Phénomènes climatiques en direct

[Philippe 0]

En Finlande...

Le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré en Finlande

Le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré en Finlande, tant en moyenne qu'en température maximale, en raison de la vague de chaleur venue de Russie, selon des chiffres de l'Institut météorologique finlandais publiés mardi.

Un nouveau record national de 37,2 degrés a été relevé à Joensuu, dans le sud-est de la Finlande frontalier de la Russie, battant le précédent record de 35,9 degrés qui datait de l'été 1914. "Normalement, nous parlons de vague de chaleur lorsqu'une température maximale dépasse 25 degrés celsius", explique à l'AFP Pirkko Karlsson, une assistante-météorologue à l'Institut.

Avec 23,0 degrés, la plus haute température moyenne a quant à elle été enregistrée dans la ville de Puumala, là aussi dans le sud-est du pays. Les températures sont relevées en Finlande depuis 1829.

(source : 7s7 et belga)

[Philippe 0]

Au Japon...

(27/7)

Plus de 60 morts au Japon frappé par une canicule

Environ 15.000 personnes ont dû être hospitalisées et au moins 66 sont décédées en raison des fortes chaleurs qui persistent sur la plupart des régions du Japon depuis quelques semaines, ont annoncé mardi les autorités.

Au cours de la seule semaine dernière, les établissements hospitaliers ont accueilli au total 9.436 personnes, dont 57 n'ont pas survécu au coup de chaleur, a indiqué l'Agence de gestion des incendies et des catastrophes.

Le nombre de décès cette année est anormalement élevé, comparé aux 47 morts enregistrés en 2008 pendant les deux mois de juillet et août et les 16 morts de l'été dernier, a précisé l'agence, qui n'a commencé à compiler ces statistiques qu'en 2008.

Le Japon traverse une période de canicule depuis la fin de la saison des pluies début juillet, avec par exemple des températures de 35 degrés et plus enregistrées dimanche dans la plupart des régions de l'archipel, a indiqué l'Agence météorologique nationale.

(Source : 7s7 et belga)

[Philippe 0]

Et à Chypre...

Record historique de chaleur à Chypre

La très touristique île de Chypre fond sous des températures record alors qu'elle subit une mini-vague de chaleur qui doit durer jusqu'à mercredi, ont indiqué lundi des responsables de la météo.

Avec des températures maximales de 46 degrés enregistrées dans la capitale Nicosie, dimanche est le jour le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures de températures, indiquent les services météo de l'île de Méditerranée orientale.

Lundi, le thermomètre devait encore dépasser les 41 degrés à l'intérieur des terres et approcher les 36 degrés sur la côte, où la plupart des stations balnéaires sont bondées de touristes étrangers et de Chypriotes venus se rafraîchir sur les plages.

Les températures se sont maintenues à environ 5 degrés au-dessus de la normale durant cette vague de chaleur de trois jours, qui doit prendre fin à partir de mercredi selon Artemis Orphanos, un responsable des services de météo cité par Cyprus News Agency.

Une masse d'air chaud, le manque de vent et un niveau d'humidité supérieur à la normale rendent ces conditions climatiques particulièrement inconfortables.

"Quand on parle de vague de chaleur, cela signifie que les températures en journée et la nuit sont supérieures à la normale pendant plus de deux jours, avec un fort taux d'humidité", explique M. Orphanos.

Jusqu'au retour des températures de saison mercredi, la population est invitée à rester dans des lieux climatisés, à boire beaucoup d'eau et à éviter de fournir des efforts physiques trop importants.

(Source 7s7 et belga)

[ElNino27 0]

La moyenne mondial promet ...

On l'aura dans combien de temps ?

[paix 0]

La, ça craint pour la Russie ...

Russie: certains des incendies "hors de contrôle"

MOSCOU (AP) — Le ministre russe des Situations d'urgence, Sergueï Shoigu, a reconnu mardi que certains des incendies qui ravagent le centre et l'ouest du pays étaient aujourd'hui hors de contrôle.

"A certains endroits, cela devient hors de contrôle", a déclaré M. Shoigu lors d'une réunion avec le président Dimitri Medvedev dans la ville de Sotchi (sud), selon les médias russes. Ces propos contredisent les informations fournies précédemment par ses services affirmant que les feux, qui ont fait 40 morts et détruit environ 2.000 maisons, étaient sous contrôle.

Mardi soir, Sergueï Shoigu a indiqué que 246 incendies continuaient de brûler sur 121.000 hectares. Environ 10.000 pompiers, plusieurs milliers de soldats et plusieurs dizaines de milliers de volontaires sont à pied d'oeuvre pour lutter contre les feux dans 14 provinces en proie aux flammes dans le centre et l'ouest de la Russie. L'état d'urgence a été déclaré dans sept de ses provinces.

Les flammes ont atteint une base militaire près de Moscou, dont elles ont détruit le quartier général ainsi que 13 autres bâtiments contenant des équipements, a indiqué mardi la Commission d'enquête fédérale. L'incendie sur la base avait été annoncé par les médias la semaine dernière, mais c'est la première fois qu'il est officiellement confirmé.

Sergueï Shoigu a également fait état d'une "situation tendue" dans la lutte contre les incendies à proximité de l'un des plus importants centres de recherches nucléaires de Russie, à Sarkov (environ 400km à l'est de Moscou).

Par ailleurs, Vladimir Stepanov, directeur du centre de crise ouvert au ministère des Situations d'urgence, a appelé mardi les autorités des provinces concernées à "mobiliser toutes leurs forces" au lieu de "seulement s'asseoir et attendre que les brigades de pompiers arrivent".

Le Premier ministre Vladimir Poutine a prévenu que les responsables locaux qui ne répondraient pas de manière suffisamment efficace aux incendies risquaient de perdre leur emploi.

La Russie connaît son été le plus chaud depuis le début des statistiques météorologiques il y a 130 ans. Les températures ont dépassé les 35 degrés Celsius au cours de la majeure partie des trois dernières semaines, avec un pic à près de 38 degrés à Moscou la semaine dernière. Le mercure est redescendu depuis quelques jours, mais devrait à nouveau grimper autour des 38 degrés d'ici la fin de la semaine.

Une grande partie de l'ouest et du centre de la Russie souffre également de la pire sécheresse dans le pays depuis 1972. AP

jp/v

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...e-controle.html

[paix 0]

La moyenne mondial promet ...

On l'aura dans combien de temps ?

Pour Juillet, d'après le NCEP/NCAR, cela ce tiens avec les autres années. On est à 16° et quelques centièmes de moyenne globale, pas la valeur la plus élevée, mais en bonne position, 8ème si je ne m'abuse :

Pour le début de l'année ( Janvier Juillet), on passe même devant 2005 et 2007 :

]

Je rajouterais aussi si vous le permettez les 12 derniers mois, pour avoir l'échelle de l'année. Le graphique s'étend donc du mois d'Août de l'année n au mois de Juillet de l'année n+1 :

Pour les mesures par satellites, le pic de 2005 et 2007 est moins marqué, et là Juillet 2010 est un des mois les plus chaud, tous mois confondus, derrière quelques autres mois de 2010 (Janvier et Mars) et 1998 (Février Avril et Mai) seulement. Bref, une sixième place tous mois confondu et même les mesures par satellites refusent de mesurer un refroidissement :

Je rajoute aussi une petite image. Je rajouterais aussi à la suite de Philippe que même si on en a peu parlé, la lointaine Sibérie fut elle aussi durement touché. Mais la Sibérie, c'est vide et cela n'intéresse pas grand monde.

Modifié 4 août 2010 par paix

[farid2003 0]

La, ça craint pour la Russie ...

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...e-controle.html

Je ne sais pas si on se rend compte de ce qui se passe en Russie actuellement, mais comme le disait si bien un membre du forum infoclimat, notre canicule de 2003 commence a devenir ridicule à côté de a longueur de cette vague de chaleur de juillet en Russie

Ce mois de juillet a été tout simplement Inimaginable,

La dernière température inférieure à 30°C pour Moscou remonte au 13 juillet et inférieure à 28°C au 4 juillet (INFOCLIMAT)

Au niveau des températures moyennes , on tourne à plus ou moins 10°C d'excédent

Quasiment 30 jours consécutifs à + de 30°C dont la moitié > 35°C, invraisemblable par une telle latitude!

Le nombre de morts est beaucoup plus grand que celui annoncé dans les journaux télévisés, croyez moi et je plains la plupart des gens qui vivent dans des maisons sans climatisation, les personnes agées qui n'ont pas accès aux mêmes soins qu'ici, sans parler des dizaines de milliers d'hectares brulés dans les incendies, cela me fait froid dans le dos!

Cela n'est pas encore fini en plus, mais quand ce cauchemar va-t-il prendre fin?

[Boitsfort 0]

Le climat Russe est - il connu pour ses amplitudes thermiques énorme entre l'été et l'hiver ? Où cet été est franchement excedentaire niveau t° ?

[seba3999 0]

Une partie de la Russie qui connait la canicule actuellement a un climat continental. Il y a donc un grande amplitude thermique entre l'été et l'hiver (en été, le sol se réchauffe plus vite et n'est pas influencé par une mer ou un océan et inversement en hiver). Moscou connait des pointes régulières à -30 l'hiver et en temps normal, en été, cette ville peut connaitre des températures supérieures à 30°C.

Mais cet été est vraiment exceptionnel tant au niveau de la durée que de l'intensité .

[lewanwan 0]

Il fait bien chaud en Grèce ^^

On enregistre 36°c à Samos avec un humidex de ... 51,3 !

Si j'ai bien compris , lors du record de chaleur de dimanche en Chypre (46°c ... ) , les humidex seraient monté à plus de 54

[ElNino27 0]

Quand j'ai été en Grèce, il faisait 42º. Donc, ce n'est pas exceptionnel ...

[seba3999 0]

Quand j'ai été en Grèce, il faisait 42º. Donc, ce n'est pas exceptionnel ...

De plus si on commence comme ça, on peut dire qu'il y a eu plus de 40°C à Taba...

Quand nous parlons de la Russie avec la vague de chaleur exceptionnelle, on ne parle pas du sud de la Russie et de la région du Caucase, on parle des latitudes bien plus au nord !

[paix 0]

Comme le disait Farid, faut pas s'attendre à voir la Russie donnait un bilan exact des conséquences.

La situation est vraiment critique. Je ne connais pas exactement la situation, mais je ne pense pas que les huit gars limogés soient nécessairement responsable, mais on se rend bien compte de la gravité de la situation si ils n'arrivent même pas à sauver une basse aérienne et deux cents zincs.

Incendies en Russie : Moscou sous un nuage de fumée

Les incendies qui ont fait au moins 48 morts en Russie, dévastant des forêts et des villages, ont des répercussions jusqu'à Moscou, sur laquelle planait mercredi un épais nuage de fumée. Dimitri Medvedev a limogé huit hauts responsables de l'armée pour ce qu'il a qualifié de négligence criminelle en raison des feux qui ont ravagé une base militaire près de la capitale.

Selon les autorités, les incendies ont brûlé au moins la moitié des bâtiments de cette base où était stocké du matériel aéronautique. D'après des médias russes, jusqu'à 200 avions de la marine pourraient avoir été détruits. "Si quelque chose de similaire arrive dans d'autres endroits, dans d'autres agences, je ferai exactement la même chose", a déclaré le président russe mercredi lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

Des usagers du métro de la capitale ont affirmé que de la fumée leur piquant les yeux était perceptible au-dessus des quais, et la municipalité a mis en garde contre les risques pour la santé, en raison de la présence de gaz, notamment de l'oxyde de carbone.

A 400 kilomètres à l'est de Moscou, quelque 2.000 pompiers et soldats luttaient contre les flammes entourant le centre nucléaire de Sarov. La situation sur place était "tendue, mais pas critique", a déclaré le vice-ministre de la Défense Dimitri Bulgakov. "Le Centre fédéral nucléaire n'est pas menacé, et il n'y a pas de raison de s'inquiéter", a ajoute Dimitri Bulgakov, cité par l'agence de presse ITAR-Tass. Selon Tass, Sergueï Kiriyenko, principal responsable du nucléaire en Russie, a affirmé que tous les matériaux radioactifs et explosifs avaient été éloignés du site par précaution.

Sarov, où ont été fabriquées les armes nucléaires soviétiques, est le principal centre de recherche nucléaire de Russie. Les avocats du défunt agent de sécurité russe Alexandre Litvinenko, décédé à Londres en 2006 après avoir bu du thé dans lequel avait été versé du Polonium 210, ont affirmé que cet isotope radioactif avait été produit à Sarov.

Le bilan des incendies qui ravagent le centre et l'ouest de la Russie s'est alourdi mercredi, s'élevant désormais à au moins 48 personnes tuées au cours de la semaine écoulée, a annoncé le ministère des Situations d'urgence.

Dans un communiqué, le ministère précise que 403 nouveaux incendies ont été repérés au cours des dernières 24 heures, mais que 293 ont été éteints. Plus de 500 autres feux continuaient de faire rage dans plusieurs parties du pays.

Plusieurs dizaines de milliers de militaires et de bénévoles aident quelque 10.000 pompiers à lutter contre les feux dans une dizaine de provinces de l'ouest du pays. Dans sept d'entre elles, l'état d'urgence a été déclaré. AP

pyr/v367

http://www.boursorama.com/pratique/actu/de...13d5d3735ea5b48

La mise à jour des graphiques de Sankt Peterburg et Moskwa :

[Boitsfort 0]

http://scandinavia.meteox.com/ La Scandinavie , qui se trouve à la limite air chaud/froid , se tape des orages de dingues !

Par contre , j'ai une question , ce n'est pas rare que les pluies atteignent +de 100 mm/ h d'ailleurs ca arrive tout les jours parfois sans impacts de foudre , comment ca se fait ?

Modifié 4 août 2010 par Boitsfort

[paix 0]

Je ne suis pas sûr de comprendre la question

Des précipitations convectives ne sont pas toujours associées à de l'orage, mais reste des précipitations convectives que ce soit sous sous un orage ou non.

Des précipitations convectives à plus de 100mm/h, si cela tient 15 minutes au dessus d'un point, cela ne fera jamais que 25 ou 30 mm au total dans le pluvio.

Modifié 4 août 2010 par paix

[Boitsfort 0]

Alors je reformule ma question , qu'est ce qui fait que la Suède soit toujours exposé à des précipitation convectives très intense ?

C'est bon j'ai trouvé

http://geographie.suite101.fr/article.cfm/...e#ixzz1cQUD6qzH Rarement sous l’influence des anticyclones, la côte sud-ouest de la Scandinavie subit de plein fouet les perturbations de l’Atlantique Nord. Celles-ci, bien activées par le courant chaud du gulf stream, déversent, régulièrement, des quantités importantes de pluies sur les côtes et les fjords. Ce n’est qu’ensuite qu’elles meurent, sur les hauteurs des alpes scandinaves.

Exemples :

- Molde, Norvège, 1600 mm (/an)

- Bergen, Norvège, 2250 mm.(/an)

http://geographie.suite101.fr/article.cfm/...e#ixzz1cQUD6qzH

Modifié 4 août 2010 par Boitsfort

[paix 0]

Ce n'est pas spécifique à la Scandinavie...

Des précipitations convectives des latitudes moyennes donneront "facilement" des pointes à 100mm/h, que ce soit en Scandinavie, en Belgique, ici, ou ailleurs. Lorsque l'air est humide, le contenu totale en eau de la colonne d'air est important, est son relargage rapide, sur une échelle de temps de quelques heures, peut amener des très fortes valeurs de rythme de précipitations.

P.S. : Et faut pas confondre totale et rythme des précipitations

Une précipitations stratiforme à 10 mm/h sur deux heures vous donnera la même qu'une précipitation convective de 80 mm/h sur un quart d'heure pris dans deux heures de "beau" temps.

Modifié 4 août 2010 par paix

[Boitsfort 0]

Ce n'est pas spécifique à la Scandinavie...

Des précipitations convectives des latitudes moyennes donneront "facilement" des pointes à 100mm/h, que ce soit en Scandinavie, en Belgique, ici, ou ailleurs. Lorsque l'air est humide, le contenu totale en eau de la colonne d'air est important, est son relargage rapide, sur une échelle de temps de quelques heures, peut amener des très fortes valeurs de rythme de précipitations.

P.S. : Et faut pas confondre totale et rythme des précipitations

Une précipitations stratiforme à 10 mm/h sur deux heures vous donnera la même qu'une précipitation convective de 80 mm/h sur un quart d'heure pris dans deux heures de "beau" temps.

Oui ca je sais , mais c'est la fréquence qui m'épate , toute l'année 7jours sur 7 enfin j'ai compris et ca me suffit

[dada 0]

Oui ca je sais , mais c'est la fréquence qui m'épate , toute l'année 7jours sur 7 enfin j'ai compris et ca me suffit

J'aimerais bien savoir ou tu as vu qu'il y avait des précipitations supérieures a 100 mm/h tous les jours en Scandinavie ??

Il ne faut pas généraliser a toute l'année ce que tu as vu quelques fois sur un radar....

[Piet 0]

J'aimerais bien savoir ou tu as vu qu'il y avait des précipitations supérieures a 100 mm/h tous les jours en Scandinavie ??

Il ne faut pas généraliser a toute l'année ce que tu as vu quelques fois sur un radar....

Oui. Et tu mélanges un peu tout avec cet article. L'article parle des côtes Ouest de la Scandinavie (de la Norvège donc) qui se situent très régulièrement sur le trajet des dépressions atlantiques et qui essuyent donc de régulière précipitations, principalement STRATIFORMES (donc non convectives). Les forts cumuls annuels sont donc plus liés à la fréquence qu'à l'intensité des précipitations.

Cette côte Ouest connait d'ailleurs assez peu d'orages. La fréquence augmente en allant vers des zones plus continentales de la Scandinavie, mais là aussi les orages ne sont pas si fréquents (et se concentrent l'été) en regard de certaines régions d'Europe.

Bref, mieux vaut de pas tirer de conclusion trop hâtives sur base de quelques observations.

[Boitsfort 0]

http://scandinavia.meteox.com/history.aspx

Bon d'accord c'est pas touts l'année , et la Scandinavie est très grande . Mais il y pleut beaucoup et c'est vrai qu'en hiver c'est précipitations sont stratiforme , mais jugez vous même , c'est vrai aussi que c'est jamais les mêmes zones qui sont servies aussi ... mais si on a des draches comme ca , en Belgique , c'est inondations direct (( Regardez en bas à droite ) et ca arrive souvent )

Modifié 5 août 2010 par Boitsfort

[lewanwan 0]

Quand j'ai été en Grèce, il faisait 42º. Donc, ce n'est pas exceptionnel ...

Je parlais de la température ressentie qui avoisine les 52 quand même , je sais que la température réelle n'a rien d'exceptionnel ...

[paix 0]

05/08/2010 17:57

Pourquoi le prix du blé flambe à nouveau

La canicule en Russie et les mauvaises conditions climatiques dans les principaux pays exportateurs ont fait grimper les prix et ont attiré les spéculateurs sur les marchés du blé

Cliquez sur l'infographie pour la voir en grand format

Les prix du blé se sont envolés ces derniers jours sur les marchés américains (Cbot, basé à Chicago) et européen (Euronext, basé à Paris) des matières premières agricoles. À près de 200 € la tonne, le blé atteint son plus haut niveau depuis 2008, tout en restant encore loin des 300 € la tonne observé au plus fort de la crise des matières premières agricoles. L’année 2008 avait été marquée par des émeutes de la faim dans de nombreux pays en développement.

Comment évoluent les cours du blé ?

La hausse, qui s’est accélérée ces derniers jours, est continue depuis plus d’un mois. Les prix ont augmenté de plus de 50 % depuis fin juin. Cette progression mensuelle, portée par une activité spéculative considérable, est la plus forte depuis 1973.

La très forte volatilité du marché s’explique principalement par l’écart entre les bonnes perspectives de récoltes, qui ont porté le marché à la fin de l’année 2009, et la sécheresse qui s’est, depuis, abattue sur les pays exportateurs de la mer Noire dont, en premier lieu, la Russie.

Pourquoi la canicule russe a-t-elle une telle incidence ?

La canicule en Russie ne provoque pas que des incendies meurtriers dans le sud-ouest et dans l’extrême nord-est du pays. Elle est aussi à l’origine de l’envolée des cours mondiaux du blé. Touché par une vague de chaleur sans précédent, le troisième exportateur mondial de céréales a revu fortement à la baisse ses prévisions de récolte et d’exportations.

Environ dix millions d’hectares de culture ont été détruits, soit 20 % de la surface cultivable du pays. Le vice-ministre de l’agriculture Alexandre Beliaev a estimé la production de céréales du pays entre 70 et 75 millions de tonnes cette année, contre 97 millions de tonnes l’année dernière.

Pour certains experts, cette estimation serait encore largement surévaluée. « Alors qu’il avait atteint 20 millions de tonnes l’année dernière, le niveau des exportations de céréales russes devrait, au mieux, atteindre entre 5 et 10 millions de tonnes cette saison. Et si la canicule dure, le pays pourrait également privilégier sa consommation intérieure et ne rien exporter du tout », analyse Michel Portier, directeur général du cabinet de conseil Agritel. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a d’ailleurs annoncé jeudi 5 août un embargo temporaire sur les exportations de blé.

Qu’en est-il des autres pays producteurs ?

Les perturbations en Russie ont d’autant plus d’importance que d’autres grands pays exportateurs de blé sont eux aussi touchés par des catastrophes climatiques. La canicule perturbe ainsi la production d’autres pays proches de la mer Noire, telle l’Ukraine. La Roumanie et le Kazakhstan ont, eux, souffert de précipitations trop importantes.

Les récoltes sont également attendues en repli en Europe de l’Ouest, dans des pays comme la France et l’Allemagne. Le Canada, quatrième plus gros exportateur, a lui été touché par de fortes inondations au printemps

Ces phénomènes météos exceptionnels, à l’origine de la nervosité des marchés, sont en augmentation ces dernières années. D’après Michel Portier, « les aléas climatiques, à l’origine d’à-coups de la production, sont dix fois plus importants qu’il y a un siècle ».

Seules les récoltes aux États-Unis, premier exportateur mondial, semblent tenir leurs promesses. Dans ce contexte, les conditions climatiques en Australie, où la récolte aura lieu en décembre, sont observées attentivement par tous les acteurs du marché.

Quel rôle la spéculation joue-t-elle ?

La spéculation amplifie fortement la hausse des prix. « Suite à la baisse de la rentabilité des autres placements, les spéculateurs à court terme sont de plus en plus présents sur les marchés des matières premières, notamment les matières premières agricoles, ce qui participe à la plus grande volatilité du marché du blé », explique Benjamin Louvet, associé fondateur de la société de gestion de fonds Prim’Finance.

Les acteurs traditionnels ont aussi joué un rôle. Voyant que les prix sont en train de monter, les producteurs ayant vendu leur blé (avant même de l’avoir récolté) il y a trois mois à 130 € la tonne se sont, par exemple, empressés de racheter leurs positions dans le but de profiter de l’envolée des prix. Au niveau européen, le démantèlement de la politique agricole commune (PAC) participe à l’amplification de la spéculation. « Le démantèlement de la PAC signifie la fin des stocks d’intervention, qui assuraient une certaine stabilité », explique Michel Portier.

Pourquoi le marché du blé intéresse-t-il les investisseurs ?

L’intérêt des fonds de pension et d’autres investisseurs à long terme souligne l’importance stratégique des matières premières alimentaires. En effet, la population mondiale augmente et les habitudes de consommation des habitants des pays émergents changent.

Dans les dix ans à venir, le marché asiatique va continuer à prendre du poids, poussé par la Chine où on l’importe toujours davantage de céréales pour les besoins de l’élevage, en plein boom. « Il faut 8 kg de blé pour produire un kilo de viande », rappelle Michel Portier.

« La rapidité et l’importance des mouvements financiers sur les marchés des matières premières agricoles permettent d’attirer l’attention sur les besoins de production pour l’avenir », explique Benjamin Louvet.

Y a-t-il un risque de crise alimentaire ?

La situation des marchés est moins tendue qu’en 2008. Après deux années très productives, les stocks, notamment américains, sont au plus haut. Et malgré la hausse rapide de ces dernières semaines, les prix restent inférieurs aux niveaux les plus élevés de 2008.

Le maïs et le blé étant assez interchangeables pour l’alimentation animale, les marchés concernant les deux céréales sont liés. En revanche, le prix du riz, plus indépendant, continue à baisser grâce à de bonnes perspectives de récolte en Inde.

« Il n’y aura pas d’émeutes de la faim », pronostique Michel Portier. Les pays du Maghreb, et notamment l’Égypte et l’Algérie, premier et troisième importateurs mondiaux de blé, ont mis en place des systèmes d’amortissement pour éviter des hausses brusques des prix à la consommation.

« Si la tendance à la hausse perdure, cela ne devrait pas empêcher une hausse généralisée du prix des aliments, particulièrement du pain. Les conséquences pourraient notamment être désastreuses à Haïti, plus vulnérable encore qu’en 2008 », s’inquiète Olivier Braunsteffer, directeur des programmes de Care France.

Julien DURIEZ

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?...&rubId=4079

[paix 0]

Et nouveau record à +37,2°C pour un mois d'Août, après les +38,2° du 30 Juillet à Moskwa.

Il sont au dessus des 30° depuis le 14 Juillet, au dessus 25° depuis le 21 Juin.

[paix 0]

Tiens, si certains veulent se faire peur, je vais vous donner les autres villes que Moskwa avec des données synoptiques

Lukojanov, pas tellement plus au Sud mais surtout plus à l'Est, qui fricote avec les +39° :

http://maps.google.fr/maps?hl=fr&clien...sa=N&tab=wl

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=27665

Bien plus au Nord, à Sankt Peterburg

http://maps.google.fr/maps?q=Syktyvkar&amp...ed=0CB4Q8gEwAA:

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=26063

Et pas très loin à Kingisepp

http://maps.google.fr/maps?q=Syktyvkar&amp...ved=0CB4Q8gEwAA

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=26059

Plus au Sud à Ostashkov, entre Moskwa et Sank Peterburg

http://maps.google.fr/maps?hl=fr&clien...ved=0CB0Q8gEwAA

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=26389

Plus au Sud de Moskwa, à Tula (y avait pas de la chtosse là bas durant la 2nde GM ?). Ils en sont tout simplement au quatrième jour au dessus des 38° ...

http://maps.google.fr/maps?hl=fr&clien...sa=N&tab=wl

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=27719

Plus à l'Ouest de Tula, à Suhinici, c'est un peu plus respirable quand même

http://maps.google.fr/maps?hl=fr&clien...sa=N&tab=wl

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=27707

Et l'apothéose, à regarder un verre de rosé à la main, Alatyr qui tient les 38° depuis le 29 Juillet avec 5 jours au dessus de 39°, dont quatre consécutif :

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=27679

Et je rajouterais une station d'Ukraine. Même si ce pays est moins touché, l'Est du pays a aussi de belle série comme à Chernihiv :

http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?lang...2&ind=33135

http://maps.google.fr/maps?q=Chernihiv&amp...ved=0CB0Q8gEwAA

Modifié 5 août 2010 par paix