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Pakistan: un million d'autres personnes déplacées en raison des inondations, selon l'ONU

KARACHI, Pakistan (AP) — Des centaines de milliers de Pakistanais fuyaient vendredi un district du sud du Pakistan, où les eaux gonflées de l'Indus ont fait céder une digue et provoqué des inondations dans de nouvelles zones. Selon les Nations unies, environ un million de personnes auraient été déplacées par la catastrophe naturelle dans le sud du pays depuis le milieu de la semaine.

Les dernières évacuations ont eu lieu après des menaces voilées lancées par les talibans contre les étrangers portant assistance aux sinistrés. "Aucune aide n'atteint les gens affectés, et quand les victimes ne reçoivent pas d'aide, cette horde d'étrangers est pour nous totalement inacceptable", a déclaré jeudi un porte-parole des talibans pakistanais, Azam Tariq, en laissant entendre que les talibans pourraient les attaquer. "Quand nous disons que quelque chose est inacceptable, chacun peut tirer ses propres conclusions", a-t-il lancé.

Ces menaces devraient compliquer la tâche des organisations engagées dans les efforts de secours à l'heure où plus de huit millions d'habitants ont besoin d'une assistance d'urgence.

A Thatta, dans le sud du pays, quelque 175.000 personnes -soit environ 70% des habitants de la ville- auraient fui leur maison au cours de la nuit de jeudi à vendredi, selon Manzoor Sheikh, un haut responsable du gouvernement. Les autorités tentaient de réparer une digue qui a cédé sous la pression des eaux de l'Indus et de s'occuper du transport des personnes tentant de partir.

Un porte-parole de l'ONU Maurizio Giuliano a déclaré qu'environ un million de personnes, selon des informations reçues par les Nations unies, avaient été déplacées dans les districts de Thatta et de Qambar-Shadadkot depuis mercredi.

Il est difficile de vérifier les chiffres qui ont été communiqués par les autorités car l'accès à nombre de secteurs est difficile en raison des inondations, et les personnes pourraient avoir quitté leur maison bien avant les ordres d'évacuation ayant été donnés.

Des agences onusiennes et d'autres organisations humanitaires s'emploient à faire parvenir des moyens matériels et humains vers les zones sinistrées, alors que les inondations provoquées par de violentes pluies de mousson ont commencé il y a près d'un mois dans le nord du Pakistan et se sont déplacées vers le sud, dévastant les cultures.

La situation dans la province du Sind "va de mal en pis", a déclaré Maurizio Giuliano. "Nous distribuons (l'aide) de plus en plus vite, mais les inondations semblent déterminées" à l'emporter sur notre "réponse".

Près de 17,2 millions de personnes ont été affectées depuis le début des inondations et quelque 1,2 million d'habitations ont été détruites ou grandement endommagées, selon les Nations unies.

Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires John Holmes a déclaré lors d'une conférence de presse à New York que l'ONU restait déterminée à porter secours aux victimes, en dépit des menaces lancées par un porte-parole des talibans. "Nous prendrons évidemment ces menaces au sérieux, comme nous l'avons fait auparavant, et prendrons les précautions qui conviendront, mais on ne nous dissuadera pas de faire ce que nous croyons utile de faire, à savoir aider la population" pakistanaise, a-t-il dit.

D'autres organisations humanitaires ont précisé que leur programme de sécurité tenait compte de telles éventualités.

Illustrant la fragilité de la situation en matière de sécurité, une bombe a explosé vendredi dans un restaurant de Mansehra, dans le nord-ouest du pays, faisant un mort, selon le chef de la police locale Mohammed Sajjad qui a annoncé l'ouverture d'une enquête. AP

cr/v248

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...elon-l-onu.html

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La température a dépassé ce jeudi 26 août les 40°C en divers endroits du sud-ouest de la France.

Il s'agit de valeurs assez remarquables car elles sont enregistrées tard dans la saison estivale.

Pour info, Montauban est monté à 41,1°C, ce qui n'est pas loin de son record de 2003 (41,8°C).

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La température a dépassé ce jeudi 26 août les 40°C en divers endroits du sud-ouest de la France.

Il s'agit de valeurs assez remarquables car elles sont enregistrées tard dans la saison estivale.

Pour info, Montauban est monté à 41,1°C, ce qui n'est pas loin de son record de 2003 (41,8°C).

Et hier, Valence dépassait 44°C.

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Modifié par nicolas1007

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41 à Montauban et 17 en Bretagne. Vraiment extraordinaire. Et encore plus pour Valence, avec 44 là-bas et 16 chez nous. Heureusement que cet air chaud n'est pas arrivé che nous !

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« Le Pakistan n’a pas une bonne image et ça retombe sur les victimes »

Les inondations qui ont commencé fin juillet au Pakistan ont endommagé au moins 3,2 millions d’hectares, soit 14 % des terres cultivées du pays, selon les Nations unies. Plusieurs dizaines de milliers d’enfants seraient menacés de famine, toujours selon l’ONU.

En France, la solidarité s’organise. Les associations appellent à la générosité des donateurs et tirent la sonnette d'alarme. « Le don n’est pas un acte obligatoire», indique Philippe Lévêque, directeur général de Care France. Cette association de solidarité présente dans 70 pays organise à Deauville, ce samedi, un bal pour récolter des fonds. 250 000 € ont été collectés en 2009 lors de cette soirée qui réunit quelques grands mécènes comme Sidney Toledano (Dior), Dominique Desseigne (Barrère) ou encore Christophe Beaux, président de la Monnaie de Paris.

«En quelque sorte, poursuit Philippe Lévêque, aux yeux des donateurs, la victime doit être aimable. Il se peut qu’il y ait une sympathie historique ou culturelle, comme la France avec le Cameroun ou le Canada avec Haïti. Le Pakistan n’a pas bonne image, alors ça retombe sur les victimes, les femmes, les personnes âgées, les enfants. On a connu cela avec l’Iran il y a quelques années, à Bam, où il y a eu un appel à l’aide internationale, mais qui s’était au final soldé par très peu de dons. »

Yann-Olivier BRICOMBERT.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale...20-aud_actu.Htm

Au cœur du chaos pakistanais

Par Thierry Portes

Les ponts ont été arrachés, les routes sont submergées, et sur les gués trop étroits, pris d'assaut, les camions se renversent un à un. Au total, c'est toute l'économie du pays qui se retrouve paralysée. (crédits photo: Khalid Tanveer/AP/Sipa)

REPORTAGE - Aucun pays développé ne pourrait se relever seul de l'incroyable dévastation infligée par la mousson au Pakistan depuis un mois. C'est dire si l'avenir de ce fragile Etat déshérité se trouve aujourd'hui totalement conditionné à l'aide internationale... qui n'arrive qu'au compte-gouttes. Nos reporters en reviennent, sidérés.

À chaque coup d'accélérateur, les roues patinent et s'enfoncent un peu plus dans la boue noire. L'ornière se creuse. Ses rebords touchent déjà l'essieu. Le petit camion bleu ciel chargé de caisses de pêches bloque l'étroite piste depuis plus d'un quart d'heure. Un concert d'avertisseurs résonne au milieu des vergers : les véhicules et leurs conducteurs en colère s'entassent devant et derrière le camion en détresse. Au bout de la quinzième tentative, malgré l'aide de jeunes hommes aux kameez (longues chemises traditionnelles portées au Pakistan) maculés de terre, le chauffeur abandonne. Sous les insultes et les cris, le camion dévale la pente en marche arrière: il ne livrera pas les pêches au marché. La récolte est fichue ; le paysan ne touchera pas une roupie pour nourrir sa famille.

La scène se déroule à Madyan, une ville située dans la haute vallée du Swat, au pied de l'Himalaya. C'est ici que les inondations du Pakistan ont été les plus dévastatrices et les plus meurtrières (plus de 1000 morts dans cette seule région, pour un bilan national avoisinant au moins 1600 victimes).

Repérés par un hélicoptère, les villageois isolés prennent souvent d'énormes risques pour récupérer, dans la boue et le courant, les denrées et l'eau lancées par les secours. (crédits photo: PGP/News pictures/Starface)

Le 29 juillet dernier, en quelques heures, la mousson a fait enfler les torrents de montagne qui ont dévalé les pentes pour converger vers le Swat. L'effet d'entonnoir a été terrible. Plus de 150 ponts ont été emportés. Toutes les maisons bâties sur les berges ont été éventrées. Elles gisent aujourd'hui au milieu du courant, leurs piliers de béton sectionnés, leurs façades arrachées laissant apparaître du mobilier, des tapis, des couvertures qui pendent pêle-mêle sur des dalles cassées. À Madyan, le Swat en fureur a même changé de lit et englouti la route qui relie la ville aux plaines du sud. Un axe vital, une sorte de cordon ombilical pour des centaines de milliers de Pakistanais, a été coupé net en deux endroits. Là où se déroulait l'asphalte, il ne reste plus qu'une instable falaise d'une trentaine de mètres qui surplombe à la verticale les eaux boueuses de la rivière. Des maisons à moitié dans le vide attendent le moment fatal où elles glisseront vers le torrent.

Au milieu des arbres fruitiers, l'armée a taillé à la hâte une piste de secours. Mais avec ses pentes raides et ses profondes or nières, elle n'est franchissable qu'en 4 x 4. C'est pourtant celle-ci que des agriculteurs tentent d'emprunter pour aller vendre leurs fruits, dont c'est la pleine saison.

Faute de véhicule idoine, les marchandises sont portées à dos d'homme. Telles des fourmis, sur d'étroits sentiers où il est difficile et parfois périlleux de se croiser, des colonnes de rescapés transportent des sacs de farine donnés par l'aide humanitaire, des ustensiles de cuisine, des matelas: tout ce dont ils ont besoin pour survivre.

A Fezagat, le pont a été emporté: 40.000 personnes se retrouvent isolées, obligées de traverser sur des radeaux de fortune en donnant 20 roupies à chaque fois aux bateliers. (crédits photo : Alfred/Sipa)

Ces scènes de détresse, de misère et de dévastation se répètent partout au Pakistan. Environ un quart du territoire -soit 200.000 kilomètres carrés- a été victime des inondations et près de 20 millions de Pakistanais, sur une population totale de 170 millions, ont été touchés. En aval de l'Himalaya, là où les différentes rivières se jettent dans l'Indus, c'est le noble fleuve qui est sorti de son lit, transformant les plaines agricoles en une sorte de mer intérieure. Dans le Pendjab, le Sind et le Baloutchistan, les eaux se sont lentement répandues, poussant les habitants à fuir et à se réfugier en hauteur. Ces crues historiques auraient déjà des conséquences dramatiques dans un pays riche, mais au Pakistan, elles prennent une dimension inédite. Les millions de gens qui vivaient dans des maisons en pisé se retrouvent, une fois les eaux retirées, face à un magma de boue, de paille et de quelques poutres, où il faudra entièrement reconstruire. Dans la seule région du Sind, au sud du pays, près de 300.000 personnes seraient sans abri. Sans oublier les récoltes perdues -riz, blé, maïs, canne à sucre, légumes...- et le bétail noyé. Pour faire bonne mesure, des stocks de riz (d'une valeur de 3 millions d'euros, selon une source officielle) et des silos de grains ont été engloutis.

Cette mousson est la pire depuis l'épendance du Pakistan, fondé en 1947 (crédits photo: Kevin Frayer/AP/Sipa)

Les populations, composées pour l'essentiel de fermiers (75% des Pakistanais sont agriculteurs et, selon un rapport du Programme alimentaire mondial de 2008, 50% vivaient déjà en situation alimentaire précaire) qui comptent sur leur propre production pour survivre, devront attendre un an au moins avant de pouvoir à nouveau se nourrir par elles-mêmes. Les chiffres de cette catastrophe pakistanaise donnent le vertige. Ils pointent aussi l'intensité de l'effort qui sera nécessaire pour remettre ce pays sur pied. Le président Asif Ali Zardari a déclaré, dans une interview au Time, qu'il faudrait au moins trois ans pour panser les plaies. Au vu des problèmes qui attendent le chef de l'Etat, on peut le taxer d'optimisme.

Fezagat, un village à quelques kilomètres au nord de Mingora, chef-lieu du district du Swat, fournit quelques exemples du travail de titan qui sera nécessaire. Le pont a totalement disparu. On n'aperçoit plus que ses piles, inutiles sentinelles plantées au milieu des rapides. Pas moins de 40.000 personnes se sont retrouvées isolées. Si bien que les gens sont obligés de traverser la rivière sur des radeaux bricolés avec des boudins de caoutchouc et des banquettes en bois. Des paysans désormais sans terre se sont reconvertis en bateliers. Ils font passer les gens d'une rive à l'autre pour 20 roupies (un peu plus de 15 centimes d'euro). L'armée veille à ce que cela se passe en bon ordre. Avec en permanence une cinquantaine de personnes qui attendent sous un soleil de plomb, des rixes ont tôt fait d'éclater. Tout passe par les radeaux: matelas, poulets, groupes électrogènes... En revanche, les marchandises trop lourdes ne gagneront l'autre rive que lorsque les militaires auront terminé de tendre un câble sur lequel elles seront treuillées.

Plus haut, les soldats du génie sont en train de construire une nacelle qui permettra de transborder les habitants isolés en leur évitant les risques des eaux du torrent. Mais toutes ces solutions de fortune ne sont pas viables à long terme. «Je travaille à Mingora», dit Amir Haq, alors qu'il attend son tour pour embarquer sur un radeau, «et je mets plus d'une heure et demie pour y aller. Mon patron retient mes retards sur ma paye.»

Partout, les maisons en pisé se sont effondrées, l'eau est polluée. Pour bénéficier d'un toit en toile et de quelques soins, il faut réussir à gagner un camp de réfugiés. (crédits photo: Alfred)

De même, l'agriculture paye un lourd tribut. Les berges de la rivière ne sont plus que de longues plages de sable gris criblées de galets ronds. Avant la crue soudaine, ces étendues hostiles étaient couvertes de vertes rizières léchées par le torrent. «Il faudra des années pour enlever ces pierres et ce sable»,se lamente Assil Zeda, un riziculteur du village. «Il y en a sur deux mètres d'épaisseur. On n'y arrivera pas sans de gros engins de chantier.» Et ce n'est pas le seul problème. Le lit de la rivière ayant changé, plus personne ne sait où se trouvent les parcelles. Il va falloir complètement retracer les limites de chacune d'elles, avec les litiges que l'on peut imaginer.

Ces problèmes de cadastre soucient beaucoup Aamir Gamaryani. Economiste, il travaille pour une ONG américaine, Relief International. Quand il nous fait visiter son village, Pachtoun Garhi, près de la ville de Peshawar, il montre non seulement la dévastation des habitations mais aussi combien la rivière Kaboul a modifié les champs. «Tout est resté sous l'eau pendant trois jours», raconte-t-il. «Sept cents maisons se sont effondrées et les autres menacent de tomber à leur tour. Plus personne ne retrouve sa terre parce que la rivière passe beaucoup plus près du village maintenant. Les terres cultivables se sont réduites. Certains ont tout perdu et on ne pourra pas leur trouver d'autres terrains.» Pour les 20.000 habitants de Pachtoun Garhi, le bilan est lourd: 800 têtes de bétail perdues, 42 fermes détruites - 40 éleveurs de volailles et 2 exploitations laitières -, et une centaine de magasins totalement inondés. «On ne s'en sortira pas sans aide extérieure, explique Aamir Gamaryani. Les gens sont impatients de revenir chez eux et sont prêts à reconstruire leurs maisons eux-mêmes. Mais on doit leur fournir du matériel pour ça.» Le jeune économiste n'a pas la folie des grandeurs ; des briques, du ciment et du bois suffiraient amplement. «Tout le nécessaire se trouve au Pakistan, sauf l'argent», soupire-t-il.

Le ramadan aggrave encore la colère contre les autorités. Le soir, à l'heure de la rupture du jeûne, les sans-abri n'ont droit qu'à du riz mouillé d'un peu de bouillon. (crédits photo: Alfred)

Où que l'on aille au Pakistan, la prière est la même: aidez-nous! Sonnés par l'ampleur des inondations, sceptiques -c'est un euphémisme- sur la capacité de leur gouvernement à relever le pays et angoissés à l'idée de vivre encore des années avec des millions de sans-abri affamés (ils seraient 5 millions actuellement, selon l'ONU), les Pakistanais attendent que le monde entier, notamment les pays les plus riches, leur tende la main. Ils savent que la communauté internationale s'est mobilisée beaucoup plus spontanément pour secourir les victimes du tsunami de 2004 ou celles du tremblement de terre haïtien du mois de janvier dernier. Ils savent aussi que le Pakistan, base arrière des talibans afghans et foyer d'islamistes radicaux, n'a pas bonne presse en Occident. Ils savent encore que la corruption généralisée qui gangrène l'appareil d'Etat n'incite pas les étrangers à effectuer des dons. Mais, en ces temps dramatiques, ils ne revendiquent qu'une chose: leur droit à la compassion dans le moment le plus tragique que ce pays ait connu depuis la partition de l'Empire britannique en 1947, date de naissance du « pays des purs ».

Islamistes: les «humanitaires» radicaux en embuscade

La bannière du Falah-e-Insaniyat Bien de l'humanité flotte encore entre les deux arbres où elle avait été tendue, au début du mois d'août. Au bord du champ de maïs voisin, on décèle aussi les traces des tentes montées par l'organisation humanitaire pakistanaise, tout près du pont à moitié détruit de Chakdara (vallée du Swat).

Si les militaires ont prié ces humanitaires très spéciaux de décamper, c'est qu'ils appartiennent à la vitrine sociale du Lashkar-e-Taiba, l'organisation radicale qui était derrière les attentats terroristes de Bombay en 2008. «Nous ne laisserons pas les organisations extrémistes profiter de la situation», a déclaré la semaine dernière le ministre de l'Intérieur pakistanais. Il est vrai que les organisations radicales sont moins visibles depuis quelque temps dans les régions dévastées. Mais les mouvements de menton ne suffisent pas.

À Nowshera, une ville de la province pachtoune à une trentaine de kilomètres de Peshawar, les barbus ont érigé une grande tente où ils distribuent des repas d'iftar (la rupture de jeûne des soirs de ramadan) aux réfugiés. Installés dans une partie de la ville où les camps de toile ont proliféré, ils font profil bas et se contentent de distribuer du riz mouillé d'une louche de bouillon de viande aux sans-abri.

Ailleurs, comme dans la grande ville de Mingora, dans la vallée du Swat, ils font du porte-à-porte. «Ils nous ont apporté de la farine, du sucre et de l'huile la semaine dernière», raconte Rehmat Hayat, qui vit avec sa famille dans une maison à moitié éventrée par la crue. Et cet homme de rappeler qu'un représentant du gouvernement local était passé quelques jours plus tôt dans le quartier dévasté et avait promis que quelque chose leur serait donné le jour même. «On attend toujours!», s'esclaffe Rehmat Hayat.

Si l'armée, qui a mené de rudes combats contre les talibans l'an dernier dans la région du Swat, ne veillait pas elle-même à éloigner les organisations radicales des réfugiés, ces dernières auraient une formidable occasion de gagner du terrain politique. Car la foi dans le gouvernement est actuellement au plus bas et personne n'est prêt à prendre sa défense. Notamment pas celle du président Zardari, qui se prélassait entre la France et la Grande-Bretagne quand les eaux ont déferlé sur le Pakistan.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/...pakistanais.php

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La ville de Sujawal sous les eaux dans le sud du Pakistan

KARACHI, Pakistan (AP) — La ville de Sujawal, dans le sud du Pakistan, a été totalement envahie par les eaux dimanche, alors que la quasi-totalité de ses 250.000 habitants avait déjà fui, venant grossir les rangs des déplacés victimes des pires inondations de l'histoire du pays.

Selon les autorités de Sujawal (150 km au sud-est de Karachi, capitale du Sindh), l'eau a déjà atteint 1,5 mètres au centre de la ville, et jusqu'à trois mètres dans les villages des environs.

La montée des eaux menace aussi Thatta (350.000 habitants), cité historique et l'une des villes principales du sud de la province du Sindh et base opérationnelle pour l'organisation des secours dans la région.

Les eaux de l'Indus en crue ont également inondé des secteurs de la route principale entre Sujawal et Thatta.

Les secours cherchent désormais à construire des digues de fortune en trois points différents sur cette route, pour "empêcher les eaux d'atteindre Thatta", explique Hadi Baksh, responsable de la gestion des catastrophes dans le sud du Sindh.

Les déplacés de Sujawal ont gagné Makli, colline proche de Thatta où s'entassent près d'un demi-million de personnes, la plupart sans rien pour s'abriter et sans eau potable ni vivres. AP

nc/v

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...u-pakistan.html

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Ahurissant refroidissement cet après-midi!

Ici, il ne fait plus que 13,3°C sous de faibles pluies, et les Hautes-Fagnes sont déjà sous les 10°C.

Il s'agira d'une des après-midi du coeur de l'été (juillet/août) les plus froides jamais vécues de ma part.

On se croirait en plein hiver quand une masse d'air glaciale nous envahit.

13,1°C toujours en baisse. Dingue!

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10°C sur Bruxelles en plein jour

9,6°C ici (et cela semble encore vouloir baisser)

après le passage du front froid.

On ne parle pas ici de T° min lors de nuit dégagée. C'est remarquable!

Une nouvelle journée à encadrer. Depuis 9 mois, ce sont plus les journées froides qui ont fait l'actualité. Tant mieux.

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Pas forcément ... La ménagère de service dira encore qu'il n'y a pas de RC !

10°C sur Bruxelles en plein jour

9,6°C ici (et cela semble encore vouloir baisser)

après le passage du front froid.

On ne parle pas ici de T° min lors de nuit dégagée. C'est remarquable!

Une nouvelle journée à encadrer. Depuis 9 mois, ce sont plus les journées froides qui ont fait l'actualité. Tant mieux.

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La crue de l'Indus atteint l'embouchure

KARACHI, Pakistan (AP) — Les eaux en crue qui ont dévasté le Pakistan du nord au sud pendant cinq semaines atteignaient mardi la mer d'Oman, après avoir noyés encore deux villes, alors que le défi de fournir une aide d'urgence à huit millions de sinistrés demeure.

Partis du nord-ouest, les inondations ont frappés un cinquième du pays. Les eaux ont commencé leur décrue dans le nord et au Penjab, mais ont ces dix derniers jours submergé les villes du Sindh (sud) proches de l'Indus.

Selon Hadi Bakhsh, responsable de la gestion des catastrophe, deux dernières villes situées sur le passage du pic de crue ont été frappées lundi soir. Khahre Jamali et Jati, dernières localités sur le passage des eaux et qui avaient été évacuées par la population, se sont retrouvées sous trois mètres d'eau par endroits. "Les eaux se dirigent désormais vers la mer d'Arabie", a-t-il ajouté.

Les promesses de dons pour aider le Pakistan ont afflué. Mardi, l'Inde a annoncé qu'elle débloquerait 25 millions de dollars, au lieu des cinq millions précédemment promis.

On estime qu'il faudra des milliards de dollars et des années pour reconstruire le pays. Environ un million de maisons ont été endommagées ou détruites, soit au moins cinq fois plus qu'en Haïti, frappée par un puissant séisme cette année. AP

nc/v

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...embouchure.html

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Cela tourne au désastre économique maintenant. Que Dieu les garde.

Pakistan : les inondations vont ralentir la croissance de deux points, selon le Premier ministre

La croissance économique au Pakistan va baisser de 2% à cause des inondations et ce mauvais résultat conduira à des pertes d'emplois "massives", a averti mercredi le Premier ministre Yousuf Raza Gilani.

Les inondations ont détruit un cinquième de l'infrastructure d'irrigation, du bétail et des récoltes du pays, selon M. Gilani. "La performance de l'agriculture sera par conséquent beaucoup plus faible cette année et l'année suivante. Cette perte aura un effet boule de neige sur les secteurs de la production manufacturière, des services et de l'exportation", a déclaré M. Gilani dans un discours devant les membres de son cabinet. "La sécurité alimentaire du pays est également menacée."

M. Gilani a déclaré que la croissance baisserait à 2,5% en 2011 alors qu'elle devrait atteindre 4,5% cette année. "Cette perte économique se traduira par des pertes d'emplois massives", a précisé le Premier ministre. L'inflation s'envolerait également à 15% ou 20% l'an prochain au lieu des 9,5% actuellement prévus pour 2011.

Les inondations ont commencé il y a un plus d'un mois dans le nord-ouest du Pakistan après de fortes précipitations. L'armée et les agences humanitaires internationales tentent d'apporter de l'aide à quelque huit millions de personnes qui ont toujours besoin d'une aide d'urgence.

Les inondations sont en recul dans une partie du nord et du centre du pays mais se poursuivent dans le sud. La communauté internationale a promis des centaines de millions de dollars pour aider le Pakistan à répondre à la crise.

On estime qu'il faudra des milliards de dollars et des années pour reconstruire le pays. Environ un million de maisons ont été endommagées ou détruites, soit au moins cinq fois plus qu'en Haïti, frappée par un puissant séisme en début d'année. AP

lma/v523

Copyright 2010 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed.

http://www.boursorama.com/pratique/actu/de...dbf0caabee5aee4

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Ah oui évidemment, pour les économistes, le plus grave, c'est la croissance. Les maisons en boue sèche qui s'effondrent, on s'en fout ... :whistling:

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Frisquet ce matin à Elsenborn , 1,5°c . On approche des premières gelées :)

Oui. Et tant que j'y suis, je précise que c'est bien à l'aérodrome d'Elsenborn que le 1.5°C a été mesuré, pas au village qui, situé sur une butte 70 m plus haut, présente des minima plus doux que l'aérodrome par nuit de rayonnement (pas de nuages, pas de vent).

Au sommet du plateau des Hautes Fagnes, le Mont-Rigi a enregistré par exemple un minimum de 6.5°C.

Un lien à lire pour ceux que ça intéresse: http://www.forums.meteobelgium.be/index.ph...st&p=312144

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Encore relativement normal pour cette période de l'année. J'ai vu hier sur WZ que le premier épisode hivernal pourrait bien frapper la Laponie et le Nord russe dans une semaine ...

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Températures assez chaudes sur nos régions hier avec, dans les stations officielles bien dégagées, jusqu'à 25.8°C à Schaffen (au Centre-Ville de Liège on plafonnait entre 26 et 27°C).

Nos amis français connaissaient aussi une journée estivale avec par exemple 30.3°C à Montauban ou 27.2°C à Rennes, dans l'Est de la Bretagne.

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Si la dépression que vous voyez sur la France et la perturbation associée ne se sont pas trop fait sentir en Belgique, il en va tout autrement chez nos voisins hexagonaux avec de fortes pluies localement, notamment dans le Sud-Est où le vent de sud à l'avant de la dépression s'en est donné à coeur joie.

Au Mont-Aigoual, par exemple:

-rafale maximale de 172 km/h

-215 mm/24H de pluie tombés entre dimanche 12hUTC et ce lundi 12hUTC

Avant le passage de toute cette agitation, les températures avaient pu monter très haut ce week-end, avec notamment 31.1°C à Ajaccio (Corse) ou 30.6°C à Pau (Sud-Ouest), sous les bourrasques de foehn au pied des Pyrénées. Pour info, il ne fait plus que 14°C à Pau, 2 jours plus tard.

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Toujours des valeurs exceptionnellement douces pour octobre en France avec, hier dans la Pays Basque, 29°C à la pointe de Soccoa et 28.7°C à Biarritz.

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Regardez comme les averses (en cellules convectives ouvertes dans ce cas) se limitent à la mer du Nord en évitant l'intérieur des terres des îles Britanniques.

Normal, l'instabilité et la convection naissent du contraste en l'air froid et une surface nettement plus chaude. A cette saison en matinée, seules les surfaces marines sont assez chaudes pour générer ces nuages convectifs qui peuvent évidement un peu déborder dans les terres, voire s'y former mais uniquement après réchauffement diurne suffisant.

A noter qu'au printemps ou en été, les contrastes sont tels que, à l'inverse, les nuages convectifs se forment plus facilement dans les terres l'après-midi qu'en mer.

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