Nounours

Juste pour dire à Bib que ce monsieur m'a rappelé très rapidement. Je l'en remercie encore. Il m'a confirmé qu'il n'y a pas de relation directe entre l'accroissement de trafic (au contraire même) et la fréquence du brouillard. Les concentrations de brouillard à Beez étaient liées aux activités industrielles (concassage notamment) et sont en net recul depuis quelques années. Voilà...

Tout à fait d'accord... c'est ce qu'on appelle "l'effet d'aspirateur". La perte des repères dans le brouillard incite les conducteurs à garder dans leur ligne de mire les phares du véhicule devant, lequel accélère, stressé de voir l'autre qui lui colle au ... alors que les conditions de circulation sont mauvaises. En plus, l'absence des repères fait que les conducteurs évaluent mal les distances entre les véhicules et les vitesses. D'après une étude, les conducteurs sous-évalueraient leur vitesse de 10 à 20%, et 96% des conducteurs se trouveraient à une distance du véhicule devant inférieure à leur distance de freinage (Via Secura 67). Moralité : on se retrouve avec des colonnes de voitures qui foncent à toute vitesse, avec des conducteurs stressés par la perte de repères et la sensation d'être suivi de trop près, ce qui augmente considérablement le risque d'accident (deux fois plus que par temps clair)... J'édite : il y a aussi des conducteurs complètement inconscients...

Je t'en remercie, j'ai envoyé un mail à la personne dont tu m'as donné le nom . Quand je parle d'influence du viaduc, ce serait effectivement via d'autres paramètres, tels que la pollution associée à une inversion de température ou un refroidissement plus important que les tronçons voisins. Mais je suis bien d'accord, ça ne me paraît tout de même pas évident...

J'ai quand même trouvé un élément supplémentaire. En recherchant des infos sur les problèmes de verglas, je suis tombée sur une série de publications techniques françaises où il est dit que les ouvrages d'art (viaducs et rampes notamment) sont plus sensibles aux variations thermiques. Vu le contexte de ces notes (relatives aux revêtements routiers, et en particulier aux enrobés drainants), j'en conclus qu'ils se refroidissent plus vite. Ce qui est assez logique puisque le refroidissement intervient tout autour de l'ouvrage (pas de sol pour faire tampon). De là à conclure que cette variation est suffisante pour accentuer le brouillard, c'est une autre problème, mais bon, ça va quand même dans ce sens là...

Merci... C'est ma conclusion actuellement aussi à l'heure actuelle... (mais je ne suis pas non plus ingénieur au MET ) Je me pose la question parce qu'elle a été soulevée lors de réunions préalables (risque "d'accrochage" du brouillard)...

Bonjour à tout le monde ! Tout est dans le titre ou presque... J'ai à rédiger un texte sur l'impact climatologique de la réalisation d'un viaduc traversant une vallée (de taille moyenne). On sait par expérience que pas mal de viaducs autoroutiers connaissent régulièrement de gros problèmes de brouillard. Les questions que je me pose sont les suivantes : - ces problèmes de brouillard sont-ils simplement dus au fait que ces viaducs traversent des vallées, qui sont bien connues pour être plus souvent dans le brouillard que d'autres endroits ? - ou la construction d'un viaduc tend-elle à accentuer le phénomène, par exemple suit à une concentration plus importante en noyaux de condensation ou en raison des caractéristiques particulières des voies autoroutières (revêtement, dégagement) ? Dans la seconde hypothèse, existe-t-il des références quelque part attestant ce phénomène ? Merci d'avance pour votre aide !