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Philippe

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Messages posté(e)s par Philippe


  1. Comme quoi faire des prévisions saisonnières 3 mois à l'avance et dire pendant le mois que c'est tout le contraire qui va se passer ne veut rien dire ! Mais le pire ce serait de dire dans 3 mois que les prévisions saisonnières de MB était juste mais forcément si on les change durant le mois concerné !

    Je rejoins Ongbak dans l'idée de l'astrologie.

    Sorry pour ce coup de gueule mais les fait sont là et il faut au moins l'accepté !

    :thumbsup:

    Non je ne suis pas d'accord.

    Je n'ai rien changé dans le fond, j'ai annoncé déjà le mois dernier avec une explication détaillée dans le préambule des tendances (Premium) que nous allions vers un hiver doux.

    Seul décembre devait être un peu plus hivernal, et il a été revu à la hausse au niveau température lors de cette analyse-ci, mais les tendances décadaires restent globalement les mêmes.

    Ça sert à ça de refaire les analyses tous les mois pour peaufiner les tendances.


  2. Adaptation au changement climatique : le résumé à l'intention des décideurs approuvé

    Les Groupes de travail I et II du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont approuvé le 18 novembre 2011 le Résumé à l'intention des décideurs du Rapport spécial sur la gestion des risques de catastrophes et de phénomènes extrêmes pour les besoins de l'adaptation au changement climatique.

    Rajendra Pachauri, Président du GIEC, a déclaré: «Ce résumé destiné aux décideurs donne un aperçu de la manière dont la gestion des risques de catastrophes et l'adaptation aux changements climatiques peuvent aider les populations vulnérables à mieux faire face à un climat en évolution dans un monde caractérisé par les inégalités.»

    Qin Dahe, coprésident du Groupe de travail I du GIEC, indique : «Dans certaines régions on constate une évolution des phénomènes extrêmes, par exemple des sécheresses plus longues et plus intenses, mais un degré de confiance moyen s'attache à ces constatations, selon le rapport, en raison du manque d'observations directes et parce que les analyses scientifiques disponibles dans ce domaine ne concordent pas. Quant aux prévisions concernant l'évolution de l'intensité, de la fréquence et de la durée des cyclones tropicaux dans une perspective à long terme, le degré de confiance qui s'y rattache est assurément faible», a-t-il ajouté.

    Pour ce qui est de l'avenir, le rapport conclut qu'il est pratiquement certain qu'à l'échelle du globe, les jours de canicule deviendront encore plus chauds et seront plus fréquents. «Pour un scénario d'émissions élevé, il est probable que la fréquence des jours de canicule sera multipliée par 10 dans la plupart des régions du monde», a affirmé Thomas Stocker, l'autre coprésident du Groupe de travail I du GIEC. «De la même manière, les fortes précipitations seront plus fréquentes et la vitesse des vents associés aux cyclones tropicaux augmentera alors que le nombre de cyclones sera probablement constant ou en diminution.»

    «Nous espérons que ce rapport constituera une solide référence scientifique pour ceux qui seront amenés à prendre des décisions en matière d'infrastructures, d'urbanisme, de santé publique et d'assurance, ainsi que pour la planification de la gestion des risques de catastrophes – tant au niveau des collectivités locales qu'à l'échelle internationale», a ajouté Christopher Field, l'autre coprésident du Groupe de travail II.

    source : http://france.meteofrance.com/france/actu/...cument_id=26074


  3. Cinq mille emails pour enflammer le climat

    23 novembre

    Plus de cinq mille emails dont le contenu invaliderait la cause anthropique du réchauffement climatique, ont été mis en ligne mardi sur le net. Cette opération, à quelques jours de la Conférence de Durban, ressemble à celle effectuée en 2009 peu de temps avant la conférence de Copenhague. Outre le scandale relatif à la transparence et à la communication de l’information scientifique qu’elle avait engendrée, cette affaire avait été mise à profit par des pays pétroliers, comme l’Arabie Saoudite, pour décrédibiliser l’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique. Assisterons-nous au même type de scénario à la Conférence de Durban ?

    Un fichier intitulé « FOIA 2011 » a été transmis ce mardi à un serveur russe « Sinwt.ru », ainsi qu’à quatre blogs souvent qualifiés de climato-sceptiques : Watts up with that, Climate Audit, TallBloke, The Air Vent. Ce fichier a été diffusé par une personne du nom de « FOIA », en référence au « Freedom Of Information Act », qui autorise l’accès aux documents du service public à tous les citoyens du Royaume-Uni. Le fichier de 173 MB contenait plus de cinq mille emails et un fichier encrypté qui contiendrait 220 000 messages supplémentaires. Ces emails, d’après « FOIA », proviennent du Centre de Recherche sur le Climat (CRU) de l’université d’East Anglia, située au Royaume-Uni. Le CRU est considéré comme l’un des centres de recherche le plus éminent concernant l’étude du changement climatique et de ses causes anthropiques et naturelles.

    L’Université n’a reporté aucune faille de sécurité ces derniers temps et certains chercheurs du CRU semblent reconnaître des emails de conversations avec leurs collègues.

    Le contenu global de ces emails, savamment sélectionnés parmi d’autres par « FOIA », penche dans le sens d’une invalidation des causes anthropiques du réchauffement climatique. Ce même suspect avait procédé à ce type d’opération en 2009, peu de temps avant la Conférence de Copenhague sur le climat. Des milliers d’emails confidentiels s’étaient retrouvés en libre accès sur le net suite à une attaque informatique des serveurs de l’université d’East Anglia. Le suspect est toujours recherché par les autorités de Norfolk depuis cette date. L’affaire fut dénomée le « ClimateGate ». Une commission de parlementaires britanniques, le « Science and Technology Committee Report », avait statué après enquête que les pratiques adoptées par le CRU étaient conformes aux exigences de la communauté scientifique.

    Le CRU avait en effet refusé de publier certains relevés de température, en avançant qu’ils « étaient le fruit d’une collaboration internationales ». Il ne pouvait pas se permettre de décider seul de leurs publications. L’Arabie Saoudite et certains autres pays avaient profité de ce scandale lors du sommet de Copenhague pour remettre en question les causes anthropiques du réchauffement climatique. C’est-à-dire remettre en question l’impact de l’émission de CO2 (gaz à effet de serre provenant des combustibles fossiles comme le pétrole ou le gaz naturel), sur le réchauffement climatique.

    D’après les enquêtes effectuées par la BBC-News sur cette affaire, certains emails auraient été post-datés. Ils auraient été dérobés en 2009, mais sagement conservés pour refaire scandale un peu plus tard. Cette fois-ci, le fichier est accompagné d’un message de « FOIA », dans lequel il souligne le fait que certaines données sont occultées au public : « Les décisions que nous prenons aujourd’hui devraient être basées sur l’ensemble des informations à notre disposition ». Selon l’université d’East Anglia, il s’agirait de ranimer une polémique sans fondement, qui nierait toute cause anthropique au changement climatique, à quelques jours de la Conférence de Durban sur le changement climatique. Les hypothèses d’une fuite d’origine interne à l’université ou d’une attaque pirate russe n’ont pas encore été exclues. La police de Norfolk poursuit ses investigations et manquent d’éléments pour se prononcer à l’heure actuelle.

    Sources : Climate Research Unit, Le Monde, The Guardian, BBC News, Sciences Blog/Le Monde

    http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article5871


  4. « Le climat est pris en otage par le G2 Chine/Etats-Unis »

    La COP17 sur le climat s'ouvre à la fin du mois à Durban, en Afrique du Sud. Mais les négociations s'annoncent difficiles dans un contexte de crise généralisée et alors que les deux principaux émetteurs de GES s'opposent à tout accord contraignant. Jean Paul Maréchal, maître de conférences en science économique à l'université de Rennes et auteur du livre « Chine/USA, le climat en jeu » analyse cette situation politico-économique et ses conséquences.

    Novethic. Comment le « G2 » formé par la Chine et les Etats-Unis a-t-il pris une place aussi importante dans les négociations climatiques ?

    Jean-Paul Maréchal. D’abord, il faut préciser que même si j’utilise cette expression dans mon livre (1), le « G2 » est une dénomination extérieure que la Chine réfute. Une fois cela posé, on peut dire que le « G2 » a pris de l’importance il y a environ 3 ans à partir du moment où la Chine est devenue la 3ème puis la 2ème économie mondiale tandis qu’elle devenait parallèlement le 1er émetteur mondial de gaz à effet de serre (devant les Etats-Unis) et que l’on commençait à prévoir la suite du protocole de Kyoto arrivant à expiration en 2012. Cela a considérablement changé la donne car à l’époque de la mise en place de ce dernier, la Chine, qui avait ratifié le protocole, n’était pas dans l’annexe I et n’était donc pas soumise à l’obligation de réduction. Elle comptait aussi de façon beaucoup moins importante qu’aujourd’hui dans les rejets de GES (2,2 milliards de tonnes contre 4,8 t pour les Etats-Unis en 1990 et 6,5 t pour la Chine contre 5,5 pour les USA aujourd’hui). Les Etats-Unis eux n’avaient pas ratifié le protocole à l’époque et ne comptent pas davantage le faire aujourd’hui.

    Novethic. Quelles en sont les conséquences ?

    Jean-Paul Maréchal. L’économie mondiale est dominée par deux pays à un stade très différent économiquement, ce qui est absolument nouveau depuis la révolution industrielle. Ces deux pays sont à la fois en rivalité et en interdépendance (ce qui n’était pas le cas pendant la guerre froide par exemple) ; les Chinois ont besoin des consommateurs américains et les consommateurs américains de la Chine pour financer leurs crédits. Cette situation d’interdépendance conduit au fait que le climat est pris en otage par le G2. Aucune solution durable ne peut être envisagée sans engagement des Etats-Unis et de la Chine, qui représentent 40% des émissions mondiales de GES. En même temps, aucun des deux n’a intérêt à y aller si l’autre n’y va pas. Et s’ils n’y vont pas, personne ne semble prêt à y aller. C’est ce que l’on appelle en économie le dilemme du prisonnier.

    LE PARLEMENT DEMANDE À L’UE DE SE BATTRE POUR KYOTO

    Le 16 novembre, le Parlement européen a adopté en plénière (à 532 voix « pour », 76 « contre ») une résolution enjoignant l'Union à faire preuve de « leadership » lors de la prochaine conférence des parties sur le climat de Durban. « L'Union européenne doit se battre pour défendre le protocole de Kyoto et la baisse des émissions de CO2 au-delà de 2012 », indiquent ainsi les eurodéputés. « La crise économique ne doit pas être une excuse pour ne pas agir (…) L'Union européenne doit soutenir le protocole de Kyoto et travailler avec les autres pays pour préparer une feuille de route vers un accord climatique mondiale d'ici 2015 au plus tard. » Les eurodéputés veulent même aller plus loin en durcissant l’objectif de l’Union à -30 % d’émissions de GES d'ici 2020, par rapport au niveau de 1990. La veille, la commissaire européenne à l'Action climatique, Connie Hedegaard, avait rappelé que l'Union européenne était en faveur d'une seconde période du protocole de Kyoto, au-delà de 2012. A condition de l’assortir d'une « feuille de route » et d'une « échéance ».

    Novethic. Faut-il cependant voir une avancée dans les dernières annonces de la Chine, à savoir une réduction de 17 % de ses émissions de CO2 par unité de PIB et la mise en place d’indicateurs spécifiques pour mieux les mesurer?

    Jean-Paul Maréchal. On aurait tort d’en déduire que les Américains et les Chinois ne font rien pour réduire leur propre pollution. Les dirigeants chinois sont conscients du problème de pollution, notamment atmosphérique. D’ailleurs, les quelque 50 000 manifestations sociales liées à l’environnement (2) qui sont organisées chaque année sont aussi là pour leur rappeler. Cependant, si les Chinois sont très prompts à expliquer qu’ils vont améliorer leur intensité énergétique, il faut bien comprendre qu’il s’agit simplement là d’un bons sens économique, et que l’on observe dans tous les pays qui s’industrialisent, même si cela se fait moins rapidement qu’en Chine (3). L’amélioration prévue de leur intensité énergétique (-17% d’ici 2015) est sans commune mesure avec l’augmentation de leur PIB (multiplié par 4 d’ici 20 ans). Or, ce qui a un impact sur le climat, c’est le rejet de CO2 en volume. Quant aux Etats-Unis, on voit aussi se dessiner ce que certains appellent le « fédéralisme climatique », avec la mise en place de mesures d’efficacité énergétique ou de réduction d’émissions dans de grandes municipalités comme New York ou des Etats comme la Californie mais aussi l’Arizona.

    Novethic. Dans ce cadre, on voit aussi ces deux pays se positionner sur les technologies vertes. Ces intérêts économiques ne pourraient-ils pas alors rejoindre les intérêts climatiques ?

    Jean-Paul Maréchal. Le marché des technologies vertes est en pleine expansion. Chacun a donc intérêt à se positionner sur ce secteur et il s’agit là d’un vrai domaine de compétition. Voyant l’avancée des Chinois dans l’éolien et le photovoltaïque, les Américains ont décidé de réagir. En 2008, Barack Obama consacre ainsi 100 des 787 milliards de dollars aux technologies vertes dans son plan de relance et il insiste de nouveau sur la question dans son discours de l’Union en 2011. Par ailleurs, on voit aussi qu’un certain nombre de constructeurs automobile se positionnent sur ces technologies, comme General Motors qui y a investi 1,4 milliard de dollars en 2010. C’est donc plutôt encourageant. Mais il s’agit d’abord d’une logique d’intérêts. Ensuite, il se trouve que cela contribue aussi à la lutte contre le changement climatique…

    Novethic. Face à ce G2, quelle place peut occuper l’Europe ?

    Jean-Paul Maréchal. L’Europe, qui s’est engagée dans une voie assez vertueuse à l’époque du protocole de Kyoto, représente environ un tiers des émissions de CO2 dans le monde. Mais il faut savoir que dans ce type de négociations, celui qui a le plus de pouvoir est celui qui est le moins exemplaire.

    La position de l’Europe est devenue compliquée pour plusieurs raisons. D’abord, si la stratégie a été couronnée de succès dans les années 2000, c’est parce qu’elle s’inscrivait dans le protocole de Kyoto et que la ratification russe en 2005 avait permis à celui-ci d’acquérir une valeur contraignante. A l’époque, les Etats-Unis étaient isolés. Mais aujourd’hui, la donne a changé : alors qu’il s’agit de se mettre d’accord sur un nouveau texte international, ni la Chine, ni les Etats-Unis ne veulent se lier les mains avec un texte contraignant. Face à cette situation, un certain nombre de gros pays, comme le Japon, le Canada et la Russie ont d’ores et déjà annoncé que, dans ce cas, ils ne s’engageraient pas dans une seconde période. Rajoutons à cela que nous sommes dans un contexte de crise et que les objectifs de réduction doivent être beaucoup plus importants qu’il y a 5 ans : dans le protocole de Kyoto, il s’agissait de baisser les émissions de 5,2% en 2012 par rapport à celles de 1990, ce qui n’était pas inatteignable. La preuve, l’Europe l’a fait. Là, il s’agit de diviser par 4 ou par 5 dans quelques décennies, ce n’est plus du tout le même ordre de grandeur.

    Novethic. Face aux difficultés de mise en place de cette justice climatique internationale, la justice climatique « cosmopolite » peut elle être une piste de réflexion?

    Jean-Paul Maréchal. Une piste de réflexion, certainement. Une solution, sans doute pas. Aujourd’hui, les émissions chinoises par tête (6,8 tonnes/personne) sont supérieures aux émissions par tête françaises (5,9 t/personne). Même dans un cadre de justice internationale, la Chine ne peut donc plus s’abriter derrière cet argument. Et dans ces conditions, pourquoi un smicard français devrait-il payer l’ajustement climatique et pas un milliardaire chinois ? Puisque les frontières nationales ne semblent plus pertinentes, ne faut-il pas alors réfléchir en termes de justice cosmopolite pour définir les obligations de chacun (en fonction du groupe social, du type de consommation) ? L’idée est intéressante. Malheureusement, elle ne me paraît pas très opératoire sachant que l’on arrive déjà pas à se mettre d’accord entre Etats…

    Novethic. Que faut-il alors attendre des négociations de Durban, qui vont en outre se dérouler dans un contexte de rigueur généralisé?

    Jean-Paul Maréchal. On ne peut pas dire que je sois optimiste. Il y aura certainement des avancées à la marge, par exemple sur le fonds vert, ou des aspects plus techniques mais je ne crois pas en l’élaboration d’un traité de réduction des émissions à valeur contraignante. Car il faut bien se rendre compte que la question climatique n’est, dans la relation sino-américaine, qu’un élément de négociation parmi bien d’autres (la monnaie, l’influence chinoise en mer de Chine, etc.). Ce n’est ni le plus important, ni le plus immédiat. Ainsi, après Copenhague où les Etats-Unis se sont sentis humiliés par la Chine, l’administration américaine a reçu le Dalaï Lama à la Maison Blanche et autorisé, dans les semaines qui ont suivi, l’exportation de matériel militaire de pointe à Taïwan. Par ailleurs, le calendrier politique rajoute de la difficulté à ces négociations : je ne crois pas qu’Obama s’engagera dans quoi que ce soit avant l’élection présidentielle de 2012 et en Chine, on se prépare aussi à un renouvellement de l’administration…

    (1) « Chine/USA, le climat en jeu », Jean-Paul Maréchal, éditions Choiseul, octobre 2011.

    (2) Source : Le livre bleu de la société chinoise.

    (3) Entre 1971 et 2008, la Chine a baissé son intensité énergétique de 65,7%, les Etats-Unis de 56,7% et le monde de 42,5% (données AIE). A noter toutefois que le cabinet PriceWaterhousCooper observe une inversion de tendance en 2010 (Low carbon economy index).

    propos recueillis par Béatrice Héraud

    source : http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,e...p;newsletter=ok


  5. Le climat devient une question de sécurité mondiale

    Le changement climatique risque d'être aussi une menace pour la sécurité dans le monde: l'idée développée jusqu'ici par les seuls écologistes et quelques universitaires, commence à inquiéter de plus en plus d'hommes politiques et de responsables de la Défense.

    Les sécheresses et inondations avec leur lot de récoltes détruites et élévations du niveau de la mer entraînant famines, épidémies et destruction de logements, risquent, à leur tour, d'attiser les tensions et provoquer des manifestations de violence, selon les experts.

    Le conflit du Darfour au Soudan, causé par une sécheresse exceptionnelle qui a contraint les populations d'éleveurs à fuir vers d'autres terres, en est l'illustration.

    «Non seulement le changement climatique exacerbe les menaces pour la paix et la sécurité internationale, mais il est lui-même une menace pour la paix et la sécurité internationale», a souligné en juillet dernier le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'un débat du Conseil de Sécurité.

    Le Pentagone, dans son rapport quadriennal de Défense 2010, a indiqué que le changement climatique «pourrait avoir des impacts géopolitiques importants dans le monde, et contribuer ainsi à la pauvreté, la dégradation de l'environnement et l'affaiblissement des gouvernements déjà fragilisés».

    «Alors que le changement climatique ne déclenche pas directement de conflits, il pourrait agir comme un accélérateur d'instabilité et de conflits», selon ce rapport.

    Déplacements massifs de population

    L'amiral Neil Morisetti, chargé des questions liées au climat et à la sécurité énergétique au ministre britannique de la Défense, s'est interrogé récemment, lors d'une conférence à Londres, sur les raisons et conditions de migration des populations ayant perdu leurs terres pour des raisons de changement climatique.

    «Si elles décident de migrer, est-ce fait de façon planifiée, coordonnée, bien gérée dans un autre pays ou dans des zones entre pays? Ou bien ces déplacements massifs de populations sont-ils la cause de tensions?»

    «Si ces populations ont perdu leurs moyens d'assurer leur existence suite à une montée des eaux, à des canicules ou à la perte de leurs récoltes, vont-elles retrouver des moyens légaux de vivre? Ou sont-elles susceptibles d'être recrutées dans des cercles criminels, voire de finir terroriste payé cinq dollars par jour et muni d'un fusil Ak-47?»

    Une équipe de chercheurs internationaux, dans un article publié dans le mensuel américain Science en octobre, a souligné que la migration liée au changement climatique était déjà en cours dans le delta du Mékong au Vietnam, le long du fleuve Limpopo au Mozambique, en Mongolie intérieure en Chine, le long de la côte de l'Alaska et dans les îles Carteret en Papouasie-Nouvelle Guinée.

    Ces chercheurs ont lancé un appel à adapter la législation nationale et internationale pour assurer une migration équitable et dans les meilleures conditions pour les populations concernées.

    Les menaces pour la sécurité viendront également de plus en plus de la santé -en particulier de l'expansion des moustiques et des maladies liées à l'eau insalubre- et du risque amplifié de famine et pauvreté du fait de la hausse des prix des produits alimentaires.

    En février dernier, la Banque mondiale estimait que 44 millions de personnes dans les pays en développement avaient sombré dans l'extrême pauvreté à cause de la flambée des prix de l'alimentation.

    source : http://www.cyberpresse.ca/environnement/do...te-mondiale.php


  6. Fonte du permafrost en arctique: une bombe à retardement pour le réchauffement

    La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le "permafrost", va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée mercredi.

    Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le permafrost, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre.

    Aussi appelé "pergélisol", il représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

    Ce permafrost constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulées dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du permafrost, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère.

    Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1.700 milliards de tonnes de carbone.

    C'est "environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement", soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié mercredi par la revue britannique Nature.

    Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente "plus du triple" des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

    La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de "brassage" qui a enfoui le carbone du permafrost beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

    Des scénarios à l'étude

    Selon leurs calculs, la fonte du permafrost va relâcher dans l'atmosphère un volume de carbone équivalent à celui produit par la déforestation, si cette dernière se poursuit au rythme actuel. Mais ces émissions auront un impact sur le réchauffement climatique 2,5 fois plus élevé, car la fonte du permafrost produit non seulement du dioxyde de carbone (CO2) mais aussi du méthane (CH4), un gaz à effet de serre particulièrement redoutable.

    L'impact potentiel du méthane sur le réchauffement est environ 25 supérieur à celui du CO2 à un horizon d'une centaine d'années, insistent les membres du réseau Permafrost Carbon Network.

    En fonction de différents scénarios retenus par le GIEC (Groupe d'experts sur l'évolution du climat), ils ont donc tenté d'évaluer la fonte du permafrost et les émissions de carbone qui en découleraient, obtenant selon eux des "résultats frappants".

    Si la température moyenne des zones arctiques augmentait de 2,5°C d'ici 2040 (par rapport à la moyenne de la période 1985-2004), le permafrost relâcherait 30 à 63 milliards de tonnes de carbone (CO2 et méthane confondus). Avec une augmentation de 7,5°C d'ici 2100, on passerait à une quantité de 232 à 380 milliards de tonnes.

    Une estimation "1,7 à 5,2 fois plus grande" que celles retenues par des études récentes sur la base de scénarios similaires, relèvent les auteurs.

    Quel que soit le scénario de réchauffement retenu, l'essentiel du carbone émis dans l'atmosphère serait du CO2, le méthane ne représentant qu'environ 2,7% du total. "Néanmoins, le CH4 ayant un potentiel de réchauffement global plus élevé, il serait responsable de plus de la moitié du changement climatique induit par les émissions de carbone du permafrost", soulignent-ils.

    Source : AFP


  7. Catastrophes naturelles en série: la faute au réchauffement climatique

    Sécheresse, inondations, cyclones et incendies: les désastres climatiques sont devenus à la fois plus fréquents et plus intenses sous l’effet du réchauffement provoqué par les activités humaines, et la tendance risque de s’aggraver, avertit un rapport de l’ONU sur le climat.

    Certes, l’impact du réchauffement climatique sur de tels événements dépend de leur nature et de leur répartition, très inégale, entre les différentes régions du monde. Et le niveau de confiance des prévisions formulées par les spécialistes varie selon la quantité et la qualité des données disponibles.

    Mais les centaines de scientifiques ayant rédigé ce rapport pour le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), sont formels: les événements climatiques extrêmes seront globalement plus marqués et plus fréquents dans les décennies à venir, entraînant des dangers accrus pour la plupart des habitants de notre planète.

    Catastrophes en série

    "C’est le plus gros effort jamais entrepris pour évaluer la façon dont les extrêmes sont en train de changer", assure Neville Nicholls, professeur à l’Université Monash de Melbourne et coordinateur d’un des chapitres de ce rapport d’étape, qui peut encore être révisé par l’ONU lors d’une réunion à Kampala, avant sa publication, programmée le 18 novembre.

    Une publication qui coïncide avec une série de catastrophes naturelles dévastatrices suscitant de nombreuses interrogations et inquiétudes. En 2010, des températures record ont favorisé les incendies qui ont ravagé les forêts de Sibérie tandis que le Pakistan et l’Inde subissaient des inondations sans précédent.

    Cette année, les Etats-Unis ont enregistré à leur tour un nombre record de désastres, depuis les crues du Mississippi et du Missouri jusqu’à l’ouragan Irene, en passant par la sécheresse terrible qui touche actuellement le Texas.

    En Chine, des régions entières subissent également des sécheresses intenses tandis que dans le même temps, des pluies diluviennes ravagent l’Amérique centrale et la Thaïlande.

    source : http://www.lematin.ch/actu/monde/catastrop...ique-2011-11-01


  8. Niña modéré ou fort => forte activité cyclonique dans l'Atlantique Nord.

    La Niña estivale a été très modérée voire nulle : donc ça ne m'étonne pas qu'on n'ait pas eu tant d'ouragans que cela finalement.

    Quant aux conséquences pour l'hiver : un élément pris isolément n'a pas d'influence directe, il faut prendre tous les éléments imbriqués.


  9. Ta définition de l'astrologie est déterminée par teissier et autres farfelues...

    l'astrologie moderne touche les domaines, l'environnement de l'homme: astrologie boursière, astrologie animale, astrologie météo..

    En un mot, c'est une superstition reposant sur la crédulité des gens.

    Et les tendances saisonnières n'ont aucune preuve scientifique, c'est aussi une dérive de l'astrologie.selon ta définition, tu fais implicitement l'apologie du chamanisme...

    Et bien Ongbak, il était un temps pas si lointain encore où tu me félicitais pour la justesse de mes tendances saisonnières. :whistling:

    Cela fait plus de 8 ans maintenant que je les fais...

    Et libre à chacun de faire son opinion sur ce qui avait été prévu : chaque mois, lors de l'analyse climatologique, c'est mis en parallèle avec les tendances annoncées.

    Si on prend le dernier mois, octobre, j'annonçais 1.0 supérieur aux normales et plus ensoleillé.

    Ce ne fût pas le cas ?

    Pour ceux qui ont l'abonnement Premium, savent très bien que j'essaye dans mon préambule de donner un minimum d'explication scientifique à mes dires : lors des tendances du 31 octobre, j'ai expliqué pourquoi certains prévoyaient un hiver de la mort et ce que moi j'en pensais, arguments scientifiques à l'appui.

    Maintenant si ça ne suffit pas... Je ne sais pas ce que je dois faire de plus.

    Bien sûr, il reste encore des plantages, c'est indéniable. Ils sont malheureusement souvent mis en avant, alors que les 70% des tendances correctes, elles, passent inaperçues.

    Mais bon, si pour vous c'est de l'astrologie...


  10. Les éruptions volcaniques majeures ont un impact sur le climat plus important que prévu

    Grâce à un équipement de pointe, les concentrations des nanoparticules volcaniques secondaires formées dans le panache d'un volcan à partir du dioxyde de souffre qu'il a émis ont pu être mesurées pour la première fois par des chercheurs du Laboratoire de météorologie physique (L.A.M.P/OPGC, Université Clermont Ferrand 2 / CNRS) lors des deux passages dans la basse atmosphère au-dessus du Puy de Dôme du panache du volcan Eyjafjallajokull. Ils ont ainsi pu mettre en évidence que ces concentrations étaient très sous-estimées dans les modèles climatiques globaux. L'impact sur le climat des éruptions volcaniques majeures serait dont plus important que soupçonné jusque-là.

    Il est connu que les éruptions volcaniques injectent dans l'atmosphère des gaz, principalement du dioxyde de souffre, ainsi que d'importantes quantités de grosses particules de cendres (d'une taille supérieure au micromètre). Sans que cela n'ait jamais été mesuré, il est suspecté depuis peu qu'après plusieurs jours de transport de nouvelles particules apparaissent dans le panache, provenant principalement de l'oxydation du dioxyde de soufre en acide sulfurique lequel condense ensuite selon un phénomène de nucléation(1). Pour que ces nouvelles particules se forment, il faut à la fois des concentrations importantes en dioxyde de souffre, des conditions photochimiques propices et une surface de condensation préexistante pas trop élevée(2).

    Suite à l'énorme éruption du volcan islandais Eyjafjallajokull, le 20 mars 2010, le panache émis par le volcan s'est répandu sur toute l'Europe, passant par deux fois au-dessus du centre de la France à basse altitude, ce qui a permis aux chercheurs du Laboratoire de météorologie physique de Clermont-Ferrand d'en étudier le contenu depuis la station de recherche du puy de Dôme (alt. 1465 m).

    Outre de mesurer les concentrations en dioxyde de souffre qu'il contenait, les chercheurs ont pu y détecter pour la première fois, grâce à l'utilisation d'un équipement de haute technologie, des particules de plus petite taille (de l'ordre de quelques nanomètres) que les cendres émises. Leurs mesures montrent en outre que ces particules ultrafines croissent au cours du temps, atteignant des tailles suffisamment grandes pour agir comme des noyaux de condensation nuageuse pouvant engendrer des changements en terme d'impact radiatif ou de type de précipitations.

    Évolution du spectre granulométrique des nanoparticules volcaniques formées dans le panache du volcan islandais Eyjafjallajokull en fonction du temps, du 18 au 20 mai 2010.

    b4557.jpg

    Les modèles globaux peuvent depuis peu simuler la formation de nouvelles particules dans les panaches volcaniques. Pour ce faire, ils utilisent classiquement une paramétrisation de nucléation binaire de vapeurs d'acide sulfurique. Les concentrations en dioxyde de souffre mesurées conjointement aux concentrations en nanoparticules dans le panache du volcan Eyjafjallajokull ont permis pour la première fois d'évaluer l'exactitude de telles paramétrisations. Les auteurs montrent ainsi que les concentrations en particules volcaniques secondaires formées dans la basse atmosphère ont été sous-estimées de 7 à 8 ordres de grandeur dans ces modèles. Les éruptions volcaniques, et plus encore les émissions régulières de dioxyde de soufre dans l'environnement, pourraient donc avoir un impact sur le climat plus important que précédemment théorisé.

    Note(s):

    Ici, la nucléation est la première étape d'un processus spontané d'auto-association des molécules d'acide sulfurique en présence de molécules d'eau.

    En présence d'une surface de condensation importante, comme durant les premiers jours du panache qui contient alors de grandes quantités de cendres, les molécules d'acide sulfurique pourraient condenser plus volontiers sur cette surface.

    Source(s):

    Boulon Julien, Karine Sellegri, Maxime Hervo and Paolo Laj, Observations of nucleation of new particles in a volcanic plume, PNAS, July 11, doi: 10.1073/pnas.1104923108, 2011


  11. Suite :innocent:

    Suppositoire

    Invention qui restera dans les annales

    "Oui chérie"

    Gain de temps

    Soutien-gorge

    Synonyme de flamby. Tu tires la languette et tout tombe

    Les ex

    C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon

    La beauté intérieure

    Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire

    Péniche

    C'est oune zizi portugaiche

    Pruneau

    Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier

    Aides internationales

    Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres

    Pharmacie

    Confiserie pour vieux

    Jardiland

    Seul endroit ou si tu prends trois râteaux tu as une pelle offerte

    Blonde

    Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes

    Un meurtre de sang froid

    Un ice crime

    Sentiments partagés

    Quand votre belle-mère est en train de reculer dans le ravin avec votre voiture toute neuve

    Cellulite

    Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes

    Les ciseaux à bois

    Les chiens aussi

    Femme

    C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve

    Carte bleue

    Viagra féminin

    Le Gospel

    C'est quand ton gamin a pris un coup de soleil

    Femme facile

    Femme ayant les même besoins sexuels qu'un homme

    Homme riche

    Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme en dépense

    Grand amour

    Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans


  12. je suis à la recherche d'un site qui donnerait journalièrement une analyse assez détaillée de la situation synoptique de nos régions.

    Meteobelgique ne le fait malheureusement pas à ma connaissance.

    MeteoBelgique propose tous les mois son résumé climatologique : ex pour août 2011 : http://www.meteobelgique.be/article/82-ann...-aout-2011.html

    En haut de celui-ci, les cartes journalières des situations synoptiques sont disponibles.

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