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Messages recommandés

Donc si vous avez pondu une explication spécialement bien tournée, la description d'un phénomène particulier, ou même un "reportage" d'un phénomène vécu suivit d'une explication... vous postez le texte ici.

Règlement pas obligatoire wink.gif

Voici une suggestion de la forme que peut prendre votre contribution, sans aucune obligation: toutes les fantaisies sont permises !

1. vous pouvez commencer par une introduction: pourquoi vous avez écrit ce texte...

2. texte: il ne doit pas nécessairement être écrit sous une forme didactique, mais il doit apprendre quelque chose au lecteur néophyte

3. forme: soignez-là ! Passez par un correcteur orthographique. Si vous vous sentez un piètre écrivain: pas de problème ! Participez quand même. Vous avez peut-être un style original qui plaira !

4. Photos et dessins acceptés, si possible en "lien" (http ou IMG) si vous voulez en mettre plusieurs.

vous pouvez poster autant de textes que vous le désirez

Pas de commentaires ici svp: le "sondage" reste ouvert pour cela.

Vous pouvez prendre ceci comme but pour approfondir un point sur lequel vous avez envie d'apprendre, par exemple les éclairs en boule vous intriguent: faites des recherches puis livrez-nous le résultat de vos recherches.

Au travail ! tongue.gif

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Petit (pas si petit que cela) phénomène, pris sur le vif ce 12 décembre 2006:

Belle petite perturbation sur le nord-ouest du Sahara…. Nonnnn !! C’est pas posîîp’ ma bonne dame! … Ben si….

En fait, le désert est un endroit sec, mais pas absolument sec.

L’extrême nord-ouest du Sahara est un endroit où il n’est pas si rare d’observer quelques phénomènes orageux durant l’année (entrecoupés de très très longues périodes sèches, faut quand même pas déconner).

user posted image

Il faut évidemment se méfier de ce genre d’images satellites car il est fréquent de voir sur le Sahara des nuages apparaissant fort blanc (donc fort froids) en image Infra-Rouge : dans beaucoup des cas, il s’agit de nuages cirriformes (nuages d’altitude) ne donnant strictement rien d’un point de vue précipitations.

Lorsque ces cirrus forment une fine bande traversant en oblique une grande partie du Sahara, il sont presque toujours associés à un jet subtropical (essayez de la replacer dans une conversation avec votre belle-mère ou à un repas mondain).

Dans le cas présent, cette masse nuageuse s’accompagne bel et bien de précipitations.

Elle concerne les montagnes de l’Atlas algérien (un peu le Marocain), mais aussi (pointillés du bas) la Sahara lui-même, dans son extrémité Nord.

Quelques stations algériennes en bordure nord du Sahara mentionnent dans leur METAR des prévisions de pluie ainsi que de cumulonimbus (nuages d’orages).

Les observations mentionnent également à quelques stations une tempête de sable. Enfin, un ou deux impacts de foudre sont observés dans le désert algérien, près du Maroc.

La faute à qui ?

La faute à une goutte froide (poche d’air froid en altitude) qui a réussi à descendre jusque là.

Sur le modèle, alors que la t° de l’air à 500 hpa (entre 5500 et 6000 m là-bas) se trouve à une température de –5 ou –10°, on retrouve dans la goutte froide des valeurs d’environ –25 degrés.

user posted image

Cet air froid surmonte de l’air encore relativement chaud près du sol, ce qui a le don de déstabiliser la masse d’air….(les précipitations violentes en Méditerranée durant l’automne sont le plus souvent liées à de l’air froid déboulant en altitude alors qu’en surface, la mer est encore fort chaude).

En fait, si les chaînes de Montagne du Maghreb (comme l’Atlas) connaissent une pluviométrie localement conséquente, le désert juste au sud de ces chaînes montagneuses connaît de temps à autre de violents et courts orages, orages que l’on peut rencontrer également quelques jours par année plus bas encore, notamment sur des massifs comme le Hoggar et le Tibesti.

Des phénomènes bien plus marqués et plus orageux que ceux d'aujourd'hui sont de temps à autre observés sur le Sahara du Nord-Ouest (je posterai une autre image plus marquante si je la retrouve).

En comparaison, le Sahara oriental est nettement plus sec. La moyenne pluviométrique de nombreuses station du sud de l’Egypte est tout simplement de….0 mm par ans, alors qu’il est question de quelques dizaines de millimètres en de nombreux endroits du Sahara algérien ou Marocain, voire un peu plus de 100 mm à proximité de l’Atlas.

Le désert du Namib (côtes de Namibie) est également un des déserts africains les plus secs, la raison des cette sécheresse étant notamment lié à une combinaison :

-d’un anticyclone subtropical quasi-permanent (l’ « anticyclone de Ste Hélène » qui est l’équivalent pour l’Atlantique Sud de notre « anticyclone des Açores »).

-de remontées d’eaux froides qui refroidissent l’air des basses couches et stabilisent encore davantage l’atmosphère près des côtes.

Ce type de désert lié à des remontées d’eaux froides, les « Upwellings », se retrouvent aux même latitude sur toutes les façades ouest des continents.

Le désert d’Atacama, qui est aussi un des déserts les plus secs du monde, fait partie de cette catégorie.

Si l’on veut du soleil garanti, il faut éviter ce type de côtes, sujettes au stratus et brouillards.

Les seuls précipitations que l’on relève (de l’ordre du mm quand elles ne sont pas carrément nulles) dans ce genre d’endroit étant de la rosée (rosée qui permet à une foule d’animaux de survivre) grâce aux brouillards côtiers.

Pour eux, un déluge consiste en une fine bruine de quelques minutes « le » jour de l’année où les stratus sont assez épais.

A noté qu’à côté du désert du Namib, le désert tout proche du Kalahari fait office de lieu particulièrement pluvieux (mais pas plus vieux), puisqu’on y récolte parfois plusieurs centaines de mm par an (uniquement en « été », sous forme de quelques orages de chaleur, courts et intenses). En revanche, l’ensoleillement y est plus élevé que sur le bord de mer, on ne peut pas tout avoir, ma bonne dame…

Tiens, au fond, s’il existe ne fut-ce qu’une personne qui est arrivé jusqu’ici dans mon texte (l’espoir fait vivre), j’ai un scoop, principalement pour les demoiselles attirées par les beaux mâles blonds (ce n’est pas moi qui l’invente, vous pouvez vérifier) :

Brad Pitt a élu récemment domicile ( à mon avis il n'y est pas souvent) sur les côtes namibiennes (les côtes où c’qui n’y a des n’amibes….je déconne).

Allez, toutes les filles en cœur : jawdrop.gif BRRRRRAAAAAAADDDDDDDD !!!!! AHHHHHHHHHHHH !!!!!!!

Il EST TROP BEEEAAAUUUUUUUUUUUU !!!!! (même pas jaloux)

Et n’oublions pas…Ne l’oublions pas, non non… Angelina Jolie, pour ceux qui aime les obus et les lèvres (celles du haut uniquement, à priori) siliconées.

Personnellement, comme je le dis toujours à ma boulangère, je préfère ses « petites miches » aux « grosses briques coupées » de Samantha Fox.

C’était la séance « info-people ». Que voulez-vous, il faut ça maintenant pour qu’un sujet ne soit pas trop lassant (la jeunesse n’est plus ce qu’elle était). Je me demande si je ne devrais pas aussi passer des spots publicitaires, au fond.

Maintenant, avec les remontées d’eau froide le long de ce type de côte, il peut toujours essayer de se baigner, Brad, mais ses deux…lui remonteront jusqu’aux amygdales car cette eau est généralement légèrement inférieure à 20 degrés toute l’année (c’est valable pour les côtes namibiennes, mais aussi certaines portions de la côte du nord du Chili et de la Californie….essayez de vous baigner au large de San Francisco, essayez seulement…c'est même plutôt 15 degrés là-bas).

Pour ceux qui veulent savoir pourquoi un upwelling prend naissance et glace « les billes du blondinet », on en a déjà parlé ici :

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=206206

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=205934

Sur les côtes péruviennes, il arrive toutefois que les choses soient bouleversées lors d’un phénomène « El Nino ».

Ce littoral est en effet longé par un courant marin froid (le courant de Humblodt) et, pour les mêmes raisons qu’évoqué plus haut, ces eaux froides stabilisent très fort l’atmosphère.

Le temps typique de la capitale Lima est une météo sèche, pas trop chaude pour cette latitude (entre 20 et 25 degrés la journée) et, malgré quelques journées ensoleillées, un ciel assez souvent bouché par des stratus ou stratocumulus (alors que c’est plein soleil quand on avance un peu vers l’intérieur des terres).

Bref, une météo chiante à périr pour les amateurs de temps extrême qui auront plus intérêt à aller de l’autre côté des Andes pour voir des orages.

Or, lors d’un phénomène El Nino, les eaux froides ne remontent plus à la surface sur le littoral péruvien où l’eau devient anormalement chaude. L’effet « stabilisateur » des eaux froides disparaît et, bardaf, c’est l’embardée comme disait si bien le regretté Manu Thoreau: la côte subit de fortes pluies alors qu’il n’y pleut pratiquement jamais en temps normal. Autant dire qu'avec ces pluies diluviennes sur un sol sec qui n’est pas fait pour les « encaisser », c’est « coulées de boue et compagnie » assurées.

Bon, revenons à nos moutons (c’est fou comme ça a dévié…c’est de votre faute avec les histoires de Brad et Angelina, je me suis emmêlé les pinceaux) :

il y a longtemps (début du post), on parlait d’une perturbation affectant une partie du Sahara Algérien. Voici la carte des précipitations du modèle GFS :

user posted image

Sur la carte des précipitations, on retrouve bien celles associée à la goutte froide sur l’Algérie.

Au passage, il devrait aussi flotter sur le sultanat d’Oman et sur les Emirats Arabes Unis.

Pour une fois, les météorologues de Dubai auront autre chose à faire que prévoir la direction du vent (au moins trois parties de carte en moins sur la journée)…..

Tant qu’on y est, la ligne en pointillé rouge correspond à la fameuse « zone de convergence intertropicale » (ZCIT), c à d la région où les alizés de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord se rencontrent avec au final le soulèvement d’une masse d’air chaude, humide et déjà instable à la base.

Cette ZCIT se traduit donc par une ligne nuageuse, le long de laquelle on retrouve de nombreux amas orageux. On la retrouve sur la photo satellite ci-dessous (aussi en pointillé):

user posted image

Elle est nettement visible en mer,

alors que sur un continent comme l’Afrique, on ne sait pas la positionner exactement car des cellules orageuses se développent bien au nord et au sud de la ZCIT.

Cette zone fait des allées et venues en fonction des saisons (elle est par endroits fortement déformée vers l’hémisphère nord là où l’on retrouve des continents, plus chauds) et c’est elle qui est en partie responsables de la saison des pluies dans les régions intertropicales.

Il y a parfois deux saisons des pluies( là où elle passe deux fois, notamment dans les régions équatoriales). Pour l’instant, elle descend encore lentement vers l’hémisphère sud (plus chaud car l’été y débute).

J’ai bien dit qu’elle est en partie responsable des pluies saisonnières car d’autres mécanismes rentrent aussi en jeux.

Cette zone s’accompagne également de vents particulièrement faibles, faisant le calvaire des marins, qui nomment ces calmes équatoriaux « le pot au noir ».

Il s’agit d’une moment pénible sans un pet de vent et parfois marqué par des orages (pas toujours).

Mais pour passer du système des alizés de l’hémisphère nord à celui des alizés de l’hémisphère sud, ils n’ont pas d’autre alternative.

Maxous a déjà parlé de ce sujet ici :

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...ndpost&p=208619

On en parle également ailleurs, dans d’autres dossiers « oubliés » de la partie climato et qui sont pourtant une petite mine d’or que beaucoup de membres devraient lire et relire plus souvent, plutôt que de se « tuuuuut » dans la partie prévisions.

Au passage, les zones « jaunes » sont des zones anticyclonique en mer où l’on retrouve des stratocumulus, dont personne ne parle (un conseil : évitez de parler des problèmes de stratocumulus sous l’inversion de subsidence dans les anticyclones subtropicaux au premier rendez-vous).

Mais c’est un autre sujet pour la suite, certes complètement inintéressant en apparence, mais pas tant que ça quand on le développe.

Modifié par Piet

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Très très interessant, supers commentaires, merci Piet thumbsup.gif

Gentil de rappeler un post antérieur sur le pot au noir wink.gif

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Très intéressant tout ça !!! (je parle de la partie sérieuse hein, pas du cinéma ...)

Merci !!! smile.gif

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Mon dieu Pierre!

Quel monstre nous as-tu préparé là? Magnifique, intéressant du début à la fin et dans un style décalé que j'apprécie fortement.

Les billes du blondinet, j'en ris encore!

laugh.giflaugh.gif

Merci!!!

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Le « phénomène du nuage inversé »

Un phénomène nous est apparu l’hiver dernier.

Sur toute la longueur du sillon Sambre et Meuse, il a neigé dans le fond des vallées.

Plus on s’éloignait (plus on montait) plus le ciel s’éclaircissait et moins il neigeait.(diminution en intensité et en grosseur des flocons).

Les conditions étaient :

1/ une inversion de T° assez basse en altitude qui emprisonnait l’air froid et humide dans la vallée.

2/ des T° négative, assez froides

3/ une absence de vent

On a pu observer sur l’image satellite un trait plus blanchâtre correspondant au sillon fluvial, ce qui attestait d’une épaisseur nuageuse plus grande.

Ce phénomène a-t-il fait déjà l’objet d’une étude, porte il un nom ?

Sinon, je revendique un nom pour lui : le « phénomène du nuage inversé », ou « phénomène Pynnaert » (on a toujours dit que jeanpy et moi-même étions des phénomènes !!)

L’interprétation du phénomène :

De nombreux membres de MB l’ont attribués à la présence de pollution, d’aérosols.

Ce phénomène a pour moi, même si ce décrit juste avant a pu l’y aider, une cause essentielle : un nuage inversé.

De fait, plus un nuage est épais, plus il neige (à plus gros flocons) surtout sous sa partie la plus épaisse.

Inversez l’image et vous vous retrouvez face à un cumulus du plus bel effet.

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Le « phénomène du nuage inversé »

Un phénomène nous est apparu l’hiver dernier.

Sur toute la longueur du sillon Sambre et Meuse, il a neigé dans le fond des vallées.

Plus on s’éloignait (plus on montait) plus le ciel s’éclaircissait et moins il neigeait.(diminution en intensité et en grosseur des flocons).

Les conditions étaient :

1/ une inversion de T° assez basse en altitude qui emprisonnait l’air froid et humide dans la vallée.

2/ des T° négative, assez froides

3/ une absence de vent

On a pu observer sur l’image satellite un trait plus blanchâtre correspondant au sillon fluvial, ce qui attestait d’une épaisseur nuageuse plus grande.

Ce phénomène a-t-il fait déjà l’objet d’une étude, porte il un nom ?

Sinon, je revendique un nom pour lui : le « phénomène du nuage inversé », ou « phénomène Pynnaert » (on a toujours dit que jeanpy et moi-même étions des phénomènes !!)

L’interprétation du phénomène :

De nombreux membres de MB l’ont attribués à la présence de pollution, d’aérosols.

Ce phénomène a pour moi, même si ce décrit juste avant a pu l’y aider, une cause essentielle : un nuage inversé.

De fait, plus un nuage est épais, plus il neige (à plus gros flocons) surtout sous sa partie la plus épaisse.

Inversez l’image et vous vous retrouvez face à un cumulus du plus bel effet.

Peut-être que Pierre a une explication pour ce phénomène? Car (désolé Pierrot) je ne suis pas d'accord avec ton explication. Et encore moins avec l'appellation du phénomène (lol, ca c'est juste pour t'ennuyer hein! C'est pour rire!).

Je suis toujours persuadé que la pollution et la Sambre/meuse expliquent à deux le gros. Nous étions en présence de nuages bas très épais (stratus nébulosus) qui s'étendaient de l'inversion jusqu'à 400 pieds du sol.

Avec l'apport de noyaux de condensation présents en abondance dans la fumée des usines que l'on retrouve le long de ces fleuves et l'épaisseur des nuages, on peut tout-à-fait penser que les flocons se sont formés à l'intérieur des nuages et ont grossis avant de tomber.

La Sambre et la Meuse ont contribué à l'apport en humidité.

Le vent modéré a contribué à brasser l'air pour permettre aux flocons de prendre naissance.

Ce que je n'explique pas (et toi non plus) c'est la grosseur des flocons. Dignes d'averses de neige modérées! Je ne l'explique vraiment pas!

Piet?

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Poussin,Mardi 12 Décembre 2006 21h47

Ce que je n'explique pas (et toi non plus) c'est la grosseur des flocons. Dignes d'averses de neige modérées! Je ne l'explique vraiment pas!

Piet?

l'explication de la grosseur des flocons est "expliquée" dans mon explication; y a pas d'autres mots hihi : le nuage inversé : les noyaux primaires de formation du flocon, en tombant, ont donc plus de chance, par la distance, de s'agglomérer si le nuage est plus épais en hauteur; je ne vois pas d'autres explications possibles.

J'ai déjà vu, mais tu n'étais pas encore en âge de faire de la météo, neiger sous un bête cumulus.et à beaux flocons.

Il est bien içi question de quantité de neige et de grosseur de flocons, non pas de présence d'aérosols (pollution); il neigeait autant dans les régions non polluées.

Ce phénomène doit, à mon avis, se reproduire dans des vallées plus encaissées des Alpes, par exemple, et celà sans l'apport d'une quelconque perturbation.

Pour ce qui est encore de la grosseur des flocons, la pollution et l'influence de la Meuse auraient à elles seules donné des paillettes; flocons simples.

Modifié par pierrotpy

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J'ai déjà vécu le phénomène à plusieurs reprises à Liège comme à Charleroi donnant plusieurs centimètres d'épaisseur de neige en plein milieu d'un puissant anticyclone. Même le prévisionniste de Bruxelles m'a demandé des explications au sujet du message métar que j'avais transmis.

Je suis d'avis que plus l'inversion est élevée et plus l'intensité des précipitations de neige est élevée.

Durant ces phénomènes, l'air en basse couche était fortement saturée et qu'un apport supplémentaire dans une masse d'air froide mène directement à la condensation et tout de suite après à la formation des crystaux de glace ( voir le processus de Bergeron). Piet nous fera sans doute le plaisir de nous expliquer ce processus.

Ce qu'il y a eu et en cela je rejoins l'idée de Pierre est que les flocons de neige se sont agglomérés en tombant sur les flocons en formation dans les niveaux inférieurs.

Il est donc logique que dans les fonds de vallée, l'intensité des précipitations était plus importante dans les fonds de vallée que sur les reliefs plus proches de l'inversion.

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Eh, oh, les copains ! On ne discute pas ici, on participe au concours de textes !

Maiiiiiis noooooon je ne vous en veux pas, bien sûûûûûûr, mais ouvrez un autre topic pour discuter, et ne postez ici que vos participations au concours... qui se terminera à l'arrivée de la première neige !

tongue.gif

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