Océanic 0 Posté(e) 16 octobre 2006 Je pensais qu'il serait utile, intéressant, de montrer l'analyse trouvée sur le net et concernant l'évolution des anomalies de pression au niveau du sol au cours des dernières décénies. La période de référence est 1968-1996. Je pense que les cartes se passent de commentaires (attention toutefois aux échelles d'anomalies qui ne sont pas identiques d'une carte à l'autre; la tendance générale, elle, est clairement établie). Période 1950-1960: Période 1960-1970: Période 1970-1980: Période 1980-1990: Période 1990-2000: Période 2000-2005: En regardant ces cartes, on note que le changement s'est vraiment opéré lors de la décénie '80-'90. En saucissonnant en 2 sous-périodes, cela donne: Période 1980-1985: Période 1985-1990: J'ai ramené les échelles à un degré identique et 'graphiqué' le tout, cela donne (un peu d'indulgence pour la qualité de mon graph... ): Voilà, bonne soirée. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 16 octobre 2006 Merci pour cette explication et ce graphe Marco, très intéressant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Piet 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Effectivement, impressionnant ce graphique. Merci MArco! Il met en évidence ce que l'on pourrait "ressentir" très subjectivement. Va-t-on vers une tendance où les flux d'ouest bien "zonaux" vont un peu diminuer au profit de situations anticycloniques plus fréquentes? On aurait envie de dire oui au vu du graphique... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sneeuw 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Effectivement, impressionnant ce graphique. Merci MArco! Il met en évidence ce que l'on pourrait "ressentir" très subjectivement. Va-t-on vers une tendance où les flux d'ouest bien "zonaux" vont un peu diminuer au profit de situations anticycloniques plus fréquentes? On aurait envie de dire oui au vu du graphique... et au vu du temps ressenti depuis cette fameuse année 2003...les automnes par exemple,pour ne citer que lui,le temps est bien sec,souvent très doux,ensoleillé...c'est encore le cas pour l'instant,pour le printemps,même chose,à part peut-être cette année,ou la pluie était de la partie aussi,mais globalement,ce fut sec... bref,depuis 2003,le nombre de fois ou un flux d'Ouest pluvieux et persistant comme les années 90 par exemple,était en place,on peut les compter avec nos doigts... pour moi ses cartes reflètent bien la décennie en cours... bientôt peut-être que l'on parlera presque plus du mauvais temps pourri en Belgique,tellement ce sera aléatoire... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dany 0 Posté(e) 17 octobre 2006 (modifié) Se dirige-t-on vers une continentalisation de notre climat ? C'est encore trop tôt pour l'affirmer mais depuis quelques années, j'ai constaté une tendance à des étés secs et (très) chauds ainsi qu'une tendance à des hivers plus froids (bien qu'étant moins excessifs que les étés) et également assez secs. Ce qui me surprend le plus, c'est que cettte anomalie positive de pression n'est pas présente uniquement sur l'Europe occidentale, mais sur une très grande partie du globe. Je pensais que le "surplus" de pression présent chez nous serait compensé par une anomalie négative de pression dans d'autres régions du globe, ce qui ne semble pas être le cas.... Modifié 17 octobre 2006 par Dany Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
virtualife 0 Posté(e) 17 octobre 2006 La pression augmente parce que la temperature augmente et vice-versa !? Rechauffement climatique ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Poussin 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Non Virtu, si la température de l'air augmentait de façon significative, celui-ci serait rendu plus léger et on verrait le contraire: une petite baisse de la pression. A quoi c'est dû, à mon avis les chercheurs cherchents encore! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
virtualife 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Non Virtu, si la température de l'air augmentait de façon significative, celui-ci serait rendu plus léger et on verrait le contraire: une petite baisse de la pression. A quoi c'est dû, à mon avis les chercheurs cherchents encore! Merci mon petit poussin, me voila soulage...si je puis dire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
dada 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Non Virtu, si la température de l'air augmentait de façon significative, celui-ci serait rendu plus léger et on verrait le contraire: une petite baisse de la pression. A quoi c'est dû, à mon avis les chercheurs cherchents encore! Donc peut-étre que l'air refroidit ? On ne saurait pas avoir plus d'air, de toute maniére... Ca se passe peut étre au niveau de l'humidité ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dany 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Non Virtu, si la température de l'air augmentait de façon significative, celui-ci serait rendu plus léger et on verrait le contraire: une petite baisse de la pression. A quoi c'est dû, à mon avis les chercheurs cherchents encore! Donc peut-étre que l'air refroidit ? On ne saurait pas avoir plus d'air, de toute maniére... Ca se passe peut étre au niveau de l'humidité ? Tracasse toi pas Dada, les chercheurs cherchent ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Piet 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Non Virtu, si la température de l'air augmentait de façon significative, celui-ci serait rendu plus léger et on verrait le contraire: une petite baisse de la pression. A quoi c'est dû, à mon avis les chercheurs cherchents encore! Donc peut-étre que l'air refroidit ? On ne saurait pas avoir plus d'air, de toute maniére... Ca se passe peut étre au niveau de l'humidité ? Il faudrait déjà vérifier si cette hausse moyenne des pressions est généralisée toute l'année ou si elle plus marquée durant une saison particulière. Comme le dit Poussin, l'heure est aux constatations, par encore aux explications... L'atmosphère est une "mécanique" ultra-complexe et il n'est jamais bon d'aller trop vite dans les relations de cause à effet trop directs. Difficile de nier encore le réchauffement global de la terre (en moyenne et en considérant le troposphère sur toute son épaisseur). Vu la complexité de cette belle machine, un réchauffement moyen peut engendre des tas de phénomènes en cascade, avec des causes à effet qui deviennent souvent très indirects. Un exemple: si l'air se réchauffe en altitude au dessus de nos tête et notamment aux latitudes subtropicales, des remontées chaudes en altitudes seront alors plus fréquentes et des situations de "blocage" (comme on en parle actuellement dans le sujet voisin du forum climatologie) plus fréquentes aussi, ce qui signifie une augmentation des situations anticycloniques, à l'encontre de ce que l'on pourrait croire à la base. Est-ce là l'explication? Non, c'était juste un exemple de raisonnement un peu trop "facile" et c'est sûrement bien plus compliqué que ça...Laissons les chercheurs chercher... En tout cas, Marco, c'est un sujet intéressant! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
dada 0 Posté(e) 17 octobre 2006 C'est sur qu'il manque beaucoup trop d'informations et méme si je les avais, je n'ai bien sûr pas les compétences pour répondre a cette question... C'était juste pour lancer une piste... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cumulonimbus 0 Posté(e) 17 octobre 2006 Bonjour, Au niveau des pressions, c'est évidemment très difficile de reconstituer les anomalies sur de longues périodes, par contre on dispose de séries de températures, précipitations et insolation sur plus de 100 ans à Uccle (l'insolation depuis 1887, les deux autres paramètres depuis 1833), ce qui permet de se faire une image des types de temps et donc des situations atmosphériques. Il est à noter que nous avons toujours connu une alternance de périodes plus continentales et plus maritimes, réparties de façon tout à fait aléatoire. Ainsi, les années 1940 ont été particulièrement continentales et en moyenne chaudes. Malgré trois hivers particulièrement froids (39-40, 41-42 et 46-47) qu'on a observés pendant cette période, ce sont surtout les longs étés chauds qui ont primé. L'été 1947 en a été le plus bel exemplaire, mais la plupart des autres étés de la décennie ont été plutôt chauds, avec des températures déjà élevées au printemps ou encore élevées en automne (voir 1944, 1945, 1947 et 1949). Les années 1950 et surtout 1960 se sont caractérisées par des été frais et des hivers modérés (excepté 55-56 et 62-63), avec souvent des pluviosités abondantes (1965 et 1966 tout particulièrement). Donc un régime plutôt maritime. Les premières trente années du XXe siècle n'ont généralement pas connu, à deux exceptions près, d'hivers terribles (plutôt concentrés sur la fin du XIXe siècle), par contre les étés étaient en moyenne très frais. Les années 1930 ont poursuivi la tendance des hivers (assez) doux, mais les été amorçaient déjà un réchauffement. Les années 1970 ont connu des hivers doux (sauf 78-79) et des étés plutôt chauds. Les 25 années chaudes qui ont suivi (1980-2005) ont d'abord connu un réchauffement hivernal marqué (fin des années 1980-début des années 1990) puis, dans un deuxième temps, un réchauffement estival avec, à nouveau un très léger refroidissement hivernal. Par ailleurs, des périodes très humides et très sèches ont alterné parfois de façon très abrupte (1995 et 1996 très sèches, 2001 et 2002 très humides, etc.). Tout ça, bien évidemment, doit retrouver sa trace aussi dans les moyennes de pression. Cependant, je crois que bien des changements (mineurs) dans le climat ont été, jusqu'à présent tout au moins, assez aléatoires. Évidemment, à partir du moment où la température de la Terre aura augmenté de plus d'un degré, des situations atmosphériques nouvelles verront le jour et à partir de ce moment, les changements climatiques pourraient devenir majeurs et surtout imprévisibles. Voilà comment je vois les choses pour le moment. Cumulonimbus Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
chevalblanc 0 Posté(e) 18 octobre 2006 Pour le simple observateur que je suis, j'ai remarqué que ces dernières années la pression descend très rarement sous la barre des 1 000 hPa et c'est surtout flagrant en hiver, où d'ailleurs les tempêtes sont presque devenues inexistantes sur nos contrées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cumulonimbus 0 Posté(e) 18 octobre 2006 Les météorologues et climatologues néerlandais font effectivement état d'une diminution de la fréquence des tempêtes hivernales depuis les années 60. Ils n'osent toutefois pas encore en tirer des conclusions puisqu'ils n'excluent pas qu'il s'agissent, là aussi, d'une oscillation aléatoire. C'est pour cela qu'ils n'incluent pas ce facteur dans leurs prospectives du climat futur, alors qu'au niveau des températures et surtout des précipitations, ils ont établi plusieurs scénarios possibles, dont la plupart prévoient une augmentation sensible des précipitations hivernales et une diminution moyenne des précipitations estivales avec toutefois possibilité de très fortes averses. Bien sûr, les Néerlandais tiennent compte, dans leurs scénarios, des rafales d'orage et des éventuelles tornades, mais il est vrai que le comportement futur des dépressions de tempête d'hiver reste la grande inconnue (jusqu'à présent tout au moins). Cb Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites