Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

Quelques journaux de la presse "grand public" commence à parler d'un possible refroidissement...

Voici un article du journal l'expansion:

http://energie.lexpansion.com/articles/cli...at-continue---/

Pour lui, loin d'être totalement en contradiction avec l'expertise du GIEC, les thèses soutenues par les scientifiques de l'Institut Leibniz de l'Université de Kiel sont un plus, un complément d'information qui permet de mieux saisir les tenants et les aboutissants climatiques.

[...]

«Comme tout résultat scientifique, les résultats du GIEC ne sont pas paroles d'évangile. Ils sont toujours susceptibles d'amélioration.

C'est cela, les sciences... :whistling:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Comme tu dis, ce sont des journaux "grand public", donc qui recherchent un maximum de profit. Et pour cela, ils écrivent ce qu'ils veulent pour attirer le monde, parce qu'ils titillent la fibre anti-scientifique des gens (qui disent par exemple qu'il n'y a pas de RC puisqu'on a eu un dernier hiver froid). C'est du sensationnalisme, et cela n'a aucune valeur pour moi, contrairement aux articles scientifiques de gens qui ne sont pas payés par les lobbies pétroliers.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comme tu dis, ce sont des journaux "grand public", donc qui recherchent un maximum de profit. Et pour cela, ils écrivent ce qu'ils veulent pour attirer le monde, parce qu'ils titillent la fibre anti-scientifique des gens (qui disent par exemple qu'il n'y a pas de RC puisqu'on a eu un dernier hiver froid). C'est du sensationnalisme, et cela n'a aucune valeur pour moi, contrairement aux articles scientifiques de gens qui ne sont pas payés par les lobbies pétroliers.

Donc j'en conclus que les journaux "grand public" qui publient majoritairement des articles sur le réchauffement anthropique n'a aucune valeur à tes yeux... -> CQFD.

Et pour l'exemple des lobbies pétroliers, je peux comparer ça aux scientifiques du GIEC qui sont subventionnés par les gouvernements...

Donc, en clair , je fais nettement plus confiance aux études indépendantes relatives au climat.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Donc j'en conclus que les journaux "grand public" qui publient majoritairement des articles sur le réchauffement anthropique n'a aucune valeur à tes yeux... -> CQFD.

Et pour l'exemple des lobbies pétroliers, je peux comparer ça aux scientifiques du GIEC qui sont subventionnés par les gouvernements...

Donc, en clair , je fais nettement plus confiance aux études indépendantes relatives au climat.

Carlosjuan :thumbsup: :thumbsup:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je vais essayer d'expliciter ma réponse, parce que j'étais un peu concis.

Quand j'ai dit que "c'est les sciences...", ce n'était pas de l'ironie, désole :blush: .

Chaque théorie en science à ses défauts, et à chaque avancée de la science, une nouvelle théorie plus large englobe et complète la précédent.

Pour moi, ce sont les deux seuls phrases vraiment intéressante. Pour le reste, je rejoins El Nino.

Rien qu'à voir le titre "Vers un refroidissement climatique? Le débat continue...", on est dans un monde on/off sans aucune nuance. Le reste de l'article n'est pas si mauvais, mais en général c'est le titre qui est le plus important. :shifty:

Et c'est vrai que ce mode on/off donne aussi raison à CarlosJuan, parce que les médias ne sont guère plus subtils quand ils causent de réchauffement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les scientifiques du GIEC sont peut-être financés par les gouvernements, mais je préfère un financement public et donc contrôlable par le citoyen, à un financement privé et donc occulte. Les "scientifiques" qui obéissent à des intérêts privés peuvent beaucoup moins dévier des théories pré-établies par des personnes qui dirigent de grands médias et de grands groupes privés que de responsables publics. Que je sache, à l'IRM, nous ne sommes pas sous pression. Hein, Marc, dis ?!

Donc, moi les discours venant des "scientifiques" appuyés par les groupes privés n'ont aucune valeur, effectivement. Leur égoïsme est honteux, et l'égoïsme doit définitivement disparaître de cette planète.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les scientifiques du GIEC sont peut-être financés par les gouvernements, mais je préfère un financement public et donc contrôlable par le citoyen, à un financement privé et donc occulte. Les "scientifiques" qui obéissent à des intérêts privés peuvent beaucoup moins dévier des théories pré-établies par des personnes qui dirigent de grands médias et de grands groupes privés que de responsables publics. Que je sache, à l'IRM, nous ne sommes pas sous pression. Hein, Marc, dis ?!

Donc, moi les discours venant des "scientifiques" appuyés par les groupes privés n'ont aucune valeur, effectivement. Leur égoïsme est honteux, et l'égoïsme doit définitivement disparaître de cette planète.

Je m'écroule de rire..hahahahaha, des fonctionnaires..Hahahaha qui ne sont pas sous pression..ET El Nino, tu rigoles....

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Plusieurs citations d'un auteur déjà cité par ElNiño -> Bertrand Russell.

«Les controverses les plus furieuses ont pour objet des matières où il n’y a aucune sorte de preuve.»

«Les experts auront beau se mettrent tous d’accord, il peuvent se tromper.»

«L’un des symptômes d’une proche dépression nerveuse est de croire que le travail que l’on fait est terriblement important.»

«Beaucoup de choses que nous considérions comme des lois naturelles sont en réalité des conventions purement humaines.»

C'était le petit instant philosophique du sujet...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Négociations difficiles sur le climat avant Copenhague

Après une série de réunions politiques de haut niveau plutôt décevantes aux Etats-Unis, les négociations sur le climat reprennent lundi à Bangkok, avec des doutes croissants sur la possibilité d'aboutir à un accord ambitieux à Copenhague, en décembre.

Les scientifiques rappellent inlassablement les données de l'équation: pour tenter de limiter le réchauffement de la planète à + 2 degrés, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent cesser d'augmenter en 2015.

Si l'enjeu est clair, les échéances donnent le tournis: à 70 jours du début du "rendez-vous de la planète" dans la capitale danoise (7 au 18 décembre), il reste seulement trois semaines de négociations formelles (deux à Bangkok, une à Barcelone) et un texte de quelque 200 pages, plus proche d'un catalogue de revendications que d'une déclaration consensuelle. "Ce texte est un bazar intégral. Les traducteurs ont renoncé à le traduire en faisant valoir qu'il n'a aucun sens", confie, amer, Yvo de Boer, le plus haut responsable du climat aux Nations unies. "Le document tel qu'il est est quasiment inutilisable", reconnaît un négociateur européen. "Il faudra un effort gigantesque d'ici Copenhague pour arriver à un accord".

Engagement flou des Chinois

Lors d'un sommet extraordinaire de l'ONU à New York, le 22 septembre, le principal encouragement est venu de la Chine, qui s'est engagée à réduire ses émissions de CO2 de son pays par point de PIB "de façon notable" d'ici à 2020. A Pittsburgh, lors de la réunion du G20, la déception fut nettement plus marquée avec une déclaration finale extrêmement vague.

Les Européens ne cachent pas leur pessimisme et un certain agacement. "Les négociations ralentissent, elles ne vont pas dans la bonne direction", a déploré le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, qui assure la présidence tournante de l'UE.

De fait, en dépit du récent changement de cap du Japon - "assez incroyable" selon les termes d'un négociateur - à la faveur de l'arrivée de Yukio Hatoyama au pouvoir (-25% en 2020), l'objectif d'une réduction pour les pays industrialisés de 25% à 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 apparaît hors d'atteinte. "Aujourd'hui, on est en-dessous, on est dans une fourchette entre 15% et 20%", explique Emmanuel Guérin, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), basé à Paris.

Pas d'accord juridique mais un accord politique possible

Cependant, souligne-t-il, 2020 ne doit pas être une obsession. "Le point essentiel sur la trajectoire, c'est 2030", estime-t-il, jugeant que l'échéance 2020 est trop proche, en particulier pour les Américains, de retour dans le jeu climatique depuis l'arrivée de Barack Obama, après des années de déni sous l'ère Bush. Si nombre de négociateurs reconnaissent qu'il sera désormais extraordinairement difficile d'arriver à Copenhague à l'adoption d'un texte de nature juridique, ils jugent encore envisageable un accord politique.

Mais personne ne s'aventure à faire un pronostic, d'autant que la plupart des pays restent très silencieux, attendant que les autres abattent leurs cartes.

"Il y a toujours un petit jeu tactique, comme dans les courses poursuite à bicyclette où on fait du surplace pendant un certain temps pour que l'autre avance et se découvre le premier", résume Brice Lalonde, ambassadeur français pour les négociations sur le climat. "Il faut faire attention quand même, c'est un jeu un peu dangereux", ajoute-t-il aussitôt.

Source : RTBF

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La banquise Arctique ne croit que très lentement actuellement, et le passage du Nord Est continue de s'ouvrir, même si il est déjà libre depuis quelques semaines.

Edit : j'allais oublier l'image :D

arctic_AMSRE_nic.png

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Reprise sous pression des négociations sur le climat à Bangkok

Les négociations sur le climat ont repris lundi à Bangkok, avec un appel solennel du représentant des Nations unies en faveur d'un accord mondial sous peine de voir la planète secouée par une succession de catastrophes naturelles.

"Le temps ne presse pas, il est déjà presque écoulé," a affirmé Yvo de Boer aux quelque 2.500 délégués réunis dans la capitale thaïlandaise.

A deux mois du sommet de Copenhague, un accord ambitieux et chiffré de réduction des gaz à effet de serre semblait de plus en plus improbable après des discussions plutôt décevantes aux Etats-Unis.

Mais l'urgence d'un tel accord a été tristement souligné par les inondations monstres aux Philippines, a estimé le responsable onusien.

"Une des raisons de se retrouver ici est de s'assurer que la fréquence et la sévérité de ce genre d'événements climatiques extrêmes diminuent grâce à une politique ambitieuse", a-t-il expliqué. "Il n'y a pas de plan B, et si nous ne parvenons pas à réaliser le plan A, l'avenir nous tiendra pour responsables".

Pour tenter de limiter le réchauffement de la planète à + 2 degrés, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent cesser d'augmenter en 2015, selon les scientifiques.

Si cet objectif n'est pas atteint, ils craignent une accumulation de catastrophes naturelles, sécheresses, inondations et autres élévations du niveau de la mer d'une ampleur sans précédent.

"Nos enfants et petits-enfants ne nous pardonneront pas, sauf si nous prenons des décisions. Le temps nous est compté", a déclaré le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva.

Mais l'objectif est aussi clair que le chemin pour y parcourir est tortueux, tant sur la question des émissions de carbone elles-mêmes, que sur le financement des mesures pour y parvenir.

Les délégués travaillent actuellement sur un document de près de 300 pages "avec lequel il est concrètement impossible de travailler", selon Yvo de Boer.

Lors d'un sommet extraordinaire de l'ONU à New York, le 22 septembre, le principal encouragement est venu de la Chine qui s'est engagée à réduire ses émissions de CO2 par point de PIB "de façon notable" d'ici à 2020, sans pour autant avancer de chiffre.

A Pittsburgh, lors de la réunion du G20, la déception fut nettement plus marquée avec une déclaration finale extrêmement vague.

En dépit du récent changement de cap du Japon à la faveur de l'arrivée de Yukio Hatoyama au pouvoir (-25% en 2020), l'objectif d'une réduction pour les pays industrialisés de 25% à 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 apparaît hors d'atteinte, avec une fourchette qui serait désormais plus proche des 15-20%.

A Bangkok, où les négociations se poursuivront jusqu'au 9 octobre avant l'ultime session de Barcelone (2-6 novembre), les acteurs du dossier ont fait assaut de déclarations volontaristes.

"Les gouvernements doivent arriver à Bangkok prêts à agir (...) pour ajouter un peu de chair sur les os brandis la semaine dernière dans les discours des dirigeants du monde entier aux Nations unies", a relevé Kaisa Kosonen, en charge du climat à Greenpeace.

Pas mal de regards se tourneront aussi vers les Etats-Unis, où la loi sur le réchauffement climatique, initialement espérée avant Copenhague, risque de devoir attendre 2010.

L'administration Obama n'en est pas moins très attendue.

"Soit les Etats-Unis font un effort, soit les deux semaines à Bangkok risquent de donner le ton pour un plongeon fatal à Copenhague", a estimé Antonio Hill, responsable climat de l'organisation Oxfam International.

Source : AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Selon les indications du Met Office, des changements climatiques catastrophiques pourraient se produire dans 50 ans

Des changements climatiques catastrophiques pourraient se produire dans 50 ans, soit cinq décennies avant la période précédemment annoncée, selon un rapport du Met Office.

Une hausse moyenne des températures de 7,2 F (4 ̊C), est considéré un point de basculement dangereux, pourrait survenir d ́ici à 2060 ; l ́on assisterait alors à une grave sécheresse partout dans le monde entier, à une augmentation du niveau de la mer et à l ́effondrement des écosystèmes important, prévient le Met Office.

L ́Arctique pourrait connaître une hausse de la température de 28,8 F (16 ̊C). Pendant ce temps, certaines parties de l ́Afrique subsaharienne et de l ́Amérique du Nord seraient dévastées par des augmentations de température pouvant aller jusqu ́à 18 F (10 ̊C).

La température de la Grande Bretagne augmenterait, en moyenne, de 7,2 F (4 ̊C). Cela entraînerait des saisons d ́été en Méditerranée et une saison prolongée pour les cultures des nouveaux produits tels que les olives, les vins et les abricots.

Toutefois, les décès dus aux vagues de chaleur connaîtront une augmentation, les situations de sécheresse et d ́inondation deviendraient plus courantes, les maladies telles que le paludisme pourraient se propager en Grande Bretagne et les réfugiés du changement climatique à travers le monde fuiront en zone rurale.

Une étude financée par le gouvernement, et envoyée au Département de l ́énergie et des changements climatiques, présentait de nouveaux chiffres portant sur l ́augmentation des émissions issues des carburants fossiles. Cette étude examine les conséquences du réchauffement planétaire sur la capacité des océans et des forets tropicales à absorber le dioxyde de carbone.

Plus de 190 pays se rencontrent à Bangkok, cette semaine, pour le dernier cycle des négociations des Nations Unies dont l ́objectif est d ́essayer de prévenir des changements climatiques catastrophiques. L ́on espère qu ́un accord global permettant de limiter les émissions des gaz à effet de serre sera conclu à Copenhague en décembre.

Le Dr Richard Betts, chef de la division des impacts climatiques au Met Office Hadley Centre, a affirmé que cette nouvelle étude montre ô combien il était important d ́essayer de réduire les émissions.

Le tableau d ́ensemble montre que le niveau de précipitations pourrait chuter de 20 pourcent en Amérique centrale, en Méditerranée et dans certaines parties de la région côtière d ́Australie, ce qui aurait pour conséquence une sécheresse massive. Les hausses de température en Amazonie entraîneraient la disparition de la forêt tropicale tandis que l ́on assisterait à la fonte du permafrost en Alaska et en Sibérie, ce qui aurait pour effet l ́émission d ́une plus grande quantité de dioxyde de carbone.

« Une hausse moyenne de quatre degrés Celcius pour toute la planète se traduit par un réchauffement plus important dans bien des régions ainsi que par un des changements majeurs du niveau de précipitations, » a affirmé le Dr Betts. « Si les émissions des gaz à effet de serre ne sont pas bientôt réduites, alors nous pourrions assister à des changements climatiques majeurs au cours de notre vie. »

Les résultats de cette étude seront présentés aujourd ́hui (lundi) au cours d ́une conférence à l ́université d’Oxford qui examine les problèmes auxquels seraient confrontés la Grande Bretagne, à savoir la pénurie d ́eau dans le sud-est, le dépérissement des espèces d ́arbres tels que le hêtre au sud du pays et la nécessité de construire des défenses côtières autour des comtés comme Norfolk.

Le Dr Mark New, de l ́Ecole de Géographie et de l ́Environnement à l ́université d ́Oxford, a indiqué que les scientifiques ont désormais une meilleure compréhension de la récente augmentation des émissions de carbone. Car les pays en développement comme la Chine et l ́Inde construisent des centrales à charbon.

Il y a également d ́autres informations à recueillir sur les conséquences que le réchauffement planétaire aura sur certains «cycles carbone ». L ́on pense que davantage de dioxyde carbone sera rejeté dans l ́atmosphère par les matières organiques du sol qui se décomposent à un rythme rapide alors que des océans plus chauds sont moins capables d ́absorber les gaz à effet de serre.

Il a affirmé : « Le niveau de température éventuel que nous atteignons est la conséquence du carbone que nous rejetons dans l ́atmosphère. Donc, si nous ne réduisons pas rapidement les émissions, il sera bientôt trop tard.

Plus le rythme des changements dans l ́évolution vers une moyenne de quatre degrés est rapide, moins nous avons du temps pour nous adapter. Quatre degrés d ́ici à 2050 par rapport à quatre degrés d ́ici 2100 nous donne juste la moitié du temps pour nous adapter au nouveau climat et cette situation comportent de nombreuses implications. »

Les dirigeants du monde ont convenu de tenter de maintenir le réchauffement mondial à moins de 2 ̊C au-dessus du niveau de l ́ère pré-industriel. Cependant, les hausses de température ont déjà dépassé 1, 3 ̊C et risquent d ́atteindre 2 ̊C à cause du dioxyde de carbone qui est piégé dans l ́atmosphère.

Selon le Dr New, il faut que le monde se concentre sur les moyens de maintenir cette hausse en dessous de 4 ̊C pour essayer de prévenir les pires effets du changement climatique.

« Deux degrés, c ́est politiquement important, mais en termes des phénomènes qui vont se produire, je pense que bon nombre de personnes pensent que c ́est déjà une cause perdu, » a-t-il affirmé.

« Quatre degrés sont très probables étant donné les indices et la différence avec deux degrés est assez marquée pour que nous commencions à explorer les difficultés qui pourraient en résulter et la manière dont le monde se présentera. »

Le département de l ́énergie et des changements climatiques a indiqué que les ministres s ́appuieront sur la nouvelle étude pour faire pression en faveur de la signature d ́un accord strict à Copenhague, qui invite les pays riches à réduire les émissions de 80 pourcent d ́ici à 2050 et les pays pauvres à limiter les émissions de dioxyde de carbone en échange d ́une aide financière.

Un porte-parole a déclaré: « Une hausse de quatre degrés des niveaux de température aurait de graves conséquences pour l ́humanité. Car la sécurité alimentaire, la disponibilité de l ́eau et la santé en seraient négativement affectées. Ce rapport illustre la raison pour laquelle il est impératif pour les dirigeants du monde de parvenir à un accord à Copenhague, un accord qui permettra de maintenir les niveaux de température globale en dessous de deux degrés.»

Lien : http://laloidumensonge.blogspot.com/2009/1...office-des.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Négociations de Bangkok sur les changements climatiques : « L’Europe doit

sortir de sa torpeur et reprendre la tête du peloton ! »

Communiqué de presse vendredi 9 octobre 2009

Réseau Action Climat-France, Greenpeace, Oxfam Agir Ici France, Alofa

Tuvalu, WWF, Les Amis de la Terre

Du 28 septembre au 9 octobre, plus de 190 pays se sont réunis à Bangkok pour

discuter du futur accord sur les changements climatiques qui doit être

adopté en décembre à Copenhague. Si cette session a permis d’entrer dans le

vif du sujet et de raccourcir les textes de moitié, les points clés de la

négociation sont loin d’être résolus.

Les principes mêmes du Protocole de Kyoto en danger

Les États-Unis, revenus à la table des négociations, proposent une approche

beaucoup moins exigeante que le Protocole de Kyoto. Ils prônent une approche

« par le bas », fondée sur les plans nationaux de lutte contre le changement

climatique des différents pays, au contraire de l’approche Kyoto « par le

haut » qui consiste à définir un plafond global des émissions de gaz à effet

de serre, en accord avec la science, à répartir ensuite entre les pays

industrialisés. Ils ne tiennent pas non plus à se voir sanctionner par la

Communauté internationale en cas de non respect de leurs obligations.

Pour Morgane Créach du Réseau Action Climat France : « Au lieu de s’orienter

vers un Kyoto +, les négociations actuelles nous mettent sur la voie d’un

accord au rabais, incluant certes les Etats-Unis, mais revenant sur l’acquis

de Kyoto, à savoir un plafonnement international des émissions de gaz à

effet de serre et un système de sanction en cas de non respect des

obligations ! Le sort du climat ne peut pas être laissé au bon vouloir des

gouvernements nationaux, soumis aux changements fréquents de majorité

politique ».

Des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en totale

inadéquation avec la science

Les engagements annoncés des pays industrialisés, au total une réduction de

l’ordre de -9% à -17% de leurs émissions d’ici à 2020, par rapport à leur

niveau de 1990, sont loin d’être suffisants pour nous mettre à l’abri d’une

catastrophe climatique. Tous les regards sont tournés vers l’administration

américaine, qui tente d’imposer ses propres limites à la communauté

internationale avec des objectifs en totale inadéquation avec la science.

« C’est la science du climat et les besoins des pays les plus vulnérables

qui doivent déterminer l’ambition de Copenhague, et non les lobbies des

énergies fossiles et les pays les plus riches » constate Karine Gavand de

Greenpeace France. L’Union européenne doit-elle aussi prendre ses

responsabilités et comme la Norvège, s’engager à réduire de 40% ses

émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, minimum requis pour avoir

une chance d’éviter un réchauffement de plus de 2°C d’ici la fin du siècle,

selon les scientifiques du GIEC.

Côté financement, le flou persiste

Autre sujet qui fâche : la question des financements. Un accord avait été

trouvé à Bali en 2007 pour que les actions de lutte contre le changement

climatique à mettre en œuvre par les pays en développement s’accompagnent d’

un soutien financier conséquent des pays riches. Or ces principes sont eux

aussi remis en cause. Les Européens insistent beaucoup trop sur le rôle des

financements privés, du marché carbone, demandant même aux pays en

développement de régler la facture eux-mêmes ! Pour Romain Benicchio d’Oxfam

France - Agir ici : « Les pays riches doivent remplir leur part du contrat

et s’engager à financer l’adaptation et l’atténuation au Sud. Ils doivent

mobiliser de l’argent public et non pas recycler l’aide publique au

développement déjà existante. Sans une telle dynamique, aucun accord

ambitieux ne sera possible à Copenhague ».

Les Etats-Unis ont abattu une nouvelle carte en faisant une proposition sur

les finances. Mais selon Elise Buckle du WWF France « la proposition

américaine s’apparente à une tentative de séduction des pays pauvres, en

leur promettant une gouvernance équitable et l’accès direct aux

financements, tout en défendant la Banque Mondiale avec du maquillage et des

paillettes ! De plus, rien ne garantit que les Etats s’acquitteront de leurs

engagements financiers afin d’alimenter le fond. La balle est désormais dans

le camp des européens : ils doivent relever le défi en avançant de nouvelles

propositions pour rétablir la confiance avec les pays en voie de

développement. »

Les prochains Conseils européens, des ministres des Finances le 20 octobre

et des chefs d’Etat les 29-30 octobre, sont l’occasion pour l’Europe de

prendre position sur le soutien financier à apporter aux pays en

développement, qui se chiffre pour elle au minimum à 35 milliards d’euros

par an d’ici à 2020.

Les chefs d’Etat européens devront à cette occasion débloquer rapidement des

financements précoces sur la période 2010-2012, essentiels pour aider les

pays en développement à développer leurs plans de réduction d’émissions et

faire face à leurs besoins urgents d’adaptation aux impacts dévastateurs du

changement climatique.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les Cassandre du changement climatique

par Paul Krugman

De temps à autre je désespère face au sort de la planète. Si vous êtes un peu au fait de la climatologie, vous savez où je veux en venir: ce sentiment qu'on s'achemine tout droit vers la catastrophe, mais que personne ne veut en entendre parler ou faire quoi que ce soit pour l'éviter. La chronique de Paul Krugman du 29 septembre 2009.

Et voilà le problème: je ne suis pas dans l'exagération. Aujourd'hui, les avertissements effroyables ne sont pas des délires d'illuminés. Ils résultent de modèles climatiques très respectés, conçus par des chercheurs de renom. Le pronostic pour la planète a gravement empiré en à peine quelques années.

D'où vient ce nouveau pessimisme ? En partie du fait que certains changements prévus, comme la fonte de la calotte glaciaire Arctique, vont beaucoup plus vite que prévu. Et en partie du fait que les effets papillon dus aux émissions de gaz à effet de serre sont bien plus puissants que ce que les analyses nous annonçaient auparavant. Par exemple, cela fait longtemps qu'on a compris que le réchauffement de la planète fera fondre la toundra, libérant du dioxyde de carbone, causant encore davantage de réchauffement, mais de nouvelles recherches montrent qu'il y a beaucoup plus de dioxyde de carbone enfermé dans le permafrost que ce qu'on pensait, d'où des effets papillon encore plus importants.

La conséquence de tout ceci est que les climatologues se sont transformés en Cassandre en puissance – dotés du pouvoir de prédire les désastres futurs, mais frappés de la malédiction de n'être jamais crus. Et nous ne parlons même pas que de désastres concernant un futur lointain. La véritable augmentation de la température mondiale ne commencera sans doute pas avant la deuxième moitié de ce siècle, mais on assistera à un tas d'autres dommages bien avant.

Par exemple, un article du journal Science daté de 2007, intitulé "Model Projections of an Imminent Transition to a More Arid Climate in Southwestern North America" (Modèles de projections d'une transition imminente vers un climat plus aride dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord) - oui, "imminente"- fait état d'un "large consensus des modèles climatiques" indiquant qu'une sécheresse durable, du type de la grande sécheresse des années 30, sera le nouveau modèle climatique du sud-ouest américain d'ici quelques années à quelques décennies.

Ainsi, si vous vivez à Los Angeles, par exemple, et que vous avez admiré ces photos de ciels rouges et de poussière suffocante à Sydney, en Australie, la semaine dernière, inutile de voyager: ils seront chez vous dans un futur assez proche.

Alors, à ce stade je dois émettre la réserve de rigueur, qu'aucun événement climatique isolé ne peut être attribué au réchauffement de la planète. Le problème, néanmoins, est que le changement climatique rendra les événements du type de la tempête de poussière australienne beaucoup plus courants.

Dans un monde rationnel, alors, la menace d'un tel désastre climatique serait une préoccupation politique majeure. Or ce n'est manifestement pas le cas. Pourquoi ?

En partie parce qu'il est difficile de fixer l'attention des gens. La météo est variable – les New-Yorkais se souviendront peut-être de la vague de chaleur qui a fait grimper le thermomètre au-dessus de 32° C en avril – et même à un niveau mondial, c'est assez pour faire osciller les moyennes de températures annuelles. Par conséquent, toute année de record de chaleur est normalement suivie d'années plus fraîches: d'après le Met Office britannique, 1998 fut l'année la plus chaude jusque là, bien que d'après la NASA – dont on peut penser que les données sont meilleures – ce serait 2005. Et il serait bien trop facile de conclure hâtivement que le danger est derrière nous.

Mais la principale raison pour laquelle nous ignorons le danger climatique est qu'Al Gore a raison : cette vérité dérange beaucoup trop. Une réaction à la mesure du danger que représente le changement climatique ne serait pas, contrairement à la légende, dévastateur pour l'économie dans son ensemble. Mais elle redistribuerait les cartes, touchant des droits acquis très ancrés, tout en créant de nouvelles opportunités économiques. Et les industries du passé ont des armées de lobbies en place en ce moment-même, alors que les industries du futur pas encore.

Il ne s'agit pas non plus seulement de droits acquis. Il s'agit aussi d'idées acquises. Cela fait trente ans que l'idéologie politique américaine porte aux nues l'entreprise privée et dénigre le gouvernement, or le changement climatique est un problème qui ne peut être réglé que par l'action gouvernementale. Et plutôt que d'admettre ses limites philosophiques, la droite dans sa majorité a choisi de nier l'existence du problème.

Le plus grand défi que l'humanité va devoir affronter, voilà que nous le mettons en veilleuse, le considérant au mieux comme un problème politique. Je ne dis pas, d'ailleurs, que le gouvernement Obama n'a pas bien fait de donner la priorité à la réforme de la santé. Il lui fallait une réussite tangible à présenter aux électeurs avant novembre. Mais la loi sur le changement climatique a intérêt à être la prochaine sur la liste.

Et comme je l'ai souligné dans ma dernière chronique, nous pouvons nous le permettre. Tandis que les climatologues arrivent à un consensus quant au fait que la menace est pire que ce que nous pensions, les économistes sont parvenus à un consensus sur le fait que le coût de la maîtrise des émissions est moindre que ce que beaucoup ne craignaient.

Il est donc temps d'agir. Bon, a priori, il est déjà bien trop tard. Mais mieux vaut tard que jamais.

Source : The New York Times News Service

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'aime bien cet article. Bon d'accord, la Toundra en dégelant ne va pas libérer du CO2 mais du CH4, aussi puissant gaz à effet de serre, mais l'analyse est bien faite.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci, Philippe, pour toute cette documentation...

Cela se confirme : on est mal, là :crying:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour votre info, une Audience Publique aura lieu dans un grand collège privé de Lima le 17 octobre où des représentants de la Sierra et de la jungle viendront témoigner de ce qu'ils vivent et de ce qu'ils voient chaque jour en rapport avec le RC. Ces témoignages monteront ensuite au Congrès Péruvien pour ensuite être transmis à Copenhague. En espérant qu'on les écoute, mais connaissant les élites péruviennes, j'ai mes doutes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

http://www.lesoir.be

<h2 class="story_title">Climat : l’Afrique exige des « réparations » du Nord</h2> L’Afrique, continent le plus vulnérable au réchauffement climatique mondial, a exigé dimanche des « réparations et dédommagements », deux mois avant le sommet sur le climat de Copenhague, demandant que les pays industrialisés « pollueurs » soient les « payeurs ». Ces « exigences » du continent le moins pollueur mais le plus pauvre du monde interviennent au moment où les négociations internationales sont très laborieuses, voire « dangereusement proches d’une impasse », comme l’affirme le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. « Pour la première fois, l’Afrique aura une position commune » au sommet de Copenhague, s’est félicité le président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping lors de la 7e édition du Forum mondial pour le développement durable consacré aux changements climatiques. « On a décidé de parler d’une seule et même voix » et d’« exiger des réparations et des dédommagements », a-t-il ajouté à Ouagadougou, sans toutefois avancer de montant.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La rtbf publie de drôles d'articles...

Mais comment est-ce possible?

Quoi ?! Je lis bien -> le réchauffement climatique remis en question ???

On veut me taxer pour le bien de la planète et maintenant tout ça ne se résume qu'à une vaste fumisterie... Pas bien ça...

http://www.rtbf.be/info/societe/climat/le-...question-150100

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Article sur 7sur7.be:

*****************

La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été "dans 20 à 30 ans", mais d'ici à peine une dizaine d'années l'Arctique sera considéré comme une voie maritime sûre, ont conclu mercredi des scientifiques à la suite d'une mission de l'explorateur Pen Hadow.

"La banquise aura complètement disparu en été dans 20 à 30 ans mais aura fortement diminué dans bien moins longtemps. Dans une dizaine d'années, l'océan arctique sera considéré comme une mer ouverte" à la navigation pendant la saison estivale, a déclaré Peter Wadhams, professeur à l'université anglaise de Cambridge.

Lors d'une conférence de presse à Londres, il a présenté les conclusions des analyses effectuées à partir des milliers de données récoltées pendant une mission de 73 jours au printemps dernier dirigée par l'explorateur britannique Pen Hadow.

L'objectif était de mesurer en hiver, sur le terrain, l'épaisseur de la banquise pour affiner les prévisions sur la fonte de la calotte arctique.

Pour le docteur Martin Sommerkorn du Fonds mondial pour la nature (WWF), partenaire de l'expédition, "l'étude dresse un tableau très sombre concernant la fonte de la banquise" qui est "plus rapide que ce que nous pensions", précisant que cette disparition aurait "un impact au-delà de l'Arctique".

Outre la disparition de la faune, cette fonte entraîne une augmentation du niveau des océans, des modifications atmosphériques et des courants maritimes mais aussi la libération de volumes très importants de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement climatique, a-t-il expliqué.

Le même article sur rtl.be:

**********************

Plus de glace dans 10 ans

La calotte polaire arctique va disparaître complètement en été d'ici à peine 10 ans et non 20 ou 30 ans.

L'océan arctique sera considéré comme une mer ouverte à la navigation pendant la saison estivale. -> video : http://video.rtlinfo.be/Video/78146.aspx

Conclusion : les 2 articles ne disent pas la même choses. Sur rtl, l'arctique aura disparu dans 10 ans. Sur 7sur7, dans 20 à 30 ans...

*********

RTL exagère-t-il l'article? Mais nooooooooooooooon...

RDV dans 10 puis 20 à 30 ans pour vérifier et constater la supercherie...

Modifié par carlosjuan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A propos de la banquise arctique, celle-ci est passée en dessous du niveau de l'année dernière à même époque, après être restée consécutivement plusieurs mois, avec une "aréa" supérieure à celle de l'année 2008.

Cryosphère

Je suis cependant d'accord avec toi Carlos. C'est n'importe quoi cet article. Que la banquise disparaisse en été d'ici 20 à 30 ans, je veux bien. Mais pour la calotte polaire arctique, cela prendra sûrement plusieurs centaines d'années.

Modifié par titibel

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Autre remarque, je me pose la question de savoir où sont toutes les sondes de température qui mesurent les températures mondiales? Pour avoir une image réelle de la température mondiale, il faudrait une infinité de sonde de température sur terre calibrée toute identiquement -> impossible."

Un petit article qui illustre bien ce problème de mesures de températures...

Evidemment l'exemple montre qu'en prenant en compte les températures de l'Arctique, le réchauffement depuis 1998 existe bel et bien!

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009...#ens_id=1234881

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et évidemment, le réchauffement en Arctique est complètement biaisé, les années 2009, 2008 et 2007 étant marquées par un large excédent de la superficie de la banquise, 2009 gagnant même 25% de superficie par rapport à 2007.

Je sors :whistling:

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A propos de la banquise arctique, celle-ci est passée en dessous du niveau de l'année dernière à même époque, après être restée consécutivement plusieurs mois, avec une "aréa" supérieure à celle de l'année 2008.

Cryosphère

Je suis cependant d'accord avec toi Carlos. C'est n'importe quoi cet article. Que la banquise disparaisse en été d'ici 20 à 30 ans, je veux bien. Mais pour la calotte polaire arctique, cela prendra sûrement plusieurs centaines d'années.

L'embâcle continue à se produire fort lentement.

post-3513-1256317384_thumb.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×