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Les Forums de MeteoBelgique
bib

Bêtes questions

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Comme je ne connais pas la réponse, je ne les mets pas dans le "quizz" tongue.gif

1. comment fait-on pour mesurer la température là où il n'y a presque plus d'air (par exemple à 800 km d'atitude). Je sais que cela se fait "électroniquement", mais encore ?

2. Comment procède-t-on concrètement pour analyser la composition d'une bulle d'air prise dans la glace: on la prend avec des pincette puis on la place sur un plaque de microscope ou quoi ??? wink.gif Comment on fait pour compter les molécules des différents gaz ??? Et pour les reconnaître ???

blush.gif

Modifié par bib

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crying.gif j'espère que quelqu'un me répondra ... unsure.gif

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Pour reconnaître les gaz, il y a différentes manières qui prévalent également pour la reconnaissance des produits chimiques, celle que je pratiquais était l'analyse des aérosols en faisant passer des gaz ou vapeurs de produits dans des pompes Jager et tubes colorimétriques. Le tube coloré et la couleur délenchée dans le tube permettait de définir l'aérosol en présence et sa valeur.

Méthode utilisée en prévention des risques pour la santé et la sécurité au travail.(recherche des Valeurs Limites Tolérables pour l'humain)

voir ici aussi: comptage dans le champs

http://www.aaaf.asso.fr/freetel/espace_jeu...de_mesure_5.pdf

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Edit: dans mon texte une erreur s'est glissée, il faut lire la pompe Dräger.

Un autre méthode d'analyse des gaz captés en laboratoire, c'est la spectographie Infra Rouge. pour le reste??

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voir aussi:

http://www.astrosurf.com/audine/result/spectro.htm

Modifié par maxous

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mille mercis, maxous ! Voilà de belles pistes à explorer.

J'irai les voir après demain (pas le temps d'ici là)

thumbsup.gif

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Pour la bulle d'air dans la glace, j'ai vu à la télé, dans un documentaire sur les carottages des glaces, en vue d'étudier la vie sur terre il y a des milliers d'années,

que l'on laissait fondre le "glaçon" dans de l'eau. L'air libéré remontait en bulles à la surface et pouvait ainsi être analysé.

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Merci Adeline, oui, j'ai aussi vu cela. C'est fantastique de pouvoir "lire" dans la passé ainsi, n'est-ce pas ? C'est cela qui m'épatais: de si petites bulles, comment fait-on concrètement pour les récupérer et les analyser ...

Bonne journée à tous smile.gif

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Bonjour,

pour apporter ma pierre à l'édifice, je dirais que les techniques d'analyses des gaz dans l'air dépendent des concentrations que l'on veut trouver. On connait des méthodes d'analyse continues ou discontinues.

Voici quelques exemples:

Analyse en continu de l'oxygène :

Pour mesurer la concentration de l'air, on mesure l'oxygène et on en déduit par soustraction la concentration en azote car il n'y a pas de moyen fiable de mesurer ce dernier.

- Pour l'oxygène de 0 à 100%, on utilise la propriété paramégnétique de l'oxygène (attiré par un champ magnétique). On envoie le mélange gazeux dans un champ magnétique qui dévie l'oxygène de sa trajectoire et qui agit sur deux altères. Un système mécanique fait bougé un mirroir qui reflète un rayon lumineux sur une cellule photoélectrique. Très stable et fonctionne pendant des années sans entretien.

- Pour l'oxygène de 1ppm à 100%, on utilise un cellule zirconium. C'est une cellule chauffée à 750°C dans laquelle une plaque recouverte de Zirconium produit un courant en fonction de la concentration en oxygène. La mesure n'est pas très stable et la durée de vie de la cellule est de 2 à 3 ans mais elle a l'avantage de se stabiliser très vite.

- Pour l'oxygène de 1 à 1000ppm, on utilise une cellule électrochimique. C'est une pile argent-plomb dans une solution de KCl. Le mélange gazeux traverse la pile qui produit une tension en fonction de la concentration en oxygène. Très précis, mais à le désaventage de se dépolluer très doucement si la concentration en oxygène a été élevée.

- Pour le CO2, de 1 à 1000ppm, on utilise une cellule infrarouge qui mesure l'absorption de la lumière dans le mélange gazeux

Analyse discontinue :

le chromatographe est un appareil magnifique. Il permet de retrouver quasi tous les constituant d'un gaz jusqu'au ppb!!!!

Le principe est simple, un gaz porteur inerte (argon, hélium) transporte un échantillon gazeux dans une colonne chromatographique dans laquelle il y a du tamis moléculaire. Selon la masse atomique de chaque gaz, la progression de ceux-ci dans la colonne va se faire à des vitesses différentes. On aura donc une séparation des constituants. La cellule de mesure est constituée d'un tube de quartz dans lequel on ionise le gaz porteur. La luminosité de l'arc qui est constante va être modifiée par le passage des différents gaz. La mesure de la luminosité va déterminer la concentration des gaz. Il est certain qu'il faut d'abord étalonner l'analyseur avec un mélange connu et connaitre l'ordre de sortie des différents gaz. On travaille avec Orthodyne qui sont basé à Alleur. www.orthodyne.be

Pour les hydrocarbures, le principe est le même, mais la cellule est constituée d'une électrode chauffée par flamme obtenue par la combustion H2+O2. Lorsque les hydrocarbures arrivent dans la flamme, le courant généré par l'électrode est modifié.

Enfin, le fin du fin, le FTIR. C'est un analyseur qui envoie des infrarouges dans le gaz à analyser. Chaque molécule qui reçoit cette énergie va vibrer à une fréquence propres. Grace à un interféromètre laser, on mesure la quantité d'énergie reçue à chaque fréquence. Il permet de mesurer avec une précision inférieure au ppm les hydrocabures, l'eau, l'O2, le N2,....On utilise un FTIR Nicolet. www.thermo.com/spectroscopy

Inutile de vous dire que ces différents analyseurs coutent des milliers d'euros.

Pour la mesure de l'air contenu dans les carottes de glace, on doit certainement utiliser le chromatographe car lui seul permet l'analyse d'échantillons que quelques ml.

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w00t.gif Génial tout cela ! J'ai survolé les liens et les explications et les lirai à mon aise. Justement ce midi un collègue m'a expliqué comment ils mesuraient la pollution de l'huile et la composition de l'air dans la société ou je vais donner cours (Sabca) et je vais la semaine prochaine visiter leur atelier de métrologie, je vais donc voir cela "en vrai". Si je fais de bonne photos, je vous les posterai. smile.gif

Reste encore la question 1. unsure.gif

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Question 1: (compléments)

En extrêmisant le problème : la température du vide existe-t-elle ?

La température est le reflet de l'activité des atomes/molécules de la matière, or si le vide est parfait, il ne peut plus y avoir de température faute de matières.

Si la pression de gaz est très faible, comment mesurer sans perturber la température ?

Vitesse de propagation du son en fonction de la température ?

Peut-on définir une température du vide en fonction du rayonnement ambiant ?

Conclusion: c'est une très bonne question.....

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Une autre piste :

Il existe de très bons cours de russe à l'ISTI à Bruxelles. Cela permettrait de lire le livre en question.

P.S. : des cours de langage technique y sont donnés également.

Cb

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