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Les Forums de MeteoBelgique

florent76

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Messages posté(e)s par florent76


  1. Bonjour à tous,

    Je vise à monter rapidement une webcam pour suivre en continu (streaming) le ciel de Rouen et l'enregistrer sous forme d'animations quotidiennes et sous forme de photos tous les 5 minutes.

    Mon gros problème, c'est que je n'ai aucune expérience en la matière et peu de temps pour l'acquérir, ce pourquoi je fais appel à tous ceux qui auraient les connaissances nécessaires.

    1) La Webcam :

    On m'a conseillé deux marques : AXIS et MOBOTIX

    J'ai un peu avancé et je m'oriente vers une caméra AXIS. Voici celles qui m'ont semblé intéressantes :

    http://www.axis.com/fr/products/video/sele...f3e56138887e826

    En privilégiant plutôt la résolution d'image et vidéo par rapport au zoom qui ne m'interesse pas pour ce que je veux faire, je m'orienterais dans ce comparatif vers la P1347-E qui a 5 M pixels et en plus un contrôle P-Iris, sachant qu'au sud-ouest ma caméra aurait le soleil pleine face entre 15h et 20h environ (j'espère que ça ne détériorais pas le matériel malgré tout).

    http://www.axis.com/fr/products/cam_p1347/

    J'ai du mal à comprendre si le caisson livré avec les caméras qui se terminent en -E sont bien celles qui protègent contre la pluie ou si il faut par ailleurs acheter en plus ce qu'ils appellent un boitier.

    http://www.axis.com/fr/products/cam_p1347/accessories.htm

    Le problème va être le coût de cet équipement qui se monte tout de même à 1200€ HT !!! Peut-être vais-je me rabattre sur des modèles un peu inférieurs de la gamme : l'Axis P1346 ou même P1344. Je dois avouer que j'avais plutôt prévu un budget de 500 à 800€ : si vous connaissez un bon plan, je suis preneur aussi ! ;-)

    2) Le stockage des données :

    Niveau stockage des données, ce n'est pas clair encore : on m'a parlé de branchement via Netgear (je ne sais pas si c'est un hub ou un NAS), le tout relié à une box internet et à un serveur perso. J'ignore comment on articule tout ça, n'ayant jamais travaillé avec d'autres périphériques qu'un scanner ou une imprimante sur un ordi !

    3) Logiciel de traitement des données images :

    Ensuite, un logiciel permet d'exploiter les données stockées, mais là également je n'ai pas de détail et comment on connecte le tout ensemble ?

    Merci à ceux qui voudront bien me faire partager leur expérience et/ou idées afin que je sache rapidement le matériel à acquérir et que j'installe tout ça avant fin juillet.

    Salutations et amitiés à tous ceux que je connais sur ce forum où je n'étais pas passé depuis de longs mois.

    Florent.


  2. Analyses météo

    L'évolution à venir ensuite au moment de passer en 2009, bien qu'encore très incertaine est à suivre attentivement... Si l'hiver ne poursuit pas son cours en marge de blocages plus ou moins efficaces sur l'Atlantique, nous pourrions assister à une nouvelle aggravation du froid.

    Je vous propose depuis peu des analyses à moyen terme régulièrement et à lire une à deux fois par semaine :

    http://www.science-climat.info/previsions/...synoptiques.php

    Très bonne fin d'année !

    Florent

    Merci pour tes analyses Florent, la couleur rouge attire les regards, ce n'est pas conseillé par notre charte de recommandations

    auquel cas j'utiliserai la couleur verte :innocent: , bonne fin d'année également :thumbsup:


  3. Le site de MeteoBelgique se dote d'une nouvelle sous-rubrique en climatologie : "Données statistiques"

    Il s'agit de données de la station d'Uccle, compilées et présentées de manière interactive : le visiteur construit le graphe à afficher en choisissant un paramètre.

    Deux items sont déjà disponibles : l'enneigement décadaire à Uccle et présentations de moyennes mensuelles de valeurs climatologiques depuis 1833.

    Voir ici : http://www.meteobelgique.be/content/category/9/73/10/

    Nous espérons que ce nouveau service, totalement gratuit, vous séduira.

    D'autres graphes s'ajouteront bientôt. wink.gif

    Très intéressant et bonne idée d'avoir fait cela en flash : l'affichage est très rapide !

    Petite observation : pour les quantités de neige, comme cela doit être à priori la règle statistique pour toutes les représentations de données quantitatives, ne serait-il pas préférable d'avoir des diagrammes en bâtons ??

    Florent.


  4. L'effet sur le climat éventuel se jouera sur base de trois paramètres :

    1. la quantité des cendres rejetées qui peut, comme lors de l'éruption du Krakatoa donner une couche qui filtre les rayons solaire et diminue la température des couches basses de l'atomsphère. Mais attention ! cette chaleur est accumulée dans les couches hautes, il y aura donc un effet compensatoire tôt ou tard.

    2. la quantité des aérosols tels les composés soufrés qui vont eux réfléchir les rayons solaires, et donc là il y a un refroidissement "réel"

    3. les poussières vont servir de noyaux de condensation aux nuages, cela va aussi jouer un rôle sur le climat à moyen terme.

    Voilà, il s'agit ici que de réflexions personelles que je me suis faite sur base de mon intérêt dans le rôle des éruptions majeures sur le climat. Je suis loin d'être un spécialiste en vulcanologie.

    Aussi comme je vois que certains sont vraiment passionés, j'en profite pour demander si quelqu'un aurait la liste des éruptions majeures depuis 1800 (ça j'ai) mais avec : le VEI, la quantité (volume) de cendres rejetées, la hauteur des émissions atteinte, et la quantité d'aérosols sulfurés rejetée. Merci à tous ceux qui pourront m'aider à ce niveau. ;-)

    Bonsoir Philippe !

    Si la vulcanologie ne fait pas partie de tes spécialités, tes conclusions sur l'impact des grands volcans le climat sont très instructives : merci.

    J'ai réalisé cela fait exactement deux ans un petit travail qui pourra t'aider et que tu pourras trouver ici :

    http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=14944

    Ce sujet qui traite globalement de l'effet du volcanisme sur le climat absorbe depuis une quinzaine également tout ce qui concerne le Chaitén. Ce qui est actuellement traité sera peu lisible et visible à terme, mais les responsables du site ne permettent pas plus de latitude dans la création de sujets ce qui rend parfois les choses difficiles...

    Les VEI ont été calculé ou évalué, les quantités d'aérosols sulfurés pas pour tous les volcans, la hauteur des émissions atteintes n'était pas spécifiée dans les sources que j'ai consulté et semble plus ou moins relié au VEI.

    A partir du VEI 5, il me semble que j'avais relevé exhaustivement toutes les éruptions les plus récentes vues depuis 1600.

    Tu devrais ainsi déjà trouver pas mal d'éléments... smile.gif

    Florent.


  5. Bonjour Florent

    Je vais transférer ta demande à Marc, mais je ne pense pas que ces pages se trouvent sur le site de l'IRM nouvelle mouture.

    Maintenant, toutes ces données, et bien d'autres infos se trouvent dans le livre "La Belgique au fil du temps" dont tu trouveras les coordonnées ici :

    http://www.meteobelgique.be/content/view/84/10/  wink.gif

    Merci beaucoup Philippe...

    Cet ouvrage de l'IRM me parait très intéressant pour le passionné de chroniques climatiques que je suis. Peut-on se le procurer en France ?

    Florent.


  6. Depuis que l'IRM a refondu son site, je ne parviens plus à trouver les pages qui listaient tous les événements météo belges sous formes de tableau par années ou régions.

    Événements météo marquants du 20e siècle en Belgique

    http://www.meteo.be/francais/pages/Klimato...tury/index.html

    SAVEZ-VOUS COMMENT ACCEDER A CES PAGES MAINTENANT ???

    Florent.

    Modérateur : Message combiné avec sujet existant.


  7. De plus en plus de modèles s'orientent vers la formation d'un blocage anticyclonique sur l'Atlantique peu avant l'équinoxe de printemps. Cela pourrait nous valoir un refroidissement assez subite d'un temps plus ou moins printaniers depuis plusieurs semaines, même si les conditions ont été souvent dépressionnaires.

    Cette tendance est d'autant plus à surveiller que c'est bien la même qui apparait dans les tendances que nous avons nous même établies à long terme...

    http://www.science-climat.info/previsions/tendance_6mois.php

    Si cela se confirme, restera à réaliser les réglages fins : je ne m'étonnerais pas de voir passer des runs bien plus extrêmes que ce qu'il sera réellement observé, nous promettant fortes gelées et même neige sur un grand quart nord-est... Il peut y avoir une part de vrai la dedans, mais comme toujours, la réalité sera probablement bien plus nuancée.

    Wait and see !

    Florent.


  8. les choses se présentent bien à partir du 21 janvier

    surtout pour après le 28.

    Dépression froide sur la scandinavie et barrière jonction AA et A groenlandais !!!

    Si rien ne change, on oubliera vite ce début d'hiver trop doux !

    Allez, pas de défaitisme !!

    Tout vient à point qui sait attendre !!

    Exact superbe run pour la jonction GA-AA et le froid (enfin!) sur l'europe occidentale...

    A admirer sur le run de 06Z de GFS avant que cela ne change.... snow.gif

    La porte semble enfin ouverte pour le froid à partir du 21 janvier... J'avais signalé cette possibilité dans la seconde partie de janvier dans les analyses saisonnières : j'ai peut-être fait le bon choix même si la fiabilité était bien faible au départ.

    Il pourra faire éventuellement très froid en fin de mois avant un très probable redoux. Rien ne s'oppose à quelques fortes gelées (qui plus est sur sol enneigé) si la situation synoptique est favorable.

    Wait and see !!!

    Florent.


  9. Bonsoir Florent76,

    Non, c'était pas rapport au posts précedents. Nous faisions allusion aux arrivées brutales du froid avec décembre 1962 et décembre78/janvier79. Et ce dans un contexte global plutôt doux et océanique qui précédait ces descentes froides ...

    Nous avions retracé l'historique de décembre 1962, et on cherche évidemment le maximum d'avis, le tien est le bienvenu évidemment.

    Notre membre "jeanpy" faisait justement remarqué plus haut qu'il y avait également eu l'hiver 1978/1979. En voici l'historique :

    Mais ce que je trouve quand même remarquable en décembre 1978, c'est que RIEN ne semblait présager d'une telle arrivée brutale du froid, tant le flux océanique semblait bien établi ... un peu comme en 2006.

    Très souvent, rien n'annonce à l'avance les vagues de froid et c'est même pour cela qu'elle marquent autant les esprits... Depuis le Moyen-Age, les chroniqueurs citent précisément le début de vagues des froid très marquantes. Elle sont très soudaines dans les 3/4 des cas, voire plus !

    Début décembre 1962, je te confirme que le flux d'ouest marchait à plein. Il y a même eu une terrible tempête en mer du nord vers le 10 décembre. Nouvelle tempête encore vers le 16 décembre 1962, les vents atteignent 185km/h au sommet de la Tour Eiffel et 155km/h à Nice ce qui contitue un record...

    Retour du rail dépressionnaire le 24 décembre avec un bon flux océanique et tout ce qui va avec hein … suffit de regarder les cartes d’aujourd’hui !!! (je suis cynique !!!!)

    user posted image

    Noël 1978 au balcon :

    user posted image

    Incroyable poussée des HP de l’est méditerranéen le 27, les t° s’envolent …

    user posted image

    Le « déclic » intervient le 30 (qui aurait cru cela après la journée du 27 ????) . Mais j’ai du mal à interpréter cette carte car le flux semble bien océanique … pourtant une descente froide mémorable se prépare du côté de la Finlande. Pourquoi ??? Es-ce du aux HP du côté de la Norvège et du Groënland ???? J’en sais rien.

    user posted image

    Toujours est-il que cette fois, les réserves froides sont bien au bon endroit !

    Et la poussée froide est assez extraordinaire, rien n’y résiste …

    user posted image

    Le 1er janvier, une partie de la Belgique est sous les –15°C à 850 hPa !!!

    Autre constat, les HP ont déserté l’Europe de l’est et la Russie …

    Sur la situation de 1978-79, effectivement nous connaissons tout autant un flux d'ouest actuellement, mais il y a encore pour l'heure une différence notable : il y avait des hauts géopotentiels au pôle qui ont fini par s'accumuler à l'ouest du Groenland et sur celui-ci au point de forcer l'air froid à contourner l'Amérique du Nord et le Groenland pour couler à l'est de celui-ci. Dès Noël, tout était quasiment joué. Dès qu'il y a eu des pressions suffisamment hautes sur le Groenland et qu'elle ont commencé à déborder à l'est en mer de Norvège, le froid précisément accumulé là depuis bientôt 10 jours n'a plus eu qu'à fondre sur l'Europe.

    Ainsi, une des meilleures situations pour le froid est celle du flux d'Ouest au départ. Il arrose les regions temperées, provoque des tempêtes mais il exclut les descentes froides, pendant ce temps les temperatures chutent en Arctique.

    Les plus grandes vagues de froid font suite à des flux d'ouest puissants, les ruptures se produisant par la montée d'un GA sur le Groenland, un decalage de ce GA vers la mer du Norvège et l'apparition d'une depression sur l'Oural.

    Les deux vont alors canaliser l'air venant du pôle et de Siberie vers l'Europe Occidentale, tant que la depression Ouralienne ne se decale pas vers l'Est le froid deboule alors, le GA reste en place.

    Lorsque la depression Ouralienne file vers la Siberie (ce qu'il s'est passé rapidement en début janvier 1979) alors le GA disparait en coulant vers le sud et l'air froid reflue vers l'Est puis le Nord Est.

    Si vous voyez cette situation se dessiner à un moment de cet hiver ou des suivants soyez tres attentifs, c'est bien une vague de froid majeure qui arrive.

    Flux d'Ouest en premier, puis surtout GA associé à une dépression Ouralienne ...

    Florent.


  10. Moi j'aimerais beaucoup l'analyse de quelqu'un comme Florent76, qui travaille beaucoup sur l'étude passée du climat.

    Florent ... si tu es de passage !  smile.gif

    Bonsoir Watch et merci pour tes très bonnes analyses sur ce forum que je parcours plus ou moins régulièrement.

    Je suis de passage de temps en temps... Une question en particulier ? Sinon, je mets régulièrement à jour mes analyses mensuelles sur le site web.

    Florent.


  11. Si ont serais le 6 janvier 1956 ont seraient encore plus démoralisé blink.gif

    A voir dans les cartes d'archives thumbsup.gif

    À ma connaissance, il n'y a eu, en près de 2 siècles, que 4 arrivées brutales d'air très froid après une période très douce.

    1. Début janvier 1838 : on est passé en quelques jours de températures de 8 à 10°C à des gelées permanentes sévères, et des températures nocturnes largement inférieures à -10°C. Cette vague de froid aboutira aux températures les plus basses jamais observées à Bruxelles : -13°C en journée et -19°C la nuit.

    2. Mi décembre 1938 : la température maximale flirtait avec les 14°C le 13 décembre et n'atteignait plus que -11°C le 19 (suivi d'un minimum entre -15 et -16°C). Cette vague de froid ne durera toutefois qu'une dizaine de jours.

    3. Fin janvier 1956 : les maxima oscillaient entre 5 et 10°C du 26 au 30 janvier, le 31 on observait déjà une forte gelée permanente tandis que le 1er février, le maximum ne dépassait plus -11°C, suivi d'une nuit à -16°C.

    4. Fin décembre 1978 : des températures maximales entre 9 et 12°C du 24 au 29 décembre, 7°C comme maximum dans la matinée du 31, suivi quelques heures plus tard par du gel. Le 31, le maximum ne dépassait plus -10°C, suivi d'une nuit à -14°C.

    À l'exception de celle de 1938, toutes ces vagues de froid eurent une vie longue.

    Source : données de l'observatoire de Bruxelles pour 1838, et données d'Uccle (IRM) pour les autres années.

    Cumulonimbus

    P.S. Une cinquème fois en décembre 2006 ?

    J'espère qu'un prévisionniste à long terme pourrait me le confirmer...

    J'avais étudié la baisse de température à l'arrivée brutale de quelques vagues de froids célèbres à Paris... Ce sont les extrêmums qui sont traités : les maximales dans la douceur avant les minimales dans le froid pour bien mesurer le contraste thermique.

    http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=129210

    Quant à la question de savoir si on va avoir le droit à nouveau cas en décembre 2007, la réponse est plutôt non... En janvier, il y a une possibilité mince mais existante. Mais si c'était effectivement le cas, ce serait à priori du type peu durable (comme par exemple en 1938 pour se rapprocher d'un des exemples cités) et avec une intensité de froid probablement moindre.

    Florent.


  12. Merci Florent,je commence à y voir plus clair sur les méthodes utilisées dans l'élaboration des tendances saisonières.

    Juste une dernière question:comment calcule-t-on la variabilité de la luminosité solaire sur la température moyenne à la surface du globe?

    Je m'explique:dans l'article précité,on parle d'une augmentation de 0,07% maximum de la luminosité sur les trois dernièrs cycles.

    Par rapport à quel base de température doit-on appliquer cette variation:par exemple doit on prendre une fourchette partant de 0 degrés allant jusqu'à 15 degrés(température moyenne anuelle globale),ou doit on partir du 0(-273 degrés) jusqu'à 15 degrés,pour pouvoir calculer l'incidence de la luminosité sur les variations de températures?

    Pour répondre à ta question, les calculs réalisés par les modèles le sont à partir du 0°K (-273,15°C) la plupart du temps. Ensuite, il faut calculer l'impact de chaque pourcent de hausse ou baisse de l'activité solaire. Je ne connais pas les chiffres et je ne suis même pas sûr que tous les scientifiques soient d'accord.

    Pour ce qui concerne les prévisions que je réalise, je procède à l'aide de la méthode des analogues, sauf que ces analogues ne sont pas que statistiques mais choisis en lien avec les cycles solaires. Ensuite j'use de correctifs pour tout ramener au même niveau thermiquement que le climat actuel et j'obtiens ainsi des résultats à hauteur de 60% de réussite à +/- 0,8°C près ce qui est très satisfaisant vis-à-vis ce qu'il se fait de mieux en la matière.

    Florent.


  13. Si les variations du cycle solaire n'ont plus autant d'influences sur le climat actuel,ne faudrait-il pas alors,aussi minimiser leur rôles dans l'élaboration des tendances saisonières?

    C'est prendre le problème à l'envers. Le soleil n'a rien perdu de son éclat et de son influence depuis que l'Homme modifie le climat de plus en plus globalement.

    Les variations du cycle solaire sont à considérer tout autant qu'avant. Le problème est savoir si il ne faut pas maintenant y rajouter en plus autre chose correspondant à l'impact anthropique et qui se superposerait à l'action du soleil. Il faut donc en évaluer le poids (ce que je réalise dans mes prévisions) et son évolution dans les temps court et long (cela reste à faire), sachant que ce poids devrait croître (de manière linéaire ?) d'après les nombreuses études sur les gaz à effet de serre.

    Florent.


  14. A ce propos,j'ai lu récement un article dans "Science et Vie"(mois de novembre) concernant la corrélation entre l'activitée solaire et les variations climatiques du passé.

    Selon leur opinion,"les variations de luminosité du soleil,notamment l'apparition de taches,n'ont pas d'influence perceptible sur le climat terrestre et ne peuvent donc être tenues comme responsables du réchauffement global"

    Cette opinion est basée sur l'étude de relevés satellites effectués,au cours des trois derniers cycles solaires de onzes ans.

    Il me semble qu'il ne faut pas confondre influence perceptible et influence compréhensible. D'importants phénomènes d'inerties jouent sur le climat terrestre qui est une machinerie complexe d'une part, et d'autre part les variations de luminosité sont moindre lorsque l'activité solaire est forte comme c'est précisément le cas depuis 1980 !

    Si l'activité solaire ,ne peut-être impliquée dans le cas du réchauffement climatique,ne peut-on pas l'exclure dans le cadre de l'influence de celle-ci en ce qui concerne les tendances saisonnières et lors du petit age glaciaire ?

    Ce serait la conséquence logique... Alors je serai curieux de savoir comment les auteurs de cet article explique le refroidissement observé durant le petit âge glaciaire ???

    Florent.


  15. de plus ne pas oublier qu'il y a 250 ans et jusqu'en +/- 1815 nous étions dans le "petit âge glaciaire"

    ne pas confondre climatologie et prévisions.

    Je n'oublie pas Jeanpy ! Le petit âge glaciaire n'était pas pour autant une époque où l'on observait pas des types de circulation similaires à celles qui prévalent aujourd'hui. L'irradiance du soleil était simplement moindre autorisant des températures plus basses à l'échelle du globe.

    Après correction, j'obtient des prévisions fiables à 60% sur les températures moyennes plusieurs mois à l'avance et des détails sur les types de temps et de circulation qui risquent de survenir.

    Voir ici pour les exemples de résultats intéressants obtenus notamment en août et en octobre :

    http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=341726

    Florent.


  16. Bonjour à tous,

    J'ai avec un peu de retard procédé à la mise à jour des tendances météo pour les prochains mois...

    J'émets une analyse concernant le nord de la France en particulier, mais on peut étendre l'analyse jusqu'à la Belgique sans trop de contradiction.

    Je rappelle que je travaille sur la climatologie de la France depuis 250 ans pour en dégager de grands cycles climatiques qui permettent de fournir une aide très précieuse à la prévision à long terme...

    Une sortie graphique en plus du tableau avec les valeurs permet de bien mettre en perspective ce qui pourrait nous attendre jusqu'en avril 2007... A comparer en complément toujours utile avec d'autres prévisions saisonnières.

    Les premières descentes froides risquent de continuer à sévir régulièrement en novembre avant que le temps ne se dégrade franchement en décembre...

    Pour en savoir plus :

    http://www.science-climat.info/previsions/tendance_6mois.php

    Florent.


  17. J'ai remarqué que Florent a mis à jour ses prévisions saisonnières jusqu'au mois de Février... et même si les écarts thermiques prévuent par rapport à la normale ne sont pas toujours très bon par rapport à la réalité...

    il est évident que d'après les vérifications par rapport aux mois écoulés, il ne s'est que très peu trompé  (mai 2006) sur le fait de savoir si on allait connaître un mois plus chaud ou plus froid que la moyenne...

    Je trouve pour ma part qu'il a de très bons résultats à ce niveau la!

    C'est d'ailleurs ce qui me fait peur par rapport aux prévisions pour cet hiver... qui s'annonçe doux... très doux mais concernant février 2007 sad.gif

    Cela dit il précise que la fiabilité n'est pas des meilleures...

    Espérons  laugh.gif

    http://www.science-climat.info/previsions/tendance_6mois.php

    Merci Vil... C'est vrai que cette année, ce n'était pas aussi simple car nous n'avons pas été les 4/5 de l'année au dessus des normes pour l'heure, mais je ne me satisfait pas d'une prévision binaire au dessous/au dessus de la moyenne et je considère que les résultats sont encore à améliorer...

    Pour l'hiver prochain, il est vrai que la fiabilité est médiocre et c'est bien quand c'est le cas que j'obtiens presque toujours les plus mauvais résultats. La courbe présentée sur la page est très parlante à ce sujet aussi. Fiabilité basse pour le début de l'hiver du moins, car février est assez assuré d'être doux sur le papier.

    L'incertitude se situe sur décembre et surtout sur janvier... Et d'autant plus, ça n'arrive pas souvent, que même la température prévue est juste dans les normes : ni trop chaude, ni trop froide. Alors, à quoi s'attendre ??

    A partir de là, je tiens à préciser un fait important. Si il y a incertitude, ce n'est pas du tout en faveur de la douceur, mais du froid. Un froid possiblement sévère, car à l'extrême, l'hiver pourrait se présenter exactement inverse à ce que fut l'été 2006 : Montée en puissance du froid en décembre, intensité maximale en janvier pour finir avec un mois de février totalement opposé et doux !

    Je suis en train de réunir des éléments pour me faire une idée plus précise... D'ici là, la ligne officielle reste celle affichée sur Science & Climat...

    Wait and see !!!

    Florent.


  18. Personnellement, je pense que la tendance devrait être au froid car un effet cyclique de 22 ans tombe cette année. Mais les statistiques sont quelques fois faites pour être contrariées.

    Par contre, la question que je me pose est de savoir si les anomalies négatives de l'Hémisphère sud pourraient se propager jusque dans l'Hémisphère Nord dans les mois qui arrivent.

    Pour ceux qui n'ont pas tout suivi, des débats passionnants se propagent sur plusieurs forums et sites français et anglo saxons sur ce thème.

    J'en ai adapté un sur le sujet : http://www.laterredufutur.com/html/modules...article&sid=356

    Donc pensez vous qu'il pourrait avoir une extension de ces anomalies sur l'Hémisphère Nord et donc du coup apporter un hiver qui serait très négatif ?

    Pour rappel, depuis que l'hiver austral a débuté en 2006, de sérieuses tempêtes ou vagues de froid ont frappé les 3 continents du sud battants des records à chaque fois.

    J'avais lu en ce qui concerne les deux hémisphères que l'Equateur agit comme une barrière entre les deux et les zones tempérées boréales et australes peuvent évoluer de manière asynchrones et même opposées y compris sur des échelles importantes.

    Quelle en est la réalité actuellement ??? Pour le savoir, il serait intéressant de faire une étude comparée des hivers européens et australiens au cours des 100 dernières années pour mesurer le degré de corrélation qui pourrait exister.

    Florent.


  19. Excuse moi Kevin mais je ne comprend pas bien car si les eaux sont plus chaudes en septembre et plus froides en Mars... ça ne rend justement pas les hivers plus froid et les étés plus chaud? je pense que si les eaux de septembre étaient plus froide, il y aurrait plus de probabilité d'avoir un hiver froid huh.gif (je parle pour l'hémisphère nord)

    Merci de m'éclairer  thumbsup.gif  thumbsup.gif  thumbsup.gif

    La géographie des excédents et déficits au niveau des SST peut bouger assez rapidement, même si l'eau possède une plus grande inertie thermique que l'air.

    Les SST correspondent aux températures de l'eau de mer mesurées en surface, c'est à dire sur guère plus d'un à deux mètres de profondeur et qui sont directement reliés aux types de masse d'air qui ont circulés durant les dernières semaines.

    On prévoit actuellement les hivers à partir de la structure spatiale de ces SST. Ce n'est pas tant la moyenne de celles-ci sur l'hémisphère qui importe pour notre continent que la localisation des anomalies chaudes et froides sur l'Atlantique nord en particulier durant la saison estivale qui précède l'hiver à prévoir.

    Pour en savoir plus : http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=10568

    Florent.

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