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En effet, les fumées sont prises dans les vents de haute altitude, font le tour de la terre, et y restent un certain temps. Il existe de très belles séries de photos (reconstituées) de toute la terre de jour en jour après l'érution du Pinatubo. Très intéressantes, ces photos, parce qu'on voit bien comment s'organise le jet-stream équatorial (le seul qui vient de l'est), et l'assymétrie de la circulation générale entre l'hémisphère Sud et l'hémisphères Nord plus perturbée à cause de la taille des continents. Un des surfeurs passionnés de MB trouvera sûrement ces photos quelque part (je n'ai pas le temps maintenant: travail urgent à finir)

Quand il y a un « halo » autour de la lune (cercle à 22° de distance), cela révèle la présence de cirrostratus qui sont souvent les discrets précurseurs d'un front chaud. « Quand la lune a son anneau, c’est qu’il tombera de l’eau ! » Quand la lune est entourée d'une "couronne" (anneau lumineux juste autour), ce sont déjà des altostratus, donc le front approche. « Lune cerclée, pluie assurée ! » La lune rousse fait allusion à la pleine lune de début mai, et non pas à sa couleur (de : roussir=brûler légèrement). Lune bien visible = ciel clair = refroidissement plus fort du sol, et donc risque de gelée au sol. « Les gelées de la lune rousse de la plante brûlent la pousse ! » Ceux-ci sont donc des dictons bien fondés...

eh, Rosa, je vais te donner le truc pour avoir des petits crapaux: 1. tu vérifies que le tien est un mâle, 2. puis tu l'embrasses. C'est sûrement un prince charmant. Mais 3. tu n'oublies pas de demander à la fée de te changer en crapaude, plutôt que lui en beau jeune homme. 4. Tu fais tes petits crapauds (tu peux venir dans ma mare, je surveillerai bien les oeufs), et puis 5. je demanderai à un autre charmant jouvenceau de t'embrasser pour que tu redeviennes la gentille princesse que tu es déjà...(je ne te connais pas, mais j'en suis sûre)

j'ai entendu une grenouille ou un crapeau croasser... en début d'après midi. Ca me fait penser à l'excellente chanson (de qui encore?) avec les chui ici chui ici chui ici Où ça, Ou çà dans la boue, dans la boue dans la boue... En nettoyant la mare, j'ai aussi vu une mémé grenouille : on se réveille, avec ce temps superbe ! PS. les moustiques aussi: ce sont des escadrilles entières !

Très chouette, Louis, l'idée de nous donner un petit dicton pour la journée, avec le commentaire approprié ! Avec ce beau temps, je travaillerai sûrement au jardin et j'ouvrirai grand les oreilles !

Les dictons qui ne sont valables que localement sont aussi dignes d'attention que les autres, parce qu'ils permettent de résoudre un énorme problème des prévisions: comment tel type de temps réagira-t-il à tel endroit précis ? Et c'est là que la configuration du terrain (relief, température et humidité) est importante, parce qu'elle explique cette réaction. Le problème, c'est que les dictons sur les listes et dans les livres sont justement sortis de leur contexte. Dans les services météorologiques, on déplace parfois les prévisionnistes (je parle en aviation). On m’a raconté (il y a 20 ans) qu’un prévisionniste à Florennes avait 90% d’exactitude dans ses prévisions. Il est déplacé à Charleroi, et il tombe à 30%. L’étude des dictons locaux est donc essentielle, à condition qu’on soit sûr de leur origine. Le problème de beaucoup de dictons est qu’ils prévoient le temps à longue échéance, et cela me semble plus difficile à justifier. L’idée de Louis est donc excellente (peut-être n’existe-t-il pas encore d’étude dans ce sens), et elle peut être plus efficace si on se limite aux dictons prévoyant le temps à courte échéance, et, pour certains, qu’on connaisse le lieu d’origine. Le mieux est de s’adresser à de vieux agriculteurs, marins, … En voici un : à l’aérodrome de Grimbergen, les agriculteurs locaux disent que quand l’orage passe l’église, il sera très fort. (ne me demandez pas la version en patois local !) Plus de 20 ans d’activité à cet endroit m’ont permis de le vérifier : les orages faisaient littéralement le tour de l’aérodrome, surtout par le Nord, donc l’endroit était épargné. Mais quand un orage passait l’église, il était si violent que les rafales de vent pouvaient retourner un petit avion, ce qui est arrivé plusieurs fois. Les orages se déplacent de préférence sur les sols chauds, et c’est peut-être là qu’on peut trouver l’explication. Il est certain que je suivrai cette rubrique avec attention !

En effet, c'est passionnant, mais souvent, les dictons ne sont valables qu'à un endroit donné, suivant la configuration du terrain et le micro climat. Leur étude permet d'apprendre beaucoup, ton idée est excellente ! Marabout avait édité "les dictons météorologiques" par Louis Dufour en 1973 , et notre regretté Jules Metz "croyances, légendes et dictons de la pluie et du beau temps, chez Laffont ISBN 2-221-06755-X

bien sûr tu as raison. La réponse complète à ta question se trouve dans la réponse à une autre question: "qu'est ce qui détermine la température de la surface d'un objet?". C'est un très gros chapitre de la météo: cette température dépend de beaucoup de facteurs. Exemples (incomplet et dans le désordre): - la conductibilité - le temps de réchauffement ou de refroidissement, - le vent, - la température des objets environnants - la possibilité de mélange (liquides) - la capacité d'absorber des rayonnements (nommée "albedo") - la capacité calorifique (nombre de calories nécessaires pour réchauffer 1cm cube d'un degré : la mer a une capacité calorifique 2,5 fois supérieure à celle de la terre, ce qui explique pourquoi elle a une grande inertie thermique et sert de régulateur de température) Bref... un beau programme, que tu apprendras par petite touches en lisant le forum, et en cherchant... Bonnes découvertes !

Waw, fantastiques, ces photos ! Ce phénomène de condensation existe aussi à basse vitesse, mais n'a évidemment rien à voir avec le mur du son. Il est visible au-dessus de l'aile : à cet endroit règne une dépression locale : c'est elle qui fait voler les avions en aspirant l'aile vers le haut. Cette dépression est causée par une accélération de l'air au-dessus de l'aile, grâce à un profil étudié. Quand on parle de détende (baisse de la pression), on dit "refroidissement" (l'inverse du réchauffement dans la pompe à vélo), et donc, si l'air est proche de la saturation d'humidité : = condensation visible.

Évidemment, si les nuages sont très bas ou s'il y a de la brume, l'éclairage peut donner une couleur, mais alors, elle serait tout le temps là, pas seulement avant la neige... La couleur orange du ciel quand le soleil est bas sur l'horizon est dûe à une diffraction (diffusion en éventail) de la lumière solaire qui traverse l'atmosphère: les rayons de courte fréquence (bleus) sont envoyés vers le haut, et ceux de longue fréquence (rouge) vers le bas, comme à travers un prisme de cristal. (ceci est une explication très simplifiée !). Ce phénomène se produit de façon plus marquée quand l'air est très humide, les molécules de vapeur d'eau y jouant un rôle. En effet, dans le désert, ou chez nous quand l’air est très sec, le ciel pâlit le soir, mais ne vire pas à l’orange. D’où le dicton « soleil rouge au couchant, signe de mauvais temps ! ». Ce dicton n’est valable que quand le « temps » nous vient de l’ouest, ce qui est souvent le cas chez nous…

Bonjour Gregsailor ! Je suppose que tu connais déjà: "Météorologie Locale: croisière et régate", de Jean Yves Bernot, collection Bibliovoile, ISBN 782-287864-025-0. Je l'avais acheté au West Diep à Nieuport Je ne l'ai pas encore étudié, mais à première vue, il est fort bien fait bon vent!

Super ! Je trouve que MB mérite bien cette expansion... Je m'inquiète juste un peu: si le forum devient trop "gros", il ne sera plus possible de le suivre d'une façon aussi conviviale que maintenant, et pour les membres de l'équipe, ce sera aussi trop lourd. Donc, très égoïstement, j'espère une fréquentation maximum pour le site, et, pour le forum, qu'il garde sa qualité et la variété de ses membres: c'est si chouette d'y trouver de tous les niveaux: les jeunes qui démarrent, les comiques, les grands schroumpfs et les schtroumpfs à lunette(s)... et les autres. Personnellement, j'apprend autand avec les uns qu'avec les autres ! En effet, expliquer demande de la recherche. Donc: vive MB

comment ça, "sérieusement" ??? Si ce forum deviens trop sérieux, je sors à coup sûr ! Tu penses bien que si je n'ai pas donné de réponse, c'est que je ne sais pas ... Je n'aurais quand même pas raté une occasion d'étaler ma culture ! (c'est comme la confiture: moins on en a, plus on l'étale) Mais voilà, je suis ici aussi pour apprendre, donc : je reste !

tu as raison, le sol perd sa chaleur en permanence par rayonnement, et en hiver, cette perte n’est pas compensée par les rayons du soleil : jours plus courts, soleil plus bas. L’air qui nous est amené par le vent peut être plus chaud ... ou plus froid que le sol : cela dépend de la région d’où il vient. En hiver, c’est l’air arctique (vent du secteur Nord) ou l’air continental (vent d’Est) qui est très froid. L’air venant de l’Ouest a été réchauffé par la mer, qui, comme tu le sais sûrement, se refroidit plus lentement que le sol. Si tu veux comprendre tous ces mécanismes passionnants, alors tu dois t’y mettre et entrer dans l’étude de la météo. J’ai commencé quand j’avais ton âge, et je suis encore occupée !

C'est un ver de terre qui tombe dans une assiette de spaghettis. Il dit: "aaaah quelle partouze!". Désolée, je n'ai pas pu résister à la raconter. En plus, ces spaghettis sont très jolis bon....

si la neige fond alors que l'air est à moins de 0°, c'est que le sol sur lequel elle tombe n'est pas gelé... ou alors il n'est gelé qu'en surface, donc pour peu de temps

oui mais... les giboulées, ce sont souvent des averses de grêle, qui met plus de temps à fondre, surtout que les grêlons descendent en même temps qu'une petite masse d'air très froide qui vient directement du nuage. Donc, dans ce cas, au lieu d'avoir des couches de températures différentes, ce sont plutôt des "colonnes". Pour simplifier, disons qu'il y a deux grandes sortes de précipitations, toutes deux formées dans un nuage, lui-même engendré par de l'air humide qui monte. Les premières sont les précipitations "frontales": l'air "tropical" est forcé de monter au-dessus d'une masse d'air "polaire" (plus lourd): là, on a en général de l'air froid près du sol, et une inversion de température plus haut . L'autre cas est fréquent au printemps, quand le soleil chauffe de plus en plus la surface du sol: l'air se réchauffe en contact avec le sol ; cette masse d'air devient très instable. Cela veut dire que des colonnes d'air vont monter spontanément (elles sont plus chaudes que leur voisines), et fatalement, d'autres vont descendre spontanément (elle viennent d'en haut, où elles n'ont pas été réchauffées par le sol). Dans ce cas, chaque colonne qui monte forme un nuage à extension verticale (nuage cumuliforme), qui donne une averse.

Pour cela, il faut connaître la température de l'air en altitude, et voir si la neige traverse une couche d'air à température positive. Il faut donc consulter les sondages, par exemple sur www.meteo.uni-koeln.de/meteo.php?show=De_We_We

Salut ! En climatologie, on considére des périodes de minimum 30 ans, parce que, en deça, trop de fluctuations sont possibles. Le réchauffement global dont on parle tellement n'atteint pas encore 1°C, et encore, il est réparti inégalement sur la surface de la terre... et au cours le l'année. Il paraît qu'on a tendance à ne se souvenir que des hivers remarquables, en "oubliant" les autres, ce qui fausse l'impression après coup. Exemple, comme enfant, on fonctionne au présent, sans faire de "statistiques" d'une année à l'autre. La conscience du temps ne vient qu'en grandissant. Donc on se souviendra des parties de boules de neige, ou d'un Noël où on avait préparé un superbe bonhomme, sans se souvenir que c'était exceptionnel. Le seul moyen d'avoir une vue objective est d'examiner les statistiques à long terme. Bonne journée !

Il y a une grande variété de formes de neiges ou grêles. A un extrême, la neige en cristaux qui résulte de la sublimation (= "condensation solide" dans l'excellent dossier) de vapeur d'eau suivant un processus continu. Il faut donc un séjour assez long du cristal en température négative et en air sursaturé (cumulonimbus, nimbostratus). A l'autre extrême, on a les grêlons formés de couches de glace alternant avec des couches opaques. Ils ne se forment que dans les cumulonimbus, où de violents courants verticaux entraînent les grêlons une fois au-dessus de l’isotherme de 0° (donc : y grossissent par sublimation), puis en dessous : grossissement par capture d’eau, fusion partielle. Puis cela remonte, re-gèle, grossi par sublimation, et ce processus peut se reproduire de multiples fois. En coupant un grelon on peut compter combien de fois il a fait le trajet de part et d'autre du 0°. Entre ces cas « extrêmes », toutes les combinaisons sont possibles, produisant chaque fois une forme différente. De très petits (max 1mm) grains mous et cassants viennent de nuages stratiformes (courant vertical faible mais continu), c’est de la NEIGE EN GRAINS. De plus gros qui rebondissent au sol, sont formés dans les nuages cumuliformes, c'est la NEIGE ROULEE : ils ont été moins longtemps en-dessous de l'isotherme de 0° que la grêle plus lourde, donc ont une plus petite proportion de glace dure... Si le cumulonimbus ne comporte pas de zone à température positive, la grêle ne peut pas se former: la précipitation sera cette belle neige que nous attendons tous... La réponse complète à cette question constituerait une excellente thèse pour un de nos jeunes météorologues en herbe ! P.S. Messieurs les spécialistes, si j'ai dit des bêtises, corrigez-moi vite: je doute parfois de mes sources!

Bon anniversaire ! par contre, je te souhaite beaucoup d'abus dans tous les genres plaisants, mais sans conséquence désagréable ! (c'est sûrement ce que fl@g voulait dire) Avoir son anniversaire le jour de la St Valentin, c'est de bon augure !

(... et les suivantes, y compris les "smileys" qui se tordent de rire...) STOP !!! Je n'en peux plus, j'ai mal au ventre de rire. Enfin non : ENCORE !!! Le karaoké devant le PC: ce devrait être un excercice OBLIGATOIRE pendant 20 minutes par jour: c'est l'antidote parfait à tous les maux qu'engendre un travail trop intense devant l'écran. Génial, le mec, y compris quand il se gratte l'oreille !

et en plus, des ondes de relief sont très visibles, vraiment, situation bien marquée ! (cette photo-ci est extraite d'une NOAA de ce soir)

quel magnifique exemple ! L'effet des montages sur un front... Quand je pense que pendant 20 ans, j'ai dû enseigner tout cela sans même avoir une seule photo satellite pour illustrer (sauf les dernières années), et maintenant, rien que sur MB, voilà plein d'exemples qui m'auraient rendu de grand services,.... mais je ne donne plus cours depuis 3 ans.... c'est vexant ! Merci quand même, c'est super chouette !

superbes, ils sont bien nets !