Marc6893 0 Posté(e) 25 décembre 2006 Trois petits sapins Se donnaient la main Car c'était Noël De la terre au ciel. Prirent le chemin Menant au village Jusqu'à l'étalage D'un grand magasin. Là ils se couvrirent De tout ce qui brille Boules et bougies Guirlandes pour luire Et s'en retournèrent La main dans la main Par le beau chemin De l'étoile claire Jusqu'à la forêt Où minuit sonnait, Car c'était Noël De la terre au ciel Joyeux Noël à tous Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 25 décembre 2006 Le père Gel et Babouchka: Les enfants russes ne reçoivent pas leurs cadeaux le 25 décembre et doivent s’armer de patience jusqu’au jour de l’An. Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, le Père Gel, dit aussi le Père Givre, descend dans les cheminées pour apporter des cadeaux aux enfants sages. Il partage sa tâche avec la mythique Babouchka, dont les parents aiment à raconter l’histoire. Par une froide nuit d’hiver, la petite grand-mère était assoupie devant son feu, lorsqu’on frappa à la porte. Trois hommes étrangers, chargés de cadeaux précieux, lui expliquèrent qu’ils suivaient l’étoile de Bethléem où l’enfant-roi venait de naître. Babouchka, s’estimant trop vieille, déclina leur invitation à les suivre et se réinstalla devant le feu. Le lendemain, prise de remords, Babouchka remplit un panier de jouets et sortit pour rattraper les Rois mages. Cependant la neige avait effacé leurs traces. Elle questionna tous ceux qu’elle rencontrait, mais sans succès. Depuis, tous les ans, elle dépose des jouets dans chaque maison de Russie pour honorer l’enfant de Bethléem. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zum 0 Posté(e) 25 décembre 2006 S'il vous plait, encore un autre conte de Noël ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 25 décembre 2006 S'il vous plait, encore un autre conte de Noël ... Le petit renne, contes de Noël Il était une fois un joli renne qui était mort de froid. Le pauvre petit renne se nommait Rudolf et il avait un joli nez rouge. La mère de Rudolf était décédée car un chasseur l'avait abattue. Rudolf était très peiné de sa malchance, il s'était donc réfugié dans la forêt. De là, le petit renne s'est dit qu'il allait avoir de la peine tranquille et sans que ses amis lui posent sans arrêt des questions. Il avait besoin d'être seul. Quelques jours plus tard, un ange descendit du ciel et rejoignit Rudolf. Il lui demanda pourquoi il était seul dans la forêt en plein hiver et surtout pourquoi il pleurait. Rudolf lui dit tout ce qu'il avait dans le coeur et curieusement il se rendit compte que ça lui faisait du bien. Tout en lui disant tout, il pleurait. L'ange l'écouta avec beaucoup d'attention. Quand Rudolf eut fini de dire ce qui avait à dire, l'ange lui dit qu'il connaissait un homme qui pourrait l'aider à surmonter sa peine. Et surtout à quitter la forêt glacée. Rudolf, se disant qu'il n'avait rien à perdre accepta de suivre l'ange. L'ange, du nom de Véronique, amena Rudolf chez le père Noël. Véronique expliqua l'histoire de Rudolf au Père Noël et il accepta de le prendre sous son aile. Il commença par lui donner à manger car Rudolf avait terriblement faim. Le Père Noël lui présenta ses autres rennes tous dans le même état que lui. Par la suite, le père Noël lui demanda si il accepterait de tirer son chariot avec ses nouveaux amis. Rudolf accepta sur le champ. Le Père noël remarqua cependant le joli petit nez rouge du renne et se dit que ce serait bien que Rudolf soit le premier renne du chariot du père Noël. Depuis ce temps, cela fait déjà plusieurs années, Rudolf devint le renne du père Noël et dirige fièrement le chariot du père noël. Auteur : Linda P.S.: L'ange dans le conte s'appelle réellement Véronique voila ZUM Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zum 0 Posté(e) 26 décembre 2006 Merci Max Rudolf lui dit tout ce qu'il avait dans le coeur et curieusement il se rendit compte que ça lui faisait du bien. En lisant ça, je me suis dit que cet ange faisait la même chose qu'une infirmière psychiatrique ! ... et voilà que l'ange s'appelle Véronique ! Y a pas de mystère Les contes, c'est vraiment fantastique. C'est pas juste des histoires pour endormir les enfants. C.G. Jung s'y est beaucoup interressé, mais ça c'est une autre histoire ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Myriam 0 Posté(e) 26 décembre 2006 Les contes, c'est vraiment fantastique. C'est pas juste des histoires pour endormir les enfants. C.G. Jung s'y est beaucoup interressé, mais ça c'est une autre histoire ... Comme tu dis, Véronique, pas juste pour endormir les enfants. Les contes, à l'origine, ne leur étaient pas destinés, d'ailleurs "C'est un genre optimiste: la plupart du temps, le conte finit bien. Il présente une vision rassurante du monde, d'où l'impression que le conte s'adresse aux enfants. Mais le conte est souvent cru et violent: il y a des meurtres (ex. l'Ogre qui mange les enfants), des combats, des souffrances physiques et morales décrites sans détour, etc. Il arrive même que le conte se termine mal (par exemple, le Petit Chaperon rouge). C'est seulement depuis le XVIIe siècle en France que les contes sont destinés aux enfants. Dans les sociétés traditionnelles, les contes s'adressent aux adultes. " source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 26 décembre 2006 Je suis très content que ce conte t'ai fait plaisir Véro L'oiseau de Noël qui avait perdu Sa voix Joëlle Llapasset | Copyright Aujourd'hui, jour de Noël, le jardin est bien silencieux. Ce n'est pas un matin comme les autres certes, mais d'habitude un seul oiseau, suffisait à entraîner tous les autres et faire un vrai concert. Ce petit oiseau ressemblait à un rossignol, mais ce n'en n'était pas un, seule sa voix particulière en faisait le maître de chant de tous les autres oiseaux aux alentours à qui il apprenait ses vocalises. Seulement, il était vieux et ce matin justement, il cherchait désespérément à retrouver sa voix. Il s'approcha alors de la fontaine pour écouter le clapotis de l'eau sur la margelle. Cela suffisait d'habitude à lui donnait le ton, mais malheureusement l'eau était gelée, et la fontaine presque sans vie... Tout malheureux, il décide alors de partir, emporté par le vent, jusqu'au bord de l'océan dans l'espoir, là-bas, de retrouver sa voix. Près du rivage, il écoute attentivement les vagues se briser contre les rochers. Mais ce grondement l'étourdit. Oh non, pense-t-il, c'est vraiment trop fort, ce n'est pas ma voix. Sur le port, l'oiseau entend déjà le cliquetis des haubans et le sifflement des voiles des bateaux de pêcheurs et qui rentrent de leur voyage. Mais non, rien à faire , il ne chante pas comme ça. Sur la route, passe le petit train qui promène bien des voyageurs pour visiter la ville. La locomotive colorée s'arrête et fait tchi tchiiiii. L'oiseau sent ses plumes se hérisser. Oh quel son ! Mais c'est épouvantable, jamais je n'ai chanté comme ça !! Tout essoufflé, il s'envole vers la belle branche d'un sapin majestueux, installé au centre de la place du village. C'est un magnifique sapin rempli de lumières clignotantes, de boules de toutes les couleurs avec tout autour de lui une foule joyeusement animée. Une délicieuse odeur de pain d'épices aux parfums de miel, d'écorces d'oranges et de cannelle monte jusqu'à lui. Il n'en faut pas plus à notre oiseau affamé pour s'enhardir et descendre de branche en branche, tout près d'un banc où étaient assis, papa, maman et un petit garçon haut comme trois pommes qui dévorait une tranche de la gourmandise préférée de notre rossignol. Mathieu s'écria tout à coup: "Maman regarde, ... un petit oiseau qui s'approche de moi. On dirait qu'il me connaît et qu'il veut me dire quelque chose " - "Je crois tout simplement qu'il a faim..." susurre maman Alors, en prenant une toute petite voix, Mathieu chantonne tout en s'approchant doucement de l'oiseau; il émiette patiemment sa part de pain d'épices et tendant la main, il parsème le sol de délicieux petits morceaux de gâteau. Il n'en faut pas plus à l'oiseau sans voix pour se dégourdir. Pic pic pic, le voilà qui grignote vivement toutes les miettes déposées devant lui; il se sent plus à l'aise. Il écoute la petite voix de Mathieu, si douce et si claire. Mais oui, c'est ça pense-t-il, c'est ma voix! Et d'un coup son gosier tout enroué se dérouilla, sa voix s'éclaircit et notre courageux rossignol, commence à pépier quelques notes, pour sortir enfin des vocalises toutes plus belles les unes que les autres. "J'ai compris , dit Mathieu tout souriant, c'est l'oiseau de Noël." C'est ainsi que notre rossignol retrouva enfin sa voix et qu'à nouveau tous les oiseaux du jardin chantèrent à qui mieux mieux, la joie de Noël. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zum 0 Posté(e) 26 décembre 2006 Merci pour le conte Max et aussi merci à toi Myriam pour l'article. En fait, j'ai suivi une formation sur "le conte en milieu thérapeutique". C'est vraiment passionnant ! J'ai beaucoup lu sur ce sujet et entre Marie-Louise von Franz. Quelle mine d'information, quelle richesse Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites