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Archimede

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  1. Archimede

    Été 2014

    J'ai observé celle d'Ath de 17h51 (à peu près les prémices) à 18h02 (sa disparition) (photo par ailleurs) ; son développement principal ayant eu lieu entre 17h55 et 18h01. Durant cette période, le déplacement du nuage source était extrêment lent, de sorte que la tornade elle-même n'a pas pu parcourir plus de quelques centaines de mètres au cours de son existence. La fin de son parcours se situait à Irchonwelz (près de Ath), à peu près au droit de la rue de Bonne Fortune. Je suis donc étonné que l'auteur de la video la situe à leuze (sauf si ce n'est pas la même ou si c'est le même nuage, mais bien avant son arrivée à Ath). Dommage que la video ne comporte pas de donnée de timing. Le phénomène que j'ai observé était aussi beaucoup plus développé, net et sombre (comme sur la photo de Notele) que sur la video. Mais c'est peut-être une question de prise de vue. Il m'a semblé que le déplacement du nuage était grosso-modo ouest-est, mais infinimement lent et que, vers 18h15, il a carrément changé d'avis, se dirigeant vers le nord en se disloquant. Je n'ai jamais eu en vision directe le sol sous l'entonnoir nuageux, mais je ne pense pas que celui-ci l'ait atteint, même s'il l'a probablement approché de très près (mais comme je n'avais pas non plus l'extrémité du tube en vision directe, je ne peux rien affirmer). Cette photo a été prise à 17h58, soit 1 ou 2 minutes avant le développement maximal. On y voit u fin tube central en transparence ...et le magnifique ciel bleu en arrière-plan.
  2. J'ignore s'il est pertinent de déterrer ce fil, mais je ne savais pas trop où poster. Phénomène observé à Ath ce vendredi 22/8/2014 à 18h00
  3. Archimede

    L'irm enregistre 43 000 impacts de foudre

    Bonjour. Pour moi qui habite à +/- 500 m d'une grande antenne militaire qui sert presque systématiquement de paratonnerre en cas d'orage, il y a une foutue différence entre un « éclair » et un « impact » : dans ce dernier cas, outre le vacarme, il y a systématiquement mon (mes) différentiel(s) qui déclenche(nt) ; ce que n'apprécie guère mon congélateur (ni les autres appareils d'ailleurs). Aussi suis-je resté totalement incrédule lorsque j'ai entendu parler de 43.000 impacts : pour moi, cette information, telle que citée, était nécessairement invraisemblable.
  4. Archimede

    Probabilité de tornades ?

    C'est aussi le dilemne : abandonner l'observation pour courir chercher l'appareil (qu'il me fallait d'abord décharger et régler) et rater peut-être une évolution intéressante ou se résigner à poursuivre une observation dont on ne pourra rapporter qu'une relation verbale ...et un souvenir qui, lui-même, ira en s'effilochant. Edition. Tout compte fait, et sur base de ce dernier critère, je me demande s'il ne vaut pas mieux une mauvaise photo qu'une relation verbale, même détaillée. Avec le temps qui passe, je commence moi-même à me demander si j'ai vu quelque chose...! Ah oui, précision (qui est implicite dans ce que j'ai décrit plus haut, mais c'est peut-être utile de le souligner) : la formation en question se développait dans le front du gros nuage. Si je résume les réponses que j'ai obtenues jusqu'ici, il ne semble pas que le phénomène que je rapporte soit clairement identifié. A priori, ma réaction fut qu'il m'était difficile d'imaginer une formation nuageuse aussi stable (sur quelques minutes) en aspect, ayant une structure aussi nette et aussi linéaire, qui ne soit pas de caractère dynamique. D'ailleurs quand elle s'est déstructurée, elle a disparu en quelques secondes. Evidemment, je n'ai eu qu'une vue en 2 dimensions du phénomène et j'ignore si la 3e dimension confirmait mon interprétation.
  5. Archimede

    Probabilité de tornades ?

    Bonjour Cumulonimbus. Je n'ai rien trouvé dans ces images correspondant à mon observation. Je vais essayer d'être plus précis. Vers 12h30, alors que le temps était beau et calme -pas de vent, température de 21 à 22 °C, mais ciel avec passages nuageux- mon attention a été attirée par un grondement très lointain qui pouvait être celui d'un orage. Comme j'apercevais de plus gros nuages arrivant dans ma direction, je me suis inquiété pour mon barbecue et suis allé vérifier ce qu'il en était d'un endroit plus propice à l'observation du ciel. Arrivait dans ma direction un très gros nuage impressionnant, fort sombre et tourmenté (en forme), comme on en voit par temps d'orage, précédé et entouré de quelques autres du même genre, mais plus petits, contrastant sur un ciel environnant assez clair et ensoleillé. La progression du nuage était très lente, sans aucune pluie et sans changements de forme rapides. L'avant du nuage s'ouvrait en deux sur une certaine profondeur et une certaine épaisseur (ou il s'agissait de deux nuages ayant partiellement fusionné), de sorte que l'on pouvait en voir partiellement l'intérieur (ou les flancs des deux nuages en cours de fusion ; mais aucun mouvement de rapprochement de ces deux parties n'était perceptible). C'est entre les flancs de cette partie intérieure que j'ai aperçu cette formation curieuse, qui m'a paru oblique, plus horizontale que verticale. J'ai été frappé par la netteté des contours de cet objet très linéaire, de longueur et de largeur apparentes constantes, à peine incurvé dans le sens de sa longueur, et qui semblait relier les flancs des deux parties en question. Si cet objet était un tube, il correspondait tout à fait à ce que je voyais. A l'échelle du nuage, il était fort petit (voir mes précisions plus haut ; édition : extension visuelle de l'ordre de 2° pour un nuage qui occupait quelque chose comme 100 ° de mon champ visuel horizontal). Tant les flancs des deux parties de nuage en question que l'objet sont restés très stables pendant les 2 à 3 minutes de l'observation (je n'ai pas vu l'objet se former ; je l'ai découvert déjà formé ; j'ignore donc depuis combien de temps il existait). Il n'est pas impossible que l'objet ait très légèrement ondulé pendant l'observation ...mais je ne m'en souviens pas. Puis l'objet a semblé se disloquer et s'est volatilisé, en quelques secondes, ne laissant plus aucune trace de son existence. Puis il est tombé quelques gouttes de pluie et il n'y a pas eu d'orage.
  6. Archimede

    Probabilité de tornades ?

    Bonjour Domitoudis Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Pour watch2. Je ne puis pas donner plus de précisions, faute de photo. Je puis seulement certifier la réalité de l'observation et que celle-ci concernait un objet qui, faute de perspective, pouvait être un ruban nuageux ou un tube. Mais je n'ai jamais jusqu'ici observé de ruban nuageux de cette forme, aussi net et aussi stable sur plusieurs minutes, comme cela a été le cas. Dès qu'il a commencé à se désagréger, il a disparu en quelques secondes.
  7. Archimede

    Probabilité de tornades ?

    Bonjour. Si l'on se base sur les données que j'ai indiquées plus haut et si l'on suppose qu'il se développait à une altitude de l'ordre de 1500 mètres et n'était pas rigoureusement perpendiculaire à ma direction de vision, le phénomène observé avait une longueur de l'ordre de 100 mètres, avec un diamètre de 5 à 10 mètres. Le nuage était ouvert dessous, comme pour permettre de le voir. J'en suis toujours à me demander si j'ai vu ou voulu voir. Dommage que mon appareil photo n'était pas à portée de main.
  8. Archimede

    Probabilité de tornades ?

    Bonjour Piet. Merci pour cette réponse. Je pense que je me suis expliqué de manière imprécise et précipitée. Je me permets donc de reformuler le commentaire de mon observation, en m'excusant de décomposer en énumération ; ce que je fais seulement pour la clarté. a) Selon ce que j'ai pu lire par ailleurs de la description de ce phénomène, il me semble clair que les conditions du moment de l'observation ne correspondaient pas à ce qui est nécessaire pour la formation d'une tornade. b ) Le phénomène que j'ai décrit n'a à aucun moment atteint le sol et n'a même jamais pris la forme d'une amorce d'entonnoir depuis la base d'un nuage. Il s'agissait d'une sorte de filament (longueur environ 10 à 15 fois sa largeur ; extension apparente de l'ordre de 2 ° -environ 4 diamètres solaires- à une élévation de l'ordre de 40 °, se présentant obliquement -ce qui signifie qu'il y avait au moins une composante horizontale-) aux bords très nets, visible entre deux parties qu'elle semblait relier d'un même très gros nuage très sombre et tourmenté, à travers une trouée dans celui-ci. C'est le caractère très net et persistant de cette formation qui a attiré mon attention (j'ai ensuite aussi été étonné de voir cette formation stable se dissiper complètement en quelques secondes). c)Je reformule donc ma question plutôt comme suit : j'ai été très tenté de voir une sorte de tube dans ce que j'ai aperçu, en somme quelque chose comme une petite tornade, mais entre deux parties d'un même nuage, avec au moins une composante horizontale ; un tel phénomène existe-t-il ? Si oui, est-il crédible que, vu les conditions décrites, j'ai pu en apercevoir un ou mon interprétation ne résulte-t-elle que des capacités de mon imagination ? d) Corrollairement, une telle observation, si elle est possible, peut-elle être considérée comme une alerte potentielle de survenance de vraies tornades ? Il semble que la suite des événements de cet après-midi semble de toute façon dire que non.
  9. Bonjour Ce dimanche 25/5/2008, me trouvant dans la région de Ath vers 12h30, temps lourd, pas de vent, température de +/- 23 °C, j'ai constaté que de très gros nuages orageux passaient lentement au-dessus de moi. Mon attention a été attirée par une formation curieuse entre deux niveaux de nuages arrivant approximativement vers moi. Cela ressemblait, en gros, à un bout de traînée d'avion, avec quelques différences : - cette formation faisait manifestement partie des nuages - les contours en étaient très nets, de sorte que cette formation pouvait avoir une forme tubulaire, légèrement conique. En résumé, cela ressemblait, pour ce que j'en connais, au début de formation d'une petite tornade. J'ai continué l'observation pendant deux ou trois minutes, tandis que les nuages avançaient vers moi : la formation restait à peu près invariable, tandis que les nuages aux alentours évoluaient peu à peu. Puis, la formation s'est volatilisée en quelques secondes, en partant du bas, vers ce que je considère le haut de ce que je voyais. Vous paraît-il crédible que j'aie assisté à l'existence éphémère d'une petite tornade (qui heureusement, n'est jamais venue jusqu'au sol au cours de mon observation ; elle est toujours restée dans le niveau des nuages) ? Si la réponse est oui, il me semble que les prévisions météo des quelques jours prochains selon lesquelles les conditions actuelles devraient persister conduisent à penser qu'il existerait une possibilité de tornades dans nos régions. Qu'en pensez-vous ? Merci de votre réponse éventuelle.
  10. Archimede

    Zone inondable Langgeleed

    Bonjour virtualife et watch2. Merci infiniment pour ces réponses complémentaires et très claires. Mon message n’est pas vraiment une question supplémentaire, mais une explication (et un commentaire) du sens de ma question initiale. Dans l’esprit de cette remarque : on peut en effet dire qu’une chose est de prévoir les événements météorologiques (ou autres) à plus ou moins brève échéance, de manière à engendrer des « alertes » et de pouvoir prendre les mesures urgentes correspondantes ; on peut dire aussi qu’une autre chose est la gestion du risque par les « autorités » diverses, mais aussi par les particuliers et les groupes de particuliers (tels que les gestionnaires de résidences), afin de limiter l’amplitude des dégâts possibles (matériels et humains) en cas d’intempéries graves. Cette gestion nécessite notamment de définir des dispositions de mise en œuvre rapide en cas de survenance effective du risque. Toutefois (et je pense que c’était aussi compris dans la remarque précitée), la gestion du risque peut (et doit) aller plus loin. Outre ce qui relève de la responsabilité des autorités, elle peut aussi porter sur la définition de mesures structurelles permanentes afin de réduire de manière systématique le rapport entre les causes et les effets (par exemple, la mise en place de pompes, constitution de digues et d’écrans de retenue partielle, amélioration du drainage ; au niveau du particulier : protection individuelle des baies, aménagement des locaux les plus exposés,… ), voire de …supprimer les effets ! Mais cela nécessite, d’abord, évidemment, de déterminer le type de phénomène auquel on peut être confronté et de pouvoir comparer les effets de tels phénomènes à des phénomènes passés ayant eu des conséquences mesurables. Dans cet esprit, il n’est pas très important de savoir si la survenance d’un orage violent, avec un niveau de précipitations donné, est prévu ou non, mais il l’est, pas contre, de savoir quel sera le niveau le plus élevé qui soit raisonnablement crédible si un tel événement survenait. Comme je l’indiquais ci-dessus, l’intensité des précipitations vient compliquer le sujet dans la mesure où 100 mm de précipitations ne donneront pas le même résultat si elles ont lieu en deux heures, en 48 heures ou en 1 semaine. La localisation peut jouer aussi un rôle : comme on l’a vu à Lille il y a quelques années, ce qui est tolérable en campagne peut tourner à la catastrophe dans un environnement bétonné, où l’infiltration de l’eau dans le sol est presque impossible …y compris pour la campagne environnante ! ; en outre, de fortes précipitations n’ont pas le même effet en plaine ou en vallée encaissée ; dans le premier cas, l’eau se répand sur des surfaces importantes, ce qui limite la hauteur des inondations …en élargissant leur zone d’effet ; dans le second cas, il y a un effet cumulatif le long des cours d’eau et, les dénivellations étant beaucoup plus importantes, certaines zones sont beaucoup plus affectées que d’autres, mais elles sont de dimensions plus réduites ; toutefois, l’intensité du ruissellement entraîne beaucoup plus de boues -très polluantes- dans le second cas que dans le premier, affectant aussi des zones (d’écoulement) qui ne sont concernées que pendant ce ruissellement. Etc… En effet. Mais on peut sans doute distinguer au moins trois niveaux de calamités : celles qui, susceptibles de se répéter plusieurs fois en dix ans, nécessitent (selon moi !) des mesures structurelles permanentes, essentiellement afin d’en éviter les effets possibles (et non pas seulement d’y réagir ; d’ailleurs, si les mesures structurelles sont suffisantes, aucune réaction ne devrait dans ce cas se révéler nécessaire) ; celles qui, statistiquement moins probables, mais possibles, dépasseront le niveau des précautions structurelles et nécessitent surtout la détermination préalable de mesures de réaction rapide (comme dans le cas du risque nucléaire), et celles qui, très peu vraisemblables (mais effectivement toujours possibles, comme la collision de la Terre avec une grosse météorite) -mais très graves par définition-, seront intégrées dans les plans de gestion des catastrophes non déterminées. L’idéal est de placer le niveau de protection structurelle aussi haut que possible en fonction des moyens économiques disponibles, de manière à ce qu’une forte intempérie quelconque ne soit pas plus dramatique qu’une pluie ordinaire…
  11. Archimede

    Zone inondable Langgeleed

    Bonjour virtualife et watch2 et merci infiniment pour ces réponses fort documentées. Je note au passage que le portail cartographique de la région wallonne mentionné ci-dessus est remarquable de précision et d’informations, notamment en ce qui concerne la définition des zones inondables et de leurs risques respectifs, mais aussi en ce qui concerne les plans de secteurs et bien d’autres données. On peut aussi féliciter Willy Zoete et Nicole Mareels d’avoir eu, dans leur situation difficile, le sang-froid de réaliser le reportage précité, suivi d’analyse, et que je n’avais pas trouvé. Le portail de l’AGIV donne aussi des informations des zones inondables (selon différents critères) pour la région flamande, mais les cartes paraissent d’une qualité (et d’une fraîcheur ?) nettement moindre que celles de la région wallonne (...et le moins que l'on puisse dire est qu'elles ne tiennent pas compte de ce qui vient de se passer à la Côte). Je me permets (j’abuse sûrement !) de revenir à une partie de ma question : existe-t-il des données météo déterminant la probabilité (par exemple au cours des saisons, en fonction de la localisation, etc…) de voir tomber une quantité d’eau donnée dans un intervalle de temps donné. Par exemple, en Belgique, la moyenne est de l’ordre de 1.000 mm par an ; mais quel peut être le maximum crédible en un mois, en un jour, sur 6 heures, en 2 heures, 1 heure ? (sur ces dernières durées, la détermination de moyennes n’aurait pas de sens). L’intérêt de la question est signalé par Willy Zoete en ce que, dans les zones déjà urbanisées et où l’on ne peut plus que « faire pour le mieux » (facteurs d’organisation humaine, souvent importants), c’est l’intensité de la pluie et son éventuelle répétition sur un délai court qui engendre le risque et son amplitude (hauteur d'eau à craindre).
  12. Bonjour. Comme vous l’indique mon nombre de messages actuel (1 ), je suis nouveau en tant que rédacteur. J’espère ne pas me tromper de rubrique. Voici. Dans la nuit du 8 août dernier a eu lieu un orage violent sur la partie ouest de la Côté belge et en France, dans la région de Dunkerke. Selon les données que j’ai trouvées, il se serait déversé localement jusqu’à 77 litres d’eau par m² en deux heures (soit l’équivalent de la moyenne mensuelle), produisant des inondations à Coxyde, La Panne, Adinkerke, et, notamment, la mise sous eau des installations de Plopsaland et des environs, le long du Langgeleed, ruisseau qui se dirige vers la frontière française et bordé par diverses installations touristiques, dont des campings. a) J’aurais aimé trouver une détermination de la zone inondable bordant le Langgeleed (et, si possible, de manière plus générale, des divers cours d'eau en Belgique), ainsi qu’une détermination de l’historique et du risque correspondant. Mes recherches sur le web n’ont jusqu’ici rien donné. b ) J’aimerais aussi me rendre compte du risque statistique de voir se produire des précipitations de plus de 77 l/m²/2 heures dans la région côtière (et, de manière plus générale, en Belgique). Pourriez-vous me documenter ? Je vous en remercie d’avance.
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