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Philippe

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Messages posté(e)s par Philippe


  1. on peut voter sur Internet Explorer et sur Firefox, les cookies sont gérées différemment.

    J'ai testé et ça marche : j'avais déjà voté il y a qq jours sur Firefox, je viens de le faire sur Internet Explorer, il comptabilise :innocent:


  2. Sommet sur le climat: le chef du GIEC "confiant sur un succès"

    Le président du Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique (Giec), Rajendra Pachauri, s'est dit vendredi "raisonnablement confiant" sur un "succès" du sommet de Copenhague sur le climat, en vue de la conclusion d'un traité en 2010.

    "J'ai une confiance raisonnable dans le fait que Copenhague sera un succès. J'espère un engagement qui constituerait une avancée en vue d'un accord solide à Mexico", où un nouveau sommet sur le climat pourrait avoir lieu en 2010, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid.

    Plus de 85 chefs d'Etat ou de gouvernement devraient participer au sommet de l'ONU sur le réchauffement climatique organisé du 7 au 18 décembre à Copenhague, a-t-on appris vendredi dans l'entourage du Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen.

    Selon M. Rasmussen, invité à Port-of-Spain à un sommet du Commonwealth largement consacré au réchauffement climatique, "la réponse" aux invitations envoyées il y a deux semaines aux chefs d'Etat et de gouvernement "a été jusqu'à présent incroyablement positive".

    Un responsable de son cabinet a précisé que 87 dirigeants avaient accepté l'invitation à la date de vendredi.

    Parmi ceux qui ont déjà annoncé leur venue à Copenhague, figurent notamment le président américain Barack Obama, le français Nicolas Sarkozy, le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, l'indonésien Susilo Bambang, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel, ou les Premiers ministres britannique, Gordon Brown, japonais Yukio Hatoyama et australien Kevin Rudd.

    "Un accord de poids - conclu au niveau des dirigeants - servira de feuille de route détaillée aux négociateurs pour définir rapidement un cadre légal. Plus l'accord sera solide, plus vite nous atteindrons notre objectif", a plaidé le Premier ministre danois devant les 53 membres du Commonwealth.

    En cas d'échec de la conférence de Copenhague, qui s'ouvre dans dix jours, ce nouveau sommet aurait à son tour mission d'élaborer un nouveau traité global destiné à remplacer le Protocole de Kyoto qui expire en 2012.

    M. Pachauri s'est en particulier félicité des objectifs chiffrés annoncés coup sur coup par les Etats-Unis et la Chine pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.

    Le patron du Giec reste prudent

    L'annonce des Etats-Unis - 17% de réduction d'ici à 2020 par rapport à 2005, puis de 30% d'ici à 2025 et 42% d'ici à 2030, "est une avancée assurément très encourageante", même si elle n'est "pas à la hauteur de ce qu'aimeraient l'Europe et le monde entier", a-t-il estimé.

    Le patron du Giec, dont l'organisme vise à éclairer la décision politique en matière de lutte contre le changement climatique, s'est toutefois montré prudent: "Ce qui a été dit (par Washington, ndlr) n'a pas encore été ratifié par le Congrès" américain.

    Après n'avoir "absolument rien fait pendant très, très longtemps", les Etats-Unis doivent "rattraper leur retard" et donner "l'exemple en tant que première économie mondiale", a-t-il ajouté.

    Rajendra Pachauri s'est également "félicité que la Chine ait pris un engagement significatif".

    La Chine a annoncé jeudi pour la première fois un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB de 40 à 45% par rapport à 2005 en 2020, qui se traduirait concrètement par un ralentissement de l'augmentation de ses émissions.

    "Je pense que c'est un important premier pas et qu'il est fort possible que la Chine fera aussi beaucoup plus si les pays développés avancent plus rapidement", a-t-il dit.

    Il n'a pas exclu l'annonce à Copenhague d'engagements chiffrés d'autres pays en développement "comme le Brésil, le Mexique, et dans une certaine mesure l'Inde, si les pays développés mettent de solides objectifs sur la table".

    L'Europe, "qui a été très consistante", le Japon, ainsi que l'Australie, "qui fait des efforts importants" sont "clairement en haut de l'échelle" des bons élèves avant Copenhague, a-t-il estimé.

    "Nous allons probablement dans la bonne direction, bien que pas à la bonne vitesse", selon le patron du Giec, qui a reçu en 2007 le prix Nobel de la paix avec Al Gore pour son combat contre le changement climatique.

    "Il n'y a pas de doute que nous sommes en train de perdre du temps et que plus nous en perdrons, plus l'impact du changement climatique sera fort", a-t-il ajouté, tout en reconnaissant l'énorme difficulté à trouver un accord mondial sur la question.

    Source : AFP


  3. En fait, si ce qui est dit ci-dessus est exact, la dépression hivernale est bien due au manque de lumière mais ça n'a rien à voir avec la vitamine D.

    La lumière, surtout dans les hautes longueurs d'onde, a tendance à augmenter la sécrétion de sérotonine, molécule du "bien être".

    En mangeant du chocolat, vous avez aussi une augmentation de sérotonine, même si ça n'a rien à voir

    (c'est évidemment un peu simplifié ici mais c'est le principe)


  4. La guerre du climat commence avec un coup fourré

    Réaction de J.P. van Ypersele (GIEC) sur l'affaire des mails détournés (D. Fontaine) : voir ici http://www.rtbf.be/info/societe/climat/la-...p-fourre-163347

    C'est l'affaire qui secoue les milieux scientifiques et en particulier les chercheurs qui travaillent sur le réchauffement climatique : des pirates informatiques ont détourné des centaines de courriels échangés par des climatologues. Pour les discréditer.

    Bonnes âmes, les pirates n'ont pas tardé à publier le fruit de leur pillage sur un site russe. Ils entendent démontrer que le réchauffement climatique repose sur des "tricheries". "Faux !" répondent les scientifiques.

    Furieux, le mot est faible pour qualifier l'état d'esprit des membres du GIEC et de la communauté scientifique après ce fait d'arme pour le moins interpellant. Car ceux qui tentent, depuis des années, de dessiner les contours du réchauffement climatique pour mieux en appréhender les menaces savent que leurs thèses mobilisent contre elles de puissants lobbies, peu disposés à voir les gouvernements imposer des contraintes à leurs industries ou à leurs consommateurs.

    Un centre de recherches très exposé

    Les faits sont en effet étranges : des hackers se sont emparés de centaines de courrieres électroniques et de documents échangés par le Climate Research Unity (CRU) de l'université d'East Anglia avec leurs collègues travaillant sur le réchauffement climatique dans le cadre des travaux du Groupe intergouvernemantal d'experts sur l'évolution du climat (GIEC, IPCC en anglais). Ces courriels ont immédiatement été publiés dans le but de dénoncer des manipulations ou des tricheries dont les scientifiques se seraient rendus coupables.

    Le CRU est une "cible" parfaite pour les contempteurs du réchauffement climatique : ses travaux en matière de réchauffement tant naturel que généré par l'activité humaine ont en effet en grande partie soutenu le quatrième rapport GIEC. Et ce rapport, c'est celui sur lequel chacun s'appuie aujourd'hui pour démontrer l'urgence de mesures de réduction des gaz à effet de serre.

    Bombe ou pétard mouillé ?

    A quelques jours du début du Sommet de Copenhague, l'opération commando menée sur les serveurs du CRU se voulait sans doute une bombe placée sous la table des négociateurs. Pensez ! faire passer Phil Jones, le directeur du CRU, pour un fumiste, voilà qui pourrait certainement "aider" certains pays à résister davantage aux exigences de la communauté internationale... Mais voilà, la bombe n'est sans doute qu'un pétard mouillé.

    Plus exposé que d'autres, Phil Jones est véritablement "harcelé" par les sceptiques, confie ce scientifique qui a longtemps travaillé avec le GIEC et qui en connait bien la méthode de travail. "C'est bien de douter ! Il faut douter pour faire avancer la science", dit-il encore. Mais il dénonce ce qui apparait comme une tentative de déforcer les travaux du GIEC. "Or, explique-t-il, le GIEC, auquel tous les Etats délèguent des experts, accueille toutes les contributions qui sont scientifiquement établies, qu'elles aillent dans un sens ou dans l'autre. Ils en tiennent compte!" Mais ceux qui voient leurs travaux invalidés ne l'acceptent pas toujours de bon cœur... Ni leurs sponsors.

    Des situations qui peuvent expliquer pourquoi certains des courriers électroniques de Phil Jones et des ses collègues témoignent de leur hargne à l'encontre de certaines revues ou de membres de comité de lecture de ces revues. Ainsi, dans un des courriels détournés, Michael E. Mann, un paléoclimatologue réputé, écrit : "L'article rédigé par Soon et Baliunas n'a absolument pas pu passer par une relecture légitime. Cela ne laisse qu'une possibilité : que le système de relecture chez ClimateResearch a été détourné par quelques sceptiques au comité éditorial. Et ce n'est pas seulement De Frietas (un professeur de l'université d'Auckland, rangé parmi les sceptiques, NDLR), je crains qu'un membre de mon équipe fasse partie de ce groupe. Les sceptiques ont manifestement mené un coup d'Etat à Climate Research (c'était une revue médiocre, mais maintenant c'est une revue médiocre avec un objectif bien précis)" . Pas gentil-gentil, mais peut-être simplement le reflet d'une réalité ?

    Des courriers électroniques de ce genre, on en trouve effectivement toute une série parmi les centaines publiées par les auteurs du détournement. Comme tels, ils ne témoignent de rien d'autre que de beaucoup d'animosité entre scientifiques. Les uns, plus de 90% d'entre eux, adhérant aux travaux du GIEC, reprochant aux autres (5 à 10% des scientifiques) d'user d'arguments fallacieux pour remettre en cause leurs travaux. Avec des buts inavoués ou simplement sans se préoccuper de l'usage qui peut être fait de leurs interventions.

    Notre interlocuteur explique ce qui est, selon lui, à l'origine de cette querelle, c'est-à-dire la reconstruction de courbes de température : "Le modèle de Phil Jones est extrêmement intéressant et assez robuste. D'ailleurs il est confirmé par toute une série d'autres indicateurs. Maintenant, il y a toujours des imperfections. Quand vous devez prendre, par exemple, des batteries de mesures au fin fond de la forêt équatoriale du Congo, forcément il y des biais...". Mais c'est normal, poursuit-il, "il faut toujours chercher, il faut de nouveaux outils, toujours plus précis...". Sur une autre "accusation" portée contre Phil Jones, soit le fait d'avoir manipulé certaines données en utilisant une "astuce" ("trick", en anglais), il réagit aussi : "On utilise tous des données corrigées !"

    Climategate ou coup dans l'eau?

    Quoi qu'il en soit, le coup porte. La blogosphère s'empare de la polémique et certains commentateurs se déguisent habilement en spécialistes du climat pour dénoncer le "climategate" mis à jour par les pirates.

    Du libéral militant pur jus au spécialiste incompris, ils sont des centaines à se réjouir de cet acte illégal sans trop savoir d'où il vient. Ainsi, un peu gêné mais pas trop, Skyfal prévient "Bien sûr que ce n'est pas correct - ni légal - de pirater les ordinateurs d'un centre de recherches mais dans le cas présent, cela a permis d'accéder à ce qui est refusé depuis plusieurs années, l'accès à certaines données, qui permettraient de vérifier données et méthodes concernant les reconstructions de courbes de températures, sujet fort discuté sur les sites Climat Audit, The Blackboord ou WUWT ... Mais maintenant que les données sont dans le domaine public (sic), autant ne pas rester idiot, tout en conservant la distance nécessaire, des brouillons sont des brouillons".

    L'un de leurs premiers arguments mérite toutefois qu'on s'y attarde, un peu : ils sont tous persuadés de la véracité des courriers électroniques détournés puisque les faits sont avérés mais aucun d'entre eux n'est en mesure de la démontrer. Ils parlent d'une véracité "probable" ou disent que ces mails "ont la plus grande chance d'être authentiques." Et cependant, ils en font usage. Tiens! Cela ne vous fait-il pas penser à la méthodologie des chercheurs sur le réchauffement climatique, que ces mêmes sceptiques condamnent pourtant ?

    Source : RTBF/Thomas Nagant


  5. Inondations en Grande-Bretagne

    La situation revient doucement à la normale dans la région des Lacs (nord-ouest de l'Angleterre), où des pluies ont provoqué une mort et 200 évacuations. Mais la météo annonce de nouvelles précipitations pour le week-end.

    Le Premier ministre Gordon Brown a effectué samedi matin une visite surprise dans le comté le plus touché, celui de Cumbria, félicitant les services de secours pour avoir su faire face "aux plus importantes précipitations que nous ayons vues dans notre pays". Plus de 314 mm d'eau sont tombés dans la région en 24 heures, entre jeudi et vendredi. "C'est un événement qui ne survient qu'une fois tous les 500 ans, au plus. C'était un jour historique qui a battu tous les records", a déclaré Julian Mayes, expert à MeteoGroup UK, service météo de l'agence de presse britannique Association Press. Les eaux qui avaient envahi certaines rues de Cockermouth, ville la plus touchée du Cumbria, ont commencé à reculer samedi matin, dévoilant les importants dommages. "Le répit permet aux services de secours de planifier leurs opérations pour le week-end", a indiqué un porte-parole de la police locale.

    Un porte-parole de l'Agence environnementale (publique) a ajouté que certaines familles pourraient être autorisées à rentrer chez elles, au moins pour évaluer les dégâts, et que les opérations de nettoyage commençaient. Mais de nouvelles intempéries étaient annoncées pour samedi après-midi, nettement moindres cependant. Environ 75 personnes ont dû dormir dans des abris d'urgence dans la nuit de vendredi à samedi dans le Cumbria, selon la police. Quelques centaines d'habitants ont trouvé refuge chez des parents ou des amis.

    Ailleurs au Royaume-Uni, une vingtaine d'alertes aux inondations ont été émises dans différentes régions d'Ecosse et du pays de Galles. Le sud et l'ouest de l'Irlande étaient également touchées.

    La seule mort à déplorer est un policier de 44 ans qui a été emporté par les eaux vendredi dans le Cumbria lors de l'effondrement du pont où il réglait la circulation. Depuis, "aucune personne n'a été portée disparue" dans le comté, a précisé la police locale. 1 100 résidences ont été endommagées dans le Cumbria et quatre ponts se sont effondrés. Les dégâts pourraient se chiffrer entre 50 millions et 100 millions de livres (56 et 112 millions d'euros), selon des assureurs cités par les médias.

    Source RTBF Info avec AFP


  6. Les dirigeants asiatiques tuent les espoirs de conclusion d’un accord à Copenhague

    Les dirigeants participant à un sommet Asie-Pacifique dimanche se sont mis d’accord pour repousser un accord juridiquement contraignant sur le changement climatique, alors que le président américain Barack Obama favorise une approche « un accord, deux étapes » pour Copenhague le mois prochain.

    Le président américain Barack Obama et les dirigeants réunis au sommet Asie Pacifique à Singapour dimanche ont apporté leur soutien aux projets présentés par le Danemark, prévoyant d’adopter seulement un accord politique et non pas un traité juridiquement contraignant à Copenhague.

    Le premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a proposé un projet d’accord politique de 5 à 8 pages à Copenhague afin de s’occuper des questions clefs, telles que la baisse des émissions de gaz à effet de serre, et de proposer une date limite pour s’accorder sur un texte juridiquement contraignant à une date indéterminée.

    Nous ne devrions pas faire du parfait l’ennemi du bien, a déclaré M. Obama aux délégués rassemblés pour le sommet de l’APEC à Singapour.

    Toutefois, les nations africaines, les pays les moins développés, les petits Etats insulaires et certaines nations européennes ont toutes insisté pour qu’un vrai traité soit signé à Copenhague.

    Tous les indices montrent que ces nations souhaitent toujours une issue juridiquement contraignante à Copenhague, a déclaré Kim Carstensen du groupe environnemental WWF, qui souhaite également qu’un traité soit conclut. Il est juste beaucoup trop tôt pour revoir nos ambitions à la baisse, a-t-il dit.

    M. Rasmussen a expliqué que Copenhague pouvait toujours convenir d’objectifs comme ceux concernant les réductions d’émissions des gaz à effet de serre des pays développés, des actions par les nations en développement pour ralentir leurs émissions galopantes et des fonds pour aider les plus démunis, même s’ils ne sont pas consacrés dans un texte juridique.

    Nous ne souhaitons pas laisser quiconque dans le besoin, a-t-il dit.

    Je doute que la majorité des pays accepteront ce projet qui vise uniquement à sauver la face, a déclaré Kaisa Kosonen de Greenpeace, affirmant qu’il ignorait les besoins des pays qui sont les plus vulnérables face aux inondations, aux sécheresses, aux tempêtes de sable, aux maladies et à l’augmentation des niveaux de la mer.

    Yi Xianliang, conseiller au département traité et loi du ministère chinois des Affaires étrangères, en charge des négociations climatiques, a déclaré que l’objectif de réduction globale de 50 % inscrit dans le projet initial de déclaration finale du sommet de l’APEC était très controversé.

    Cela a pu perturber les négociations, a affirmé M. Yi lors d’une conférence de presse, ajoutant que la décision de faire disparaître cet objectif avait été prise de manière collective.

    La Corée du Sud, membre de l’APEC, a un peu dynamisé les négociations climatiques de l’ONU en optant pour l’objectif de réduction volontaire d’émissions le plus sévère parmi les trois proposés, 4 % de réduction par rapport aux niveaux de 2005 dès 2020, selon une source gouvernementale qui s’est confiée à Reuters à Singapour.

    Les Etats-Unis et le Japon ont accepté vendredi de réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050 et de soutenir un objectif global de réduction de moitié des émissions dès le milieu de ce siècle.

    Les regards se tournent vers la Conférence de Mexico en 2010

    Admettant que Copenhague ne déboucherait pas sur un traité juridiquement contraignant à ratifier par toutes les parties, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a suggéré que le monde ne devrait peut être pas avoir à attendre jusqu’au COP16 de Mexico en décembre 2010 pour parvenir à un accord.

    Citant le conseiller climatique du secrétaire général Janos Pasztor, Reuters rapporte que Ban Ki-Moon a mené des consultations avec un certain nombre de chefs d’Etat et, jusqu’à maintenant, le sentiment général semble être le suivant : nous devrions essayer de terminer le travail le plus tôt possible. Donc plus en six mois qu’en douze.

    Cela laisserait aux Etats-Unis suffisamment de temps pour adopter leur projet de loi climatique, qui est actuellement bloqué au Sénat, a affirmé M. Ki-Moon. Si le Sénat américain n’est pas capable de faire des avancées avant le début du printemps, alors nous nous retrouvons au point de départ, et nous devons prendre cela en compte, a déclaré M. Pasztor.

    L’UE salue l’engagement du Brésil

    L’Union européenne a salué l’initiative du Brésil prise vendredi de ramener ses émissions aux niveaux de 1990 dès 2020 – une réduction potentielle de 20 % des 2,1 millions de tonnes de gaz à effet de serre produits par ce pays en 2005.

    Il s’agit d’une étape potentiellement décisive pour parvenir à un accord global à Copenhague en décembre et pour remporter la combat contre le changement climatique, a déclaré José Manuel Barroso, président du bras exécutif de l’Union européenne, la Commission européenne.

    Le Brésil, qui figure parmi les émetteurs de CO2 les plus importants du monde notamment en raison de la déforestation, est devenu un acteur majeur des négociations climatiques après des années de rejet de ces discussions lorsqu’il affirmait que l’obligation de réduire les émissions ne pesait que sur les pays riches.

    Toutefois, la position de l’APEC est plus significative parce que ses 21 membres représentent environ 60 % de la pollution causée par les gaz à effet de serre d’origine humain.

    Une rencontre ministérielle de la dernière chance à Copenhague ?

    Quelques 40 ministres de l’environnement vont se rencontrer à Copenhague aujourd’hui (16 novembre) afin d’essayer de sauver l’accord climatique onusien du mois prochain, après le sommet asiatique du week-end.

    Les ministres, y compris ceux des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre (Chine, Etats-Unis), doivent se réunir pendant deux jours dans un hôtel de Copenhague pour ce qui va être l’une des dernières chances de sortir de l’impasse entre les riches et les pauvres.

    Les négociations ministérielles de cette semaine à Copenhague devraient être fermées aux médias, excepté pour la conférence de presse finale.

    Les nations en développement insistent pour dire que les pays riches doivent s’engager à de profondes réductions d’émissions en 2020. Ils souhaitent également les voir s’engager à apporter des milliards de dollars pour les aider à faire face au problème.

    Toutefois, les pays riches, touchés par la récession et avec un taux de chômage dépassant les 10 % aux Etats-Unis pour la première fois depuis les années 1980, se sont montrés réticents à s’engager plus sérieusement dans les négociations lancées à Bali en Indonésie en 2007 et qui stagnent.

    L’un des gros problèmes est que les Etats-Unis, la seule nation industrialisée en dehors de l’actuel Protocole de Kyoto visant à réduire les émissions jusqu’en 2012, n’a pas encore adopté de législation visant à plafonner ses émissions. De nombreux pays sont réticents à prendre des mesures tant que l’incertitude demeure sur les engagements de Washington.

    (Source : EurActiv avec Reuters. Article traduit de l’anglais par EurActiv).


  7. Climat: Lula et N. Sarkozy veulent une position commune

    Le président brésilien Lula da Silva rencontre samedi à Paris son homologue français Nicolas Sarkozy pour tenter de dégager une position commune sur le changement climatique, trois semaines avant le sommet de Copenhague.

    Cette escale parisienne a été ajoutée au dernier moment au déplacement prévu du président brésilien à Rome où il doit participer à un sommet sur la sécurité alimentaire dans le monde. Là aussi, une initiative franco-brésilienne pour une régulation mondiale des marchés agricoles est attendue.

    MM. Lula et Sarkozy devaient également discuter de "la coopération franco-brésilienne et (de) l'approfondissement du partenariat stratégique entre nos deux pays", a indiqué la présidence française.

    Ces discussions devaient être une nouvelle occasion pour M. Sarkozy de pousser l'avion de combat français Rafale, construit par Dassault, en compétition pour équiper les forces aériennes brésiliennes avec l'américain Boeing et le suédois Saab.

    L'entretien, qui se tiendra au palais de l'Elysée, sera l'occasion "de discuter pour annoncer des points communs à Copenhague", a déclaré à la presse Marco Aurelio Garcia, conseiller diplomatique de Lula. "Nous sommes préoccupés par le risque que Copenhague soit un fiasco, un échec", a-t-il ajouté, alors que les négociations en vue d'un accord mondial contre le réchauffement climatique piétinent.

    Lors de sa visite au Brésil le 7 septembre, Nicolas Sarkozy avait annoncé que les deux pays défendraient une position commune lors du sommet mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique qui se tiendra du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise. Le Brésil "se propose d'être un pont" entre pays industrialisés et en développement, avait alors déclaré à l'AFP le ministre de l'Environnement Carlos Minc.

    Un exercice difficile, alors que le Brésil, comme les autres grands pays émergents, demande aux pays industrialisés - pollueurs historiques - de mettre la main à la poche pour aider les plus pauvres à faire face aux effets du réchauffement climatique.

    L'Union européenne a fixé à 100 milliards d'euros par an les besoins en financements pour aider les pays plus pauvres entre 2013 et 2020. Mais jusqu'à présent, aucun pays riche n'a mis d'argent sur la table.

    Le Brésil est le 4ème émetteur mondial de gaz à effet de serre, principalement en raison de la déforestation de l'Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde.

    Le gouvernement brésilien devait annoncer vendredi ses propositions pour Copenhague en réitérant sa promesse de réduire de 80% le déboisement de l'Amazonie d'ici à 2020.

    Dans le cadre de la préparation de Copenhague, le Brésil organise le 26 novembre à Manaus, au coeur de l'Amazonie, un sommet des pays amazoniens pour discuter d'une position commune.

    Selon Lula, la France doit "assumer son côté sud-américain" et prendre part aux discussions puisqu'elle possède un territoire d'outre-mer, la Guyane, qui fait partie de la région amazonienne.

    Après Paris, Lula se rendra à Rome pour réclamer, devant l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), un plus grand engagement des pays riches contre la faim dans le monde, en mettant notamment fin aux subventions agricoles.

    Source : AFP


  8. Ouf, je vois que les interventions de Titi et Paix confirment ma position. 30 ans me semble une très bonne période pour calculer la moyenne, mais quand on communique au grand public (et non entre climatologues chevronnés), il serait préférable de prendre les 30 dernières années sans quoi, la comparaison est faussée pour le quidam. ;)

    C'est pourquoi on coupe la poire en deux sur MB : pas 1961-1990 mais 1970-2000 ce qui permet de comparer nos valeurs à d'autres pays, d'autres normales.

    comme les cartes de la NAOO par exemple.


  9. oui mais pour faire une moyenne (définition d'une normale) il faut 30 ans.

    N'importe quel étudiant en première candi (ah non on dit bachelor maintenant ;-) ) le sait.

    Donc on n'a pas le choix de prendre les 30 dernières années. Pourquoi pas 1979-2009 ? Ben parce que la période de référence est 1971-2000 en climatologie mondiale. Sinon on comparera des poires avec des prunes...

    Le même problème revient sur la table depuis des années tous les trois mois. Ca finit d'ailleurs par en devenir lassant... :sleeping:

    Maintenant c'est pourquoi les "normales" utilisées par MB sont la période 1971-2000 et non pas la période totale depuis 1833 comme l'IRM pour la plupart des paramètres.

    Maintenant quand ils mélangent sur leur site une fois le tout, une fois 1901-2000, une fois 1961-1990, une fois 1971-2000 c'est sûr ça fait désordre.

    Je l'ai déjà dit à Marc...

    PS : encore un peu de patience et on utilisera 1981-2010. :P


  10. Christophe a bien expliqué cela.

    Tout est cohérent, et même Brûly, qui est dans une zone très spéciale : c'est un climat d'Ardenne au même titre que St Hubert. A 10 kms plus au Nord, c'est une zone de type condruzienne, ce qui explique les différences de températures.

    D'ailleurs si vous descendez pour aller en France par là (par exemple pour aller en Champagne, hein Marc :rolleyes: ), vous remarquez ce changement brusque bien visible au niveau de la végétation.

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