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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

http://www.lesoir.be/actualite/sciences_sa...02-634333.shtml

Pour la première fois, un navire, le « Polarstern », boucle une navigation circumarctique, c'est à dire un tour complet de (ce qui reste) de la calotte glaciaire.

Une banquise de plus en plus navigable

Avec le réchauffement climatique de la planète, la question n'est plus de savoir si la banquise va un jour disparaître entièrement mais bien « quand » elle aura définitivement cessé d'exister… C'est qu'une fois encore, cet été, les nouvelles venues d'Arctique ne sont guère réjouissantes. D'une part, et pour la première fois de son existence, le fameux brise-glace et navire scientifique allemand « Polarstern » est en train de boucler un tour complet du pôle Nord. D'autre part, les images satellitaires récentes montrent que la glace est de plus en plus clairsemée aux hautes latitudes.

En ce qui concerne le Polarstern, sa navigation circumarctique entamée en août depuis Reykjavik (la capitale de l'Islande) se déroule comme prévu. Le navire a déjà pu emprunter le mythique passage du Nord-Ouest entre le Canada et le Groenland sans le moindre incident. Les eaux y sont libres…

Il se trouve actuellement en mer de Sibérie orientale et devrait encore progresser vers l'Ouest dans les prochaines semaines pour revenir à son port d'attache (Bremerhaven, en Allemagne) via le passage du Nord-Est, et ce aux environs de la mi-octobre.

À son bord, le Pr Claude Joiris, spécialiste en écologie polaire de la VUB, continue ses observations. Du côté Atlantique du Pôle, il a observé cette année bien plus de baleines à bosse que d'habitude. Pour lui, c'est clair, il s'agit de baleines venues du Pacifique suite à l'ouverture du passage du Nord-Est.

L'autre mauvaise nouvelle en ce qui concerne la banquise nous vient de l'ESA, l'Agence spatiale européenne.

La surveillance de la banquise par le radar avancé à synthèse d'ouverture embarqué sur son satellite Envisat montre que la banquise pourrait bien cette année encore battre une nouvelle fois son record de fonte.

L'image présentée ici est une mosaïque de prises de vue radar des environs du pôle. Les zones marines recouvertes de glace apparaissent en bleu. Le trait rouge indique la limite minimale de la glace l'an dernier (mi-septembre). Toutefois, la mosaïque satellitaire représente, elle, l'état de la situation mi-août de cette année…

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Google Earth zoome sur le changement climatique     

Fan de Google Earth ? Sensible au changement climatique ? Si vous réunissez ces deux critères, le plugin « Climate Change in Our World » est fait pour vous.

Sorti avant l’été, le plugin de Google Earth propose aux internautes de suivre les effets du réchauffement climatique des 20e et 21e siècle. Le projet est le fruit de la collaboration de la société Google avec le gouvernement de Grande-Bretagne, son service national de météorologie et le British Antartic Survey.

Une fois le plugin téléchargé et le fichier KML installé, vous pourrez regarder une animation simulant le changement climatique au cours du 21e siècle : en déplaçant le curseur en haut à droite, la planète prendra une teinte jaune à rouge, d’après le calcul des émissions de CO2 actuelles. Vous pouvez également observer la fonte des glaces depuis les années 50.

Téléchargez : http://www.infos-du-net.com/telecharger/cl...0301-22112.html

source : caradisiac

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Je m'ennuyais, alors voici ce que j'ai pondu :

user posted image

Je n'ai pas les outils graphiques pour faire autre chose que du copier coller bout par bout. C'était juste pour donner une idée. Les images originales se trouvent ici :

http://www.iup.uni-bremen.de:8084/amsredat...0903-v5_nic.png

http://www.iup.uni-bremen.de:8084/amsredat...0904-v5_nic.png

Modifié par paix

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http://nsidc.org/arcticseaicenews/

Le NSIDC confirme la fonte excessif, particulièrement au mois d'Août. La banquise a en effet perdu 78 000 kilomètres² (la superficie du Bénélux) par jour. La banquise a simplement garder le rythme de fonte qu'elle avait depuis quelques mois. Ce qui fait que nous sommes à 300 000 kilomètres² d'area et 400 000 kilomètres² d'extent de la banquise de 2007. Nous sommes déjà à la fin de la saison de fonte, et le record semble peu probable, même si le NSIDC tient à souligner que cela est encore possible. Il parle aussi de l'écroulement des plateformes glacières d'Ellesmere http://www.trentu.ca/newsevents/newsreleas...903iceshelf.php

Une mise à jour pour le plaisir du graphique que j'avais déjà bidouillé par le passé :

post-33-1220633070.png

Modifié par paix

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Climat. Le feu à la banquise

Les glaces de l'Arctique fondent plus vite que prévu. Pour la première

fois, le pôle Nord n'est plus relié à la terre ferme.

On se réjouit souvent des premières fois. Premier baiser, première voiture,

première fois sur la lune…

Mais il en est certaines qui sont inquiétantes, comme celle de ce début

septembre : le pôle Nord est pour la première fois en eau libre. On peut

désormais faire le tour complet de cette calotte en bateau.

Jusqu'à présent, la couche de glace de la banquise n'avait jamais

cédé simultanément le long des côtes sibériennes et canadiennes. Le Centre

national américain de la neige et de la glace (NSIDC) vient de révéler que

c'était chose faite.

Selon Étienne Berthier, glaciologue au CNRS (Legos) de Toulouse, « ce

phénomène est une réponse au changement climatique global, et on peut être

pessimiste ». Certains experts prédisent la disparition complète de la

banquise aux alentours de 2020.

« On avait depuis 20 ans une décroissance linéaire » de la banquise,

témoigne le chercheur toulousain. « 2007 avait été très déficitaire (NDLR

: le record absolu de fonte des glaces, 40 % de moins que la superficie moyenne

des vingt dernières années) on ne s'y attendait et on pensait à un

artefact. Force est de constater que 2008 confirme cette accélération. Ceci

noircit le tableau pour l'avenir ».

La fonte de la banquise du pôle Nord ne joue pas de rôle direct dans la

montée du niveau des océans (l'eau occupe la même place que

lorsqu'elle était glace). En revanche, elle intervient dans le

réchauffement climatique. « Il renvoie l'énergie solaire, alors que

l'eau la garde. Donc en remplaçant la banquise par des mers, on amplifie le

réchauffement général ».

Pour Étienne Berthier, la disparition des glaces au pôle Nord « doit être

prise comme un signal d'alarme. On considère le pôle Nord comme le canari

dans les mines de charbon ». Sous-entendu, le dernier avertissement avant

l'explosion. La dernière chance.

Il est donc plus que temps. « Car avant que des décisions soient prises et

appliquées à l'échelon international - et on en est loin - et en prenant

en compte l'effet d'inertie, le réchauffement climatique se poursuivra

longtemps encore ».

Tant que le coût financier du dérèglement climatique n'apparaîtra pas

clairement comme insupportable, il y a peu de chance que les choses changent. Ou

alors ce sera une question de survie.

------------------

Une réserve de ressources énergétiques

Si l'Antarctique (au Sud) est protégé par un traité international, il

n'en est rien pour l'Arctique. Aussi, les cinq pays riverains du pôle

Nord (Russie, États-Unis, Canada, Norvège et Danemark) se livrent-ils une

course à la conquête, à la revendication, avec en ligne de mire

d'énormes ressources énergétiques coincées dans les grands fonds, mais

techniquement exploitables.

Il faut dire que selon les dernières estimations d'experts gouvernementaux

américains, l'Arctique recèlerait « 22 % des ressources énergétiques

non découvertes mais exploitables » de la planète. On y trouverait

l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole, 47 milliards de m3 de

gaz naturel et 44 milliards de m3 de gaz naturel liquéfié. Sans compter les

gisements d'or, diamants, nickel, fer, etc. De quoi aiguiser des appétits.

Tout comme la possibilité pour les navires marchands de relier Atlantique et

Pacifique en gagnant 5000km par rapport aux routes habituelles.

Et l'environnement dans tout ça ? Probablement sacrifié sur l'autel

de la consommation à outrance. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.

source : http://www.ladepeche.fr:80/article/2008/09...a-banquise.html

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Merci, Philippe

sad.gif

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Les chiffres provisoires (cet année, même si il faut évidemment attendre pour être tout à fait sûr que la saison de fonte soit bien finie, cela est fort probable et les chiffres sont quasiment actées) donnent un minimum d'extent de 4 707 813 (la terre, Boeing, Arsène Lupin) de kilomètres carrée le 09 Septembre 2008, soit 440 157 kilomètres de banquise en plus par rapport aux 4 267 656 kilomètres carrée le 16 Septembre 2007, mais 607 343 kilomètres carrée de moins que le 22 Septembre 2005. Pour l'area, la situation est encore pire, et confirme le morcellement de la banquise. On a touché les 3 millions de kilomètres carrée. Je n'ai pas les chiffres exacts, mais cela représente 80 000 kilomètres carré environ au dessus des 2,92 millions de kilomètres carrée de 2007. En date du 22 Septembre 2005, je ne sais trouver les chiffres exacts, mais on était à 4,03 millions de kilomètres carrée environ, ce qui fait une différence de plus d'un million de kilomètres carrée. Au moins, en 2007, l'Antarctique était en pleine forme. Ici, rien, la banquise oscille autour de la normalité, et le maximum a finalement été (péniblement) repoussé à début Septembre, un peu près en même temps que le minimum de l'Arctique. Comme le souligne l'article, le passage du Nord Ouest et du Nord est ont été ouverts simultanément. Certains jours, l'effritement de la banquise pérenne au Nord du Groenland et des îles canadiennes était tel qu'un brise glace aurait pu se frayer un chemin. Heureusement que Septembre, cet année comme l'année dernière, a un peu amorti l'atterrissage. Si le minimum s'était produit fin Septembre comme en 2005, je ne sais pas où nous serions à l'heure actuelle.

J'espère quand même que le jour où la banquise disparaîtra, les gens réagiront un peu plus. Allez, rendez vous début octobre 2009.

Modifié par paix

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Le jour où la situation était sans doute la plus navigable. Si le passage du Nord ouest n'est pas très propre, cela est aussi du au bête mouvement de la banquise qui a tendance a boucher son entré Ouest, comme en 2007.

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La probable photo finish du 09 Septembre 2008. Il est particulièrement curieux qu'une bande de glace décharnée est résisté à la fonte durant tout l'été en mer de Beaufort. Il s'agit sans doute de mouvements de la glace "pérenne" qui a induit cet état de fait.

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Ce qui m'a le plus choqué, un pitchoun de 12 ans m'a sorti en regardant les images qu'il y avait moins de couleurs sur l'image de 2007 que sur celle du 1 Septembre 2008, alors qu'il ne savait pas ce que cela représentait. C'était peut être un peu exagéré, mais il vrai qu'en 2007, la banquise apparaît beaucoup plus concentrée.

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2005, si proche, si loin...

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Pour préciser l'état de la banquise, une analyse du Service Canadien des Glaces souligne les graves problèmes de la banquise. La glace dite pérenne, sous l'action de la dérive des glaces, et venu colmater les brèches dans l'archipel canadien. Mais, revers de la médaille, des occlusions de glace nouvelle en plein cœur de l'Arctique ont colmatés les brèches occasionnées par ces mouvemments tirant sur une glace bien pauvre. Le problème n'a donc qu'été déplacé et résolut avec les moyens du bord. À la sortie de l'été 2008, il y a autant, si ce n'est moins, de glace pérenne qu'à la sortie de l'été 2007. Combien de temps la banquise pourrait-t-elle tenir ?

Modifié par paix

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Une image du service canadien des glaces du 07 Septembre 2007.

J'ai l'impression que je voulais dire autre chose, mais j'ai oublié quoi. dry.gif Si je m'en rappelles, je pratiquerais mon activité favorite : éditer mes messages tongue.gif

Je le fait :

EDIT

Donc, je voulais dire aussi que des voyages commerciaux via ces nouvelles voies de navigation sont déjà prévu pour l'année prochaine. Le plus marrant, serait de ce faire un été proche de 2006, avec les deux passages bloqués. snow.gifsnow.gifsnow.gifsnow.gif

Modifié par paix

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Grosses incertitudes sur le niveau de la hausse des océans

Sous-estimée ? Surestimée ? La hausse du niveau des mers que risque d'entraîner le changement climatique fait des vagues. Si l'on en croit une étude parue début septembre dans la revue Science, son évolution ne sera peut-être pas aussi catastrophique que certains l'avaient laissé entendre voilà quelques mois. Elle sera vraisemblablement, en revanche, bien supérieure aux prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts pour l'évolution du climat (GIEC).

Retour sur les différents épisodes de cette polémique. En février 2007, les experts gouvernementaux du GIEC (ou IPCC, en anglais) annoncent, dans leur quatrième rapport, que le niveau des mers pourrait augmenter de 18 à 59 cm vers 2100, avec une fourchette plus vraisemblablement comprise entre 28 et 43 cm. Cette prudence dans les prévisions est assortie d'explications. « On ne saurait exclure des valeurs plus élevées, mais la compréhension de ces effets est trop limitée pour évaluer la vraisemblance ou fournir une meilleure estimation ou un seuil maximum », justifient les experts. Ces derniers font allusion aux phénomènes de rétroaction, encore mal connus, susceptibles d'accélérer la fonte du Groenland et de l'Antarctique, deux des trois facteurs contribuant à l'élévation du niveau des eaux avec la fonte des petits glaciers.

D'ailleurs, le jour même paraît dans la revue Science une étude indiquant que la hausse du niveau des mers a été 50 % plus rapide entre 1990 et 2001 que ne l'avaient estimé ces mêmes experts, dans leur troisième rapport de 2001. Stefan Rahmstorf affirme que les données recueillies montrent une élévation annuelle de 3,3 mm, soit 50 % de plus que les 2 mm annoncés. Le chercheur allemand table, lui, sur une élévation moyenne à long terme de 50 cm à 1,4 mètre.

Mais c'est un des paramètres les plus difficiles à modéliser. On ne peut pas exclure que cette différence corresponde à une oscillation sur une échelle de temps décennale, et non à une accélération du processus. Or les modèles, qui ne voient que les tendances à long terme, ne prennent pas en compte ces oscillations.

Les prévisions alarmistes lancées depuis, en décembre 2007, n'ont donc guère surpris. Les valeurs avaient pourtant de quoi dérouter : on parle alors dƇ,60 mètre d'ici à la fin du siècle.

Les chiffres les plus fous circulent alors. D'aucuns se plaisent à rappeler qu'une fonte totale du Groenland entraînerait une élévation du niveau des océans de sept mètres. Voici 9 000 ans, c'est ce qu'avait provoqué la fonte de la banquise des Laurentides au Québec (à raison de 1,3 mètre par an), suivie par un bond de 5 mètres 1 500 ans plus tard. D'ailleurs, une étude parue en ligne dimanche dernier dans la revue Nature Geoscience vient de montrer que cette fonte avait été beaucoup plus rapide que prévu. Mais les deux situations ne sont pas comparables : le Groenland est baigné par des eaux froides et sa géologie diffère de celle de l'Amérique du Nord. Cette perspective est néanmoins régulièrement agitée comme un épouvantail.

Les glaciologues de l'université du Colorado remettent aujourd'hui les pendules à l'heure : une hausse supérieure à deux mètres n'est pas réaliste. Elle ne serait possible « que si toutes les variables physiques connaissaient une accélération maximum ». La valeur la plus plausible selon eux est de 80 cm. Ils rejoignent ainsi les estimations des auteurs des travaux sur le Groenland, qui tablent sur un mètre. Ce qui revient néanmoins à pousser à l'exil les 100 millions de personnes vivant à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer.

source: http://notre-planete.info/actualites/actu_...veau_oceans.php

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Eolien: gain de 1,2 milliard d'euros par an à partir de 2020

L'énergie éolienne terrestre représentera un gain net de 1,2 milliard d'euros par an pour la collectivité à partir de 2020, selon une étude du Syndicat des énergies renouvelables (SER) publiée jeudi en réponse aux critiques de l'Institut Montaigne.

"L'énergie éolienne ne représentera pas un surcoût, mais un bénéfice pour chaque foyer français évalué à 48 euros par an", assure le SER.

Cette estimation tient notamment compte de la dégressivité du tarif d'achat par l'Etat (-2% par an), la hausse des combustibles nécessaires à la production électrique (charbon, hydrocarbures), le coût du CO2 évité qu'il aurait fallu acheter d'ici 2020 sur le marché européen des permis d'émissions, ou encore le coût évité pour la construction de nouvelles centrales, thermiques ou nucléaires.

Une étude publiée en juillet par l'Institut Montaigne, un cercle d'universitaires et de dirigeants d'entreprise, affirmait qu'un développement de l'éolien conforme aux objectifs du Grenelle de l'environnement - 25.000 mégawatts en 2020, 10% de l'électricité - induirait un surcoût pour la collectivité d'un milliard d'euros par an entre 2008 et 2020.

"Cette étude a surévalué la part de l'éolien offshore qui, pour l'heure, ne représente rien et dont personne ne peut dire à combien il s'élèvera en 2020", a expliqué à l'AFP le président du SER, André Antolini.

"Si on s'en tient à l'éolien terrestre: avec un tarif dégressif de 82 à 63 euros (constants) le mégawatt/heure (MWh), nous parvenons à une baisse de 12% du coût d'installation à l'horizon 2020", poursuit-il.

"La France a la chance d'avoir une filière nucléaire qui marche, mais il n'y a aucune raison de mettre tous ses oeufs dans le même panier: il paraît au contraire raisonnable de développer l'éolien" pour des raisons d'indépendance énergétique, ajoute-t-il.

Le ministre du développement durable Jean-Louis Borloo a assuré mercredi qu'il n'était "pas question" de modifier les prix d'achat par l'Etat.

source : AFP

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C'est quand même super flippant tout ca!! blink.gif

Honnetement à ce rythme la dans moins de 10 ans il n'y aura plus du tout de Glaçe au Pôle Nord pendant l'été... et non en 2100!

C'est effroyable de voir la fonte qu'il y a pu y avoir en seulement 3 ans!!

Et dire que certains ose parler d'opportunité commerciale du fait de l'ouverture d'un couloir navigable...!!! C'est scandaleux!

Ce que j'attends au tournant ce sont les effets climatiques (et autres...) que cela va produire à l'échelle planétaire...

Très franchement on en sait rien du tout! Et la fonte de ces dernières années montre bien que les experts et scientifiques du globe sont complètement à côté de la plaque concernant l'ampleur du phénomène!

Modifié par Vil

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La fonte de l'inlandsis au Groenland plus rapide que prévu

La fonte de l'inlandsis au Groenland, la calotte glaciaire recouvrant plus de 80% de cette île, est plus rapide qu'estimé précédemment, en raison du réchauffement climatique, a indiqué lundi un chercheur danois.

La calotte glaciaire de 1,8 million de km2, renfermant 10% des eaux douces de la planète, perd aujourd'hui environ 257 km3 de glaces par an.

Elle enregistrera en 2080 une perte nette annuelle de 465 km3, selon de nouvelles évalulations d'une équipe d'experts dano-américains qui travaille au centre de recherche international de l'Arctique à l'université Fairbanks en Alaska.

Cette perte nette serait en 2080 "81% plus grande que celle d'aujourd'hui (...) conduisant à "une hausse du niveau des mers de 107 mm ou quelque 11 cm", a déclaré le chercheur Sebastian H. Mernild, dans un communiqué.

Les observations satellitaires effectuées indiquent que "le niveau de l'eau global s'est accrû "depuis 1993 d'environ 3mm par an, soit à un rythme beaucoup plus accéléré que lors du siècle dernier" (+1,7 mm par an), a-t-il souligné.

"La saison de fonte (en été) de l'inlandsis a battu un nouveau record en 2007, correspondant à une perte de 50% de la surface totale de la glace. Et ce record ne sera pas le dernier", selon ce chercheur.

"La fonte à la fin de la décennie 2070 verra ce pourcentage passer à 66%, soit environ 1,204 million de km2", selon le Dr. Mernild, à la tête de cette équipe de chercheurs, observant que cette fonte "a lieu à un rythme plus rapide qu'estimé par le passé".

Les calculs de cette équipe, basés sur "des modélisations climatiques et sur les scénaris" du panel climatique de l'ONU (IPCC) montrent "que la température moyenne de l'air augmentera de quelque 2,7 degrés vers la fin de ce siècle" au Groenland.

Cet amincissement de la glace de surface de l'inlandsis s'accompagne d'une accélération de l'écoulement des eaux douces vers la mer. D'environ 400 km3 par an durant la période 1998-2007, cet écoulement croîtra à quelque 675 km3 en 2070-2080, correspondant à une hausse de 70% comparé à la période actuelle, selon des modèles élaborés par ces chercheurs.

"On peut déjà remarquer que la teneur en sel des mers autour du Groenland a diminué (...) et c'est naturellement préoccupant, car cela aura beaucoup de conséquences pour les pays se trouvant dans des zones basses" de la terre comme en Asie (Bangladesh, les Maldives), a-t-il déclaré, cité par l'agence danoise Ritzau.

Cette étude, publiée dans Hydrological Processes et le Journal of Hydrometeoroly, sera présentée en décembre à une réunion de l'American Geophysical Union (AGU) à San Francisco.

source : 2008 AFP

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C'est quand même super flippant tout ca!! blink.gif

Honnetement à ce rythme la dans moins de 10 ans il n'y aura plus du tout de Glaçe au Pôle Nord pendant l'été... et non en 2100!

C'est effroyable de voir la fonte qu'il y a pu y avoir en seulement 3 ans!!

Et dire que certains ose parler d'opportunité commerciale du fait de l'ouverture d'un couloir navigable...!!! C'est scandaleux!

Ce que j'attends au tournant ce sont les effets climatiques (et autres...) que cela va produire à l'échelle planétaire...

Très franchement on en sait rien du tout! Et la fonte de ces dernières années montre bien que les experts et scientifiques du globe sont complètement à côté de la plaque concernant l'ampleur du phénomène!

http://nsidc.org/images/arcticseaicenews/2...924_Figure3.jpg whistling.gifwhistling.gifwhistling.gif

(À noter, à l'Ouest d'Ellesmere, les petits pixels bleus...)

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Le réchauffement climatique stimulerait l'activité cyclonique

WASHINGTON (AFP) - La communauté scientifique établit de plus en plus un lien entre la fréquence et l'intensité des cyclones et le réchauffement de la planète, comme l'indiquent plusieurs recherches publiées ces derniers mois.

La Nasa, l'agence spatiale américaine, dont les satellites sont la principale source d'informations sur le climat terrestre, note sur son site internet qu'en raison de la montée des températures à la surface du globe "un plus grand nombre d'ouragans et de tempêtes tropicales pourraient se produire et être plus violents".

La saison 2008 (juin/novembre) a été particulièrement active dans l'Atlantique avec jusqu'à présent neuf tempêtes tropicales dont près de la moitié sont devenues des ouragans, quand la vitesse des vents atteint 120 kmh.

Le dernier cyclone en date, Ike, de force 2 (154 à 177 kmh) sur une échelle qui en compte 5, a dévasté ce week end une partie du Texas.

Le réchauffement climatique et ses conséquences sur la température des océans ont été responsables du doublement du nombre d'ouragans enregistré annuellement dans l'océan Atlantique au XXe siècle, selon une étude de chercheurs américains publiée l'été dernier.

Greg Holland, du Centre américain sur la recherche atmosphérique, et Peter Webster, de l'Institut de technologie de Géorgie (sud-est), ont identifié depuis 1900 trois périodes durant lesquelles la moyenne annuelle des ouragans et tempêtes tropicales sur l'Atlantique a augmenté considérablement.

De 1900 à 1930, ce nombre a été de six et est passé à dix lors de la décennie suivante, avant d'atteindre 15 (huit ouragans et sept tempêtes tropicales) entre 1995 et 2005.

Selon ces scientifiques, ce nombre va probablement continuer à augmenter avec l'accroissement de la température moyenne du globe qui s'est accrue de 0,7 degré Celsius au XXe siècle.

"Ces chiffres constituent une forte indication que le changement climatique est un facteur majeur dans l'augmentation du nombre des cyclones dans l'Atlantique", a souligné Greg Holland.

Selon des travaux de chercheurs américains parus début septembre dans la revue britannique Nature, le nombre et l'intensité des cyclones les plus violents augmentent avec le réchauffement des océans.

Un accroissement de la température à la surface des océans d'un degré Celsius "entraîne une augmentation de 31% de la fréquence des cyclones les plus puissants (vents supérieurs à 183,6 kmh), qui passent de 13 à 17 par an", ont calculé des chercheurs des universités de Floride et du Wisconsin.

Ce constat est conforme à un modèle théorique sur le fonctionnement des énormes machines thermiques que constituent les cyclones, qui montre que les vents doivent s'intensifier à la suite du réchauffement de la température de surface des océans.

"Nous observons une tendance à la hausse des valeurs maximales estimées des vents dans les cyclones tropicaux les plus violents dans tous les bassins océaniques, avec l'augmentation la plus forte dans l'Atlantique nord", observe James Elsner, un des coauteurs de travaux.

Ces chercheurs ont étudié les ouragans dans l'Atlantique et les typhons en Asie de 1981 à 2006 mais n'ont pas pris en compte le rayonnement du soleil ou l'influence du courant marin chaud El Nino dans le Pacifique. Ils ont aussi noté l'existence d'une marge d'incertitude dans leur calcul.

Selon le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU, les températures moyennes à la surface du sol devraient grimper de 1,8 à 4 degrés Celsius d'ici la fin du siècle.

La surface des océans est plus lente à se réchauffer mais l'impact d'un changement de sa température est beaucoup plus grand, notent les scientifiques.

Source AFP

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Rejets de CO2 dans l'atmosphère: le pire des scénarios

La quantité des émanations de gaz carbonique (CO2) a augmenté quatre fois plus vite entre 2000 et 2007 qu'au cours des dix années précédentes.

Cette augmentation est plus rapide que celle reprise dans le pire des scénarios relatifs au réchauffement de la planète, indique un rapport publié jeudi par le Global Carbon Project, un groupe d'experts internationaux mis sur pied en 2001. Le rapport fait apparaître que la capacité de l'environnement à absorber les émanations a diminué dans le même temps

La Chine est passée devant les Etats-Unis en devenant le premier pays émetteur de CO2 en 2007 tandis que l'Inde s'apprête à ravir la troisème place à la Russie, selon une étude scientifique faisant état d'un niveau record des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

Les pays en développement comptent pour 53% des émissions

Jusqu'en 2005, les riches pays industrialisés émettaient le plus de gaz carbonique, mais désormais les pays en développement comptent pour 53% des émissions, souligne cette étude. "La plus forte hausse des émissions est intervenue dans les pays en développement, principalement la Chine et l'Inde, tandis que dans les pays développés, la croissance a été plus lente", indique l'étude. Selon le GCP, les émissions mondiales de CO2 ont atteint l'équivalent de près de 10 milliards de tonnes de carbone, dont 8,5 mds t dues à l'utilisation de combustibles fossiles et le reste à la déforestation essentiellement.

En 2007, les émissions de la Chine ont atteint 1,8 milliard de tonnes de CO2, contre 1,59 md t pour les Etats-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions pour l'Inde. Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont ainsi augmenté de 2,2 parties par million (ppm) en 2007 pour atteindre 383 ppm. L'année d'avant, en 2006, la hausse n'avait été que de 1,8 ppm. A 383 ppm, les niveaux de CO2 dépassent de 37% ceux de 1750, au début de la révolution industrielle, avec l'exploitation massive du charbon, du pétrole et du gaz. "Le niveau actuel de concentration est le plus élevé depuis les 650.000 dernières années et probablement depuis 20 million d'années", selon l'étude.

La déforestation tropicale pointée du doigt

Les scientifiques ont également souligné que les émissions ont augmenté très nettement depuis le début du siècle, à un rythme moyen de 2 pmm par an entre 2000 et 20007 contre 1,3 ppm/an dans les années 70, 1,6 ppm dans les 80 et 1,5 ppm/an dans les 90. La déforestation tropicale a généré 1,5 md t de CO2 en 2007, l'Amérique latine et l'Asie comptant chacune pour 600 millions de tonnes contre 300 millions pour l'Afrique. L'étude - Carbon Budget 2007 - a été réalisée par huit scientifiques, sur la base des statistiques des experts du climat des Nations Unies et de leurs modèles, dans le cadre d'un projet parrainé par plusieurs grands programmes internationaux.

Source Belga sur actu24 http://www.actu24.be/MBO_Article/194019.aspx

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CO2 : le non-respect des objectifs sera sanctionné

Les Etats membres de l'Union européenne devraient se voir infliger des amendes et des sanctions s'ils ne respectent pas leurs objectifs de réduction d'émissions de CO2 provenant de secteurs qui ne sont pas couverts par le système communautaire d'échange de quotas d'émission, vient de souligner la Commission de l'environnement de Bruxelles.

Dans un rapport sur la répartition des efforts dans ce domaine, les députés européens ont soutenu les objectifs de la Commission pour 2013-2020 et ont demandé de réduire les émissions de gaz à effet de serre de moitié d'ici 2035. L'Europe place la barre haute en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Cette nouvelle décision arrêtera des objectifs nationaux contraignant chaque État membre à réduire entre 2013 et 2020 ses émissions de gaz à effet de serre provenant des secteurs non couverts par le système communautaire d'échange de quotas d'émission (SCEQE) - tels que transports routiers et maritimes, les bâtiments, les services, l'agriculture, les déchets et les petites installations industrielles) responsables de quelque 60% de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans l'UE. Visant à réduire les émissions de ces secteurs de 10% dans l'UE, cette décision contribuera à atteindre l'objectif d'une réduction globale de 20% des émissions d'ici à 2020.

Réduction jusqu'à 80% d'ici à 2050

Le rapport de co-décision de Satu Hassi soutient les objectifs nationaux définis par la Commission européenne qui autorisent certains États membres tels que la Bulgarie à augmenter jusqu'à 20% leurs émissions tandis qu'ils obligent d'autres, tels que le Danemark, l'Irlande et le Luxembourg, à réduire les leurs de 20%.

De plus, la commission de l'environnement fixe de nouveaux objectifs européens à long terme (après 2020) prévoyant des réductions, par rapport aux niveaux de 1990, d'au moins 50% d'ici à 2035 et de 60 à 80% d'ici à 2050.

Amendes et sanctions

La proposition de la Commission ne prévoit pas de mécanisme de suivi de la réalisation. Les députés de la commission de l'environnement souhaitent cependant que tout Etat membre n'atteignant pas ses objectifs soit tenu de payer une "amende sur les émissions excédentaires" correspondant  aux amendes prévues par le SCEQE, soit 100 euros par équivalent de tonne de dioxyde de carbone émise.

Un amendement adopté par la commission du Parlement européen stipule que dans le cas où l'Etat membre ne paierait pas ces amendes, le total des émissions excédentaires serait déduit des droits SCEQE pouvant être mis aux enchères par ledit Etat membre. Et la Commission européenne mettrait ces droits aux enchères.

Pour les députés, les revenus provenant des mises aux enchères et des amendes devront ensuite être versés à un fonds communautaire destiné à financer la recherche et le développement et l'utilisation des énergies renouvelables, à accroître l'efficacité énergétique et les économies d'énergie dans l'UE.

Par ailleurs, les Etats membres dépassant leurs limites seront tenus de compenser cette insuffisance l'année suivante, indiquent les députés, en multipliant les émissions excédentaires par un "facteur obligatoire de réduction supplémentaire pour le climat de 1,3".

"Monnayer" ses droits à polluer

Les députés estiment également qu'un Etat membre dont les émissions de gaz à effet de serre seraient inférieures à sa limite devraient pouvoir transférer, vendre ou prêter une partie de ses droits d'émission à un autre Etat membre pour l'aider à atteindre son objectif. Les revenus des transferts seraient ensuite investis dans l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables ou les moyens de transport préservant le climat, précise le texte amendé.

Jusqu'à ce qu'un accord international soit conclu, cette décision permettra aux Etats membres de compenser leurs émissions, c'est-à-dire d'investir dans des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans des pays tiers dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP) des Nations unies en vue de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les Etats membres peuvent, aux termes de la décision telle qu'amendée par les députés, recourir à semblables crédits liés à des projets mais seulement dans une mesure n'excédant pas 8% de leurs émissions durant 2005 pour toute la période comprise entre 2013 et 2020. La Commission , en comparaison, avait proposé d'autoriser les Etats membres à "compenser" leurs émissions dans une mesure allant jusque 3% chaque année.

La commission précise également que si un accord international imposait à l'UE un objectif de réduction globale de 30% pour 2020, des obligations de réduction plus sévères seraient automatiquement d'application.

Aider les pays en développement

Dans l'attente de la conclusion d'un accord international, les Etats membres devraient, ajoute le nouveau texte, financer des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre tels que des projets visant à prévenir ou à pallier la déforestation dans les pays en développement ou en transition ayant ratifié la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

De plus, les députés souhaitent que l'UE fournisse aux pays en développement une assistance financière sous forme d'aides non remboursables pour les aider à s'adapter au changement climatique. Cette aide devrait passer de 5 milliards d'euros en 2013 à au moins 10 milliards d'euros en 2020.

source : http://www.synergy-space.com/index.php?opt...4666&Itemid=114

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Le niveau de la mer pourrait s’élever d’un mètre d’ici 2100

Le niveau de la mer pourrait augmenter d’un mètre d’ici 2100, a mis en garde le prestigieux Institut climatique allemand de Potsdam (PIK), alors que le scénario le plus pessimiste prévoyait une hausse de 0,59 mètre.

Géraldine de valensart(St).

« Nous devons nous attendre à une montée du niveau de la mer d’un mètre au cours de ce siècle », a assuré le dirigeant de l’institut, Joachim Schellnhuber, qui est aussi le conseiller du gouvernement allemand en matière climatique.

Le volume de fonte des glaciers de l’Himalaya et de la calotte glacière du Groenland a doublé ou triplé ces dernières années, notamment à cause de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre issues de centrales à charbon chinoises, a dit M. Schellnhuber.

Ces émissions rendent la glace plus grise et affaiblissent son potentiel de réflexion des rayons du soleil, lesquels sont par conséquent davantage absorbés et favorisent la fonte, a-t-il expliqué.

Les émissions de dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique, continuent d’augmenter de manière dramatique de 3,5 % par an, en particulier à cause de l’essor de pays émergents comme la Chine et l’Inde, a souligné le scientifique Gernot Klepper de l’Institut d’économie mondial de Kiel. Il y a vingt ans, le rythme d’augmentation annuelle de ces émissions était de 1 %, selon lui.

« Chaque hésitation et attente aggrave le risque que les objectifs climatiques ne soient plus irréalisables », a mis en garde M. Schellnhuber.

Dans son 4e rapport publié en 2007, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC, expertise croisée multinationale mandatée par l’ONU), a renoncé à chiffrer la hausse possible du niveau des océans au 21e siècle du fait des inconnues pesant sur l’évolution du Groenland et sur l’Antarctique, les deux principales réserves de glaces du globe.

Depuis, les scientifiques craignent une fonte de l’Arctique encore plus rapide que ce que prévoyaient les pronostics les plus pessimistes.

Selon les estimations, une fonte totale du Groenland provoquerait une élévation de la mer de sept mètres.

(belga)

http://www.lesoir.be/actualite/sciences_sa...09-647819.shtml

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Température d'automne arctique: record de 5 degrés au-dessus de la normale

La température moyenne cet automne dans l'Arctique se situe 5 degrés Celsius au-dessus de la normale, un record, selon un rapport de l'Agence américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA) qui attribue ce phénomène à une forte diminution de la banquise sous l'effet du réchauffement.

"Les changements dans l'Arctique montrent un effet domino provenant de causes multiples qui est beaucoup plus net que dans d'autres régions du globe", relève James Overland, un océanographe de NOAA, un des principaux auteurs de ce rapport intitulé "Arctic Report Card 2008" publié vendredi sur le site de l'agence.

"Le système arctique est très sensible et connaît souvent des changements relativement rapides et spectaculaires", ajoute-t-il.

La perte des glaces dans l'océan Arctique permet un plus grand réchauffement de la température de l'eau sous l'effet des rayons solaires, relève le rapport.

Ce réchauffement de l'air et de l'océan affecte la faune marine et terrestre et réduit aussi la masse de glace permanente de la banquise arctique qui a fondu de 38 kilomètres cubes depuis ces dernières années, devenant la plus grande cause de la montée général du niveau des océans autour du globe.

L'été 2007 a été le plus chaud dans les annales dans l'Arctique, suivi de près par 2008, ce qui perpétue une tendance générale de réchauffement entamée au milieu des années 60.

L"Arctic Report Card" est publié depuis 2006 par NOAA pour établir un ensemble de références dans cette région de manière à pouvoir surveiller son évolution et ses changements souvent rapides.

Il est mis à jour annuellement en octobre et mesure l'évolution des conditions de l'atmosphère arctique, de la glace de la banquise, de l'eau de l'océan, des terres, de la biologie et du Groenland.

Dans ce rapport 2008, trois de ces six éléments (l'atmosphère, la glace et le Groenland) sont classés dans le rouge, indiquant que les changements constatés sont fortement attribués au réchauffement du climat.

Les trois autres éléments (biologie, océan et terre) sont dans le jaune, ce qui reflète des signes mitigés quant aux effets du réchauffement.

En 2007, le rapport avait deux éléments dans le rouge (l'atmosphère et l'état de la glace de l'océan) et quatre dans le jaune.

Par ailleurs, pour la première fois, une expédition scientifique en Arctique a pu emprunter les passages du Nord-Ouest --le long de l'Amérique-- et du Nord-Est --le long de la Russie-- sans avoir dû briser de la glace pour se frayer un chemin, a annoncé vendredi l'institut allemand Alfred Wegener.

"Le bateau de recherche scientifique Polarstern est rentré ce matin de l'Arctique à Bremerhaven (nord de l'Allemagne). C'est le premier à avoir traversé les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est" sans avoir à briser de la glace, a dit une porte-parole de cet institut de recherche polaire.

La banquise arctique, qui a enregistré en août la deuxième plus forte fonte pour la saison d'été depuis le début des observations satellitaires il y a 30 ans, a totalement disparu dans les deux passages en septembre, avait affirmé l'Agence spatiale européenne (Esa) le 7 octobre.

Source : © 2008 AFP

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De plus en plus de tempêtes chez nous

Le réchauffement est bien plus rapide que prévu. La Belgique va connaître de plus en plus de tempêtes et d'inondations.

Le réchauffement climatique s'avère plus rapide et plus intense que prévu, et fera connaître ses conséquences en Belgique aussi, avec une augmentation du nombre des tempêtes, du niveau annuel maximal des pluies et des concentrations d'ozone en été, peut-on lire dans un rapport alarmant du Fonds mondial pour la nature (WWF), qui demande à l'Union européenne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d'ici à 2020.

Selon le rapport du WWF, le réchauffement climatique global est plus rapide et plus fort que dans les scénarios projetés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies (GIEC) dans son 4e rapport, publié en 2007.

La glace devrait totalement disparaître au Pôle Nord en été entre 2013 et 2040, soit 30 ans plus tôt que prévu, selon les dernières données scientifiques rassemblées par le WWF, qui a reçu le soutien de Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie et de sciences de l'environnement à l'UCL et vice-président du GIEC. «Ce phénomène ne s'est jamais produit en plus d'un million d'années», souligne le WWF.

Le niveau de la mer devrait monter de 1,2 mètre d'ici à la fin du siècle, soit plus du double que les 59 centimètres maximum annoncés par le GIEC, tandis que les régions riveraines de la mer Méditerranée endureront un nombre croissant de longues sécheresses.

La Belgique ne devrait pas être épargnée. Le nombre et l'intensité des cyclones au large des Îles britanniques et en mer du Nord devraient s'intensifier et provoquer une accélération de la vitesse des vents et une hausse des pertes liées aux tempêtes en Europe occidentale et centrale.

Les concentrations d'ozone dans l'atmosphère augmenteront en été, surtout en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et en France, tout comme le niveau annuel maximal des pluies, avec à la clé des risques accrus d'inondations.

La rapidité du réchauffement empêchera les espèces marines locales, tant végétales qu'animales, de s'adapter, entraînant d'importants changements dans l'écosystème marin. Ainsi, relève le WWF, les écosystèmes en mers du Nord et Baltique connaîtront les plus hautes températures rencontrées depuis le début des mesures.

Face à ces constats alarmants, le Fonds mondial pour la nature demande à l'Union européenne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 30 % d'ici à 2020, par rapport à 1990, au lieu des 20 % visés, qui «sont tout à fait insuffisants», selon le Pr van Ypersele. «Cette diminution doit être réalisée à l'intérieur de l'Union, et non par des compensations externes», insiste le WWF.

Source : actu24.be

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Deux autres gaz à effet de serre inquiètent les scientifiques

Le dioxyde de carbone (CO2) n'est pas le seul gaz qui inquiète les spécialistes du climat. Car la concentration dans l'air de deux autres puissants gaz à effet de serre a augmenté de façon inattendue ces deux dernières années, selon des études scientifiques à paraître dans les prochaines semaines. Si le CO2 reste le gaz plus préoccupant en raison de ses niveaux élevés et de sa progression rapide, le méthane a un effet de serre plus de vingt fois plus fort, et le trifluorure d'azote (NF3) possède un pouvoir réchauffant des milliers de fois plus important que le dioxyde de carbone dégagé par la combustion du charbon, du pétrole et autres carburants fossiles. Et ces deux gaz ne sont pas pris en compte dans les prévisions de changement climatique.

Le méthane émis par les décharges, l'exploitation des mines de charbon et du gaz naturel ainsi que les activités agricoles a un impact environ trois fois moins important sur le réchauffement climatique que le CO2 d'origine humaine. Mais les scientifiques se soucient surtout des milliards de tonnes de méthane issu de la décomposition des plantes et piégé depuis des milliers d'années dans le sous-sol gelé (permafrost) de l'Arctique. Avec la fonte du permafrost, le gaz pourrait s'échapper et aggraver le réchauffement climatique. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives des données relevées, mais les spécialistes craignent d'être en train d'assister au début de la libération du méthane de l'Arctique.

D'après une étude à paraître le 31 octobre dans la revue "Geophysical Research Letters", les niveaux atmosphériques de méthane mesurés toutes les 40 minutes par des moniteurs dans cette région ont soudain augmenté en 2006 après quasiment huit ans de stabilité. La quantité de méthane dans l'air a bondi de près de 25,4 millions de tonnes entre juin 2006 et octobre 2007 et on l'évalue actuellement à plus de 5,6 milliards de tonnes.

"Si cela dure, c'est une mauvaise nouvelle", explique Ron Prinn, spécialiste de l'atmosphère au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et principal auteur de l'étude. "C'est un signal d'alarme. Nous voyons la fumée, et il faut voir si c'est le feu que nous craignons tant. Quand le méthane progresse, le changement climatique s'accélère", ajoute-t-il.

Une étude scientifique publiée l'été dernier atteste de niveaux de méthane jusqu'à 10.000 fois la normale dans l'est de la mer de Sibérie, selon Orjan Gustafsson, de l'université de Stockholm. Il fait état de "véritables champs de bulles de méthane" dans l'océan Arctique. Quant au trifluorure d'azote utilisé dans la fabrication des écrans de télévision et d'ordinateurs à cristaux liquides ou les panneaux solaires, il a longtemps été ignoré, car sa contribution à l'effet de serre ne représente que 0,04% de celle du CO2 issu de la combustion des carburants fossiles.

Mais sa présence dans l'air a été extraordinairement sous-estimée, estime Ray Weiss, professeur de géochimie à la Scripps Institution of Oceanography de Californie et principal auteur d'un article sur le NF3 à paraître en novembre dans le "Geophysical Research Letters". Or les niveaux de trifluorure d'azote dans l'air, mesurés en parties par trillion (1 trillion égale 1.000 milliards), ont quadruplé depuis dix ans et se sont multipliés par 30 depuis 1978, selon Ray Weiss, également co-auteur de l'article sur le méthane.

Stephen Schneider, chercheur en environnement à l'université de Stanford, souligne cependant que le phénomène est récent et qu'il est donc "plutôt difficile de nourrir des certitudes sur une quelconque tendance" en ce qui concerne le méthane. Les scientifiques l'ont en effet vu progresser jusqu'en 1997 environ, puis reculer en 1998, et se stabiliser avant de remonter en 2006.

http://www.lalibre.be/societe/sciences-san...entifiques.html

Modifié par ElNino27

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Il reste que la raison de la stabilisation du taux de CH4 depuis 8 ans n'est pas vraiment compris. Pour mieux comprendre l'inquiétude des chercheurs, voici des graphiques tirés d'un site de la NOAA (le deuxième graphique n'est pas forcément très compréhensible au premier abord... :whistling:) : post-3513-1225005381_thumb.pngpost-3513-1225005848_thumb.png

Et pour être complet : http://www.climat-evolution.com/article-23091237.html

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Des calculs réalisés sur un modèle de végétation et du cycle de l'eau du globe ont mis en évidence que les précipitations ont été le facteur déterminant les débits à l'échelle globale au XXème siècle. Les chercheurs de l'Institut de recherche sur les impacts du climat de Potsdam (PIK), qui ont conduit cette étude ont, en revanche, constaté que les variations de débit au niveau régional sont très dépendantes de facteurs comme l'agriculture et l'irrigation, la température et la concentration en CO2, liés pour la plupart à des activités anthropiques. L'influence de ces derniers paramètres sur le débit, et ainsi sur la disponibilité en eau, devrait devenir de plus en plus marquée.

A l'aide du modèle dynamique global de végétation LPJmL (Lund-Potsdam-Jena managed Land), les chercheurs du PIK, autour du Dr. Dieter Gerten, ont étudié les conséquences du changement du climat, de la concentration en CO2, de la couverture et de l'utilisation du sol sur le débit des cours d'eau. "La modélisation montre qu'une augmentation des précipitations globales a été le facteur dominant pour l'augmentation des débits", commente le Dr. Gerten, hydrologue et géographe.

Les scientifiques ont alimenté le modèle avec, entre autres, des données climatiques de l'Unité de recherche sur le climat (CRU) de l'Université d'East Anglia (Norwich), jeu de données standard pour les modèles globaux. Les simulations montrent que les débits ont fortement évolué dans de nombreuses régions au cours du siècle dernier. Comme l'indiquent également des mesures, elles ont diminué en Afrique du Nord et de l'Ouest, en Europe Centrale et de l'Est ainsi que dans certains secteurs d'Asie du Sud. A contrario, elles ont augmenté dans certaines régions de Sibérie, d'Amérique du Nord et du Sud.

Selon les chercheurs, le débit annuel global, qui représente entre 35.000 et 40.000 km3, a, sur la base des données du CRU, augmenté de 7,7% au cours du XXème siècle. D'après certaines estimations, il tombe chaque année, sur l'ensemble de la surface terrestre, entre 95.000 et 110.000 km3 de précipitations. Les prévisions de tendances concernant les précipitations régionales dépendant toutefois fortement des jeux de données utilisés, il n'est pas certain qu'une augmentation du débit ait réellement lieu actuellement.

Après les précipitations, c'est l'utilisation du sol qui a le plus fortement influencé les débits. Au cours du siècle dernier, l'Homme a transformé des surfaces naturelles, par exemple en les déboisant, provoquant ainsi une augmentation du débit de 1,7%. A l'opposé, les prélèvements d'eau pour l'irrigation ont conduit à un recul des débits, peu important à l'échelle globale mais marqué dans certaines régions.

Le réchauffement climatique a généré une réduction des débits de 0,9% sur le XXème siècle. L'influence de la température a été particulièrement marquée au cours des dernières décennies. Des calculs basés sur trois scénarios du GIEC indiquent que cette tendance va se poursuivre et que le réchauffement climatique attendu devrait, à lui seul, faire reculer les débits de 6% d'ici 2100.

Théoriquement, l'accroissement de la concentration en CO2 pourrait, à l'avenir, renforcer cette évolution. Ce gaz pourrait en effet se comporter comme un engrais, d'où une augmentation de la couverture végétale du sol. Ainsi, davantage de plantes prélèveraient, à un niveau régional, plus d'eau dans le sol, pour la relâcher ensuite dans l'atmosphère. Jusqu'ici, cet effet fertilisant se fait peu sentir. Un autre effet direct du CO2 a, en revanche, fait croître le débit d'environ 1% entre 1901 et 2002. En effet, en présence de fortes concentrations de CO2, les plantes doivent moins ouvrir leurs stomates [1] pour absorber les quantités de CO2 nécessaires à leur croissance. Par conséquent, les pertes d'eau par ces ouvertures sont limitées et ainsi également les prélèvements d'eau à partir du sol.

"L'effet net de la teneur croissante en CO2 de l'atmosphère pourrait faire augmenter le débit global de 5% supplémentaires d'ici 2100", indique le Dr. Gerten. L'influence négative de la température serait ainsi presque compensée. Toutefois, les influences respectives de la température et de la concentration en CO2 se feraient rarement sentir dans les mêmes régions. Le groupe de recherche s'est donc fixé pour mission l'analyse plus précise, dans le cadre d'études complémentaires, de l'évolution future potentielle de la disponibilité et de la demande en eau sur Terre.

"Notre modèle est pour l'instant le seul qui peut représenter sous cette forme les influences des différents facteurs", commente le Prof. Lucht, chef du département du PIK ayant conduit l'étude. Selon lui, il est indispensable de combiner les connaissances sur le cycle de l'eau du globe et les dynamiques de la végétation. "Les calculs indiquent que l'impact anthropique varié sur le cycle de l'eau terrestre augmente", poursuit le Prof. Lucht. Pour évaluer plus sûrement comment évoluent les débits et ainsi la disponibilité en eau pour l'Homme, davantage de mesures et de méthodes sont requises. Le groupe de recherche souhaite donc que la disparition de certains réseaux de mesure soit stoppée.

source : BE Allemagne numéro 409 (30/10/2008) -

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Je crois que je vais déterrer des cadavres, mais certains avaient dit qu'on verrait bien fin 2008. Et bien, on approche de fin 2008, d'ici 2 mois , le verdict final tombera.

http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pres...pr20080103.html

3 January 2008

2008 is set to be cooler globally than recent years say Met Office and University of East Anglia climate scientists, but is still forecast to be one of the top-ten warmest years.

Each January the Met Office, in conjunction with the University of East Anglia, issues a forecast of the global surface temperature for the coming year. The forecast takes into account known contributing factors, such as El Niño and La Niña, increasing greenhouse gas concentrations, the cooling influences of industrial aerosol particles, solar effects and natural variations of the oceans.

Met Office forecast for global temperature for 2008

Global temperature for 2008 is expected to be 0.37 °C above the long-term (1961-1990) average of 14.0 °C, the coolest year since 2000, when the value was 0.24 °C.

For 2008, the development of a strong La Niña in the tropical Pacific Ocean will limit the warming trend of the global climate. During La Niña, cold waters upwell to cool large areas of the ocean and land surface temperatures. The forecast includes for the first time a new decadal forecast using a climate model. This indicates that the current La Niña event will weaken only slowly through 2008, disappearing by the end of the year.

Prof. Chris Folland from the Met Office Hadley Centre said: "Phenomena such as El Niño and La Niña have a significant influence on global surface temperature and the current strong La Niña will act to limit temperatures in 2008. However, mean temperature is still expected to be significantly warmer than in 2000, when a similar strength La Niña pegged temperatures to 0.24 °C above the 1961-90 average. Sharply renewed warming is likely once La Niña declines."

These cyclical influences can mask underlying warming trends with Prof. Phil Jones, Director of the Climatic Research Unit, University of East Anglia, saying: "The fact that 2008 is forecast to be cooler than any of the last seven years (and that 2007 did not break the record warmth set on 1998) does not mean that global warming has gone away. What matters is the underlying rate of warming - the period 2001-2007 with an average of 0.44 °C above the 1961-90 average was 0.21 °C warmer than corresponding values for the period 1991-2000."

Actuellement, au 30 septembre 2008 :

+0.39°, 10ème pour NASA

+0.31°, 9ème pour CRU

+0,45°, 9ème pour NOAA

Dans un tout autre registre, on comprend en fait que le climat se réchauffe plus vite dans la tête des gens que dans la réalité, ce qui explique que maintenant, il faut taper dans les +5 ou +6° d'anomalie pour qu'éventuellement les gens se posent des question. Maintenant, un simple anomalie qui touche les -2 ou -3° d'anomalie, devrait être suffisant pour que les gens soient convaincu qu'un nouvelle âge glaciaire est en route :

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Et bien si l'année 2008 se termine avec quelques épisodes de froid, il se pourrait bien que cette prédiction soit juste. En tout cas, pour l'instant, c'est bien parti ! :thumbsup:

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