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Phénomènes climatiques en direct

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Petit sondage d'aujourd'hui à De Bilt (Pays-Bas). Rajoutez encore un petit degré pour avoir les valeurs de chez nous.

0°C à 3700 mètres!

C'est beau! Faut presque monter jusqu'à la tropopause pour avoir un peu de 'fraîcheur'!

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Beau sondage !

Une telle température au niveau 850 mb aurait donné un maximum au sol de 30 à 31°C s'il s'était produit en été !

Cb

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Hier, 26 octobre 2006, la température n'a pas seulement été remarquable en Belgique, mais aussi dans d'autres pays européens. En France, la température a atteint 30,9°C à Grenoble. Dans le sud-ouest de l'Allemagne, on a noté 28,6°C à Emmingen Mündingen. Au Lichtenstein, à Vaduz, la température s'est élevée à 28,8°C. Ces fortes températures étaient liées à une advection d'air chaud originaire du Sahara, rendue plus humide sur la Méditerranée, puis desséchée et encore réchauffée par un effet de foehn sur les Alpes.

Au Pays-Bas, une valeur de 23,3°C a été notée à Arcen et en Belgique, on a relevé 24,7°C à Koersel et 24,1°C à Angleur. (Uccle : 22,2°C).

Sources : KNMI et IRM.

Cumulonimbus.

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La Scandinavie et dans ce cas-ci la Suede a ete frappee par une tempete.Celle-la meme qui toucha l'Ecosse et la Norvege cette semaine.

Voici un petit reportage de TV4 (Suede) ICI

La Suede qui, par endroit, a deja reçu 77 centimetres de neige whistling.gif

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Voilà un vrai refroidissement! Et oui, encore une descente froide qui ne nous concernera pas, où infiniment peu, contrairement à l'agitation qu'elle a pu provoquer chez certains.

Belgrade est loin, très loin de l'Atlantique!

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Tromso!!! snow.gifsnow.gifsnow.gif toujours innocent.gif

On dirait LiBiN, avec son SPAR (enseigne en bas a gauche) whistling.giflaugh.gif

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Merci pour tes images sat Piet ainsi que pour tes explications!!! wink.gif

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Flux septentrional, neige à la pelle s'accumulant sur le versant Nord des Alpes.

Radar explicite, les prp n'arrivent pas à s'en aller. La masse active est à chaque fois renforcée par d'autres précipitations venant buter elles aussi sur les Alpes.

Un très agréable petit cercle vicieux. rolleyes.gif

Par contre, probable Foëhn de l'autre côté...

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Petit sondage pour montrer une inversion de subsidence (lié à des mouvements descendants de grande échelle dans les anticyclones), classique dans les situations anticycloniques, comme le fait remarquer à juste titre Denis. On voit d'ailleurs bien que l'isotherme de o°C n'est recoupé par la courbe des températures qu'entre 3000 et 3500 m.

Ce type d'inversion ne doit pas être confondue avec les inversions frontales ou les inversions proche du sol (inversions d'origine radiative liées à une couche d'air se refroidissant très fort près du sol. Elles sont très marquées durants les nuits d'hiver sans vent et par ciel dégagé).

Ici, on voit un profil de température reste décroissant lors des 1000 premiers mètres, ce qui signifie qu'il n'y a pas pour l'instant d'inversion de température EN JOURNEE aux altitudes "belges" (il faisait plus froid aujourd'hui en Ardenne qu'en région de plaine). En revanche, l'inversion démarre au-dessus de 1000 m pour culminer à environ 11°C vers 1400 m. Durant la nuit, cette inversion de subsidence peut se doubler d'une inversion nocturne (sans que les deux ne se rejoignent systématiquement) près du sol (plus marquée à nouveau sans vent et par ciel dégagé) avec, là ou la courbe de t° rejoint celle des t° de rosée, du brouillard (quand la masse d'air est très sèche, c à d que les points de rosée sont bas, on peut avoir une inversion nocturne marquée sans brouillard. En été, malgré une fine inversion nocturne à proximité du sol, les t° restent souvent bien au-dessus des t° de rosée et le brouillard ne se forme pas).

Dans des situations comme ce lundi (anticyclonique automnale avec un vent d'ouest), bien que le brouillard se lève en journée, il subiste souvent des stratus ou stratocumulus en dessous de l'inversion de subsidence.

Un vent plus soutenu (bien qu'il empêche la formation de brouillard) n'est pas spécialement favorable à leur désagrégation si les courants restent maritimes, c à d avec des t° de rosée plutôt élevées, la turbulence associée à ce vent maintient une couche de stratus ou stratocumulus formés justement par....turbulence.

Le mieux pour qu'ils se dissipent est une montée des t° dans les basses couches suffisante pour que la t° juste en dessous de l'inversion de subsidence s'éloigne de la t° de rosée (par mélange convectif + turbulence). Une arrivée d'air plus sec (donc avec T° de rosée plus basse) est aussi favorable. En été, lorsque des stratus ou stratocumulus sont présents, la t° augmente généralement assez pour qu'ils se dissipent. Des cumulus se reformeront parfois ensuite et s'étallent à leur tour en venant se casser la figure sur cette inversion de subsidence (stratocumulus cumulogenitus).

En automne, le réchauffement n'est déjà plus toujours suffisant pour casser ces stratus et stratocumulus.

Il arrive dans les situations anticycloniques d'hiver que cette inversion de subsidence (on la retrouve en moyenne entre 1000 et 2000 m) descende plus bas que la moyenne, voire se combine avec une inversion d'origine radiative dans les toutes basses couches (formées au fil des nuits froides et persistant en journée). Dans ce cas, on peut effectivement avoir des t° plus basses en plaine qu'en Ardenne, de jour comme de nuit (et encore, la nuit, les zones de cuvettes, même en altitude, vont collecter très fort l'air froid alors qu'une zone de crête à la même altitude connaîtra des minima beaucoup plus élevés).

A mon avis, beaucoup de personnes qui postent dans ce forum et parlent d'inversions "à tout va" oublient qu'il en existe sous de nombreuses formes.

CONCLUSION: notion d'inversion = notion TRES complexe....

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Modifié par Piet

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Voici un autre sondage, venant de Herstmonceux, à l'extrême sud-est de l'Angleterre.

Même topo que le premier sondage, une inversion de subsidence surmontant les 1000 premiers mètres de l'atmosphère où les t° diminuent "classiquement" avec l'altitude. La différence avec l'autre sondage (station allemande près de la Belgique) est qu'il n'y a pas de stratus ou stratocumlus sous cette inversion de subsidence (il reste un écart suffisant entre les courbes de t° et de t° de rosée, même si elles se rappochent un peu juste en dessous de l'inversion de subsidence).

PS: une signature classique d'une inversion de subidence, outre la remontée des t° avec l'altitude, est une baisse très nette des températures de rosée (regardez comme la courbe de gauche s'éloigne d'un coup vers des valeurs froides). Cela signifie qu'en situation anticyclonique d'hiver, rien de tel pour les "bronchiteux chroniques et malades des poumons en tout genre" que d'aller séjourner en altitude ou l'air est pur (toute les crasses restent bloquées dans les basses couches) et surtout très sec (toute l'humidité reste "plaquée" dans les basses couches). Vous pourrez toujours frimer en hiver en disant que pour vos bronches, vu les conditions anticycloniques désastreuses, vous partez en vacance dans l'inversion de subsidence (au lieu de parler des sommets Vôôôsgiennn).

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Et une dernière pour la route. Un sondage de 12Z en Suisse. Là, l'inversion de subsidence descend plus bas que chez nous. Seuls les 200 ou 300 premiers mètres voient la t°C légèrement diminuer avec l'altitude en journée (la station est située à 491 m). La T° se met ensuite à remonter avec son apogée un peu au-dessus de 1000 m alors que les T° rosée descendent en flèche.

Cette nuit, il faudra rajouter à ce graphique une inversion dans les toutes basses couches en plus de celle de subsidence. Les deux risquent bien de se rejoindre avec un profil de T° augmentant avec l'altitude depuis le sol jusqu'au "nez" de l'inversion de subsidence (à un peu plus de 1000 m), avant que l'inversion nocturne ne disparaisse près du sol la journée prochaine (au coeur de l'hiver, elle pourrait parfois persister...).

NB: attention, les lignes représentant les isothermes sont inclinées vers la droite, donc quand la courbe des t° est verticale, cela veut dire qu'elle décroit légèrement avec l'altitude....

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Un grand merci pour ces explications, car je fais sûrement partie de ceux qui parlent d'inversions sans forcément faire la nuance qu'il faut. (on est là pour apprendre hein ...) tongue.gif

Ce type d'inversion ne doit pas être confondue avec les inversions frontales ou les inversions proche du sol (inversions d'origine radiative liées à une couche d'air se refroidissant très fort près du sol. Elles sont très marquées durants les nuits d'hiver sans vent et par ciel dégagé).

Qu'entend-on par "fort près du sol" : quelle altitude ?

Ici, on voit un profil de température reste décroissant lors des 1000 premiers mètres, ce qui signifie qu'il n'y a pas pour l'instant d'inversion de température EN JOURNEE aux altitudes "belges" (il faisait plus froid aujourd'hui en Ardenne qu'en région de plaine). En revanche, l'inversion démarre au-dessus de 1000 m pour culminer à environ 11°C vers 1400 m. Durant la nuit, cette inversion de subsidence peut se doubler d'une inversion nocturne (sans que les deux ne se rejoignent systématiquement) près du sol  (plus marquée à nouveau sans vent et par ciel dégagé) avec, là ou la courbe de t° rejoint celle des t° de rosée, du brouillard (quand la masse d'air est très sèche, c à d que les points de rosée sont bas, on peut avoir une inversion nocturne marquée sans brouillard. En été, malgré une fine inversion nocturne à proximité du sol, les t° restent souvent bien au-dessus des t° de rosée et le brouillard ne se forme pas).

Bon, alors là ... j'ai quand même une question PIET :

- Quand on dis qu'aujourd'hui l'inversion se situe vers 1400 mètres, il y a quand même bien phénomène d'inversion (de subsidence si je suis bien) puisque la t° au sol était inférieure à 11°C ?

Et ces cartes ci (que je suis régulièrement pour observer les écarts entre la t° au sol et celle observée à 850 hPa) : on est bien là dans des phénomènes d'invserions de subsidence alors (sachant que chez moi le brouillard a persisté toute la journée et que les t° n'ont jamais atteint les 10°C et que je suis situé au fond d'une vallée boisée) ?

user posted image

Quant au bouillard, il appelle une autre question (et remarque) de ma part :

Le brouillard s'est maintenu toute la journée ici. D'ailleurs ce que je remarque depuis hier soir, c'est que le brouillard se forme en fin d'après-midi (vers 17h00) pour devenir très dense vers 20h00 (visibilité hier soir : 20 mètres grand max ... ce soir : 30 à 40 mètres). Mais ce brouillard se dissipe progressivement durant la nuit pour atteindre une visibilité de +/- 300 à 400 mètres au lever du jour. Dans la journée ce brouillard reste +/- stable ...

Comment peut-on expliquer qu'un brouillard se forme en fin de journée pour se dissiper durant la nuit et au matin ... généralement on observe le contraire (notamment en été) ?

Dernière chose concernant les inversions :

En haute montagne (Alpes), j'ai assisté l'année dernière à un phénomène de foëhn assez inhabituel (pour moi c'était la première fois) : à 1100 mètres le foëhn a fait fondre une couche de 50 cm de neige en 24 heures. Jusque là rien de spécial ! Mais en descendant durant la journée à +/- 400 mètres d'altitude ... il faisait bien plus froid et le dégel (de quelques centimètres ...) était beaucoup plus lent !

De quelle type d'inversions s'agit-il là ? (de susbsidence ?)

Si je comprends bien, l'inversion ici est provoquée par un vent d'altitude ...

Merci d'avance. smile.gif

smile.gif

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Quelques réponses, Watch (je vais essayer de faire dans l'ordre) :

ce n'est pas parceque la T° à 850 hpa (vers 1500 m) est plus élevée que celle mesurée sous abri à 1,5 m du sol qu'il y a une inversion sur toute la couche en dessous de 1500 m.

Je m'explique. Regardons les 4 petits schémas que j'ai dessinés:

-Prenons l'exemple en haut à GAUCHE, représentant un milieu d'après-midi. On voit une T° de l'orde de 10°C vers 850 hpa (1500 m) et une t° de 7 ou 8 degrés en surface. On se dit, il y a une inversion!

Juste, mais pas nécessairement sur toute l'épaisseur, c'est là le piège...

En fait, on part de 7 ou 8 degrés pour descendre vers 3 degrés à 700 m, avant de remonter d'un coup jusqu'à plus de 10°C vers 1400 m.

C'est là qu'est le piège! La t° aura augmenté entre la surface et 1500 m, mais ce sera le fruit d'une décroissance des t° avec l'altitude suivie d'une croissance plus forte quand on continue de monter. Ici, vu le profil des t°, il s'agira à coup sûr d'une inversion de subsidence (qui s'accompagne d'une baisse des T°de rosée, ce qui n'est pas le cas avec une inversion frontale par ex).

Si cette inversion ne commence qu'au-dessus de par ex. 700 ou 800 m, l'Ardenne n'en profite pas et reste dans la zone de décroissance des T° avec l'altitude, donc il y fait plus froid qu'en plaine. Si l'inversion descend plus bas, l'Ardenne peut se retrouver alors dans la zone de croissance avec l'altitude. Maintenant, pour les phénomènes de brouillard et nuages bas, il faut mettre la courbe des T° en regard de celles des T°de rosée.

Une inversion de subsidence s'accompagne toujours, comme mentionné plus haut, d'une diminution drastique des points de rosée. En dessous de cette inversion, si la courbe des T° de rosée se confond avec celle des T°, il y a alors des tranches saturées, ce qui se matérialise par des stratus, des stratocumulus (si turbulence marquée ou convection dans les basses couches), voire du brouillard s'il est question de tranches saturées au sol. Dans le cas d'en haut à gauche, il sera question d'une couche nuageuse juste en dessous de l'inversion.

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Modifié par Piet

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Le graphique en haut à droite montre une évolution possible de la courbe en fin de nuit. On aura, en plus de l'inversion de subsidence, une inversion liée au fait que les basses couches près du sol se seront refroidies (pertes radiatives non compensées).

L'épaisseur de ce deuxième type d'inversion? Ca dépend franchement...Ca peut aller de qlques mètres à plusieurs centaines de mètres, tout dépend de la situation.

L'inversion sera plus marquée durant une nuit d'hiver si le ciel est dégagé et s'il n'y a pas de vent. Une couche nuageuse limitera la diminution de la température des basses couches par pertes radiatives, tandis que le vent créera de la turbulence qui mélangera les basses couches, ce qui empêchera une inversion trop marquée. Dans certains cas, une inversion très légère subsistera malgré la turbulence et cette légère inversion remontera bcp plus haut que sans vent (où elle aurait été plus forte, mais cantonnée à une plus faible épaisseur). Tu l'auras compris, c'est du cas par cas avec une infinité de possibilité.

En fonction de l'altitude à laquelle l'inversion de subsidence descendra et en fonction de la hauteur à la laquelle l'inversion nocturne montera, les deux pourront se rejoindre ou pas: elles ne se rejoignent pas dans mon exemple en haut à droite où subsiste une zone de T° décroissant avec l'altitude. Toujours dans cet exemple, la t° descend suffisamment bas près du sol pour atteindre celle de rosée, ce qui se traduirait par du brouillard.

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Modifié par Piet

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Tu me demandais aussi pq le brouillard peut se dissiper en pleine nuit. Et bien c'est simple, il arrive que durant la nuit soit advecté de l'air de plus en plus sec. La t° de rosée va alors diminuer dans cet air plus sec, de sorte que les tranches saturées précédemment ne le seront plus, comme dans l'exemple en bas à gauche.

En bas à droite, voilà un exemple où une inversion de subsidence descend suffisamment bas et se couple à une inversion près du sol très marquée, de sorte qu'elles se rejoignent et qu'il n'y a plus qu'une seule inversion sur toute la couche. C'est possible durant certaines nuits anticycloniques en saison froide et cette inversion peut perdurer parfois la journée quand le soleil est trop bas pour réchauffer l'atmosphère, surtout s'il y a du brouillard...

Dans le schéma en bas à droite, qui n'est qu'un cas de figure parmis 10000000, il est question de tranches non saturées (donc pas de nuages) si l'on considère que les T° de rosées suivent la courbe en bleu pointillé. Si on considère que les T° de rosée suivent la courbe bleue continue, il est question de brouillard, qui persistera si l'inversion persiste sur toute l'épaisseur, mais qui se lèvera si la T° augmente un peu près du sol en journée, comme le montre la courbe verte pointillée (dans ce cas plus de brouillard, mais des nuages bas puisqu'il subsiste une partie saturée plus haut).

Attention, une erreur à ne pas faire est, pour une station à 100 m par exemple, de reprendre bêtement la valeur de la courbe de T° à 1000m en atmosphère libre pour déterminer la T° à 1000 m là où il y a un sol !!! Imaginons un sondage à Bierset en fin de nuit d’hiver avec une inversion très marquée et, à 500 m au-dessus de Bierset, environ 2 degrés par exemple. Ca ne veut pas dire qu’il fera 2°C à 500 m en Ardenne. Ce sera peut-être le cas sur un plateau bombé, mais dans une zone en cuvette à 500 m collectant l’air froid, les T° en fin de nuit seront nettement plus basses...

J’ai déjà vu des exemples d’inversion dans ce genre avec un anticyclone persistant en hiver : Tmaximale de 2°C à Bierset (seulement à 180 m et donc plus froid à cause de l’inversion, renforcée par le brouillard qui empêche encore davantage tout réchauffement), de 10°C à l’aérodrome de Spa, 12°C à Elsenborn (plus haut dans l’inversion). La nuit suivante, -3 à Bierset, +2°C à Spa et… –8°C à Elsenborn, qui, de par sa topographie, collecte l’air froid contrairement à Spa (pas la ville, mais l’aérodrome)….

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Pour faire dans le local (près de chez toi), voici les valeurs du sondage de Trappes à 12Z (13h).

Tu vois bien que la T° diminue bien avec l'altiude les premières centaines de mètres, passant de 5,2 degrés à 168 m à 3,4 degrés à 413 m. Plus haut, l'inversion de subsidence se manifeste avec une T° qui remonte et une T° de rosée qui descend en flèche.

Tu as donc bel et bien raison en disant qu'il fait plus chaud à 850 hpa (11,2 degrés) qu'à la surface (5,2 degrés), mais tu vois aussi que l'inversion (ici, de subsidence, la chute des T° de rosée étant la signature caractéristique par rapport à d'autres types d'inversions) ne commence qu'entre 413 et 522 m et que les T° diminent dans un premier temps. La nuit prochaine (celle-ci), une inversion près du sol se rajoutera peut-être (en fait plus que sûrement).

Tu vois aussi qu'en dessous de l'inversion de subsidence, l'humidité relative était proche de 100 %, y compris près du sol, ce qui explique le brouillard chez toi. Un peu plus de vent aurait pu dissiper le brouillard, mais une couche de stratus aurait peut-être subsisté. Une augmentation de la t° aurait aussi aidé pour la dissipation du brouillard, mais il fallait qu'elle monte encore davantage pour qu'aucune couche saturée (et donc aucun nuages bas) ne subsiste sous l'inversion de subsidence. L'arrivée d'air plus sec peut également sonner le glas de cette grisaille de basses couches, qui se fait en général "mangé" par les bords (une fois que ça se dissipe à un endroit, la T° augmente et réchauffe les zones adjacentes qui à leur tour voient la grisaille se dissiper, etc etc de proche en proche).

La maîtrise des sondages est indispensable pour bien comprendre tous ces phénomènes et il y aurait tellement à dire encore....Là, je vais me coucher....(bobo à la tête).

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Un grand merci pour toutes tes explications extrêmement précises, Piet, qui permettent de bien remettre les idées en place. Bien que je m'y connaisse très bien en inversions, il y a toujours l'un ou l'autre aspect qu'on oublie, et voilà que tout est à nouveau clair dans mon cerveau.

En haute montagne (Alpes), j'ai assisté l'année dernière à un phénomène de foëhn assez inhabituel (pour moi c'était la première fois) : à 1100 mètres le foëhn a fait fondre une couche de 50 cm de neige en 24 heures. Jusque là rien de spécial ! Mais en descendant durant la journée à +/- 400 mètres d'altitude ... il faisait bien plus froid et le dégel (de quelques centimètres ...) était beaucoup plus lent !

En ce qui concerne le foehn, j'ajouterai qu'il s'agit là de situations encore plus complexes. Il n'est pas rare que la turbulence du foehn fasse "déborder", d'une cuvette en altitude, des poches d'air froid qui s'y sont formées. Cet air froid, en dévalant, se comporte alors comme un vent catabatique, ce qui fait que certains endroits ou vallées peuvent demeurer froids sous une inversion en-dessous de l'air du foehn alors que dans d'autres vallées, juste à côté, les deux masses d'air se mélangent et que dans d'autres vallées encore, aucune poche d'air froid ne dévale et se mêle au foehn. Cet air froid n'est pas à confondre avec l'inversion qui peut se former dans la vallée elle-même si le foehn n'y passe pas bien en raison de la topographie des lieux. Il va sans dire qu'il s'agit là de situations typiquement hivernales. En d'autres saisons, ces zones affectées par le foehn connaissent toutes l'air chaud et sec typique de ce vent.

Cumulonimbus

Modifié par cumulonimbus

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Cette nuit, il faudra rajouter à ce graphique une inversion dans les toutes basses couches en plus de celle de subsidence. Les deux risquent bien de se rejoindre avec un profil de T° augmentant avec l'altitude depuis le sol jusqu'au "nez" de l'inversion de subsidence (à un peu plus de 1000 m), avant que l'inversion nocturne ne disparaisse près du sol la journée prochaine (au coeur de l'hiver, elle pourrait parfois persister...).

Bingo, ça s'est passé. (cf sondage de 0h00Z cette nuit à Payerne, Suisse)

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Très belle couche de snow.gif a Finse en norvège!!!! w00t.gifw00t.gifw00t.gif

Les trains savent-ils encore passer???? huh.gif

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Oufti,je vien de faire mon itinéraire pour aller jusque Finse!!! snow.gif

Ca fait 1898 km,er le cout total est de 157 euros(diesel compris!!!)

Je foncerait bien!!! whistling.gifw00t.gif

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