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Les Forums de MeteoBelgique
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Printemps 2007!

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Le chaud printemps 1993 n'arrive même pas à la cheville de celui-ci! huh.gif

Thier à Liège (130 mètres):

Température moyenne:

  • Mars: 8,27°C
  • Avril: 14,5°C
  • Mai: 15,4°C
  • Printemps 2007: 12,72°C
Température maximale moyenne:
  • Mars: 12,6°C
  • Avril: 20,4°C
  • Mai: 19,7°C
  • Printemps 2007: 17,57°C
Température minimale moyenne:
  • Mars: 4,4°C
  • Avril: 7,5°C
  • Mai: 11,2°C
  • Printemps 2007: 7,7°C
Précipitations (jours):
  • Mars: 54 mm (17 jours)
  • Avril: 0!
  • Mai: 88 mm (16 jours)
  • Printemps 2007: 142 mm (33 jours)
Pression atmosphérique moyenne:
  • Mars: 1015 hPa
  • Avril: 1023 hPa
  • Mai: 1011 hPa
  • Printemps 2007: 1016,3 hPa
Divers:
  • Nombres de jours avec gelées: 1
  • Nombre de jours d'été (Tx>= 25°C): 11
  • Aucune journée caniculaire, étonnamment (vu le record ahurissant), ce qui tend à prouver qu'il a fait chaud tout le temps!
  • Température la plus basse: -0,5°C (20 mars)
  • Température la plus élevée: 28,6° (15 avril)
user posted imageuser posted imageuser posted imageUne importante (et nouvelle) anomalie positive d'avance par rapport à l'année record 2006...

Graphiques de la NOAA:

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J'espère que ce record de douceur du printemps 2007 ne portera pas préjudice à l'été 2007...ça serait dommage crying.gif

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Chez moi (bassin parisien), il est surtout marqué par les contrastes :

Le mois d'avril, chaud et sec est déjà oublié ! Mai aura surtout été marqué par une grande instabilité ! Résultat final : 102 mm au pluvio ... de quoi faire oublier avril (5mm). A noter que ces pluies sont réparties de façon assez homogène avec 15 jours de précipitations sur 31. Pas mal ...

Mon dernier mois à + de 100 mm date de mars 2006 !

smile.gif

Modifié par watch2

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Record pulvérisé : 12.3° de t°m à Uccle (1.1° de plus que le précédent record de 1993).

Source : www.meteo.be

Modifié par Dom

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Il y a un truc qui est pas cohérent dans cette gistoire : soit c'est catastrophique, soit je devrais rater une marche pour avoir la bosse des maths whistling.giflaugh.gif

Il affirme que l'Automne, et le Printemps ont tous les deux une probabilité de retour de 500 ans. Quand on voit l'Hiver, on va considérer qu'il est dans le même cas. Et cet étude ne concerne pas que la Belgique, mais aussi une bonne partie de l'Europe, qui est dans le même cas.

Bref, ceci signifie que, statistiquement, chaque saison prit SEUL ne se rencontre qu'une fois toutes les 500 ans.

Mais la série des record est continue, et aucun intervalle fermé de 12 000 ans ( durée approximative de la période interglaciaire actuelle ) ne peut théoriquement contenir les trois issues en MÊME temps. Bon, comme dirait je sais plus quel mathématicien "de la probabilité qu'un événement rare se produisse", il est toujours possible que ce soit arrivé. M'enfin, ...

Pour relativiser, il faut savoir que l'Holocène, période un peu plus chaude qu'aujourd'hui, a pu connaître un tel événement. Mais, il n'a duré que 4 000 ans, ce qui laisse peu de temps pour que les trois tombent en même temps. ( je ne dis pas que ce n'est pas arrivé ! )

Pire, il n'existe que 5 interglaciaires dans le passé, qui ont été aussi chaud ou a peine plus chaud qu'aujourd'hui, approximativement, et chacun dure 10 000 ans à chaque fois environ. Si les probabilités de retour de chaque saison est bien de 500 ans, cela laisse peu de probabilité dans ces intervalles pour rencontrer cet événement.

Bref, est-ce que nous pouvons encore décemment parler d'anomalie naturelle, et de la faute à pas de chance ?

P.S. : Tout ceci est statistique, et ne procéde pas d'enregistrement aux dixièmes de degrés près sur les 650 000 dernières années. Il existe toujours une probabilité que ce soit infirmé.

EDIT : petite précision quand même, avant que ne vous vous suicidiez laugh.gif , l'espace concerné, avec la mer qui par endroit est encore plus anormalement chaude, doit représenter 2% de la surface de la Terre.

Modifié par paix

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Si on veut s'amuser, on peut dire que ce trio glorieux a une probabilité d'occurrence de 1/500 au cube, soit une chance d'arriver tous les 125 millions d'années ! biggrin.gif

Bien sûr, on voit là de suite les limites de la statistique pour étudier de tels phénomènes, mais je suis d'accord avec Paix: il n'est plus possible de faire la politique de l'autruche et se dire que tout va bien dans le meilleur des mondes possible. thumbsup.gif

Modifié par Frédéric Bruls

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Il y a un truc qui est pas cohérent dans cette histoire : soit c'est catastrophique, soit je devrais rater une marche pour avoir la bosse des maths

Ce qu'on essaie de mettre en évidence, avec ces calculs de probabilité de retour, c'est justement la modification actuelle du climat et le fait de cette période de retour n'est justement plus celle des statistiques, basées sur un climat supposé stable.

En tenant compte du réchauffement climatique, on obtient une période de retour beaucoup plus petite pour un événement chaud, et beaucoup plus grande pour un événement froid. Le poblème, c'est de savoir dans quelle mesure.

Ce qu'on sait plus ou moins, c'est que le réchauffement climatique global est de 0,7°C. Ceci est obtenu par comparaison de moyennes mobiles, ce qui signifie que même là, des erreurs liées à des aléas statistiques peuvent intervenir. On peut raisonnablement affirmer que ce réchauffement se situe entre 0,6 et 0,8°C. Bien évidemment, la période de retour d'un événément est très différente selon que l'on tienne compte d'un réchauffement de 0,6°C ou d'un réchauffement de 0,8°C.

En outre, les répartitions régionales et locales de ce réchauffement sont encore mal connues. Tout ce que l'on sait avec certitude, c'est que la planète ne se réchauffera pas de manière homogène. En Europe, si l'on introduit 2006 et 2007 (jusque mai inclus) dans les moyennes mobiles, on obtient un réchauffement ± double par rapport au reste du monde. Si 2008 et 2009 devaient se révéler moins extrêmes, il faudrait revoir à la baisse ce réchauffement dans nos régions.

Il s'ensuit qu'il est, pour le moment, mathématiquement impossible de calculer une période de retour d'un événement pour un point précis du globe. Par contre, en se référant à une période de stabilité climatique comme nous l'avons connue pendant près de 50 ans (jusqu'à ± 1985), on peut obtenir des chiffres précis. La fréquence actuelle d'événements ayant une période de retour de 100, 200 ou même 500 ans est un précieux indicateur pour voir comment les extrêmes risquent d'évoluer dans le cadre du changement climatique. En d'autres termes, un réchauffement de 2°C ne signifie pas nécessairement une augmentation de 2°C aussi pour tous les extrêmes possibles. C'est cela qu'on essaie de déterminer pour le moment, avec le plus de précision possible, afin de construire des scénarios de climat futur.

Cumulonimbus

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Voici encore un avis du KNMI néerlandais sur le printemps 2007. Ce qui vaut pour les Pays-Bas vaut aussi, à peu de choses près, pour la Belgique.

Le texte qui va suivre est une traduction d'une partie d'un article se trouvant sur le site du KNMI sous http://www.knmi.nl/kenniscentrum/lente_2007/index.html

Probabilité de saisons extrêmement chaudes dans un climat qui change

Nous avons connu à présent trois saisons consécutives avec des températures qui, même avec un correctif incluant le réchauffement des Pays-Bas, n’arrivent qu’une fois par cent ans ou même moins. La période de retour de trois saisons consécutives comme nous venons de connaître est moindre que celle obtenue par une simple multiplication, étant donné que les probabilités ne sont pas indépendantes les unes des autres (voir conclusions, point 2). Toutefois il est clair que trois saisons consécutives d’un tel gabarit restent un événement très rare, même en ayant affaire à un climat se réchauffant graduellement.

Le climat exceptionnellement chaud des trois dernières saisons est principalement lié au vent et à l’insolation. En automne, les vents chauds de secteur sud étaient prédominants et le soleil brillait beaucoup. En hiver et en mars, le vent venait du côté doux qu’est le sud-ouest, et avril a été plus ensoleillé que jamais. La question qui se pose maintenant est de savoir si ces facteurs sont désormais plus fréquents que jadis, et si nous devons nous attendre à de nombreuses saisons de ce type, où les températures sont très largement supérieures aux moyennes.

Selon les modèles climatiques, la température moyenne s’élève. Toutefois ces modèles ne disent aucunement que de telles valeurs extrêmes se produiront plus fréquemment en automne, en hiver et au printemps. En été par contre, l’on s’attend que le nombre d’extrêmes chauds et la probabilité de vagues de chaleur augmentent plus fortement que ce que l’on pourrait déduire de l’augmentation moyenne de la température.

Les conclusions sont les suivantes :

Le temps exceptionnellement doux du printemps 2007 a été provoqué par une combinaison de trois facteurs.

1. Le réchauffement de la Terre : la température moyenne est à présent supérieure de presque un degré par rapport à celle d’il y a trente ans (ceci a un effet marqué sur la probabilité d’extrêmes chauds).

2. La persistance : un hiver doux est généralement suivi d’un printemps (un peu) plus doux que la normale, surtout à la côte.

3. Les conditions météorologiques : beaucoup de vents de sud-ouest en mars et une insolation surabondante en avril.

En résumé, on peut donc constater que même avec le réchauffement climatique que nous connaissons actuellement, un printemps avec un écart aussi important que celui de cette année reste très exceptionnel. Le KNMI estime que la période de retour est d’un peu plus de cent ans.

Cb

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Merci Cumulonimbus

thumbsup.gif

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Mais, c'est ce que j'essaye de dire. L'anomalie naturelle actuelle, sans tenir compte du réchauffement climatique, est exeptionnelle, et, étant une anomalie, elle peut tomber en plein durant une période plus froide, ou durant une période plus chaude.

Mais l'anomalie naturelle est portée par le réchauffement climatique, et la moyenne des températures actuelle, a quasiment aucune chance de se retrouver par le passé, car à ce moment, il faut choisir des intervalles aussi chaud qu'actuellement, ce qui laisse peu de choix. Et durant ces périodes, la probabilité de survenue de ces événements, est la même que pour l'anomalie naturelle.

Le problème, c'est que l'anomalie, sans référence, ne veut rien dire.

Si vous confectionnez des gâteaux aux chocolats de différentes tailles avec des cerises dessus, mais vous manquez de cerises pour chaque gâteau. Vous distribuez alors aléatoirement vos cerises sur vos gâteaux. Le problème, c'est bien finalement la hauteur du gâteau pour savoir si vous pouvez attraper les cerises avec le bras, ce qui dépend de la taille du gâteau en dessous.

Bref, pour retrouver une température moyenne comparable dans le passé, il semble bien que le phénomène soit rarrissime. Donc, est-ce que l'anomalie actuelle, au sens des températures enregistrées depuis quelques temps, est encore naturelle ?

Modifié par paix

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C'est clair qu'on ne peut expliquer la totalité de l'excédent thermique qu'en faisant appel au forçage anthropique. La variabilité naturelle joue évidemment un rôle très important, probablement majeur même. Mais comme il s'agit d'interactions, il est malaisé de déterminer la part naturelle de la part humaine dans la période chaude que nous connaissons à l’heure actuelle.

Pour le reste, j'aime beaucoup le gâteau au chocolat, avec ou sans cerises. biggrin.gif

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102 mm pour le mois de mai

57 mm du 1er au 21 juin

Total : 157 mm en 7 semaines, soit +/- 25 % de la récolte normale annuelle !!!

Et le mois de juin n'est pas terminé !

Ici, la sécheresse en a pris en sacré coup sur le carafon, et c'est tant mieux ! thumbsup.gif

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J'espère que ce record de douceur du printemps 2007 ne portera pas préjudice à l'été 2007...ça serait dommage  crying.gif

Pour l'instant ça va, la t° moyenne est sans doute 2 à 3 supérieur aux normales pour les 21 premiers jours de l'été météorologique si on regarde quelques stations de météobelgique , donc même si on a un coup de frais (ou froid), on a pour l'instant pas encore un été sous les normales ou même pour l'instant normal wink.gif

Modifié par Dom

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Pour l'été, je pense qu'on va finir légérement au dessus des normales. Mais, le record le plus important à surveiller, c'est bien celui de l'année, car, actuellement, il ne faudrait pas un dixième de degrés de plus sur les 6 prochains mois .... whistling.gif

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Pour l'été, je pense qu'on va finir légérement au dessus des normales. Mais, le record le plus important à surveiller, c'est bien celui de l'année, car, actuellement, il ne faudrait pas un dixième de degrés de plus sur les 6 prochains mois .... whistling.gif

Avec le mois de juillet plus que méditerranéen de l'année passée, on peut déjà dire, au vu du long terme actuel (magnifiquement constant) qu'une partie de l'anomalie positive (à mon avis, une fameuse tranche!) sera perdue par rapport à 2006.

Pour la suite, il faudra voir si les différences des 5 derniers mois qu'il reste par rapport à 2006 seront aussi fortes (dans l'autre sens) que celles que nous avons connues jusqu'en mai de cette année. Mais là, je doute, à moins de l'imminence d'une petite ère glaciaire.

2007 risque de battre le déjà fameux 2006, sans été (ça n'engage que moi) et rien que sur ses 4 premiers mois, c'est dire le caractère plus qu'exceptionnel de ce qui vient de se terminer. Je dis "vient" car on semble être clairement sorti de la courbe.

Oops, OT. blush.gif

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En effet, la fin de l'anomalie chaude semble probable, encore faut-il voir si il ne s'agit pas de reculer pour mieux sauter. N'oublions pas qu'août 2006 fut frais, et l'on connaît la suite...Espérons que non, bien sûr. thumbsup.gif

Modifié par Frédéric Bruls

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En effet, la fin de l'anomalie chaude semble probable, encore faut-il voir si il ne s'agit pas de reculer pour mieux sauter. N'oublions pas qu'août 2006 fut frais, et l'on connaît la suite...Espérons que non, bien sûr. thumbsup.gif

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