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Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Le patient récupère vite.

Petite comparaison:

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Les montagnes jeunes en zone tropicale, telles l'Himalaya, subissent une érosion intense qui tend à appauvrir l'atmosphère en dioxyde de carbone. À partir d'un bilan géochimique couvrant l'ensemble du bassin de l'Himalaya, depuis la source, les formations himalayennes, jusqu'au lieu de dépôt ultime des sédiments en baie du Bengale (océan Indien), des chercheurs de Nancy et Paris (1) ont pu quantifier ces mécanismes et mieux en appréhender l'efficacité.

Les taux d'érosion élevés de l'Himalaya provoquent un transport massif de débris organiques entraînés par les grands fleuves puis rapidement enfouis dans l'océan Indien. Ce phénomène stocke du carbone dans un réservoir naturel géologique qu'est un bassin océanique. Publiée dans Nature le 15 novembre, ces travaux illustrent le rôle de l'érosion dans le cycle du carbone et la régulation à long terme du climat. Sur des échelles de temps de quelques dizaines de millions d'années, l'érosion des chaînes de montagne contribue ainsi à refroidir le climat.

Le climat global de la Terre est largement gouverné par la quantité de gaz à effet de serre présent dans l'atmosphère. En dehors des perturbations intenses que nous connaissons actuellement par l'injection massive de CO2 dans l'atmosphère, à long terme, le cycle du carbone est contrôlé par l'équilibre entre un apport continu de CO2 lié à l'activité volcanique et une consommation de CO2 par le cycle biochimique. L'érosion continentale agit directement sur le cycle biochimique en transférant des éléments nutritifs et calcifiants aux océans et en entraînant avec le flux sédimentaire des débris organiques qui, accumulés dans les sédiments océaniques, sont stockés sur des échelles de temps géologiques. Ces accumulations sédimentaires de matières organiques sont d'ailleurs à l'origine des dépôts d'hydrocarbures que nous brûlons actuellement à un rythme élevé. Sur le très long terme, l'érosion continentale joue un rôle prépondérant dans la consommation de CO2 atmosphérique et participe donc à la régulation du climat de la Terre.

Si les principes de ces processus et leur effet sur le cycle du carbone sont connus depuis le 19ème siècle, les flux mis en jeu et l'efficacité des processus restent largement méconnus. Dans le cas de l'Amazone, qui est le grand fleuve le mieux étudié, la majeure partie de la matière organique transportée à l'océan est ré-oxydée avant d'être enfouie, réduisant ainsi l'efficacité de l'érosion en terme de consommation de CO2. Quantifier ces processus à l'échelle de grands bassins continentaux est complexe car il est nécessaire de prendre en compte l'ensemble du cycle d'érosion. Sur le système himalayen, une approche de bilan géochimique a été mise en oeuvre depuis la source, c'est-à-dire les roches himalayennes, jusqu'au puits ultime que sont les sédiments de la baie du Bengale.

L'Himalaya : exemple d'un bassin soumis à une érosion physique intense

Les bassins montagneux jouent un rôle prépondérant dans le cycle du carbone. Ils concentrent sur une surface continentale modeste l'essentiel du flux continent-océan, et en particulier le flux sédimentaire. À l'échelle des temps géologiques, les variations d'intensité de l'érosion continentale pourraient être à l'origine des grandes fluctuations climatiques terrestres. Ainsi, la surrection de l'ensemble Himalaya-Tibet et le flux accru d'érosion continentale qui en découle depuis une trentaine de millions d'années pourrait être à l'origine de la phase glaciaire que connaît la Terre depuis l'Oligocène.

Quantifier la consommation de CO2 atmosphérique par enfouissement de carbone organique en Himalaya a nécessité la prise en compte de l'ensemble du cycle d'érosion. Ceci débute avec la composition des roches érodées qui peuvent contenir du carbone fossile, cela se poursuit par la caractérisation des sédiments transportés par les rivières et l'estimation des flux associés, et enfin se termine par la description des accumulations sédimentaires à l'exutoire du bassin.

Cette étude repose sur des échantillonnages réalisés au Népal, en Inde et au Bangladesh ainsi qu'en Baie du Bengale. La mesure du flux de sédiment fut délicate car les grands fleuves tropicaux sont des milieux difficiles à approcher. Leur échelle est impressionnante : des rivières de plus de 10 km de large au Bangladesh, des vitesses de courant supérieures à 2 m/s et un flux particulaire excédant 1 milliard de tonnes par an. Pour le représenter, il faut imaginer un convoi annuel de camions de sable qui s'étendrait sur une fois et demi la distance Terre-Lune.

La difficulté à décrire ces rivières vient aussi de la forte hétérogénéité des sédiments. La composition minéralogique et chimique des sédiments ainsi que leur teneur en carbone organique sont fortement variables dans une section donnée de la rivière. Cela résulte principalement de la ségrégation des particules au cours du transport sous l'effet de gradients hydro-dynamiques. Pour prendre en compte cette hétérogénéité, des échantillonnages de sédiment le long de profils en profondeur ont été réalisés et pour la première fois couplés de manière systématique aux données géochimiques. Enfin, les conditions climatiques concentrent l'essentiel du flux sédimentaire durant la période de mousson et les échantillonnages ont donc été réalisés durant cette période de fortes précipitations et d'inondations au Bangladesh.

Les échantillonnages détaillés font apparaître une forte dépendance de la teneur en matière organique aux propriétés sédimentologiques, chimiques et minéralogiques des sédiments. Les sédiments de surface, fins et argileux concentrant plus de matière organique que les sédiments grossiers et siliceux de la profondeur. Intégrer cette variabilité à permis d'obtenir une estimation plus juste des flux de carbone organique associés à l'érosion himalayenne : autour de 4 x 1011 mol/an de carbone. Il a fallu ensuite estimer la part de carbone organique fossile issue des roches himalayennes car celui-ci ne contribue pas à la consommation de CO2.

Les observations par spectroscopie Raman et par microscopie électronique à transmission réalisées à l'ENS de Paris révèlent la présence de ce carbone fossile dans les sédiments de rivière ainsi que dans les sédiments océaniques. Les mesures de teneur en 14C, réalisées sur le spectromètre à accélérateur «Artemise» de Gif sur Yvette, permettent d'estimer la proportion de ce carbone fossile hérité des roches sources. Les données obtenues montrent que la teneur en carbone organique est multipliée par 10 de la roche source himalayenne moyenne au sédiment moyen délivré à l'océan Indien. Cette nouvelle matière organique est composée de débris végétaux «piégés» lors du dépôt des sédiments dans la plaine d'inondation ainsi que de matière organique contenue dans les sols de la plaine. Les campagnes d'exploration océanographique engagées par le BGR avec le navire de recherche allemand RV-Sonne ont permis un échantillonnage unique des sédiments déposés dans la baie du Bengale. La comparaison de ces sédiments marins avec ceux transportés par le Gange et le Brahmapoutre démontrent leur parenté. Les biomarqueurs organiques et isotopiques analysés au CRPG et au G2R de Nancy montrent de plus que la matière organique enfouie dans le bassin océanique est identique à celle des rivières sans apport significatif de matière organique marine.

Plus surprenant, la teneur en matière organique est la même que celle des sédiments de rivière. Cela implique une préservation quasi totale de la matière organique transportée. Sur ce point l'exemple himalayen diverge radicalement du modèle amazonien pour lequel environ 70% de la matière organique est oxydée dans l'océan. Les causes de cette différence majeure restent à préciser. Dans le détail, la vitesse d'enfouissement très élevée en raison de l'intensité du flux particulaire, la géométrie fermée de la baie du Bengale qui favorise des conditions anoxiques et probablement le mode d'association de la matière organique aux phases minérales concourent à la préservation exceptionnelle du carbone organique dans le système himalayen. En tout état de cause, l'érosion physique très intense de la chaîne himalayenne joue un rôle prépondérant.

Cette étude du système himalayen montre la spécificité des bassins montagneux à forte érosion physique vis-à-vis du cycle du carbone. Par l'intensité du flux particulaire, ces bassins favorisent l'exportation et l'enfouissement de matière organique des sols et contribuent ainsi a «pomper» le CO2 de l'atmosphère. À travers cette boucle organique du cycle du carbone, la tectonique qui engendre les orogènes et leur érosion tend, sur des périodes qui s'étendent sur plusieurs dizaines de millions d'années, à appauvrir l'atmosphère en CO2 et donc à refroidir le climat.

Notes

(1) Le Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CNRS-INSU / Nancy-Université), le laboratoire "Géologie et gestion des ressources " (CNRS-INSU / Nancy-Université) et le Laboratoire de géologie (Ecole normale supérieure de Paris / CNRS-INSU) ont contribué à l'analyse des roches et/ou des sédiments.

Les campagnes d'exploration océanographique dans la baie du Bengale ont été engagées par "The Federal institute for geosciences and natural ressources" (BGR, Allemagne). Ces recherches ont bénéficié du soutien de deux programmes CNRS-INSU, Eclipse et Relief de la Terre.

Je n'ai pas lu l'article, mais au vu de son titre et du premier paragraphe, il explique surement mieux que moi les histoires de variations du taux de CO2 millionnères responsables des grandes phases chaudes ( vive les dinos sleeping.gif ) ou froides.

Source : Notre Planète Infos

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Comme c'était prévisible, la banquise nous a donnée de fausses joies en Novembre. La prise de glace était rapide, mais a laissé de nombreux polynia ( on a ainsi pu observer de la mer libre à moins de 400 kilomètres du Pôle Nord fin Novembre whistling.gif ). De plus, les situations de blocages n'arrangent pas les choses. Après un anticyclone subtropical venu se crasher au Pôle Nord en passant par l'Alaska, notre anticyclone scandinave qui en exite plus d'un est responsable d'une remontée de douceur au Pôle Nord par la mer du Groënland. Pour info, il dégelera plus que probablement aux Svalbard, ce qui est rare.

Le site MERSEA signale que la salinité est largement au dessus des normes, mais que les températures sont largement sous les normes. Or, la NOAA ( voir catre ci dessus ) parle d'anomalie positive pour la température de surface des eaux. Je suis totalment perpexle. Si quelqu'un à une explication, je suis preneur.

Le décalage est toujours aussi énorme huh.gif

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Tant qu'on y est, on va parler du fameux palier des températures depuis 1998 et son record inegalé, alors que les concentrations de CO2 n'ont cessé d'augmenter, et point, et point, et point.

Dans un lycée français suivant le programme officiel, on vous parle en sciences ( peu importe la matière précisement ) de l'imprécision des mesures, et surtout, de valeurs abberrantes. Si vous prenez la courbe des températures global, que vous supprimez l'année 98 et la courbe de tendance qui empêche d'y voir clair, vous remaquerez que finallement, le réchauffement climatique continue jusqu'en 2005. Si vous faites çà, vous vous faites lynchez par la communauté scientifique mondiale pour avoir arrangé les données à votre manière. Vous faites çà lors de l'étude de l'évolution de la température au cours d'une réaction chimique en TP, on vous dit que c'est très bien. Surtout, ne cherchez pas l'erreur, il n'y en a pas.

On fait de la physique, pas des maths, merde.

Je n'étais pas sûr que le Giec le fasse. Et bien, il l'a fait. Pour une fois qu'ils n'a pas sorti une bêtise.

1998 est signalé par la flêche rouge, 2005 et 2006 sont nettement discernable à l'extrémité du graphique.

post-33-1197488714.jpg

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Sans vouloir vous offenser, vous avez un temps de retard.

http://www.meteobelgium.be/forums/index.ph...pic=1852&st=390

À lire la page suivante et précédente aussi. Si j'ai le temps, je rajouterais quelque chose à propos de la fonte de la banquise, qui est si naturel au printemps, qu'il ne faut pas s'inquiétez si les 3/4 de la banquise partent en eau liquide.

Modifié par paix

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2007 sera sans doute la deuxième année la plus chaude ( pourquoi pas la première si Décembre est assez doux ? shifty.gif ) pour l'Hémisphère Nord. Derrière 2005. Malheuresement, pour la plus grande joie des sceptiques, 2007 ne sera "que" la quatrième année la plus chaude au niveau global. La cause principale est l'établissement d'un événement la Nina, qui a refroidi les ardeurs de l'hémisphère Sud.

Cependant, on peut ainsi constanter une poursuite du réchauffement des continents, notamment visible dans l'hémisphère Nord. De plus, l'Arctique fond de manière totalement anormale ( juste pour le fun de resortir des chiffres connu par coeur. Extension moyenne de l'extent par mois : Janvier, Février, Mars deuxième derrière 2006, Avril à Octobre inclus : record absolu, Novembre, deuxième derrière 2006 ), ce qui ne doit pas aider.

Si maintenant on se souvient de cette étude, http://www.meteobelgium.be/forums/index.php?showtopic=8154, il vaut mieux que le Pacifique ne lache pas trop vite whistling.gif

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Grâce à notre fameuse pseudo vague de froid, les bouffées d'air doux ont été à l'assaut du Pôle Nord. Le premier qui se réjouit de cette vague de froid devrait mériter d'être poursuivi pour crime contre la banquise en temps de paix. J'exagère à peine : http://pix.nofrag.com/3/c/d/83d25a5539385b...e042645f92.html

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C'est logique, une descente d'air froid quelque part est toujours compensée par une remontée d'air chaud ailleurs, il y a des redoux et des périodes plus froides aux pôles comme ailleurs, ca a toujours existé. Faut-il souhaiter un zonal à l'infini pour qu'il n'y ait jamais de remontée douces vers les hautes latitudes?

Effectivement je suis de près l'evolution de banquise sur Wetterzentrale et en effet l'anti européen a envoyé de l'air doux vers les Spitzberg pendant plus de 10 jours, mais l'état de la banquise las-bas n'a pas trop bougé, peut-etre quelque peu régréssé mais je pense qu'elle reprend sa croissance maintenant, En outre il ne faut pas s'affoler de sa situation las-bas car la banquise ne vas jamais plus beaucoup loin que Spitberg, la Nouvelle Zemble, le cap Nord par exemple, est rarement pris par glace, et ce non pas à cause du RC mais du Gulf Stream.

Par contre, de l'autre côté, ca va mieu, le détroit de Béring est à nouveau pris par la glace.

Modifié par theviking

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Je viens de visionner le reportage. Et je ne vois pas pourquoi on doit mettre en doute la parole de tant d'eminents professeurs ou docteurs en sciences météorologiques, physique, mathématique, biologique du monde entier qui sont intervenus dans ce reportage.

Je n'ai retenu que les explications du réchauffement climatique.

La courbe de température sur plusieurs millénaires et jusqu'à maintenant est très bien corrèlée avec le taux de rayonnement cosmique qui frappe la terre et qui dépend en grande partie de l'activité du soleil.

Plus le soleil est actif, moins la terre reçoit de rayonnement cosmique. Or, le soleil a vu son activité augmenter depuis quelques décennies( voir un siècle), donc moins de rayonnement. Et là pas un mot dans le rapport du Giec sur cette corrélation.

En regardant les courbes avec plus de précision, la concentration en CO2 suit avec un léger retard la courbe de température et non l'inverse.

Le reste de l'émission n'est qu'une énumération des abérrations relevées dans les rapports du GIEC.

Quelques exemples parmi tant d'autres:

La malaria (maladie tropicale pour le GIEC) se rencontrait aussi dans la ville d'Arkhangelsk ville portuaire de la mer blanche près du cercle polaire artique avec 30000 malades et plus de 10000 morts au 19 ème siècle au moment où on ne parlait pas de réchauffement climatique.

Cette émission met en évidence aussi l'absence totale de solution aux problèmes de pauvreté des pays d'Afrique, Asie et Amérique latine qui ne pourront jamais se développer économiquement comme les pays riches d'Europe et USA.

Elle met aussi en évidence les censures sur certaines conclusions qui ont été délibérement enlevées des rapports finaux du GIEC. Les auteurs des rapports censurés ont démissionné du Giec mais leur noms restent dans le rapport final.

Je garde ma conclusion pour moi. Les avis des uns sont décriés comme hérétique et des autres comme fanatique orthodoxe.

L'avenir nous prouvera qui aura raison.

Modifié par froggy

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C'est logique, une descente d'air froid quelque part est toujours compensée par une remontée d'air chaud ailleurs, il y a des redoux et des périodes plus froides aux pôles comme ailleurs, ca a toujours existé. Faut-il souhaiter un zonal à l'infini pour qu'il n'y ait jamais de remontée douces vers les hautes latitudes?

Effectivement je suis de près l'evolution de banquise sur Wetterzentrale et en effet l'anti européen a envoyé de l'air doux vers les Spitzberg pendant plus de 10 jours, mais l'état de la banquise las-bas n'a pas trop bougé, peut-etre quelque peu régréssé mais je pense qu'elle reprend sa croissance maintenant, En outre il ne faut pas s'affoler de sa situation las-bas car la banquise ne vas jamais plus beaucoup loin que Spitberg, la Nouvelle Zemble, le cap Nord par exemple, est rarement pris par glace, et ce non pas à cause du RC mais du Gulf Stream.

Par contre, de l'autre côté, ca va mieu, le détroit de Béring est à nouveau pris par la glace.

De ce qui est normal, et de ce qui ne l'est pas, je trouve quand même que notre définition est adaptative, sans que cela ne soit une critique personelle. Quand on compare par exemple avec l'hiver 1996, qui marque déja une régression importante, on a fait du chemin dans les situations considérées comme normal ou non : The cryosphere today

Après, il est vrai que certaines régions vont mieux que d'autres, mais le bilan global reste lourdement déficitaire.

EDIT : Pour le plaisir, l'hiver 1979, qui est une année "normale" pour son époque http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...VE/19781225.png. On devine bien le fameux Gulf Stream.

Modifié par paix

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À propos de la vidéo, critiquer le GIEC, c'est une chose ( que je trouve plutôt bien, whistling.gif ), mais dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, c'en est une autre. Le cycle du carbone influe sur le climat. ( cf 10 post au dessus ). Dire que le CO2 n'influe pas sur le climat, et qu'il faut arrêter de vouloir ( parce qu'agir, on en est loin whistling.gif ) réduire nos émissions de gaz à effet de serre est dangereux.

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À propos de la vidéo, critiquer le GIEC, c'est une chose ( que je trouve plutôt bien,  whistling.gif  ), mais dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, c'en est une autre. Le cycle du carbone influe sur le climat. ( cf 10 post au dessus ). Dire que le CO2 n'influe pas sur le climat, et qu'il faut arrêter de vouloir ( parce qu'agir, on en est loin  whistling.gif  ) réduire nos émissions de gaz à effet de serre est dangereux.

Tu n'as pas regardé l'émission. Regarde la plusieurs fois et prends des notes aussi.

Les scientifiques de cette émission ne nie pas le réchauffement climatique dans la basse troposphère. Et ils ne disent pas que tout va bien dans le meilleur des mondes.

Mais ils n'ont pas constaté une augmentation de la température ni dans la moyenne troposphère ni dans la haute troposphère. Pourquoi? Le giec ne répond pas.

alors que le CO2 est réparti de la même façon dans toute l'atmosphère.

Un gaz à effet de serre majeur (pour plus de 99% de son efficacité) est la vapeur d'eau. Pourquoi le Giec n'en tient pas compte dans les études et rapports finaux?

Ils prétendent que le GIEC se limitent à la cause humaine ( CO2) pour tout mal expliquer. Ils se contentent des résultats des modèles de climatisation absolument imprécis pour conclure.Et si on dit du mal du travail baclé du GIEC, alors on est mis au ban de la société.

Il y a de quoi se poser des questions.

Modifié par froggy

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Je pense pour ma part qu'il est très dangeureux de mettre en doute le rapport du GIEC.

La plupart des gens ne comprennent déjà pas grand chose : ça ne va que les embrouiller encore plus.

GIEC Bâclé et censuré : oui j'en suis le premier convaincu.

Je suis aussi d'accord que le rôle solaire est sous-estimé.

Mais :

si le GIEC a tort, est-ce vraiment grave ? On réduira nos gaz à effet de serre et on apprendra à trouver de nouvelles sources d'énergie, moins polluantes et renouvellables. Par contre, remettre le rapport en doute, si il s'avèrerait que le GIEC avait raison sur l'effet anthropique de l'effet de serre, voire qu'il avait été sous-estimé, le risque de postposer encore plus des mesures que certains gouvernements ont déjà du mal à vouloir suivre pourrait vraiment mettre notre planète en péril...

Derrière le virage, il y a peut-être un mur, peut-être une autoroute. Ce serait con de ne pas freiner maintenant. Après, si il n' y avait pas de mur, tant mieux...

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C'est vrai qu'il reste pas mal d'incertitudes relativement à la machinerie climatique. Mais qu’ils n’aient pas constaté une augmentation de température dans la haute troposphère est assez en contradiction avec une éventuelle augmentation de l’activité solaire, non ?

De plus, les reconstructions des courbes de rayonnement solaire montrent une stagnation à partir des années 70-80. Or, justement, c’est à partir de cette époque que le réchauffement a crû le plus (0.2° par décennie). J’ajouterai que le réchauffement constaté au sol a été le plus fort la nuit, sur les continents et durant la période hivernale. Là aussi, il est difficile d’incriminer le seul soleil pour expliquer le réchauffement. (La nuit et l’hiver, le soleil brille surtout par son absence). On maîtrise depuis plus d’un siècle la physique de l’effet de serre. On sait que le CO2 et le méthane, pour citer les principaux GES, retiennent très bien les infrarouges. Cela a été démontré in situ et en laboratoire. Le forçage radiatif de ces gaz s’élève à environ 2.6 W/m carrés, tandis que le forçage solaire TOA, quant à lui, montre un delta positif de plus ou moins 0.2W/m carrés au cours du siècle dernier. Soit il existe des mécanismes indirects (géomagnétisme de Courtillot (mais je crois qu’il n’est plus trop en odeur de sainteté celui-là ; je conseille d’ailleurs d’aller sur le site de Realclimate pour en savoir plus long sur le personnage), soit modification de la nébulosité par effet des rayonnements cosmiques, théorie que Svensmark développe depuis quelques années et sur laquelle l’expérience CLOUD devrait pouvoir nous éclairer quelque peu).

Que des facteurs naturels influent partiellement sur le réchauffement actuel, personne n’en doute à dire vrai (le GIEC lui-même admet une influence solaire pour la première partie de ce siècle et les siècles précédents).Que le GIEC ait fait parfois preuve de légèreté dans ses conclusions (je pense à la malaria), tout à fait d’accord. Qu’Al Gore ne soit pas le personnage le plus irréprochable qui soit (qui l’est d’ailleurs ?), d’accord, mais de là à nier tout problème « carbonique » pour se valoriser et rassurer du même coup le bon peuple drogué aux énergies fossiles, je trouve cela désolant.

PS : Je préciserai que je ne suis pas catastrophiste, mais je pense qu’il est grand temps de dépasser le stade du doute systématique à propos de tout et n’importe quoi (on appelle cela le pyrrhonisme) et d’œuvrer pour laisser un monde un peu meilleur à nos enfants (ou ceux des autres).

whistling.gif

Modifié par Frédéric Bruls

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Le forçage radiatif de ces gaz s’élève à environ 2.6 W/m carrés, tandis que le forçage solaire TOA, quant à lui, montre un delta positif de plus ou moins 0.2W/m carrés au cours du siècle dernier.

C'est exact car j'ai vu cela dans mon cours de Physique de l'environnement l'an dernier.

Sinon je suis du même avis que toi:même si on ne sait pas trop si c'est le soleil ou le CO² qui provoque ce RC on devrait quand même trouver de quoi remplacer les énergies fossiles (même si je suis assez péssimiste de ce côté là car je pense qu'on va utiliser le pétrole jusqu'à la dernière goutte dry.gif )

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J'ajouterai, pour compléter mon post précédent, que la vapeur d’eau est 80 fois plus abondante que le CO2 dans l’atmosphère, ce qui est vrai quant à la masse mais le documentaire omet de dire que sa contribution à l’effet de serre n’est que de 55% (70% avec l’eau nuageuse) tandis que celle du CO2 est d’environ 18%, ce qui montre que la contribution à l’effet de serre du CO2 n’est pas 80 fois inférieure à celle de l’eau, comme pourrait le croire un auditeur non averti. thumbsup.gif

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2006 et 2007, années les plus chaudes des trois derniers siècles (29/12/2007 21:01)

2006 et 2007 sont les années les plus chaudes relevées au cours des trois derniers siècles au moins, selon des données de l'Institut royal météorologique néerlandais (KNMI). Le jour du Nouvel An, on saura laquelle de ces deux années était la plus chaude aux Pays-Bas, la différence étant très minime, a indiqué samedi le météorologue belge Eddy De Mey. Les mesures ne sont enregistrées que depuis 1833 en Belgique mais elles le sont depuis 1706 aux Pays-Bas. Les températures annuelles de 2006 et 2007 aux Pays-Bas correspondent aux températures annuelles normales relevées pour la région située entre Lyon et Grenoble, dans le sud de la France, selon le KNMI. Huit des dix années les plus chaudes des 300 dernières années ont été enregistrées après 1988. Le scénario pour la période à venir est incertain, a ajouté M. De Mey. Six modèles informatiques qui calculent l'atmosphère pour les trois mois prochains (janvier à mars inclus) arrivent à des visions divergentes avec une légère préférence pour un climat "un peu plus chaud que la normale". (TAS)

DH

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Mais :

si le GIEC a tort, est-ce vraiment grave ?

Pour moi, oui (si c 'est volontaire, ce qui a l'air d'être le cas):

- parce que cela prouve que les rapports scientifiques peuvent être influencés par d'autres secteurs, donc manipulés, "utilisés" pour d'autres fins, pas toujours avouables (je ne me fais pas d'illusions, cela a toujours été ainsi)

- parce que "le peuple" est manipulé, trompé, jusqu'au jour où ils s'en rendra compte, et alors, il ne saura plus vers qui se tourner pour avoir des infos correctes

A long terme, je ne crois pas que ce soit une bonne chose, même si cela "aidé" provisoirement à des actions positives. "La prochaine fois on ne l'y reprendra plus" (à faire confiance et faire des efforts).

Là où je suis d'accord avec toi, c'est qu'en cas de doute, il vaut mieux tirer la bonne sonnette d'alarme... wink.gif

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A propos du réchauffement, voici les graphiques et tendances linéaires de l'évolution climatique des trente dernières années en Belgique pour la station d'Uccle. J’ai utilisé bien sûr les données disponibles sur le site de l’IRM ainsi que les informations présentes sur Meteorologic. Les courbes et les trends sont convergents, je pense, avec ceux des régions limitrophes, montrant un réchauffement moyen situé entre 0.3° et 0.6° par décennie. thumbsup.gif

Pour les années 1978-2207 :

http://img246.imageshack.us/img246/6835/annedc7.jpg

Pour les étés 1978-2007 :

http://img264.imageshack.us/img264/4767/21253040bg8.jpg

Pour les automnes 1978-2007 :

http://img179.imageshack.us/img179/2262/automneub3.jpg

Pour les hivers 1978-2007 :

http://img175.imageshack.us/img175/8537/hiverzp8.jpg

Pour les printemps :

http://img177.imageshack.us/img177/3139/printempsme8.jpg

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Un blog intéressant sur le réchauffement climatique, notamment un article donnant une explication plausible de la (relative) stagnation des températures globales sur la période 2002-2007. thumbsup.gif

http://climat-evolution.over-blog.com/

Il est cependant à craindre que nous connaissions, suite à la phase Nino qui ne manquera pas de survenir, probablement en 2009, et avec le retour d'une activité solaire naturellement plus forte, une année 2009 (ou 2010…) notablement chaude.

La conclusion de cet article me rapelle la conclusion d'une étude discutée précédemment sur ce forum whistling.gif

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Et pendant ce temps là dans l'hémisphère Sud l'anomalie est positive et oui ça existe encore rolleyes1.gif

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Et avec l'anomalie de l'hémisphère Nord,on a une anomalie globale positive de + 1 million de km²!! blink.gifblink.gif

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Mais dans l'Hémisphère Nord, on est toujours au niveau de 2006. Et 1 millions de kilomètres carré positif est impressionnant, mais plus courant qu'on ne le croit ( 2003, 2001, 1996, 1994, ... )

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