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Poussin

Analyse des modèles

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J'avais écrit cela moi? biggrin.gif

Merci de me le rappeller David et content de voir que ce que j'écrit ne fini pas aux oubliettes, cela fait plaisir!

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Il y a quelques temps déjà, j'avais vu sur un site néerlandophone les statistiques sur la fiabilité des différents modèles. ECMWF et GFS sont un cran devant tous les autres modèles avec une petite longueur d'avance du modèle européen sur l'américain. Mais, je ne saurais plus vous dire sur quelles bases et quelles échéances ce classement a été établi.

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Une preuve de l'excellence de GFS:

Ben en faite, je ne vois pas ces Anglais si fou que ça...

Regardez,

nous avons sur cette carte un index lifted de 0 et un CAPE de 200 J/Kg, vous allez me dire c'est pas vraiment assez pour qu'un éclair apparaisse. Mais nous avons aussi des vents verticaux qui donneront beaucoup plus d'instabilité. Et je finirais par ajouter la chose primordiale, les vents attendu à ces heures augmenteront encore un peu l'instabilité de l'air.

Souvenez-vous des tornades du 01 et 02 Octobre, le vent était de la mise (01 octobre 500 hPa)

C'est dommage que je n'ai pas archivé les cartes proposée hier soir (le CAPE et la carte des vents verticaux) car le Cape et les vents verticaux était parfaitement concordant sur le Pas-de-Calais et j'ai entendu dire qu'une tornade de faible intensité a touché cette région (à Arques). Donc bravo à GFS qui nous fait un plein dans le mile impressionnant…

Quand les modèles sont aussi précis, il faut le signaler aussi thumbsup.gif

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Bon, même si je n’aime pas le long terme, je me suis lancé dans l’analyse d’une situation :

La situation avait l’air claire….

Je me suis basé sur 4 modèles :

-ECMWF (modèle du centre européen de Reading)

-GFS (global forecast system des américains)

-UKMO (modèle anglais du MetOffice)

-GME (modèle allemand)

Cette analyse concerne la situation du 3 décembre à 0hZ, soit la nuit de samedi à dimanche prochain. Pour comparer ce qui est comparable, je me suis basé sur le même run concernant chacun, c à de le run de ce 27 novembre à 0hZ.

Inutile de me dire que les modèles ont changé entre-temps…. Mais il faut bien se baser sur un run pour comparer. Bien évidemment, tout cela peut changer au final, on sait ce que c’est la prévision…..

D’ABORD : petit intermède anticyclonique de mercredi à jeudi: anticyclonique, mais peut-être de la grisaille LOCALE pour commencer la journée mercredi matin. Ce sera en effet de l’ « anticyclonique avec courant maritime » (flux de sud-ouest) et les basses couches risquent d’être humides (cette humidité étant coincée sous une inversion de subsidence naissante).

Et concernant les nuages bas « trop bas », oubliez Gfs pour les capter, il ne voit que les nuages bas « moyennent bas ».

Y a rien de plus chiant en météo que la prévision des phénomènes de basse couche (brouillard, nuages bas) lors des situations anticycloniques à la saison froide. Heureusement, à cette époque et dans une masse d’air douce, la température monte encore assez pour espérer « casser » tout ce qui est nuages bas.

Comme toujours, plus les heures passeront, plus les basses couches s’assècheront, plus les zones ensoleillées gagneront du terrain mercredi.

Jeudi, les nuages d’altitude qui envahiront le ciel ne devraient par trop nuire à une impression « lumineuse ».

Arrivée d’un front affaibli vendredi par l’ouest.

SITUATION EN MILIEU DE WEEK-END :

On commence par ECMWF :

- un anticyclone sur les Açores

- un anticyclone sur l’est de l’Europe

- sur l’ouest de la Méditerranée, un vieux creux qui s’isole en goutte froide (petite dépression en surface) qui sépare les deux anticyclones

- plus au nord, un beau rail de dépressions qui se succèdent l’une à la suite de l’autre des côtes canadiennes au nord de la Russie.

C’est une situation assez classique et cela nous vaudrait un temps doux et marqué le retour de perturbations (pas trop virulentes chez nous) entrecoupées d’accalmies. Bref, rien qui excite les amateurs de temps extrême.

J’ai en plus tracé les fronts pour info.

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Modifié par Piet

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On passe au modèle GME :

À peu des détails près, c’est la même chose ! (allez, si on veut chipoter, l’anticyclone des Açores est centré plus à l’est, et gnigni et gnignigni…)

post-32-1164644202.jpg

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Pour nos amis les British (UKMO) : c’est fort semblable aussi.

post-32-1164644267.jpg

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Et pour GFS :

C’est fort semblable de loin, mais en y regardant mieux, il repart dans ses délires isolés. Contrairement aux autres modèles il voit, en plus des complexes dépressionnaires qui se succèdent sur le nord de l’Atlantique, une dépression reprise dans le courant plus au sud et qui va donner du vent assez soutenu sur l’ouest de la France. Chez, nous, un vent de sud-ouest modéré la nuit (cf flèche rouge).

Sur les cartes GFS de la suite, cette dépression se dirige vers le sud-est, tout en se relachant. Ce qui veut dire pas de vent à « décorner le bœufs » chez nous. Juste du vent, sans plus quoi. Par contre, cela induit une t° plus fraîches que les autres modèles pour la suite. On verra si GFS confirme avec le modèle de 12Z…

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Conclusion :

J’ai mis dans cette dernière carte les 4 petits modèles un à côté de l’autre (prenez une loupe).

Le principal est que pour cette échéance, ils sont tous plus ou moins en phase (les deux anticyclones, la petite dépression ouest-méditerranéenne entre les deux et les systèmes dépressionnaires qui se succèdent plus au nord). Seul GFS est un peu différent.

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Deux remarques après avoir comparé ces modèles :

PREMIERE REMARQUE (elle subjective….quoique, elle aurait pu être encore objective il y a 6 ou 7 ans, cf http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=214582) :

C’est un sentiment sur GFS. Pour moi, mais ce n’est qu’un avis (et je vais p-ê me tromper), pour le 3 déc à 0hZ, GFS risque encore de l’avoir dans le …(je veux dire retourner sa veste par la suite) au vu des autres modèles.

Autant ce modèle est intéressant (comme les autres) à court terme, autant il a tendance devenir instable à long terme, donnant des phénomènes extrêmes qui n’arrivent que peu souvent au final, alors que les autres modèles, moins instables sur le long terme, voient déjà un peu plus souvent juste (mais sont plus modérés et donc moins attractifs).

Repensez à la fameuse tempête que GFS calculait pour jeudi passé.

Même Trullemans, qui n’est pourtant pas un manche en météo, s’est laissé tenté (en mettant des bémols, vu son expérience) par ce que GFS donnait (tempête).

Verdict final, ça s’est passé comme prévu par TOUS les autres modèles (hormis GFS) : de la pluie et un petit coup de vent, mais pas de tempête.

Je remarque que dans le forum prévision, GFS a un succès fou et beaucoup le trouvent fiable….

Faut pas tout confondre, je pense que son succès vient plutôt du fait que c’est le seul modèle pour lequel on a accès gratuitement à autant de paramètres (nuages bas, moyens, élevés, CAPE, T° et flux à différents niveaux, valeurs de vent à 10 m etc etc etc etc), qu’il va plus loin dans les échéances et qu’il y a 4 runs. Tout cela le rend, c’est vrai, très séduisant !

Pour la plupart des autres modèles, c’est un peu la dèche, il n’est question que de cartes à 500 hpa ou 850 hpa, parfois un peu plus… mais ils sont donc en général plus rébarbatifs pour les gens qui veulent un max d’infos.

Bref, GFS sera et restera le modèle sûrement le plus montré dans les forums, mais n’oublions pas que lorsqu’on dit qu’il a bien « capté » telle situation, d’autres modèles l’ont fait aussi bien, voire mieux, mais les paramètres qui en attestent ne sont pas consultables gratuitement sur le net, voilà la différence.

Sur du long terme, rien à faire, ECMWF ou UKMO sont souvent meilleurs je trouve (pas toujours, sinon ce ne serait pas drôle).

DEUXIEME REMARQUE :

J’ai comparé les modèles sur base des cartes de Wetterzentral parce que c’est le site le plus visité. Personnellement, je n’aime pas leur cartes à 500 hpa parecqu’elles sont trompeuses pour ceux qui voient ça sans savoir de quoi il en retourne.

On pourrait croire (pas ceux qui connaissent ce type de carte, évidemment) intuitivement que les couleurs correspondent à des températures, mais il n’en est rien ! Elles correspondent à l’altitude (géopotentiel) du niveau de pression 500 hpa.

Très grossièrement, l’altitude de ce niveau est plus élevée dans les régions chaudes que froide et elle est aussi plus élevées au niveau des anticyclones que des dépressions. On aurait donc intuitivement tendance à voir de la douceur lorsque c’est jaune, orange ou rouge et à voir du froid lorsque c’est vert ou bleu.

Il y a un peu de ça, mais c’est LOIN d’être systématiquement le cas. La couleur verte (géopotentiel bas) dans une dépression peut-être trompeuse : les basses couches en dessous peuvent être dans certains cas très douces. Lors des cas anticycloniques d’hiver, le géopotentiel haut, de couleur jaune ou orange, est aussi trompeur. En surface, les températures peuvent être froides.

Je trouve pour ça que les cartes à 500 hpa de Weeronline sont mieux, mais bon.

Autre chose, j’ai tracé les front sur deux des cartes (ECMWF et GME) parce que dans les analyses, on oublie souvent de parler des fronts, qui jouent un rôle non négligeable en météo. Y a pas de miracle, je me suis aussi servi des cartes d’humidité pour les tracer, mais voici un moyen pour déjà les tracer sans trop faire d’erreur avec une carte à 500 hpa et les isobares de surface :

1) d’abord se faire une idée du flux à 500 hpa. Un peu comme avec les isobares en surface, ce flux est déterminé à 500 hpa par les lignes de même géopotentiel ( couleur sur Wetterzentral). J’ai retracé maladroitement avec un fin trait brun les lignes de même géopotentiel et j’ai mis des flèches pour montrer que c’est le même principe à 500 hpa qu’en surface (l’air circule dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour d’une dépression à 500 hpa, etc).

2) Repérer, toujours à 500 hpa, les crêtes (zones où les hauts géopotentiels s’étendent) et les creux (zone où les bas géopotentiels s’étendent). Ici, on a un creux sur l’Atlantique et une crête de l’Espagne à l’Ecosse). La théorie veut qu’entre un creux et une crête en altitude, on retrouve un système frontal. C’est déjà ça pour tracer !

3) Regarder les isobares en surface maintenant (lignes blanches dans Wetterzentral). Un légère brisure dans ces isobares témoigne généralement de la présence d’un front. Je me suis donc servi de ces brisures pour placer mes fronts. Les petits points 1,2,3 et 4 sont des exemples de points par lesquels doivent passer un front, mais j’avoue qu’ils sont peu visibles (tous à vos loupes).

4) Situer le point triple d’une perturbation : il s’agit du point de jonction entre le front chaud, froid et occlus d’une perturbation. C’est un élément de plus pour tracer ses fronts. Pour cela, regarder le flux en altitude et repérer la zone où les iso-géopotentiels sont les plus resserrés. Ce resserrement correspond à la zone ou le flux est le plus dynamique….. Je sais, avec les cartes Wetterzentral, c’est difficile d’y voir quelquechose quand les couleurs sont très rapprochées (Grossse malhhheur ! Ach !)…faut essayer quand même. Dans une jeune perturbation, le point triple doit se trouver plus ou moins à hauteur de cette zone très dynamique. Dans une vieille perturbation, le front s’est éloigné vers l’est, mais le point triple doit toujours être situé grosso-modo dans le prolongation de cette zone dynamique.

5) Le front chaud, quant à lui, se trouve bien sûr devant le front froid, mais ne doit pas, en théorie, dépasser l’axe de crête en altitude.

Voilà. Evidemment, c’est valable pour des jolies perturbations bien classiques et, pour être rigoureux, il faut s’aider des humidités à 700 hpa, des T° à 850 hpa, etc etc….

Il a déjà été discuté de ce genre de choses ICIet ICI.

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Modifié par Piet

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Modo: Pierre, j'ai déplacé ta superbe analyse dans le sujet "Analyse des modèles".

Merci beaucoup, je vais lire cela avec beaucoup d'attention.

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très bonne analyse et très bonne analyse de GFS

mais pour celui qui veut s'exercer à faire des prévisions détaillées à six jours, GFS est très intéressant.

même si GFS se plante, il le fait en nuances (forte tempête qui deviendra au fil des jours un gros coupe de vent), c'est pour cela que je n'émettrai plus d'alertes au delà de 3 jours

salutations à tous

Jeanpy

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Je viens de jeter à nouveau un oeil à mes cartes.

Que les infographistes me pardonnent (c'est une catastrophe les retouches).... biggrin.gif

Modifié par Piet

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Merci beaucoup Piet!!!!

Belle analyse ,explication avec des mots simples et quelques carte!!! thumbsup.gif

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Autant ce modèle est intéressant (comme les autres) à court terme, autant il a tendance devenir instable à long terme, donnant des phénomènes extrêmes qui n’arrivent que peu souvent au final, alors que les autres modèles, moins instables sur le long terme, voient déjà un peu plus souvent juste (mais sont plus modérés et donc moins attractifs).

Repensez à la fameuse tempête que GFS calculait pour jeudi passé.

Je suis assez d'accord avec toi mais je pense aussi que c'est ce qui fait la force de GFS. Il voir parfois des phénomènes extrêmes à long terme

En effet, les autres modèles ont je trouve tendance à minimiser les phénomènes extrêmes sur le long terme et donc de louper ceux-ci lorsqu'ils surviennent.

Je pense qu'il s'agit simplement d'un choix des modélisateurs, a savoir avertir qu'un phénomène extrême puise arriver quitte a se rétracter par la suite alors que les autre modèles auront tendance à la minimiser quitte à l'annoncer très tard.

J'avance une explication à cela mais aucune preuve bien entendu...

La nationalité de GFS.. GFS c'est americain et la mentalité est différente. On ne dira rien si une événement extrêmement est annoncé et n'a pas lieu. A l'opposé les Amercains seraient capable de déclencher un procès si il loupe un phénomène même sur le long terme.

En Europe, on a + tôt la mentalité inverse.

Voila ceci est mon humble avis qui n'engage que moi.

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Merci PIET pour toutes ces explications ! (par contre, je pense que tu as placé la carte GEM ou lieu de GME dans ton premier post ... arrrhhhh petite filooouuu, das ist nicht grave, il zuffit de remblacer GME par GEM dans nos lecdures !!!! biggrin.gif ).

Concernant GFS, étant un pur produit de l'amateurisme météo, GFS constitue pour le débutant un outil formidable d'apprentissage ... si on s'en sert bien, il permet de lire et comprendre plus aisément les autres modèles par la suite. Le contraire n'est pas forcément vrai ... Essayez d'analyser une carte BRACKNELL sans avoir un minimum de connaissances (ou une carte des geopotentiels de Reading) !!!! A en faire des cauchemars !!! Et à vous dégouter de la météo à tout jamais !!! laugh.gif

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il zuffit de remblacer GME par GEM dans nos lecdures

Non di dju que je suis c...!

Bien vu Watch thumbsup.gif

Je vais consulter pour dislexie. Effectivement, c'est la carte du odèle GEM (Canadiens), alors que je souhaitais mettre GME (modèle allemand). Moi qui, par chauvinisme européen, voulais une majorité de modèle du vieux continent, me voilà "fait eu" comme on dirait dans le coin.

Je rattrape le coup...

Voici ce que voyait le modèle offenbach (GME) du DeutschWetterdienst:

on retrouve grosso-modo les même centres d'action, mais avec un décalage vers l'ouest avec une influence plus grande de l'anticyclone central-européen avec pour conséquence un temps encore sec samedi... Marco n'aimera pas cette carte, au contraire d'Ongbak wink.gif

Vous pouvez consulter ce modèle du DWD (GME) de manière bcp attractive que Wetterzentral sur le site de Luc Trullemans et David dehenauw: http://users.skynet.be/luctrullemans/weather (avec Mozilla Firefox, j'ai l'impresson que ça ne marche pas).

Sinon, content que la discussion sur les modèles prenne.

Ce que je voulais dire, c'est qu'une fois que l'on commence un peu à maîtriser les modèles, je trouve que GFS n'est pas le plus fiable sur le long terme et qu'il faut alors le mettre en comparaison avec des modèles d'autres grands centres.

En revanche, tout à fait d'accord avec le fait que pour commencer, GFS est le modèle gratuit le plus agréable et le plus complet pour apprendre et fouiner.

EDIT: je viens de tracer en plus les fronts sur la carte de surface du DWD (j'ai consulté les humidités à 700 pour être sûr). Y a plus le flux à 500 hpa, mais si on regarde bien les isobares sur l'Atlantique, la position du front est flagrante (brisure dans les isobares) !

post-32-1164660976.jpg

Modifié par Piet

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Up!

:whistling:

(faudrait peut-être replacer ce sujet dans "A court et moyen terme / Op korte en middellange termijn" non?)

Modifié par Maxime

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Je vais completer en discutant un peu sur le Jet Stream et son influence en surface.

On distingue 4 zones typiques liées aux Jet Stream ou plus précisément Jet Core (zone de vent maximale) quand il est quasi continu:

-Entrée droite

-Entrée gauche

-Sortie droite

-Sortie gauche

Je vous passe l'explication quelque peu rébarbative mais en gros, çà dit que:

On a une zone de forte cyclogénèse en sortie gauche et faible en entrée droite tandis qu'on observe une zone de forte anticyclogénèse en sortie droite et faible en entrée gauche. Un schéma étant plus facile.

post-1038-1343650690_thumb.jpg

La où cela devient interessant, c'est quand on associe les Jet avec les creux et crête en altitude. Car en fonction de si on a un creux diffluent ou confluent, on va avoir un effet totalement différent sur l'evolution des centres d'actions en surface.

Pour ces explications et afin de les facilité je vais me basé sur des creux et crête traditionelles sur un axe N-S ou S-N c'est selon.

Cas du creux diffluent

Il est diffluent car le flux le plus puissant se situe sur son flanc Ouest, on peut le repérer sur les cartes à 500 Hpa grâce a des isohypses plus serré sur son flanc Ouest que Est. Si le flux sur le flanc Ouest est suffisemment puissant, on peut des lors parler de Jet stream. On a donc ceci:

post-1038-1343651444_thumb.jpg

On a donc une descende d'air froid en altitude du NW plus important que la remonté chause du SW, le creux va donc encore s'étirer davantage vers le Sud, et en surface, çà va se traduire par une cyclogénèse plus marqué à la base du creux juste à l'avant. Si la dépression est a ce niveau la, elle va se creuser. Si on associe le Jet, on obtient ceci:

post-1038-1343651889_thumb.jpg

J'ai fais expres de n'associé que le Major C-zone car les autres n'auront pas d'influence sur ledit creux diffluent (trop éloigné). On remarque une chose, le C-zone liée au Jet se situe dans la même région que le C-zone liée au creux diffluent. En surface on aura donc un double renforcement de la cyclogénèse.

On peut donc en conclure qu'en fonction de la position du jet et de l'alignement de son C-zone avec celui du creux diffluent, on aura une cyclogenèse plus ou moins marquée en surface.

Cas du creux confluent:

A l'inverse du creux diffluent, le flux le plus puissant se situe du coté Est. On le repère sur une carte à 500 Hpa grâce aux isohypses plus serré sur son flanc Est que Ouest. On obtient ceci:

post-1038-1343653509.jpg

On obtient donc une remonté chaude du SW plus important que la descente froide du NW, hors un creux se développe grâce à l'advection froide. Le résultat est un creux qui se relaxe et remonte vers le Nord, en surface on va aussi avoir une légère anticyclogénèse à la base du creux juste à l'arrière. La dépression va donc se combler. En couplant avec le Jet on obtient ceci:

post-1038-1343653928.jpg

Le minor a-zone du jet se situe a proximité de la faible anticyclogénèse liée au creux d'altitude, on aura donc un comblement plus rapide de la dépression en surface.

On peut donc en tirer comme conclusion que plus les 2 a-zone seront proches l'un de l'autre, au plus rapidement la dépression se comblera.

Cas de la crête diffluente:

Ici, la crête s'oriente donc Sud-Nord, le flux principale se situe du coté Ouest. Sur les cartes à 500 hPa on repère des isohypses plus serré du coté Ouest que Est. On a donc ceci:

post-1038-1343656222.jpg

On sait qu'une crête est formé d'air chaud en altitude et ici, les flux chaud du SW est plus puissant que la coulée froide du NW, on aura donc un renforcement de la crête qui va continuer de pousser vers le Nord. En surface on aura une forte anticyclogenèse à l'endroit equivalent à la base de la crête, juste à l'avant. L'anticyclone va donc se renforcer. Avec le jet:

post-1038-1343656590.jpg

Le major A-zone du jet se situe a proximité du A-zone lié a la crête diffluente, on aura donc une anticyclogénèse tres marquée dans cette région ce qui formera ou renforcera l'anticylone. Au plus proche seront ces 2 A-zones, aux plus fort sera la remontée de pression.

Dernier cas, le crête confluente:

A l'inverse de l'autre, le flux le plus rapide se situe du coté Est. A 500hPa, les isohypses sont donc plus serré du coté Est que Ouest. Voici la représentation:

post-1038-1343657138.jpg

On a donc une adevction d'air chaud moins forte que la descende d'air froid à l'Est, la crête va donc s'affaiblir et avoir tendance a se coucher vers l'Est. En surface, c'est une faible cyclogenèse, au niveau de la base de la crête juste à l'arriere, qui va prendre le relai avec pour effet d'affaiblir la haute pression. En y conjugant un jet:

post-1038-1343657426.jpg

Comme on peut remarquer, dans ce cas-ci, le minor c-zone lié au jet se place a proximité du c-zone lié a la crête confluente, on a donc un affaiblissement plus prononcé de la haute pression en surface. De nouveau, plus ils sont proche, plus ce sera prononcé.

Voila, çà c'est la base. Après on peut s'amuser comme on veut, par exemple: une crete confluente suivi par un creux diffluent avec les jet puissant et bien placé va favoriser une cyclogénese assez forte. Si en plus ça se situe dans une zone de gradient thermique horizontale tres fort, tout les ingrédients y sont réunis pour le developement explosif d'une dépression de tempête.

Modifié par huymétéo

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