panique » pour voir affluer les fonds et subventions vers les sciences et la recherche du climat.

Voilà une accusation lourde à mon sens, mais quand le politique s’en mêle + les ambitions sans doute non-dissimulées de certains scientifiques + quelques organismes privés assoiffés de fric … et bien oui, en effet pourquoi pas ! De là à dire que le GIEC crée volontairement un vent de panique à l’échelle mondiale … c’est un pas que je franchirais pas sans apporter quelques preuves, chose que le reportage ne fait pas ! wink.gif

Aujourd’hui, des dizaines de milliers d’emplois dépendent du RC. Le GIEC est devenu un énorme « convoi bureaucratique », c’est devenu un « big business » qui ne peut pas s’effondrer.

Oui sans doute … et j’avais déjà dit que pour moi, le GIEC doit faire l’objet d’un pouvoir et d’une autorité de contrôle. Car finalement, qui contrôle le contenu des rapports du GIEC ????

Le climat de la Terre est toujours en train de changer. Dans la longue histoire de la Terre, il y a eu d’inombrables périodes bien plus chaudes ou bien plus froides que celle que nous vivons actuellement.

Je l’ai déjà dit aussi … quand le grand public aura bien compris cela, et aura bien compris que le RC est avant tout un phénomène NATUREL, nous aurons fait un grand pas en avant. Je reste sur mes positions à ce sujet : la question est « à quelle hauteur, l’homme est-il responsable de l’accélération du phénomène de RC » ? Et à cette question, le reportage ne répond pas ! Mais sommes-nous capable d’y répondre aujourd’hui, dans l’état actuel des connaissances sur le sujet ?

A l’holocène (il y a +/- 8000 ans de ça), les t° étaient bien plus chaudes qu’aujourd’hui. Or, les ours polaires ont de toute évidence survécu à cette période. Ils sont très adaptables et cette période chaude ne leur posait aucun problème. Exemple type d’une étude de cas du reportage non-documentée, non-prouvée, non-détaillée et qui manque cruellement de matière !

Les graphiques montrent que la + plus grande part du RC date d’avant 1940, période où la production industrielle était insignifiante. Après 1940 c’est le « boum économique », mais on constate une période de refroidissement global dans les années 50 et 60.

Même sanction, je trouve que cette affirmation manque de matière et d’explications. On parle de « globalité » à l’échelle mondiale ! Ce n’est pas sérieux comme exemple : on parle d’abord de périodes de plusieurs milliers d’années pour expliquer l’évolution du climat à l’échelle globale, et ensuite le scientifique enchaîne sur une période ridicule de 60 ans (1900 à 1970) pour nous expliquer que les fondements du RC ne tiennent pas ! Tout ceci est ridicule ! Et là, il ne s’agit pas d’être experts en climatologie pour affirmer cela, c’est une question purement de logique, et de bon sens statistique …

L’augmentation des t° précède l’augmentation de C0² d’environ 800 ans.

Voilà une affirmation dont j’aimerais avoir confirmation. Ce n’est pas la première fois que j’en entends parler.

Concernant le RC, les scientifiques interrogés seraient convaincus qu’il est essentiellement dû à l’activité solaire. Les taches solaires seraient un meilleur indicateur sur la prévision des périodes chaudes. L’intensité magnétique du soleil aurait doublé durant le 20ème siècle.

OK, moi je veux bien, mais comment explique-t-on alors que certaines régions du globe se réchauffent moins vite. Si l’activité solaire connaît un « maximum » temporaire, pourquoi l’Europe aurait-elle un été chaud et un autre contient un été froid ? Ma question est sans doute « bête », mais le reportage n’y répond pas …

Le graphique de l’université de Harvard publié dans l’AGU ne montre pas de corrélation entre l’évolution des t° et le C0² au 20ème sicèle.

Deux remarques en ce qui me concerne : 1) sans être parfaitement proportionnels, on ne peut nier une certaine corrélation quand même 2) je pense que c’est normal, dans la mesure où selon ces mêmes scientifiques, il y aurait un décalage de 800 ans ! Donc déjà … pourquoi montrer un graphique portant sur les 100 dernières années ? Il faudrait que cette étude soit réalisée sur les 800 dernières années, non ? Là aussi, simple question de logique …

Au final, le reportage mélange un peu tout avec une étude de cas peu convaincante pour moi sur la fin des charbonnages anglais. J’ai l’impression qu’on fait de sacrés « raccourcis » et qu’on fait des amalgames entres les problèmes socio-économiques d’un pays à la fin des années 80, la fin des charbonnages, et les théories du suédois Bert Berlin sur les changements climatiques dûs à l’exploitation industrielle du charbon et du pétrole ! On mélange tout, on ne prouve rien, l’étude de cas se base uniquement sur des jugements personnels des scientifiques interrogés ! C’est en tout cas mon avis.

Par contre, j’ai trouvé l’intervention de Patrick Moore pleine de bon sens ! Le co-fondateur de Greenpeace offre une théorie que j’ai trouvé assez convaincante sur les nouveaux groupements et lobbies écologistes « extrêmes », ce qui en dit long sur la manipulation des gens. Notamment quand il parle du « recyclage » des déçus du communisme début des années 90, dans des groupement écologiques anti-mondialisation, anti-capitalistes, anti-tout et qui n’ont plus grandchose à voir avec l’écologie.

Et je laisserais le mot de la fin à ce scientifique américain qui dit fort justement [b]« les modèles climatiques ne sont bons qu’à la hauteur des hypothèses qu’on y met »[/b] (Dr Roy Spencer, expert en climat à la NASA).

Oui en effet, et c’est la raison pour laquelle, il convient d’être prudent dans nos analyses, de prendre le recul nécessaire par rapport aux infos envoyées par les médias, et de ne surtout pas céder à toute panique qui mène à l’extrêmisme ….

La suite peut-être à Bruxelles cette semaine … smile.gif

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Merci pour cet opinion circonstanciée !

Je vais cependant me permettre une toute petite remarque, Watch.

Un reportage reste un reportage. Le journaliste ne s'y connait pas nécessairement, donc il est normal

1. que les personnes interrogées parlent de façon à être comprises par Monsieur Toutlemonde

2. sa durée est limitée, donc il est impossible d'être complet: n'oubliez pas que si vous êtes de "amateurs éclairés". Le grand public, lui, en connaît moins, et un reportage trop dur ne sera pas regardé, or, c'est clair qu'il s'agit d'un reportage pour tout public "intéressé"

3. au montage montage également, le journaliste ne retient que ce que lui trouve essentiel: les scientifiques interrogés auraient peut-être choisi d'autres extraits.

Merci encore pour ton analyse. smile.gif

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Merci Max pour le lien vers ce dossier wink.gif

C'est tres bien realise.

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Les experts du climat dressent un tableau alarmant pour la planète et ses habitants

BRUXELLES (AFP) - 06/04/2007 14h14

Les experts du changement climatique ont dressé vendredi un constat alarmant des impacts déjà visibles et attestés du réchauffement climatique dans un texte marchandé jusqu'au dernier mot, à l'intention des dirigeants de la planète.

Dans son résumé à l'intention des décideurs, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) insiste sur deux messages majeurs: nul n'échappera au réchauffement déjà en cours, qui frappera prioritairement les plus pauvres; au-delà de 2 à 3 degrés de hausse par rapport à 1990, il aura des "impacts négatifs sur toutes les régions" du monde, notamment une extinction irréversible de 20 à 30 % des espèces végétales et animales.

Ce sont les populations des régions arctiques, sub-sahariennes, des méga-deltas d'Asie et des régions côtières qui sont les plus exposées. "Les petites îles sont toutes seules", a rappelé le co-président du groupe du travail du Giec, Martin Parry.

Pour les pays africains, l'adaptation à la montée du niveau des océans pourrait représenter 5 à 10% du PIB, un coût insurmontable pour les plus pauvres.

Par continent, par secteur d'activité, le Giec dessine ainsi aux dirigeants un monde aux perspectives effrayantes, attestées par l'ampleur des études et des données.

"Nous avons utilisé 29.000 séries de données différentes", insiste l'un des principaux auteurs sur l'Europe, Joseph Alcamo de l'Université de Kassel en Allemagne. Cet expert a mal vécu les tentatives de certains pays -Chine, Etats-Unis- pour édulcorer le message scientifique.

"Certaines objections n'étaient pas scientifiquement motivées", lâche le Pr Alcamo. "Certains pays cherchent à minimiser les risques".

A la demande des Etats-Unis, la quasi totalité des données chiffrées a été retirée du résumé, la partie la plus visible du travail des experts, puisque le rapport proprement dit totalise 1.400 pages.

Le seuil au delà duquel les impacts s'aggravent notablement a été relevé de 2 degrés prévus initialement dans les premières versions du résumé à une fourchette de "+2 à +3°C".

Les résumés du Giec sont approuvés par consensus, ce qui impose parfois de s'en ternir au plus petit dénominateur commun, reconnaît un délégué occidental.

"L'Union européenne voulait un signal fort, l'Amérique a pinaillé", a résumé un délégué, qui n'appartient ni à l'une, ni à l'autre. "Mais ne vous y trompez pas, toutes les données figurent toujours dans le rapport complet et constituent un message fort".

Cette volonté d'obstruction augure mal des prochains grands rendez-vous internationaux, comme le G8 des pays industrialisés au mois de juin qui sera en partie consacré au climat.

"Le réchauffement est inévitable en raison des émissions passées, mais les efforts d'atténuation mettront des décennies avant d'agir", a pourtant prévenu Martin Parry.

Le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, a jugé que le rapport "plaidait en faveur de l'objectif fixé par l'UE", de limiter le réchauffement planétaire à 2°C au-dessus de la température de l'ère préindustrielle. Dans le volet scientifique du rapport en février, le Giec a estimé la hausse probable des températures mondiales de 1,8 à 4°C en 2100 par rapport à 1990, sans exclure une hausse allant jusqu'à 6,4°C.

Le deuxième volet sur les impacts "expose très clairement les graves conséquences que le changement climatique aura sur nous tous", a ajouté M.Dimas. Pour les ONG - Greenpeace, les Amis de la Terre et le WWF - "l'urgence" du rapport appelle une réponse du même ordre de la part des gouvernements.

Le président du Giec, Rajendra Pachauri, a espéré qu'il attirera "l'attention du monde entier", alors que de "nombreux chefs d'Etat ont lu pour la première fois le résumé scientifique de janvier", selon Hans Verolme, directeur du programme climat au WWF.

Source : AFP

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Quelqu'un sait où (lien) on peut télécharger ou imprimer la synthèse complète ?

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Voila, j'ai trouvé un article sur météworld expliquant la disparition de certaines espèces animales et végeétales. Je vous laisse lire:

Réchauffement climatique: il est déjà trop tard pour certaines merveilles du monde

AP | 05.04.2007 | 19:18

Des sources du Yang-Tsé-Kiang à l'Amazone, des glaciers de l'Himalaya au désert de Chihuahua, le réchauffement de la planète menace déjà les joyaux de la planète, selon un rapport du WWF publié jeudi en marge de la réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Bruxelles.

Intitulé "Sauver les joyaux naturels du changement climatique", il présente dix régions qui souffrent déjà de dommages irréversibles à cause de la montée des températures. Le Fonds mondial pour la nature a monté des programmes dans ces régions.

"Tout en continuant à faire pression sur les gouvernements pour obtenir la réduction des émissions de gaz à effet de serre, nous travaillons également sur des stratégies d'adaptation pour aider à protéger ces joyaux qui font partie de notre patrimoine planétaire et à soutenir les populations qui y vivent", explique le Dr Lara Hansen, responsable du Programme sur le changement climatique au WWF. "Nous tentons par tous les moyens de gagner du temps pour que des mesures soient prises afin de stopper le changement climatique."

L'organisation de défense de l'environnement travaille ainsi dans le désert de Chihuahua, le plus grand désert d'Amérique du Nord, "l'un des plus riches du monde sur le plan de la biodiversité" avec plus de 3.500 espèces végétales et des animaux rares comme le jaguar ou l'ours noir. Mais les fleuves qui le traversent comme le Rio Grande se sont parfois asséchés au cours des dernières années, note le rapport.

En Amérique latine et aux Antilles, les tortues imbriquées risquent de disparaître. Six espèces sur sept sont "sérieusement menacées" à cause du réchauffement qui affecte leur alimentation avec la disparition des récifs coralliens.

Au Chili et en Argentine, les forêts tempérées de Valdiviennes sont exposées à la sécheresse et aux incendies. C'est dans ces forêts que vit le Fitroya, un arbre de la famille des cyprès qui peut vivre plus de 3.000 ans.

Autres merveilles menacées, les îles Sundarbans, dans le delta du Bengale, qui constituent "la dernière mangrove où vit encore la plus importante population de tigres du Bengale ainsi qu'une diversité incroyable d'espèces végétales". Déjà, souligne le WWF, les conséquences du réchauffement sont visibles, avec la montée du niveau de la mer, la salinisation des terres agricoles, une mousson plus tardive et violente et la disparition d'îles. Le WWF rappelle que d'ici 2050 ce sont un million de personnes entre l'Inde et le Bangladesh qui risquent d'être touchées par les conséquences du réchauffement.

Le WWF redoute aussi la fonte des glaciers de la chaîne himalayenne (33.000km2), source d'eau potable pour des "centaines de milliers d'habitants pendant la saison sèche" et où vivent des espèces rares et menacées comme les léopards des neiges ou les pandas rouges. La fonte des glaces risque de provoquer des inondations et débordements de lacs, puis la pénurie d'eau.

La fonte des glaciers du plateau tibétain affecte les sources du plus long fleuve d'Asie, le Yang-Tsé-Kiang. Selon une étude du WWF, "en moyenne les glaciers régressent de 10 mètres par an sur la zone est de l'Himalaya" et la région "subit déjà des changements saisonniers: orages violents, inondations sécheresses catastrophiques".

L'Amazone, le deuxième plus grand et plus long fleuve du monde, un cinquième de l'eau qui se jette dans les océans, constitue "un véritable régulateur du climat à l'échelon mondial et régional". Or un réchauffement de 2 à 3 degrés d'ici 2050 pourrait provoquer la conversion de 30 à 60% de la forêt amazonienne en savane sèche.

Le long des côtes de l'Alaska, poissons, baleines, dauphins, ours polaires et oiseaux sont menacés, et sept espèces de saumon sauvage semblent déjà en déclin dans la mer de Béring et le Pacifique nord.

Enfin en Afrique, le blanchiment des coraux, les tempêtes et la montée du niveau des océans "posent un risque" au milieu exceptionnel des côtes de la Somalie à l'Afrique du Sud, qui offrent une grande diversité de récifs coralliens, tortues... Les forêts humides des littoraux, "écosystème riche et fragile qui dépend de la régularité des pluies apportées par l'océan Indien", vont aussi souffrir. "La montée du niveau de l'eau, la multiplication de tempêtes et l'expansion du paludisme favorisées par des températures plus chaudes ajouteraient au désarroi des populations", craint le WWF. AP

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Météomax Ecrit le Samedi 07 Avril 2007 09h55

L'Amazone, le deuxième plus grand et plus long fleuve du monde, un cinquième de l'eau qui se jette dans les océans, constitue "un véritable régulateur du climat à l'échelon mondial et régional". Or un réchauffement de 2 à 3 degrés d'ici 2050 pourrait provoquer la conversion de 30 à 60% de la forêt amazonienne en savane sèche.

En 2005, une sécherresse avait déjà affecté la région. J'espère que cela ne deviendra pas la norme...

Pour la réduction des gaz à effet de serre : Un petit article du monde crying.gif

Philippe Ecrit le Vendredi 06 Avril 2007 18h13

Dans son résumé à l'intention des décideurs, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) insiste sur deux messages majeurs: nul n'échappera au réchauffement déjà en cours, qui frappera prioritairement les plus pauvres; au-delà de 2 à 3 degrés de hausse par rapport à 1990, il aura des "impacts négatifs sur toutes les régions" du monde, notamment une extinction irréversible de 20 à 30 % des espèces végétales et animales.

Est-ce qu'il prenne en compte les atteintes à la biodiversité anthropique hors réchauffemnt climatique ? Car de nombreuses espèces sont déjà menacé sans le réchauffemnt climatique. Personnellement, je trouve que c'est un peu élevé si ils imputent les 20 à 30% uniquement au réchauffement climatique. La Vie a déjà traversé des épreuves plus dures avec moins de casse.

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L'armée américaine étudie les répercussions géostratégiques du réchauffement climatique

lors que le Groupe d'experts international sur l'évolution du climat (GIEC) est réuni jusqu'au 6 avril à Bruxelles pour mettre la touche finale à son rapport sur les conséquences du réchauffement climatique, ce dernier n'est plus la seule affaire des scientifiques : il intéresse aussi les militaires, et notamment les militaires américains. Le réchauffement de la planète devient, en effet, une composante essentielle de la sécurité des Etats-Unis et devrait avoir des effets majeurs sur l'évolution de la géostratégie dans les prochaines décennies. "Nous devrons glisser de la guerre contre le terrorisme vers le nouveau concept de sécurité soutenable", résume John Ackerman, de l'Air Command and Staff College de l'US Air Force. Il intervenait lors d'un colloque organisé les 30 et 31 mars par le Triangle Institute for Security Studies (TISS), à Chapel Hill (Caroline du Nord), pour explorer les nouveaux défis stratégiques issus du changement climatique.

Premier constat, la nécessité de prendre en compte de nouveaux facteurs de déstabilisation : sécheresses affectant un nombre croissant de pays, épidémies ou extensions de maladies tropicales (paludisme, choléra, schistosomiase), crises de l'eau, événements météorologiques extrêmes. Ces phénomènes devraient se multiplier et appeler des interventions militaires, notamment en cas de crises humanitaires. Plusieurs participants ont aussi souligné qu'il fallait envisager, au moins à titre d'hypothèse, des changements abrupts du climat.

Plus précisément, a été évoquée la manière dont le réchauffement pourrait susciter des changements régionaux. La rareté croissante de l'eau dans le sous-continent indien pourrait affecter sa stabilité - l'Inde cherchant à s'assurer les ressources hydriques contrôlées ou utilisées par ses voisins. Idem en Asie centrale ou au Moyen-Orient. L'ouverture de l'océan Arctique libéré de la banquise crée une route maritime nouvelle, donc un enjeu stratégique. L'Afrique, qui détient beaucoup de réserves pétrolières, sera aussi affectée par le changement climatique. Or, remarque Robin Dorff, du groupe de réflexion Creative Associates, ces phénomènes se produisent alors que "le principal problème stratégique des Etats-Unis au début du XXIe siècle est la faiblesse et le manque de légitimité et de gouvernance de beaucoup d'Etats".

De plus, les Etats-Unis devront faire face à des migrations massives. En effet, a souligné Nazli Choucri, du Massachusetts Institute of Technology, "le changement climatique imposera une charge disproportionnée sur les pauvres, et renforcera les clivages sociaux et la marginalisation".

DANGER COMMUN

Tout n'est pas sombre car le changement climatique pourrait apaiser certaines tensions, en poussant à une coopération face au danger commun : "Qu'on fasse de l'Inde et de la Chine des amis plutôt que des menaces dépendra de ce qu'on fera sur l'énergie et sur l'environnement", a indiqué un général requérant l'anonymat.

Comment l'US Army peut-elle se préparer face à ces défis ? A court terme, elle doit envisager trois changements, a résumé Thomas Morehouse, de l'Institute for Defense Analysis : "Se préparer à beaucoup plus d'opérations humanitaires et de maintien de la paix ; adapter les infrastructures côtières ; élaborer une structure énergétique plus efficace." Ce dernier point n'est pas anecdotique : l'armée américaine est le premier consommateur mondial d'énergie, qui lui coûte près de 11 milliards de dollars par an. Cela handicape sa souplesse : "Sur le terrain de bataille, 70 % du tonnage apporté est du carburant."

Les enjeux sont si importants qu'il faut imaginer un nouveau cadre stratégique. C'est ce que proposera, dans les prochains jours, un rapport du Center for Naval Analysis, une institution indépendante créée en 1942 aux marges de l'Armée et animé par des officiers à la retraite : "Le changement climatique est une réalité et le pays comme l'armée doivent s'y préparer", indique un de ses auteurs, requérant l'anonymat. Cela n'est-il pas en contradiction avec la politique actuelle de l'administration Bush ? "L'armée n'est pas au service d'une administration particulière, répond-il, mais au service du pays."

Source : LE MONDE - 03/04/07

CHAPEL HILL (Etats-Unis) ENVOYÉ SPÉCIAL

Hervé Kempf

Article paru dans l'édition du 04.04.07.

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Merci pour l'article Philippe. thumbsup.gif

Dernier paragraphe : je suis surpris de la réaction de Busch (mais ça va changer ...) On lui tend une perche pour organiser de nouveaux conflit potentiels et il semble hésitant ! Pas dans les habitudes du bonhomme ça ! dry.gif

Ces gens là feraient mieux de signer les protocoles de réductions des gaz à effet de serre. Mais vous verrez, dans 6 mois, l'administration Busch donnera des leçons au monde entier sur le RC, grâce aux rapports de l'armée US !

Si l'armée US s'occupe des changements géopolitiques mondiaux dûs au RC, de la manière qu'elle s'est occupé de la géopolitique du moyen-orient ... on est pas sorti de l'auberge ! Ces gars-là, faudrait leur interdire de réfléchir sur les sujets importants de la planète, on gagnerait du temps ! biggrin.gif

Désolé de m'emballer un peu hein ... biggrin.gif

Quant à l'ouverture de l'océan arctique, mwouais .... il serait intéressant d'étudier les impacts éventuels sur les principaux courants océaniques. Mais ne parle-t-on pas là d'échéance à plusieurs centaines, voire milliers d'années ? Et d'ici là, rien ne dit que les t° globales n'auront pas commencé un mouvement inverse ! On serait toujours dans le "RC", mais au lieu de "réchauffement", on parlerait de "refroidissement" !

Et pour créer une "nouvelle voie" maritime par le nord, faudrait quand même que :

1) le détroit de Bering s'élargisse un peu

2) la fonte d'une grande partie de la banquise

Ce genre de choses ne se fait pas en 50, 100 ou 200 ans.

Enfin, j'sais pas ... j'me plante peut-être complètement ! smile.gif

Modifié par watch2

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Dernier paragraphe : je suis surpris de la réaction de Busch (mais ça va changer ...) On lui tend une perche pour organiser de nouveaux conflit potentiels et il semble hésitant ! Pas dans les habitudes du bonhomme ça ! dry.gif

Juste a titre informatif : Bush est dans son dernier mandat. Il ne pourra plus se presenter lors des prochaines elections. Par consequent, ce ne sera plus son probleme wink.gif

Pour revenir au sujet, nous allons devoir composer avec toute une serie de "nouveautes" :

Migration de population

Epidemie

Urbanisme

Tourisme

Strategie Militaire

Moyen de transport

Faune et flore

Energie, et peut-etre encore (surement) d'autres domaines dont nous n'avons pas idee

L'image que nous avons actuellement du monde dans lequel nous vivons devrait (selon ce qu'en disent les scientifiques) sacrement nous "bouleverser".

Et si toutefois, les previsions ne sont pas celles que l'on nous a fournies, quelque part, c'est une opportunite de remettre en question notre mode de vie...fortement consommateur.

Dans tous les cas (rechauffement ou pas) , c'est une bonne chose de modifier nos (mauvaises) habitudes de gens "civilises".

Peut-etre aura t-il fallu quelques annees de chaleur pour se rendre compte a quel point la terre et son ecosysteme (dont nous faisons partie) est fragile.

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Le rapport du GIEC censuré

Magazine Echo Nature d'avril 2007.

La communication finale du GIEC (1), réuni cette semaine à Bruxelles, a été le fruit d'âpres discussions et a nécessité de prolonger les débats d'une quinzaine d'heures. L'Arabie Saoudite, la Chine, la Russie et les USA (2), à l'origine de ce retard, entendaient adoucir certaines formulations et en censurer d'autres dans le rapport final.

Au terme des débats, ces 4 pays sont parvenus à imposer leur vision de la transparence à adopter pour présenter les conséquences à venir du réchauffement climatique en cours. Des données quantifiant les impacts futurs de ce réchauffement ont ainsi été supprimées dans plusieurs tableaux, tandis qu'un graphique sur les effets des émissions dues à la combustion de pétrole, gaz et charbon a été éliminé.

Lors de la réunion, cette manœuvre aurait été décrite comme un "acte de vandalisme scientifique" par un climatologue de renom, chargé d'émotion.

Pour Greenpeace, sans ce graphique, des données manque pour déterminer à quel moment les impacts prévus se produiront, tandis qu'une publication du ministère Français de l'écologie, habituellement très "soft", rapporte qu'un des deux principaux auteurs du "Résumé pour décideurs", M. Parry (Royaume-Uni), a concédé que d'une manière générale certains passages du projet initial "perdaient de leur force", et que 3 de ces collègues avaient dénoncé officiellement des ingérences politiques.

Alex Belvoit

1- En 1998, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a été mis en place pour une évaluation impartiale des informations internationales scientifiques, techniques et socio-économiques sur l'évolution du climat. Ce groupe publie un rapport complet tous les 6 ans, qui tient lieu de référence pour les scientifiques et les décideurs du monde entier. ?

2- L'Arabie saoudite est le premier producteur de pétrole, la Russie est 1re pour la production de gaz et 2e en pétrole, la Chine est n°1 de la production de charbon et les USA sont les premiers émetteurs de gaz à effet de serre.

3- Voir le dossier Climat : quoi de neuf pour les experts du Magazine Echo Nature d'avril 2007..

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Rien d'étonnant à cela. Les états n'ont que des intérêts et ne font pas de sentiments. L'énergie fossile est un marché de plusieurs milliers de milliards de dollars pour les pays producteurs. Croire qu'ils vont tout simplement tuer la poule aux oeufs d'or pour les beaux yeux de l'humanité est une naïveté totale. De plus, les pays consommateurs voient dans les énergies fossiles une source non négligeable de revenus par les taxes, ce qui permet de financer des politiques dans bien des domaines. Alors, pourquoi voulez-vous que cela change ? La prise de conscience n'est à vrai dire que superficielle. Il n'y a plus qu'à espérer que les choses ne changent pas trop vite et que les écosystèmes puissent s'adapter, car je ne pense pas que les gouvernements se rendent compte du danger potentiel pour nos sociétés. unsure.gif

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Rien d'étonnant à cela. Les états n'ont que des intérêts et ne font pas de sentiments. L'énergie fossile est un marché de plusieurs milliers de milliards de dollars pour les pays producteurs. Croire qu'ils vont tout simplement tuer la poule aux oeufs d'or pour les beaux yeux de l'humanité est une naïveté totale. De plus, les pays consommateurs voient dans les énergies fossiles une source non négligeable de revenus par les taxes, ce qui permet de financer des politiques dans bien des domaines. Alors, pourquoi voulez-vous que cela change ? La prise de conscience n'est à vrai dire que superficielle. Il n'y a plus qu'à espérer que les choses ne changent pas trop vite et que les écosystèmes puissent s'adapter, car je ne pense pas que les gouvernements se rendent compte du danger potentiel pour nos sociétés. unsure.gif

Merci Philippe. thumbsup.gif

Pour ce qui est de l'ingérence de certains (USA, Chine, Arabie, ...) dans les études et le fonctionnement du GIEC, je vous renvoie au reportage que BIB avait mis en ligne dans ce sujet ! No comment ...

Par contre, aucun commentaire au sujet de cette ingérence de la part des lobbies écologistes (greenpeace, etc ...) ???

Franchement, parfois on se demande à qui profite le crime dans cette histoire ! dry.gif

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