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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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CHANGEMENTS CLIMATIQUES : L'HEURE DU DIAGNOSTIC EST PASSÉE, AFFIRMENT LES ENVOYÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

New York, May  8 2007  5:00PM

L'heure n'est plus au diagnostic mais à l'action, ont dit aujourd'hui

les trois envoyés spéciaux du Secrétaire général sur les changements

climatiques lors de leur première conférence de presse, à New York.

« L'heure du diagnostic est passée », a déclaré l'ex-président du Chili, Ricardo Lagos Escobar.

« Nous comprenons bien notre mission, qui est de représenter le

Secrétaire général auprès des interlocuteurs clefs afin de faire des progrès

pour la conférence de Bali et pour un débat de haut-niveau prévu en

septembre, a-t-il ajouté « C'est la première fois que l'on cherche à répondre à ce problème global par une solution globale », a-t-il souligné.

Interrogé sur l'intérêt particulier de leur mission face aux nombreux

débats qui se tiennent déjà à l'ONU, il a répondu qu'il ne s'agissait

plus d'une question scientifique, mais d'une action politique.

« Nous savons qui sont les principaux interlocuteurs. Il s'agit des

gens qui disent non pour des raisons historiques, ou qui souhaitent

imposer telle ou telle condition », a-t-il dit.

Han Seung-soo, ancien ministre des Affaires étrangères de la République

de Corée et président de la 56ème session de l'Assemblée générale de

l'ONU, s'est déclaré « très conscient de la responsabilité et de

l'importance de cette mission et du fait que l'avenir de l'humanité en

dépendait ».

Gro Harlem Brundtland, ancienne Premier ministre de la Norvège et

ancienne présidente de la Commission mondiale sur l'environnement et le

développement, a insisté sur le fait que le dossier n'était « pas compliqué

au point de vue scientifique mais politique » et qu'il concernait « les

ministres des Finances, des Affaires étrangères, du Développement et

les chefs d'Etats ».

« Vous savez ce qui se passe lorsque l'on parle aux chefs d'Etats.

S'ils n'étaient pas bien informés de la question, ils seront bien informés

par leur ministres en préparation de ces rencontres », a-t-elle

ironisé.

Ricardo Lagos Escobar a souligné qu'en premier lieu il faudrait savoir

comment économiser l'énergie, ensuite comment produire de l'énergie non

polluante.

« Je crois qu'au vu des prix actuels de l'énergie, on pourra convenir

que les mesures destinées à réduire la consommation sont réalisables et

ne coûteront pas plus cher, que l'on peut maintenir la croissance et

qu'on pourra arriver à opérer les transferts technologiques nécessaires.

Ca ne coûte pas plus cher dans les pays développés ou dans les pays

développement ».

Gro Harlem Brundtland a confirmé que le Secrétaire général Ban Ki-moon

prévoyait l'organisation d'un débat de haut niveau préalable à

l'ouverture du débat général de l'Assemblée générale en septembre 2007.

Han Seung-soo a précisé qu'il s'agirait d'une réunion informelle.

« Le Secrétaire général a déjà des contacts avec le président Bush,

avec les Etats-Unis », a dit Gro Harlem Brundtland qui a dit que

concrètement, « elle prendrait son téléphone pour appeler les chefs d'Etat et

les dirigeants politiques ».

Interrogés sur le point de savoir s'il faudrait modifier la mentalité

des producteurs d'énergie, dont les pressions expliquent les réticences

des Etats-Unis à parler de la question du changement climatique, Gro

Harlem Brundtland a souligné que les Etats-Unis étaient impliqués dans la

rédaction des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur

l'évolution du climat (GIEC) et de la Convention-cadre des Nations Unies

sur les changements climatiques (CCNUCC), même s'ils n'avaient pas

ratifié le Protocole de Kyoto.

Interrogé sur la non-ratification du Protocole de Kyoto par les

Etats-Unis, Ricardo Lagos Escobar a affirmé de façon claire : « les Etats-

Unis

ont le droit de ne pas ratifier le protocole de Kyoto, mais si j'ai des

problèmes au Chili à cause du changement climatique, à qui devrais-je

m'adresser, si ce n'est à eux ? ».

« Je crois qu'il y a un changement dans les mentalités depuis l'année

dernière », a conclu Ricardo Lagos Escobar.

Le dernier rapport du GIEC affirmait qu'il faudrait définir un « cadre

solide d'ici à 2010 afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de fossé entre

la fin de la première période d'engagement du Protocole de Kyoto, en

2012, et l'entrée en vigueur d'un régime futur ».

« Même avec les mesures d'atténuation prises actuellement et les

initiatives de développement durable, les émissions annuelles de gaz à effet

de serre devraient croître de 25 à 90% en 2030 par rapport à 2000 »,

rappelait le Secrétaire général Ban Ki-moon dans un message à cette

occasion.

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Les villes au coeur de la problématique du changement climatique

NEW YORK (AFP) - 09/05/2007 19h29

L'urbanisation est un problème inséparable du réchauffement climatique, les

grandes villes étant à la fois génératrices et victimes potentielles de ce

phénomène global, a affirmé mercredi à New York une haute responsable de

l'ONU.

"Les villes font partie du problème du réchauffement climatique mais aussi de

sa solution", a déclaré Anna Tibaijuka, secrétaire générale adjointe des

Nations Unies et directrice du programme Habitat de l'ONU basé à Nairobi.

Elle s'exprimait devant les délégués à une réunion de la commission de l'ONU

sur le développement durable.

Avec plus de 50% de l'humanité vivant aujourd'hui dans des villes,

pourcentage qui devrait passer à 75% d'ici à 2030 à cause d'une urbanisation

galopante dans les pays en développement, "il est urgent que la communauté

internationale s'intéresse de près à la question du développement urbain

durable", a-t-elle ajouté.

"Alors que le réchauffement climatique menace de changer le visage de la

planète, les méga-villes, dont beaucoup sont au bord de la mer, risquent de

devenir des pièges mortels, en particulier pour les pauvres des bidonvilles",

a poursuivi Mme Tibaijuka. Parmi ces villes, elle a cité Bombay, Lagos, Le

Caire, New York et Shanghai, qui seraient très menacées par la montée des

océans.

Selon Habitat, 80% des gaz à effet de serre qui causent le réchauffement

climatique proviennent des villes. La moitié de ces gaz émanent de

l'utilisation de combustibles fossiles dans les transports, l'autre moitié de

l'énergie utilisée dans les immeubles et les appareils ménagers, deux

éléments constitutifs de la qualité de vie en milieu urbain.

"Les mesures à prendre doivent donc inclure l'adoption de critères

d'efficacité énergétique plus sévères pour les transports, ainsi que dans la

construction et dans la vie dans les immeubles", a dit Mme Tibaijuka.

En même temps, a-t-elle ajouté, un gros effort doit être fait pour fournir de

l'énergie aux populations urbaines pauvres, qui représentent un milliard de

personnes dans le monde et dont le nombre devrait doubler en 25 ans.

La fourniture d'électricité aux bidonvilles en utilisant des sources locales,

en installant de petites usines hydro-électriques ou fonctionnant aux bio-

énergies doit être généralisée, selon elle.

"Nous ne pouvons plus ignorer les besoins en énergie des populations urbaines

pauvres dans notre réflexion globale sur le réchauffement", a conclu Mme

Tibaijuka. "Si nous continuons, cela se traduira par une déforestation

massive, d'une détérioration accrue de l'environnement avec des conséquences

aggravantes pour le réchauffement".

Une conférence de responsables de grandes villes du monde et de grandes

entreprises doit se tenir lundi à New York pour discuter de la lutte contre

le réchauffement climatique.

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Après les bases scientifiques et physiques du changement climatique, les

impacts de ce réchauffement, les délégués du Groupe intergouvernemental

d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) ont finalisé à Bangkok

le "Résumé à l'intention des décideurs" de leur rapport sur "les mesures

d'atténuation" du réchauffement climatique en cours, en vue du troisième

volet du 4ème rapport d'évaluation du Giec.

Voici la version française de ce Résumé (version provisoire)

que vous trouverez ci-joint.

AR4_SPM_GR3_FR_MGMPJJ_Rev_1.pdf

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Changement climatique réduit l'absorption de CO2 par l'océan Austral

Le réchauffement du climat a réduit la capacité de l'océan Austral à absorber le dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique, une situation jugée très préoccupante par les auteurs d'une étude publiée jeudi dans la revue américaine Science.

"C'est la première fois que nous pouvons dire que le changement climatique en lui-même est responsable de la saturation des capacités de l'océan antarctique à absorber le CO2, ce qui est sérieux", explique Corinne Le Quéré, de l'université britannique East Anglia, principal auteur de ces travaux conduits par une équipe internationale pendant quatre ans. "Tous les modèles informatiques d'évolution du climat montrent que ce phénomène va persister et s'intensifier au cours de ce siècle", souligne-t-elle. Cette étude a montré que l'intensification des vents dans l'Antarctique provoquée par l'accumulation des gaz à effet de serre et la diminution de l'ozone, a libéré dans l'atmosphère du CO2 stocké dans l'eau, saturant ses capacités d'absorption. Avec l'océan Antarctique atteignant un point de saturation, il y aura davantage de CO2 qui restera dans l'atmosphère, intensifiant l'effet de serre atmosphérique et le réchauffement, déplorent-ils. (GFR)

Source MSN News

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CLIMAT : LA CONFÉRENCE DE BONN A PERMIS DE FAIRE DES PROGRÈS POUR

L'APRÈS-KYOTO

New York, May 18 2007 12:00PM

Deux semaines de négociations à Bonn entre les Etats parties au

Protocole de Kyoto  et à la Convention des Nations Unies sur les changements

climatiques ont permis de faire des progrès dans la perspective d'un

régime pour l'après 2012, selon le directeur exécutif de cette Convention,

Yvo de Boer.

« Cette réunion a permis de régler un certain nombre de questions dans

la perspective de la conférence de Bali » qui doit se tenir en décembre

2007, indique un communiqué publié aujourd'hui à Bonn par le

secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements

Climatiques (<" http://unfccc.int/2860.php ">CCNUCC).

Ce dernier fait état de progrès vers un régime destiné à remplacer

celui établi par le <"http://unfccc.int/portal_francophone/

essential_background/kyoto_protocol/items/3274.php"> Protocole de Kyoto,

après 2012.

Les discussions ont porté sur le transfert des technologies propres,

les adaptations aux effets inévitables des changements climatiques et la

lutte contre la déforestation.

« Le fait que des milieux d'affaires européens, américains et

australiens aient appelé les gouvernements à adopter des cibles de réduction

des émissions juridiquement contraignantes montrent que le marché du

carbone représentera une part importante de tout accord pour l'après 2012 »,

a dit Yvo de Boer.

Les parties au Protocole de Kyoto ont pris note du dernier rapport du

Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (<"

http://www.ipcc.ch/ ">GIEC), qui souligne qu'il faudra réduire les

émissions de gaz à effet de serre dans une fourchette de 25 à 40% des

niveaux de 1990.

Cet objectif devrait limiter l'élévation du niveau de température de la

planète.

Yvo de Boer a aussi souligné la position des pays en développement, qui

refusent de porter le poids des émissions et qui insistent sur leur

droit à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté.

« C'est pourquoi la question des incitations économiques aux

investissements 'verts' dans les pays en développement est si importante »,

a-t-il souligné.

source : AFP

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La situation ne s'arrange pas selon un article publié sur Sciences et avenir

Tendance à la hausse alarmante pour les rejets de CO2

NOUVELOBS.COM | 22.05.2007 | 16:33

Les émissions de CO2 ont augmenté plus vite depuis 2000 qu’au cours de la décennie précédente. En cause : une consommation moins efficace des énergies fossiles.

Ces dernières années, l’ensemble des pays de la planète, industrialisés ou en développement, ont consommé les énergies fossiles beaucoup moins efficacement qu’auparavant, provoquant une augmentation importante des émissions de dioxyde de carbone, selon des chercheurs australiens et britanniques. Entre 2000 et 2004, les rejets mondiaux de CO2 ont augmenté de 3,1% par an, contre seulement 1,1% par an pendant les années 90, ont calculé Michael Raupach et ses collègues.

Cette tendance est plus alarmante que le pire scénario retenu par le GIEC, le groupe international d’experts sur l’évolution du climat, soulignent les chercheurs. Ceux-ci ont pris en compte différents facteurs, comme la croissance économique et l’évolution de la population mondiale, mais aussi l’intensité énergétique et l’«intensité de carbone». Ces deux termes désignent la quantité d’énergie ou de carbone consommée par un pays pour produire une unité de PIB (produit intérieur brut).

C’est principalement l’augmentation de ces deux derniers éléments qui expliquent la hausse des rejets de CO2, concluent les chercheurs, qui publient leurs travaux cette semaine dans l’édition électronique des PNAS. Après des années d’amélioration, la consommation d’énergie est devenue moins efficace. Paradoxalement, c’est au moment où le consensus sur la lutte contre l’effet de serre s’est renforcé, au moment où les énergies renouvelables ont été le plus mises en avant que l’intensité énergétique s’est dégradée, regrettent les auteurs.

Leurs résultats coïncident avec ceux que publiait il y a quelques mois un consortium international de scientifiques. Selon le Global Carbon Project (GCP), le taux de croissance des émissions de CO2 est passé de 0,8% au cours des années 90 à 3,2% dans les années 2000.

Entre 2000 et 2004, les pays en développement comme la Chine représentent 73% de la croissance des émissions de CO2 et 40% du total des émissions.

D’après le rapport du GIEC remis en février, il ne fait plus de doute que la hausse actuelle des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est liée à l’activité humaine. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone et de méthane sont largement supérieures aux valeurs préindustrielles et «dépassent de loin les variations naturelles des 650.000 dernières années déduites des carottes de glace» notaient les experts.

Cécile Dumas

Sciences et Avenir.com

(22/05/07)

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Merci Marc. Dans la même catégorie:

WASHINGTON (AFP) - 21/05/2007 21h06

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de

serre, ont augmenté dans le monde de manière alarmante entre 2000 et 2004, à

un rythme trois fois supérieur à celui des années 1990, selon une étude

scientifique américaine publiée lundi.

Ces émissions de CO2 ont augmenté de 3,1% par an au début des années 2000

contre un rythme de 1,1% par an dans les années 1990, d'après cette étude

publiée sur le site internet de la revue de l'Académie nationale des

Sciences (PNAS).

D'après les auteurs de l'étude, cette croissance accélérée des émissions de

CO2 est largement due à la hausse de la consommation d'énergie et à

l'augmentation de carbone dans la production d'énergie.

"Malgré le consensus scientifique selon lequel les émissions de dioxyde de

carbone affectent le climat, nous ne constatons pas de signes de progrès

dans la gestion de ces émissions aussi bien dans les pays développés que

dans les pays en développement. Dans de nombreuses parties du monde, nous

reculons", souligne le principal auteur de cette étude, Chris Field,

directeur du département sur l'écologie mondiale à la Carnegie Institution.

L'étude montre également que les émissions de CO2 ont augmenté plus vite

depuis 2000 que dans le pire scénario envisagé par le Groupe

intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). "Les

tendances liant l'énergie à la croissance économique vont réellement dans la

mauvaise direction", estime M. Field.

L'accélération d'émissions de CO2 est particulièrement importante dans les

pays en développement dont l'économie progresse fortement, en particulier la

Chine, où l'augmentation des émissions de CO2 est surtout le reflet de

l'augmentation du produit intérieur brut par habitant.

Entre 2000 et 2004, les pays en développement ont été les principaux

responsables de l'augmentation des émissions de dioxyde de carbone, même si

cela ne représente que 40% du total des émissions de CO2 dans le monde.

En 2004, 73% de la croissance des émissions dans le monde est venue des pays

en développement et des pays moins développés, qui représentent 80% de la

population mondiale.

La même année, les pays développés (dont l'ancienne Union soviétique) ont

contribué à 60% des émissions totales. Ils sont responsables de 77% des

émissions cumulées depuis le début de la révolution industrielle, relève

l'étude.

source : 2007 AFP

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Le pire, c'est que je ne vois absolument pas comment nous pouvons stopper ce phénomène. D'un point de vue "économico-sociétal", le processus d'exploitation des énergies et matières premières à l'échelle planétaire est inarrêtable !

Disons plutôt que son arrêt est inacceptable pour nos modèles de sociétés ...

dry.gif

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Le problème est aussi que chaque jour qui passe augmente les frais pour arrêter la machine.

Modifié par paix

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Au pôle nord la banquise a la possibilité de disparaitre d'ici 2025! huh.gif D'aprés des scientifique Belges et Français! crying.gif

Le premier pays riche qui s'écroule et l'Australie!

En 30ans l'agriculture a quasiment bouffé les nappes phréatique!

Les nappes sont dans un etat trés critique!

Les animaux meurent,ne trouve plus d'eau!

Les chasseur vont comencer a abattre la popullation des Kangourous!

Bientot 50.000 fermier au chomage!

40% de l'agriculture bientot a l'abandon!

Je ne veu pas être pessimiste mais ceci et la réalité la bas!Ils faut faire quelque chose!!!

mad.gif

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La Nasa a observé une importante fonte de l'Antarctique en 2005

16/05/2007 08:26

La Nasa a annoncé mardi avoir observé par satellite début 2005 une fonte de la glace de l'Antarctique sur une zone de la surface de la Californie, un résultat direct du réchauffement climatique, selon l'agence spatiale américaine.

"Une équipe de la Nasa et des universitaires ont découvert des preuves claires que de très importantes zones enneigées ont fondu dans l'ouest de l'Antarctique en janvier 2005, à la suite de températures plus chaudes", a précisé le Jet Propulsion Laboratory (JPL), unité de la Nasa basée à Pasadena (Californie, ouest).

Cette fonte, en plein été austral, "est la plus importante observée par des satellites ces trois dernières décennies. Au total, les régions affectées (par ce phénomène) couvrent une surface aussi importante que celle de la Californie", soit quelque 400.000 km2, selon la même source.

"La fonte observée s'est produite dans plusieurs régions distinctes, et jusqu'à loin des côtes, à des latitudes et des altitudes élevées, où une fonte des glaces semblait peu probable", ont souligné les scientifiques dans un communiqué de presse.

LeVif.be avec Belga

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Anomalies de température sur la planète période fevrier,mars,avril whistling.gif

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Anomalies de température sur la planète période fevrier,mars,avril whistling.gif

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Cette carte et plutot bonne par rapport aux autre années?

Je parle du réchauffement climatique unsure.gif

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Au pôle nord la banquise a la possibilité de disparaitre d'ici 2025!  D'aprés des scientifique Belges et Français! 

Doucement, 2025, c'est dans 18 ans, et la banquise est encore bien présente à l'heure actuelle au pôle Nord.

Cette carte et plutot bonne par rapport aux autre années?

Je parle du réchauffement climatique 

D'après la même source, le début de l'année 2007 ( Janvier-Avril ) est le plus chaud connu, et le deuxième a pas grand chose pour la Nasa.

EDIT : Je précise que le début de l'année est estimé pour ces deux organismes a +0.69°. Ce qui change, c'est la valeur du précédent record.

Modifié par paix

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EDIT : Je précise que le début de l'année est estimé pour ces deux organismes a +0.69°. Ce qui change, c'est la valeur du précédent record.

+0.69° par rapport au record ou a la moyenne de la température saisonniere?

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Souvenez vous en 2005 une grande parti de glace c'est détaché,un glaçon de 66km2

Décidément ce glaçon ou cette ile a un nom!

"l'île de glace Ayles",

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Des scientifique ont décidé d'y aller!

Le réchauffement climatique accéléré dans le Grand Nord menace d'immenses glaciers, susceptibles de se briser en morceaux dérivant dans l'Arctique.

Le professeur de l'université d'Ottawa, Luke Copland, et son collègue Derek Mueller de l'université Alaska-Fairbanks se sont rendus cette semaine sur "l'île de glace Ayles", un immense glaçon de 66 km2 à la dérive depuis qu'il s'est détaché en août 2005 d'un glacier accroché à l'île d'Ellesmere dans l'extrême-Nord canadien, à environ 800 km du pôle.

"Nous avons atterri sur l'île de glace et installé des balises satellites qui nous permettront de suivre son mouvement, ainsi que des thermomètres", a dit M. Copland.

Le "vêlage" du glacier Ayles, qui a donné naissance à l'île flottante éponyme, avait émis une telle énergie qu'il a été détecté par des appareils sismologiques canadiens éloignés de 250 km.

Personne à l'époque n'était parvenu à identifier ce qui s'était réellement passé. Mais, contacté par le Service canadien des glaces, M. Copland a pu reconstituer l'événement et conclure qu'il s'agissait de la plus importante rupture de glace depuis 25 ans dans l'Arctique canadien. Il a enfin pu fouler cette semaine l'île qu'il a contribué à découvrir, suivi dans son expédition par une équipe de la chaîne publique britannique BBC.

"C'était la première fois que je la voyais. C'est vraiment impressionnant lorsqu'on se pose dessus en avion. Généralement la surface de la banquise est pleine d'aspérités, mais là c'est un immense glaçon plat et lisse", poursuit le chercheur.

Depuis sa séparation avec l'île d'Ellesmere, la "Manhattan de glace" a dérivé d'un peu moins de 100 km, mais n'a pas bougé au cours des derniers mois, prisonnière de la banquise.

"C'est incroyable la vitesse à laquelle une île de glace peut circuler, si elle n'est pas freinée par les glaces compactes de la banquise", souligne M. Copland. "Nous savons que la plate-forme flottante se dirige vers l'ouest poussée par les courants marins mais nous ne savons pas combien de temps cela prendra avant qu'elle atteigne l'Alaska. Peut-être 5 ans ou 10 ans?", estime le géographe.

La température moyenne en Arctique a augmenté 2 fois plus au cours des 100 dernières années que la moyenne mondiale et d'ici 2100, l'épaisseur et l'étendue des glaciers de cette région polaire subiront d'"importantes diminutions", selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).

Cinq glaciers de l'île d'Ellesmere sont dans un état de santé fragile, jugent les chercheurs. "Le glacier Ward Hunt est le plus important de l'île d'Ellesmere. Il s'est fissuré en son centre en 2002 et d'autres ont perdu une partie de leur glace en 2005. L'avenir n'est pas très rose pour eux", anticipe M. Copland.

Ces glaciers géants sont aussi menacés par la fonte de la banquise dans l'océan Arctique, qui devrait être libre de glaces pendant la majeure partie de l'année vers 2040, selon différentes études.

Source: http://lecourrier.vnagency.com.vn/default....&REPLY_ID=43919

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Modifié par cruze

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Merci pour cet article cruze. thumbsup.gif

C'est incroyable quand même que la température moyenne de l'Antartique ait doublé ces 100 dernières années. blink.gif

Modifié par Météomax

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Merci pour cet article cruze. thumbsup.gif

C'est incroyable quand même que la température moyenne de l'Antartique ait doublé ces 100 dernières années. blink.gif

Hoho!

Attention Météomax ce n'est pas l'antarctique mais l'Arctique! shifty.gif

Merci et de rien smile.gif

Modifié par cruze

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+0.69° par rapport au record ou a la moyenne de la température saisonniere?

Par rapport à la moyenne.

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Difficile de faire quelque chose pour le climat :

      G8 : pas d'objectif global sur les gaz à effet de serre ?

Challenges.fr | 06.06.2007 | 11:20 | Réagir à l'article

Grande-Bretagne, Canada, Allemagne, Italie, Japon, Etats-Unis, Russie et France sont réunis à Heiligendamm.

  © Reuters

Un responsable américain a indiqué, mercred 6 juin, que le communiqué final du sommet des huit pays industrialisés en Allemagne n'énoncera pas d'objectif global à long terme de réduction des gaz à effet de serre comme l'aurait voulu Berlin.

Les dirigeants de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, des Etats-Unis, de la Russie et de la France se rencontrent au Kempinski Grand Hotel de Heiligendamm, en Allemagne, sur les bords de la Baltique, dès mercredi, dans le cadre du sommet du G8.

Ils devront passer outre leurs divisions sur la question du réchauffement climatique et sur de nombreux dossiers internationaux.

"Nous bataillerons sur le réchauffement climatique jusqu'à la toute dernière minute", a déclaré Angela Merkel à l'hebdomadaire Der Spiegel.

Autre thème qui pourrait susciter des discordes: les questions diplomatiques. Les menaces de Vladimir Poutine de braquer des missiles vers l'Europe si les Etats-Unis persistent à vouloir installer à la porte de la Russie un bouclier antimissile ont donné un avant goût aux discussions à venir.

Le statut du Kosovo est également un sujet de profond désaccord. Les Occidentaux sont partisans d'une forme d'indépendance sous supervision européenne pour la province séparatiste du sud de la Serbie. Moscou prend, quant à lui, le parti de Belgrade qui s'oppose à la partition.

"Sur de nombreux sujets, ils ne seront d'accord que sur leurs désaccords", reconnaît Charles Kupchan, un membre du Conseil des relations étrangères à New York.

"Nous allons devoir les surmonter en évitant des confrontations brutales. Cette situation s'explique par le fait que les Européens ont compris qu'aucune évolution majeure n'interviendrait avant le départ du président Bush, qu'il s'agisse du réchauffement climatique ou de sa politique étrangère", a-t-il indiqué.

Le Brésil, la Chine, l'Inde, le Mexique et l'Afrique du Sud aussi conviés

Nicolas Sarkozy, président de la République et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe font leurs premiers pas au G8, tandis que cette rencontre est la dernière pour le Premier ministre britannique Tony Blair, et probablement aussi pour le président Poutine, dont le second mandat se termine au printemps 2008.

Le G6, prédécesseur du G8, a vu le jour en 1975. Les pays industrialisés s'étaient réunis de façon informelle à Rambouillet dans le but de faire face aux chocs pétroliers et enterrer le système économique de fixation des taux de change issu des accords de Bretton Woods, conclus en 1944. Le Canada a rejoint le G6 en 1976 et la Russie en 1998.

La légitimité du "club", qui représente aujourd'hui les deux tiers ou presque de la croissance mondiale mais 12% seulement de la population de la planète, est contestée par des puissances émergentes et la société civile.

C'est en partie pour remédier à cela que Merkel a invité à Heiligendamm les dirigeants du Brésil, de la Chine, de l'Inde, du Mexique et de l'Afrique du Sud.

Info Science et avenir

Modifié par marcv

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A moins de sortir la grosse artillerie :

RÉCHAUFFEMENT

Manipulation du climat: un exercice risqué

NOUVELOBS.COM | 05.06.2007 | 15:17

Rapidement efficace mais potentiellement très dangereuse : c’est le diagnostic porté par deux chercheurs américains sur la géo-ingéniérie destinée à modifier le climat de la Terre.

Les projets de géo-ingénierie destinés à corriger le climat terrestre sont à la fois potentiellement efficace et très dangereux, selon des simulations informatiques menées par deux chercheurs américains. Malgré la tenue de négociations internationales sur la réduction des gaz à effet de serre, les émissions de CO2 progressent toujours et les changements climatiques paraissent inéluctables. Pour faire baisser les températures, certains scientifiques projettent de réduire la quantité de rayonnement solaire qui arrivent jusqu’à nous.

S’inspirant des grandes éruptions volcaniques, certains imaginent d’injecter de grandes quantités de particules dans l’atmosphère. D’autres d’installer des miroirs en orbite autour de la Terre pour renvoyer les rayons du Soleil. Damon Matthews et Ken Caldeira, de la Carnegie Institution de Washington, ont fait tourner plusieurs modèles climatiques pour tester ces projets, en intégrant une progression continue des émissions de CO2.

Les résultats de leurs simulations, publiés cette semaine dans les PNAS, montrent que la réduction artificielle du rayonnement solaire est très rapidement efficace. Il est donc possible d’attendre le ‘’dernier moment’’ pour intervenir. La géo-ingénierie ramène les températures à des niveaux comparables à ceux du début du XXème siècle, sans réduire les concentrations de CO2 dans l’atmosphère. Conséquence : une forte baisse des précipitations au-dessus des forêts tropicales.

Cependant cette baisse des températures s’arrête le jour où les dispositifs ne fonctionnent plus, avertissent Matthews et Caldeira. Les conséquences de problèmes technologiques ou de désaccords politiques seraient terribles. D’après leurs modèles, il pourrait se produire une sorte de ‘’rebond’’ climatique. Les ‘’puits’’ de carbone –forêts ou océans- stockent à tour de bras sous l’effet de la géo-ingénierie, expliquent les auteurs. Cependant, dès que ces mécanismes artificiels prennent fin, les températures augmentent et les stocks de carbone sont libérés dans l’atmosphère. Les changements climatiques s’emballent, avec des hausses de température vingt fois plus importantes qu’aujourd’hui, toujours d’après leurs modélisations.

D’autres questions demeurent en suspens sur les effets de la géo-ingénierie, soulignent Matthews et Caldeira. Composition de la chimie atmosphérique, effets sur l’ozone stratosphérique, conséquences sur tous les systèmes biologiques d’une réduction de la radiation solaire…. etc.

Il y a quelques semaines, c’est un projet de bio-ingéniérie qui recevait un fort démenti. Pour augmenter la capture de CO2 par les océans, certains envisageaient de fertiliser les eaux en fer. L’équipe de Stéphane Blain (CNRS) a montré que les mécanismes naturels de fertilisation seraient très difficile à reproduire (lire).

Cécile Dumas

Sciences et Avenir.com

(05/06/07)

Info Science et Avenir

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Et Bush continue à faire obstruction :

Ambitions climatiques revues à la baisse

AFP

Mis en ligne le 06/06/2007

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La chancelière allemande Angela Merkel va devoir rabaisser ses ambitions au G8 sur le front du réchauffement climatique: les Etats-Unis ne désirent pas que le sommet énonce un objectif global à long terme de réduction des gaz à effet de serre (GES).

AP

Le sommet, qui devait s'ouvrir à 17h00 GMT par un dîner dans un château à 15 km d'Heiligendamm (nord-est de l'Allemagne), s'annonce tumultueux, en dépit de tous les efforts de médiation de la présidence allemande. Tant sur les tensions américano-russes, après les échanges vifs entre George W. Bush et Vladimir Poutine, que sur le climat, thème cher à la présidence allemande du forum des pays riches.

A l'issue d'un déjeuner de travail à Heiligendamm avec Angela Merkel, le président américain s'est voulu en public encourageant en assurant "vouloir travailler avec (le G8) à un accord post-Kyoto" sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais Jim Connaughton, un responsable de l'administration américaine pour l'environnement, a précisé à la presse que les Etats-Unis tiennent à ce qu'un objectif à long terme de réduction des GES donne lieu à des discussions au cours des 18 prochains mois avec les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre.

La chancelière pourrait donc devoir se contenter au mieux d'engagements a minima. Mme Merkel a reçu des soutiens clairs des six autres membres du G8 pour son approche sur le climat, qui prévoit dans le cadre de l'Onu une entente dès 2009 sur un nouvel accord post-Kyoto fixant des objectifs quantifiés. Cela afin que cet accord puisse entrer en vigueur après 2012, date d'expiration du Protocole.

Le président américain a par ailleurs rejeté mercredi l'idée que l'escalade des mots entre Russie et Occidentaux puisse être suivie d'une escalade militaire, en dépit des menaces du Kremlin.

"La Russie ne va pas attaquer l'Europe", a assuré M. Bush, à la veille d'une grande explication avec le président russe. Plusieurs des alliés européens de M. Bush ont prôné la fermeté avec M. Poutine. Le Premier ministre britannique Tony Blair a promis une "franche discussion" avec lui "sur l'état des relations, non seulement entre la Grande-Bretagne et la Russie, mais aussi entre l'Europe et la Russie". Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré lundi qu'il aurait un dialogue "franc" à Heiligendamm avec Vladimir Poutine.

Sur l'autre grand dossier du G8, l'aide au continent africain, le pape Benoît XVI a appelé solennellement mercredi les huit à respecter leurs promesses "d'augmenter substantiellement l'aide au développement" adoptées au G8 de Gleneagles en 2005.

Pour ce sommet sous haute tension, la petite station coquette de la côte baltique était complètement isolée du monde par 16.000 policiers, alors que des bateaux et des hélicoptères croisaient en mer et dans le ciel. La police a utilisé mercredi des canons à eau pour repousser des manifestants qui s'approchaient de la barrière de sécurité entourant le site.

Un point de passage a été fermé après que les opposants au G8 eurent bloqué plusieurs routes à proximité de la barrière, longue de douze kilomètres, ainsi que la voie ferrée côtière utilisée pour transporter les journalistes du centre de presse, situé à Külhungsborn, vers Heiligendamm.

Les représentants des médias ont dû monter à bord de bateaux de la marine allemande pour rallier le site du G8. La justice allemande a interdit les rassemblements à proximité de la barrière de sécurité. Déjà samedi, des affrontements en marge d'une manifestation altermondialiste pacifique avaient eu lieu dans la ville voisine de Rostock.

Source : La Libre

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BAN KI-MOON SALUE LES ENGAGEMENTS DU G-8 SUR LES CHANGEMENTS

CLIMATIQUES

New York, Jun  7 2007  4:00PM

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a accueilli

aujourd'hui « chaleureusement le fait que les dirigeants du G-8 aient

convenu d'une action forte et rapide pour lutter contre le changement

climatique ».

Dans un message transmis par sa porte-parole, il s'est dit « extrêmement

encouragé par leur engagement en faveur d'un processus multilatéral dans le

cadre des Nations Unies ».

Le Secrétaire général a déployé d'énormes efforts diplomatiques pour

obtenir des dirigeants du G-8 qu'ils reconnaissent le rôle central des

Nations Unies et leur Convention-cadre sur le changement climatique comme

forum des négociations à mener sur la question, indique aussi ce

message.

« L'acceptation par les dirigeants de leurs responsabilités d'agir pour

une réduction des émissions et finalement pour leur élimination doit

être saluée tout comme leur intention déclarée de conclure, d'ici 2009,

les négociations sur un accord concernant la période qui s'ouvrira après

2012 », est-il enfin ajouté.

Selon des informations parues dans la presse, les dirigeants du G8

réunis en Allemagne sont parvenus à un accord sur la lutte contre les

changements climatiques. Ils ont décidé de réduire drastiquement leurs

émissions de gaz à effet de serre, avec un objectif de réduction de 50%

d'ici 2050.

L'accord rendu public jeudi reconnaît la  nécessité d'une réduction

"substantielle" des émissions, mais  n'engage pas les participants sur des

objectifs chiffrés.

Source AFP

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Le changement climatique, une aubaine pour les pays riches du Nord?

TROMSOE (source : AFP) - 08/06/2007 08h53

Principale préoccupation du moment, le changement climatique pourrait

s'avérer de bon augure pour certaines régions de la planète, en particulier

pour les riches pays d'Europe du Nord, la Russie et les Etats-Unis, estiment

les scientifiques.lire le dossier

Jeudi à Heiligendamm (Allemagne), les huit pays les plus industrialisés au

monde (G8) ont annoncé qu'ils envisageraient sérieusement l'objectif d'une

réduction de moitié de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

Ils n'en demeurent pas moins les grands bénéficiaires du réchauffement

climatique.

"Les pays riches du Nord seront les gagnants, les pays pauvres du Sud seront

les perdants", a déclaré Jann-Gunnar Winther, directeur de l'Institut

polaire norvégien, lors d'une conférence sur le climat dans la ville

norvégienne de Tromsoe cette semaine.

Agriculture, transport maritime, hydrocarbures, exploitation minière... De

nombreux secteurs bénéficieront de la fonte des glaces du Grand Nord.

Avec la montée du thermomètre, "ca sera plus facile de cultiver dans des

régions telles que le Nord de la Sibérie ou le Grand Nord canadien", a

déclaré à l'AFP Paal Prestrud, climatologue norvégien auteur d'un nouveau

rapport de l'ONU sur la fonte des glaces.

"L'agriculture s'épanouira considérablement grâce à la multiplication des

journées où il fait plus de 5°C", a-t-il dit. "La Grande-Bretagne pourra

produire un vin blanc de meilleure qualité parce que son raisin s'améliorera

alors que les vins de Bordeaux verront leur qualité pâtir de la chaleur

excessive", a-t-il ajouté.

La pêche devrait aussi connaître un "boom".

"Le hareng et le thon se déplacent lentement vers le Nord", a expliqué M.

Winther, soulignant toutefois que la morue, principale ressource actuelle de

la mer de Barents, pourrait rechercher des eaux plus septentrionales ou

orientales, plus éloignées des pêcheurs.

L'industrie forestière bénéficiera également d'une météo plus chaude

facilitant la croissance des arbres sous des latitudes jusqu'alors

improbables.

Idem pour le tourisme. Les estivants pourraient fuir la canicule

méditerranéenne au profit de l'Europe du Nord. En hiver, la région pourrait

de surcroît accueillir les amateurs de glisse boudant les Alpes et les

Pyrénées moins enneigées.

Recul de la banquise aidant, le transport maritime via l'Arctique sera

possible de 120 à 140 jours par an à la fin du siècle, contre 30

actuellement. "Un bateau reliant Rotterdam au Japon prendra 10 jours de

moins via l'océan Arctique que via le canal de Suez, voire moins si la glace

disparaît totalement du pôle Nord", a estimé M. Prestrud.

Perspective encore plus juteuse, le retrait des glaces facilitera l'accès

aux ressources d'hydrocarbures de l'Arctique, qui recèle un quart des

réserves restantes de pétrole et de gaz naturel, selon l'US Geological

Survey. Le géant gazier russe Gazprom est déjà à l'oeuvre en Sibérie et en

mer de Barents, qui abrite le champ Chtokman, l'un des plus important

gisement gazier offshore connu.

Même les dirigeants de territoires considérés comme victimes directes du

réchauffement climatiques semblent se frotter les mains. "Nous nous faisons

une joie d'extraire davantage de pétrole, de gaz naturel et de métaux", a

affirmé Eskil Lund Soerensen, responsable des affaires climatiques au

ministère de l'Environnement du Groenland, territoire autonome rattaché au

Danemark.

"C'est l'occasion de devenir autosuffisant, de ne plus dépendre des

subventions du Danemark et de créer des emplois pour la population locale",

a-t-il ajouté. Le Groenland abriterait des filons d'or, de rubis et de

diamants. La fonte totale de sa calotte glaciaire provoquerait une montée de

sept mètres du niveau des océans, lesquels engloutiraient des régions

entières de la planète.

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Réunion de haut niveau le 24 septembre à New York sur le climat

HEILIGENDAMM (Source : AFP) - 08/06/2007 11h31

La réunion de haut niveau sur le changement climatique voulue par le

secrétaire général des Nations unies se tiendra le 24 septembre à New-York,

a annoncé vendredi Ban Ki-moon en marge du G8 en réclamant une volonté

politique forte contre le réchauffement.

"Je vais informer les dirigeants (du sommet) de mon intention d'organiser

cette réunion le 24 septembre, avant l'ouverture du débat de haut niveau de

l'Assemblée générale", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à

Heiligendamm où le sommet du G8 devait se terminer dans la journée.

"Nous avons les ressources, nous avons les technologies, ne manque que la

volonté politique", a-t-il insisté. "Si on n'adopte pas une action globale,

concertée et des objectifs mondiaux, on risque de commettre une erreur pour

l'avenir et les générations futures".

"Nous avons désespérément besoin de volonté politique au plus haut niveau.

Nous aurons besoin du leadership du G8 et ce sommet (à Heiligendamm) a

marqué un pas important", a-t-il jugé à propos de l'accord auquel sont

parvenus jeudi les huit pays les plus industrialisés.

La réunion de New-York, a-t-il espéré, "représentera une étape préparatoire

importante pour garantir que de réels progrès seront faits lors de la

conférence" des Nations unies sur le changement climatique en décembre à

Bali, concernant les suites à donner au Protocole de Kyoto qui expire en

2012, a-t-il ajouté.

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