Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

Le changement climatique à l'origine d'une redistribution des ressources en eau potable de la planète

Selon les travaux de recherche du NCAR (National Center for Atmospheric Research -Boulder, Colorado), les débits des principaux fleuves et rivières de la planète auraient diminué au cours de ces cinquante dernières années (1948 - 2004). Recensant des données sur plus de 900 cours d'eau comptant pour près des trois quarts des débits d'eau collectés à la surface des continents, l'équipe de chercheurs a mis en évidence un changement du régime hydrologique de près d'un tiers de ces cours d'eau. Ces recherches, financées par la National Science Foundation, constituent la première étude exhaustive démontrant l'impact généralisé du changement climatique sur le cycle de l'eau et la menace que cela représente pour les besoins futurs en eau et en nourriture.

Cette étude, dirigée par Aiguo Dai (chercheur au NCAR dans le département "Climate and Global Dynamic s"), se base sur l'analyse de données de terrain collectées sur l'ensemble des continents (à l'exception de l'Antarctique). Les chercheurs ont néanmoins fait appel à la modélisation, afin de combler localement quelques données manquantes. Au final, les niveaux d'eau mesurés mettent en évidence une baisse généralisée du débit des cours d'eau précisément dans les zones où les besoins en eau sont croissants (2,5 rivières relèvent de plus faibles débits pour une rivière enregistrant une augmentation). Les chercheurs associent ces résultats aux conséquences du changement climatique global à l'origine d'une diminution des précipitations dans les moyennes latitudes et d'une augmentation du taux d'évaporation.

Globalement, les rivières situées dans les basses latitudes voient leur débits diminuer alors que les cours d'eau prenant leurs sources dans les hautes latitudes enregistrent une augmentation de leur débit du fait de la fonte des glaces (augmentation de 10% des débits des rivières se déversant dans l'océan arctique). A l'échelle des Etats-Unis, les résultats sont cependant partagés, soulignant la difficulté de généraliser les impacts du changement climatique sur le cycle de l'eau et l'importance de tenir compte du contexte régional. En effet, si la rivière Columbia enregistre une diminution de ses volumes déversés de l'ordre de 14% (dus au développement de l'irrigation dans l'ouest et à une diminution des précipitations dans cette région), le Mississipi a vu son débit augmenter de 22% en raison du changement de régime pluviométrique dans la région du Midwest.

Ces résultats, qui ont été publiés le 15 mai dernier dans le "Journal of Climate" de l' "American Meteorological Society", confirment ainsi les travaux antérieurs de Dai et son équipe. Ils soulèvent également un certain nombre d'inquiétudes concernant les répercussions sur l'équilibre écologique des différents écosystèmes. En effet, si cette étude inclut les variables extérieures telles que les barrages ou le pompage pour les besoins de l'industrie et de l'agriculture, de nombreuses connexions restent à établir, notamment concernant la réponse des écosystèmes au stress hydrique. A titre d'exemple, le changement des régimes hydrologiques des grands fleuves peut avoir des répercussions sur les écosystèmes voisins tels que ceux de l'océan, les cours d'eau transportant d'importantes quantités de nutriments provenant du lessivage des continents. Kevin Trenberth, chercheur au NCAR et coauteur de la publication, rappelle ainsi la nécessité de prolonger les collectes de données afin d'établir des stratégies d'adaptation tenant compte du contexte régional.

source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58867.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nouveaux gaz à effets de serre

Les concentrations de fluorure de sulfuryle (SO2F2) atmosphériques ont été mesurées in situ précisément, pour la première fois, par des chercheurs du réseau AGAGE (Advanced Global Atmospheric Gases Experiment). Les mesures effectuées par des chercheurs australiens du CSIRO et du Bureau de météorologie à Melbourne et leurs partenaires américains et britanniques indiquent que, bien qu'existant en faible concentration, ce gaz s'accumule dans l'atmosphère.

Le fluorure de sulfuryle est un produit chimique employé dans la fumigation des bâtiments. Ce produit remplace le bromure de méthyle (CH3Br) dont l'usage a été banni depuis 2005 dans la plupart des pays industrialisés (à l'exception de son utilisation à des fins spécifiques telles que la quarantaine) car il détruit les molécules d'ozone.

La concentration de fond troposphérique globale a augmenté de 5+/-1% par an de 1978 à 2007, passant d'environ 0,3 ppt en 1978 à 1,35 ppt en mai 2007 dans l'hémisphère sud. Dans l'hémisphère nord, la concentration a augmenté d'environ 1,08 ppt en 1999 à 1,53 ppt en mai 2007. Les modèles estiment que les émissions ont augmenté d'environ 600 tonnes en 1978 à environ 1900 tonnes en 2007.

Une autre étude publiée en 2008* par des chercheurs du réseau AGAGE a révélé que les concentrations de trifluorure d'azote (NF3) seraient quatre fois plus élevées qu'on ne le pensait (environ 4200 tonnes en 2008) et que les émissions augmenteraient d'environ 11% par an. Ce gaz est utilisé dans l'industrie de l'électronique - pour remplacer les perfluorocarbones (PFCs) maintenant interdits- dans la fabrication des cristaux liquides des écrans plats et des cellules photovoltaïques etc.

Le NF3 et le SO2F2 sont de puissants gaz à effet de serre, approximativement 17000 et 5000 fois plus puissants que le dioxyde de carbone à masse équivalente, respectivement, et leur contribution potentielle au réchauffement climatique global devrait être reconnue. Les chercheurs recommandent la prise en compte de ces deux nouveaux gaz à effet de serre dans les gaz ciblés par le Protocole de Kyoto, au même titre que le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, les PFCs, les hydrofluorocarbones et l'hexafluorure de sulfure.

source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58978.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Eh ben ! Ca c'est de la mise à jour ! Pour l'instant, je n'ai lu que le premier article, faut m'excuser :whistling:

Mais il me semblait avoir lu qu'à l'époque des dinosaures, le taux de CO2 était de 700 ppm et cela avait provoqué des températures marines de 40º ! J'ignore si on peut vérifier cela, mais si on table sur des taux de 1000 pm, je préfère aller sur Mars plutôt que de devoir affronter un T-Rex :rolleyes:

Je crois que nous nous approchons de 400 ppm, mais j'aimerais connaître le rythme d'augmentation de cette concentration, parce que je reste sceptique sur le 1000 ppm. Par contre, le 450 ppm n'est probablement pas tellement loin.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il faut aussi tenir compte de la variation d'activité solaire sur ces millions d'années. :sun:

Et rajouter 600 ppm supplémentaire pour aller à 1000 ppm, ce n'est jamais qu'en moyenne 7 ppm supplémentaire par an pendant 90 ans à partir de 2010. Avec actuellement + 2 ppm/an en hausse constante, ce n'est pas non plus totalement irréaliste : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/

Par contre, je n'ai pas encore tout lu non plus. Il y a de la lecture :blink::whistling:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Page très intéressante qui montre l'accélération de l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère durant cette décennie !

Elle fut de 15.8 dans les années 80, d'un peu moins de 15 dans les années 80, et elle est déjà de 18.77 en 9 ans ! Donc, on dépassera probablement les 20, ce qui fait effectivement 2ppm/an. Et ce n'est donc qu'un début ! Donc, si on multiplie 2,5ppm par 90 ans (ce qui est à mon avis optimiste !),on obtient 225ppm en plus à l'horizon 2100, donc plus de 600 ppm. :crying:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Eh ben ! Ca c'est de la mise à jour !

oui sorry pour cet amas d'infos mais j'avais un peu de retard :blush:

On vient juste de me donner un lien vers un livre au téléchargement libre qui me semble très intéressant :

"Global Warming, Myth or Reality ?" du regretté professeur Marcel LEROUX, téléchargeable au lien suivant (plus de 520 pages)

http://uploaded.to/?id=zd24mg

Bonne lecture

PS : je vous le livre ici, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
oui sorry pour cet amas d'infos mais j'avais un peu de retard :blush:

On vient juste de me donner un lien vers un livre au téléchargement libre qui me semble très intéressant :

"Global Warming, Myth or Reality ?" du regretté professeur Marcel LEROUX, téléchargeable au lien suivant (plus de 520 pages)

http://uploaded.to/?id=zd24mg

Bonne lecture

PS : je vous le livre ici, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire

Pour info, pour ceux qui ne connaissent pas Marcel Leroux:

"Marcel Leroux était un climatologue français, né le 27 août 1938. Professeur émérite de climatologie à l'Université Jean-Moulin - Lyon-III, il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques le 31 octobre 2002. Il est décédé le 12 août 2008.

Marcel Leroux est réputé pour ses concepts scientifiques originaux et controversés comme celui des AMP, et ses remises en cause de concepts climatiques consensuels, comme le réchauffement climatique. Il se rapproche par cette position de Claude Allègre, qu'il cite dans ses publications et lui-même admirateur de scientifiques qui, à un moment de leur vie n'ont pas fait consensus, l'exemple type étant Alfred Wegener.

Son opposition au consensus sur le réchauffement climatique [modifier]

Dans son livre Global Warming: Myth or Reality? The Erring ways of Climatology (Réchauffement planétaire : mythe ou réalité ? Les errements de la climatologie), Marcel Leroux explique que les arguments en faveur de la théorie du réchauffement climatique se fondent sur des modèles qui – avec leurs insuffisances dans la compréhension et l'explication des phénomènes météorologiques – ne peuvent pas justifier avec fiabilité cette prédiction : « Nous n'avons ainsi pas de besoin de recourir à des modèles compliqués pour nous dire que le CO2 entraîne, en théorie, une augmentation de la température… Toutefois, l'hypothèse n'a jamais été démontrée en ce qui a trait au climat et demeure dans le domaine du virtuel ». Marcel Leroux se pose également la question de savoir si le réchauffement ne pourrait pas être bénéfique pour certaines régions du monde.

Quant aux causes du changement climatique, il écrit dans une section intitulée Conclusion : l’effet de serre n’est pas la cause du changement climatique : « Les causes probables du changement climatique sont donc : des paramètres orbitaux bien établis à l’échelle paléoclimatique, avec des conséquences climatiques freinées par l’effet d’inertie des accumulations glaciaires ; l’activité solaire que d’aucuns pensent être responsable de la moitié de l’augmentation de 0,6 °C de température et par d’autres de toute cette augmentation, débat qui appelle certainement un supplément d’analyse ; l’activité volcanique et les aérosols associés (plus particulièrement les sulfates), dont les effets (à court terme) sont incontestables ; et loin après, l’effet de serre, et en particulier celui causé par la vapeur d’eau, dont l’influence est inconnue. Ces facteurs se conjuguent en permanence et il semble difficile d’établir l’importance relative de ces différents facteurs sur l’évolution du climat. De même, il est tendancieux de faire ressortir le facteur anthropique alors qu’il est, clairement, le moins crédible parmi tous les autres facteurs cités ci-dessus. » (Leroux 2005, p. 120).

Ailleurs, Marcel Leroux (2003) résume ainsi son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique. Certes, les années 1970 représentent un tournant climatique fondamental (que les modèles n’ont pas « prévu ») qui se traduit par une augmentation progressive de la violence et de l’irrégularité du temps, associée à une modification de mode de la circulation générale (mode rapide). Toutefois, le problème fondamental n’est pas de prévoir le climat de 2100, mais de déterminer les modalités et les causes du tournant climatique récent pour être en mesure de prévoir efficacement l’évolution du temps du futur proche. »

Il a présenté sa théorie et son interprétation du réchauffement observé devant l'Académie des Sciences en mars 2007 ."

Source: wikipédia.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est un bug pour les SST.

Pour l'instant, il n'existe pas encore de brèche dans la banquise, et la carte de l'Artic Atmos le confirme. On peut aussi le vérifier sur la carte de l'université de Brême : http://www.iup.uni-bremen.de:8084/amsr/arctic_AMSRE_nic.png. Par contre, on aperçoit effectivement des zones de faiblesse importantes de la banquise, ce qui est confirmé par ce doux mot de la NASA : http://www.nasa.gov/topics/earth/features/...ic_thinice.html. La situation en terme d'area est meilleure que 2008 à la même date, mais au niveau épaisseur et extent, on est au même point que l'année dernière. Le traumatisme de 2007 et de 2008 n'a toujours pas été digéré.

Il n'y a plus qu'a prier pour un été glacial au pôle Nord... :whistling:

Effectivement, il s'agissait d'un bug, lequel à été rectifié récemment: NOAA sst

Au passage, on remarquera la formation d'une langue d'eau plus chaude sur l'océan Atlantique et Pacifique, signe peut-être, de l'imminence d'un Enso positif (El Nino).

D'ailleurs, Ecmwf privilégie cette hypothèse, avec en prévision pour les mois suivants, une phase modérée à forte d'El Nino: NINO 3 sst (Ecmwf)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le SOI penche aussi pour une certaine douceur : http://www.bom.gov.au/climate/enso/

"The majority of international dynamic computer models surveyed by the Bureau of Meteorology predict a continuation of neutral conditions for the tropical Pacific until at least mid-winter. Three of the six models are suggesting ENSO neutral conditions for winter and spring, while three models have outlooks for El Niño conditions to develop. However, models are still having to contend with the March to June "predictability barrier". "

En clair, un El Nino est possible, mais il faudra attendra l'été avant de savoir avec qui on passera Noël.

La NOAA dit à peu de chose près la même chose .

"A majority of ENSO forecasts indicate near-average SSTs (−0.5°C to +0.5°C)

in the central equatorial Pacific through the remainder of 2009.

The dynamical model forecasts (solid boxes) are predicting warmer SSTs

than the statistical forecasts (open circles), with several dynamical

models predicting El Niño to develop in the next few months."

P.S. : Cela sera confirmé à la fin du mois, mais il déjà acquis que l'on a raté un événement la Nina d'un rien durant ce début d'année....

post-3513-1242664344_thumb.png

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

MONDE: Quelle somme pour financer l’adaptation au changement climatique ?

JOHANNESBOURG, 20 mai 2009 - A six mois à peine du sommet de Copenhague, en décembre, à l’occasion duquel les pays devront conclure un accord sur le changement climatique, un important rapport recommande de mobiliser des fonds supplémentaires (en sus de l’aide au développement) pour aider les pays pauvres à s’adapter à l’évolution du climat.

Ce rapport*, intitulé Closing the Gaps: Disaster Risk Reduction and Adaptation to Climate Change in Developing Countries Combler les lacunes : Réduction des risques de catastrophes et adaptation au changement climatique dans les pays en voie de développement, a été rédigé par la Commission internationale sur le changement climatique et le développement (CCCD), créée en 2008 par le gouvernement suédois et présidée par Gunilla Carlsson, ministre suédoise de la Coopération pour le développement international.

Le rapport recommande une approche en deux étapes, dont la première consisterait, pour les pays riches, à mobiliser rapidement entre un et deux milliards de dollars pour aider les pays les plus vulnérables aux répercussions du réchauffement climatique : les petits Etats insulaires à faible revenu et, en particulier, les pays d’Afrique.

« Cette approche progressive vise à pallier le manque de confiance qui existe entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement », peut-on lire dans le rapport. « La deuxième étape consisterait à créer, à l’issue de négociations sur le climat, un système efficace pour financer l’adaptation ».

L’Aide publique au développement (APD) accordée par les pays riches et autres fonds publics « ne permettront probablement pas de fournir l’ensemble des ressources nécessaires pour financer les efforts d’adaptation de tous les pays en voie de développement, à long terme », selon la CCCD. En outre, la récession mondiale risque de réduire les fonds disponibles.

Les fonds consacrés au financement de l’adaptation au climat et la réallocation d’une partie de l’APD à cette fin représentent un point important du débat sur l’élaboration d’un nouvel accord, destiné à remplacer le protocole de Kyoto (l’accord international sur la réduction des émissions, nuisibles, de gaz à effet de serre) lorsque celui-ci arrivera à échéance, en 2012.

Conformément au principe « pollueur payeur », les pays industrialisés sont tenus d’aider les pays en voie de développement à s’adapter au changement climatique, mais ces derniers, ainsi que les lobbies verts, s’inquiètent à l’idée que les fonds essentiels accordés dans le cadre de l’APD ne soient réalloués au financement de l’adaptation.

«Pour s’adapter, il ne suffit pas, loin s’en faut, d’intégrer la question climatique aux efforts de développement et à l’APD»

Selon Antonio Hill, conseiller principal en politiques chez Oxfam, un organisme d’aide au développement britannique, les conclusions du rapport sont importantes car la Suède siègera à la présidence de l’Union européenne (UE) en juillet 2009, et « nous pouvons supposer que cela représentera un point de référence important, à l’heure où la Suède dirige l’élaboration d’un plan de financement européen [à présenter à] Copenhague [en décembre] ».

Johan Schaar, directeur de la CCCD, a expliqué que la Suède était en train d’adopter une position fondée sur ce rapport ; la Commission européenne et la présidence de l’Union européenne sont également en train de rédiger de concert un document qui sera achevé au début du mois de juillet.

La CCCD est composée de 13 membres éminents, dont Wangari Maathai, lauréat kenyan du prix Nobel, Sunita Narain, écologiste indienne, Angela Cropper, directrice adjointe du Programme des Nations Unies pour l’environnement, Margareta Wahlström, directrice adjointe du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, et Jacques Aigrain, directeur de Swiss Re, une des plus grandes sociétés de réassurance du monde.

« Pour s’adapter, il ne suffit pas, loin s’en faut, d’intégrer la question climatique aux efforts de développement et à l’APD », peut-on lire dans le rapport. « Cela demande d’assurer un développement durable, c’est-à-dire de subvenir aux besoins actuels sans pour autant réduire la capacité des générations à venir à subvenir à leurs propres besoins ».

Une question d’argent

Il est noté dans le rapport que l’APD s’élevait à un total de 104 milliards de dollars en 2007, et selon les estimations de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), sise à Paris, l’on peut considérer que plus de 60 pour cent de cette aide contribue à financer l’adaptation au climat.

« Evidemment, augmenter l’APD permettrait à la fois de financer l’intégration de la question climatique à l’aide au développement et de consacrer des fonds plus importants à l’adaptation. Le rôle que doit jouer l’APD dans le financement de l’adaptation au climat doit être défini ».

Selon M. Hill d’Oxfam, toutefois, les coûts d’adaptation devraient être estimés en fonction des évaluations scientifiques les plus récentes ; celles-ci ont en effet montré que les précédentes étaient extrêmement insuffisantes.

M. Hill a ainsi cité un récent article, écrit par Martin Parry, ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un organisme scientifique international, et deux co-auteurs, et paru dans Nature magazine : « Il a été estimé, dans la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qu’il faudrait 50 milliards à 170 milliards de dollars par an (valeur actuelle) d’ici à 2030 ».

Les auteurs ont également noté que « cela ne représente qu’un vingtième des dépenses actuellement consacrées au développement de nouvelles infrastructures dans le monde, et un dixième du coût prévu de la réduction des émissions »

Source : http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=84472

* = le rapport : http://www.ccdcommission.org/Filer/report/CCD_REPORT.pdf

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Manuel du Sceptique Climatique...

http://skyfal.free.fr/uploads/ManuelDuSceptique2.2.pdf

Traduction de : The Skeptic's Handbook

Source: www.joannenova.com.au

Un manuel qui vous fera peut-être envisagé que le monde vit actuellement sur la bulle CO2...

Extrait concernant les modèles informatiques: "Les modèles de systèmes complexes sont basés sur un grand

nombre de postulats de départ et des estimations reposant sur des dizaines de théories."

Evidemment si les théories de départ sont fausses...

Les modèles informatiques sont les reflets de la pensée humaine...

Et l'erreur est humaine...

Ce ne sont pas des machins magiques qui prédisent l'avenir...

Tout un pan de l'économie est en train de se construire sur des théories...

Modifié par carlosjuan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vous oubliez à chaque fois la paléoclimato, la vraie, celle qui remonte à des temps immémoriaux, à une époque où le souffle fétide d'une nuée de vélociraptors était l'assurance d'une mort certaine ; à une époque où le monde était une unité parfaite.

Si en faisant de la généalogie, on s'arrête à votre grand-mère, on ne tira pas grand chose de votre histoire. :whistling:

Bref, la prose du CNRS : http://www.insu.cnrs.fr/a2382,climats-passe.html

Bonne nuit :sun:

P.S. ou edit : Et il n'y a pas que le CO2, il y a aussi le CH4, même si vous pouvez donner la même explication que pour le CO2, et d'autres comme le N2O, et d'autres encore, qui n'ont rien à faire dans l'atmosphère.

Re : Je n'ai pas encore lu votre prose, et en fait c'est la première idée qui m'est venu en vous lisant. On verra bien ce que dit le PDF.

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bruxelles et Washington pas encore en phase sur le climat

PARIS (Reuters) - La réunion du Forum des économies majeures a permis, lundi et mardi à Paris, des progrès sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique sans aplanir toutes les divergences entre Européens et Américains.

Ce forum réunit les pays développés et émergents les plus pollueurs de la planète, avec 80% de la consommation d'énergie mondiale et 80% des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Cette réunion s'inscrivait dans le cadre de la préparation du sommet de Copenhague, qui doit conclure en décembre prochain les négociations sur les suites à donner au protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Après avoir nié le problème sous la présidence de George W. Bush, les Etats-Unis se sont engagés, avec son successeur Barack Obama, dans une politique de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Le ministre français de l'Ecologie a cependant jugé mardi les efforts de la nouvelle administration insuffisants.

"On est content du retour des Etats-Unis dans la discussion et en même temps on a envie de leur dire, 'attendez, yes you can, vous pouvez faire beaucoup plus'", a déclaré Jean-Louis Borloo sur Europe 1, en reprenant le slogan de Barack Obama.

Un avis partagé par son homologue allemand, Sigmar Gabriel.

Barack Obama a promis de ramener les émissions de GES des Etats-Unis à leur niveau de 1990 en 2020, alors que l'Union européenne s'est engagée à réduire les siennes de 20% ou 30% par rapport à 1990 d'ici la même année.

Pour Jean-Louis Borloo, il est "inconcevable" que la première puissance du monde, qui émet deux fois plus de GES que l'UE, ne fasse pas au moins autant d'efforts que l'Europe.

"Mon sentiment c'est qu'on va forcément avoir une discussion entre pays développés", a-t-il dit en conférence de presse.

Il a évoqué la possibilité d'introduire de la flexibilité, notamment en matière de délais, pour la réalisation des objectifs afin de tenir compte des différences de situation.

Mais il a insisté sur la nécessité de s'en tenir à la feuille de route arrêtée en décembre 2007 à Bali, qui préconise une réduction de 25 à 40% des émissions des pays développés d'ici 2020 pour contenir le réchauffement climatique à 2°C.

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour le changement climatique, Todd Stern, a pour sa part soutenu, lors d'une rencontre avec la presse, que les efforts engagés par l'administration Obama étaient comparables à ceux de l'UE.

PROGRÈS SUR LE FINANCEMENT

"Si on considère ce que les Etats-Unis proposent, au stade où nous en sommes aujourd'hui, c'est aussi ambitieux que ce que n'importe qui d'autre dans le monde propose", a-t-il dit.

"L'idée que l'Europe puisse avoir un objectif 'x' et que nous puissions avoir un objectif 'y' peut s'arranger. La question n'est pas fondamentalement d'avoir les mêmes chiffres. Je ne pense pas que nous aurons les mêmes chiffres et je ne pense pas que ce soit nécessaire", a-t-il ajouté.

Jean-Louis Borloo et Todd Stern ont en revanche fait état l'un et l'autre de progrès sur la question du financement de la lutte contre le réchauffement climatique.

La réunion de Paris semble ainsi avoir permis à une proposition en la matière du Mexique, où se tiendra la prochaine réunion du forum, de faire une véritable percée.

Cette proposition consiste à alimenter un "fonds mondial vert" par des contributions versées par tous les pays du monde, (sauf les plus pauvres) et calculés selon leurs émissions historiques de GES, leurs émissions actuelles et leur PIB.

Ce sont les pays les plus riches et les plus pollueurs qui contribueront ainsi le plus à ce fonds, les plus pauvres, faibles émetteurs de GES, étant au contraire créditeurs.

"Personne n'a fait de contreproposition réelle, forte, explicite", a dit Jean-Louis Borloo, qui s'est en outre réjoui de ce que l'on envisage désormais de financer par ce fonds de véritables programmes et non plus des projets individuels.

Todd Stern a pour sa part qualifié la proposition mexicaine de "hautement constructive". Il a dit n'avoir pour sa part aucune objection mais souligné qu'il devait maintenant examiner cette proposition "en détail".

Les pays africains ont fait savoir le mois dernier que les pays en voie de développement auraient besoin de 267 milliards de dollars par an pour combattre le réchauffement.

Selon le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, des chercheurs indépendants évaluent les besoins de financement à 245 milliards de dollars d'ici 2020, dont la moitié pour les pays en voie de développement.

Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/to...ur_le_clim.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Aider les pays émergents face au changement climatique

par Hervé Le Treut qui dirige le Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS / Polytechnique / École normale supérieure / Université Pierre et Marie Curie). C’est l’une des têtes pensantes françaises des bouleversements du climat.

« La crise climatique doit une grande partie de sa dimension internationale à l’atmosphère qui franchit toutes les frontières sans aucun souci des réglementations, transportant et mélangeant les gaz à effet de serre, quels que soient leurs lieux de production. Mais si elle met ainsi tous les pays de la planète en relation, l’atmosphère ne les traite pas de manière égale : les régions tropicales vivent sous le régime d’une saison des pluies souvent unique, dont l’affaiblissement est immédiatement catastrophique et la violence de la nature peut y prendre un caractère extrême. A cela s’ajoute un élément de fragilité lié à la démographie : une part très large de la population s’y est localisée dans les régions côtières et est exposée à un relèvement, même faible, du niveau de la mer.

Chine et Inde aux premières loges

Un paradigme simple a longtemps résumé cette situation : les pays développés émettent des gaz à effet de serre, les pays du Sud en subissent les conséquences, conséquences appelées à se renforcer au fil des prochaines décennies. Deux phénomènes au moins sont venus compliquer la situation. D’une part, certains pays émergents, tels que la Chine ou l’Inde, ont désormais pris rang parmi les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Impossible donc de réduire significativement ces émissions sans leur participation. D’autre part, le sentiment d’urgence est allé croissant ces dernières années, accompagnant les symptômes observés du réchauffement.

Les études d’impact ont mis en avant un seuil de danger correspondant à un réchauffement global de 2°C, seuil que les évolutions actuelles nous feront atteindre vers 2050. Mais l’inertie du système climatique – un gaz comme le dioxyde de carbone reste plus de cent ans dans l’atmosphère – fait qu’on approche du moment où aucune réduction de gaz à effet de serre ne pourra plus nous empêcher de franchir ce seuil. L’évolution climatique actuelle, qui devient sensible dans de nombreuses régions du monde, est en grande partie la conséquence différée des émissions occidentales pendant la deuxième moitié du XXe siècle.

Au total, il faut donc inciter des pays émergents en pleine croissance à agir, eux qui subissent les premiers effets d’un changement qu’ils n’ont pas provoqué. Ce sera l’enjeu difficile de la convention de Copenhague, fin 2009. Le meilleur allié des négociateurs sera l’expertise scientifique acquise par ces pays, qui savent désormais que leur intérêt est bien de limiter l’amplitude du changement climatique. Mais les pays émergents auront bien évidemment une demande pressante en retour : les aider à s’adapter à des changements en partie inéluctables. »

Source: http://www.terra-economica.info/spip.php?p...id_article=4783

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Que Dieu nous garde

post-3513-1244219532_thumb.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ca fait longtemps que j'ai arrêté de croire en Dieu ... et si ca continue, je ne croirai plus en l'homme ...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un sommet européen pour freiner une décision sur le financement climatique

On s’attend à ce que les chefs d’Etats et de gouvernements repoussent une nouvelle fois la décision d’aider financièrement les pays pauvres à combattre le changement climatique, lors de leur rencontre à Bruxelles la semaine prochaine (18-19 juin), selon des sources diplomatiques.

Contexte:

La communauté mondiale est en pleine négociation pour un nouveau traité sur le climat, qui devrait être signé à Copenhague en décembre (voir LinksDossier EurActiv : « En route pour Copenhague »). Le traité doit remplacer le Protocole de Kyoto qui fixe des limites de gaz à effet de serre pour ses signataires jusqu’à 2012.

Au niveau européen, la Commission a présenté en janvier ses propositions qui doivent être approuvées par les 27 Etats membres de l’UE. Ces propositions ont exhorté les économies émergentes comme la Chine et l’Inde à prendre leur juste part de responsabilité en convenant de limiter la croissance de leurs émissions de 15 à 30 % sous les niveaux habituels, d’ici 2020 (EurActiv 29/01/09).

Les premières discussions sur la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Bonn (29 mars – 8 avril) ont sonné le départ des négociations pour un projet d’accord en vue de la conférence finale (EurActiv 09/04/09). Le projet de texte de négociation, en amont de négociations de Bonn de ce mois, a révélé une profonde division entre pays riches et pays pauvres.

Les nations en développement demandent à leurs homologues industrialisés de s’engager à des réductions de CO2 assez importantes et d’offrir une aide financière aux nations pauvres dans leurs efforts. Mais les pays développés ne se sont aucunement engagés fermement sur le financement, et seule l’UE s’est imposée un objectif ferme de réduction de CO2, qui ne satisfait pourtant pas les demandes des pays en développement (EurActiv 29/04/09).

Le second cycle de discussions globales sur le climat a été lancé à Bonn le 1er juin avec l’adoption d’un texte de négociation (EurActiv 02/06/09). Le cycle de négociations continuera jusqu’au 12 juin, mais les observateurs ne s’attendent pas à d grands progrès sur la question du financement, qui reste le problème le plus controversé.

Le financement international du changement climatique est l’un des éléments les plus conflictuels sur l’agenda de la rencontre d’aujourd’hui entre les ministres européens des Finances, qui va soumettre des recommandations pour le sommet de la semaine prochaine.

Mais peu de progrès sont attendus, puisque aucun chiffre n’a été mis sur la table et que les Etats membres semblent s’attendre à la répétition des débats précédents.

Nous sommes loin, très loin de pouvoir discuter des montants, a déclaré un officiel gouvernemental. Il a ajouté qu’à ce stade-là, la question se posait en ces termes : quels messages généraux l’UE veut-elle faire passer aux autres parties sur sa volonté de contribuer.

Un autre officiel explique qu’il est improbable que le sommet de juin explique clairement sa position finale sur le financement, car le flou reste total sur le positionnement des autres nations sur le sujet, et notamment des Etats-Unis.

Les ministres discuteront des conclusions préparées par les groupes de travail – Comité de politique économique et Comité économique et financier sur les mécanismes de financement international des politiques climatiques – à la suite du sommet de mars et des rencontres préalables des ministres des finances et de l’environnement.

Ces réunions se sont révélées décevantes pour les observateurs, qui espéraient voir l’UE faire preuve de son autorité et s’engager à fournir des financements adaptés aux pays en développement dans le but de sécuriser un nouveau traité climatique mondial en décembre à Copenhague (EurActiv 18/03/09).

Le rapport réaffirme que la principale part des financements pour l’atténuation devrait provenir des marchés du carbone et des investissements privés, selon des sources des Etats membres. L’argent pour l’adaptation dans les pays vulnérables devrait néanmoins requérir un financement public considérable, qui devra être distribué de manière transparente, juste et rentable, selon le rapport.

Mais le projet de conclusion du sommet laisse ouverte la question de savoir comment calculer la clef de répartition globale.

Partage des charges

Bien qu’une majorité des Etats membres soient en faveur du texte actuellement sur la table, les discussions devraient traîner en longueur sur un article controversé relatif au partage des efforts, ont déclaré certaines sources.

La Pologne insiste pour que l’UE décide de diviser d’abord la charge financière entre ses Etats membres avant de conclure un quelconque accord climatique mondial (EurActiv 10/03/09). Mais de nombreux autres pays croient que cela accroîtrait les pressions sur les Etats membres de l’UE alors qu’ils essaient d’élaborer un accord sur le partage des contributions au niveau international.

Un officiel a fait remarquer que c’était le type de discussion qu’on pouvait s’attendre à voir à ce stade des négociations, puisque le partage des charges est un jeu à somme nulle au niveau interne.

Le projet de conclusions mentionne la capacité d’un pays à payer et ses niveaux d’émissions comme bases pour le calcul de ses contributions financières. Une autre proposition est de prendre en compte le potentiel de réduction des émissions, ce qui bénéficierait aux Etats avec des industries très consommatrices d’énergie. Mais cette option trouve peu de soutien.

Il est difficile de s’imaginer qu’aucun autre critère puisse être utilisé au niveau interne, a déclaré un officiel d’un Etat membre. Il a ajouté qu’il n’y avait pas de consensus sur ce que signifiait « capacité de payer », par exemple, anticipant un débat difficile.

Source: http://www.euractiv.com/fr/changement-clim.../article-183007

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le réchauffement global est une des causes de la disparition des abeilles

Les abeilles pâtissent des printemps et des étés plus longs et plus chauds. En effet, il y a un lien entre réchauffement global et disparition des abeilles. Ce sont les principales conclusions d'une recherche présentée à Milan par Umberto Solimene, directeur du centre de recherches en bioclimatologie médicale, biotechnologies et médecines naturelles de l'Université de Milan, avec la collaboration de Vincenzo Condemi, climatologue de l'Université de Milan.

"Il y a une nette diminution de la saison hivernale -explique le professeur Solimene- qui a déclenché, par voie de conséquence, un allongement probable de la fenêtre d'activité des abeilles, estimé à 20-30 jours de travail annuel en plus". Un élément qui "préfigure un stress supplémentaire à la charge des abeilles qui compromettrait leur santé. Le même synchronisme, entre la phase de floraison et la reprise des activités de vol des abeilles après l'hiver, pourrait avoir subi d'importants déphasages".

L'étude réalisée avec le support de Agrofarma (Association nationale des entreprises agropharmaceutiques) a impliqué une équipe de chercheurs de l'université de Milan de septembre 2008 jusqu'à aujourd'hui. L'enquête a été conduite en analysant de nombreuses études réalisées au niveau international sur les preuves historiques et actuelles de la mort des abeilles. L'enquête s'est concentrée sur les observations météorologiques à partir de 1880 et sur les observations satellitaires à partir de 1978 jusqu'aux données actuelles.

"L'actuelle phase de changements climatiques dénote un réchauffement progressif à l'échelle globale, particulièrement accéléré ces 20 dernières années" affirme Solimene. Depuis la fin des années 70, selon l'étude, dans de nombreuses régions il y a eu une tendance à un "verdissement" printanier précoce de la végétation, en plus des changements observés chez les systèmes biologiques marins et aquatiques en raison de l'augmentation de la température de l'eau, et une réduction de la couverture de glace, de la salinité, des niveaux d'oxygène et des courants. Les 12 dernières années, à partir de 1995 et jusqu'à 2006, ont été indiquées parmi les années moyennement les plus chaudes jamais enregistrées depuis qu'il a été possible de faire des mesures à l'échelle globale.

Le réchauffement global, selon la recherche, réduit la durée des hivers à faveur des saisons intermédiaires, et en particulier du printemps, période à laquelle la mortalité des abeilles observées par les agriculteurs est la plus importante. Les hivers plus doux pourraient de plus avoir stimulé chez les abeilles des couvées précoces habituellement bloquées par le froid. Le cycle biologique de la varroa, un acarien parasite, est lié aux couvées et le parasite pourrait donc avoir tiré profit des couvées précoces pour devenir plus agressif.

source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59468.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Stockage géologique du CO2 : potentiel très important... tout comme les contraintes

Deux comités du Département de l'Intérieur (DoI) : le "Bureau of Land Management" et l' "U.S. Geological Survey" étudient actuellement les capacités de stockage en profondeur du dioxyde de carbone dans les formations géologiques de différents terrains fédéraux. Leurs conclusions, réunies dans un rapport présenté le 3 juin dernier au Congrès par le Secrétaire au DoI Ken Salazar [1], démontrent un potentiel important en terme de stockage tout en soulignant un certain nombre de barrières à franchir. Ce rapport constitue la première étape vers la mise en place d'un programme de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CCS) de grande échelle. Sa publication répond aux exigences définies par la loi de 2007 sur la sécurité et l'indépendance énergétique (EISA), consistant à évaluer la capacité des différentes agences gouvernementales à délivrer des autorisations d'exploitation du CCS sur les terrains publics (dans le cadre des lois "Mineral Leasing Act, Federal Land Policy and Management Act").

Dans l'optique de diminuer les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre), le rapport identifie un certain nombre de formations géologiques présentant des capacités de stockage importantes. Si les anciens réservoirs de pétrole et de gaz sont identifiés comme de potentiels sites de stockage, les couches géologiques à fort potentiel sont les formations salines en profondeur, celles-ci assurant une meilleure étanchéité. Les estimations publiées par l'Energy Information Agency du DoE (Department of Energy) indiquent que ces dernières représenteraient à elles seules une capacité d'environ 500 ans de production au rythme actuel d'émission des Etats-Unis (6Gt de CO2/an en 2007).

Toutefois, le rapport souligne un certain nombre de barrières techniques et juridiques à dépasser dans le cadre d'une utilisation à grande échelle du CCS. Si le DoI pratique déjà l'injection de CO2 dans d'anciens champs pétrolifères afin d'aider à l'extraction de matières brutes (procédé appelé Enhanced Oil Recovery), de plus amples recherches sont nécessaires pour s'assurer de la longévité du stockage. En effet, l'un des risques majeurs concernant l'utilisation d'un tel procédé est la fuite vers le milieu extérieur ou vers les nappes d'eau souterraines. Une campagne utilisant de nouveaux outils méthodologiques mis au point par l'USGS est prévue dans le budget 2010 de l'agence afin de tester l'ensemble des formations identifiées. Avant de pouvoir certifier les sites de stockage, il importe également d'avoir réglé les questions de responsabilité et d'assurance sur le long terme, en cas de fuite intempestive.

Par ailleurs, le DoI devra mettre en place un cadre réglementaire pour la concession de terrains fédéraux destinés au CCS. Le Département gère une centaine de millions d'hectares disponibles à la surface, et détient par ailleurs un peu moins de 300 millions d'hectares de sous sol, dont la surface peut appartenir à des particuliers, des entreprises ou des organismes gouvernementaux. Des réglementations doivent donc être mises en place afin de faire face aux problèmes de droit de propriété.

Cette étude confirme le potentiel de stockage du CO2 aux Etats-Unis mais ne règle pas le débat sur le CCS. Les obstacles restent nombreux et il n'existe toujours pas de technologie commercialisable à grande échelle permettant de séquestrer directement le CO2 émis à la sortie des usines [2]. Le procédé reste donc très loin d'être mature, tant dans sa composante "capture" que dans sa composante "stockage". Il n'en demeure pas moins que l'aboutissement des recherches et la mise en oeuvre opérationnelle du procédé restent perçus comme primordiaux pour atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions [3] . De nombreux parlementaires espèrent également pouvoir exporter la technologie, notamment en Chine, devenue le principal émetteur mondial de GES.

Pour en savoir plus, contacts :

- Rapport: Framework for geological carbon sequestration on public land. (03/06/2009). DoI - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/WDx2y

- Site du laboratoire National NETL: http://www.netl.doe.gov/technologies/carbon_seq/index.html

- BE Etats-Unis 145. (05/12/2008). Big Sky : la promesse d'une filière charbon "propre" commercialisable. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56895.htm

- [1] BE Etats-Unis 159. (27/03/2009). Les espèces d'oiseaux menacées aux Etats-Unis incarnent les "canaris dans la mine". http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58417.htm

- [2] BE Etats-Unis 163. (23/04/2009). Les Etats-Unis se proposent d'injecter leurs émissions de dioxyde de carbone sous le plancher océanique. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58773.htm

- [3] Le projet de loi Waxman-Markey, voté à la Chambre des Représentants le 21 mai dernier fixe une diminution des GES de 83% par rapport au niveau de 2005 d'ici 2050.

source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59494.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Déplacés du changement climatique: Les Agences veulent des solutions

Allemagne - Alors que les discussions sur le changement climatique sont entrées dans leur deuxième semaine à Bonn, en Allemagne, un groupe d'agences d'aide onusiennes et non-onusiennes ont lancé un appel pour que soient pris en compte les impacts humanitaires du changement climatique dans le cadre de l'accord mondial sur le climat qui sera passé en décembre.

Elles ont lancé cet appel suite à la parution d'un rapport alarmant sur le fait que plus de 20 millions de personnes ont été déplacées par des catastrophes naturelles liées au changement climatique pour la seule année 2008 et que le changement climatique devrait radicalement modifier les modes migratoires et les déplacements de population.

"Pour la première fois, nous avons une indication claire de l'ampleur des déplacements forcés comme conséquence de la déclaration soudaine de catastrophes naturelles dans un contexte de changement climatique", a déclaré la Secrétaire générale du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), Elisabeth Rasmusson à la presse lors de la conférence sur le changement climatique à laquelle participent plus de 4.000 délégués.

Une nouvelle étude du Centre de surveillance des déplacements internes du NRC et du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que le nombre total de personnes victimes de catastrophes ont considérablement augmenté cette dernière décennie, avec en moyenne 211 millions de personnes qui sont directement affectées chaque année, ce qui fait cinq fois plus que le nombre de personnes touchées par des conflits sur la même période.

Cette étude avertit qu'en plus de ceux qui souffriront directement des impacts humanitaires des catastrophes, un nombre encore plus grand de personnes vont être affectées par les conséquences négatives structurelles et à long terme du changement climatique, comme leurs effets sur la santé publique, la sécurité alimentaire, la disponibilité de l'eau et des moyens de subsistance.

Cette situation est préoccupante en ce sens que les évènements climatiques extrêmes et lents comme les inondations, les tempêtes, les sécheresses, la hausse des niveaux des mers et la désertification ont de plus en plus d'impact sur les populations chaque année, détruisant des vies et les conditions de subsistance dans de nombreuses communautés.

Les 18 organisations du Comité permanent inter-organisations (IASC) demandent que le prochain accord sur le changement climatique qui sera passé à Copenhague, au Danemark en décembre, prenne en compte la perspective humanitaire.

Elles soutiennent que l'accord de Copenhague présente une opportunité rare d'élaborer et d'orienter la réponse internationale aux conséquences humanitaires du changement climatique au cours de la prochaine décennie.

L'IASC indique que le nombre de catastrophes recensées a doublé d'environ 200 à 400 par an au cours des deux dernières décennies et que sept catastrophes sur dix sont désormais liées au changement climatique.

La réunion de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC) en Allemagne est la seconde d'une série de cinq sessions de négociations majeures de l'ONU cette année précédant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Copenhague en décembre.

Pour la première fois, un texte provisoire a été soumis pour former la base de l'accord final qui sera négocié d'ici décembre 2009, quand les pays se réuniront à Copenhague.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Déception à Bruxelles après l'échec des négociations sur le climat

BRUXELLES (AFP)

La Commission européenne a affiché sa déception lundi après l'échec des négociations sur le climat de Bonn et souligné qu'il faudrait de gros efforts pour parvenir en décembre à Copenhague à un accord international contre le réchauffement.

"Aucune avancée majeure n'a été enregistrée" à l'issue de ces négociations menées sous l'égide des Nations Unies, a déploré lundi le responsable de la direction générale de l'Environnement de la Commission, Karl Falkenberg.

"Chacun campe sur des positions nationales, ce qui génère une multitude de textes, et ce n'est pas très constructif", a-t-il expliqué.

M. Falkenberg ne veut toutefois pas croire à un échec à Copenhague. "Il n'est pas impossible de trouver une solution", a-t-il assuré, mais pour cela, "il faut que les grands pays montrent une volonté politique".

"Traditionnellement, quand une négociation ne va pas bien, on réfléchit à un plan B, qui, dans le cas présent, consisterait à continuer la négociation" après Copenhague, a-t-il souligné.

"Je ne suis pas convaincu que ce soit la bonne approche", a-t-il précisé.

"Une des raisons pour prendre plus de temps est que l'administration américaine travaille sur des mesures nationales et qu'il lui est difficile de s'engager sur le plan international avant d'avoir défini un plan national. Or il n'est pas certain qu'il sera trouvé avant la conférence de Copenhague", a-t-il expliqué.

"Mais si on va au delà du délai, on va se rapprocher des élections américaines (à mi-parcours) fin 2010, et tout le monde sait qu'une année d'élection aux Etats-Unis est rarement une bonne occasion pour faire avancer les choses", a-t-il rappelé.

Le sommet du G8 en juillet en Italie pourrait être une occasion pour débloquer les négociations. "Mais en raison des divergences, ce sera un défi de parvenir à un texte conjoint ambitieux", a-t-il prévenu.

L'objectif est d'inventer un nouveau régime multilatéral de lutte contre le réchauffement pour succéder au Protocole de Kyoto, dont les premiers engagements expirent fin 2012 .

L'UE s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990 pour 2020 et de 30% en cas d'accord international à Copenhague.

Source : © 2009 AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les changements climatiques commencent à avoir des effets négatifs sur la santé

(Opinion de deux spécialistes américains) (650)

Par Yasmine Alotaibi

Rédactrice

Washington - Les changements climatiques se produisent plus rapidement que prévu et commencent à avoir des effets négatifs sur la santé, ont indiqué deux spécialistes.

Une climatologue de la National Wildlife Federation (association de protection de la nature), Mme Amanda Staudt, et le directeur adjoint du Centre de la santé et de l'environnement mondial relevant de la faculté de médecine de l'université Harvard, le docteur Paul Epstein, qui est également un spécialiste des maladies tropicales, ont donné une conférence au Centre international Woodrow Wilson sur la santé et les changements climatiques

Selon Mme Staudt, un nombre croissant de données scientifiques montrent que les changements climatiques sont plus rapides que ce que l'on avait pensé il y a quelques années et qu'ils ont déjà une incidence sur la vie des populations à travers le monde.

On se rend de plus en plus compte, a-t-elle dit, que ces changements seront irréversibles et que l'on subit déjà leurs effets, sous la forme notamment de l'accroissement de la gravité des sécheresses, des précipitations, des inondations, des cyclones et des feux de forêt.

Lorsque ces changements climatiques ont lieu, a dit le docteur Epstein, les risques pour la santé s'aggravent, notamment en ce qui concerne les maladies infectieuses. Dans les montagnes de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique latine où on observe un recul des glaciers, de nouvelles plantes et les moustiques font leur apparition à une altitude bien plus élevée qu'autrefois. Ces moustiques transmettent des maladies jusqu'alors inexistantes dans ces régions, dont le paludisme et la fièvre jaune.

Le 16 juin, le gouvernement des États-Unis a rendu public un nouveau rapport sur les effets des changements climatiques aux États-Unis, selon lequel le réchauffement climatique contribue aussi à accroître l'ozone de la basse atmosphère. Ce gaz a des effets nocifs sur le fonctionnement des poumons et peut endommager de façon permanente les cellules de leur revêtement alvéolaire.

D'après ce rapport, le nombre de grandes vagues de chaleur va augmenter, ce qui entraînera un accroissement des décès et des maladies dus à la chaleur. En outre, l'augmentation des précipitations et des inondations entraînera l'apparition de maladies d'origine hydrique.

Le monde, a souligné le docteur Epstein, doit concentrer son attention sur les solutions à adopter qui sont bonnes pour la santé. Ces solutions vont de l'adoption de sources d'énergie renouvelables, telles que l'énergie éolienne et l'énergie géothermique, à une meilleure gestion des forêts.

Certaines de ces solutions peuvent être appliquées immédiatement. D'autres, telles que le recours aux biocarburants et aux énergies à base de combustibles fossiles, exigent des études plus approfondies afin de pouvoir évaluer leurs effets sur la santé, l'écologie et l'économie.

De son côté, Mme Staudt a indiqué que les changements irréversibles avaient obligé les écologistes à repenser leur stratégie de lutte contre le réchauffement climatique. Les partisans de la protection de la nature se débattent à l'heure actuelle avec la question de savoir comment le réchauffement climatique va modifier leur mission. « Pendant de nombreuses années, peut-être pendant toute l'histoire du mouvement de protection de la nature, il s'agissait surtout de revenir à l'état originel. Ce n'est plus la réalité à l'heure actuelle. Nous avons affaire à des conditions climatiques tout à fait nouvelles. Il nous faut maintenant penser à la manière dont nous pouvons changer tout ce que nous faisons pour nous adapter à un climat en évolution. »

Si la situation est critique, a-t-elle dit, le monde a la possibilité d'aller de l'avant. « On observe une prise de conscience accrue de la nécessité d'agir vite et de réduire la pollution causant le réchauffement climatique. En même temps, nous avons l'occasion de rééquiper les États-Unis, de favoriser une économie fondée sur des énergies propres et de protéger également la faune et la flore sauvages pour l'avenir de nos enfants (...) Je pense qu'il est très important que nous agissions de manière à pouvoir offrir à nos enfants un monde meilleur.»

(source : Les articles du «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quelques nouvelles rafraîchissantes...

"The Climate Change Climate Change -> The number of skeptics is swelling everywhere." Article du Wall Street Journal.

Lien en Anglais : http://online.wsj.com/article/SB124597505076157449.html

Traduction française: http://philippulus.daily-bourse.fr/index.p...ment-climatique

Le consensus est en train de s'effondrer...

"Le nombre de sceptiques, loin de se réduire, est en forte augmentation. Le sénateur de l'Oklahoma Jim Inhofe dénombre désormais plus de 700 scientifiques qui sont en désaccord avec l'ONU - 13 fois plus que le nombre des auteurs qui ont rédigé en 2007 le compte-rendu des Nations Unies sur le climat à l'intention des décideurs politiques."

Modifié par carlosjuan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un jour, vous devriez essayer de sortir l'influence solaire sur les températures mondiales. Malgré que les sceptiques brandissent le Soleil comme LA cause du RC, les températures ne suivent plus l'influence solaire depuis des dizaines d'années.

Et les températures augmentent régulièrement depuis Janvier 2008. Tendance linéaire en 1 an et demi : 0,15°/an.

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×