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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

huh.gif

Je me permet de cité quelque chose sur Infoclimat:

En ce moment:

http://images.photomania.com/189224/1/rad9A5F2.gif

En 2005 ou l'arera et la plus faible la meme date:

http://images.photomania.com/189224/1/radF7A0E.gif

L'area de la banquise la plus faible mi septembre 2005 aproximativement:

http://images.photomania.com/189224/1/rad44632.gif

wink.gif

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A-t-on constaté un ralentissement du gulf stream ces dernier mois ?

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Euh, je ne crois pas. pourquoi ?

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Ainsi fond, fond, fond, les trois p'tits bouts de banquise... whistling.gif

Rappelez vous, il n'y a pas si longtemps, un 9 août, puis le 16 août, cet article avait été publié, tiré de ce site : http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/

Thursday, August 9, 2007 - New historic sea ice minimum

Today the Northern Hemisphere sea ice area broke the record for the lowest ice area [...]

The character of 2007's sea ice melt is unique in that it is dramatic and covers the entire Arctic sector. Atlantic, Pacific and even the central Arctic sectors are showing large negative sea ice area anomalies.

Voici la mise à jour :

UPDATE: Thursday, August 16, 2007 - New historic sea ice minimum

One week after dipping below 4 million square kilometers Northern Hemisphere sea ice area and setting the new historic record NH sea ice minimum, there is currently 3.58 million sq. kilometers sea ice area. This new minimum is almost 11% lower than the previous historic minimum.

UPDATE: Wednesday, August 22, 2007 - New historic sea ice minimum

There is currently 3.22 million sq. kilometers sea ice area in the Northern Hemisphere.

For the true cryosphere fan, we have created a high resolution animation of this year's sea ice retreat (01/01/2007 - 08/17/2007). WARNING - This quicktime animation is very large at 188Mb, but it illustrates nicely the temporal evolution of this year's sea ice. Animation: 2007 sea ice minimum animation

Avant de sortir les paquets de mouchoirs, riez devant cette expression : "For the true cryosphere fan" whistling.giflaugh.gif Ne me considérant pas comme un vrai fan de la cryosphère, je n'ai pas suivi le lien whistling.gifbiggrin.gif

Pour la traduction : Mise à jour, Jeudi 16 août 2007 - Nouveau record d'extension minimal de la banquise.

Une semaine après avoir plongé sous les 4 millions de kilomètres carrée, et avoir établi un nouveau record d'exension minimal de la banquise de l'Hémisphère Nord, celle-ci couvre actuellement 3,58 millions de kilomètres carrés ( ! ). Ce nouveau record est de plus inférieur de 11 % (!) au précédent record.

Mise à jour, Mercredi 22 août 2007 - Nouveau record d'extension minimal de la banquise.

Il y a actuellement 3,22 millions de kilomètres carrée de banquise dans l'hémisphère Nord.

Pour les vrai fan de la cryosphère, nous avons construit une animation haute résolution de cette fonte ( 01/01/2007 au 17/08/2007 ). ATTENTION : cette animation quicktime est très volumineuse, avec 188 Mb, mais elle illustre très bien l'évolution dans le tempsde la banquise durant cette année 2007.

Quelques petits commentaires : Le Jeudi 9 août, la banquise occupait 4,01 millions de kilomètres carrée. Une semaine plus tard ( 16/08/07 ), elle occupait 3,58 millions de kilomètres carrée. Perte : 0,43 millions de kilomètres carrée. Une semaine plus tard ( 25/08/07 ), elle occupait 3,22 millions de kilomètres carrée. Perte : 0,36 millions de kilomètres carrée.

En deux semaine, on a perdu 0,8 millions de kilomètres carrée.

Ce rythme est tout simplement historique, et frise même le délire. De plus, au vu de l'épaisseur de la banquise, des anomalies de températures de la mer ( qui en profite d'être libre de glace pour se gaver d'énergie ), de l'arrivé sans cesse repoussé par GFS du vrai froid au pôle Nord ( pour la petite histoire, les 10° à 850 hpa ont refait une apparition au Nord de l'Alaska, heuresement qui vont vite mourir sur place ), le crash n'est pas fini. Si on ouvre les paris, je dirais qu'on va finir entre 2,3 et 2,7 millions de kilomètres carrée.

P.S. : Pour la comparaison, l'Allemagne couvre 357 000 kilomètres carrée, soit environ 0,36 millions de kilomètres carrée.

Modifié par paix

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Le miroir brisé de l'Arctique nous promet à mon humble avis plus que « seulement » sept ans de malheur. crying.gif

Il est certain que la fonte des glaces flottantes met en contact direct avec les vents atmosphériques l'Océan glacial arctique, permettant par là même un brassage plus vigoureux des eaux superficielles et profondes. Une légère augmentation en corollaire entraînerait une augmentation de la vitesse de fonte, créant davantage de zones d'eaux libres de glace accélérant à son tour le brassage ?

Imaginez : 25 Belgique (çà donne à peu près 800.000 km carrés) qui se délitent en quinze jours. Il faudrait plus d'un Val Duchesse pour réparer une connerie pareille !

biggrin.gifwhistling.gifstupid.giftabletalk.gifhors-sujet.gif

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Je vais peut-être paraître vulgaire, mais pour l'instant, à peu près tout le monde s'en fout de l'état de la banquise. Je vais donc paraître insistant, mais je continue à parler de ce miroir brisé.

Je commence par un petit article de Notre planète Infos

Une équipe internationale de chercheurs, comprenant des chercheurs du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (CNRS, Université Grenoble 1) et du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CNRS, CEA, Université de Versailles Saint-Quentin), a établi un lien entre l'évolution du climat en Antarctique au cours des 360 000 dernières années et l'insolation estivale de l'hémisphère nord. Cette étude est publiée dans la revue Nature du 23 août 2007.

À partir du forage japonais réalisé au Dome Fuji, en Antarctique, les chercheurs du LGGE(1) et du LSCE(2) ont daté les couches successives de glace. Ils ont réalisé cette datation à partir des bulles de gaz enfermées dans la glace, en exploitant le rapport de concentration entre l'oxygène et l'azote, celui-ci variant au cours du temps.

Ces nouvelles informations sur l'âge des glaces de l'Antarctique ont mis en évidence une corrélation entre les variations climatiques de cette région et l'énergie solaire (insolation) reçue en été dans l'hémisphère nord. Cette relation est particulièrement visible pour les périodes de réchauffement qui ont marqué la fin des quatre dernières ères glaciaires.

À une saison et une latitude donnée, l'insolation varie en effet au cours du temps à cause du mouvement de l'orbite et de l'axe de rotation de notre planète. Ces variations sont connues et datées avec une grande précision grâce aux calculs de mécanique céleste.

Les auteurs de cette étude ont montré que les augmentations de l'insolation d'été de l'hémisphère nord sont suivies, quelques milliers d'années plus tard, par des augmentations de gaz à effet de serre et un réchauffement climatique en Antarctique. Le lien précis entre l'insolation reçue dans l'hémisphère nord et la température de l'Antarctique pourrait être la circulation des masses d'eau océaniques, qui est un vecteur important de chaleur. En effet, le soleil en période de forte insolation provoque la fonte des calottes glaciaires de l'hémisphère nord, créant des rejets d'eau douce qui modifient la salinité de l'océan. Or toute variation de salinité modifie la densité de l'eau, dont les variations forment le moteur du mouvement des masses d'eau.

L'application de la même méthode (exploitation du rapport de concentration entre l'oxygène et l'azote) au forage européen EPICA Dome C, couvrant les 800 000 dernières années, devrait permettre de confirmer ou d'infirmer ce lien sur une période plus ancienne, lors de laquelle les cycles glaciaires-interglaciaires étaient moins marqués.

En clair, l'article explique le cheminement entre les cycles de Milankovitch et les cycles glaciaires "À une saison et une latitude donnée, l'insolation varie en effet au cours du temps à cause du mouvement de l'orbite et de l'axe de rotation de notre planète.". Les cycles de Milankovitch prennent en compte trois paramètres ( l'obliquité terrestre, exentricité terrestre et la précession terrestre ) qui font varier régulièrement la distribution de l'énergie solaire entre le Pôle Nord et le Pôle Sud et entre les océans et les continents.

Lorsque le Pôle Nord recoit plus d'énergie, surtout en été, la banquise fond plus ( rappelez-vous l'été 2007, il n'y a pas si longtemps ... whistling.gif ), entrainant une modification de la circulation termohaline. De plus, l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre est une conséquence de la modification de l'insolation. Ainsi se trouve expliqué les sorties des âges glaciaires, stabilisé par l'augmentation des gaz à effet de serre.

Réponse à une question qui va sûrement titiller certain: Pourquoi est-ce le Pôle Nord qui commande la sortie ou l'entrée en glaciation ? Simplement parce que il n'y a que dans l'Hémisphère Nord que les continents s'étendent vers le Nord. Conséquence, les masse glaciaires continentales s'étendent et se rétractent sur d'immense superficies au moindre changement d'insolation, modifiant considérablement l'albédo terrestre.

Actuellement, le problème semble donc d'actualité. Si la banquise continue son inexorable plongeon vers l'extension zéro, le processus pourrait se répéter.

Un autre problème actuellement se situe au Pôle Sud. Premièrement, suivant les paramètres de Milankovitch, si le Pôle Nord recoit moins d'énergie, il se passe le contraire pour le Pôle sud, et vice-versa. De plus, il existe peut-être un phénomène de bascule entre les deux Pôles qui tendrait à accentuer le phénomène ( à prendre au supra conditionnel laugh.gif ). En tout cas, quand l'albédo est en chute libre au Pôle Nord, l'albédo du Pôle Sud a tendance à suivre dans une moindre mesure le chemin inverse par la fonte de la banquise. Les deux phénomènes, tirant dans deux sens opposés, ont peut-être eu un impact en limitant le refroiddisement durant les âges glaciaires et vice-versa durant les interglaciaires. Or, actuellement ( durant les dernières décennies ), la banquise fond drastiquement au Pôle Nord, mais au Pôle Sud, la tendance à l'augmentation de la superficie de la banquise n'est pas très clair. Durant ce mois d'Août, le déficit mondial est même de 1,5 à 2 millions de kilomètres carrée. Ce qui est loin d'être négligeable au niveau de l'albédo.

À plus court terme, et pour les expérimentateurs des prévisions saisonnières au vu de l'état des réserves de froid, il faudrait un sacré réveil du Pôle Nord pour expérimenter cet automne un mois au sensations hivernales par flux de Nord.

Edit : Je vais continuer en vous parlant de la diférence entre area et extent. L'area est une surface de la mer où la concentration de glace dépasse 15%. L'extent englobe aussi les packs ( morceau de glace qui flotte ), les bras de mers entres, notamment. Une définition moins scientifiques est la suivante : si vous pouvez passer avec un simple bateau à coque renforcé, vous êtes dans l'extent, si il vous faut au moins un brise glace pour passer, voire vous ne passez pas du tout, vous êtes dans l'area. Jusqu'à présent, je parlais uniquement de l'area, justement à cause de la navigation. Frederic Brulls est plus "généraliste" biggrin.gif et parle des deux.

Je continue : ce site parle de l'area, ce site, sur cette page parle de l'extent. ( en anglais les deux ).

De plus, les deux n'ont pas les mêmes propriétés. L'area est constituée de ce qui est appelé en anglais "fast ice", c'est à dire la glace accrochée. C'est un système dans le système, qui a sa propre ciculation de glace en fonction du frottement avec les attaches. La glace y est souvent "très" agée ( plus de 5 ans parfois ). Elle a un albédo très élevé, et est une plate forme solide.

L'extent a une albédo plus faible, dû aux bras de mer. Elle dérive aux grés des courants et du vent, fusionne parfois avec l'area, et n'est pas une entrave à la navigation, mais elle est une entrave à la circulation par voie terrestre.

Si la banquise perdait toutes ses attaches, elle ferait toujours partie de l'area, mais aurait des caractéristiques de l'extent, ce qui serait catastrophique*, et bouleverserait la circulation de la glace. Heuresement, les dernières bastion de la banquises semblent vouloir rester attacher au Nord du groënland, et à l'archipel canadien, même durant les futurs étés.

*Par exemple, cet été, au Nord de l'Alaska et de l'Est de la Sibérie, la glace ayant perdu toutes attaches, elle évoluait plus rapidement, et fondait plus vite.

Modifié par paix

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(...)

Une semaine après avoir plongé sous les 4 millions de kilomètres carrée, et avoir établi un nouveau record d'exension minimal de la banquise de l'Hémisphère Nord, celle-ci couvre actuellement 3,58 millions de kilomètres carrés ( ! ). Ce nouveau record est de plus inférieur de 11 % (!) au précédent record.

Mise à jour, Mercredi 22 août 2007 - Nouveau record d'extension minimal de la banquise.

Il y a actuellement 3,22 millions de kilomètres carrée de banquise dans l'hémisphère Nord.

Pour les vrai fan de la cryosphère, nous avons construit une animation haute résolution de cette fonte ( 01/01/2007 au 17/08/2007 ). ATTENTION : cette animation quicktime est très volumineuse, avec 188 Mb, mais elle illustre très bien l'évolution dans le tempsde la banquise durant cette année 2007.

Quelques petits commentaires : Le Jeudi 9 août, la banquise occupait 4,01 millions de kilomètres carrée. Une semaine plus tard ( 16/08/07 ), elle occupait 3,58 millions de kilomètres carrée. Perte : 0,43 millions de kilomètres carrée. Une semaine plus tard ( 25/08/07 ), elle occupait 3,22 millions de kilomètres carrée. Perte : 0,36 millions de kilomètres carrée.

En deux semaine, on a perdu 0,8 millions de kilomètres carrée.

Ce rythme est tout simplement historique, et frise même le délire. De plus, au vu de l'épaisseur de la banquise, des anomalies de températures de la mer ( qui en profite d'être libre de glace pour se gaver d'énergie ), de l'arrivé sans cesse repoussé par GFS du vrai froid au pôle Nord ( pour la petite histoire, les 10° à 850 hpa ont refait une apparition au Nord de l'Alaska, heuresement qui vont vite mourir sur place ), le crash n'est pas fini. Si on ouvre les paris, je dirais qu'on va finir entre 2,3 et 2,7 millions de kilomètres carrée.

P.S. : Pour la comparaison, l'Allemagne couvre 357 000 kilomètres carrée, soit environ 0,36 millions de kilomètres carrée.

Ca continue a diminuer....

huh.gif

UPDATE: Tuesday, August 28, 2007 - New historic sea ice minimum

While the pace of sea ice retreat has slowed, the Northern Hemisphere sea ice area continues to decline. There is currently 2.99 million sq. kilometers sea ice area in the Northern Hemisphere.

lien

edit : l'antarctique

post-33-1188830146.jpg

Modifié par dada

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Evidemment que tout le monde s'en fout, puisque d'autres informations de plus grande importance, comme le grand feuilleton politique de l'année, font la une tous les jours... Alors comprenez bien que la banquise elle peut encore attendre avant que l'on parle d'elle.

Pourtant c'est primordial de savoir ce qu'il se passe, il en va de la vie de millions de gens qui pourront être touchés par la fonte des glaces, et là on rigolera moins.

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Evidemment que tout le monde s'en fout, puisque d'autres informations de plus grande importance, comme le grand feuilleton politique de l'année, font la une tous les jours... Alors comprenez bien que la banquise elle peut encore attendre avant que l'on parle d'elle.

Pourtant c'est primordial de savoir ce qu'il se passe, il en va de la vie de millions de gens qui pourront être touchés par la fonte des glaces, et là on rigolera moins.

Effectivement, peu de gens sont informés à ce sujet et, c'est triste à dire, mais il y a très certainement un pourcentage important de la population qui ne s'en soucie absolument pas (je parle de vraiment s'en soucier, pas de se dire "préoccupé" parceque ça fait bien).

Il faut dire que lorsque l'on ouvre un journal, les préocupations majeures de ces derniers jours (d'un point de vue "climatologique") semblent davantage se porter sur ce "l'été pourri 2007".

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Record d'extension minimal de la banquise le 5 septembre 2005 (4.01 million km2).

post-33-1188829967.jpg

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Le 2 septembre 2007 (- de 3 millions de km2)...

crying.gif

post-33-1188830062.jpg

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On voit bien sur cette carte d'anomalies des températures de la mer que l'arctique est cerné par des anomalies (trés) positives...

post-33-1188830998.gif

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01/09/1979

On voit bien que le phénoméne n'est pas nouveau mais il me semble qu'il a tendance a s'accélérer...

huh.gif

post-33-1188831803.gif

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2,92 millions de kilomètres carrées. Sans commentaire

Ce qui est bien sur cette planète, c'est qu'elle nous laisse rire : l'Antarctique vient de battre son record d'extension maximale. Petite différence avec l'Articque : il y a seulement 230 000 kilomètres carrées en trop par raport au précédent record, et l'excés par raport aux normales est d'à peine plus d'un million de kilomètres carrées. Autre différence, les anomalies de températures de la mer ne sont pas aussi marqué, et la douceur arrive parfois à s'imposer. Cependant, il y a bien record.

Ce record ne remet pas en cause la théorie actuelle de l'absence de tendance de tendance significative dans l'évolution de la banquise Antarctique. Les anomalies sont toujours comprises depuis 1979 entre -1 et 1 millions de kilomètres carrées, sans que la courbe parte dans un sens où l'autre.

Pour reprendre sur l'Hémisphère Nord, l'étude de la situation synoptique révèle cependant des détails amusants : Une patate anticyclone accompagnée de la 552 dam et plus, l'absence total de creusement des systèmes dépresionnaire ( la 520 dam n'est pas atteinte à l'heure actuelle ). La situation n'est pas exceptionnelle. Si GFS ne persiste pas.

Si on considère juste l'albédo de la banquise et de la mer, la banquise réfléchit 150 à 160 watts par mètre² pour un mois, et la mer 20 à 30 watts par mètre² pour un mois. Un calcul tout simple vous dira que l'ordre de grandeur de la puissance qui n'a pas été réfléchi pour le mois d'Août, et donc a été absordé, est de 100 millions de watts. Je ne tiens pas compte ici de la nébulosité ( qui c'est d'ailleurs fait oublier cet été ), ni du brassage des eaux de surfaces. C'était juste pour donner une idée.

P.S. : Chez WetterZentral, GFS vous propose des cartes de l'Hémisphère Nord et des archives bien sympa.

P.S. 2 : Les 100 millions sont un ordre de grandeur, et n'ont rien d'une valeur exact. À manier avec précaution. whistling.gif

Modifié par paix

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Le NSIDC indique des températures de 7° supérieures aux normales le long des côtes sibériennes de l'arctique, là où la mer est libre de glaces et s'est considérablement réchauffée cet été. Les scientifiques s'attendent à ce que les anomalies s'invétèrent fortement à mesure que l'automne avance. Ils précisent également que le passage du Nord-Ouest est toujours ouvert.

http://nsidc.org/news/press/2007_seaicemin...0810_index.html

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(...) Les scientifiques s'attendent à ce que les anomalies s'invétèrent fortement à mesure que l'automne avance. (...)

Je pense qu'il ne faut pas s'attendre a une diminution avant janvier, voire février, quand la banquise se sera rapprochée des cotes...

huh.gif

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J'aurai plein de choses à dires, mais je ne peux que le résumer au minimum par manque de temps : c'est le bordel.

Le passage du Nord-Est risque de s'ouvrir d'ici quelques jours.

Les aérosols ont probablement été suffisament puissant pour masquer le R.C. durant les années 60 à 80.

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Le 16/17 septembre 2007, la banquise de l'Articque a atteint son minimum. Soit 2,92 millions de kilomètres carrées pour l'area, 4,13 millions de kilomètres carrées pour l'extent. Ce qui ne fait pas beaucoup.

De plus, au 3 octobre, l'embâcle n'est toujours pas réel. Je m'explique un peu, l'embâcle a certes commencé, mais à un rythme gentil de mi-septembre normal. À cette époque de l'année, on devrait se gagner environ 500 000 kilomètres carrées par semaine. Ce qui est lon d'être le cas ...

La date d'occurence du minimum est tardive, mais n'a rien d'exceptionnel. Pour septembre 2005, c'était arrivé le 20 septembre environ.

Le passage du Nord-Est n'a pas réussi à s'ouvrir, mais certains jours, l'ouverture c'est joué à presque rien.

Le pire dans cette histoire, est que le record de l'été handicape déjà lourdement l'année 2008. Durant l'embâcle, on peut espérer gagner jusqu'à 10 millions de kilomètres carrées. Mais si on tient compte des difficultés actuelles d'embâcle, et des anomalies en tout genre qui hante l'Arctique, on ne risque pas de faire un si bon score. Dans le premier cas, le record d'extension hivernale n'est pas assuré ; mais si vous êtes pessimistes et choissisez la deuxième option, le record est assuré. Dans tous les cas, c'est à l'été 2008 de ramener les choses dans la "normale" ...

En 5 ans, on est passé d'une possible extension 0 atteinte en 2 100, à une possible extension 0 en 2 030.

Il semblerait que le réchauffement climatique est bien pris part à ce record, pour plusieurs raison. Il s'agit d'un record absolu depuis que des estimations fiables sur la banquise sont possible, c'est-à-dire depuis le début du siècle dernier. Ensuite, il sort totalement du cadre de la variabilité naturelle. Pour le voir, pas besion de grandes études, il suffit de regarder ce graphe, qui décrit l'évolution de la superficie moyenne de l'extent en septembre :

user posted image

La banquise est un élément important du climat. Si elle fond plus vite que prévu, l'évolution du climat en sera différent. Mais n'y voyez pas là de catastrophisme. On peut très bien vivre sans banquise arctique.

Après correction, le record de l'Antarctique s'établit finalement à 16,17 millions de kilomètres carrées.

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"Mais n'y voyez pas là de catastrophisme. On peut très bien vivre sans banquise arctique. "

Va dire cela à l'ours polaire, il sera ravi de dialoguer avec toi ! biggrin.giflaugh.gif

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Record de température au Pôle Nord: L'Echo

Modifié par titibel

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"Mais n'y voyez pas là de catastrophisme. On peut très bien vivre sans banquise arctique. "

Va dire cela à l'ours polaire, il sera ravi de dialoguer avec toi !    biggrin.gif  laugh.gif

lol.giflol.giflol.gif

C'est vrai que, pour les pauvres ours polaires, ce ne doit pas être drôle, mais je voulais parler climatiquement. La Terre a parfois vécu des millions d'années sans la moindre trace de glace Arctique, et personne n'en est mort.

Modifié par paix

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