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On voit d'ailleurs bien les différences entre une station comme Bierset (souvent la plus douce les nuits d'été, mais rarement la plus chaude l'après-midi) et une station comme Kleine Brogel (sol sableux de Campine se refroidissant fort la nuit, mais se réchauffant très fort en journée).

Je profite du post de PIET sur les records de t° actuels pour rebondir sur ancien topic destiné aux orages :

On sait que la t° des sols peut avoir un rôle important dans la déstabilisation d'une masse d'air et qu'il s'agit d'un des éléments déclencheurs d'orages.

Dès lors ma question :

La géologie des sols (et plus particulièrement les couches de surface) a-t-elle un rôle sur cette capacité à déstabiliser l'air ?

Si les sols sableux se réchauffent plus fort et plus vite en journée, les régions constituées de ce type de sols sont-elles plus exposées aux orages en terme de risques ?

Je parle bien sûr pour la formation d'orages non-frontaux, non-associés à une perturbation et un changement de masse d'air. Car je doute que les orages frontaux bien organsés en ligne fassent la distinction entre une région sableuse et un coin moins sableux à 10 kms de distance.

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Oui, le type de sol et donc la T° au voisinage de cellui-ci peut jouer un rôle dans la formation des orages dits "de chaleur" (cellules orageuses non organisées les journées chaudes), mais attention, je parle de ça "toutes autre choses restant égales"...

Parceque le profil de l'atmopshère (intépendamment de la T° dans les premiers mètres près du sol), la circulation en altitude et en surface, l'humidité de la masse d'air, la présence de sources d'humidité comme des lacs (mais aussi des zones boisées), les ascendances forcées par un relief, etc etc... sont autant de paramètres qui jouent dans la balance, donc le type d'un sol n'est qu'un élément parmis des tas d'autres.

Parfois, bien que le profil de l'atmosphère soit le même et que l'on se trouve dans une zone plate, un orage pourra naître à une endroit qui n'est pas le plus chaud du coin, mais où l'humidité relative des basses couches était plus élevée.

Le problème est que tout cela s'explique plus facilement avec des tracés dans sur des sondages atmosphérique et qu'il est compliqué de les expliquer sur un post ici...

Au passage, pour un même type de sol, l'humidité de celui-ci joue aussi. Plus un sol est sec, plus vite il va chauffer en journée (car il y a moins d'énergie "gachée" pour évaporer l'eau continue dans ce sol).

C'est aussi valable pour l'air, plus il est sec, plus il se réchauffera facilement car il n'y a pas de chaleur accaparée pour évaporer l'eau.

Ceci explique (en partie) pourquoi on atteind des T° nettement plus élevées dans les déserts (air très sec, sol sableux très sec...) que dans les régions équatoriales couvertes de forêts humides et de zones d'eau (marais, fleuves, mangroves). D'autres éleménts jouent aussi évidemment (relief, continentalité, mouvements subsidents, blablabla).

Au passage, le sol sableux se aussi refroidit très vite, ce qui explique en partie pourquoi les nuits sont fraîches dans le désert.

Modifié par Piet

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Merci PIET pour cette explication. thumbsup.gif

Oui, le type de sol et donc la T° au voisinage de cellui-ci peut jouer un rôle dans la formation des orages dits "de chaleur" (cellules orageuses non organisées les journées chaudes), mais attention, je parle de ça "toutes autre choses restant égales"...

Bien sûr ... smile.gif

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