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Hingis

Eté 2006 : Eté très chaud

Messages recommandés

Les plantes qui ne sont pas arrosées, vont tendres à développer des racines en profondeurs pour aller chercher de l'eau plus bas.

C'est certainement vrai Marc, j'arrose rarement mes plantes, seulement lorsque je vois les "premiers signes" j'y suis bien obligé... Mais je dois avouer qu'elles sont encore jeunes, mes azalées, rhodos, hibiscus, etc. n'excèdent pas les 6 ans.

De mon coté les autres (pêcher, cerisier du japon, pommier, ect.) se portent bien, mais leurs racines ne sont pas à l'aise dans le sol de la même manière que les autres cités plus haut...

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Les plantes qui ne sont pas arrosées, vont tendres à développer des racines en profondeurs pour aller chercher de l'eau plus bas.

C'est certainement vrai Marc, j'arrose rarement mes plantes, seulement lorsque je vois les "premiers signes" j'y suis bien obligé... Mais je dois avouer qu'elles sont encore jeunes, mes azalées, rhodos, hibiscus, etc. n'excèdent pas les 6 ans.

De mon coté les autres (pêcher, cerisier du japon, pommier, ect.) se portent bien, mais leurs racines ne sont pas à l'aise dans le sol de la même manière que les autres cités plus haut...

Exact Marc, mais ce n'est pas d'application pour toutes les jardinères et les plantes en pots, ainsi que pour toute une série de légumes, qui ont besoin d'un apport d'eau quotidien pendant les périodes actuelles (Tomates, poivrons, laitues ...)

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Voici encore une (dernière) journée qui déssèchera les plantes.

En tout cas, une grosse canicule est à nouveau en vue aujourd'hui, et pourtant cette journée est bien différente de celle du 19 juillet dernier (avec les 36,2°C à Uccle).

Voici quelques données :

À 8 heures :

Spa : 24,4°C

Saint-Hubert : 23,8°C

Kleine Brogel : 23,6°C

Middelkerke : 23,2°C

Uccle : 22, 7°C

Elsenborn : 22,5°C

Florenne : 20,2°C

À 11 heures :

Spa : 28,3°C

Saint-Hubert : 27,0°C

Kleine Brogel : 29,7°C

Middelkerke : 24,2°C

Uccle : 27,1°C

Elsenborn : 28,6°C

Florenne : 26,0°C

À 14 heures :

Spa : 31,9°C

Saint-Hubert : 29,6°C

Kleine Brogel : 34,5°C

Middelkerke : 24,6°C

Uccle : 31,3°C

Elsenborn : 31,5°C

Florenne : 30,5°C

(Source IRM)

Comme vous voyez, cela a démarré très fort dans les Ardennes. Encore presque une situation d'inversion à 14 heures. À la côte, par contre, la brise de mer s'est bien levée cette fois-ci, et aucun record ne risque d'être battu de ce côté-là (alors que le 19 juillet, il avait fait 36,0°C à Middelkerke et Coxyde).

En basse et moyenne Belgique, grâce à la force du soleil, la température est encore susceptible de monter très fort. Wait and see...

De toute façon, on en est déjà à 21 jours d'été (> 25°C) et 7 jours de chaleur (>30°C) à Uccle en ce mois de juillet (sans compter aujourd'hui). Source : IRM également.

Du point de vue des précipitations, c'est beaucoup plus variable sur le territoire belge en raison des orages. Comme à chaque fois, il n'y en a pas pour tout le monde.

Cumulonimbus

Modifié par cumulonimbus

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je suis tout à fait d'accord avec marc!!! moi j'arrose rarement aussi mes plantes! si je vois la première signe de la faiblesse de plantes, alors je les arrose wink.gif

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Depuis plusieurs jours, mes chats ne bougent pratiquement plus. Eux aussi sont indisposés par la chaleur. Même la plus dynamique, Alizé (devinez qui lui a donné un nom pareil tongue.gif ) reste immobile dans le fonds du jardin

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Le mien par contre est encore plus de mauvaise humeur que d'habitude... tout l'incommode, la chaleur, les mouches et même le chien est indisposé... il commence tout doucement à se faire vieux. Aussi, pour ne pas le traumatiser, nous avons décidé de ne pas le prendre en vacances avec nous. Il restera aux bons soins de ma soeur et de mon frère.

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Pour faire venir la pluie (et les orages) mes parents viennent de faire sauter un bouchon de mousseux avec les voisins laugh.gif

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sad.gif pffffffff je viens de finir de traire et pour rentrer je dois traverser le village

et bien bon nombre d'habitants arrosent!!!!!

je pense que nous n'aurons pas les pluies tant attendues!!!!!!! grrrrrrrrrr

allez bonne nuit tout de même

à+++++++++ :thumbsup:

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Je suggère ceci:  pour fonctionner, le corps humain doit "brûler" des matières, ce qui produit de la chaleur.  Cette chaleur doit s'évacuer.  Quand la température extérieure est supérieure à 36°, ce n'est plus possible et le corps continue à s'échauffer.   Je crois avoir un jour entendu une explication de ce style.

Si on ne peut plus évacuer l'excès de chaleur, on fait soit "un coup de chaleur" soit une "hyperpyrexie", ce qui peut arriver dans certaines conditions seulement !

Pour fonctionner, le corps humain doit produire de l'énergie, donc dans les cellules et plus particulièrement dans les mitochondries des cellules, le carburant glucose (et si pas de glucose, des lipides mais moins bon rendement, sauf pour les cellules nerveuses qui exigent uniquement du glucose !) est brûlé tout comme l'est le mazout dans une chaudière. Cette énergie sert à la construction de différentes matières comme les protéines, et autres substances dont notre corps a besoin pour croître, se maintenir, ... mais aussi au travail mécanique de contraction et décontraction des cellules musculaires et à maintenir notre température corporelle au niveau des 36°C ou thermorégulation corporelle. Il y a donc production de chaleur mais aussi des pertes de chaleur...

S'il fait chaud à l'extérieur, l'excès de chaleur produit ne sert pas à réchauffer notre corps et doit être évacué de différentes manière dont notamment la respiration qui nous permet de rejeter vers l'extérieur une certaine quantité de vapeur d'eau, la transpiration et la sudation grâce aux glandes sudoripares.

Il y a notamment une accélération du rythme cardiaque et une dilatation des vaisseaux capillaires de surface pour permettre l'évacuation de la sueur, donc de l'eau de notre corps et permettre ainsi la diminution de T° --> coloration de la peau plus vive alors que quand il fait froid, la peau est plus pâle par le phénomène inverse (moins de circulation au niveau des capillaires sanguins de surface)

Lorsque la sueur arrive à la surface de la peau, elle s'évapore, or ce n'est pas uniquement la chaleur extérieure qui permet cette évaporation, elle est trop faible pour cela mais bien le fait que l'eau qui arrive en surface est moins sous pression --> les molécules s'écartent les unes des autres, s'agitent de + en + et pour cela, elles ont besoin d'énergie et cette énergie, c'est la chaleur de notre peau --> notre peau se refroidit

C'est aussi ce qui se passe quand on sort d'un bain et d'autant plus qu'il fait chaud dehors: les molécules de la fine pellicule d'eau sur notre corps au contact d'une plus haute t°( celle de l'air) se dispersent, l'agitation moléculaire augmente de plus en plus, ce qui nécessite une certaine quantité d'énergie et ce de + en +

--> l'eau puise ces calories à la surface de notre peau mais aussi dans la couche d'air en contact avec elle--> coup de froid.

Dans ce cas précis de sortie de l'eau, le fait que l'eau se présente comme une fine pellicule accentue le phénomène (coup de froid immédiat) car le nombre de molécules en contact avec l'air est plus importante que dans des goutelettes.

Dans le cas où il y a du vent, le phénomène est encore accéléré car le vent chasse la couche d'air au contact de la peau et qui vient de s'enrichir en eau et une nouvelle couche d'air contenant moins de vapeur d'eau prend sa place.

Dans le cas d'un air humide, la sueur ne parvient pas à s'évaporer car le taux d'humidité de l'air l'en empêche -- on sue et les goutelettes de sueur au lieu de s'évaporer restent à la surface du corps et coulent... et on se retrouve dans un état d'inconfort accru.

Les températures de confort se situe entre 20 et 27 °C, pour une humidité comprise entre 35 et 60 %. (Extraits "Cours d'hygiène" - M. Bastin)

Donc par ces temps très chauds, transpirons ! laugh.gif

post-33-1153955193.jpg

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Super intéressant et bien expliqué!

Merci Myriam!

En zieutant le tableau, je comprend enfin pourquoi certains membres sont de mauvaise humeur quand il fait chaud! biggrin.gif Moi en premier! biggrin.gif

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Petit complément

"Le coup de chaleur et l'hyperpyrexie (température corporelle élevée) sont les troubles les plus graves associés au travail prolongé en ambiance chaude. Le coup de chaleur se manifeste par un état cutané sec et chaud (par défaut de sudation), une température corporelle souvent supérieure à 41 oC et une perte de conscience partielle ou totale. L'hyperpyrexie produit les mêmes symptômes, à la différence que la peau demeure moite.

Le coup de chaleur et l'hyperpyrexie nécessitent une intervention et des soins médicaux immédiats, sinon le cerveau, les reins et le coeur risquent de subir des dommages irréversibles. On peut abaisser la température corporelle du sujet en l'aspergeant avec de l'eau froide après lui avoir retiré ses vêtements. On peut accélérer le refroidissement en créant un courant d'air pour provoquer l'évaporation de l'eau. L'immersion dans un bain d'eau froide est encore plus efficace, mais il y a risque de trop abaisser la température corporelle et de provoquer une perturbation des fonctions cérébrales vitales. Cette solution ne doit donc être appliquée que sous surveillance médicale étroite.

Le manque d'acclimatation, une forme physique déficiente, une diarrhée ou une fièvre préexistante et la prise de certains médicaments, dont les tranquillisants et les diurétiques, augmentent les risques de coup de chaleur et d'hyperpyrexie. Le risque de coup de chaleur est plus élevé chez les sujets qui ont déjà éprouvé d'autres troubles dus à la chaleur.

Source : CCHSCT

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On peut dire que l'explication de Myriam est plus complète et plus précise que la mienne ! biggrin.gif

C'est toute la différence entre l'amateur et la pro ! Merci, Maîtresse. C'est très intéressant ! wink.gif

thumbsup.gifstar.gif

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Merci Myriam pour ces explications thumbsup.gif

Sans entrer dans les détails, je propose deux commentaires au niveau du tableau des effets liés à la chaleur :

1) les problèmes et altérations cités sont des « troubles » psycho physio sociologiques du comportement liés à l’exposition du corps humain à la chaleur. Ces problèmes sont passagers puisque si le sujet n’est plus soumis aux températures et à l’humidité importantes, il recouvre son état dit normal, ils ne sont pas persistant.

2) Le tableau permet aux non-initiés de croire que tous ces troubles apparaissent en même temps, à la même personne. Évidemment, il n’en est rien, car le tableau ne tient pas compte non plus de la gestuelle et des postures effectuées : état de repos, couché, assis, debout, en mouvement,… ni des conditions de cet état, le travail sur machines ou sur écran développe également des énergies thermiques susceptible d’alourdir l’ambiance thermique des lieux de travail, le réflexion des rayons solaires, la réverbération. Cela explique pourquoi la température de confort est variable, en fonction du vécut des personnes, leur âge, leur sexe, expérience et ancienneté et je ne parle pas des flux d'air, des ambiances accompagnant le travailleur (acoustique, vibration, le poids de la hiérarchie, le type de vêtement, l'acclimatation, les flux d'air, les contraintes et les astreintes...) elles comptent beaucoup dans l'évaluation des problèmes que tu cite. La consommation d’énergie, exprimée en Watt se retrouve dans le code du Bien Etre au travail selon les positions et le travail musculaire, de consommation d'oxygène et des sucres, dans les cours d’ergonomie ou de médecine du travail (SEPP).

Bon, je ne m’étends pas, très bien Myriam pour une première ébauche pédagogique destinée à un jeune public mais incomplet pour des classes supérieures ou un public averti.

j'espère que tu ne portera pas ombrage à ma réflexion, les cours d'hygiène, les normes HACCP, de prévention sont des matières difficiles à "apprendre à apprendre", tu en fait l'expérience et je l'ai fait également comme maître de conférence et je te souhaite bonne chance.

Modifié par maxous

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Merci Myriam pour ces explications thumbsup.gif

Bon, je ne m’étends pas, très bien Myriam pour une première ébauche pédagogique destinée à un jeune public mais incomplet pour des classes supérieures ou un public averti.

j'espère que tu ne portera pas ombrage à ma réflexion, les cours d'hygiène, les normes HACCP, de prévention sont des matières difficiles à "apprendre à apprendre", tu en fait l'expérience et je l'ai fait également comme maître de conférence et je te souhaite bonne chance.

Bien sûr que non Maxous, je ne prends pas ombrage de tes réflexions, bien au contraire, elles sont importantes!

Ce n'étaient que des extraits de mon cours pour expliquer ce qui se passe quand on transpire.

(je ne vais pas copier/coller tout mon syllabus! biggrin.gif, les copains de MB vont crier et me user posted image )

Evidemment, le tableau n'était renseigné qu'à titre indicatif. (Et heureusement qu'on ne subit pas tous ces troubles en même temps et ex abrupto w00t.gif ). J'aurais sans doute dû donner quelques explications. En fait je l'utilise comme support pour expliquer les conditions de travail et leurs effets en boulangerie (travail au chaud) et en boucherie (travail au froid) ... et là, je rentre dans les détails que tu cites effectivement. wink.gif

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Bien sûr que non Maxous, je ne prends pas ombrage de tes réflexions, bien au contraire, elles sont importantes!

thumbsup.gif

je n'en ai jamais douté laugh.gif

allez, une petite fleur pour Myriamuser posted image

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Dernier jour de grosse chaleur

Contrairement aux annonces, la journée de mercredi ne fut pas la plus chaude: 35,6 degrés. On a fait mieux le 19 juillet dernier avec 37,8 degrés. N'empêche, c'est chaud tout de même. Les orages annoncés arriveront ce jeudi en soirée ou dans la nuit.

Ce jeudi sera sans doute le dernier jour de grosse canicule avant l'arrivée de températures plus supportables. Ces derniers jours, il a fait torride par endroit. En France, on retrouve des niveaux de sécheresse proches de 1976. La situation est jugée très inquiétante par les autorités. Situation préoccupante aussi pour les éleveurs et agriculteurs mais aussi pour les services d’urgence sociale.

En cette période de fortes chaleurs, il est recommandé de boire beaucoup, de 2 à 3 litres d'eau par jour. Pour le plus grand nombre, il suffit d'ouvrir le frigo. Pour d'autres, c'est plus problématique. Les sans-abris n'ont pas toujours d'eau fraîche à leur disposition. A Charleroi par exemple, ils doivent se rendre dans les centres d'accueil pour se désaltérer et éviter la déshydratation. Aucune distribution n'est prévue dans les rues.

Et ce mois de juillet caniculaire fait remonter des souvenirs dans nos mémoires. Beaucoup repensent à l'été 1976 avec 51 jours supérieurs à 36 degrés. C'était l'été de tous les records. Cette année-là, l'agriculture et l’élevage avait été durement touchés. Les prix du bétail avaient grimpé, les récoltes de céréales avaient été mauvaises,… Le gouvernement avait d'ailleurs dû prendre des mesures de restriction d'eau et d’aide aux paysans. Pour l’heure, agriculteurs et sans-abri ont les yeux tournés vers le ciel en espérant qu’il pleuve. RTBF

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Invité Kikoo

En espérant que le mois d'août soit plus pluvieux que le mois de juillet! crying.gif

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Californie: plus de 70 décès dus à la chaleur

Un épisode caniculaire, le plus fort en 57 ans selon les autorités, s'est abattu sur la Californie ces dernières semaines. Plus de 70 personnes pourraient être mortes des suites de la canicule que vient de traverser la Californie, selon des chiffres des services du gouverneur Arnold Schwarzenegger publiés mercredi.

La Californie, où vit un Américain sur huit, a été touchée depuis trois semaines par une vague de chaleur qui a pris une forme extrême depuis samedi, la température dépassant 40 degrés Celsius en plusieurs endroits et atteignant même 48 degrés samedi à l'ouest de Los Angeles, un record pour la région.

Les compagnies d'électricité tentaient toujours mercredi de rétablir une situation normale, alors que plusieurs dizaines de milliers d'abonnés étaient encore sans courant. Les opérateurs ont fait appel à du personnel d'Etats voisins pour remplacer des transformateurs n'ayant pas supporté la canicule.

Les services météorologiques annoncent une nette baisse des températures jusqu'à la fin de la semaine et aucune alerte à la pénurie d'électricité n'a été lancée mercredi, au contraire des deux jours précédents.

La canicule historique que vient de traverser la Californie (ouest) a été meurtrière pour les animaux d'élevage

25.000 vaches et 700.000 volailles ont succombé à la chaleur, ont indiqué jeudi les professionnels du secteur.

2,5 millions de bovins vivent dans la vallée centrale de Californie, où la température diurne a dépassé 40 degrés Celsius depuis le 14 juillet, a expliqué Andy Zylstra, président d'une association laitière professionnelle.

Certaines laiteries ont vu leur production baisser d'un quart, selon M. Zylstra, tandis que l'amoncellement d'animaux morts pose des problèmes de santé publique: certains comtés ont déclaré l'état d'urgence, permettant l'inhumation des carcasses dans des fosses ou leur transformation en compost.

Les éleveurs de volaille sont eux aussi sinistrés, 700.000 ayant succombé à la canicule, selon Bill Mattos, président de l'association avicole de Californie.

Même si la température redescendait jeudi vers des normales saisonnières, cette canicule aura des conséquences, notamment parce que "les bovins ne se reproduisent pas lorsqu'il fait chaud", a souligné M. Zylstra: "dans neuf mois, on en verra les conséquences à long terme".

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Dernier jour de grosse chaleur

Contrairement aux annonces, la journée de mercredi ne fut pas la plus chaude: 35,6 degrés. On a fait mieux le 19 juillet dernier avec 37,8 degrés. N'empêche, c'est chaud tout de même. Les orages annoncés arriveront ce jeudi en soirée ou dans la nuit.

Ce jeudi sera sans doute le dernier jour de grosse canicule avant l'arrivée de températures plus supportables. Ces derniers jours, il a fait torride par endroit. En France, on retrouve des niveaux de sécheresse proches de 1976. La situation est jugée très inquiétante par les autorités. Situation préoccupante aussi pour les éleveurs et agriculteurs mais aussi pour les services d’urgence sociale.

En cette période de fortes chaleurs, il est recommandé de boire beaucoup, de 2 à 3 litres d'eau par jour. Pour le plus grand nombre, il suffit d'ouvrir le frigo. Pour d'autres, c'est plus problématique. Les sans-abris n'ont pas toujours d'eau fraîche à leur disposition. A Charleroi par exemple, ils doivent se rendre dans les centres d'accueil pour se désaltérer et éviter la déshydratation. Aucune distribution n'est prévue dans les rues.

Et ce mois de juillet caniculaire fait remonter des souvenirs dans nos mémoires. Beaucoup repensent à l'été 1976 avec 51 jours supérieurs à 36 degrés. C'était l'été de tous les records. Cette année-là, l'agriculture et l’élevage avait été durement touchés. Les prix du bétail avaient grimpé, les récoltes de céréales avaient été mauvaises,… Le gouvernement avait d'ailleurs dû prendre des mesures de restriction d'eau et d’aide aux paysans. Pour l’heure, agriculteurs et sans-abri ont les yeux tournés vers le ciel en espérant qu’il pleuve. RTBF

Heu...51 jours supérieur à 36 degrés huh.gif

Ca devait etre le sahara à cette époque en Belgique. laugh.gif

J'espère que c'est une erreur du journaliste et non un excès de sensationnalisme de la part des médias.

Modifié par titibel

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je ne sais pas si c'est vraiment exact je vais essayer de trouver quelque chose mais je m'en rappelle quand même très bien on croyait qu'on allait périr et on ne voyait pas la fin du tunnel c'était épouvantable crying.gifcrying.gif

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Voilà comment c'était en France

Du 6 au 9 mai : vague de chaleur très précoce – cette chaleur concerne surtout la moitié nord et accentue la sécheresse qui a débuté à l’automne 1975 – les 7 et 8 mai, il fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine – en revanche, les températures ne dépassent pas 14 à 17° près de la Méditerranée – on se baigne sur les Côtes de la Manche.

Au cours de l’été 1976, on assiste à une situation très paradoxale – la sécheresse atteint des sommets dans tout le nord-ouest alors que les régions méditerranéennes ont droit à un temps plus humide que la moyenne – ceci est dû à la présence d’un anticyclone qui reste vissé sur l’Europe du nord pendant plusieurs mois, lequel empêche les perturbations atlantique de circuler sur la France – les régions méditerranéennes sont moins protégées par cet anticyclone, d’où la présence d’ orages souvent violents.

Du 6 au 15 juin : 2ième vague de chaleur – la sécheresse devient inquiétante sur la moitié nord où, durant 6 jours, les températures dépassent 30°.

Du 22 juin au 8 juillet : 3ième vague de chaleur – entre le 23 juin et le 7 juillet (soient pendant 2 semaines consécutives), les températures atteignent ou dépassent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest – en revanche, la valeur maximale observée en France ne dépasse jamais 37° et on peut dire que ces très fortes chaleurs concernent le tiers du pays – à Paris, l’effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit – le 4 juillet

le minimum ne descend pas au-dessous de 24° à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue un record absolu (à cette époque) – il va sans dire qu’au cours de cette période, la sécheresse accable le milieu agricole, notamment dans des régions qui ne sont pas habituées à ce genre de phénomène (Normandie, Picardie et Bretagne).

Les 15 et 16 juillet : la chaleur redevient accablante – il fait 38° en Aquitaine – 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine.

18 juillet : de très violents orages provoquent des inondations dans le Var – il tombe 178mm de pluie à Grimaud.

Les 21 et 22 juillet : une courte période de temps très frais concerne toute la France – alors que la sécheresse reste le premier sujet de préoccupation, les température ont du mal à dépasser les 15° l’après-midi – on enregistre même des records de froid en Lorraine et en Bourgogne avec seulement 13 à 14°.

26 juillet : la Côte d’Azur est un peu oubliée par l’été, ce jour-là – il ne fait pas plus de 17° à Nice, constituant un record de froid.

Août 1976

reste très sec sur la plupart des régions, notamment sur la moitié nord – les incendies, très nombreux depuis le début de l’été, le sont encore davantage, notamment dans l’ouest et le nord – il fait chaud mais ces chaleurs ne sont jamais exceptionnelles – les températures restant souvent comprises entre 27 et 30°.

Et en Belgique :

30-04-1976 On a enregistré au cours du mois qui s'achève 226 h de soleil à Uccle (normale : 155 h). C'est le plus ensoleillé de tous les mois d'avril.

31-05-1976 Avec seulement 69,0 mm recueillis au pluviomètre à Uccle, s'achève le printemps le plus sec du siècle (normale : 180,1 mm).

30-06-1976 On a connu à Uccle la décade la plus chaude du siècle, avec une température moyenne de 25,0°C (ce record sera égalé par la première décade du mois suivant).

30-06-1976 Le mois de juin qui se termine a été exceptionnel à de nombreux points de vue à Uccle. Il compte notamment le plus petit nombre de jours de pluie, soit cinq jours (normale : 16 j). Il est aussi le plus sec, avec un total de 12,1 mm de précipitations (normal : 66,5 mm). Avec 19,2°C de température moyenne, c'est encore le mois de juin le plus chaud du siècle (normale : 15,3°C). Ce mois est enfin le plus ensoleillé de tous les mois de juin : on a enregistré 306 h de soleil (normale : 198 h).

08-07-1976 Fin de la plus longue vague de chaleur qu'aura connu la Belgique au cours du siècle. Entre le 23 juin et le 8 juillet, la température maximale a dépassé 30°C à Uccle durant seize jours consécutifs !

10-07-1976 Pour la décade qui s'achève, la température moyenne à Uccle est de 25,0°C. C'est non seulement la plus chaude décade pour un mois de juillet, mais c'est aussi la plus chaude de toutes les décades du siècle à Uccle (ex-aequo avec la dernière décade du mois de juin précédent).

31-08-1976 Avec une température moyenne de 19,2°C, l'été qui s'achève a été le plus chaud du siècle à Uccle (normale : 16,4°C). On a observé douze jours de canicule. Durant cet été, il n'a plu que vingt-trois jours à Uccle (normale : 48 j) : c'est la fréquence saisonnière la plus basse du siècle.

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Très intéressant Bréhat merci pour ces infos thumbsup.gif

C'est vrai que ceux qui ont vécu cette terrible année 1976 n'oublieront pas de si tôt!

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Très intéressant Bréhat merci pour ces infos thumbsup.gif

C'est vrai que ceux qui ont vécu cette terrible année 1976 n'oublieront pas de si tôt!

Oh que non et pour toi qui connais la Fac, je n'oublierai jamais les plongeons dans la fontaine !

Non ce n'est pas moi dans la fontaine, je suis derrière l'appareil photo ! tongue.gif

post-33-1154257055.jpg

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