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paix

Grève à MétéoFrance

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MF fait grève, mais cela reste peu médiatisé et discuté. Je trouve honteux que des postes soient ainsi supprimé. Et personne n'est au courant, ni du dégraissage de MF, ni de sa grève. Et pour ceux qui le sont, ils réagissent comme si la météo était de l'astrologie. C'est l'âme scientifique de la France qui est attaqué, mais une mouche serait plus bruyante à côté !

Modifié par paix

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Mais mon cher Paix, tu oublies que Sarkozy avait promis aux Français de travailler plus ... notamment en supprimant des postes.

Ca va être difficile de ne pas en faire un sujet un peu politique :whistling:

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Grève à Météo France: les personnels de Toulouse suspendent leur mouvement

France - Société 13:58

Les personnels toulousains de Météo France ont suspendu vendredi matin, lors d'une assemblée générale, leur mouvement de grève déclenché le 13 octobre pour protester contre les réductions d'effectifs et le plan de restructuration de Météo France, a constaté un journaliste de l'AFP.

La suspension de la grève, sous sa forme actuelle accompagnée du blocage, sauf pour les personnels réquisitionnés, des entrées du site toulousain, le plus important de France, a été votée à une quasi-unanimité.

Lors d'un vote à mains levés, seuls neuf agents ont voté le maintien de la grève et du blocage, une centaine d'autres votant pour la suspension du mouvement et plus d'une centaine s'abstenant.

"Nous avons un sentiment de soulagement car une grève de longue durée est une épreuve pour tous, personnels, syndicats ou direction", a indiqué le PDG de Météo France Pierre-Etienne Bisch, qui s'est déclaré prêt à entamer "dès lundi des discussions sur la préparation et l'accompagnement" des agents pour la mise en place du plan de restructuration.

Les personnels de Météo France s'étaient mis en grève à l'appel d'une intersyndicale (Spasmet-Solidaires, CGT, CFDT, FO) pour protester contre les réductions d'effectifs et le plan de restructuration ramenant le nombre des centres départementaux de 100 à 40 d'ici à 2017.

Des discussions entre direction et syndicats avaient abouti à de nouvelles propositions du PDG Pierre-Etienne Bisch proposant l'ajout de 15 centres supplémentaires, en retenant le principe de centres territoriaux, regroupant deux à trois départements, et non de centres départementaux.

"Ce mouvement n'a pas permis de débloquer la situation en raison du mur qu'oppose le gouvernement", a déclaré Renaud Tzanos, conseiller national de Spasmet-Solidaires, appelant à une convergence d'actions dans d'autres secteurs de la Fonction publique pour s'opposer à la Révision générale des politiques publiques (RGPP), qui prévoit le non-remplacement d'un retraité sur deux.

Même appréciation pour Emmanuel Celhay, secrétaire général de la CGT Météo France, évoquant des mouvements à l'Insee ou à l'Office national des forêts (ONF). "La question des effectifs n'a pas bougé d'un pouce lors de la réunion au ministère" de l'Ecologie, jeudi. "Le ministère est resté définitivement inflexible sur l'accroissement des effectifs", a-t-il ajouté en rappelant qu'il s'agit pour Météo France de la suppression de 131 emplois sur trois ans.

"Il n'y a pas eu de remise en cause du plan stratégique qui prétend l'aménager", a poursuivi M. Celhay ajoutant que des discussions sur les répartitions d'effectifs, selon les centres territoriaux, vont débuter. Des entretiens auxquels certains syndicats de Météo France "ont déjà dit qu'ils n'iraient pas".

"Lors de la rencontre au ministère, Météo France n'a été ni plus, ni moins bien traité", a estimé M. Bisch, insistant même sur le nombre peu élevé de personnes touchées par la RGPP, Météo France étant un établissement au personnel plus jeune que d'autres secteurs de la Fonction publique.

Vendredi matin, lors de l'assemblée générale du site toulousain, les personnels ont voté à la quasi-unanimité la création d'un comité de grève qui devra notamment veiller "au décompte des jours de grève" et envisager, en concertation avec les syndicats, d'autres suites au mouvement de grève.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/186...+leur+mouvement

;)

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Et dans la joie et la bonne humeur, MF continue à se faire taper dessus :

http://www.challenges.fr/media/20131016.CH...teo-france.html

C'est une honte, MF est un des plus importants établissements scientifiques de la France, et reconnu au niveau international. Et au lieu d'aider MF à se développer, on attaque l'institution. C'est n'importe quoi.

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Une remarque très pertinente de l'ami 13vents, donc je tiens à la partagée ici :)

1 - Oui, clairement Météo France a manqué de réactivité et est surtout restée dans une vision commerciale d'une décennie de retard. Continuer à faire la promo de ses audiotels à une ère où presque tout le monde peut consulter n'importe quelle application météo depuis internet ou son mobile dans la rue, ou baser ses offres aux médias sur le seul argument de "nous c'est Météo France" sans aucun effort sur la forme (même si le fond est très bon, et je caricature à peine), ce n'est même plus un manque de lucidité : c'est de l'incompétence. Le monde a changé, les gens ne veulent plus payer pour écouter un répondeur leur dire le temps qu'il va faire, et pour les médias télévisés l'enveloppe (graphismes, animations) est désormais au moins aussi importante que le fond (acuité des prévisions). Et ceux qui n'ont pas voulu en tenir compte restent sur le bord du chemin, établissement public comme boite privée.

La seule chose qui est vraiment triste dans l'histoire, c'est que MF compte énormément d'ingénieurs, de prévisionnistes ou de représentants médias de talent qui auraient pu depuis longtemps renverser la vapeur et faire tout aussi bien sinon mieux, et qui n'ont pas été soutenus par leur direction. Ce sont probablement eux les vraies victimes, car ils vont être au premier rang de ce "déshonneur" et de toutes les conséquences des mauvaises décisions qui ont été prises plus haut. Par contre, et ça c'est souvent le cas dans la fonction publique, ceux qui ont pris cette décision ne sont plus la et n'auront pas à en assumer la responsabilité.

2 - Le devoir de solidarité de l'état entre ses différentes institutions. J'aurais presque voulu troller en répondant juste "lol". L'Etat n'a aucun devoir de solidarité : chaque institut, établissement public ou administration a son enveloppe pour tourner, enveloppe qui se réduit d'ailleurs de manière sensible chaque année (il faut faire des économies, je vous apprends rien), et à partir de là c'est chacun pour soi avec comme seul objectif de réussir à finir tant bien que mal l'année avec le budget imparti. C'est peut-être triste, il y a peut-être ici ou là quelques (rares) exceptions, mais c'est ainsi. PS : c'est seulement un constat, je ne prétends pas cautionner cela.

D'ailleurs, on pourrait retourner réflexion dans le sens inverse : pourquoi par solidarité Météo France n'a pas voulu baisser ses tarifs à France TV dont tout le monde connait les difficultés financières ? Pourquoi ne pas aussi réduire par solidarité l'ardoise à laquelle elle facture ses prestations à la DGAC, autre établissement public qui doit aussi se serrer la ceinture et supprimer des postes ?

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