Un monument que j'aime

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Un lieu qui me tient particulièrement à coeur. Il a été un point de départ à une belle expérience de la vie, je parle de l'Amour. Même si cela ne se termine pas toujours comme on le voudrait, ça fait partie des souvenirs. Je voudrais vous présenter la gare centrale de Milan.

Histoire:

Il est décidé de construire une nouvelle gare pour remplacer une plus ancienne, devenue obsolète depuis la croissance du trafic ferroviaire au début du XXème siècle. Cette croissance est dûe à l'ouverture du Tunnel du Simplon en 1906 ouvrant ainsi un accès nord-sud.

Le roi Victor-Emmanuel III pose la première pierre le 28 avril 1906 avant même qu'un projet ne fusse choisi. La construction proprement dite commence en 1913.

À cause de la crise économique en Italie, pendant la Première Guerre Mondiale, la construction se fait au ralenti, et le projet, qui est plutôt simple au départ, continue à changer tout en devenant plus complèxe et majestueux. On doit ces transformations de projets à Benito Mussolini, (ndt: un des hommes les plus mégalomanes que la terre ait porté...) alors premier ministre, parce qu'il voulait que la gare représente "la puissance du régime fasciste".

Les principales modifications sont le nouveau plan de la plate-forme ferroviaire et la pose d'arcades métalliques pour former la verrière sur les voies. Cette verrière, toujours présente, est l'oeuvre d'Alberto Fava, elle est longue de 341 mètres et recouvre une superficie de 66.500 m².

La construction reprend à plein régime en 1925 et le 1er juillet 1931 la gare est inaugurée en présence du Ministre des Postes et des Communications Costanzo Ciano.

Architecture:

La gare est l'oeuvre de l'architecte Ulisse Stacchini. Son projet remporte le concours en 1912 et est calqué sur la Union Station de Washington. La façade est large de 200 mètres et le sommet de l'édifice culmine à 72 mètres, un record quand la gare a été construite. Juste derrière la façade est construite la Galerie des Carosses pour permettre le débarquement des passagers.

La gare n'a pas de style architectural particulier. C'est un mélange de différents styles, en particulier Liberty et Art-Déco, mais pas seulement. Parfois on appelle ce style "Assiro Milanese". Cette gare est considérée comme une des plus belles gares du monde avec la Grand Central Terminal Station de New-York.

Pour la petite histoire, sur le fronton on peut lire à l'heure actuelle en chiffres romains: Anno MCMXXXI dell'era di Cristo (1931 de l'ère du Christ) et en dessous, on a enlevé les caractères cloués et on peut encore y distinguer: Anno IX dell'era fascista (année 9 de l'ère fasciste, celle-ci ayant commencé en 1922)

Transports:

La gare a 24 voies (en cul de sac). Chaque jour 320.000 passagers transitent pour un total de 500 trains.

La station est également une plate-forme multimodale au niveau local. S'y croisent les lignes 2 et 3 du métropolitain, de nombreuses lignes d'autobus et de tramways et est le point de départ des lignes de chemin de fer nationales et régionales.

Source: Milano-Centrale

Traduit de l'italien par mes soins

Photo source: Verrière

Modifié 24 juillet 2006 par Ephraïm

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Source: Façade

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Et bien moi, c'est un ensemble de monuments. Une ville en fait !

Une ville qui bouge beaucoup, qui s'est métamorphosée en 10/15 ans, et où je prends beaucoup de plaisir à chaque fois que j'y vais.

Ostende :

J'aime particulièrement cet édifice (les thermes) :

Une ville dont les édifices vous replongent dans l'ambiance du 19ème siècle / début du 20ème, une ville qui vous replonge à l'époque de Leopold II, roi bâtisseur qui aménaga cette ville à son goût ... que j'aime !

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En ce qui me concerne et bien qu'ayant beaucoup voyagé, la ville et mon monument fétiche, c'est Paris et le monument incontournable: Notre Dame de Paris.

J'ai séjourné durant quatre années pas loin d'elle, près du bruyant Quartier Latin quand j'ai étudié à l'Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne (3e cycles et doctorat). Il n'était pas question pour moi de guindailles vu le prix des études et l'application quelles réclamaient. Au bout de 4 ans, j'en avait fait le tour sans en connaître tous ses mystères tant c'est un monument remarquable et il y en a beaucoup à Paris.

Élu en 1160, Maurice de Sully entreprend aussitôt de reconstruire sa cathédrale,

dont la première pierre sera posée en 1163. Ce chantier s’ouvre dans un contexte d’expansion démographique et économique, dans un cadre de paix, de prospérité et de renouveau religieux et intellectuel. Dès la consécration du chœur en 1182, elle fut le siège de grands événements religieux et politique à la mesure de la place que tenait Paris dans le royaume: les premiers Te Deum chantés en action de grâce à l’occasion des victoires de Philippe Auguste, l’accueil de la Couronne d’épines rapportée par saint Louis, l’ouverture des premiers États Généraux par Philippe le Bel. Désormais, l’histoire de la cathédrale est intimement liée à celle de la France.

Aux 17ème et 18ème siècles, Notre-Dame accueillit les grandes manifestations de la grandeur royale: victoires encore, cérémonies funèbres, etc. Mais le souffle gothique n’était plus et l’on n’hésita pas à remplacer les grandes verrières colorées par des vitraux blancs plus lumineux. Louis XIV, pour réaliser le vœu de Louis XIII, remplaça le chœur gothique par un chœur baroque. La prise de la Bastille fut encore célébrée par un Te Deum, mais bientôt les révolutionnaires décapitèrent puis abattirent les grandes statues des portails et de la galerie des Rois avant de transformer la ci-devant église en temple de la déesse Raison, de sorte que, rendue au culte sous le Consulat, c’était un édifice bien délabré, caché derrière des ors et des tentures, qui abritait le sacre de Napoléon le 2 décembre 1804.

Il fallut attendre que la prospérité fût revenue, que le mouvement romantique eût réhabilité un Moyen Âge sans doute mythique, pour que fût entreprise la restauration de la cathédrale, opération menée par Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-le-Duc. La fin du chantier s’accompagna de la restructuration de l’île de la Cité par le baron Haussmann, supprimant tout le quartier ancien et isolant Notre-Dame au fond d’un immense parvis.

photos-sources:www.cathedraledeparis.com

Modifié 25 juillet 2006 par maxous