Websignes 0 Posté(e) 16 juin 2006 On entend souvent parler de la limite de 30 °C ... mais attention, la législation parle bien de niveaux maximums avant de devoir prendre certaines mesures : pauses dans un endroit frais, distribution d'eau réfrigérée ... mais cela ne signifie pas que l'on peut rentrer chez soi (dommage !!!) De plus, les 30 °C ne correspondent pas à la température lue sur un thermomètre sec mais bien un globe humide ... il faut bien compter un écart de 10 °C entre les deux instruments de mesures .. la limite légale est donc en pratique rarement atteinte, excepté pour les travaux plus lourds pour lesquels la limite est plus basse ... si cela intéresse, je peux donner les chiffres avec plus de précision :-) On en parle p-e déjà ailleurs sur le forum, j'ai essayé de chercher mais je n'y suis pas parvenu ... Bonne nuit et bon week-end :-) A+!Half Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
MLVH 0 Posté(e) 16 juin 2006 Ravie de te relire, Half Pour les chauffeurs de bus (Tec, Stib etc.), la limite est 27°. Une fois cette t° atteinte, ils ont droit à certains "avantages" : 1 bouteille d'eau, heure de récup (mais, je ne rentre pas dans les détails, c'est trop loin dans ma mémoire pour dire les choses avec précision). Je pense ne pas me tromper en disant que, -pour la Stib- , le relevé fait à Uccle en début d'après-midi est la référence (et si je me trompe, JP me corrigera ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Adriatique 0 Posté(e) 17 juin 2006 Pour la TEC de Liège, pas de distribution d'eau. Par contre une heure de "chaleur" par jour où les 27° sont atteint à Uccle, donc si en tout ils arrivent à 10 heures, ils ont droit à un jour de congé (quand ça arrange les chefs)+ 2 heures payées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bib 0 Posté(e) 17 juin 2006 J'ai vu des fonctionnaires quitter leur bureau dès que la température extérieure atteignait une certaines valeur, alors qu'ils travailaient en bureaux avec air conditionné. Les gens deveinnent de plus en plus douillets... De l'eau ???? Ils devraient toujours en avoir ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 17 juin 2006 On entend souvent parler de la limite de 30 °C ... mais attention, la législation parle bien de niveaux maximums avant de devoir prendre certaines mesures : pauses dans un endroit frais, distribution d'eau réfrigérée ... mais cela ne signifie pas que l'on peut rentrer chez soi (dommage !!!) De plus, les 30 °C ne correspondent pas à la température lue sur un thermomètre sec mais bien un globe humide ... il faut bien compter un écart de 10 °C entre les deux instruments de mesures .. la limite légale est donc en pratique rarement atteinte, excepté pour les travaux plus lourds pour lesquels la limite est plus basse ... si cela intéresse, je peux donner les chiffres avec plus de précision :-) On en parle p-e déjà ailleurs sur le forum, j'ai essayé de chercher mais je n'y suis pas parvenu ... Bonne nuit et bon week-end :-) A+!Half bonjour, il faut tout d'abord considéré les lieux de travail: locaux fermés (bureaux), ouverts, chantiers en plein air ou comptoir de vente à l'extérieur. Pour les locaux fermés et occupés de manière permanente, des températures minimales et maximales sont fixées en fonction des efforts exigés par LE poste de travail donné. Elles ne prennent pas en compte la capacité de l'opérateur à exécuter sa tâche. Un tableau est repris à l'article 64 du Code du Bien Etre au Travail. Ces températures sont calculées de la manière suivante: thermomètre sec pour les minimales et thermomètre à globe humide pour les maximales ou toutes autres méthodes permettant des conclusions identiques. En effet, le WBGT était calculé avec un psychromètre à manchon humide mais à présent la technologie offre des appareils qui donnent la mesure immédiatement.Les locaux doivent aussi être ventilés naturellement ou artificiellement par captage d'air pur et dépoussiéré; des conditions sont posées également pour l'état des gaines et conduits ainsi qu'une limitation de la vitesse de l'air à 0,5 m/s afin de ne pas incommoder le travailleur ( art. 55, 56, 58 du code). Pour bien faire, l'employeur prend ses dispositions pour obtenir une humidité relative de l'air comprise entre 40 et70%. La distribution de boissons fraîches est aussi devenu obligation. Dans la pratique, déléguation syndicale, après avoir contacter les conseillers en prévention interne et externe, peut obtenir un certains nombres d'amélorations des conditions de travail ains que le comité de prévention et protection. En bref, pour avoir des résultats, il faut parfois discuter et négocier fermement, dans la plupart des cas, cela traîne en longueur et la canicule est passée et les points reportés à l'année suivante, je témoigne en cela de trente cinq années de travail dans une "société "de 10.000 agents. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ongbak 0 Posté(e) 17 juin 2006 J'ai vu des fonctionnaires quitter leur bureau dès que la température extérieure atteignait une certaines valeur, alors qu'ils travailaient en bureaux avec air conditionné. Les gens deveinnent de plus en plus douillets... De l'eau ???? Ils devraient toujours en avoir ! Eh oui, nous vivons dans une société de poules mouillées! Toujours rouspéter pour n'importe quoi!J'ai séjourné dans des pays tropicaux...et là, les fonctionnaires, ouvriers ne pleurnichent pas, travaillent quinze heures dans la journée!Faut pas s'étonner que les sociétés aillent ailleurs...Dans trente ans, l'Europe sera un désert économique! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Bréhat 0 Posté(e) 17 juin 2006 (modifié) Moi je veux bien la fermer à la condition que les directeurs et cie qui ne sont finalement que des fonctionnaires aussi ne trouvent pas tous les prétextes pour foutre le camp dans des endroits aussi mystérieux qu'invérifiables..... du style leur maison par ex...... que les gros salaires commencent déjà par montrer l'exemple avant d'être en mesure d'exiger des autres qu'ils restent sous des verrières à plus de 30° personne n'y gagne quand on doit faire évacuer des gens pris de malaises. Quant aux pays tropicaux, la population est habituée au climat et le rythme de travail n'est pas le même, la Belgique n'est prévue ni en infrastructures ni en rien d'ailleurs pour affronter des chaleurs ausi élevées, idem si il venait à geler à - 30° l'hiver, on pourrait venir dire que les inuits le supportent bien ça ne changerait rien pour les belges. Modifié 17 juin 2006 par Bréhat Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maxous 0 Posté(e) 17 juin 2006 Quant aux pays tropicaux, la population est habituée au climat et le rythme de travail n'est pas le même, la Belgique n'est prévue ni en infrastructures ni en rien d'ailleurs pour affronter des chaleurs ausi élevées, idem si il venait à geler à - 30° l'hiver, on pourrait venir dire que les inuits le supportent bien ça ne changerait rien pour les belges. c'est très juste, cela s'appelle l'acclimatation. Chez nous, les températures élevées ne persistent pas assez longtemps pour prendre des mesures durables. L'intervention importante des délégations (pas suffisamment formées en prévention par ailleurs pour être très efficaces) devrait déjà se faire à l'élaboration de projet de nouvelles constructions au bureau d'étude et au suivi des travaux. Par expérience, ces milieux (un peu hermétiques) ne s'ouvrent pas suffisamment aux experts des conditions de travail, à fortiori aux délégations. Apporter des améliorations par la suite est coûteux et peu d'employeurs franchissent ce pas sauf sous la contrainte des inspections. Je rappelle que chez nous en Belgique, c'est la concertation sociale qui est de mise, Trouvez et sortez les négociateurs pour qu'ils aillent sur le terrain Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites