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Moi aussi, Patrick, je te remercie pour tout tes précieux conseils. Je comprends que cela te prenait du temps ! Le principal, c'est que tu restes avec nous. Comme modérateur : (l'icône est féroce, mais mon intention est ) et comme participant :

Un grand choix de photos satellites sur l'Europe http://fr.allmetsat.com/images/europe.html

merci Afflito, Poussin, Patrick, Myriam, Ostmeteo... Bien sûr, il faut réfléchir, et rien de presse. Le mieux est que ceux que cela intéresse donnent déjà une idée du domaine dans lequel ils aimeraient participer. Exemples: relations publiques, aspect scientifique, didactiques, photos, organisation, dessins humoristiques… chacun en fonction de sa spécialité et du temps qu’il pourrait y consacrer. Ceci sans engagement pour le moment, bien sûr ! C’est juste pour avoir une idée du potentiel venant des membres. À partir de là, on déterminerait la taille de l’expo : même une toute petite serait déjà chouette. Je vous préviens, c’est très gai à faire, ce genre de truc, et on apprend énormément ! C’est d’ailleurs le premier objectif … Donc, pour le moment, on laisse mûrir et on collectionne les idées ! En voici déjà: faire des panneaux didactiques sur des sujets déterminée, ou des petites vidéo. Les illustrer avec des photos, des dessins humoristiques. Créer un personnage-grenouille qui serait le guide de l'expo, etc... Exposer des oeuvres d'art sur le sujet, y compris des photos...

Le sujet est abordé dans une autre rubrique, je me permets de le replacer ici. Le "niveau moyen de la mer" nous paraît quelque chose de tout simple, évident... mais comment est-il calculé ? Il existe beaucoup de méthodes, mais celle qui intéresse la météo est très bien expliquée dans le glossaire du site de météofrance http://www.meteofrance.com/FR/glossaire. Plus spécialisé, un site passionnant: http://www.sonel.org/~guy/THES/sommaire.html Le niveau de la mer ne varie pas qu'en fonction des marées: il est plus haut sous les basses pressions atmosphériques, et plus bas sous les hautes pressions ; il varie avec les vents, les courants marins, surtout quand ils ont une composante verticale ; avec les variations de la gravité terrestre... bref, en établir une valeur moyenne fixe n'est pas simple ! J'ai même entendu que les marins ont parfois l'impression de descendre ou de remonter une pente. J'ai cherché des chiffres pour ces variations du niveau de la mer sur de courtes distances, mais ceux que j'ai trouvés me paraissent fantaisistes: jusqu'à 100 mètres ! Sur une carte de la Méditerranée, j'ai vu une différence de 60 mètres entre l'est et l'ouest. Cela me semble énorme ! Peut-être qu'il y a marin parmi vous qui en sait plus ? Il n'est pas très important pour nous de connaître tout cela en détail, mais simplement prendre conscience de la difficulté de la tâche est fort intéressant. Je viens d'entendre à la TV que le fond de la mer se serait élevé de plus de 1000 mètres par endroits suite au tremblement de terre dans l'océan indien. Ais-je bien entendu ??? Ce que j'aime à la météo, c'est qu'elle nous ouvre les portes de beaucoup d'autres sciences...

merde, je me suis laissé piégée par les mètres par secondes! Combien de fois ais-je répété qu'il fallait bien lire les questions !!! Comme disait R. Bach dans son merveilleux livre "illusions" : "on enseigne le mieux ce qu'on a le plus besoin d'apprendre" ! Par contre, vous voyez que j'ai bien lu le règlement : je cite mes sources.

Voilà, merci Myriam maintenant je sais que j'habite à 140 mètres, le tout est de savoir au-dessus de quoi ? J'ai déjà entendu plusieurs définitions du "niveau moyen de la mer", mais cela ne m'empêchera pas de dormir... Par contre, je sais que la région de Gembloux est une des plus brouillardeuses de Belgique, mais je ne sais pas pourquoi...

Je suis dans un village près de Gembloux, et je ne connais pas l'altitude. Comme je ne fais pas d'observation, je n'ai jamais cherché. Si je tombre sur la carte IGM, je complèterai. On m'a déjà demandé beaucoup de choses pour m'"identifier": nom, âge, profession, famille, mais jamais l'altitude ! Pour l'éventuelle expo, tout serait à définir (et définir veut dire "limiter"); ce cela se fera en fonction de ce que différents membres auront envie de faire. Il faut être un certain nombre, bien sûr... Si tu as déjà organisé ce genre de choses, tu sais le temps que cela prend... Merci pour ta réponse !

PS. Je peux coordonner l'organisation. J'ai déjà plein d'idées, mais avant d'aller plus loin, j'attends d'abord les réactions.

édité par Karl Heinz Hack "AVIATION METEOROLOGY", existe en allemand et anglais; la version française est en préparation. Ce cours est une excellente introduction à la météo et climato , très abondamment illustrée (Heinz est aussi artiste), sans formule mathématique et d'une précision rigoureuse même dans les moindre détails des dessins. Heinz a été directeur de Météo Suisse (à Zurich), et maintenant il est pensionné. C'est un cours pour pilotes de ligne, donc certains chapitres sont spécialisés (cartes aéronautiques, codes TAF et METAR, etc.), mais très accessible aux non scientifiques et il donne une bonne vue d'ensemble des mécanismes du climat et du temps. 250 pages, avec plus d'images que de texte. disponible sur www.aviamet.ch

merci Myriam, je me sens mieux. Meilleurs voeux à toi et à tous les autres !

ce site est très "basique", le prix n'est même pas indiqué. Je me renseigne chez l'auteur et communique les infos dès que je les reçois.

Ce truc est tellement bizarre que je croyais au début que c'était une erreur se répercutant de cours en cours (chacun étant une copie d'un autre). Il y a des erreurs énormes qui se sont ainsi propagées et qu'on retrouve dans beaucoup de livres sur la météo. Mais cette "marée", très précise, est décrite de la même façon dans des livres d'origines très différentes, le plus fiable étant Queney, qui est quand même une référence. J'aivais même essayé de contacter Mr P.Queney à l'époque, mais je n'ai pas eu de réponse. Voici un extrait de son livre (Eléments de météorologie, Masson et Cie, Paris 1974). Entre parenthèses, mon commentaire pour re-situer les extraits dans leur contexte, sinon j'en ai pour une heure à tout recopier! "Dans les régions équatoriales, la variation de la pression au niveau de la mer se réduit la plupart du temps à une oscillation diurne assez régulière (en effet : le champ de pression synoptique est très plat)… Aux latitudes plus élevées, elle est plus faible et masquée par d’autres variations irrégulières, mais néanmoins elle apparaît nettement marquée… jusqu’aux pôles où son amplitude est inférieure à 0,1 mb…. L’analyse … permet de séparer l’onde semi-diurne des autres composantes périodiques de période 24h, 8h, 6h… fortement affectées par la topographie locale,… L’onde semi-diurne ne dépend guère de la latitude… et en outre elle ne dépend que du temps local (heure géographique). … (puis vient une étude de la « marée semi-diurne lunaire » d’amplitude de 0,08mb, qui ne correspond pas à la « semi-diurne solaire » qui nous intéresse). La marée semi-diurne solaire est 16 fois plus importante que la lunaire … ce qui avait conduit Kelvin, dès 1882, à conclure à une onde d’origine thermique ayant un effet de résonance … Elle a aussi été décelée dans la thermosphère par des méthodes radioélectriques… Cependant, une théorie satisfaisante de cette marée solaire n’a pu être élaborée qu’assez récemment (en 1961 par Sieber, Boltler et Small) et elle a conduit aux conclusions suivantes : 1) c’est une onde thermique due principalement à la variation diurne de température de l’air au voisinage de la stratopause (partie supérieure de la couche d’ozone), qui se trouve en effet à l’altitude voulue pour exciter une oscillation semi-diurne sans exciter en même temps une oscillation diurne d’amplitude comparable… 2) L’onde change de phase vers 30km, et au-delà son amplitude croît pour atteindre à 90 km une valeur 100 fois plus grande qu’au niveau de la mer (je suppose qu’il parle de valeur proportionnelle et non pas absolue, puisque à 90 km, la pression n’est que d’une fraction de mb). Ainsi s’expliquent les vents très rapides observés dans la couche E, changeant de sens toutes les 6 heures et déterminant notamment la variation diurne du champ magnétique terrestre… Sa propriété d’être en avance sur le passage du soleil au méridien a pour conséquence qu’elle tend à accélérer la rotation terrestre alors que les marées océaniques tendent au contraire à la ralentir… » Fin de citation. Ceci n’explique toujours pas COMMENT elle se forme… , mais vous comprenez pourquoi je suis intriguée: ce n'est pas un phénomène anodin. Le plus troublant, c'est que les maxima se placent 2h avant le passage du soleil au méridien... également quand il est de l'AUTRE côté de la terre, ce qui nous éloigne de l'origine thermique. Peut-être faut-il inverser complètement le raisonnement, et partir du postulat que cette marée est causée par ces basculements du vent à haute altitude, mais alors comment expliquer que le phénomène s'inverse à la sratopause ? Bref, je suis dans le brouillard...

Ca alors, on dirait que le sujet intéresse ! Pour reçevoir les chocolats, je rappelle qu'il s'agit de la "marée" qui comporte DEUX maxima: à 10h et 22h (et les minima 6 h plus tard), qui est nulle au pôles et maximum à l'équateur. Elle serait régulière tout au long de l'année, toujours aux mêmes heures. La relier à la variation de température au sol, ça ne colle donc pas. Ce n'est donc pas la variation expliquée par Froggy, malgré qu'elle soit aussi très intéressante (mais pas évidente). Je ne vois pas d'autre piste que celle de la variation de la température dans la couche d'ozone, par exemple quand les rayons solaires y pénètrent suivant un angle optimum, mais il pourrait aussi y avoir un retard dans l'effet sur la pression au sol. Quand j'aurai un peu de temps, je recopierai le texte de Queney, mais il est long et manque de données pour être compris, à mon niveau du moins. En tous cas, merci pour vos recherches, je sais que c'est une colle ! J'ai déjà posé cette question à plusieurs grands spécialistes, qui après l'avoir éludée, ils ont avoué qu'ils n'en savaient rien..., mais il y a de cela plus de 10 ans.

C'est donc une fluctuation régulière de la pression. Il y en aurait plusieurs qui se superposent, mais sont de très faibles amplitudes, donc, elle "disparaissent" dans les variations "normales" de la pression qui sont beaucoup plus importantes. Donc, pas de soucis pour les observations normales à nos latitudes. Pour les pilotes, par contre, dont l'altimètre n'est qu'un baromètre, il apprennent à l'école qu'une de ces variations régulières de pression devient importante à l'équateur (jusqu'à 4 hPa, deux fois par jour). Et je n'ai pas d'explication de ce phénomène, qu'on retrouve dans tous les cours pour pilotes... Comme il y a des spécialistes sur ce site, je tente ma chance...

Je continue à découvrir les richesses de ce forum... Cette marée barométrique m'intrigue depuis longtemps. Il y en aurait plusieurs, de très faible amplitude, mais celle pour laquelle je cherche des précisions est renseignée dans les cours pour les pilotes : elle se produit deux fois par jour (max à 10h et 22h), son amplitude est de 1 hPa à nos latitudes, nulle au pôle et 4 hPa à l'équateur. Je n'ai jamais trouvé d'ébauche d'explication, sauf dans le livre "éléments de météorologie" de P.Queney (1974). Il évoque la variation diurne de la couche d'ozone... et la suite de la description donne le vertige. Karl Heinz Hack évoque aussi "le réchauffement et refroidissement généré par les radiations terrestres et solaires". Mais pas d'explication... Peut-être les recherches ont-elles progressé depuis ? Bon, OK, cette question n'est sans doute pas d'un grand intérêt public, mais peut-être que la réponse l'est, puisque Queney y voit un des facteurs qui stabilise la vitesse de rotation de la terre, en s'opposant à l'action des marées océanique qui a tendance à l'accélérer... J'offre une bonne dose de chocolat ou de pralines à celui (ou celle) qui me fournira une réponse !

La question est vieille, mais je vois qu'il n'y a pas de réponse. J'espère que tu auras trouvé entretemps, mais au cas où... La température est le résultat du refroidissement du sol (surtout par rayonnement de sa chaleur vers l'espace) et de son réchauffement (surtout: rayonnement solaire). Quand l'énergie reçue est supérieure à l'énergie perdue, la température s'élève. La nuit, le sol rayonne, donc perd sa chaleur. Au lever du soleil, il continue à se refroidir, et les rayons du soleil, parallèles au sol, ne le réchauffent pas encore. Il faudra attendre (30 min? 1 heure?, cela dépend de la saison) pour que l'énergie reçue soit supérieure à celle qui est perdue. Voilà !

C'est un tout petit problème mais je ne sais pas comment le régler. En faisant la connaissance de ce bien sympathique forum, j'ai été "voir" sur le net une référence d'un vieux livre sur la météo que renseignait un de vos membres. Petite déception, ce document ne contenait que la page de couverture. Bon, tant pis. Mais ce qui est ennuyeux c'est que, à chaque fois que j'ouvre MB, ce document se re-charge. Deux documents se mettent sur mon "bureau" : ConsulterElementNum.pdf et StatutConsulter.pdf. Je ne sais plus dans quel message j'ai trouvé cette référence, et je ne sais pas comment me débarrasser de ce truc. Peut-être ne suis-je pas la seule à avoir cela ? Quelqu'un peut m'aider (je travaille sur MacOS X) ? Merci d'avance !

Merci encore pour les conseils ! Le "mac" n'est pas en cause: la raison de mes problèmes est encore plus simple: j'ai honte de l'avouer, mais c'est un manque de connaissance élémentaire de l'ordinateur en général. Pour le "chargement automatique", c'était simplement parce qu'à cause d'une fausse manoeuvre, cette adresse sest retrouvée dans une barre de signets "automatique". Faut'l faire! J'ai mis des semaines avant de le remarquer ! Quant aux smileys, comme leur nom l'indique, il suffit de cliquer dessus, alors que je les "glissais" Bref, merci encore: en cherchant et en étudiant les conseils, j'ai encore appris pas mal de trucs, peut-être que je finirai par savoir me servir de cet engin ! En tout cas, en attendant, il m'a permi de faire la connaissance de météoBelgique: je n'y écris pas beaucoup, mais je visite souvent!

Pourquoi fait il plus froid à Montréal en hiver que chez nous. Le gulfstream nous réchauffe, et le Labrador les refroidi, mais ce ne sont sans doute pas les seules causes de cette différence. A cause du déplacement généralisé de l'air vers l'est à nos latitudes,les habitants des côtes Est des continents (Montréal, Pékin) reçoivent de l'air plus continental (donc à plus fort contraste saisonnier), alors que nous bénéficions de l'air maritime. Pour ne rien arranger, un anticyclone thermique (=dû au refroidissement du sol) a tendance à s'installer sur les continents en hiver. Celui de l'Amérique du Nord dirige donc vers Montréal de l'air venant du Grand Nord canadien, alors que nous continuons à nous faire arroser par notre air maritime plus doux. De temps en temps, nous reçevons de l'air continental venant de l'est de l'Europe, et nous avons alors ce merveilleux temps lumineux ... mais brrrrr ! Aaah si les copains canadiens pouvaient nous envoyer un peu de leur neige, les paysages seraient plus beau et on pourrait étrenner nos engins de glisse... Bonnes fêtes à tout !

mille mercis, Patrick, pour cette réponse rapide et pertinente. Je vais suivre tes conseils... et pour les smileys, dommage, je les aime beaucoup ! Merci de les avoir "traduits". Amitiés b

J'ai lu les textes un peu vite et mon bavardage n'était pas tout à fait à propos (je déboule sur ce forum très sympa et j'ai beaucoup lu, en mélangeant un peu les sujets). Si tu parles de grosses lignes de CB qui déferlent pendant 3 jours, il ne s'agit évidemment pas de "rues",. Comme le changement de direction du vent synoptique est parfois de plus de 90° après le front froid, il pourrait devenir presque parallèle pendant un petit temps. La succession de plusieurs fronts froids secondaires est en effet fréquente, et bien visible sur les cartes ; ils ne sont pas vraiment parallèles, puisqu'ils se développent dans un flux qui vient de plus en plus du Nord, mais on ne va pas chicaner Puisque tu attends désespérément des avis sur tes conclusions, et que je ne voudrais pas avoir sur la conscience une dépression (nerveuse, celle-là), je vais en émettre une : ta question et ton explication étaient peut-être un peu trop vagues: les circonstances n'étaient pas décrites clairement (vent au sol? en altitude? avant ou après le front?). Si tu avais dû tout expliquer, cela aurait sans doute été trop long ; le principal, c'est ce qu'on apprend en réfléchissant, et apparemment, tu es heureux avec la réponse que tu as trouvée, je suis donc rassurée pour ta santé. L'air doit être très humide pour former des CB, mais pas nécessairement saturé au sol: il se saturera en montant, ce qui formera la base du nuage. Quand il est forcé de monter (front ou relief), il ne doit pas non plus être instable dès sa base: une bonne instabilité en altitude suffit (=instabilité conditionnelle). Ceci, dit bien amicalement ! J'ai vu vos présentations jumelles. Nous avons presque le même âge, et avons commencé à emm… notre entourage avec les cirrus uncinus et autre fracto-cubitus la même année, si je calcule bien. Mais au moins, toi, tu avais un interlocuteur ! Salut à Froggy aussi, et merci pour le nom de ce phénomène effectivement très violent.

Je ne suis pas si sûre que la mer ait une température uniforme: il y a des courants froids, chauds, des brassages verticaux... et quand l'air est instable, la moindre différence déclenchera la formation d'une ascendance. Inversément, des marins témoignent que des bancs de brouillard d'advection (donc dûs au glissement d'air chaud sur une surface plus froide) se forment en pleine mer, en suivant très précisément le contour des courants froids. Quant au phénomène que tu as observé, il y a peut-être d'autres facteurs qui ont joué... je n'ai pas de réponse, mais comment expliques-tu qu'il y ait eu tellement de CB sans instabilité ni humidité ?

Le fait que l'effet de Coriolois soit pratiquement nul à l'équateur donnera, en théorie, une force de vent infinie pour une minuscule dépression. Heureusement, entre les tropiques, le champ de pression est peu marqué, et d'autres forces prennent le pas (notamment l'effet de brise de mer). Chez nous, Coriolis dévie la brise de mer après 10 ou 15 km, alors qu'à l'équateur, il faut de 50 à 100 km, et entretemps, beaucoup de choses peuvent lui arriver ! Il ne faut pas oublier la composante verticale de l'effet de Coriolis qui a sûrement une influence sur les mouvements verticaux. Mais tout cela dépasse largement mes compétences. Quelqu'un en sait plus à ce sujet ?

Voilà de belles explications. C'est un sujet facile à démontrer mathématiquement, mais très difficile à expliquer ! Par contre j'hésiterais à dire que l'effet déviant de Coriolis ne s'applique qu'aux grands mouvements... Le moindre mouvement sur la plus petite masse est influencée, mais souvent, cet effet déviant est "effacé" par d'autres forces plus importantes. Même les tireurs à la carabine et les lanceurs de missiles doivent en tenir compte. Il paraît même que les rails des chemins de fer sont plus usés à droite (en hémisphère Nord). Je n'ai pas été vérifier. Je n'irai pas jusqu'à dire que quand je fais du jogging, je me sens attirée à droite, non: je ne cours pas assez vite. Deux personnes m'ont rapporté avoir fait au Congo une expérience avec leur école (à l'époque de la colonisation). Leur professeur a pris un bac en forme de cône renversé , ils sont partis quelques centaines de mètres au Nord de l'équateur, y on fait couler de l'eau: elle aurait tourné dans le "bon" sens; et quelques centajavascript:add_smilie(%22:2guns:%22)ines de mètres au Sud, également. J'ai du mal à les croire, mais ils ne se connaisssaient pas, et étaient très sûrs d'eux. Cet effet déviant (je n'aime pas dire "force") détermine le sens de rotation des tornades, mais quelqu'un connait l'explication du fait que une sur dix tourne dans le "mauvais" sens ?

Dommage, je n'ai pas pu voir cette vidéo. Mais des dust devils, j'en ai vu des centaines à la fois dans le désert d'Arabie, en mai. Ils sont causés par un très fort réchauffement du sol qui cause une franche instabilité dans les basses couches. Ils se déplacent avec le vent et peuvent être assez forts. C'est le même phénomène qu'une dépression thermique, mais en mini, mini. En Belgique, j'en ai parfois observé, mais quand il n'y a rien à soulever (poussières ou petits objets), ils sont invisibles.