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Les Forums de MeteoBelgique

Frédéric Bruls

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Tout ce qui a été posté par Frédéric Bruls

  1. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    À noter que, pour l'instant, 2014 est en passe de devancer largement 2011 au tableau des années record en terme de température moyenne (11.9 pour 2014 contre 11.6 pour 2011, calculé à partir de la moyenne actuelle). Bien sûr, un mois de décembre très froid, style 2010, est toujours possible pour rétablir la balance, mais...
  2. Frédéric Bruls

    Hiver 2013-2014

    Possible, mais il faudra tout de même faire très fort, en flirtant avec le record de février 1990 où la température a atteint les 7.9°.
  3. Frédéric Bruls

    Hiver 2013-2014

    Je pense que la première et deuxième décade de janvier 2007 ont été légèrement supérieures (9,2° ou approchant).
  4. Frédéric Bruls

    Printemps 2013

    Il est probable que pour obtenir l'anomalie négative de mars 1845, des conditions synoptiques analogues (ou proches tout du moins) à celles qui nous ont apporté le lot de records de froid en début de deuxième décade de ce mois, ont prévalu du début à la fin de la période. Il faut ajouter que la première moitié du 19ème siècle s'inscrit dans le cadre d'un hyper PAG finissant (probablement lié à de multiples facteurs tels que le minimum de Dalton et un volcanisme accru). Malgré ces considérations, n'oublions pas que, sans notre coup de douceur d'une semaine environ en début de mois, la moyenne eût été davantage déprimée ! En tout cas, cela fait froid dans le dos : on peut encore descendre bien plus bas !
  5. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    Attention tout de même avec cette notion de reconstitution, car cela ressemble à l'arbre qui cache la forêt. Il va de soi que la nuit polaire permet la reprise de l'englacement en surface, mais il est vain de nier que l'aire n'est qu'une partie du problème, et que la vraie question, le vrai nœud est le volume ! De même que l'air ne fait pas la chanson, l'aire ne fait pas le glaçon ! Or, de ce point de vue, celui-ci est en régression accélérée depuis maintenant une décennie. Cela tend à prouver que le réchauffement arctique s'intensifie. Maintenant, il est évident que de multiples facteurs, tant naturels qu'anthropiques, expliquent ce phénomène : les gaz à effet de serre, certes, mais aussi, les suies noires, les courants marins, l'activité solaire et, en corollaire, la variabilité naturelle, qui constitue le bruit de fond de notre climat terrestre. Il ne s'agit pas de faire du catastrophisme, mais de constater un fait. Ceci dit, d'après certaines études, il n'y aurait pas d'indices probants qui tendraient à faire croire que la banquise ne puisse pas se reconstituer un jour. La question est de savoir quelles vont être les conséquences prochaines pour nous de cette vaste redistribution énergétique à l'échelle de l'hémisphère boréal. L'échelle de temps géologique nous importe finalement peu ici. Prenons pour hypothèse que la disparition du pack glaciaire facilite l'installation de hauts géopotentiels au Pôle Nord, nous pourrions nous retrouver avec un système climatique qui tourne à l'envers, des vents d'ouest considérablement affaiblis, et des flux continentaux récurrents qui ne seront peut-être pas sans effet délétère pour nos sociétés à moyen et long terme. Alors, oui, ce n'est qu'une conjecture, lancée à la sauvette de surcroît, mais comme personne ne sait quelle surprise nous pend au nez, il est toujours préférable de se poser des questions plutôt que de faire comme si rien de neuf ne pouvait arriver sous le soleil. Pour le traitement médiatique et politique de la question du climat, j'avoue qu'il y a beaucoup à laisser de ce côté-là. La désastreuse gestion du photovoltaïque est un des derniers exemples en date...
  6. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    Pendant que l'Antarctique atteint des sommets d'englacement, l'Arctique,lui, a visiblement commencé sa descente aux enfers : si l'on en croit les graphiques de Cryosphère Today, nous aurions perdu près de 100.000 km carrés en un jour ! Je n'y connais pas grand'chose, mais quelqu'un (Paix, par hasard, si tu passes par là ) pourrait me dire si cette situation s'est déjà rencontrée dans le passé (je veux dire un début de fonte aussi rapide en mars). En tout cas, l'AO négative est en train de faire très mal au pack glaciaire là-haut... Alors, bien sûr, la météo peut renverser la vapeur et sauver un peu les apparences, mais l'été va devoir être positivement froid pour limiter la casse et faire en sorte que la banquise polaire ne parte pas en eau de boudin...
  7. Frédéric Bruls

    Phénomènes climatiques en direct

    Tu peux traduire par aggravation worsening.
  8. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    Malgré un soleil toujours aussi atone, les températures des trois premiers mois de l'année sont tout de même nettement plus chaudes que celles de l'année passée, et ce, dans des conditions Nina toujours présentes. Je ne sais pas si cela va durer, mais le fait est là. La température stagne , certes, mais ne baisse quand même pas énormément. Il va donc falloir attendre encore un peu avant de sabler le champagne et de proclamer la fin du réchauffement. http://www.climat-evolution.com/
  9. Frédéric Bruls

    Le nouveau cycle solaire...

    Une petite chanson pour fêter la bonne nouvelle ! http://www.youtube.com/watch?v=wWZq14d33ro...feature=related Plus sérieusement, il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions quant à l'éventuelle incidence de l'atonie de notre étoile. Quand on voit que le mois de janvier 2009 a été le septième plus chaud depuis le début des relevés, que l'année 2008 a été la dixième année la plus chaude (en Belgique aussi, elle a été chaude (11°), contrairement à ce que l'été a pu laissé croire)), tout cela malgré une activité solaire cumulée sur les deux dernières années 2007-2008 parmi la plus basse du siècle passé. Alors, en attendant le minimum de Dalton, les fêtes de la Glace sur la Senne et la Meuse et le grand frisson du PAG, on se rassurera en disant qu'on vient de battre tous les records d'émission de dioxyde de carbone. Ouf ! on peut souffler !
  10. Frédéric Bruls

    08/01/2009

    Un joli -14° à Stembert, sur les hauteurs de Verviers.
  11. Frédéric Bruls

    Automne-hiver 2008-2009

    Je pense que tu veux parler de l'hiver 2005-2006 qui'ils avaient annoncé comme très rigoureux et qui fut simplement...froid ?
  12. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    A dire vrai, en valeur absolue, nous avons d'ores et déjà battu le record de fonte d'aera de l'année passée. En effet, il ne faut pas oublier que cette année, nous sommes partis de plus "haut" d'environ 700.000 km carrés par rapport à fin mars 2007 . En d'autres termes, nous avons "gagné" plus de 500.000 km carrés de fusion des glaces à ce jour, et ce n'est peut-être pas fini...
  13. Frédéric Bruls

    Printemps-été 2008

    Attention, Océanic, les 17.1° correspondent à la norme 1901-2000, tandis que les 17.7° pour juillet correspondent, quant à eux, à la norme 1971-2000. Il est donc logique que les chiffes soient un peu différents, réchauffement oblige.
  14. Frédéric Bruls

    Phénomènes climatiques en direct

    Après les images, les chiffres, qui n'en sont pas moins éloquents sur cet été : 18.5° de moyenne à la date du 12 août, soit 0.3° au dessus de la norme 1975-2004, et...1.7° au dessus de celle du vingtième siècle ! Brr...Cela fait froid dans le dos tout de même. Pour ce qui concerne l'ensoleillement, nous en sommes à 58 heures et 55 minutes. Ce n'est pas énorme mais on peut certainement trouver pire. C'est surtout la quantité d'eau tombée qui est plus remarquable, avec plus de 68 litres au mètre carré; nous sommes seulement à plus ou moins 7 mm de la pluviométrie moyenne pour un mois d'août alors que nous n'avons pas encore passé le cap de la moitié du mois. Conclusion : jusqu'à présent, un mois d'août plutôt doux, un peu sombre et surtout très humide, à l'avenant de cet été 2008 dans son ensemble.
  15. Frédéric Bruls

    Phénomènes climatiques en direct

    Depuis quand la normalité explique, ne serait-ce que partiellement, le réchauffement climatique ? Le temps que nous avons est dans la logique même de notre climat, à savoir un temps maritime frais et pluvieux. Le RC, ce serait plutôt 30° à 35° pendant plusieurs jours, voire des semaines, avec un jet stream très haut en latitude. Un climat de type méditerranéen, quoi. Il faut dire qu'aujourd'hui, avec notre mentalité de touristes sédentaires, la pluie, le vent et la (relative) fraîcheur apparaît comme un véritable scandale. C'est sûr qu'avril 2007 et juillet 2006, à mes yeux, représentent déjà mieux le RC qu'un mois d'août somme toute banal sur tous les plans.
  16. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    Et j'ajouterai que sur les dix dernières années, de 1998-2007, la moyenne annuelle est passée à 11°. Cela n'a évidemment qu'une valeur indicative; rien ne dit que cela va continuer à monter. Quoiqu'on peut le craindre malheureusement...
  17. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    Bah, il faut bien admettre que le baril cher risque d'attiser pas mal de convoitises. Extraire le pétrole de ces zones coûte énormément, mais aujourd'hui, ces techniques deviennent rentables. Je ne vois pas comment désormais on va pouvoir éviter les pétroliers de parvenir à leur fin. En effet, l’argument politique massue consiste à mettre en avant le danger d'une inflation galopante à cause du prix des énergies fossiles. Nos politiques, à mon avis, préféreront investir dans ces nouveaux eldorados carboniques plutôt que d'infléchir les mentalités à l'échelle mondiale. Bien sûr, ils prennent un risque majeur avec le climat, surtout qu'en arrière-fond, il y a encore les énormes réserves de charbon à la disposition de l'humanité. Mais le risque d'une implosion sociale à court et moyen terme les effraie plus que tout. Tant pis pour le long terme ! Le mythe de la croissance exponentielle et éternelle a la peau dure, et je ne vois pas comment empêcher les Chinois, les Indiens, mais aussi les Africains, à rechercher à amender leur niveau de vie sans consommer de l'énergie fossile en grande quantité. Nous sommes devenus littéralement drogués au pétrole, au gaz, etc. L’avenir économique et écologique devient de plus en plus incertain.
  18. Un bon coup de chaud se profile pour la fin du mois. Aprés une dégradation orageuse temporaire et somme toute assez faible, une nouvelle cellule anticyclonique secondaire devrait stabiliser notre temps par le sud-ouest et renforcer la chaleur.
  19. A première vue, le blocage semble persister, avec une possible intensification de la chaleur. Impossible d'en dire plus aujourd'hui. Confirmation (ou non) dans les prochains runs.
  20. Frédéric Bruls

    A propos du réchauffement climatique

    A noter que la forte anomalie d'extension en Antarctique s'est totalement résorbée à ce jour. Mais restons prudents. Les glaces de mer restent capricieuses et l'hiver est loin d'être terminé. Difficile néanmoins de ne pas être tenté de relier l'englacement exceptionnel de ces douze derniers mois avec la Niña très forte 2007-2008. Un retour progressif à la normale serait-il envisageable, ou bien n'est-ce qu'une pause temporaire ? L'avenir nous le dira.
  21. On peut dire qu'aujourd'hui la probabilité de l'arrivée de l'été devient très grande. En effet, GFS, me semble-t-il, ainsi que CEP (GEM n'est pas tout à fait sorti, mais à 120 heures, il semble bien parti) modélisent enfin un anti continental assez intéressant. La goutte froide à première vue ne devrait pas nous concerner (à confirmer dans les prochains runs, bien sûr). Jeudi devrait ainsi être une journée assez chaude (pas loin de 30° en Campine, 25° ou plus ailleurs). Les orages pourraient nous toucher à l'orée du week-end.
  22. En effet, GFS fait un pas en arrière ce matin. En cause : la goutte froide qui viendrait jouer les trouble-fête en instillant orages et pluies sur nos régions. Résultat : un temps lourd et variable dans une ambiance douce et humide. A noter tout de même que CEP reste cramponné sur son scénario estival chaud de la veille, avec une belle langue chaude à 20° à 850 mb sur le sud-ouest de la France à mi-semaine. Attendons ce soir pour se fixer les idées. PS : pour le plus long terme, il semblerait qu'on en revienne à la case départ, à savoir un flux atlantique perturbé, mais ceci est une autre histoire.
  23. Attention, je ne parle pas de canicule (qui se caractérise d'ailleurs essentiellement par des températures nocturnes =>20° et des journées =>30°). Vu l'humidité des sols actuelle, je serais le premier étonné de la voir débarquer avec une telle rapidité. Des journées pleinement estivales, entre 25° et 30°, parfois un peu plus, me semblent à l'inverse tout à fait envisageables dans le cadre de ce topic. De toute façon, il est encore trop tôt pour cerner précisement cette amélioration entrevue par les modèles ce matin.
  24. En effet, tout en restant très prudent sur cette évolution, on voit clairement une forte anomalie de tropopause venant d'Afrique renforcer notre anticyclone qui pourrait dès lors ne plus nous gratifier d'une simple dorsale, mais d'un vrai blocage continental avec des bas géopotentiels qui stagneraient sur le proche atlantique, enclenchant la pompe à chaleur. Ce matin, les trois principaux modèles à moyen et long terme, à savoir CEP, GFS et GEM esquissaient cette possibilité de conditions estivales plus durables. Mais tout dépendra également de la position de la goutte froide sur l'est de l'Europe, qui pourrait bouleverser la donne. Disons que nous avons là la plus belle opportunité depuis le début de l'été d'une installation de la vraie chaleur. A suivre ce soir...
  25. C'est un peu hors sujet, il est vrai, mais, pour répondre au post de Libeccio, il faut avouer que les canicules sont exceptionnelles dans notre beau pays. En moyenne, on connait un à deux "beaux" étés par décennie, et un été véritablement caniculaire (juin, juillet et août très au dessus des normes) une fois tous les trente ans. Au cours du siècle dernier, nous avons connu trois canicules durables et remarquables, à savoir 1911, 1947 et 1976. Pour ce siècle-ci, nous avons déjà usé une cartouche, si je puis dire, avec 2003. Reste à voir comment le réchauffement par effet de serre pourra changer la donne à moyen et long terme. A l'heure actuelle, le 1° supplémentaire à l'échelle globale ne peut probablement pas faire des miracles (ou plutôt des catastrophes potentielles; je n'ose pas imaginer trois ou quatre 2003 d'affilée pour l'agriculture et la forêt européennes ).
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