cumulonimbus

Les fronts occlus ne donnent pas nécessairement plus de précipitations. La quantité de précipitations dépend d'un grand nombre de facteurs, comme l'humidité des masses d'air en présence, leur stabilité ou instabilité, la vitesse du vent, le relief, etc. Il existe même des fronts secs. C'est souvent le cas au printemps, où le vent de nord-est nous ramène de l'air froid et sec qui se trouvait derrière de l'air sec et plus doux qui était déjà réchauffé par le soleil. Comme les deux masses d'air sont sèches, il n'y a pas de précipitations. Toutefois, le passage du front ("front froid sec") se fait généralement sentir par une augmentation temporaire du vent. Il existe également des fronts chauds secs. Au niveau des fronts humides (les plus fréquents), le front chaud a tendance à donner des pluies faibles mais persistantes tandis que le front froid a tendance à donner des pluies fortes mais de courte durée (averses). Il y a toutefois des exceptions à la règle. Le front occlus est une rencontre de deux masses d'air froid. Ces masses d'air ont rarement exactement la même température. Si la masse d'air à l'arrière est encore plus froide que la précédente, l'occlusion prendra certaines caractéristiques d'un front froid, dans le cas contraire, elle ressemblera plutôt à un front chaud. Il existe toutefois un point dans l'occlusion qui est en général très actif au niveau des précipitations, c'est le point exact où les trois masses d'air se rencontrent (froid - chaud - froid --> début du soulèvement général de l'air chaud), ce qui crée une ascendance supplémentaire de l'air et une convergence des vents au sol (donc forcés à se soulever). Les triangles et ronds indiquent bel et bien la direction que prennent les fronts. Cumulonimbus

Il s'agit d'une différence de densité, et donc de poids de l'air en fonction de la température. L'air froid est plus dense, pèse plus lourd et a tendance à descendre. L'air chaud est moins dense, pèse moins lourd et a tendance à monter (comme d'ailleurs la vapeur au-dessus d'une casserole bouillante). Cette caractéristique de la densité liée à la température n'est pas propre à l'air, mais à toutes les matières. Tout se dilate quand il fait chaud et se rétrécit quand il fait froid. C'est d'ailleurs le plus visible à l'intérieur... du thermomètre, où le produit, quel qu'il soit (mercure, alcool...) se dilate et permet ainsi de "montrer" qu'il fait chaud. Un front étant une séparation entre deux masses d'air de température différente, il est donc logique que l'air froid et lourd passe en-dessous de l'air chaud (lors d'un front froid) et que l'air chaud et léger passe au-dessus de l'air froid (lors d'un front chaud). Il s'agit donc bel et bien d'une question d'altitude. Le front occlus n'est d'ailleurs possible que dans cette optique. L'air froid et lourd à l'arrière du front froid se glisse en-dessous de l'air chaud et finit par rattaper l'air froid, lourd aussi, qui se trouvait à l'avant du front chaud. L'air chaud est donc en quelque sorte soulevé des deux côtés et finit par ne plus toucher le sol. La ligne de jonction des deux masses d'air froid au sol est représentée sur une carte par ces lignes mauves. Voilà. J'espère que je te l'ai bien expliqué. Cumulonimbus

Uccle (IRM) 10h : 0,1°C 13h : 5,0°C Cb

En fin de compte, l'hiver 2006-07, en dépit de sa grande douceur, est déjà moins désespérant que 1974-75, 1988-89 ou 1989-90. Avec cet épisode neigeux bien modeste, on a déjà fait mieux que ces trois hivers-là. À noter toutefois que lors de la saison 1974-75, l'hiver nous est revenu de façon non négligeable... au printemps, avec 6 cm de neige le 28 mars. Cumulonimbus.

Suivi exact de la perturbation sur : http://www.knmi.nl/ Cliquer sur l'image radar pour voir l'animation. Cb

Insolite en cet hiver si doux. Le coeur de la ville de Bruxelles tout blanc ! Ça n'arrive en général que lors des grands hivers. Au pifomètre : 3 cm vers 9 heures, place de Brouckère. Cumulonimbus

Voilà, c'est fait ! Le record de douceur de janvier est tombé. La moyenne de température a été de 7,2°C. Cela fait 0,3°C de plus que le précédent record, qui date de 1834. Au 20e siècle, le record est détenu par 1975, avec 6,3°C. Le profil du mois de janvier dernier est typique d'un janvier doux : des précipitations excédentaires et trop fréquentes, une insolation trop faible et un vent soutenu, orienté en moyenne au sud-sud-ouest. Ce n'est pas le record de janvier lui-même qui est impressionnant. Il s'intègre parfaitement entre le record de décembre (7,5°C) et le record de février (7,9°C). Cela fait donc, respectivement, 7,5°C ; 7,2°C et 7,9°C. Ce qui est par contre impressionnant, c'est la longueur de la période douce (cf. nombreux autres posts sur ce forum). Depuis huit mois, nous connaissons sans doute la période la plus chaude (à saisons égales) qu'on n'ait jamais connue chez nous. Sur ces huits mois, cinq ont été exceptionnellement doux dont trois ont battu les records de toute la série depuis 1833. Sur les trois mois restants, deux ont connu une température anormalement à très anormalement élevée et un seul, le mois d'août, a été légèrement trop frais. Ce mois-là n'est toutefois pas le moins inquiétant. La prédominance des courants maritimes et polaire maritimes, l'extrême abondance des précipitations et l'extrême pauvreté de l'insolation auraient dû donner l'un des mois d'août les plus froids de l'histoire, si pas le plus froid. Or cela n'a pas été le cas. Ce mois a été de 2 à 2,5°C moins frais que ce qu'il aurait dû être. Bien sûr, le mois de juillet caniculaire qui a précédé y est pour quelque chose, notamment au niveau de la température de l'eau de la Mer du Nord. 1834 a également été une année qui sort tout à fait du lot par rapport aux normes de l'époque. Et seulement 4 ans après, nous avons connu le mois de janvier le plus rigoureux de toute la série. Aurions-nous la même chose d'ici quelques années ? C'est tout à fait possible, même si ce sera de toute façon un peu moins rigoureux qu'au 19e siècle. Cumulonimbus. Source : IRM

Voici un petit récapitulatif de cette dernière année froide. Janvier : mois normal mais contrasté au niveau des températures. 13,8°C le 14 avec plein soleil (assez rare en janvier). Maxima très froids à la fin du mois (-6,0°C) le 26. Très sec et très ensoleillé dans son ensemble. Février : assez froid tout au long du mois, avec précipitations et insolation normales. Neige au sol à plusieurs reprises, jusqu'à 5 cm durant la 3e décade. Mars : froid dans son ensemble, mais sec et ensoleillé. Pas de neige. Sensation très froide du 11 au 13 en raison d'un vent de nord-est pénétrant. Avril : mois ensoleillé et très sec, tantôt froid, tantôt chaud. Des maxima de 6 à 7°C au début du mois en dépit du soleil, mais 24 à 25°C du 20 au 22. Mai : mois froid et particulièrement triste, absolument pas printanier. Un seul jour chaud, le 30 avec 27,6°C. Juin : mois assez sec, assez ensoleillé et assez chaud dans l'ensemble. Une valeur remarquable : 32,9°C le 7. Plutôt frais, sombre et humide à la fin du mois, à la veille des vacances. Juillet : mois typiquement belge, tantôt ensoleillé et chaud, tantôt pluvieux et frais. Toutes les valeurs sont dans les normes. Août : un mois qui aurait été normal s'il n'y avait pas eu les 12, 28 et 29 avec respectivement 40,8mm, 56,4 mm et 56,7 mm de précipitations. Résultat des courses, le mois le plus pluvieux de l'histoire avec 231,2 mm ! Le maximum de 13,6°C du 29, sous une pluie battante, est remarquablement bas aussi. Septembre : après la fraîcheur de la fin août, la chaleur ne reviendra pas. Septembre sera même fort froid, mais raisonnablement ensoleillé et assez sec. 20,3°C restera la température la plus élevée, ce qui est fort peu, tandis que le 22, le maximum ne dépassera pas 10,1°C Octobre : mois à nouveau normal quoiqu'un petit peu trop sec et trop ensoleillé. Aucune température digne d'être mentionnée. Novembre : pluvieux et peu ensoleillé, mais paradoxalement assez froid aussi. On observe même 2 cm de neige au sol à la fin du mois. Ce sont les 2e et 3e décades qui ont été froides. Décembre : froid et assez sec, mais normalement ensoleillé. La dernière décade est remarquablement froide avec 8 gelées permamentes et un maximum de -8,1°C le 31, annonçant l'un des réveillons les plus froids du siècle, si pas le plus froid. En dépit du froid, le mois reste très pauvre en neige, avec seulement 2 jours de neige au sol et un maximum de 2 cm (le 31). Cb

Les forçages liés à l'homme dans les bilans radiatifs sont les suivants : Dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote = +2,3 W/m2 => réchauffement Aérosols = -0,5 W/m2 sur le rayonnement direct et -0,7 W/m2 sur le rayonnement indirect => refroidissement Ozone (dans la basse atmosphère) = +0,35 W/m2 => réchauffement Modification de l'albédo en raison de modification des sols et d'aérosols carbonés (suie) tombant sur la neige (pollution retombant via les précipitations) = -0,2 W/m2 et +0,1 W/m2 (respectivement) => influence à peu près neutre On voit que le réchauffement prime nettement sur le refroidissement. Évidemment, il est probable que ces proportions étaient différentes à l'époque où l'on utilisait essentiellement le charbon. C'est peut-être la raison pour laquelle le réchauffement climatique est apparu si tard par rapport au début de l'industrialisation. Des études dans l'évolution précise des étapes dans le réchauffement climatique permettront d'y voir plus clair. Cb Sources : IPCC + KNMI http://www.knmi.nl/kenniscentrum/ipcc_2007..._concentraties/

En ce qui concerne le déversement de l'eau froide, il ne s'agit pas évidemment d'un lac de 12 km de diamètre, qui pourrait tout au plus créer un micro-climat, mais d'un lac gigantesque s'étendant sur des milliers de kilomètres. Il existe d'ailleurs encore des vestiges de ce lac, qui sont... les grands lacs américains, de véritables mers intérieures. L'astéroïde en question pourrait toutefois avoir fortement contribué au refroidissement pour une tout autre raison. Les masses de poussières soulevées jusqu'à la haute atmosphère à la suite de l'impact pourraient avoir eu les mêmes effets qu'un volcan et, vu la dimension de l'astéroïde, même les effets d'un super-volcan. Cb

Merci pour toutes ces précisions. Cb

Joyeux anniversaire, Dada ! Cumulonimbus

Les toutes dernières hypothèses de l'IPCC parlent bien d'un ralentissement progressif possible de la circulation thermohaline (environ 25%) mais un changement abrupt paraît peu probable (sans être exlus). Ce ralentissement de la circulation thermohaline pourrait à terme ralentir le réchauffement climatique chez nous sans toutefois l'inverser. Ce qui revient à dire que quand la Terre se sera réchauffée de 4°C, l'Europe occidentale ne se sera réchauffée que de 2 ou 3°C (par exemple). Un arrêt complet de la circulation thermohaline (très peu probable) ne signifierait chez nous que l'annulation, grosso modo, du réchauffement climatique. Une nouvelle ère glaciaire n'est donc pas en vue, tout au moins pas pour les siècles à venir. Cela ne signifie pas non plus que nous retrouverions le climat d'avant. Les courants continentaux continueraient d'être trop chauds tandis que les courants maritimes seraient alors trop frais. Il ne faut pas confondre l'ère actuelle avec la fin de la précédente aire glaciaire, où il est fort possible qu'une modification profonde des courants marins aient fait revenir temporairement une nouvelle et brève aire glaciaire plus ou moins vers 10000 avant Jésus Christ. D'autres facteurs auraient également joué comme le déversement dans l'Océan Atlantique d'une énorme quantité d'eau froide en provenance d'un immense lac lié à la fonte de la calotte glaciaire sur le continent nord-américain, qui a fini par déborder. De telles situations ne sont pas à l'ordre du jour actuellement. Pour plus d'infos : http://www.knmi.nl/kenniscentrum/ipcc_2007/warme_golfstroom/ (en néerlandais) Cumulonimbus

Pour 1834, il n'a pas été possible de reconstituer les maxima et les minima puisque les mesures ont été prises selon d'autres méthodes que maintenant. Les températures étaient lues sur un thermomètre à l'air libre, à l'ombre et à 3 mètres au-dessus du sol, sur une période de 12h à 12h. C'est donc assez différent des températures sous abri fermé, à 1m50 du sol, mesurées de 8h à 8h. Un coefficient d'homogénisation fiable n'a pu être trouvé, jusqu'à présent, que pour les températures moyennes. Au 20e siècle par contre, nous disposons de chiffres précis pour tous les paramètres de la température. Là, le précédent record date de 1975 avec 6,3°C pour la température moyenne, 9,1°C pour la moyenne des maxima et 4,0°C pour la moyenne des minima. Comme cette année, les chiffres sont respectivement de 7,2°C, 9,3°C et 4,9°C, ce record-là a été largement battu, ce qui fait quand même déjà un record sur une période de 107 ans ! Les valeurs brutes relevées en 1834 par A. Quételet donnaient une moyenne des maxima de 10,2°C et une moyenne des minimas de 5,5°C. Ces mesures ont été relevées à l'Observatoire de Bruxelles, situé quelques dizaines de mètres plus bas que l'actuel poste d'observation d'Uccle. En plus, si les relevés avaient été effectués selon les standards actuels (voir plus haut), il est probable que les valeurs auraient été égales ou très légèrement inférieures à celles de 2007. Dans ce dernier cas, nous aurions le record absolu pour les 3 paramètres. Cb

À mon avis, il ne faut jamais acquérir un système d'exploitation au moment où il vient de sortir. Il fait toujours ses "maladies de jeunesse". À l'époque, le Windows 98 n'a été vraiment nettoyé de ses bugs qu'en 99. C'est peut-être pour cela que Microsoft a décidé de ne plus donner de date à ses systèmes d'exploitation (sauf le 2000 à cause de l'année mythique 2000). Le Windows Vista ne paraîtra pas ancien dès l'année prochaine. Au moins, ils ne se ridiculiseront plus comme avec le Windows 98. Cela n'empêche, le risque de bugs reste très présent au début (et peut-être même plus tard). Pour ma part, je garde mon Windows XP qui fonctionne très bien. Mon précédent système d'exploitation était le Windows 98 et encore avant, le Windows 3.1. En d'autres termes, je ne me précipite pas à chacun des upgrades de Microsoft, je préfère dépenser mon argent à autre chose. Cumulonimbus

Cinq jours après, mais il vaut mieux tard que jamais... Toutes mes félicitations pour tes photos, Ophélie. Cumulonimbus

Les pires tempêtes sont souvent liées au creusement de dépressions secondaires, dont la "vitesse et l'intensité du creusement" sont difficiles à prévoir. Mais ce qui est encore plus difficile à prévoir, c'est le parcours exact de ladite dépression secondaire et donc du champ de la tempête qui lui est associée. Même si ces dépressions ne sont pas comparables à des tornades, elles ont néanmoins un point commun avec ces dernières : il existe de nombreuses situations atmosphériques proprices à leur formation, mais seul un certain nombre de ces dépressions ou tourbillons se forment réellement. Les Hollandais parlent de "Kanaalratten". C'est très imagé, mais ça veut dire ce que ça veut dire : ces dépressions sont perfides comme des rats et ont une certaine prédilection (en raison de la topographie) à se faufiler dans la Manche (Kanaal en néerlandais). Cb

Je vais reprendre un exemple du passé pour illustrer le présent. Janvier 1976 (mois peu cité dans la climatologie car normal dans son ensemble - excepté la grosse tempête du 3 janvier) a connu des courants maritimes perturbés et doux pendant près de trois semaines. Ces courants venaient d'abord d'ouest à sud-ouest (en moyenne), puis d'ouest à de nord-ouest (en moyenne) à partir du 11 en raison du développement progressif sur l'Atlantique d'une crête de l'anticyclone des Açores. Comme cette année-ci, de petits épisodes anticycloniques nous valaient un peu de froid, mais on restait quand-même du côté sud du jet stream et le temps restait le plus souvent doux. Et, petit à petit, cette crête s'est de plus en plus développée sur l'océan, les courants ont davantage basculé vers le nord-ouest et le nord (à partir du 25) et l'air polaire direct a fini par nous atteindre. Résultat : une bonne dizaine de jours de neige au sol (max. : 13cm, cf. post de Philippe). C'est un peu à ça que me font penser les cartes de prévisions actuelles. En d'autres termes, rien est à exclure. Je mettrais quand même 50% de chances vers une évolution plus froide digne de ce nom. Cumulonimbus (À comparer avec les cartes d'archives de la Deutsche Wetterzentrale : il y a une certaine ressemblance entre ces cartes et les cartes actuelles de prévisions.)

J'attends avec impatience les résultats du rapport de l'IPCC le 2 février prochain. J'espère qu'on aura des éléments de plus tant sur le réchauffement global que sur les effets régionaux de ce réchauffement. Je sais que le KNMI publiera dès ce moment des articles à ce propos, concernant les Pays-Bas. On pourra en tirer des conclusions pour la Belgique sans trop risquer de se tromper (par rapport à l'avis de l'IPCC tout au moins). Si l'IRM fait de même, ce sera encore plus facile pour nous. Cb

HIVER [ivεr] n. m. – ♦ VIEILLI Saison froide. C’est l’hiver. Hiver rude, rigoureux. Longues soirées d’hiver. => hivernal. Aller aux sports d’hiver. => ski, luge, patinage, bobsleigh. ♦ MOD. Période plus ou moins longue épargnée par la canicule. Saison moins chaude. Il ne fait pas vingt-cinq degrés, c’est encore l’hiver ! => tiède.

Ceci n'est certes pas une chanson mais un poème... écrit en 1895 ! La ruine s'installe et souffle aux quatre coins D'où s'acharnent les vents, sur la plaine finie, Tandis que la cité lui soutire de loin Ce qui lui reste encor d'ardeur dans l'agonie. L'usine rouge éclate où seuls brillaient les champs ; La fumée à flots noirs rase les toits d'église ; L'esprit de l'homme avance et le soleil couchant N'est plus l'hostie en or divin qui fertilise. Renaîtront-ils, les champs, un jour, exorcisés De leurs erreurs, de leurs affres, de leur folie ; Jardins pour les efforts et les labeurs lassés, Coupes de clarté vierge et de santé remplies ? Referont-ils, avec l'ancien et bon soleil, Avec le vent, la pluie et les bêtes serviles, En des heures de sursaut libre et de réveil, Un monde enfin sauvé de l'emprise des villes ? Un peu visionnaire ! Extrait du poème Vers le futur des Villes tentaculaires d'Émile Verhaeren.

Bon anniversaire, Marc ! sous la Cumulonimbus

Merci pour cet excellent lien, Seb ! Cb

Pendant de longues décennies, le climat a été étudié comme une entité stable (sur une vie d'homme tout au moins) et on en a défini tous les mécanismes dans cette perspective. Même s'il existait des précurseurs dès le 19e siècle dans l'étude de l'influence de l'homme sur le climat, le problème n'a été envisagé avec sérieux qu'à partir du milieu des années 80. Le premier phénomène inquiétant a été la grande sécheresse du Sahel dans les années 1984-1985 où l'on a émis l'hypothèse que cette désertification a été essentiellement liée aux changements de végétation introduits par l'homme. Dans la même foulée, on a commencé à se poser des questions sur la déforestation en Amazonie. Dès 1989, le réchauffement climatique lié au CO2 a été médiatisé. Toutefois, on peut toujours parler d'une science récente qui présente encore beaucoup d'aléas et d'incertitudes. Ces dernières sont d'ailleurs bien documentées dans le post sur le réchauffement climatique de ce forum. À mon sens, la plus grande incertitude réside dans l'évolution future de la couverture nuageuse, dont les mécanismes sont encore mal connus et dont l'impact peut autant ralentir qu'amplifier l'effet de serre. Donc tu as parfaitement raison en disant qu'on se trouve face à une inconnue. Cb

Ça me paraît effectivement l'hypothèse la plus probable. Cb