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Les Forums de MeteoBelgique
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Interview de Nicolas Gascard

Messages recommandés

Pour ceux qui seraient en vacances dans le Jura début août, vous pouvez aller écouter Nicolas Gascard, célèbre en France pour ses chasses à l'orage.

Quelques liens :

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...indpost&p=73758

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=201537

Son blog avec infos sur la conférence + superbes photos de ses traques !

Comme je serai à Chamonix à ce moment-là, je pense y aller. wink.gif

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Bonsoir à tous,

Comme certains d'entre vous le savent, je passe mes prochaines vacances à Chamonix. Et comme tous les ans, je cherche une sortie ou une activité ayant un rapport avec la météo. Cette année, je compte me rendre à Prémanon dans le Jura pour une conférence de Nicolas Gascard, célèbre chasseur d'orages français.

Peut-être vous souvenez-vous de ma rencontre de l'année dernière avec Alex Hermant dans le Cantal (décidément, je choisis bien mes lieux de vacances hein ... biggrin.gif ).

http://www.meteobelgique.be/content/view/309/10/

Et bien rebelotte cette année : après la conférence je devrais avoir la chance de poser quelques questions à Nicolas Gascard.

Sauf que cette année, nous souhaiterions que les questions soient celles des membres MB. Je vous propose donc de poser toutes les questions que vous souhaitez dans ce sujet ou en m'adressant un MP.

Je choisiserai au final 5 ou 6 questions que je poserai à Nicolas Gascard.

Au fait ... connaissez-vous Nicolas Gascard ? Saviez-vous qu'il est membre de MB ?

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=234062

Pour le reste, tous les liens intéressants le concernant sont dans le post ci-dessus.

J'attends vos questions jusqu'au 31 juillet. smile.gifwink.gif

Modifié par watch2

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JF, Laurent nous offre ici une opportunité unique, comme il l'avait fait avec Alex Hermant l'année passée... Tu ne penses pas qu'une question plus digne aurait sa place ici ?

Je te laisse rectifier le tir, parce que beaucoup de membres sur ce forum attendent plus de toi que ces facéties... wink.gif

Pour rappel, l'interview de Laurent Verwacht alias Watch2 d'Alex Hermant peut être (re)découverte ici :

http://www.meteobelgique.be/content/view/309/10/

Modifié par Philippe

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Formidable, Laurent ! thumbsup.gif

Pour ma part, j'aimerais avoir quelques chiffres, mais je sais qu'ils sont difficiles à trouver donc il serait plus courtois de lui envoyer la question à l'avance.

J'avais lu un jour dans un livre que je n'ai plus retrouvé une estimation de la quantité d'eau (sous ses 3 formes) dans un CB moyen à nos latitudes était de 300 millions de tonnes. J'aurais aimé avoir confirmation ou infirmation, ou d'autres précisions: combien dans une supercellulle aux EU ?

Idem pour les éclairs, j'aime bien les comparaisons comme "un éclair pourrait alimenter Bruxelles pendant X jours".

La question à 5 francs: comment peut-on tenter mesurer ces données ? (pour l'eau, c'est plus facile: à partir du T,logP, de la quantité d'eau précipitée...): pour juger la valeur de l'estimation, il est intéressant de connaître la méthode employée: j'ai déjà vu des chiffres, mais fantaisistes ou sans ces infos.

Ca peut aller plus loin: quelles différences de potentiel peuvent se former dans le nuage, quelle valeur du champ électrique (en volts par mètre, le champ naturel étant d'environs 100v/m, celui émis par un appareil électrique: 500, 1000 v/m voire plus)

Sachant qu'un grêlon gros comme un pamplemousse (=le record?) n'a pu se former que s'il a été transporté à très haute altitude pas des courants ascendant, on pourrait calculer la vitesse du vent ascensionnel... J'ai entendu 150 km dans un CB, mais dans une supercellulle?

Ces chiffres sont très intéressants quand on doit expliquer ces phénomènes passionnants.

smile.gif

Modifié par bib

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Formidable, Laurent ! thumbsup.gif

Pour ma part, j'aimerais avoir quelques chiffres, mais je sais qu'ils sont difficiles à trouver donc il serait plus courtois de lui envoyer la question à l'avance.

J'avais lu un jour dans un livre que je n'ai plus retrouvé une estimation de la quantité d'eau (sous ses 3 formes) dans un CB moyen à nos latitudes était de 300 millions de tonnes. J'aurais aimé avoir confirmation ou infirmation, ou d'autres précisions: combien dans une supercellulle aux EU ?

Idem pour les éclairs, j'aime bien les comparaisons comme "un éclair pourrait alimenter Bruxelles pendant X jours".

La question à 5 francs: comment peut-on tenter mesurer ces données ? (pour l'eau, c'est plus facile: à partir du T,logP, de la quantité d'eau précipitée...): pour juger la valeur de l'estimation, il est intéressant de connaître la méthode employée: j'ai déjà vu des chiffres, mais fantaisistes ou sans ces infos.

Ca peut aller plus loin: quelles différences de potentiel peuvent se former dans le nuage, quelle valeur du champ électrique (en volts par mètre, le champ naturel étant d'environs 100v/m, celui émis par un appareil électrique: 500, 1000 v/m voire plus)

Sachant qu'un grêlon gros comme un pamplemousse (=le record?) n'a pu se former que s'il a été transporté à très haute altitude pas des courants ascendant, on pourrait calculer la vitesse du vent ascensionnel... J'ai entendu 150 km dans un CB, mais dans une supercellulle?

Ces chiffres sont très intéressants quand on doit expliquer ces phénomènes passionnants.

smile.gif

Pas de problème Bib,

Mais je lui enverrai tes questions par mail avant, sinon on risque d'y passer la nuit ... laugh.gif

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Bonsoir à tous,

Voici donc pour tous les membres et lecteurs du forum MB, l'interview de Nicolas Gascard. Elle a été réalisée le 3 août dernier à Prémanon (Jura), dans le cadre d'une conférence sur les orages.

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En introduction (avant de lire l'interview), je souhaiterais dire à tous, qu'un passionné de météo amateur ne sort pas totalement indemne d'une double rencontre avec Nicolas Gascard et Alex Hermant en 12 mois.

Tout passionné de météo a ses propres convictions sur les phénomènes, sa propre vision des choses. Quand on rencontre quelqu'un comme Nicolas Gascard, on arrive avec ses propres préjugés sur la météo, pour en ressortir 2 heures plus tard ... avec des idées totalement différentes ! Et vos convictions qui vont ont guidé pendant des années se retrouvent à la poubelle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ... dry.gif

Au final, je retiendrai essentiellement une chose de mes entretiens avec Nicolas Gascard et Alex Hermant, une sorte de message commun qu’ils me demandent d’adresser à tous les passionnés que nous sommes et qui surfont sur les forums : nous devons absolument rester humbles et faire preuve de respect vis-à-vis de la nature et de ce qu’elle nous donne. On peut ne pas aimer la pluie, préférer la neige, adorer les orages, détester le soleil, etc … mais nous devons apprendre à apprécier chaque saison avec ce qu’elle nous donne. Même un été « pourri » peut donner de belles choses sur le plan météo, même un hiver sans neige réserve des choses intéressantes. Comme cela a été dit lors de l’interview, Dame Nature ne s’apprivoise pas, ne se dompte pas … nous sommes justes ses invités ! Toute passion doit pouvoir se vivre pleinement dans le respect des éléments, sans cela … la déception sera souvent au rendez-vous.

A présent, place à l'interview wink.gif :

MB : Nicolas Gascard, sur ton blog tu te présentes comme « photographe d’orages » mais derrière cela il y a tout un programme … Peux-tu te présenter pour la communauté MB ?

NG : Je photographie les orages depuis 1996, il s’agit d’une vocation qui remonte à l’enfance quand j’habitais la Bresse où quelques violents orages entre 1993 et 1994 m’ont marqué. Mais je me sens plus passionné par la nature et les phénomènes météorologiques que « chasseur d’orages ». J’ai trop d’humilité fasse à ces phénomènes que pour oser me classer « chasseur d’orages ». Par contre, j’aime aller les chercher quitte à faire beaucoup de kilomètres.

Au début je n’avais pas de voiture, ce qui compliquait les choses. Alors je partais en vélo ou en mobylette et je parcourais 20/25 kilomètres ce qui était très délicat pour emporter le matériel de photographie avec le trépied, etc … mais c’est en débutant ainsi que j’ai fait mes premiers pas.

MB : Aujourd’hui tu as réussi à en faire ton métier.

NG : Cela a vraiment été difficile. J’ai enchaîné les boulots à partir de 1998 (facteur, fleuriste, ouvrier …) pour pouvoir me payer mon matériel. En matière de météo, je suis un autodidacte absolu. Je n’ai aucune formation spécifique en météorologie ou en photographie, si ce n’est celle que je me suis forgée moi-même au fil du temps, en encaissant aussi beaucoup d’échecs.

A partir de 2003, j’ai commencé à avoir des contacts professionnels, à enchaîner les expositions, à avoir des contacts avec la presse, à vendre mes images, etc … Et puis la sortie du livre qui m’a ouvert beaucoup de portes auprès des médias.

MB : Tu es connu pour ton travail réalisé en France, mais tu es également parti à la recherche d’autres sensations dans la Tornado Alley au Etats-Unis, notamment en mai 2007 avec ton ami Dean Gill de Metéosuisse (voir les photos sur ton blog à ce sujet). L’Europe est devenue trop petite pour toi ?

NG : Non, mais j’ai aussi envie de voyager, de découvrir de nouveaux pays ne fut-ce que pour leur culture, et tout en gardant le côté « nature ». Mais prochaines destinations pourraient être l’Islande pour les aurores boréales et la Sicile pour l’Etna … sans oublier les Etats-Unis pour les tornades. Mais je garde toujours un intérêt pour les orages en France.

Quand on rentre des USA on pourrait ne plus chasser pendant 3 mois, mais chaque situation est unique et même en France on peut parfois rencontrer des orages aussi violents et intéressants qu’aux USA. Prenons pour exemple les orages qui ont balayé l’Allier en début de semaine (NDLR : l’Allier a été frappé par de violents orages le mercredi 1er août 2007), quand tu regardes les images satellites de 22h00 à 3h00 du matin sur ce département, tu t’aperçois que même aux Etats-Unis, ce type d’orages n’est pas courant. Nous avions là quelque chose d’exceptionnel par son ampleur, sa durée et son degré de violence. Même Dean Gill qui voyage aux Etats-Unis depuis très longtemps n’avait pas vu une activité électrique aussi importante depuis un bon moment. Je sais qu’il y a certaines structures et certains coups de foudre que je ne trouverai jamais aux USA, et qui sont spécifiques à cette région de France.

MB : A propos de la Tornado Alley, nombre de passionnés de météo ont vu le film TWISTER. Comme se situe la réalité sur le terrain ? Proche du film avec des embouteillages de 4x4 et d’équipes qui traquent au péril de leurs vies les tornades, ou s’agit-il d’un scénario hollywoodien loin de ce qu’il s’y passe réellement ?

NG : Aux USA, l’activité « chasseur d’orages » est à 40 % professionnelle. Il existe là-bas des chaînes de télévision locales qui sont entièrement dédiées et consacrées aux phénomènes de temps violent. Il y a donc des chasseurs d’orages qui sont en relation avec ses chaînes, qui vont vendre leurs photos, leurs reportages. Il y a donc un vrai « business » et un véritable engouement autour de ces phénomènes dans des régions comme le Kansas ou l’Oklahoma par exemple, et qui n’ont strictement rien à voir avec ce qu’il se passe en Europe. L’activité est donc très structurée. La sortie du film TWISTER a déclenché un raz-de-marée sur l’activité de chasse et de traque des phénomènes violents aux Etats-Unis, un impact et un engouement sans précédent.

Aujourd’hui dans ces régions, quand on se retrouve sous une supercellule, on assiste à une convergence de chasseurs, d’équipes en tous genres assez impressionnante. Tu peux facilement croiser entre 50 et 100 véhicules de traqueurs.

MB : Est-ce qu’on retrouve comme dans le film, d’une part des équipes qui sont là pour la recherche scientifique et d’autre part, les passionnés professionnels dont l’objectif est aussi d’immortaliser des moments forts de sensations extrêmes ?

NG : Oui tout à fait, il y a ceux qui sont là pour le « scoop », pour filmer l’extrême, pour aller chercher le point d’impact de la tornade, rentrer dans la zone de débris pour le côté sensationnel, etc … A côté, il y a l’école « classique » composée de météorologues qui viennent pour enregistrer la réflectivité des gouttelettes en altitude. Ces gouttelettes qui sont projetées très violemment en altitude se reflètent sur l’image satellite de la supercellule sous la forme d’un crochet. Ce genre de choses, d’une violence inouïe est typique des supercellules qu’on ne verra jamais dans un orage de convection classique. D’autres météorologues viennent pour étudier les mécanismes de formation des tornades avec des doopler. D’autres travaillent sur l’étude du comportement des particules à l’intérieur des supercellules. Bref, c’est extrêmement varié, mais la majorité des gens qu’on croise sont avant tout là pour le « sensationnel ».

MB : Revenons dans le Jura. Comment prépares-tu tes expéditions ? Es-tu quelqu’un qui part « au feeling » après avoir visionné quelques cartes et les derniers bulletins MF ? Ou au contraire, te prépares-tu longtemps à l’avance, de façon méticuleuse avec des routes tracées à l’avance, modèles et cartes à l’appui ?

NG : C’est souvent à l’instinct. Je regarde les dernières sorties de modèles 4/5 heures avant les orages. Je peux faire une analyse de cartes 24/48 heures avant s’il n’y pas eu d’orages durant plusieurs jours, mais généralement je me prends pas trop la tête. Par contre j’ai remarqué que l’arrivée d’internet a compliqué un peu l’état d’esprit des passionnés. Car c’est l’observation du ciel qui reste importante pour déceler une activité naissante, et certains l’oublient parfois.

Regarder un modèle comme GFS, c’est bien mais … insuffisant car 1 fois sur 2 il y aura plantage. Il s’agit donc d’un « ensemble », mais la part la plus importante revient à l’observation et être capable de partir « là où tu le sens ». Et ce côté « intuition » donne un petit goût d’aventure nécessaire à une bonne traque.

MB : Bien connaître sa région est également un facteur important …

NG : Très important, mais moi qui travaille à l’échelle d’un pays, voire d’un continent je dois être rapide et réactif. Même quand tu te trouves dans une région que tu ne connais pas, tu dois tout le temps te dépêcher pour trouver le bon endroit, le point haut, la bonne orientation qui te permettra de sortir le matériel au bon moment et au bon endroit.

MB : Comme Alex Hermant que j’ai rencontré l’année dernière, tu sembles apporter une priorité à l’observation du ciel, les nouvelles technologies étant un complément pas toujours obligatoire. Etre proche de la nature et savoir capter les messages que transmet le ciel, plutôt que rester devant son PC …

NG : Alex Hermant est un cas à part. Il chasse les orages depuis 25 ans, quand il a commencé au début des années 80, il n’y avait pas de web, pas de « nouvelles technologies », etc … il n’y a qu’à voir la matière qu’il emmagasinée pour se convaincre de son immense talent. Et dans son musée de la foudre à Marcenat, il n’y a qu’une petite partie de cette matière qui est exposée, c’est juste « la partie visible de l’iceberg ». Plus tu fais de kilomètres, plus tu as de chances de voir et de ramener des choses intéressantes … ce n’est pas en restant chez soi qu’on peut espérer stocker de la matière.

Quand j’ai commencé moi-même à photographier les orages en 1996, il n’y avait pas internet et je ne connaissais rien à la météo. Au début je chassais pas loin de chez moi, mais à partir de 1999 j’ai commencé à avaler des milliers de kilomètres. Je ne connaissais pas Alex à l’époque non plus … Au début, j’ai eu beaucoup d’échecs … mais c’est ainsi que j’ai appris aussi. Alex Hermant a dû parcourir des centaines de milliers de kilomètres … La chasse telle que nous la pratiquons demande une disponibilité constante.

MB : Sur ton blog, tu évoques le nouveau blog d’Alex Hermant et quand on lit la façon dont tu parles de lui, c’est plus que du respect, on devine une forme d’hommage …

NG : C’est tout-à-fait cela. Quand je suis entré en contact avec lui en 1996 il était le seul à photographier les orages avec une approche aussi professionnelle et aussi pointue. Il m’a donné beaucoup de conseils pour l’ouverture, la technique de la pose … Il faut savoir qu’à l’époque on travaillait exclusivement en argentique, le numérique est assez récent.

Et j’ai donc beaucoup de reconnaissance pour lui. Alex, c’est vraiment un cas à part, on ne peut pas le comparer aux autres chasseurs d’orages. Il a ce côté instinctif et presque magique qui font de lui est personnage unique. Il a quelque chose de « plus », une sorte de don … point final ! Il a une relation particulière avec l’orage. C’est le seul chasseur d’orages capable de choper 15 orages violents à la suite dans une même nuit, alors que nous avec 2 ou 3 on est déjà satisfaits …

MB : Ce qui m’a surpris quand j’ai l’ai rencontré, c’est que malgré tout ce qu’il a vu, tout ce qu’il a parcouru, tout ce qu’il a photographié, il garde un respect intact pour ces phénomènes, une humilité totale pour Dame Nature. Je dirais même que c’est ce la chose principale que j’ai retenue de ma rencontre avec lui.

NG : Absolument, et c’est ce qui devrait caractériser chaque passionné de météo. Dame Nature ne s’apprivoise pas. Quand on se retrouve fasse à des phénomènes orageux, il faut toujours garder à l’esprit que nous sommes des « invités », et que nous devons rester humbles et respectueux de tout cela, même si parfois la nature est destructrice.

Et c’est justement ce qui me déçoit un peu aujourd’hui dans le monde des passionnés et des chasseurs d’orages. Il suffit que quelqu’un prenne 1 ou 2 photos d’orages depuis son balcon pour qu’il se définisse comme « chasseur d’orages ». Et on en oublie la matière première de la chasse : les kilomètres et l’observation. Etre chasseurs d’orages, ce n’est pas s’extasier sur internet devant la photo prise de la fenêtre de sa chambre, c’est avant tout avoir une passion, une connaissance des choses, savoir être disponible, etc …

Je respecte les autres chasseurs, ceux qui font des kilomètres 3 ou 4 fois dans l’année et qui parfois font également de beaux reportages, mais de là à s’approprier le titre de « chasseur d’orages » …

Etre « chasseur d’orages », c’est tout un état d’esprit.

Aujourd’hui en France, nous ne sommes que 3 ou 4 à le pratiquer …

MB : Je n’en connais que 2 … Alex et toi !

NG : Il y a également Dimitri Rosel et Jean-Sébastien Blanc qui font un travail remarquable. Dimitri habite la Loire et fait des photographies d’orages depuis 6 ans, Jean-Sébastien travaille dans le sud de la France.

MB : Merci à toi Nicolas et … bonne route ! Au nom de toute l’équipe MB, de tous les membres MB et de tous les lecteurs (ils sont nombreux …) je te remercie infiniment pour cet entretien. Ce fut un vrai plaisir pour moi.

Pour terminer, quelques liens indispensables et surtout pour le régal des yeux :

Le blog photos de Nicolas Gascard

Le blog photos d'Alex Hermant

Le site de Dimitri Rosel

Les photos de Jean-Sébastien Blanc (www.chasseur-orages.com)

Pour ceux qui veulent acheter le livre "Au coeur des orages" de Nicolas Gascard (préface d'Alex Hermant) :

Disponible chez Amazon.fr

Ainsi qu'à la FNAC

Une ch’tite photo de Nicolas Gascard pour terminer, en pleine séance de dédicace après la conférence.

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Quelle classe ! wink.gif

Bravo Laurent, c'est une tres belle interview ! thumbsup.gif

Il y avait beaucoup de monde pour suivre sa conference ?

En tout cas, il n'y a pas beaucoup de "jeunes" pour les dedicaces !? huh.gif

Pourtant les candidats "chasseur", ce n'est pas ce qui manque en Belgique ni en France (surtout), ni ailleurs d'ailleurs.

Avec Dimitri Rosel et Jean-Sebastien Blanc, voila deux nouvelles interviews (rencontres ?) a planifier wink.gif

Encore bravo ! thumbsup.gif

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Merci Laurent et bravo thumbsup.gif

et respect devant ces hommes prie2.gifrainbow.jpg

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Très intéressant.

Merci Laurent. smile.gif

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Quelle classe !  wink.gif

Bravo Laurent, c'est une tres belle interview ! thumbsup.gif

Il y avait beaucoup de monde pour suivre sa conference ?

En tout cas, il n'y a pas beaucoup de "jeunes" pour les dedicaces !?  huh.gif

Pourtant les candidats "chasseur", ce n'est pas ce qui manque en Belgique ni en France (surtout), ni ailleurs d'ailleurs.

Avec Dimitri Rosel et Jean-Sebastien Blanc, voila deux nouvelles interviews (rencontres ?) a planifier  wink.gif

Encore bravo !  thumbsup.gif

L'emplacement réservé pour la conférence était plein à craquer !

Côté public, c'était "partagé" entre jeunes et moins jeunes. Mais bon ... Prémanon n'est pas non plus une mégalopole ! A mon avis, une conférence à Paris attirait sûrement plus de jeunes. wink.gif

Pourtant les candidats "chasseur", ce n'est pas ce qui manque en Belgique ni en France (surtout), ni ailleurs d'ailleurs.

Oui en effet, bonne remarque !

On en a parlé d'ailleurs, car ça crée parfois quelques "problèmes" ! De nombreux jeunes (ados) on tendance à s'identifier à des gens comme Nicolad Gascard ou Alex Hermant, qui a leurs yeux sont presque des "super-héros". A partir de là, vous pouvez imaginer toutes les dérives que cela peut entraîner dans la tête de ces jeunes ... Certes il y a une part d'aventure et de "sentationnel" dans ce métier, mais on est loin de Largo Winch ou Indiana Jones.

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On en a parlé d'ailleurs, car ça crée parfois quelques "problèmes" ! De nombreux jeunes (ados) on tendance à s'identifier à des gens comme Nicolad Gascard ou Alex Hermant, qui a leurs yeux sont presque des "super-héros". A partir de là, vous pouvez imaginer toutes les dérives que cela peut entraîner dans la tête de ces jeunes ... Certes il y a une part d'aventure et de "sentationnel" dans ce métier, mais on est loin de Largo Winch ou Indiana Jones.

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Il est vrai que pour ceux qui se lancent là-dedans (comme moi) ce sont un peu comme des exemples à suivre en matière de savoir faire... et de prudence wink.gif

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Je viens à l'instant de recevoir ceci par mail de la part de Nicolas Gascard pour tous les membres et lecteur de MB !

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Très sympathique de sa part wink.gif

Et quels beaux éclairs rolleyes.gif

Il faudrait qu'il revienne sur le forum, ce serait génial smile.gif

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En effet, c'est très gentil smile.gif

C'est vraiment le meilleur pour prendre des éclairs aussi beaux. thunder.gif

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