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Les Forums de MeteoBelgique

sun41

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Tout ce qui a été posté par sun41

  1. Il semble que nous allons rester dans un flux océanique d'ouest, l'A des Açores renforçant sa position et diminuant fortement l’influence de l'A islandais. Début décembre serait caractérisé par un temps maussade, froid et humide avec des temératures proches de zéro, mais positives. A suivre la grosse dépression scandinave qui pourrait influencer nos régions par la suite (neige?). http://www.meteociel.fr/modeles/gfse_carte...=180&mode=0
  2. sun41

    Tendances pour le Printemps

    Indice positif de la NAO cet hiver. Donc.... Mais le printemps sera toutefois freiné dans son élan (si précoce!!) par une descente d'air froid du pôle la semaine prochaine et début février (min-10°). Faut pas rêver, l'hiver n'est pas fini les amis!
  3. sun41

    Printemps - Eté 2007

    le mois de juillet sera semble-t-il sous la domination des vents d'ouest qui apporteront à nouveau beaucoup de nuages, de la pluie, mais aussi des périodes ensoleillées. les crêtes anticycloniques qui se développeront ne pourront toutefois contenir cette tendance qui s'imposera durant la première moitié du mois. Modérateur : message déplacé dans le sujet adéquat. Merci de faire attention aux périodes concernées quand vous faites une prévision ... et n'oubliez pas de citer vos sources.
  4. sun41

    Le Gulfstream

    J'ai pu voir le très bon film-documentaire de Al Gore "une vérité qui dérange" qui parle notamment de l'affaiblissement du gulfstream suite à la fonte importante de la calotte polaire. Ca laisse perplexe. Autre fait troublant: la répartition des précipitations qui pourrait entraîner des sécheresses plus fréquentes dans certaines régions du globe. Dans 50 ans les besoins en eau se feront cruellement sentir dans de nombreux pays en Europe! Encore plus troublant, les grands pollueurs sont les USA, l'Europe et la Chine. Celle-çi va d'ailleurs utiliser dans les années à venir le charbon pour alimenter son industrie afin de diminuer encore ses coûts de production!
  5. Vous avez raison! MF vient de publier un avis d'alerte sur l'Est de la france. Quant au front ouest, il semble beaucoup plus actif sur le Nord-Pas de Calais que sur la Belgique. Cela confirme le risque d' orages à partir de l'Est du pays dans l'AM. On est tout simplement pris en sandwich entre 2 perturbations!
  6. Alerte rouge, je comprends pourquoi: regardez cette énorme masse orageuse qui se développe sur le massif central, c'est surprenant!
  7. Pipo, si ces prévisions sont exactes, les orages arriveront dans l'AM! Tu auras un peu plus de répis que moi qui suis sur la frontière, mais rien ne dit que la pluie ne fera pas son apparition plus tôt! Comme tu le dis, c'est un vrai casse-tête! C'est demain matin que l'on pourra réellement connaître notre -triste?- sort, mais tout espoir n'est pas perdu. La météo est parfois capricieuse et imprévisible
  8. Meteoblue confirme la prévision. Je reste toutefois septique quant à mon barbecue!
  9. Je me trouverai donc à la limite des précipitations si BOLAM à raison! Ce serait Tournai et la Flandre qui prendraient le plus gros demain(??).
  10. On vois nettement la zone orageuse se déplacer actuellement du limousin vers Paris et la Belgique. J'organise un barbecue demain et je ne suis pas du tout rassuré par les prévisions!
  11. sun41

    Record d'un jour

    C'est vrai que le terme de "record" n'est pas à utiliser ici. Des situations aussi ponctuelles ne veulent pas dire grand chose, même si le fait d'avoir de la neige en juin peut surprendre. On a déjà vu ça dans le passé. Il faut plutôt anlyser ces cas isolés par leur fréquence et leur tendance à se répéter dans le temps. C'est pour cela que les statistiques existent et qu'elles sont à prendre toujours en compte quand on veut prouver quelque chose. Et puis, peut-on prouver quelque chose en météo? C'est tellement aléatoire et difficile en même temps de placer des règles et des normes dont le climat n'a que faire! L'homme restera toujours un observateur des phénomènes climatiques que les experts essaireont de comprendre du mieux qu'ils peuvent.
  12. sun41

    les saisons sont-elles en train de se décaler?

    Les saisons ne sont pas décallées car la rotation de la terre est toujours la même autour du soleil, mais le climat change. Il y a une nuance qu'il ne faut pas oublier. Après la découverte du réchauffement de la terre par l'effet de serre, on se rend davantage compte des effets nuisibles qu'il engendre sur le climat en général et particulièrement ces dernières années en Europe du Nord où le froid devient plus persistant. On le doit peut être aux courants marins de surface qui perturbent notre bon vieux gulfstream, mais aussi à l'activité solaire qui, lorsqu'elle diminue, engendre des hivers rudes et longs (1963).
  13. sun41

    Prévisions météo allergies

    Bizarre ce bulletin de météo-allergie! Le bulletin de RNSA dit tout à fait le contraire et moi aussi! Je suis actuellement dans une phase active de réaction allergique épouvantable qui a commencé le week-end dernier. Les taux d'allergènes de pollens et de graminées sont certainement très élevés (je suis allergique au bouleau notamment)!
  14. sun41

    Il est encore là ?

    Il semble malheureusement que ce mois d'avril montre une nouvelle fois la persistance du froid non plus à cause d'un AA continental, mais d'un AA situé en atlantique Nord bloquant de ce fait toute progression des LP en provenance de l'ouest. Cette barrière nous plonge à nouveau dans des courants humides et froids comme le montre la carte çi-dessous.
  15. sun41

    Il est encore là ?

    Cet hiver a de nouveau été marqué par une NAO négative ce qui a privilégié les masses thermiques continentales aux dépends des masses d'air atlantique. Le printemps permettra sans doute un retour à la normale de notre bon vieux AA des açores qui devrait retrouver la forme en avril, du moins, je l'espère...
  16. sun41

    Il est encore là ?

    Ils SONT là! Un situé sur la Suède, l'autre sur l'atlantique. Ca nous donne des températures glaciales bien en dessous des normales saisonnières.
  17. sun41

    Il est encore là ?

    Pas sûr du tout. Il est en train de se positionner sur l'angleterre et risque fort bien de nous protéger des précipitations qui descendent de l'Islande. Les quelques averses hivernales d'aujourd'hui vont s'estomper dans les heures à venir pour laisser la place à un temps sec et froid ce week-end. Hingis a raison. On retrouve toujours le même scénario depuis plusieurs mois: conflit permanent entre AA et dépressions qui, ne pouvant pénétrer par l'ouest essaient de le faire par le nord -plus rarement par l'Est ou le sud- ce qui se traduit par des giboulées ou de la bruine en fonction du front froid ou chaud. Cette instabilité est assez désagréable (temps froid et humide).
  18. sun41

    Il est encore là ?

    Nous sommes actuellement dans un flux de Nord-nord-ouest ce qui va faire descendre à nouveau le mercure durant ces prochains jours. Une dépression située sur l'Islande -où il neige-va s'engouffrer vers nos régions dans les prochains jours. De là à prédire de la neige,...
  19. sun41

    Il est encore là ?

    Moins que ça! Ce soir deux AA se forment sur l'atlantique Nord et nous envoient un flux polaire glacial. La trève aura été de courte durée. Je pense que l'activité solaire y est pour quelque chose et que l'hiver 2006 sera probablement un des plus froid depuis longtemps.
  20. sun41

    Le Gulfstream

    Contrairement à ce que l’on a pu lire récemment dans de nombreux articles de presse, et à l’opposé des idées reçues qui en découlent, les travaux de Bryden démontrent que le fameux courant de surface de l’hémisphère nord, le gulf Stream, est très stable. Rappelons que le Gulf Stream fait partie d’une boucle de courant océanique entraînée par les vents, qui part de la Floride, traversant l’atlantique nord dans le sens des aiguilles d’une montre (on parle de « gyre subtropicale »). Les masses d’eau relativement chaudes et salées déplacées en surface vers le nord par un ensemble de courants prolongeant le Gulf Stream (dérive nord-atlantique) jusqu’au Spitzberg subissent ensuite des échanges avec l’atmosphère avant de repartir vers le Sud. L’équilibre de cette boucle de courant n’est pas modifié depuis un demi-siècle, malgré les bouleversements actuels. Jusqu'à quand ? Il en va différemment de la « circulation thermohaline », qui transporte de la chaleur vers le Nord. Il s’agit là d’un tout autre phénomène, initié par des courants verticaux de densité. Ces courants se produisent afin de rétablir un équilibre entre les couches superficielles de l’océan atlantique nord (au Labrador notamment), froides et salées, donc très denses et par conséquent descendant en profondeur, et les couches basses, plus chaudes et moins denses qui ont tendance à remonter vers la surface. Le Gulf Stream dépend donc de l'activité des sites thermohalins à l'est du Labrador et au nord de l'Irlande où des courants d'eaux chaudes venus des tropiques rencontrent des masses d'eaux froides, qui repoussent les courants chauds en profondeur et vers le nord. Ceux-ci conservent leur chaleur qui se dissipe et réchauffe les latitudes septentrionales. Ces phénomènes thermohalins dépendent à leur tour du contenu en sel des courants froids assez " lourds " pour perturber les courants chauds. Un apport augmenté en eaux raîches - plus légères - par le dégel actuel de pans entiers de la calotte polaire permettrait aux eaux chaudes de se disperser plus vite, ce qui pourrait bouleverser, voire arrêter, les mécanismes des sites thermohalins. Des chercheurs canadiens, américains et britanniques, dont les travaux ont en partie été soutenus par le 5e programme-cadre de recherche de l'Union européenne, estiment que le réchauffement global de notre planète entraîne depuis 10 ans une modification de la salinité des océans, ce qui pourrait perturber la circulation des courants marins (circulation thermohaline). C’est l’évaporation plus importante des eaux de surface dans la région intertropicale, générant un surplus important de vapeur d'eau dans l'atmosphère et des précipitations d’eau douce plus intenses aux plus hautes latitudes, qui serait responsable de cette modification de la salinité dans l’Atlantique nord. Des eaux moins chargées en sel s’enfoncent plus difficilement vers les profondeurs marines. Or c’est précisément ce qui se produit avec le Gulf Stream au nord de l’Islande. C’est là que le fameux courant plonge vers les fonds océaniques pour retourner vers les Tropiques puis, plus loin encore, vers l’océan Antarctique. Ce courant océanique profond est en quelque sorte le courant “retour” du Gulf Stream de surface. L’apport d’eau douce supplémentaire, suite à des précipitations plus intenses, empêcherait le Gulf Stream de plonger en Arctique vers les fonds océaniques et donc enrayerait la vaste machine climatique mondiale. Ce qui à terme interfère, voire bloque en surface le Gulf Stream. Articles extraits de www.futura-sciences.com Conséquences : une circulation thermohaline affaiblie modifie forcémment la thermocline dont l'importance dans les échanges nutritifs des océans n'est plus à prouver! (En période d'El nino l'upwelling n'existe pas le long des côtes du Chili ce qui entraîne la raréfaction des anchois.) http://www.clubdesargonautes.org/faq/resviv.htm On aurait trop tendance à amplifier les effets du Gulfstream sur le climat alors que la NAO et l'activité solaire le sont bien davantage. http://student.unifr.ch/geosciences/downlo...climatiques.pdf
  21. sun41

    Le Gulfstream

    Pourtant, on avait prédit que l'effet de serre engendrerait une NAO positive! Mais la tendance semble s'inverser. http://metamiga.free.fr/Meteo_applique/noa.htm Merci Mitch74 pour cette excellente observation!
  22. sun41

    Le Gulfstream

    Ce qui me frappe est l'influence des masses d'air continentales qui conditionnent notre temps depuis plusieurs mois. Les vents d'ouest naturellement dominants le sont de moins en moins entraînant une diminution des précipitations et une augmentation des écarts de température (froid mois de mai, chaud mois de juin).
  23. sun41

    L'effet papillon

    L'effet papillon n'est pas seulement le titre d'un film, mais aussi une réalité qui, en météorologie, a toute son importance. Le texte ci-dessous est un extrait du livre " Le pouvoir du miroir " par Daniel Cordonier, paru aux Editions Georg (2ème édition 1999). "C'est dans le domaine de la prévision du temps que l'effet papillon a été mis en évidence de manière mathématique. Tout a commencé un jour d'hiver 1961 au Massachusetts Institute of Technology, dans un bureau du département de météorologie. Edward Lorenz venait de remettre en marche le programme de simulation météorologique qui tournait sur son ordinateur. Lorenz était un spécialiste réputé qui s'intéressait autant aux mathématiques qu'à la météo, il avait conçu un logiciel qui simulait l'évolution du temps sur de longues périodes à partir d'une série d'équations de base. Ces équations reproduisaient les relations qui existent entre les différents éléments déterminant les conditions atmosphériques : température, humidité, pression, vitesse du vent, etc. Lorenz entrait les données de départ dans son ordinateur et laissait tourner la machine pendant des journées entières pour examiner comment évoluaient les paramètres de sa météo numérique. Il put constater que ses équations reproduisaient de façon satisfaisante les fluctuations du climat qu'on peut observer dans la nature. Ce jour là, le météorologue décida d'examiner une de ces séquences sur une plus grande période. Pour gagner du temps, il ne recommença pas l'exécution du programme depuis le début mais utilisa des données fournies par l'imprimante à mi parcours de la séquence. Il les entra dans l'ordinateur comme chiffres de départ afin que la machine poursuive ses calculs. Quand il revint une heure plus tard, quelque chose de très étrange était arrivé. Au début, la nouvelle séquence aurait dû reproduire exactement le même parcours que l'ancienne, puisque les chiffres étaient les mêmes et que l'ordinateur recalculait la même moitié du parcours. Mais Lorenz s'aperçut que les courbes qui décrivaient sa météo numérique se mettaient très vite à diverger, alors qu'elles auraient dû se superposer parfaitement. Il avait une tempête là où le calcul précédent donnait plein soleil et de la pluie quand il aurait dû obtenir une période de sécheresse. Pourtant les données de départ étaient identiques, le temps aurait donc dû évoluer exactement de la même façon. Lorenz pensa d'abord qu'il s'était trompé en introduisant les chiffres ou que l'ordinateur avait commis une erreur, mais en examinant les données de plus près, il comprit que la cause était ailleurs. Pour effectuer ses calculs, l'ordinateur travaillait avec des nombres à six décimales, par exemple 25,735251 degrés pour la température. Mais afin d'économiser de la place, l'imprimante n'indiquait que les trois premières décimales : 25,735. Lorsqu'il avait réintroduit les données, Lorenz avait utilisé les chiffres figurant sur la liste imprimée en supposant que la variation avec les paramètres complets mémorisés par l'ordinateur s'avérerait négligeable, puisqu'elle était de l'ordre de un pour mille. Pourtant, ces infimes différences d'un millième de degré pour la température ou d'un millième de mètre par seconde pour la vitesse du vent aboutissaient à des situations météorologiques complètement différentes lorsque l'ordinateur calculait l'évolution du climat sur une longue période. Une variation de la vitesse du vent d'un millième de mètre par seconde, cela correspond tout au plus au souffle déplacé par l'aile d'un papillon. Mais Lorenz venait de découvrir que ce battement d'aile à Paris pouvait produire quelques mois plus tard une tempête sur New-York. On donna à ce phénomène le nom d'effet papillon. Lorsque les effets d'une variation infime peuvent s'amplifier jusqu'à produire des changements énormes au bout d'un certain temps, les prédictions à long terme deviennent impossibles. L'effet papillon explique pourquoi les météorologues ne peuvent pas prédire l'évolution du temps au-delà de quelques jours, mais ce phénomène a des conséquences qui dépassent largement le secteur de la météorologie. En l'étudiant de plus près, les chercheurs ont montré qu'il existe de nombreux domaines dans lesquels l'effet papillon entre en jeu. Ils les ont appelés les systèmes sensibles aux conditions initiales. En langage plus clair, cela signifie que l'évolution de ces systèmes peut être complètement bouleversée par une modification de comportement d'un de leurs éléments qui semble tout à fait insignifiante au départ. Ce qui est intéressant pour nous, c'est que les sociétés humaines peuvent faire partie de ce genre de système. Puisque nous sommes les éléments qui forment ces sociétés, cela voudrait dire qu'un changement même minime de notre comportement peut aboutir à des transformations radicales. Nous sommes tous des papillons ! Certains trouveront naïf, exagérément optimiste ou même totalement faux de penser que l'effet papillon puisse s'appliquer aux sociétés humaines. Après tout, bien des gens ont changé de comportement au cours de leur vie, mais cela n'a eu aucune influence sur la marche du monde. Depuis que l'humanité existe, il y a toujours eu des guerres, des famines et des massacres provoqués par les hommes. Et ceux qui peuvent déclencher un conflit ou programmer un massacre tiennent entre leurs mains des forces équivalentes à la puissance d'un ouragan, leur pouvoir est nettement supérieur à celui des quelques personnes qui voudraient empêcher leurs exactions. Les papillons ordinaires que nous sommes ont beau battre des ailes, cela n'a aucun effet. Ces arguments semblent justifiés et doivent nous amener à examiner de plus près les conditions nécessaires pour que nos petits battements d'ailes puissent déclencher des tempêtes. La première condition concerne les connexions entre les différents éléments du système. Dans les systèmes climatiques, tous les éléments sont étroitement dépendants les uns des autres : une variation de température entraîne des différences de pression qui elles-mêmes modifient la vitesse du vent, etc. C'est grâce à ces relations qu'une petite modification d'un des éléments peut se communiquer aux autres et aboutir à des effets qui s'amplifient de manière extraordinaire au bout d'un certain temps. Si les éléments ne sont pas étroitement reliés, l'effet papillon ne peut pas exister. Dans les sociétés humaines, ces liens ont pendant très longtemps été extrêmement limités. Il y a un siècle ou deux, ce qui se passait dans un pays restait pendant très longtemps ignoré du pays voisin. Chaque communauté vivait pratiquement en vase clos et les événements qui survenaient en un lieu donné n'avaient aucune influence à court terme sur la vie dans les autres parties du monde. Mais les choses se sont radicalement modifiées dans les dernières décennies. Le téléphone, la radio et la télévision ont transformé notre monde en village. Des événements qui se déroulent à des milliers de kilomètres nous sont connus dans les heures qui suivent, un conflit local dans le Golfe Persique a une influence quasi immédiate sur le prix de l'essence à Londres ou à Paris. Avec l'entrée en scène des réseaux informatiques, la transmission de milliards de données se fait de manière instantanée d'un point à l'autre du globe. Les flux d'information n'ont jamais été aussi denses, aussi rapides et tout laisse supposer que cette densité et cette vitesse vont encore augmenter. Les sociétés humaines sont entrées dans l'ère de l'hyperconnexion. La première condition pour que l'effet papillon puisse s'exercer à pleine puissance est maintenant remplie. Une autre condition nécessaire pour qu'un changement minime engendre d'importants bouleversements concerne l'état du système. Les chercheurs ont montré qu'il existe dans l'évolution de certains systèmes des points de bifurcation, c'est à dire des états de crise durant lesquels une infime modification peut tout faire basculer. Lorsque le système ne se trouve pas dans un de ces points, les petites variations de ses éléments n'ont pas d'effet significatif, elles sont amorties ou annulées et n'engendrent pas de changements notables. Il en va de même dans les sociétés humaines. Chaque société développe des mécanismes de contrôle et de régulation qui ont pour but de maintenir leur stabilité. Les normes sociales, les valeurs et les croyances partagées par la majorité permettent d'assurer le fonctionnement du système. Même si quelques individus déviants se comportent de manière différente, leur influence est pratiquement nulle ou en tout cas rapidement neutralisée. Mais tout change lorsque le système entre dans une zone de bifurcation, ce qui est manifestement le cas de nos sociétés au moment où commence un nouveau millénaire. Nous sommes en crise, crise non seulement de l'économie mais aussi des valeurs, des croyances et des normes de la vie sociale. L'aspect positif de cette crise, c'est qu'elle ouvre la porte à un renouveau possible, à l'émergence d'un monde différent. Sera-t-il pire ou meilleur ? Puisque notre système a atteint un point de bifurcation, tout se jouera sur des éléments qui sembleront insignifiants au départ. Une autre condition pour que l'effet papillon soit possible est ainsi remplie." Liens: http://www.astrosurf.org/lombry/sysol-terre-ecolo2.htm Vos commentaires sont les bienvenus!
  24. sun41

    Le Gulfstream

    -Mitch74 Pas de problème!
  25. sun41

    Le Gulfstream

    Très intéressé par ce sujet, j'ai lu un extrait du livre de François Ploye, "Effet de serre, Science ou religion du XXI° siècle ?", Edition Naturellement. Voici ce qu'il dit à propos du Gulf Stream: " Mais les modifications climatiques ne seraient pas toujours progressives. On craint un arrêt brutal ou tout du moins un ralentissement de la grande pompe à chaleur de l'Atlantique qu'est le Gulf Stream car les grands courants marins sont sensibles à la température de l'eau et à sa salinité qui pourrait être modifiée par les apports d'eau douce dus à la fonte des glaces. Dès les années 60, un chercheur américain d'origine japonaise, Syukuro Manabe du GFDL (Geophysical Fluid Dynamics Laboratory) avait mis au point un modèle qui montrait qu'après un certain seuil, la circulation s'effondrait complètement. Les modèles récents sont moins affirmatifs. Ainsi le modèle de l'IPSL à Paris (Institut Pierre Simon Laplace) montre qu'une stabilisation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère (même à quatre fois sa valeur de référence), permettrait une reprise progressive de la circulation du Gulf Stream. Néanmoins cet arrêt s'est déjà produit dans le passé, le dernier remontant à 11 000 ans. Il abaisserait de plusieurs degrés la température de l'Europe rendant toute sa partie nord inhabitable. Nous serions ainsi dans une situation paradoxale où un réchauffement globale se traduirait à l'échelle du continent Européen par un refroidissement important. Cette circulation des eaux en Atlantique pourrait être bloquée par une arrivée d'eau douce dans le Nord (fonte de la banquise ou précipitations accrues) ou par l'arrivée accrue d'eau salée et dense de la Méditerranée par le détroit de Gibraltar. Les eaux de la Méditerranée se déversent en profondeur mais sont actuellement compensées par un contre-courant de surface. Cet apport pourrait se déséquilibrer en cas d'évaporation accrue dans le bassin Méditerranéen suite à un réchauffement qui augmenterait la salinité de ses eaux. Un géophysicien américain a d'ailleurs suggéré de fermer le détroit de Gibraltar par un barrage ! En attendant, il faudrait pouvoir mesurer les modifications de salinité de l'Océan Atlantique à l'aide d'un réseau de bouées et en étudier les conséquences sur le régime des courants marins et sur le climat. Un tel réseau a été installé dans le Pacifique tropical afin d'étudier le phénomène "El Niño" malgré le coût élevé des bouées (environ 50 000 Euros par bouée) et le fait de devoir les renouveler tous les deux ans. Mais El Niño, contrairement au Gulf Stream, a des conséquences néfastes qui sont bien réelles et pas seulement hypothétiques. Comme chaque pays a envie de savoir s'il va s'en sortir mieux que le voisin, beaucoup de recherches sont maintenant financées pour tenter de prédire les effets locaux du réchauffement planétaire. Mais il faut savoir que les résultats de ces études sont sujets à caution car une fois le climat perturbé à grande ampleur, il est malaisé d'en déduire des conséquences précises à l'échelle régionale." Personnellement, je suis un peu inquiet de ce phénomène tout à fait plausible. Le Gulf Stream est responsable de notre climat tempéré que nous connaissons tous depuis longtemps. Qui dit tempéré dit apport en humidité! Actuellement, les anticyclones continentaux influencent beaucoup notre climat. Est-ce dû à une faiblesse du Gulf Stream? Si la sécheresse de cet hiver sur la mer du Nord tend à se renouveller dans les années à venir, on pourra le croire. Mais le problème, c'est qu'en météorologie, cette étude se fait sur des dixaines d'années. La pluviométrie nous apportera sûrement une réponse plus ou moins rassurante en fonction des précipitations sur notre pays, celles-çi étant la preuve que le Gulf Stream est toujours là!
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